Afleveringen

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui, je vous explique pourquoi nous allons passer des mots de passe aux clĂ©s de passe. Et surtout, pourquoi c'est mieux.

    Adieu les mots de passe ? L'éditeur de gestionnaire de mot de passe 1Password vient d'annoncer qu'il supportera en 2023 les clés de passe ou clés d'accÚs. Et une démo est d'ors et déjà disponible.

    Mais qu'est ce que sont les clés de passe ?

    Les passkeys, c'est le terme en anglais, utilisent la norme WebAuthn, créée par l'Alliance FIDO et le World Wide Web Consortium - le W3C - et servent à remplacer les mots de passe par des paires de clés cryptographiques.

    Cette paire est composĂ©e d'une clĂ© publique qui peut ĂȘtre partagĂ©e et une clĂ© privĂ©e qui ne l'est pas, et qui permettent aux utilisateurs de se connecter Ă  des comptes.

    WebAuthn est pris en charge par Google Chrome, Apple Safari et Microsoft Edge. Les clés WebAuthn fonctionnent également avec des systÚmes biométriques comme Face ID d'Apple et Windows Hello de Microsoft.

    1Password rejoindra donc Apple, Google et Microsoft qui ont déjà mis des passkeys à la disposition des développeurs et des utilisateurs pour leurs navigateurs et systÚmes d'exploitation respectifs.

    Le mois dernier, PayPal a ajouté la prise en charge des passkeys sur iPhone, iPad et Mac pour se connecter à PayPal.com.

    Mais quelle est la différence entre les passkeys et les mots de passe ?

    Et bien les passkeys sont plus résistants que les mots de passe au phishing et aux attaques par force brute sur les mots de passe. Ils permettent également de se passer d'un code d'authentification à deux facteurs, qui sécurise mieux les mots de passe.

    1Password affirme que les principaux avantages des passkeys sont qu'elles sont fortes par défaut, et surtout qu'il n'est pas nécessaire de les mémoriser puisqu'elles sont stockées sur l'appareil.

    Surtout, la clĂ© privĂ©e n'est pas partagĂ©e avec le site Web auquel on se connecte. Et enfin, la clĂ© publique ne peut pas ĂȘtre utilisĂ©e pour deviner la clĂ© privĂ©e.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui nous allons voir comment un archipel du Pacifique menacĂ© de disparaĂźtre imagine son avenir dans le metaverse.

    Le petit pays insulaire de Tulavu, Ă  mi-chemin HawaĂŻ et l’Australie dans l’OcĂ©an Pacifique, ne veut pas disparaĂźtre. MenacĂ© par la montĂ©e des eaux, l’archipel de Tuvalu compte sur le Metaverse pour ne pas finir comme l’Atlantide.

    Les dangers d'une submersion marine partielle sont particuliÚrement importants pour les pays insulaires du Pacifique, qui sont déjà confrontés à des inondations, des tsunamis et des cyclones dangereux.

    Alors que la Cop 27 vient de se terminer, le gouvernement de Tuvalu ne voit qu’une issue possible aux perspectives sombres des climatologues : devenir la premiĂšre nation numĂ©rique du monde.

    Dans une interview filmĂ©e, le ministre des affaires Ă©trangĂšres, Simon Kofe, a dĂ©clarĂ© que son pays devait rĂ©flĂ©chir Ă  d’autres moyens de se prĂ©server face Ă  l'augmentation du niveau des eaux.

    RecrĂ©er un jumeau numĂ©rique de l’archipel dans le metaverse apparaĂźt comme une solution de dernier recours. A dĂ©faut de sauver l’archipel de disparition, cela pourrait permettre Ă  ses 12 000 habitants d’en prĂ©server l’histoire et la culture pour les gĂ©nĂ©rations Ă  venir
 au moins virtuellement.

    Le metaverse pourrait prĂ©server les points de repĂšre physiques de Tuvalu, comme les Ă©glises et les monuments. Le mĂ©tavers hĂ©bergerait Ă©galement la culture du pays, comme la langue et les coutumes, afin que le peuple de l’archipel puisse s'engager dans des pratiques culturelles de n'importe oĂč dans le monde.

    Si le recours au métavers est bien le scénario du pire, l'inaction à l'échelle mondiale a forcé Tuvalu à envisager de faire du métavers sa nouvelle maison.

    Mais cette situation soulĂšve une autre question : le mĂ©tavers est-il capable d'accueillir un pays entier ? Il pourrait y avoir des problĂšmes de puissance de calcul et de prix des casques de rĂ©alitĂ© virtuelle. D’autant que le metaverse n'est pas nĂ©cessairement une alternative Ă©cologique.

    Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.

  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

    Klik hier om de feed te vernieuwen.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi la CNIL avertit les supporters français qui se rendent au Qatar de laisser leur smartphone Ă  la maison.

    Vous avez toujours envie d'aller supporter les Bleus au Qatar ? Je dis - toujours envie - parce qu'à l'approche du match d'ouverture de la Coupe du Monde, ce dimanche, les polémiques explosent sur le bien fondé de l'attribution de cette compétition à ce pays.

    Et cÎté tech et protection des données personnelle aussi, il semble qu'il y ait quelques soucis.

    Sachez déjà que le Qatar interdit de filmer et de prendre des photos avec votre smartphone dans les bùtiments gouvernementaux, les écoles, les logements pour travailleurs migrants, les lieux de culte et les hÎpitaux.

    Mais ce n'est pas tout. La CNIL française - la la Commission nationale de l'informatique et des libertés - recommande aux supporter de voyager avec un smartphone vierge, ou d'utiliser un ancien téléphone remis à zéro. Voire de prendre un téléphone jetable prépayé.

    Et pourquoi donc ?

    Et bien parce que le gouvernement qatari incite fortement des ressortissants étrangers qui foulent leur territoire d'installer deux applications mobiles qui s'apparentent, selon les experts en cybersécurité, à des logiciels d'espionnage.

    La premiÚre application, nommée "Hayya", permet de s'orienter et de se rendre aux matchs. La seconde application, nommée elle "Ehteraz", permet de suivre l'épidémie de Covid-19.

    Et ces deux applications mobiles puiseraient a gogo dans vos donnĂ©es hĂ©bergĂ©es dans vos smartphones. Pire, ces deux applications permettraient de supprimer ou de modifier le contenu de votre tĂ©lĂ©phone, et mĂȘme, cerise sur le gĂąteau, de passer des appels.

    "L'une des applications collecte des donnĂ©es pour savoir si un appel tĂ©lĂ©phonique est passĂ© et avec quel numĂ©ro", a dĂ©clarĂ© de son cĂŽtĂ© l'autoritĂ© allemande de protection des donnĂ©es. "L'autre app empĂȘche l'appareil sur lequel elle est installĂ©e de se mettre en mode veille."

    Bien sûr, les conditions générales d'utilisation de ces applications sont explicites à ce sujet. Mais oui, vous aussi vous en les lisez pas. Le ministre français du numérique, Jean-Noël Barrot, a de son cÎté insisté sur le fait que contrairement à la France, le RGPD n'existe par au Qatar.

    D'oĂč l'idĂ©e poussĂ©e par le CNIL de voyager avec un smartphone vierge de toutes informations personnelles.

