Afleveringen

  • Milena Bochet, c’est une enfance Ă  Lisbonne, des parents politisĂ©s qui s’offrent encore aujourd’hui un Ɠillet rouge les 25 avril pour se remĂ©morer le bonheur vĂ©cu le jour de la RĂ©volution des ƒillets. ArrivĂ©e Ă  9 ans Ă  Bruxelles, elle y grandit avec ses 3 sƓurs et ses parents. Son pĂšre, professeur de français, saute sur tous les prĂ©textes pour faire travailler l’imagination de ses filles, leur demandant une histoire Ă  inventer, par exemple Ă  propos du chat boiteux qu’ils viennent de croiser. Elle part Ă  Lille poursuivre des Ă©tudes de Lettres et y rencontre Louisette FarĂ©niaux, cinĂ©aste militante, pĂ©dagogue hors pair et passeuse de connaissance encore active aujourd’hui avec le festival L’AcharniĂšre. Une fois ses Ă©tudes terminĂ©es, elle revient Ă  Bruxelles et entre Ă  l’INSAS, en rĂ©alisation. Elle y dĂ©couvre le documentaire et en est subjuguĂ©e. MarquĂ©e par son histoire familiale, son tout premier documentaire nommĂ© de Lola Ă  LaĂŻla Ă©voque la guerre civile et l'aprĂšs-guerre civile espagnole vĂ©cus par sa mĂšre. Elle part en Slovaquie avec des professeurs de langue romanĂšs. Milena y rencontre Geysa, un petit garçon malentendant. Le dĂ©but d’une longue histoire cinĂ©matographique et d’amitiĂ© qui n’est pas prĂȘte de se terminer.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de rĂ©alisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimitĂ©, nous partons Ă  la dĂ©couverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.


    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Dimitra Bouras
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras
    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la CinémathÚque de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la COCOF,

  • La glaneuse que je rencontre aujourd'hui est Sanaz Azari. Elle est nĂ©e Ă  Isfahan en Iran. Elle arrive Ă  l'Ăąge de 4 ans Ă  Bruxelles. Elle entame des Ă©tudes de scĂ©nographie Ă  la Cambre. Son goĂ»t de la photographie l'amĂšne peu Ă  peu Ă  l'image. Dans I comme Iran, Sanaz y apprend Ă  lire et Ă  Ă©crire le persan et nous, Ă  comprendre l’idĂ©ologie enseignĂ©e.

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    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Dimitra Bouras Montage et mixage : Constance Pasquier Création sonore : Alexia Baltsavias Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la CinémathÚque de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la COCOF,

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  • Notre glaneuse du jour est Marie Mandy. LaurĂ©ate du prix de la critique au festival de Namur pour son dernier documentaire Les Femmes prĂ©fĂšrent en rire, nous retraçons avec elle son entrĂ©e et son parcours de cinĂ©aste.
    Son enfance dĂ©bute dans la ville de Leuven, avec des parents professeurs Ă  l’universitĂ©. Elle avait 8 ans quand la famille part pour le Congo oĂč ils restent pendant 6 ans. C’est un moment fondateur pour Marie, elle dĂ©couvre la libertĂ©, la nature. Sa vocation de cinĂ©aste est trĂšs prĂ©coce. À 12-13 ans, elle sait dĂ©jĂ  qu'elle veut faire ce mĂ©tier. Elle effectue d'abord des Ă©tudes de philologie romane avant de partir Ă  Londres dans une Ă©cole de cinĂ©ma.

    Elle rĂ©alise directement aprĂšs ses Ă©tudes un court mĂ©trage de fiction: Pardon Cupidon. Elle travaille aussi en tant qu'assistante Ă  la rĂ©alisation quelque temps, mais, d’aprĂšs ses aveux, elle se rend compte qu'elle n'a pas d'imagination et ne sait pas inventer des histoires. Elle arrive au documentaire un peu par dĂ©faut et pendant Ă©normĂ©ment de temps, elle cherche Ă  trouver sa propre voie. Son tout premier documentaire est Madeleine Ă  la recherche du moi perdu. Il questionne la mort Ă  travers le regard de Madeleine, la grand-mĂšre de Marie. Elle rĂ©alise Voir sans les yeux oĂč des aveugles et malvoyants expriment le fait que les images ne sont pas uniquement visuelles. Enfin, un documentaire majeur de sa carriĂšre et le plus personnel est Mes deux seins, journal d'une guĂ©rison, dans lequel elle raconte le cancer qu’elle a vĂ©cu. Son apparition, son acceptation, le traitement et la transformation de son corps.

