Afleveringen


  • M. Sangaré devient totalement fou. Avant de fuir, il tient à se débarrasser de Touli, de Korsa, de sa femme mais aussi de son fils. Touli, qui s’est fait tirer dessus par M. Sangaré, prévient Korsa de son arrivée imminente au centre de santé pour la tuer.

    Emadé, Rachel et Ramatou sont ravies d’emménager ensemble et se font une promesse : plus rien ne doit jamais les séparer. Les deux amies proposent même à Emadé d’emménager avec Talla et les enfants, ce qu’elle accepte.

    Tandis qu’un incendie ravage le centre de santé et que Jean-Paul évacue les patient·e·s, M. Sangaré découvre qui est le père biologique de Désiré et l’abat. Il se rend ensuite chez Korsa, où il trouve sa femme. Les deux époux s’entretuent alors que Penda a réussi à se cacher avec Désiré.

    Magar accepte de donner à la lieutenant Nguessan les documents confidentiels remis par Boris, mais exige en contrepartie d’avoir accès aux données de l’enquête pour faire une émission de radio. Le Dr Moulaye profite de ce moment solennel pour demander Magar en mariage.

    Badiène, dont la buvette a été épargnée par l’incendie, la ferme par solidarité avec le centre de santé, et regrette amèrement cet incendie qui prive de nombreux·ses patient·e·s d’un accès à une structure de santé de proximité.

    Dernier épisode de la série.


  • Ramatou se rend à la bibliothèque pour proposer à Emadé d’habiter avec elle dans son nouvel appartement. Les deux meilleures amies se pardonnent leurs erreurs passées et se réjouissent d’habiter ensemble.

    Talla annonce à sa mère qu’il refuse dorénavant de lui payer un loyer et qu’il souhaite louer un petit appartement pour y vivre avec sa femme et ses enfants. Rokoba vit cette déclaration comme un affront personnel, et entre dans une fureur noire lorsque Talla lui reproche de l’avoir trop materné.

    La lieutenant Nguessan demande à Magar de lui remettre les informations que lui avait transmises Boris. Mais, Magar refuse de lui donner sans l’accord de Boris. La lieutenant reçoit alors un appel. Le corps du journaliste a été retrouvé dans un conteneur de médicaments. Les enquêteurs remarquent que les médicaments sont falsifiés et les douaniers dénoncent M. Sangaré. Un mandat d’arrêt est immédiatement demandé pour M. Sangaré.

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  • Penda a assisté au meurtre de Gino dans le sous-sol de la bibliothèque. La lieutenant Nguessan arrive sur place pour interroger Penda, Emadé et Boubacar. M. Sangaré, enfin débarrassé de Gino, fait de Touli son bras droit et lui demande de s’occuper de Korsa. Touli prévient alors Korsa que M. Sangaré compte s’en prendre à sa fille. Korsa décide de renvoyer Penda chez son père pour la mettre en sécurité.

    Le Dr Moulaye réalise que les médicaments utilisés au centre de santé sont effectivement à l’origine de la mort d’Émilie Achi. Il endosse la responsabilité de cette faute et annonce à son équipe qu’il va démissionner. Sa démission est cependant refusée par les instances du ministère de la Santé. Alors que le Dr Moulaye se confie à Magar, elle comprend que Korsa est l’agent du groupe pharmaceutique au sein du centre de santé.

    Korsa dénonce M. Sangaré à la lieutenant Nguessan et lui fournit les bons de commande falsifiés. La lieutenant Nguessan parvient également à la faire avouer qu’elle est à l’origine du trafic des médicaments de rue.


  • Emadé veut absolument inscrire Sally en préscolaire. Elle visite une école et semble totalement séduite, mais le coût représente un véritable obstacle. Elle fait alors part de son idée à Talla, qui refuse de mettre ses filles à la maternelle : ils ont fait l’effort pour Abou, mais n’ont pas les moyens financiers de scolariser les filles. Lors d’une discussion avec Jean-Paul, il lui raconte son désaccord avec Emadé. Jean-Paul s’oppose à son ami : il est normal que ses trois enfants, filles comme garçons, reçoivent les mêmes chances vis-à-vis de l’éducation. Talla est sensible à l’argument de Jean-Paul et accepte de financer la scolarisation en maternelle de Sally.