    Et si jamais vous tenez absolument a emporter votre smartphone dans les stades qatari, le gendarme français de la vie privée conseille de - je cite - "limiter les autorisations systÚmes à celles strictement nécessaires".

    La CNIL recommande également aux voyageurs d'installer les applications juste avant leur départ et de les supprimer dÚs leur retour en France, ou encore de ne se connecter qu'à des réseaux Wi-Fi sécurisés.

    "En tout état de cause, une vigilance particuliÚre sera à apporter au contenu qui pourrait vous placer en difficulté vis-à-vis de la législation du pays visité", ajoute l'autorité de protection des données. Et d'illustrer le propos avec des contenus LGBT+ interdits dans le pays.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui nous allons nous intĂ©resser aux tendances RH qui vont façonner l’annĂ©e 2023.

    Dans un monde post-pandĂ©mique, l’environnement de travail a Ă©tĂ© bouleversĂ©. Le tĂ©lĂ©travail et le travail hybride ont gagnĂ© les usages, forçant nombre d’entreprises Ă  composer avec des Ă©quipes dispersĂ©es, qui collaborent Ă  distance avec plus de flexibilitĂ© que par le passĂ©.

    En 2023, certaines tendances RH pourraient bien s’accentuer, et avec elles, des consĂ©quences bien rĂ©elles sur notre maniĂšre de travailler. Prenons quelques exemples.

    Tout d’abord, il est certain que le travail hybride n’est pas prĂȘt de disparaĂźtre. Bien que de nombreuses entreprises forcent leurs employĂ©s Ă  revenir au bureau - et nous en avons eu un exemple trĂšs rĂ©cent chez Twitter -, ces derniĂšres ne lĂąchent pas le travail hybride et Ă  distance pour autant.

    Et avec une inflation qui augmente encore le coĂ»t de la vie, les employĂ©s ne voudront peut-ĂȘtre pas dĂ©penser plus pour acheter de l’essence, un dĂ©jeuner Ă  l’extĂ©rieur ou encore le cafĂ© du matin.

    Sans compter que de nombreux bureaux se dĂ©barrassent Ă©galement des agencements traditionnels, maintenant que les employĂ©s travaillent rĂ©guliĂšrement depuis chez eux. Bon nombre d’experts des ressources humaines s’accordent Ă  dire que les rĂ©amĂ©nagements de bureaux dans les annĂ©es Ă  venir pourraient favoriser le travail collaboratif et rĂ©inventer profondĂ©ment l’open space.

    DeuxiĂšme tendance Ă  laquelle on peut s’attendre l’annĂ©e prochaine : l’investissement en hausse dans les formations, pour permettre aux salariĂ©s de se doter des compĂ©tences dont ils ont besoin.

    D’ailleurs, selon une enquĂȘte rĂ©cente d’Amazon et de Workplace Intelligence, plus de 80 % des employĂ©s placent l’amĂ©lioration de leurs compĂ©tences en tĂȘte de leurs prioritĂ©s pour l’annĂ©e prochaine.

    Finalement, quelle que soit l’organisation de travail adoptĂ©e, le mot d’ordre en 2023 est la flexibilitĂ©. L'Ă©quilibre entre vie professionnelle et personnelle est devenu un enjeu prĂ©cieux. Les phĂ©nomĂšnes que l’on observe ces derniers temps, tels que le “quiet quitting” ou la Grande DĂ©mission aux Etats-Unis, sont la preuve que les entreprises qui ne parviennent pas Ă  injecter plus de flexibilitĂ© dans leur organisation de travail pourraient risquer de perdre leurs meilleurs talents.

    Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi la NSA vous demande de changer votre langage de programmation pour amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© de votre code.

    C'est un message que tient à faire passer la NSA - la principale Agence américaine de renseignement - aux développeurs. Il faut en finir avec les langages C et C++. Et pourquoi donc ? Parce que ces langages sont susceptibles de permettre des attaques informatiques qui utilisent la mémoire informatique.

    Et se passer de C ou C++ pourrait signifier une réorientation vers C#, Go, Java, Ruby, Rust ou encore Swift. Et ces langages ont par ailleurs déjà fait leur preuve.

    Un exemple ? Java est le langage le plus utilisé dans les entreprises et pour le développement d'applications Android.

    Un autre exemple ? Swift figure dans le top 10 des langages de programmation les plus utilisés, notamment bien sûr grùce au développement d'applications sous iOS.

    L'agence d'espionnage américaine cite des recherches récentes de Google et de Microsoft selon lesquelles 70 % des problÚmes de sécurité dans le navigateur Chrome et le systÚme d'exploitation Windows, sont liés à la mauvaise gestion de la mémoire avec les langages de programmation C et C++.

    Reste la question de savoir pourquoi C et C++ ont des problÚmes de mémoire. "Ils offrent beaucoup de liberté et de souplesse dans la gestion de la mémoire tout en s'appuyant fortement sur le programmeur pour effectuer les vérifications nécessaires sur les références mémoire" mentionne la NSA. L'Agence recommande donc d'utiliser un langage à mémoire sécurisée lorsque cela est possible.

    Et le langage Rust semble ĂȘtre le principal candidat au "remplacement" de C et C++.

    Le noyau Linux d'ailleurs a récemment introduit Rust comme deuxiÚme langage aprÚs le C. Ces projets développés en Rust ne remplaceront pas l'ancien code C ou C++. Oui, ce sont de nouveaux projets qui auront les faveurs de ce nouveau langage.

    MĂȘme son de cloche chez Microsoft. Mark Russinovich, le directeur technique de Microsoft Azure, a rĂ©cemment appelĂ© tous les dĂ©veloppeurs Ă  utiliser Rust plutĂŽt que C et C++ pour tous les nouveaux projets.

    Il faut cependant bien comprendre que l'utilisation d'un langage sĂ©curisĂ© pour la mĂ©moire n'empĂȘche pas par dĂ©faut l'introduction de bugs de mĂ©moire dans les logiciels. De plus, les langages autorisent souvent des bibliothĂšques qui ne sont pas Ă©crites dans des langages sĂ»rs pour la mĂ©moire.

    Enfin, La NSA note que certains langages recommandés peuvent avoir un coût en termes de performances.

    Donc dans ce cas là, les développeurs peuvent prendre des mesures pour renforcer la sécurité les langages non sécurisés en mémoire.

    L'équipe Chrome de Google par exemple, étudie plusieurs méthodes pour renforcer le langage C++. Et il semble que C++ restera dans la base de code de Chrome dans un avenir prévisible.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi le fax, que l’on croyait mort et enterrĂ©, fait de la rĂ©sistance.

    L’arrivĂ©e d’internet n’a pas mis totalement fin au tĂ©lĂ©copieur. MĂȘme en 2022, on trouve ici et lĂ  quelques poches de rĂ©sistance, malgrĂ© la gĂ©nĂ©ralisation du courrier Ă©lectronique.

    Le fax, cet appareil Ă©lectronique qui permet d’envoyer une copie exacte d’une page de texte ou d’images au destinataire, en utilisant une ligne tĂ©lĂ©phonique, est notamment encore rĂ©pandu au Japon. Alors que l’archipel nippon traĂźne des pieds en matiĂšre de transition numĂ©rique, bon nombre d’employĂ©s utilisent encore des fax pour Ă©changer des documents, comme il y a quarante ans.