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    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Dimitra Bouras
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la CinémathÚque de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la COCOF,

  • Notre glaneuse du jour a baignĂ© dĂšs sa plus tendre enfance dans les flux contestataires et
    libre-penseurs des annĂ©es 60. Maman fĂ©rue d'art, papa philosophe, les muses se sont penchĂ©es sur son repĂšre d'enfant grandi librement. C'est grĂące Ă  l'Ă©criture et au dessin qu'elle construisit la structure qui la soutenue pendant son adolescence avant de plonger, presque par hasard, dans le cinĂ©ma. DĂ©couragĂ©e par le milieu de l'Ă©poque, elle s'appuya sur la philosophie pour Ă©tancher sa soif de connaissance. TĂȘtue, volontaire, Ă  l'image des crabes chinois qu'elle filme dans son dernier documentaire, Dominique Loreau outrepasse les obstacles que l'enseignement de l'INSAS lui imposaient. Étudiante en montage, ne pouvant prĂ©tendre Ă  la rĂ©alisation d'un film de fin d'Ă©tudes, elle dĂ©posa directement son projet Ă  la Commission de sĂ©lection du Centre du CinĂ©ma, qui fut acceptĂ©!

    Ce fut le début d'une belle carriÚre de cinéaste, mais également d'autrice et de photographe.

    Se situant Ă  la limite du rĂ©el, Dominique Loreau adore le façonner, l'adapter Ă  sa propre vision et Ă  ses rĂ©flexions. Devenue professeur en Ă©criture de scĂ©nario Ă  l'UniversitĂ© Libre de Bruxelles, oĂč elle enseigna l'histoire et la thĂ©orie du montage, elle anima Ă©galement un atelier d'Ă©criture de cinĂ©ma du rĂ©el dans lequel elle proposait aux Ă©tudiants de partir d'une photo, une phrase, un objet personnel pour Ă©crire une histoire.

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    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Dimitra Bouras
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la CinémathÚque de la
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  • Aujourd'hui, je vais Ă  la rencontre de Sung-A Yoon, une autre glaneuse trĂšs inspirante. Elle passe son enfance Ă  SĂ©oul, et arrive en France Ă  l'Ăąge de 9 ans. Son tout premier documentaire Full of Missing Links est nĂ© de l’urgence pour la rĂ©alisatrice de rechercher son pĂšre. Son deuxiĂšme long mĂ©trage, Overseas, met en avant ces milliers de femmes Philippines qui suivent une formation afin de devenir aide-mĂ©nagĂšre ou nounou avant d'ĂȘtre dĂ©ployĂ©es Ă  l'Ă©tranger.

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    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • La glaneuse que je rencontre aujourd'hui est d’origine italienne. Loredana Bianconi est nĂ©e en Belgique dans une famille d’immigrĂ©s dont le pĂšre est venu travailler dans les mines de charbonnage. À huit ans, elle retourne vivre chez ses grands-parents dans un village du nord-est de l’Italie. Elle entame des Ă©tudes professionnelles et d’art appliquĂ© Ă  Bologne, avant d’entrer Ă  l’universitĂ© en Philosophie et Lettres et Arts du spectacle. C’est lĂ  qu’elle dĂ©couvre le fĂ©minisme et la gauche des annĂ©es 70. FĂ©rue de cinĂ©ma engagĂ©, elle organise des festivals de vidĂ©o en Italie et renoue avec la Belgique et son cinĂ©ma documentaire. Sa
    carriĂšre de cinĂ©aste dĂ©marre avec La Mina, basĂ©e sur les lettres d’exil que son pĂšre envoyait Ă  ses parents. Puis vient Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut, oĂč elle donne la parole aux immigrĂ©s italiens. Ensuite vient un autre documentaire important de sa carriĂšre Do You Remember Revolution qui expose le rĂ©cit de trois femmes qui avaient pris la dĂ©cision
    de se lancer dans la lutte armĂ©e dans l'Italie des annĂ©es 70. Avec La Vie autrement, elle participe Ă  l’hommage des 40 ans d’immigration marocaine en Belgique.

    Les thĂšmes qui traversent ses films tournent autour de la mĂ©moire, le dĂ©racinement, l’immigration, un vĂ©cu qui laissa des cicatrises douloureuses dans son ĂȘtre.