    Boris et Magar continuent de mener l’enquête. Boris, très prudent, est sur la piste de personnalités haut placées, et est certain que ces dernier·ère·s ont un relais au sein de l’hôpital. Il charge Magar de surveiller le Dr Moulaye. Magar a peur de découvrir que le Dr Moulaye n’est pas l’homme qu’elle croit connaître.

    De son côté, le comité d’usagers se fait de plus en plus pressant et M. Achi vient personnellement voir le Dr Moulaye. Il lui demande de remettre sa démission.


  • Sur ordre de la juge, la lieutenant Nguessan rend la condamnation de Tapo publique. Tapo en profite pour présenter ses excuses devant tous les élèves du lycée, puis s’envole vers l’Europe grâce à l’influence de son père.

    Emadé, qui a obtenu des notes brillantes lors de son concours, est félicitée par la fonctionnaire qui la maintient à son poste à la bibliothèque de Ratanga. Mais ses relations avec ses proches, notamment Badiène et Ramatou, demeurent compliquées. À la bibliothèque, Emadé s’effondre lorsqu’elle réalise qu’elle n’a pas inscrit sa fille à la maternelle.

    Boris, le journaliste, poursuit son investigation sur le trafic de faux médicaments et demande l’appui de Magar. Bien que réticente, cette dernière accepte de collaborer. Au même moment, l’un des conteneurs transportant l'amoxicilline contrefaite est bloqué par la douane. M. Sangaré est prévenu en urgence et avec ses complices, falsifie la provenance des documents pour éviter les ennuis.

    Korsa, paniquée par la tournure que prennent les évènements, menace M. Sangaré devenu incontrôlable et lui révèle qu’il n’est pas le père biologique de son fils, Désiré.


  • Alors Julien se rend à Thiassala avec sa grande soeur, Touli parvient à se faire embaucher en tant que chauffeur de Madame Sangaré. Il la fait chanter contre de l’argent, en menaçant de révéler à son mari qu’il n’est pas le père biologique de leur enfant.

    La seconde partie du procès se tient à Ratanga. Talla parvient à forcer Emadé à témoigner en faveur de Rokoba, et Magar semble en mauvaise posture. Mais le témoignage d’Astou, sa fille aînée, change totalement la donne. Touli est condamné à payer une forte amende, alors que Rokoba devra effectuer des travaux d’intérêt général. Le journaliste Boris Diaw recueille le sentiment de Magar à l’issue du procès. Cette dernière veut, plus que jamais, poursuivre son combat contre l’excision et agrandir l’Association Caro.

    Penda, puis Rachel, se font agresser sexuellement par Tapo. Les deux jeunes filles se rendent à la police où la lieutenant Nguessan ordonne l’arrestation immédiate de Tapo. Elles font également constater médicalement leurs blessures et portent plainte. Le père de Tapo fait alors appel à M. Sangaré pour réduire la peine encourue par son fils.


  • Le comité d’usagers débute son enquête au centre de santé, mais est froidement accueilli par Korsa. Cette dernière essaie de se couvrir en récupérant les suivis de stock de médicaments.

    Boubacar, quant à lui, découvre qu’Emadé continue son trafic de produits éclaircissants depuis le sous-sol de la bibliothèque. Alors que la lieutenant Nguessan cherche de nouveaux noms pour son enquête sur le trafic de faux médicaments, Emadé dénonce Gino.

    À Jolal, se tient le procès de la mort de Caro. Magar, l’exciseuse, Touli, Rokoba, le chef du village, puis Yaye et le Dr Moulaye sont appelé·e·s à la barre. Alors que Touli et son avocat déstabilisent Magar en condamnant sa vie privée, l’assistance semble prendre partie pour l’exciseuse. Mais, le témoignage-surprise de la féticheuse du village vient faire pencher la balance en faveur de Magar. L’exciseuse est condamnée, alors que Touli et Rokoba seront jugé·e·s dans la deuxième partie de ce procès.