    Ces vieilles habitudes s’observent surtout dans le public. Les ministĂšres et les agences japonaises utilisent en effet le fax pour traiter des informations hautement confidentielles, comme les procĂ©dures judiciaires et le travail de la police.

    Dans le mĂȘme temps, ailleurs dans le monde, l’adieu au tĂ©lĂ©copieur prend son temps. Au Royaume-Uni, l’Ofcom, l’autoritĂ© britannique de rĂ©gulation des communications, pense Ă  modifier les rĂšgles de tĂ©lĂ©communication qui pourraient officialiser l’obsolescence du fax. Des modifications qui pourraient intervenir en 2023, nous dit un article de la BBC.

    L’Ofcom veut, pour faire court, retirer le fax de la liste des services universels obligatoires que doivent fournir les opĂ©rateurs telcos. Ces rĂšgles avaient Ă©tĂ© mises en place au dĂ©but des annĂ©es 2000, Ă  une Ă©poque oĂč le courrier Ă©lectronique n’était pas aussi rĂ©pandu qu’il l’est aujourd’hui.

    A présent, les alternatives aux télécopieurs sont plus largement disponibles, à commencer par les piÚces jointes par mail et les scans directement via smartphones.

    En France, Free proposait encore jusqu’à prĂ©sent des services fax Ă  ses abonnĂ©s. Mais l’opĂ©rateur français va bientĂŽt couper les frais : il a programmĂ© la fin de son service de fax le 30 novembre prochain. Dans une quinzaine de jours, les clients ne pourront plus utiliser son service lancĂ© en 2007 pour envoyer et recevoir des fax gratuitement, en ligne.

    On peut lire un message lapidaire sur les pages d’assistance de Free pour prĂ©venir de l’arrĂȘt prochain du service. Un mot qui passe presque comme une lettre Ă  la poste, en 2022, oĂč la majoritĂ© du public ne l’utilisait dĂ©jĂ  plus.

    Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi le format AMP de Google dĂ©cline inĂ©luctablement.

    Ces trois lettres, “AMP”, ne vous parlent peut-ĂȘtre pas, mais vous les avez sĂ»rement dĂ©jĂ  croisĂ©es sans mĂȘme le savoir dans vos recherches en ligne. Ce sigle- pour “Accelerated Mobile Pages” - renvoie Ă  un format d’affichage des pages web sur mobile dĂ©ployĂ© par Google depuis 2016.

    DestinĂ© Ă  l’origine Ă  amĂ©liorer l’expĂ©rience sur mobile en diminuant le temps de chargement des pages, ce format est aujourd’hui remis en question. Ses premiers clients, les Ă©diteurs de presse, lui tournent tout bonnement le dos aprĂšs une sĂ©rie de revirements techniques imposĂ©s par Google, qui n’ont visiblement pas bonne presse.

    Au dĂ©part, AMP a rapidement Ă©tĂ© adoptĂ©e par de nombreux Ă©diteurs de presse. Plusieurs raisons expliquent ce mouvement : d’une part, l’importance grandissante de la consultation de sites web via mobile et les l’intĂ©rĂȘt Ă©conomique derriĂšre ce regain d’audience, et d’autre part, les avantages de rĂ©fĂ©rencement offerts par ce format, puisque Google Search a pendant un temps mis en avant en exclusivitĂ© ces formats AMP dans son carrousel tant convoitĂ©.

    Sans compter que l’intĂ©rĂȘt des Ă©diteurs pour AMP s’est renforcĂ© dĂšs lors que Google a accordĂ© une prime Ă  la vitesse de chargement dans le classement des rĂ©sultats de recherche.

    Fin 2020, prÚs de 90% des éditeurs français de presse utilisaient alors AMP.

    Mais force est de constater que cette hype a Ă©tĂ© de courte durĂ©e, puisque de plus en plus d’éditeurs abandonnent aujourd’hui ce format.

    L’une des raisons principales de ce revirement est la dĂ©cision de Google en 2021, de cesser d’accorder l'exclusivitĂ© du carrousel aux contenus affichĂ©s en format AMP.

    S’en sont suivi d’autres changements techniques impopulaires. Par exemple, les restrictions imposĂ©es dans les rĂšgles de dĂ©veloppement d’AMP ont rendu le tracking des utilisateurs plus complexe Ă  mettre en Ɠuvre cĂŽtĂ© Ă©diteurs, impactant in fine leurs revenus publicitaires.

    Le recours systématique à un serveur cache Google pose également question. Via ses serveurs de cache, Google devient le fournisseur du contenu, ce qui a pour conséquence de limiter encore plus le suivi des internautes pour les éditeurs. Les éditeurs deviennent techniquement tierces parties sur leur propre contenu.

    Les Ă©diteurs de presse sont loin d’ĂȘtre les seuls acteurs d’internet Ă  se dĂ©sengager d’AMP.

    Pour preuve, Twitter ne supporte plus les redirections vers les pages AMP depuis novembre 2021, comme le rappelle le PEReN, le pĂŽle d’expertise de la rĂ©gulation numĂ©rique, dans un rĂ©cent rapport sur le sujet.

    Plus rĂ©cemment, les navigateurs Brave et DuckDuckGo ont choisi de rediriger les pages AMP vers les pages d’origine non-AMP. Et de nombreuses extensions permettent aussi de contourner la technologie sur tous les navigateurs.

    Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi la complexitĂ© de l'architecture cloud peut tuer votre projet de migration, surtout en matiĂšre de cloud hybride.

    L'adoption du cloud ne ralentit pas. Mais cela ne signifie pas que 2023 sera une année facile pour les utilisateurs de services informatiques à la demande.

    Selon un récent rapport du Gartner, les dépenses mondiales de services de cloud public devraient augmenter de 20,7 % pour atteindre 592 milliards de dollars en 2023, contre 490 milliards de dollars en 2022.

    Dans le mĂȘme temps, KPMG affirme que neuf entreprises sur dix considĂšrent que leur adoption des systĂšmes de cloud computing est dĂ©sormais "avancĂ©e". Et que prĂšs des trois quarts d'entre elles sont dĂ©sormais en train de migrer des charges de travail stratĂ©giques vers le cloud. Bref, le cloud computing est dĂ©sormais considĂ©rĂ© comme un pilier fondamental de la technologie pour de nombreuses entreprises.

    De quoi booster les recrutements dans ce secteur, mais de moins en moins dans les DSI des grandes entreprises. "Nous cherchons à nous défaire des compétences sur le stockage, le calcul, bref, sur l'infrastructure" indiquait avant-hier Frédéric Vincent, le DSI du groupe Renault, en commentaire de l'accord entre la marque au losange et Google Cloud.

    Autre point saillant du dĂ©veloppement du cloud, le manque de personnel dans le domaine de la cybersĂ©curitĂ©. Les entreprises doivent faire face Ă  un double dĂ©fi dans ce domaine, soit une demande extrĂȘme et des taux Ă©levĂ©s d'attrition liĂ©s au stress et Ă  l'Ă©puisement professionnel.

    IBM précise que c'est tout particuliÚrement l'essor du cloud hybride qui soulÚve des défis spécifiques en matiÚre de sécurité. Pourquoi ? Parce que la nature hybride de ce type de cloud crée davantage de points d'entrée potentiels pour les pirates.