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    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Dimitra Bouras
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la CinémathÚque de la
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  • Cette jeune bruxelloise dĂ©bute avec des Ă©tudes en journalisme. Ce qui lui fait dĂ©couvrir le reportage et la camĂ©ra. Elle dĂ©cide de poursuivre dans cette voie et part Ă  Londres Ă©tudier le journalisme vidĂ©o documentaire. Sa carriĂšre professionnelle dĂ©bute au sein d'un groupe
    parlementaire europĂ©en oĂč elle est engagĂ©e en tant que journaliste vidĂ©o.
    Ensuite, elle dĂ©cide de se lancer comme free-lance, elle travaille pour des ONG telles que MĂ©decins du monde ainsi que dans le secteur culturel pour des festivals, des expositions ou des concerts. Et puis, pas de chance, le covid dĂ©barque, tout s'arrĂȘte et c'est lĂ  qu'elle se met Ă  la rĂ©alisation de son tout premier vrai documentaire intitulĂ© les Nouvelles GuĂ©rillĂšres. Ce documentaire met en lumiĂšre les luttes des diffĂ©rents collectifs fĂ©ministes bruxellois pour qu'il y ait moins de racisme, de sexisme, mais surtout plus d'Ă©galitĂ©.

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    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • Sarah Moon Howe s’est fait connaĂźtre dĂšs son premier documentaire. Et pour cause ! Elle nous plongeait dans le monde sulfureux du strip-tease.

    Petite-fille de producteur, fille d'une rĂ©alisatrice et d’un chef Ă©lectro, Sarah s’ennuyait profondĂ©ment, livrĂ©e Ă  elle-mĂȘme pendant que ses parents couraient les plateaux. Alors, pour rompre sa solitude, la jeune adolescente s’enferme dans les salles de cinĂ©ma. Vivant Ă 
    deux pas de l’ancien cinĂ©ma bruxellois Arenberg (l’actuel Nova), elle dĂ©vore les films de la Nouvelle Vague. Mauvais sang de Leos Carax lui explose Ă  la figure ! Pourtant, elle Ă©tudie la
    psycho. À la fin de ses Ă©tudes, elle finit par s’inscrire Ă  l’INSAS.
    Chassez le naturel par la porte, il revient par la fenĂȘtre ! Mais trĂšs vite, elle sent qu’elle n’y est pas Ă  sa place. Elle a soif de vie, de la vraie vie, et pas celle des bancs d’école. Et elle devient strip-teaseuse! Et trĂšs naturellement elle apporte sa petite camĂ©ra dans les loges et filme ses amies. Ne dites pas Ă  ma mĂšre est ce premier film qui dĂ©fraie les chroniques !

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    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Dimitra Bouras
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • Journaliste de formation, curieuse de nature et carolo de cƓur, Pauline part en Égypte pour
    parfaire ses connaissances linguistiques en arabe. Débarquée pendant le 'printemps arabe', elle en revient avec des images et des rencontres d'amis et de militants. Forte de ces bagages, elle fait un premier film : Rester vivant. Le virus l'ayant touchée, elle continue sa carriÚre de documentariste avec Shift, un film sur un autre militant, Jean-Bernard Robillard, coursier, poursuivi en justice par Deliveroo, la plateforme de distribution de restaurants.

    Ensuite, Pauline rĂ©alise Petites, oĂč elle rĂ©colte les tĂ©moignages de jeunes filles et garçons qui Ă©taient enfant lors de l'Ă©clatement de l'affaire du pĂ©docriminel Dutroux. Avec ces documentaires, elle rĂ©alise Ă©galement un court mĂ©trage de fiction, Shams, soleil en arabe, une histoire de coup de foudre entre une jeune EuropĂ©enne et une jeune Égyptienne.

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    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Dimitra Bouras
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la CinémathÚque de la
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  • Alexe Poukine est rĂ©alisatrice et scĂ©nariste. AprĂšs avoir suivi des cours d'art dramatique et de photographie, elle Ă©tudie l'anthropologie, la rĂ©alisation documentaire puis l'Ă©criture scĂ©naristique. Petites Morts, son film de fin d’études, est sĂ©lectionnĂ© dans plusieurs festivals internationaux. AprĂšs deux longs-mĂ©trages documentaires, Dormir, dormir dans les pierres (2013) et Sans frapper (2019), elle rĂ©alise en 2020 une premiĂšre fiction, Palma. Elle se consacre maintenant Ă  l'Ă©criture de deux films : l'un de fiction et l'autre documentaire.

