Afleveringen
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Alexandre Murat : " Aranea; Le NeuviĂšme livre" (Fleuve Noir)
Et si le savoir devenait une arme de destruction ?
Avril 1939. Une expédition commanditée par Himmler se lance sur les traces d`un mystérieux livre au milieu des montagnes de l`Himalaya.
Mars 2021. Alex, professeur d`histoire des Civilisations Ă Harvard, et Mary, Ă la tĂȘte de son agence de sĂ©curitĂ© privĂ©e, sont loin d`imaginer qu`ils vont devoir, contre leur volontĂ©, mener la plus dangereuse de leurs quĂȘtes et affronter une redoutable ennemie.
Du monastĂšre de Gyantse au Tibet jusqu`aux Invalides, en passant par l`Argentine et les Ătats-Unis, ils suivront les traces d`un ouvrage pour lequel les trahisons et les crimes s`accumulent. Car le pouvoir de cet objet est peut-ĂȘtre encore plus grand et plus terrible qu`on ne l`imagine.Musique: Gunwood "Dream Boat Jane" et The Castellows "Heartline Hill"
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Theresa RĂ©vay "Ce parfum rouge" (Stock)
Lyon, 1934. Nine DuprĂ©, 27 ans, appartient Ă une lignĂ©e de parfumeurs français Ă©tablie Ă Moscou sous l'empire des tsars. La rĂ©volution bolchevique a mis fin brutalement Ă son enfance. Son pĂšre, qui lui a transmis sa passion, a disparu dans la tourmente. Nine a grandi en exil, Ă Paris. DĂ©sormais, c'est en sa mĂ©moire qu'elle veut se faire un nom dans ce mĂ©tier exigeant. Alors qu'elle travaille Ă Lyon pour une grande figure de la parfumerie française qui l'a prise sous son aile, Nine rencontre Pierre Rieux, un commissionnaire au passĂ© sulfureux, proche du pouvoir soviĂ©tique. Bien que tout les sĂ©pare, ils deviennent amants. Lors de la visite d'une dĂ©lĂ©gation de SoviĂ©tiques, Nine respire dans leur sillage un parfum dont seul son pĂšre dĂ©tenait la composition. Comment est-ce possible ? Le maĂźtre parfumeur aurait-il survĂ©cu au pire ? Et Ă quel prix ? Une fenĂȘtre s'entrouvre, car Staline vient de lancer un concours international de parfums en prĂ©vision des vingt ans de la rĂ©volution. Contre toute attente, elle prend le risque insensĂ© de retourner dans sa ville natale, ce Moscou moderne, revu et corrigĂ© par Joseph Staline, en quĂȘte de son pĂšre.
Theresa Révay dévoile une page insolite de la haute parfumerie au XXe siÚcle. Sur fond de drames historiques et d'amour, elle dresse le portrait d'illustres créateurs mais aussi de personnalités méconnues de cet univers captivant, dont celui de son arriÚre-grand-oncle, Léon Givaudan.
Musique: Tchaïkovsky « Casse Noisette » Danse de la fée dragée. Piano par Julien Gernay
Rachmaninov Piano concerto n03 joué par Argerich.
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Johanna Cincinatis « Elles vĂ©curent heureuses ; LâamitiĂ© entre femmes comme idĂ©al de vie » ((Stock Essai)
Nous sommes de plus en plus nombreuses Ă mettre l'amitiĂ© au cĆur de nos vies. Certaines amitiĂ©s fĂ©minines dĂ©passent le cadre classique de la relation amicale : des femmes achĂštent des maisons ensemble, fondent des tiers-lieux en non-mixitĂ©, se marient pour cĂ©lĂ©brer leur relation d'amitiĂ©. Elles valorisent un lien au pouvoir rĂ©volutionnaire. Au lieu d'en faire une variable d'ajustement, une relation « sas » ou « soupape » leur permettant de gĂ©rer d'autres types de relation, elles placent l'amitiĂ© au centre de leur vie et de leurs intĂ©rĂȘts.
Et si ce modĂšle se dĂ©mocratisait ? Que se passerait-il si l'amitiĂ© fĂ©minine reprĂ©sentait le mĂȘme acquis social que le couple et quâelle ouvrait autant de portes : capital Ă©conomique, reconnaissance sociale, soutien fiscal, rĂ©seau professionnel, aboutissement personnel ? L'amitiĂ© fĂ©minine foutrait tout le systĂšme en l'air.