  • Assitan et ses parents découvrent des médicaments et des liasses de billets dans les affaires de Julien. Ce dernier admet qu’il est impliqué dans le trafic de médicaments et Assitan propose de l’éloigner de Ratanga quelques temps. Le Dr Moulaye lui suggère d’envoyer Julien à Thiassala, où il pourrait poursuivre ses études tout en faisant du foot.

    Magar, de son côté, doit faire face aux attaques incessantes de Touli sur sa vie privée, alors que le divorce n’est pas encore prononcé.

    Au centre de santé, la priorité est donnée à la lutte contre les ruptures de stock de contraceptifs. Ce combat, porté par Assitan et une ONG, ne semble pas intéresser Korsa. Pour l’impliquer davantage, le Dr Moulaye lui demande de porter une requête au ministère. Mais plutôt que de la donner directement au secrétariat, Korsa donne la lettre à M. Sangaré qui compte profiter de la rupture de stock pour faire des affaires.

    Émilie Achi, fille d’un leader politique, décède au centre de santé malgré les soins qui lui ont été prodigués. La qualité des soins et des médicaments du centre est mise en cause. M. Achi met un place un comité d’usagers et fait une requête auprès du ministère de la Santé pour identifier la cause de la mort de sa fille.


  • Assitan est de retour à Ratanga après avoir participé à la campagne de vaccination. Les cas d’empoisonnement aux faux médicaments se multiplient. La lieutenant Nguessan, de son côté, poursuit son enquête et veut démanteler l’intégralité du réseau.

    À la maternité, le Dr Moulaye et son équipe parviennent à sauver le bébé d’une mère décédée juste avant l’accouchement. Le Dr Moulaye ne veut pas se réjouir trop vite : tant qu’ils n’auront pas trouvé une nourrice pour l’allaiter, l’enfant ne sera pas sauvé.

    Magar, de son côté, parvient à convaincre Touli de vendre leur appartement malgré une offre bien en deçà du prix espéré. Touli annonce à Magar qu’il compte vivre avec elle de nouveau.

    L’étau se resserre autour d’Emadé. Elle perd la confiance de Ramatou qui a découvert son trafic de produits éclaircissants, et Talla souhaite récupérer la garde des enfants suite aux résultats scolaires décevants d’Abou. Emadé, désespérée par l’absence de ses enfants, est poussée à bout par Rokoba et l’agresse. La lieutenant Nguessan, qui a assisté à la scène, propose un marché à Emadé : si elle lui donne des informations sur le vendeur auprès duquel elle a acheté les faux médicaments, elle l’aidera à récupérer ses enfants.


  • Korsa charge Julien de recruter des vendeurs de rue pour les médicaments de M. Sangaré et le met en garde contre la lieutenant Nguessan. Emadé, qui poursuit la vente de produits éclaircissants, achète des médicaments auprès des amis de Julien pour son fils Abou. Il fait alors un malaise et est admis au centre de santé. Jean-Paul annonce qu’Abou a été empoisonné et les médicaments achetés dans la rue sont mis en cause. La lieutenant Nguessan est chargée de l’enquête, alors que le Dr Moulaye suggère des actions en faveur de la jeunesse désoeuvrée. Face à cette situation, Korsa souhaite arrêter le trafic de faux médicaments, mais M. Sangaré la menace et la contraint à continuer.

    Rokoba, au courant du trafic de produits éclaircissants, fait du chantage à Emadé. Mais cette dernière refuse de partager les bénéfices ou de revenir vivre avec Talla. Elle pousse violemment Rokoba en dehors du salon de coiffure.

    Rachel, qui a appris que Julien était prêt à partir en Europe, lui reproche son manque de communication. Mais les amoureux finissent par se parler et renouent leur relation de confiance.