    Il y a des images qui frappent, et avec elles, soudain, un sentiment que l'on dĂ©sire irrĂ©versible nous envahit. On retrouve, dans certains films considĂ©rĂ©s comme des chefs-d'Ɠuvre, des scĂšnes dites Ă©rotiques qui, en rĂ©alitĂ©, sont des agressions, et dans lesquelles la question du consentement est Ă©cartĂ©e. Alors, il faut partir Ă  la recherche d'un autre langage pour redonner aux femmes la libertĂ© d’agir.

    Dans cet Ă©pisode des Glaneuses, nous avons rencontrĂ© Alexe Poukine, la rĂ©alisatrice de Sans Frapper, un film qui aborde, de maniĂšre frontale, la question du viol, un film qui ne participe pas Ă  l’invisibilisation des traumatismes liĂ©s aux violences sexuelles.

    Une vingtaine d’annĂ©es aprĂšs les Ă©vĂ©nements, une femme confie son viol Ă  la cinĂ©aste qui dĂ©cide de construire son film en faisant porter ce rĂ©cit par quatorze personnes, femmes et hommes, reprĂ©sentant chacun et chacune un morceau de cette mĂ©moire traumatique. Sans frapper se concentre sur la difficile prise en charge d’une parole par une sociĂ©tĂ© qui la refuse.

    Avec Alexe, nous avons parlé dŽhéritage féministe, de consentement, et de nouvelles images.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de rĂ©alisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimitĂ©, nous partons Ă  la dĂ©couverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la CinémathÚque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.

  • TĂŒlin Özdemir est une rĂ©alisatrice belgo-turque. DiplĂŽmĂ©e de la Haute Ecole d’Art de Saint-Luc Ă  Bruxelles, elle a travaillĂ© plusieurs annĂ©es en architecture d’intĂ©rieur avant d’entrer Ă  l’INSAS en rĂ©alisation puis de suivre un master au S.I.C.

    Analyser le regard fĂ©minin demande de réinvestir les images qui ont bercé notre cinĂ©philie, de chercher celles qui ont disparu de nos Ă©crans et d’interroger celles qui Ă©mergent.

    De nouvelles images surgissent et permettent de reprendre le pouvoir sur les reprĂ©sentations des femmes dans le monde, de s’approprier autrement leurs corps.

    Nous avons rencontrĂ© TĂŒlin Özdemir, une rĂ©alisatrice belge d’origine turque. PartagĂ©e entre deux cultures, elle ne cesse d’interroger son propre hĂ©ritage et ce qui la relie et la sĂ©pare de ses origines et traditions. Depuis son court-mĂ©trage Notre mariage dans lequel elle s’adresse Ă  sa fille pour remonter le fil de son histoire jusqu’à Au-delĂ  l’Ararat oĂč elle suit la quĂȘte identitaire de femmes d’Anatolie, TĂŒlin Özdemir concentre une approche fĂ©ministe et politique en proposant un regard libĂ©rateur, en rupture avec les reprĂ©sentations traditionnelles. Ce sont des images qui prennent position. Des images qui reprĂ©sentent des femmes autrement que ce que la sociĂ©tĂ© attend d’elles.

    Nous la rencontrons chez elle autour d’un thĂ©. Elle nous raconte son adolescence bercĂ©e entre les quartiers turcs de Bruxelles et le village de sa grand-mĂšre. Elle raconte comment elle a quittĂ© sa famille et refusĂ© le mariage arrangĂ© qu’on lui imposait, comment elle a rĂ©ussi Ă  faire face au monde pour devenir la femme qu’elle voulait ĂȘtre.

    Ensemble, nous avons parlĂ© de l’heure oĂč les lunes deviennent rousses, de regards fĂ©minins, et des images Ă  construire.

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    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • DiplĂŽmĂ©e en Arts, Alexandra Kandy Longuet participe Ă  plusieurs expositions avant de se former au cinĂ©ma en Belgique. Elle rĂ©alise As she left, Grand Prix du Festival Message to Man, Nouvelle-OrlĂ©ans, laboratoire de l’AmĂ©rique et Vacancy qui reçoit le prix du meilleur documentaire international au Festival de Jihlava et une Etoile de la Scam 2019. Son dernier film en date est Chasser les dragons.
    Elle réalise également des documentaires radio pour la RTBF et France Culture.

    Certains mots restent gravĂ©s plus longtemps que d’autres, comme ceux de l’historienne Arlette Farge, des mots qui rendent compte des histoires invisibles, des mots qui transportent au milieu de la ville, dans un quotidien qui tourne en rond, flottant et dĂ©sincarnĂ©.