Ce livre, qui mĂȘle tĂ©moignage de lâautrice et enquĂȘte, nous invite Ă remettre en question le modĂšle traditionnel du couple comme structure sociale de base et Ă imaginer dâautres possibles, dâautres façons de faire famille qui seraient sources dâĂ©panouissement et de libertĂ© pour les femmes, trop souvent enfermĂ©es dans le carcan Ă©touffant du couple hĂ©tĂ©rosexuel.
Musique:Anne Sylvestre « Frangines » et Clara Luciani « Ma sĆur »
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Maurice Samuels "Le droit à la différence; l'universalisme et les juifs" (La Découverte)
Et "Alfred Dreyfus: The Man at the Center of the Affair" (Yale University Press)
Le débat public français charrie une singuliÚre conception de l'universalisme, généralement perçu comme incompatible avec les particularismes : les communautés religieuses ou ethniques, dit-on, doivent renoncer à leurs différences pour entrer dans la communauté nationale. Ce livre important montre que cette conception étroite et rigide est bien plus récente qu'on ne le croit.
GrĂące Ă une lecture attentive de la maniĂšre dont les responsables politiques, les romanciers, les philosophes ou les cinĂ©astes français ont abordĂ© la question de l'intĂ©gration des juifs entre le XVIIIe et le XXe siĂšcle, Maurice Samuels explique que diffĂ©rentes conceptions de l'universalisme n'ont cessĂ© de s'affronter. Et que certaines d'entre elles, parfaitement rĂ©publicaines, ne cherchaient aucunement Ă Ă©radiquer les particularitĂ©s prĂȘtĂ©es aux minoritĂ©s juives.
Au contraire, c'est dans l'interaction avec ce particularisme, rĂ©el ou imaginaire, que s'est construit l'idĂ©al universaliste français. D'oĂč la tentation, dans certains cas, d'accentuer cette prĂ©tendue diffĂ©rence pour montrer la force de l'universalisme français : si la France est capable de faire des juifs des citoyens, n'est-ce pas la preuve de son exceptionnel pouvoir inclusif ?
Analysant avec une grande finesse le rapport ambigu que les Ă©lites intellectuelles et culturelles françaises ont longtemps entretenu avec les minoritĂ©s juives, depuis l'abbĂ© GrĂ©goire jusqu'Ă Jean-Paul Sartre, en passant par Ămile Zola ou Jean Renoir, ce livre ouvre des perspectives essentielles, qui Ă©clairent de façon inĂ©dite les dĂ©bats actuels sur le " communautarisme " et le " sĂ©paratisme "."Alfred Dreyfus: The Man at the Center of the Affair" (Yale University Press) En Anglais est une nouvelle biographie passionnante de Dreyfus : L'homme au centre de l'Affaire.
Musique : "Dreyfus" de Yves Duteil et Ella Fitzgerald « I love Paris »
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Pouvons-nous façonner notre avenir et notre processus de vieillissement ? La bonne nouvelle, câest que OUI ! Nous ne sommes pas condamnĂ©s Ă nous dĂ©grader avec lâĂąge. Il nây a aucune fatalitĂ©, Ă condition de commencer le plus tĂŽt possible Ă nous prĂ©occuper de notre futur. Les Ă©tudes scientifiques montrent, en effet, que notre Ă©tat de santĂ© et notre forme physique et mentale dĂ©pendent Ă plus de 40 % de notre comportement, de nos habitudes et de notre hygiĂšne de vie.
Cet ouvrage vous donne toutes les clĂ©s pour entretenir votre capital jeunesse, ĂȘtre acteur de votre santĂ© et prĂ©parer votre futur. DĂ©couvrez :
Les mĂ©canismes du vieillissement : pourquoi vieillit-on ? Que se passe-t-il lorsque lâon prend de lâĂąge ?
Les meilleurs conseils pour préserver votre capital physique et mental ;
Coeur, cerveau, intestin⊠: vos programmes ciblĂ©s pour prendre de lâĂąge en bonne santĂ©.
Oui, on peut vieillir jeune et heureux, mais ça se prĂ©pare ! Alors, nâattendons pas.
Musique
« La bohĂȘme » de Charles Aznavour
âQue je tâaimeâ de Johnny Halliday
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Marina van Zuylen « Lâart dâĂȘtre distrait. Se perdre pour se trouver » (Flammarion)
Traduction (Anglais) : Clotilde Meyer
Lecture: Thibault de Montalembert
La distraction semble aujourdâhui un mal Ă Ă©radiquer, Ă coups de psychotropes ou de mĂ©thodes miracles, pour atteindre un Ă©tat de concentration absolue. Mais faut-il vraiment faire disparaĂźtre de nos vies les instants de rĂȘverie et dâoisivetĂ© ? Nây a-t-il pas, comme lâaffirmait Montaigne, « une merveilleuse grĂące Ă se laisser ainsi rouler au vent » ?