  • À l’Association Caro, Magar accueille une jeune femme souffrant depuis plusieurs années des conséquences de son excision. Elle a des rapports sexuels douloureux, et a peur d’avoir un enfant. Magar la rassure et la dirige vers le Dr Moulaye. Le médecin explique à la patiente que l’excision augmente effectivement les risques de complications pendant l’accouchement, mais il rassure la jeune femme : si elle est sérieuse, se fait suivre convenablement pendant la grossesse et accouche à l’hôpital, les risques peuvent être maîtrisés.

    Rachel, Magar, Jean-Paul et la lieutenant Nguessan se rendent chez les parents de la jeune Aïssa, pour essayer de les raisonner. Ils veulent l’envoyer au village pour laver l’honneur de la famille, suite au viol qu’elle a subi.

    De son côté Korsa, criblée de dettes, accepte le deal que lui propose M. Sangaré. Elle est chargée de vendre des médicaments fabriqués en Inde moins chers que ceux que l’on trouve sur le marché. Emadé, qui cherche également à gonfler ses revenus, accepte un autre marché : elle vendra illégalement des produits éclaircissants pour la peau.

    Enfin, Tapo propose à Julien de l’aider à aller en Europe pour vivre ses rêves de footballeur.


  • Boubacar conseille à Emadé d’aller voir la fonctionnaire afin de lui faire part directement de sa motivation, mais aussi pour court-circuiter l’influence de Rokoba. La fonctionnaire se montre sensible à l’initiative d’Emadé et lui promet de la maintenir à son poste si elle obtient son diplôme.

    Les client·e·s défilent chez Badiène. Cette dernière conseille à Rokoba de renvoyer la seconde épouse au village pour apaiser les relations avec Emadé. Malheureusement, Rokoba ne peut plus car elle a déjà dépensé la dot. La mère de Rachel vient ensuite se plaindre de l’attitude et des fréquentations de sa fille. Badiène lui garantit alors que Julien est une bonne fréquentation.

    Malgré son jour de repos, Korsa est très sollicitée. Elle reçoit Mme Sangaré qui craint que son mari ne découvre qu’il n’est pas le père biologique de son enfant. Elle est ensuite interrogée par la lieutenant Nguessan sur l’hospitalisation de Caro juste avant sa mort. Alors qu’elle croit pouvoir tranquillement rentrer chez elle, son mari Lassana vient lui demander de l’argent.


  • Des cas d’accouchements difficiles doivent être pris en charge au centre de santé. Une femme nécessite une césarienne, mais sa peau est fragilisée par l’utilisation de produits éclaircissants, ce qui pourrait compliquer la cicatrisation. La césarienne est finalement réalisée pour sauver le bébé. Une autre patiente est transférée d’urgence en salle d’accouchement, suite à un décollement du placenta. Assitan la questionne et finit par comprendre que le décollement du placenta a été causé par les coups répétés de son mari.

    Rachel entre dans le salon de coiffure, bouleversée. Elle raconte à Emadé et Ramatou que Julien a essayé de faire l’amour avec elle, alors qu’ils n’avaient jamais abordé ce sujet auparavant. Rachel est sous le choc, mais elle a peur d’avoir perdu Julien en refusant ses avances. Ses amies lui conseillent d’aller parler avec Magar. De son côté, Julien cherche Rachel, mais tombe sur Emadé et Ramatou. Il semble s’en vouloir terriblement et admet qu’il a été manipulé par Tapo. Alors que Rachel finit de se confier à Magar, Julien vient lui présenter ses excuses et lui assure qu’il attendra qu’elle soit prête.

    Korsa demande l’aide de Badiène pour résoudre les conflits avec son mari Lassana. Ce dernier l’autorise finalement à habiter l’appartement de fonction du centre de santé, mais exige des contreparties : Korsa paiera le loyer et donnera de l’argent tous les mois.


  • Le centre de santé fourmille d’activités ces derniers temps. Assitan continue à prodiguer ses conseils sur la planification familiale. Une patiente est admise en urgence. Elle présente des lésions au niveau du col de l’utérus. Le Dr Moulaye craint que ce soit un cancer du col de l’utérus. Korsa, de son côté, doit gérer un cas suspect de méningite.