    Ces mots, ce voyage parmi celles et ceux qui se reconstruisent, qui ont tout perdu et qui rĂȘvent encore, on les retrouve dans les images d’Alexandra Kandy Longuet, une rĂ©alisatrice-glaneuse qui s’est confrontĂ©e Ă  la violence subie par des personnes qui vivent en marge.

    Son film Vacancy est un portrait de l’AmĂ©rique contemporaine qui prĂ©sente les habitants et les habitantes de ces innombrables motels qui jalonnent les routes du pays. Face Ă  ses images, quelque chose se produit : le temps du particulier s’imprime en nous.

    Quelque chose de non tracĂ© et d’incertain, comme une histoire intranquille qui nous aide Ă  repenser la place de notre regard. Ici, le motel n’est plus un lieu de fantasmes et d’imaginaires cinĂ©matographiques, mais un lieu oĂč se fracassent des trajectoires individuelles, oĂč se rĂ©fugient les personnes oubliĂ©es de l’American Dream.

    Avec Alexandra, nous avons parlĂ© des jours qui recommencent sans appui, des avant-derniĂšres choses, des infimes et infinies ruptures, tout ce qui parfois n’a pas de nom et a cependant une histoire.

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    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • Rosine Mbakam est nĂ©e au Cameroun en 1980. Elle fait ses premiers dans le cinĂ©ma en 2001 et suit une formation en audiovisuel au Cameroun auprĂšs d'une ONG. Elle rejoint ensuite l'Ă©quipe de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision privĂ©e camerounaise STV. En 2007 elle quitte le Cameroun pour la Belgique et s'inscrit Ă  l'INSAS Ă  Bruxelles oĂč elle poursuit ses Ă©tudes en cinĂ©ma et production audio-visuelle.

    C’était durant le mois d’aoĂ»t. Un mois d’aoĂ»t comme les autres Ă  Bruxelles. Un mois oĂč l’on redĂ©couvre les soirĂ©es d’étĂ©, la lumiĂšre vive, et les pluies qui ouvrent des brĂšches de souvenirs.
    Les paroles des rĂ©alisatrices rencontrĂ©es rĂ©sonnaient : des mots qui dĂ©mĂȘlaient tant d’histoires personnelles, des images Ă©mancipatrices et dĂ©sireuses de changer l’ordre des reprĂ©sentations et nos imaginaires.

    Durant ce mĂȘme mois pluvieux, nous dĂ©couvrions les images de Rosine Mbakam, comme une pluie qui gronde et rafraĂźchit. Une rĂ©alisatrice engagĂ©e dont la conscience politique se reflĂšte dans ses images.
    Une rĂ©alisatrice qui relie l’intime et l’histoire coloniale en libĂ©rant la parole. Une femme qui amorce une dĂ©colonisation des regards.

    Nous aurions pu la rencontrer dans un salon de coiffure oĂč les vitres sont des frontiĂšres, des cicatrices intĂ©rieures autant qu’une distance douloureuse, ou au dĂ©tour d’une rue dont le nom ou la statue nous rappelle trop bien la domination vĂ©cue.

    À ce jour, elle a rĂ©alisĂ© des portraits de femmes qui se mĂ©langent Ă  sa propre histoire, entre le Cameroun et la Belgique. Comme Les PriĂšres de Delphine qui raconte l’histoire d’une jeune Camerounaise broyĂ©e par les sociĂ©tĂ©s patriarcales et livrĂ©e Ă  cette colonisation sexuelle occidentale comme seul moyen de survie. Une parole qui met Ă  nu les schĂ©mas de domination qui continuent Ă  enfermer la femme africaine.

    Comment se positionner par rapport Ă  cet hĂ©ritage des images lorsque l’on est issue de l’immigration, lorsqu’on est une rĂ©alisatrice, femme et noire ? Comment utiliser le cinĂ©ma, inventer un autre langage pour parler des formes d’exclusions et de racismes?

    Avec Rosine, nous avons parlé de décolonisation des images, de coiffures, et de regards qui brisent les stéréotypes.

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    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la CinémathÚque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.

  • Messaline Raverdy expĂ©rimente l'image et ses possibles, entre matiĂšre et pensĂ©e, Ă©criture et cinĂ©ma artisanal. Philosophe de formation et cinĂ©aste autodidacte, elle travaille entre la France, la Belgique et l'Islande.

    Lorsqu’on pense aux sorties d’usine, les vues des frĂšres LumiĂšre envahissent notre imaginaire, ne laissant guĂšre de place Ă  d’autres reprĂ©sentations.