Ce livre se penche sur les plaisirs et les perspectives mĂ©connues de la distraction. Ătre distrait, comme lâont compris de nombreux penseurs, câest entrer dans un autre rapport au monde, moins sĂ©rieux, plus crĂ©atif, câest vivre une forme de poĂ©sie intĂ©rieure propice au cheminement philosophique. Dans le sillage de Rousseau, Proust, Nietzsche ou encore Bergson, Marina van Zuylen cĂ©lĂšbre avec une joyeuse Ă©rudition un vĂ©ritable art dâĂȘtre distrait.Musique: âRaindrops keep falling on my headâ B. J. Thomas
âIâm leaving on a jet planeâ de Peter Paul and Mary
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Stéphanie des Horts "Carolyn et John" (Albin Michel)
La Nouvelle Angleterre et ses cottages gris perle, le cri des goélands, un phare rouge et blanc. Et puis eux, pulls torsadés, sourire immaculé⊠la mythologie nord-américaine dans toute sa splendeur. Eux, ce sont les Kennedy. Dont on sait tout. Vraiment ? Mais qui sont Carolyn et John ?
Un couple bĂ©ni des Dieux. Lui est « lâhomme le plus sexy de la planĂšte » selon la presse amĂ©ricaine. Elle, si belle et mystĂ©rieuse, a fait dire Ă Ralph Lauren devant ses stylistes : «Quand vous concevez un vĂȘtement, pensez Ă Carolyn Bessette.» Un mariage lĂ©gendaire sur une Ăźle dĂ©serte et le conte de fĂ©es qui vire au cauchemar. Carolyn et John se dĂ©chirent, la drogue et lâadultĂšre sâen mĂȘlent. Ils sont damnĂ©s et ne le savent pas. Dans une ultime tentative pour sauver leur union, John supplie Carolyn de lâaccompagner au mariage de sa cousine. Elle refuse. Sa sĆur finit par la convaincre, et lâavion dĂ©colle dans le ciel crĂ©pusculaireâŠ
AprĂšs Pamela, Les sĆurs Livanos, Jackie et Lee, StĂ©phanie des Horts retrouve lâAmĂ©rique des Kennedy, avec Madonna, Julia Roberts et Bill Clinton, Monica Lewinsky et Sharon Stone. Ce sont les annĂ©es 1990, le glamour, le chic et les excĂšs, Ă New York, la ville oĂč tout est possibleâŠ
Musique : Kim Wilde "Kids in America"
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Lorraine Fouchet "L'Ă©criture est une Ăźle" (Editions HĂ©loĂŻse d'Ormesson)
Il paraĂźt que toutes les histoires ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© racontĂ©es. Alix refuse d'y croire. Elle est romanciĂšre et, pour son mĂ©tier, elle a renoncĂ© au reste. Un jour, elle accepte de partager sa passion lors d'un atelier d'Ă©criture sur l'Ăźle de Groix. Si chacun des six participants pensait savoir pourquoi il se lançait dans l'aventure, celle-ci se rĂ©vĂšle pleine de surprises. Ensemble, ils vont dĂ©couvrir que le soleil peut se coucher Ă l'est, qu'une voix muselĂ©e une vie entiĂšre sait encore chanter, que l'amour vaut la peine d'ĂȘtre gueulĂ© ou acclamĂ© sur scĂšne, et qu'il n'y a pas d'Ăąge pour pardonner et recommencer. RĂ©unis autour des mots qui les bouleversent, qui les habitent, qui les hantent ou qui les Ă©meuvent, ils vont apprendre qu'Ă©crire, c'est aussi Ă©couter.