    Par ailleurs, la mise en place des infrastructures de cloud, qu'elles soient hybrides, privĂ©es ou publiques, devient plus complexe. IBM explique que les entreprises utilisatrices doivent Ă©viter d'ĂȘtre victimes du "Frankencloud", c'est Ă  dire un environnement difficile Ă  maĂźtriser et presque impossible Ă  sĂ©curiser.

    Un exemple ? Les dĂ©pendances Ă  des services tiers dans les infrastructures de cloud crĂ©ent des vulnĂ©rabilitĂ©s supplĂ©mentaires et des "angles morts" qui peuvent ĂȘtre exploitĂ©s par les pirates. La solution ? Adopter une approche holistique de la sĂ©curitĂ© et surtout une vision claire des donnĂ©es hĂ©bergĂ©es dans l'infrastructure.

    CÎté prévisions, le Gartner s'attend à ce que les services de PaaS, soit Platform-as-a-Service, et de SaaS, c'est à dire Software-as-a-Service, subissent les impacts les plus importants de l'inflation qui devrait se maintenir au moins au cours des 12 prochains mois.

    La cause ? Encore une fois les problÚmes de personnel. Sid Nag, analyste du Gartner, mentionne que "des salaires plus élevés et un personnel plus qualifié sont nécessaires pour développer des applications de SaaS modernes" et ce alors que "les entreprises devront relever le défi de réduire les embauches pour contrÎler les coûts".

    Quoi qu'il en soit, les perspectives pour les professionnels du cloud en 2023 restent optimistes, pour l'instant.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi et comment les fabricants de puces veulent passer au vert, et profitent de la COP27 pour le faire savoir.

    Alors cette semaine les lumiĂšres de l'actualitĂ© sont en grande partie rivĂ©s sur Charm el-Cheikh, en Egypte, oĂč se tient la 27Ăšme Ă©dition de la COP, acronyme de la ConfĂ©rence des Parties. Une rĂ©union des Ă©tats censĂ©e lutter contre le rĂ©chauffement climatique.

    C'est dans ce contexte qu'un nouveau consortium de fabricants et de fournisseurs de puces électroniques vient de voir le jour, avec pour objectif de réduire l'empreinte carbone du secteur.

    Baptisée Semiconductor Climate Consortium, SCC, ce groupement souhaite réduire les émissions de gaz à effet de serre "tout au long de la chaßne de valeur de l'électronique". Les membres fondateurs de ce consortium ont tous affirmé leur soutien à l'accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement de la planÚte à 1,5 degré Celsius.

    Mais avant tout, ces 60 membres reconnaissent, je cite, "l'impact de l'industrie sur le climat et la nécessité de mettre davantage l'accent sur la collaboration pour stimuler la croissance durable". Reste que les objectifs quantitatifs ne sont pas encore connus, et restent semble t-il à définir.

    Les membres du consortium s'engagent néanmoins d'ors et déjà à collaborer cÎté innovations technologiques pour réduire de maniÚre continue les émissions de gaz à effet de serre. Il vont également rendre compte publiquement et de maniÚre annuelle des progrÚs réalisés et des émissions de carbone.

    Enfin, ils vont fixer des objectifs de décarbonisation à court et à long terme dans le but d'atteindre des émissions nettes nulles d'ici 2050.

    Alors qui sont les poids lourds du secteur des puces qui participent à ce consortium ? Et bien l'on trouve des propriétaires de fabs de semi-conducteurs, comme GlobalFoundries, Intel, Micron, Samsung Electronics, SK Hynix ou encore TSMC.

    Mais dans les membres de cette association se trouvent Ă©galement des entreprises sans usine de fabrication, comme AMD, Google et Microsoft.

    Enfin, on trouve Ă©galement des fournisseurs d'Ă©quipements, de produits chimiques et de technologies d'emballage, qui participent activement Ă  l'Ă©conomie de ce secteur.

    La formation du consortium intervient Ă  un moment oĂč la construction de nouvelles usines de fabrication de puces, appelĂ©es fabs, est en plein essor. Intel a rĂ©cemment commencĂ© Ă  construire de nouvelles usines dans l'Ohio, un État au nord des Etats-Unis. L'objectif d'Intel est de faire en sorte que le nouveau site soit alimentĂ© Ă  100 % par de l'Ă©lectricitĂ© renouvelable, de parvenir Ă  une utilisation nette positive de l'eau et n'Ă©mettre aucun dĂ©chet.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi les entreprises de la Tech commencent Ă  licencier massivement.

    C'est l'une des grandes tendances tech de la fin de cette fin d'année 2022. Meta, l'éditeur de Facebook, WhatsApp ou encore Instagram, doit cette semaine procéder à des licenciements à grande échelle.

    Twitter de son cÎté à la semaine derniÚre viré la moitié de ses 7500 salariés, et ce suite au rachat par Elon Musk de la société.

    Alors, pourquoi cette nouvelle tendance, et surtout, cela va t-il toucher toutes les sociétés du secteur, petites comme grandes.

    Chez, Meta, c'est un article du Wall Street Journal qui nous apprend que plusieurs milliers d'employĂ©s devraient ĂȘtre informĂ©s dĂšs ce mercredi de leur dĂ©part. Meta comptait en septembre dernier 87 000 employĂ©s.

    Ce n'est pas une petite affaire. Car Meta, qui s'appelait jusqu'à cette année Facebook, n'a jamais procédé à des licenciements importants en 18 années d'existence.

    "En rĂ©alitĂ©, il y a probablement un tas de personnes dans l'entreprise qui ne devraient pas ĂȘtre lĂ " dĂ©clarait Mark Zuckerberg en juin dernier aux employĂ©s lors d'une rĂ©union de l'entreprise.

    Alors pourquoi ?

    Il semble bien que les contraintes budgétaires liées à de moindres performances financiÚres pÚsent directement sur la masse salariale de Meta désormais. L'action de Meta a chuté de plus de 70 % cette année. Meta prévoit de réduire ses dépenses d'au moins 10 % dans les mois à venir, et cela semble devoir se faire sur le dos des salariés du groupe.

    Mais Meta a aussi beaucoup recrutĂ© pendant la pandĂ©mie de Covid 19, pour faire face Ă  l'explosion de la consommation de produits en ligne. L'entreprise a recrutĂ© 43 000 personnes depuis 2020, soit pas loin de la moitiĂ© de ses effectifs actuels, et ce dans un contexte oĂč la concurrence n'a jamais autant montrĂ© les dents, Ă  commencer par TikTok.

    Enfin, l'explosion des coûts de Meta provient de son programme de métavers. 15 milliards de dollars ont déjà été engloutis. Ces investissements vont se poursuivre, mais le retour sur investissement se fait déjà attendre. Et en attendant, il faut dégraisser la masse salariale.

    La semaine derniĂšre, c'est Twitter qui licenciait la moitiĂ© de ses 7500 salariĂ©s. Dans le mĂȘme temps, l'entreprise fermait temporairement ses bureaux.

    Ici il s'agit à la fois d'un changement de business modÚle et d'une nouvelle stratégie d'entreprise. Elon Musk a contracté des emprunts d'un montant de 13 milliards de dollars pour acquérir la société, et il veut passer d'un modÚle gratuit basé sur la publicité à un modÚle payant basé sur l'abonnement et la publicité.