    Alors que Rachel et ses copines rentrent tranquillement de l’école, elles sont suivies par des garçons qui veulent les forcer à les embrasser. Les filles cherchent du soutien auprès de Magar qui propose d’organiser un débat au sein de l’école, afin d’alerter les autorités du lycée sur ce problème. Alors que les jeunes filles se trouvent toujours à l’Association Caro, une femme vient se plaindre des violences sexuelles qu’elle subit de la part de son mari. Elle ne sait plus quoi faire.

    Tapo et Julien se retrouvent après le match de foot. Tapo ne comprend pas que Julien n’ait toujours pas fait l’amour avec Rachel : il trouve que «c’est trop la honte».


  • Magar raconte à Badiène ses mésaventures avec l’administrateur. Afin d’obtenir la signature permettant d’enregistrer son association, Badiène lui suggère de retourner chez l’administrateur accompagnée du Dr Moulaye. Ce dernier accepte, et malgré la faible considération que l’administrateur porte à Magar, il finit par obtenir la signature manquante.

    Les relations se tendent entre Emadé, Talla et Rokoba. Emadé ne veut plus qu’ils approchent ses enfants et fait promettre à Badiène qu’elle respectera sa volonté. Par ailleurs, elle a aperçu l’inspectrice et Rokoba discuter telles de vieilles amies et elle est désespérée. Boubacar lui suggère alors de faire une formation, mais la plupart sont payantes.

    Au centre de santé, Korsa laisse deux semaines à Ramatou pour quitter l’appartement de fonction qu’elle occupait avec Yaye. Talla, désespéré, s’est mis à boire et s’expose à la colère de Korsa. Heureusement, il peut compter sur son ami Jean-Paul.


  • Une fête est organisée au centre de santé pour son passage au niveau 3. Korsa apparaît au milieu de la fête munie d’une lettre annonçant son rétablissement et sa promotion en tant que responsable des sages-femmes, à la place de Yaye. Korsa profite de sa nouvelle position pour surcharger Assitan de travail.

    De son côté, Magar porte plainte contre celles et ceux qu’elle juge responsables de la mort de sa fille : Rokoba, l’exciseuse et Touli. Elle se rend ensuite chez l’administrateur afin de faire enregistrer l’association qu’elle a créée pour défendre les droits de femmes, et qu’elle a appelée l’Association Caro. L’administrateur n’est pas sensible aux thématiques défendues par Magar et retarde l’enregistrement de son association.

    À la bibliothèque, Boubacar et Emadé reçoivent la visite surprise d’une inspectrice. Pendant l’inspection, Emadé, reçoit un appel de Talla et s’emporte. Elle est alors prise en grippe par l’inspectrice.


  • Korsa se rend chez M. et Mme Sangaré. Elle veut profiter de leur influence pour faire remonter son cas au Ministère et ainsi éviter son licenciement. Le Dr Moulaye est abattu. Il est conscient que la vengeance de Korsa peut nuire sévèrement au centre de santé. Korsa parvient à voler le document révélant la stérilité de M. Sangaré et le remplace par un document falsifié.

    Magar appelle Moulaye en catastrophe. Au village, sa fille, Caro, a été excisée sans son consentement. Caro fait une hémorragie et est hospitalisée en urgence, mais les soignant·e·s ne parviennent pas à la sauver. Une artère a été sectionnée et Caro a perdu trop de sang. Magar, dévastée, appelle Touli qui est en prison pour lui annoncer la mort de leur fille. Après l’enterrement de Caro, Assitan et Moulaye rendent visite à Magar. Elle veut s’engager en faveur des filles et des femmes en l’honneur de Caro. Moulaye et Magar se pardonnent leur erreurs de jeunesse et cherchent à bâtir une nouvelle relation de confiance.

    Au village, Rokoba a trouvé une seconde épouse, âgée de 15 ans, pour Talla. Elle vante ses qualités pour les tâches ménagères devant Emadé. Cette dernière, mutique, s’emporte lorsque Rokoba aborde le sujet de Caro. C’en est trop pour Emadé qui quitte la maison, sans Talla, qui ne sait pas comment se positionner.