    Durant un festival de films documentaires, on a pu dĂ©couvrir une autre sortie d’usine, celle racontĂ©e par Messaline Raverdy. Un bouleversement. Une poĂ©sie incomparable. Un film qui parvenait Ă  aborder profondĂ©ment le changement du corps fĂ©minin et les questions de transmissions impossibles.

    Dans DerriĂšre les Volets, son premier film documentaire, Messaline Raverdy retrace son histoire et interroge son nom depuis l’usine vide de sa famille. Un film qu’elle construit comme un musĂ©e imaginaire composĂ© de lettres et de photographies. Une conversation politique et intime Ă  partir d’archives.

    Ses souvenirs qui transgressent continuellement les frontiĂšres, son goĂ»t prononcĂ© pour les mots et ses rĂȘveries sur l’oubli nous transportent. Inoubliable aussi cette gĂ©nĂ©rositĂ© Ă  partager ses photographies de famille devenant un observatoire rĂ©vĂ©lateur d’un ontour politique et social, des images provocantes dans leur entĂȘtement à refuser les codes cinĂ©matographiques traditionnels. Car derriĂšre le rĂ©cit personnel, se profile la volontĂ© de montrer l’invisible, des portraits croisĂ©s de femmes, d’une grand-mĂšre, d’ouvriĂšres, de carmĂ©lites, qui ont façonnĂ© et habitĂ© cette usine et dont l’histoire a Ă©tĂ© occultĂ©e par le patriarcat.

    Avec Messaline, nous avons parlĂ© de grands-mĂšres, de souvenirs d’ouvriĂšres et de maternitĂ©.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de rĂ©alisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimitĂ©, nous partons Ă  la dĂ©couverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.
    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la CinémathÚque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.

  • Marie-HĂ©lĂšne Massin a fait des Ă©tudes de rĂ©alisation Ă  l'INSAS. Elle a menĂ© en parallĂšle son travail de rĂ©alisatrice tout en Ă©tant un pilier du Centre du CinĂ©ma de la FWB pendant quelques dĂ©cennies.

    Un souvenir fort reste de cette premiĂšre rencontre avec Marie-HĂ©lĂšne Massin lors d’une projection du documentaire Mon nom est Clitoris. Le ton Ă©tait donnĂ© : celui de l’engagement et du politique. De Marie-HĂ©lĂšne Massin, on percevait immĂ©diatement la gĂ©nĂ©rositĂ© et une sorte d’audace joyeuse.
    Marie-HĂ©lĂšne Massin sait dĂ©busquer les drĂŽleries du quotidien. Elle parle si bien de celles et ceux qui rĂȘvent trop, qui ont l'air de fuir le monde et des personnes qui, au contraire, s’impliquent. Comme dans son film Petites Filles qui tisse et relie les moments de la vie de jeunes femmes qui grandissent, affrontent le monde, questionnent leur devenir et leurs choix. Des images puissantes et poĂ©tiques qu'elle nous offre sans dĂ©tours.

    VoilĂ . Des riens. S'attarder sur des mots et des images, mais avec engagement. Condamner les inĂ©galitĂ©s, les violences. Comme dans son film Rue de l’abondance qui entremĂȘle intime et politique et questionne la mixitĂ© et la cohĂ©sion sociale au fil des rencontres dans son quartier bruxellois.

    Aujourd’hui, nous rencontrons Marie-HĂ©lĂšne pour la troisiĂšme fois, mais c’est comme si c’était la toute premiĂšre.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de rĂ©alisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimitĂ©, nous partons Ă  la dĂ©couverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la CinémathÚque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.

  • NĂ©e en Allemagne en 1988 d’un pĂšre belge et d’une mĂšre belgo-congolaise, Delphine Wil est une rĂ©alisatrice dont la diversitĂ© culturelle a façonnĂ© le parcours. Elle est diplĂŽmĂ©e en photographie et en journalisme. En 2011, Delphine rĂ©alise un reportage sur la libertĂ© de la presse en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo dans le cadre de son mĂ©moire de fin d’études. Elle entame son expĂ©rience professionnelle en tant que journaliste radio Ă  la Radio TĂ©lĂ©vision Belge Francophone, avant de se tourner vers l’audiovisuel. Elle s’installe au Burkina Faso, oĂč elle rĂ©alise un documentaire sur l’alphabĂ©tisation des femmes burkinabĂš. En mĂȘme temps, elle collabore avec TV5 Monde.