    Mais avec plus de 3500 licenciements, on ne fait pas dans le détail. On apprend ce jour que l'entreprise contacte désormais des dizaines d'employés qui ont perdu leur emploi et leur demande de revenir. Oui, ils auraient été licenciés par... erreur.

    Reste que le mouvement de suppression d'emploi ne touche pas que Meta et Twitter.

    Jeudi dernier, deux sociétés de la Silicon Valley, Stripe et Lyft, ont fait part de licenciements de grande ampleur tandis qu'Amazon a gelé les embauches dans ses bureaux.

  • Bonjour, je m'appelle Anne Mignard et je vous invite Ă  travers les podcasts de ZNet. fr Ă  dĂ©couvrir le monde de la transformation numĂ©rique chez les petites et trĂšs petites entreprises.

    Aujourd'hui je vous amĂšne dans un endroit un peu magique. Dans le bordelais, sur la commune de Saint Emilion. Tout prĂšs d'une petite riviĂšre, se trouve le chĂąteau moulin de Lagnet. Alors Ă©videmment quand on dit chĂąteau, on imagine Versailles, Chenonceau...non non vous n'y ĂȘtes pas.

    Un chùteau dans cette région, c'est un domaine viticole...je me rend donc chez Anne Lise qui avec son fils et sa belle fille, produisent un nectar des plus savoureux...

    Alors pourquoi vous amener dans ce petit coin de Paradis ? Et bien tout simplement parce entre le moment oĂč Anne Lise s'est lancĂ© dans la production de vin et aujourd'hui, les nouvelles technologies ont bien changĂ© les usages.

    Exemple tout bĂȘte d'abord, vous le savez chaque fin d'Ă©tĂ© et dĂ©but d'automne dans cette rĂ©gion on cueille le raisin.

    Et bien le tĂ©lĂ©phone portable a fait gagnĂ© du temps et surtout de l'Ă©nergie Ă  toute l'Ă©quipe des vendanges. Pourquoi ? Et bien quand vous ĂȘtes dans le chais, lĂ  ou un stocke le vin, et quand une cuve est pleine, il faut prĂ©venir ceux qui sont dans les vignes. Sinon, ils continuent de cueillir et d'amener du raison alors que la cive pour l'accueillir n'est pas prĂȘte.

    Autre utilitĂ© et pas des moindres, la mĂ©tĂ©o, grĂące Ă  internet aujourd'hui Anne Lise et son Ă©quipe peut consulter quotidiennement la mĂ©tĂ©o, et mĂȘme en croiser plusieurs...et du coup si de la pluie est annoncĂ©e, pas la peine, de traiter la vigne...car l'eau va tout emporter.

    Le domaine a beau avoir été un pionnier en vin bio, il n'en reste pas moins que les traitements naturels sont indispensables et peuvent eux aussi couter cher. Alors autant les économiser !

    L'informatique permet aussi au chĂąteau de connaitre ses stocks.

    A chaque facture éditée, les bouteilles vendues sont déduites. Et désormais, l'inventaire ne se fait qu'une fois par an.

    AprÚs évidemment, via internet, il y a toute la partie commerciale. Grùce au site et aux échanges de mail, l'exploitation s'est développée....Et puis internet sert aussi à Olivier, le fils d'Anne Mise, lorsqu'il doit réparer une machine agricole.

    En quelques clics, il trouve directement la piĂšce qui lui faut et dont il a besoin trĂšs rapidement parfois. La vigne est toujours soumise aux caprices du temps.

    Et puis il y a aussi toutes les déclarations administratives obligatoires comme les douanes, aujourd'hui tout se fait par internet, explique la viticultrice, ce qu'elle déplore en partie. Certes on gagne en rapidité et en clarté parfois mais comprenez qu'à coté de chez moi, il y a un vieil exploitant qui a plus de 90 ans...allez lui dire à lui de déclarer le peu de vin qui produit par internet...peste elle. Heureusement c'est elle qui s'en charge.

    Enfin, Anne Lise l'avoue, oui internet c'est commode pour bien des choses mais tellement chronophage. Quand on s'est lancĂ© en 1984, je passais une journĂ©e par semaine assise derriĂšre mon bureau, aujourd'hui c'est tous les jours que j'y suis....et moi dit elle je prĂ©fĂšre largement ĂȘtre dans mes vignes.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique ce qui se cache derriĂšre le terme un peu mystĂ©rieux de Deep Tech.

    D’aprĂšs Jean-NoĂ«l Barrot, actuel ministre dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© de la transition numĂ©rique et des tĂ©lĂ©communications, la prochaine vague d’innovation viendra du quantique, de l’iA, de la 5G, du cloud et bien sĂ»r de la cybersĂ©curitĂ©.

    Autant d’innovations portĂ©es aujourd’hui par les jeunes pousses qui se rĂ©clament de l’écosystĂšme de la deep tech. La deep tech, qu’est-ce que c’est, me direz-vous ? Et bien ce terme, un peu “fourre-tout”, dĂ©signe pour faire court les startups qui proposent des produits ou des services basĂ©s sur des technologies dites “de rupture”.

    Cet Ă©cosystĂšme est par nature trĂšs connectĂ© au monde de recherche. Son objectif, in fine, est de passer Ă  l’échelle industrielle. On devine l’ampleur de la tĂąche, car ce qui caractĂ©rise ces startups, c’est d’abord et surtout une barriĂšre technologique trĂšs forte Ă  l’entrĂ©e, et donc la nĂ©cessitĂ© d’investir massivement et d’embaucher des profils trĂšs pointus.

    Pour que ces jeunes pousses dĂ©collent, elles ont donc besoin de soutien. C’est lĂ  que le gouvernement a dĂ©cidĂ© d’intervenir, en lançant cette annĂ©e un programme d’accompagnement dĂ©diĂ© aux startups françaises de la deep tech, baptisĂ© le “French Tech DeepNum20”.

    Bercy vient de rendre public les noms des 20 premiers laurĂ©ats. Premier constat : dans cette liste, mĂȘme si les secteurs reprĂ©sentĂ©s sont variĂ©s, certains domaines sortent particuliĂšrement leur Ă©pingle du jeu. C’est le cas, notamment, de l’informatique quantique. Un domaine sur lequel tout le monde s'accorde Ă  dire qu’il y a du potentiel, mĂȘme si les premiers ordinateurs quantiques ne sont pas encore au niveau des attentes.

    Si vous vous demandez ce qu’est l’informatique quantique, je vous renvoie Ă  un prĂ©cĂ©dent Ă©pisode du ZDTech, consacrĂ© Ă  l’explication de cette technologie, ainsi que de ce qu’elle va changer dans vos mĂ©tiers.

    Mais revenons Ă  notre programme. Dans cette premiĂšre Ă©dition, 3 startups quantiques ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es par le jury. Et ce ne sont pas n’importe lesquelles, on parle ici des fleurons français du quantique.

    Il y a d’abord la startup Pasqal, dont le projet est de construire des ordinateurs quantiques Ă  partir d’atomes neutres. Ensuite, on retrouve la startup Alice & Bob, qui travaille sur un ordinateur quantique universel et sans erreur basĂ© sur son concept de « qubit de chat », en rĂ©fĂ©rence au chat de Schrödinger. Enfin, la jeune pousse Quandela fait aussi partie des laurĂ©ats. Cette startup, spĂ©cialisĂ©e dans la photonique quantique, veut dĂ©velopper un ordinateur quantique optique complet.