  • Emadé se rend au centre de santé pour sa quatrième consultation prénatale. Assitan est très fière d’elle et la qualifie de « super maman ». Assitan remarque tout de même que sa tension est un peu haute, mais lui permet de continuer ses activités à la bibliothèque si elle se ménage. Emadé passe ensuite récupérer ses enfants chez Badiène. Elle lui parle de ses séances de lecture avec les enfants de Ratanga et de son regret d’avoir quitté l’école si jeune. Au cours de l’une de ces séances, Emadé fait un malaise et est transférée en urgence au centre de santé. À l’issue de l’accouchement, Emadé fait un arrêt cardiaque mais Assitan, Jean-Paul et Dr Moulaye parviennent à la réanimer. Talla peut voir sa femme et sa fille en bonne santé.

    M. et Mme Sangaré viennent au centre de santé pour une consultation prénatale. Le Dr Moulaye est perplexe et questionne Mme Sangaré sur la façon dont elle est tombée enceinte. Elle avoue alors, en pleurs, que Korsa l’a aidée à faire une insémination artificielle. Le Dr Moulaye suggère à Mme Sangaré de dire la vérité à son mari et demande à Korsa de donner sa démission. Korsa ne compte pas se laisser faire et veut demander une enquête pour licenciement abusif au ministère de la Santé.

    De son côté, Touli célèbre ses ventes de voitures avec son associé lorsque deux policiers viennent l'arrêter à la concession.


  • Un militaire, accompagné de sa femme, se précipite dans le centre de santé. Sa femme a perdu les eaux pendant la nuit et toutes les structures de soins étaient pleines. Il menace Magar avec son arme et la force à s’occuper de sa femme. Le Dr Moulaye intervient et parvient à calmer le militaire. Aidé par Magar, il aide la patiente à accoucher. Magar et Yaye lui conseillent ensuite d’allaiter son enfant sans attendre et lui vantent les mérites du colostrum.

    Korsa annonce à Mme Sangaré que son mari est stérile. Elle lui propose de faire une insémination artificielle dans le plus grand secret.

    Alors que Talla raconte à Emadé la prise d’otage à la maternité et le courage de Magar, Rokoba écoute à leur porte. Elle s’empresse alors d’appeler Touli pour lui apprendre le mensonge de Magar concernant son travail avec Badiène. Touli se rend immédiatement au centre pour chercher Magar.

    Au même moment, le père de Rachel vient chercher sa fille qui assistait à une séance de sensibilisation organisée par Assitan. Il a entendu les rumeurs colportées par Korsa et interdit à Rachel d’assister à ce type de réunion. Il met aussi en garde le Dr Moulaye au sujet des « incitations à la débauche » véhiculées au sein du centre de santé.


  • Magar vient au centre pour un rendez-vous avec Yaye. Elle en profite pour féliciter Assitan à propos des réunions de sensibilisation sur la sexualité à l’intention des adolescent·e·s et des jeunes. Il est vrai que ces réunions d’information font beaucoup parler à Ratanga.

    Une femme arrive au centre de santé et son accouchement se présente mal : elle est en travail, mais son col n’est pas assez dilaté. Assitan demande de l’aide à Korsa. Cette dernière parvient à sauver la mère et le bébé, mais son intervention est brutale et irrespectueuse. Yaye félicite l’équipe pour l’accouchement mais met en garde Korsa contre les comportements violents envers les patientes.

    Yaye propose ensuite à Magar d’occuper le rôle de relais communautaire. Magar semble intéressée, mais elle sait que Touli ne la laissera jamais travailler auprès du Dr Moulaye. Magar demande des conseils à Badiène pour savoir comment convaincre Touli de la laisser travailler. Badiène fait alors croire à Touli qu’elle engage Magar à la buvette et ce dernier accepte.

    Korsa, de son côté, fait circuler de fausses informations sur les réunions de sensibilisation organisées par Assitan. La rumeur enfle rapidement et les actions les plus improbables sont attribuées à Assitan.