    Notre premiĂšre rencontre avec Delphine Wil s’est faite lors de la sortie de son film MĂ©moire de missionnaires dans lequel d’anciens missionnaires tĂ©moignaient de leur expĂ©rience vĂ©cue. La colonisation du Congo par la Belgique avait produit des mouvements de missions de PĂšres blancs catholiques.

    Le plus frappant, c’était la maniĂšre dont elle Ă©tait parvenue Ă  concilier le personnel, l’intime et le collectif, la façon dont, par son travail d’images, elle revenait sur les traces d’une histoire traumatique hĂ©ritĂ©e.

    Nous retrouvions dans sa mise en mouvement un engagement qui rappelait celui des femmes qui envisagent le cinĂ©ma comme un moyen d’émancipation, une volontĂ© d'interroger les images du passĂ© au prĂ©sent, de relire les images pour relire l’Histoire.

    Entre le Congo et la Belgique se dessine un thÚme beaucoup plus profond, celui de la place des enfants non reconnus de missionnaires et le poids de cet héritage.

    Avec Delphine, nous avons discutĂ© de colonialisme, des mĂ©canismes de dominations et d’hĂ©ritage culturel.

    Le podcast rĂ©alisĂ© par Delphine Wil, 'Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas', est disponible sur le compte Soundcloud de l'Atelier de CrĂ©ation Sonore Radiophonique ou sur le compte Apple de l'ACSR.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de rĂ©alisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimitĂ©, nous partons Ă  la dĂ©couverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la CinémathÚque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.

  • AprĂšs des Ă©tudes de photographie et un diplĂŽme de rĂ©alisatrice Ă  l’INSAS (Bruxelles), Kita Bauchet rĂ©alise des courts-mĂ©trages de fiction et des documentaires. Elle se fait d’abord remarquer pour son film Violette et Framboise, puis pour Le temps d’un soufflĂ©, Ă©crit et produit par Arnaud Demuynck. Suivront Chicco, Violette au travail, et Allez j’y vais ! AprĂšs un dĂ©tour de plusieurs annĂ©es par la tĂ©lĂ©vision (RTBF, Arte Belgique), elle revient au cinĂ©ma en 2010 avec La Fabrique de Panique sur le film d’animation Panique au Village de StĂ©phane Aubier et Vincent Patar. En 2016, elle rĂ©alise Une vie contre l’oubli, autour du cinĂ©aste AndrĂ© Dartevelle. En 2019, c’est la sortie de Bains Publics et sa reconnaissance dans les festivals et en salle. Fin 2021, elle achĂšve le docu-danse Les gestes de Saint-Louis rĂ©alisĂ© en collaboration avec la compagnie de danse contemporaine sĂ©nĂ©galaise Diagn’art et l’artiste suisse StĂ©phanie Pfister sur des musiques de Siegfried Canto.

    En regardant d’un Ɠil attentif une certaine histoire du cinĂ©ma, on peut faire ce constat Ă©difiant : les rĂ©cits incluant des femmes sont le plus souvent rĂ©alisĂ©s par des hommes. C'est un fait, les femmes ont Ă©tĂ© dĂ©possĂ©dĂ©es du pouvoir de se raconter en tant que collectivitĂ© et sujet.
    D'ailleurs, dans les Ă©coles de cinĂ©ma, les films de rĂ©alisatrices ne figurent pas au programme. En commençant ce podcast, nous voulions traiter ces questions, comprendre ce que signifie ĂȘtre une femme rĂ©alisatrice, parler des images Ă  rĂ©inventer pour construire un autre imaginaire, et ancrer des reprĂ©sentations fĂ©ministes.

    Dans cet Ă©pisode, Kita Bauchet, dans les locaux de l’AJC (Atelier des Jeunes CinĂ©astes), se raconte depuis sa chambre de 8m2 Ă  Paris (frĂ©quentant les douches
    publiques de la métropole), à son désir de devenir plus rockeuse que Debbie Harry, enchaßnant les galÚres pour capter les regards, les visages, pour faire des images qui lui correspondent.

    Un parcours de combattante pour se crĂ©er un nom parmi tant d’hommes, Ă  travers le sexisme de l’industrie.

    Dans Bains Publics, elle arpente, au cƓur du quartier des Marolles, la vie de celles et ceux qui frĂ©quentent les bains de Bruxelles, des personnes d’origine et de classe sociale diffĂ©rentes y trouvent un lieu de ressourcement et d’apaisement. Une forme d’autoportrait, un miroir de son vĂ©cu oĂč tout le monde est filmĂ© de la mĂȘme maniĂšre, laissant apparaĂźtre les inĂ©galitĂ©s par la parole.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de rĂ©alisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimitĂ©, nous partons Ă  la dĂ©couverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la CinémathÚque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.