    Chacune de ces trois startups, dont la notoriĂ©tĂ© ne fait que grandir, misent sur des approches technologiques diffĂ©rentes. Mais on peut d’emblĂ©e noter un point commun : elles ne laissent pas indiffĂ©rents les acteurs industriels, qui commencent Ă  investir sur les premiers cas d’usage quantiques. Pas plus tard que cette semaine, par exemple, EDF et Quandela ont annoncĂ© qu’ils allaient travailler ensemble sur la simulation de barrages hydroĂ©lectriques. On est bien entendu sur un cas d’usage industriel encore trĂšs exploratoire, mais qui dĂ©montre une curiositĂ© croissante pour ces technologies de rupture.

    Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.

  • Bonjour, je m'appelle Anne Mignard et je vous invite Ă  travers les podcasts de ZNet. fr Ă  dĂ©couvrir le monde de la transformation numĂ©rique chez les petites et trĂšs petites entreprises.

    Aujourd'hui je vous parle d'un passionné de guitare qui depuis ses 18 ans, fabrique ses instruments en amateur et qui grùce aux outils numériques a pu faire de sa passion un métier celui de luthier.

    AprĂšs ses Ă©tudes, en 2007, ClĂ©ment GuĂ©ton, avec un diplĂŽme de designer industriel s'est lancĂ© dans la vie active. Il a rapidement Ă©tĂ© embauchĂ© par une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication de poĂȘle Ă  bois et cheminĂ©e.

    Armé d'une souris ou d'un crayon à papier, il a alors dessiné toute la journée des ces deux éléments de chauffage au gré des désirs des clients dans la limite des contraintes techniques.

    En mĂȘme temps, ClĂ©ment consacrait alors tout son temps libre Ă  son instrument fĂ©tiche, la guitare. Il en jouait bien sĂ»r mais en fabriquait aussi grĂące au savoir-faire acquis durant ses Ă©tudes.

    Les annĂ©es ont passĂ© et l'entreprise a dĂ©clinĂ©. Tant et si bien que ClĂ©ment, en 2014 s'est vu remerciĂ© avec des indemnitĂ©s. L'occasion pour le luthier amateur de se lancer. Sans boutique et pour se faire connaĂźtre, il a tout simplement choisi de vendre ses guitares sur un site internet, sur lequel il a tout misĂ©. Il s'est d'ailleurs formĂ© Ă  cet effet, pour ĂȘtre le mieux rĂ©fĂ©rencĂ© possible.

    Le nom du site : ligerie-guitare.fr.

    Sur ce site, tout y est, le catalogue, les photos des prototypes, les prix...mais aussi un configurateur qui permet aux clients de choisir les caractéristiques de leur guitare avant de passer commande.... une quantité d'options est disponible dans la fabrication du futur instrument.

    Le site comporte aussi toute la partie réparation, avec à chaque fois, une illustration et le tarif pour changer une corde de guitare ou un micro.

    Et face à ce vaste choix d'options, le client n'est il pas perdu ? Il peut toujours envoyer des mails pour des questions ou tout simplement appeler de vive voix Clément.

    Et ça marche, puisque le site est aujourd'hui le second recommandé par Google pour tout ce qui est "guitare made in France" ou encore " guitare sur mesure".

    Mais ClĂ©ment n'est pas qu'un exĂ©cutant des dĂ©sirs des clients, comme il l'Ă©tait pour les poĂȘles Ă  bois, il dessine et crĂ©e lui-mĂȘme les instruments. Avec un papier et une feuille mais aussi une quantitĂ© d'instruments informatiques qui laisse libre choix Ă  son imagination en terme de couleur, de graphisme ou encore de matiĂšre.

    Ce qu'apprécient nombre de musiciens, certains plus ou moins connus dans le milieu du rock métal...qui font fonctionner le bouche à oreille.

    Clément a aussi créé de petites vidéos de démonstration de ses instruments sur sa chaßne Youtube. Là aussi, toute la communication est maßtrisée...les images et le son sont de bonne qualité et les vidéos dédiées aux guitares trÚs informatives et bien illustrées.

    Du coup, nul besoin de boutiques physiques. De toute façon, les deux tiers des clients de Clément n'habitent pas sa région .

    De nombreuses commandes se font uniquement par mail, messagerie instantanée et téléphone, ensuite la guitare terminée, elle est envoyée via transporteur.

    Dans l'ensemble ClĂ©ment est plutĂŽt fier et satisfait de s'ĂȘtre lancĂ© dans l'aventure mais n'a qu'un seul regret...il n'a plus le temps de jouer de son propre instrument.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi l'utilisation de certaines couleurs avec la suite crĂ©ative Adobe Creative Cloud devient plus que dĂ©licate.

    C'est une petite bombe de couleur qui vient d'exploser en début de semaine dans les ordinateurs des graphistes du monde entier.

    Car oui, l'immense majorité des graphistes et des designers qui utilisent des outils numériques sont clients d'Adobe et de sa suite d'outils en ligne Adobe Creative Cloud.

    Et Adobe vient d'annoncer une modification de l'attribution de licence pour les couleurs Pantone. Conséquence, certains anciens fichiers PSD deviennent inutilisables.

    C'est certainement une surprise pour nombre d'entre nous, donc écoutez bien. Les couleurs que vous utilisez pour construire graphiques, dessins et modifier des photos ont des propriétaires.

    Et dÚs à présent, les applications d'Adobe comme Photoshop, Illustrator et InDesign ne prendront plus en charge gratuitement les couleurs Pantone, propriétés de l'entreprise Pantone.

    Pour continuer Ă  utiliser ces couleurs, trĂšs populaires, les utilisateurs devront payer une licence distincte.

    Et c'est certainement une seconde surprise pour vous, car vous connaissez peut ĂȘtre le systĂšme Pantone, mais pas la sociĂ©tĂ© Pantone. Cette sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine, qui Ă  l'origine raffinait les encres d'imprimerie, a inventĂ© le Pantone Color Matching System. Ce systĂšme est utilisĂ© dans le monde entier pour s'assurer que la couleur d'une crĂ©ation sera exactement celle souhaitĂ©e, quels que soient le lieu et le mode de fabrication.

    C'est fort de ce standard que la société revendique la propriété de 2 161 teintes, soumises à sa propriété intellectuelle.

    Et cela va mĂȘme jusqu'Ă  empĂȘcher d'autres de crĂ©er des systĂšmes de couleurs "compatibles avec Pantone".

    CÎté feuille de route, le retrait des couleurs Pantone du logiciel d'Adobe devait avoir lieu le 31 mars dernier, puis le 16 août, et enfin le 31 août.

    Mais ce n'est que depuis ce mois d'octobre que des utilisateurs des produits Adobe remarquent que des créations utilisant les couleurs Pantone ne s'affichent plus correctement.

    Adobe de son cĂŽtĂ© annonce travailler Ă  une solution alternative, aprĂšs s'ĂȘtre fĂąchĂ© trĂšs fort avec Pantone.

    Et Adobe propose dÚs à présent un plug-in maison, qui pour la modeste somme de 15 dollars par mois permet de je cite "minimiser les perturbations et fournir les mises à jour de bibliothÚques aux utilisateurs d'Adobe Creative Cloud".

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi le metaverse deviendra demain le thĂ©Ăątre d’activitĂ©s cybercriminelles en tous genres.

    Le metaverse n’est pas encore une rĂ©alitĂ©, que dĂ©jĂ , beaucoup d’entreprises investissent dans ce que seront demain ces environnements immersifs, dans lesquels chacun pourra jouer, travailler et Ă©changer Ă  distance. Gartner prĂ©voit que, d'ici 2027, 40 % des grandes entreprises utiliseront une combinaison d'outils de web3 et de la rĂ©alitĂ© augmentĂ©e dans des projets menĂ©s dans le mĂ©tavers.

    Dans ces mondes peuplĂ©s d’avatars, les cybercriminels feront leurs affaires.

    Au fur et Ă  mesure que le nombre d’utilisateurs du metaverse augmente et que la technologie se dĂ©veloppe, la liste des crimes possibles ne fera que s’allonger. C’est en tout cas l’hypothĂšse d’Interpol, qui veut former ses policiers Ă  patrouiller dans le metaverse.

    De quelles menaces potentielles parle-t-on exactement ? Et bien la liste est longue. Il peut s’agir de vol de donnĂ©es, de blanchiment d’argent, de fraude financiĂšre, de contrefaçon, de ransomware, de phishing voire de harcĂšlement. Les mĂȘmes dĂ©lits que l’on retrouve dĂ©jĂ  sur la toile en somme, mais dans une forme beaucoup plus insidieuse car les Ă©changes se dĂ©roulent en temps rĂ©el.

    A cette liste, on peut aussi ajouter d’autres formes d’attaques plus spĂ©cifiques au web3, qui ciblent notamment des communautĂ©s de joueurs, des portefeuilles de NFT ou encore des transactions illicites de terrains virtuels.

    En tout Ă©tat de cause, il ne fait aucun doute pour les experts en sĂ©curitĂ© que le dark web et son lot d’activitĂ©s illĂ©gales feront demain faire leur apparition dans le metaverse. D’ailleurs, comme le suggĂšre Trend Micro dans un rĂ©cent rapport prospectif, les cybercriminels pourraient mĂȘme ĂȘtre amenĂ©s Ă  migrer des forums du dark web vers des recoins obscurs du metaverse.

    Dans ce contexte, la modĂ©ration des contenus est prise trĂšs au sĂ©rieux par Interpol. qui vient d’ouvrir son propre metavers. L’organisation internationale de coopĂ©ration policiĂšre cherche Ă  s’approprier ces nouveaux espaces virtuels afin de mieux comprendre l’évolution du crime en ligne.

    Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi avec Hololens, Microsoft se fracasse sur le plafond de verre du Metavers.

    C'Ă©tait pourtant bien parti.

    Il y a 7 ans, Microsoft avait senti le vent de la rĂ©alitĂ© virtuelle se lever et ce bien avant que le terme mĂȘme de metavers ne devienne Ă  la mode.

    "Nous avions la possibilitĂ© de nous approprier ce marchĂ©" regrette mĂȘme aujourd'hui Alex Kipman, l'ingĂ©nieur de Microsoft Ă  l'origine de ces lunettes connectĂ©es extraordinaires, et qui a quittĂ© ses fonctions en juin dernier.

    Mais à date, malgré deux versions du produit, et trois prototypes, la place de Microsoft dans l'univers du Metaverse est toute petite.

    Son concurrent Meta est le premier founisseur de casques de réalité virtuelle depuis des mois, avec un best seller, les casques Quest.

    HoloLens, qui embarque une technologie de réalité augmentée, qui mélange l'imagerie virtuelle avec des vues du monde réel, connait un succÚs bien moindre. Il faut dire que son prix de départ, 3 000 dollars, n'était pas vraiment incitatif pour le grand public.

    Ce qui a dĂ©cidĂ© Microsoft Ă  tourner dĂšs la seconde version HoloLens vers le marchĂ© professionnel. Reste que son plus gros client, l'armĂ©e amĂ©ricaine, se dit mĂȘme aujourd'hui déçue par les rĂ©sultats de son expĂ©rimentation menĂ©e depuis 2018.

    Pendant les exercices de combat, les casques se dĂ©connectaient des rĂ©seaux sans fil locaux, ce qui dĂ©sactivait les traqueurs d'armes et rendait impossible de s'entraĂźner avec le casque. Les appareils avaient Ă©galement du mal Ă  suivre les mouvements de tĂȘte des soldats, ce qui rendait difficile le placement d'objets numĂ©riques sur les Ă©crans.

    Des difficultés qui ont in fine décidé Microsoft à réduire le nombre de personnes travaillant sur le sujet, tout comme le budget de R&D d'HoloLens.

    Un aveu d'échec qui remue pas mal d'amertume en interne. "Nous avions l'opportunité de posséder ce marché", a déclaré Tim Osborne, ancien directeur de l'équipe HoloLens qui a pris sa retraite au début de l'année. "Nous étions trÚs en avance sur beaucoup de choses. Mais Microsoft n'a pas mis assez de personnes ou d'argent derriÚre l'effort", a-t-il dit.

    Reste que Microsoft n'a pas ménagé ses efforts pendant 7 ans. La construction des casques et du logiciel pour les faire fonctionner s'est avérée beaucoup plus difficile que prévu, selon des employés de la société.

    Au point qu'au début de ce mois, Microsoft a annoncé mettre ses logiciels à disposition pour les casques Quest de Meta.

    Dans le mĂȘme temps, Microsoft a mis en veilleuse les projets d'un HoloLens 3. Les ventes totales de l'HoloLens, depuis sa crĂ©ation, ont Ă©tĂ© d'environ 300 000, selon IDC.

    Meta lui a vendu environ 17 millions de ses casques de réalité virtuelle Quest 2, qui ont été lancés fin 2020.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue sur le ZDTech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi les rĂ©sultats trimestriels de Google et Microsoft sont plombĂ©s.

    Oui, la croissance du chiffre d'affaires de Microsoft ralentit. Il n'est en croissance que de ... 11%. Reste que les activités de cloud computing de la société, Microsoft Azure, aident à compenser le déclin de Windows.

    Le chiffre d'affaires de Microsoft Cloud a atteint 25,7 milliards de dollars au cours du trimestre, en hausse de 24 % par rapport à l'année précédente. C'est plus de la moitié du chiffre d'affaires total de la société, qui est en baisse par rapport à la croissance de 36 % enregistrée au trimestre précédent.

    Alors, pourquoi ce ralentissement aprÚs des années fastes marquées par le retournement vers le télétravail ? Et bien oui, le marché des PC est en déclin à présent. Les revenus de Windows sont en déclin de 15 %.

    Mais surtout, c'est l'appréciation récente du dollar américain qui nuisent à l'export dans les résultats du groupe.

    A noter aussi une baisse des dépenses publicitaires qui touche LinkedIn, le réseau social pour les pros racheté il y a quelques années par Microsoft.

    Et le marché de la pub qui vacille touche aussi bien évidemment Google et sa maison mÚre, Alphabet.