  • YaĂ«l AndrĂ© a étudié à Bruxelles la Philosophie et l'écriture de scénario. Elle est arrivée à Berlin peu avant la chute du mur et y a vécu pendant cinq ans; là, elle a notamment travaillé comme chercheuse sur l'histoire du cinéma documentaire Est-allemand et programmatrice de films à Berlin puis à Bruxelles. Avant de réaliser ses propres films, elle a pratiqué un peu tous les métiers du cinéma (cadreuse vidéo, preneuse de son, assistante, interprète, costumière, régisseuse, etc...). Alterne aujourd'hui films “de cinéma“ et installations vidéos plus légères. Le style qu'elle affectionne est une sorte de burlesque féminin qui se fiche un peu du cloisonnement "fiction < versus > documentaire".

    Il vous est peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  venue l’envie furieuse de faire un film avec des « si », d'imaginer les bousculements du monde, de prendre votre revanche sur le rĂ©el, de raconter des existences que l’histoire a du mal Ă  Ă©crire.

    Et si l’Ɠuf Ă©tait venu avant la poule ? Et si JĂ©sus Ă©tait une femme noire ? Et si, Ă  l'autre bout de la planĂšte, se trouvaient les vies que vous n’avez pas vĂ©cues ? Si j’étais cinĂ©aste, je donnerais l’illusion de la pleine lune dans les rues d’étĂ©, j’attraperais le chapeau de Chaplin, je volerais la perruque de Donald Trump pour distribuer des cheveux Ă  celles et ceux qui en veulent. Dans un autre registre, je dĂ©lesterais le monde de ses fardeaux, je ferais boire du cafĂ© froid aux gens heureux, je me baladerais avec un Ă©lĂ©phant Ă  la main avec l’envie indĂ©fectible de voler avec lui, attachĂ©e Ă  des ballons sauvages. Des images comme construction politique et fabriques d’histoires. Et vous, si vous Ă©tiez cinĂ©aste ?

    Dans une rue animĂ©e de Bruxelles, nous avons rencontrĂ© YaĂ«l AndrĂ©, une glaneuse qui expĂ©rimente et recherche, une aventuriĂšre farouche de l’image en rupture avec la linĂ©aritĂ© des choses, une cinĂ©aste qui subvertit l’ordre des reprĂ©sentations. YaĂ«l AndrĂ©, c’est tout ça, mais c’est aussi tout le reste, la recherche d’un ĂȘtre perdu, les projections du deuil, l’injustice, la crĂ©ation d’utopies.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de rĂ©alisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimitĂ©, nous partons Ă  la dĂ©couverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

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    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • Le cinĂ©ma engagĂ© des femmes est nĂ© d’un dĂ©sir d’émancipation et d’une volontĂ© de rĂ©viser les images qui les reprĂ©sentaient jusqu’alors et auxquelles elles Ă©taient incapables de s’identifier en tant que femmes, mĂšres, travailleuses, rĂ©alisatrices. Que signifie ĂȘtre engagĂ©e ? Que signifie refuser lorsqu’on fait des films ?

    Dans cet épisode, nous avons rencontré Violaine de Villers, une réalisatrice inspirante,
    indépendante, à la filmographie engagée.

    Violaine de Villers dessine une carte intime et poĂ©tique oĂč l’image est un passage entre les temporalitĂ©s, entre l’exil et le retour, entre le dĂ©racinement et l’inachevĂ©.

    Et puis, Violaine, depuis ses premiers films au dĂ©but des annĂ©es 80, c’est aussi un parcours fait de luttes. C’est son engagement politique auprĂšs des comitĂ©s
    contre la guerre du Vietnam, son goĂ»t prononcĂ© pour la rĂ©volution bien avant Mai 68, sa relation Ă  Marguerite Duras. Elle continue Ă  tourner, encore et encore, comme une glaneuse d’images.

    Elle nous reçoit dans sa maison chaleureuse remplie d’objets, de souvenirs. Ensemble, nous avons parlĂ© d’indĂ©pendance, de fĂ©minisme et de libertĂ©.

    Les films de Violaine de Villers sont accessibles auprĂšs du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de rĂ©alisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimitĂ©, nous partons Ă  la dĂ©couverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

    Crédits :

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    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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