    Alphabet a ainsi rĂ©alisĂ© cet Ă©tĂ© la plus faible croissance de son chiffre d’affaires depuis 2013, hormis le dĂ©but de la pandĂ©mie.

    Le groupe californien a publiĂ© mardi un chiffre d’affaires trimestriel tout de mĂȘme en hausse de 6 % sur un an. Mais ce rĂ©sultat est largement infĂ©rieur aux attentes. Certes, l'activitĂ© Google Cloud est toujours en forme, Ă  l'instar d'Azure pour Microsoft.

    Mais dans le détail, les revenus publicitaires de YouTube ont baissé de 2 % à 7 milliards de dollars, une premiÚre dans l'histoire de la plateforme vidéo.

    Alors oui le marché de la pub est certes en contraction, mais il faut dire que la concurrence est rude.

    La concurrence du streaming et des formats de vidéos courtes, sur des applications comme TikTok par exemple, fait souffrir YouTube.

    Le relais de croissance de Google, de façon assez inattendue, pourrait provenir de sa gamme de smartphones Pixel. De juillet 2021 à juin 2022, la progression des livraisons de ces téléphones mobiles made in Google est de... 129 % sur un an, selon les chiffres du cabinet Canalys.

    Mais le cƓur de l’activitĂ© de Google reste la publicitĂ© finement ciblĂ©e Ă  trĂšs grande Ă©chelle. Et les perspectives en ce domaine ne sont pas folichonnes.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue sur le ZDTech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd'hui je vous invite Ă  vous pencher avec moi sur la stratĂ©gie que comptent dĂ©ployer les autoritĂ©s pour mettre fin au dĂ©marchage abusif sur nos numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone portable.

    Vous avez certainement tous été aussi victimes au moins une fois de ce type d'appel. Oui vous savez, ceux qui vous proposent des offres pour rénover votre toiture, pour isoler votre logement ou encore pour vous former en vous appuyant sur votre compte formation.

    Que vous ayez ou non une maison, que vous soyez actif ou retraité, ce type de démarchages téléphoniques intempestifs ne vous laissent certainement pas insensibles. D'autant que le phénomÚne a tendance à s'aggraver et fait aujourd'hui figure de nuisance bien connue de tout un chacun.

    Alors que les autorités ont des difficultés à endiguer le phénomÚne, la parade la plus évidente pour nombre d'entre nous est de faire la sourde oreille, au risque de passer à cÎté d'un appel important.

    Selon des chiffres livrĂ©s par l'Insee en dĂ©but d'annĂ©e, 2 % des possesseurs de tĂ©lĂ©phone portable indiquent ne jamais prendre un appel, tandis que 30 % d'entre eux filtrent systĂ©matiquement leurs appels. La situation est encore pire sur nos tĂ©lĂ©phones fixes : imaginez donc, 17 % des possesseurs d'un poste fixe indiquent ne jamais dĂ©crocher aux appels, tandis que 26 % d'entre eux ne rĂ©pondent que lorsqu’ils connaissent le numĂ©ro appelant.

    Pour mettre fin à une situation intolérable à de nombreux points de vue, l'Arcep vient toutefois de frapper un grand coup.

    Le gendarme des télécoms s'est ainsi saisi du sujet en privant tout simplement les entreprises de la possibilité d'utiliser des numéros de téléphone commençants par 06 et 07 à compter du 1er janvier 2023. Une mesure que l'Autorité justifie par sa volonté de « limiter les nuisances dont sont victimes les utilisateurs finaux recevant des appels ou messages non sollicités », mais aussi d'éviter tout « risque de pénurie de numéros à 10 chiffres ».

    Reste maintenant à voir si cela suffira à mettre un terme aux démarchages abusifs. Pour rappel, les autorités n'en sont pas à leur coup d'essai dans le domaine et différentes entreprises ont déjà connu un retour de bùton en la matiÚre.

    C'est le cas notamment de TotalEnergies, qui s'est vu infliger en juin dernier une amende d'un million d'euros, entre autres pour ses mĂ©thodes de dĂ©marchages tĂ©lĂ©phoniques ne permettant pas de respecter le droit d’accĂšs aux donnĂ©es et le droit d’opposition.

  • Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rĂ©daction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous parle du tĂ©lescope James-Webb et de l’engouement scientifique qu’il suscite, Ă  la poursuite du Big Bang.

    Si vous ĂȘtes rĂ©cemment tombĂ© sur des images de l’espace Ă  couper le souffle, vous venez probablement de voir le fruit du travail du tĂ©lescope James-Webb.

    LancĂ© il y a un peu moins d’un an, il est parvenu Ă  capturer avec une incroyable prĂ©cision les piliers de la crĂ©ation, 27 ans aprĂšs le premier clichĂ© pris par son prĂ©dĂ©cesseur, le tĂ©lescope Hubble.

    SituĂ©s Ă  6 500 annĂ©es-lumiĂšres de notre bonne vieille Terre, dans la nĂ©buleuse de l’Aigle, les piliers de la crĂ©ation illustrent des Ă©toiles scintillantes qui se forment dans des nuages denses de gaz et de poussiĂšres.

    Si cette image, venue tout droit des profondeurs de l’Univers, a Ă©tĂ© largement partagĂ©e sur la toile, elle rĂ©vĂšle surtout des progrĂšs immenses rĂ©alisĂ©s en imagerie spatiale.

    ConcrĂštement, le tĂ©lescope James-Webb observe le monde Ă  des longueurs d’onde infrarouge. Cette dĂ©couverte scientifique permet de regarder plus profondĂ©ment dans l’espace pour voir les premiĂšres Ă©toiles et galaxies de l’univers qui se sont formĂ©es aprĂšs le Big Bang.

    La lumiĂšre infrarouge rend Ă©galement visibles les Ă©toiles et les systĂšmes planĂ©taires qui se forment Ă  l’intĂ©rieur de nuages de poussiĂšre et qui seraient autrement opaques.

    Par comparaison, le tĂ©lescope Hubble fonctionnait quant Ă  lui sur une longueur d’onde ultraviolette, une technologie moins adaptĂ©e Ă  l’observation des objets dans le lointain.

    L’objectif de James-Webb est d’aider les scientifiques Ă  rechercher les premiĂšres galaxies formĂ©es aprĂšs la crĂ©ation de l’univers et d’étudier l’évolution de ces galaxies. La nouvelle vue des piliers aidera les chercheurs Ă  en savoir plus sur la formation des Ă©toiles grĂące Ă  un dĂ©compte beaucoup plus prĂ©cis des Ă©toiles nouvellement formĂ©es et des quantitĂ©s de gaz et de poussiĂšre.

    Le tĂ©lescope Webb a Ă©tĂ© conçu pour fonctionner pendant un minimum de cinq ans, mais l’objectif est que la durĂ©e de vie globale de la mission soit supĂ©rieure Ă  10 ans. Car la logique est Ă  la rentabilitĂ©. Le projet devrait coĂ»ter 9,7 milliards de dollars sur 24 ans Ă  la NASA. Oui vous avez bien entendu, 9,7 milliards. Quant au dĂ©veloppement de l'engin spatial, il a coĂ»tĂ© environ 8,8 milliards de dollars et un montant supplĂ©mentaire de 861 millions de dollars est prĂ©vu pour soutenir cinq annĂ©es d'exploitation.

    Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.