Musique : « Good morning » Gene Kelly
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InĂšs Weber "Etre soi: une enquĂȘte essentielle au service du monde" (Gallimard)
La plupart des personnes qui consultent un psychologue ressentent une insatisfaction profonde, alors mĂȘme qu'elles pourraient avoir toutes les raisons d'ĂȘtre heureuses selon les critĂšres standards du bonheur : loisirs, divertissements, vie sociale, etc. La somme de tous ces acquis n'est pourtant pas Ă©gale au bonheur. Il leur manque l'essentiel. Dans notre monde contemporain, tout est tournĂ© vers l'avoir ou le paraĂźtre. C'est l'inflation des besoins matĂ©riels au dĂ©triment des aspirations spirituelles, et dĂšs lors, mĂȘme si notre moi se porte bien, on peut souffrir d'un mal-ĂȘtre que notre systĂšme Ă©conomique, en bon prĂ©dateur, sait tourner Ă son profit. Le besoin d'ĂȘtre soi est donc devenu un de ses appĂąts publicitaires favoris : "soyez comme vous ĂȘtes", "devenez le meilleur de vous-mĂȘme", "osez vivre votre vie". Ă travers ce premier essai lumineux, la jeune psychologue InĂšs Weber nous met pourtant en garde. Quel "ĂȘtre soi" authentique mĂ©rite d'ĂȘtre visĂ© ? Comment ne pas tomber dans une consommation de bien-ĂȘtre et comment se chercher au-delĂ de ce que la sociĂ©tĂ© nous conditionne Ă ĂȘtre ? Bien des sagesses et philosophies anciennes nous invitent prĂ©cisĂ©ment Ă chercher en nous ce qui nous dĂ©passe. L'auteur ouvre des pistes de rĂ©sistance aux aliĂ©nations et montre le chemin d'une quĂȘte intĂ©rieure aussi exaltante qu'exigeante.
Musique : "Tranquil retreat" Sachdev
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Lea Veinstein "J'irai chercher Kafka; une enquĂȘte littĂ©raire " (Flammarion)
« Peu de temps avant le confinement, jâai entendu parler dâune histoire rocambolesque se dĂ©roulant en IsraĂ«l autour des manuscrits de Kafka. Je savais que de son vivant, il avait trĂšs peu publiĂ©, et quâil avait laissĂ© Ă son ami Max Brod ce testament impossible, lui demandant de tout dĂ©truire. Jâignorais que Max avait sauvĂ© ces manuscrits dâune sĂ©rie dâautres destructions : fuyant les autodafĂ©s nazis, ils vont ĂȘtre glissĂ©s dans une valise pour quitter Prague et rejoindre Tel-Aviv, ĂȘtre cachĂ©s dans un appartement dĂ©cati envahi par des chats errants, ĂȘtre revendus clandestinement en Allemagne. Et se retrouver au cĆur dâune saga judiciaire qui durera plus de quarante ans. Un roman kafkaĂŻen â presque trop. Mais cette histoire sâest mise Ă mâobsĂ©der. Ă lâissue du dernier procĂšs, les manuscrits avaient tous Ă©tĂ© rassemblĂ©s Ă la BibliothĂšque nationale de JĂ©rusalem. Jâai attendu que les frontiĂšres rouvrent, et je suis partie. Il fallait que je suive les traces de ces sauvetages. Et que jâaille chercher Kafka. »
Les manuscrits de Kafka auraient pu ĂȘtre des personnages de ses livres. En partant Ă leur recherche, LĂ©a Veinstein ressuscite nos premiĂšres lectures de Kafka, et rĂ©vĂšle lâattachement unique qui nous lie Ă lui.Musique : RĂ©gine « Les petits papiers » et « Za Milena » de Moriarty
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Alain Finkielkraut "PĂȘcheur de perles" (Gallimard)
Walter Benjamin collectionnait amoureusement les citations. Dans la magnifique Ă©tude qu'elle lui a consacrĂ©e, Hannah Arendt compare ce penseur inclassable Ă un pĂȘcheur de perles qui va au fond des mers "pour en arracher le riche et l'Ă©trange". SubjuguĂ© par cette image, je me suis plongĂ© dans les carnets de citations que j'accumule pieusement depuis plusieurs dĂ©cennies. J'ai tirĂ© de ce vagabondage les phrases qui me font signe, qui m'ouvrent la voie, qui dĂ©sentravent mon intelligence de la vie et du monde. Arendt, Kundera, Levinas, mais aussi ValĂ©ry, Canetti, Tocqueville, Nietzsche, Thomas Mann, Virginia Woolf ont Ă©tĂ© quelques-uns de mes guides. Dans leur sillage, j'ai essayĂ© de penser Ă nouveaux frais l'expĂ©rience de l'amour, la mort, les avatars de la civilitĂ©, le destin de l'Europe, la fragilitĂ© de l'humour, le monde comme il va et surtout comme il ne va pas. A. F.
Lecture de Thibault de Montalembert
Musique : Paul MCCartney "Penny Lane"
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Tatiana de Rosnay "PoussiĂšre blonde" (Albin Michel)
Un matin, Pauline est appelée pour nettoyer la suite 614 du Mapes Hotel. Alors qu'elle pense trouver une chambre vide, une femme apparaßt, hagarde : Mrs. Arthur Miller, alias Marilyn Monroe, dont le séjour à Reno marque la fin de son mariage avec le célÚbre dramaturge et le tournage infernal d'un film à la légende noire, Les Désaxés.
Avec pour décor l'immensité aride du désert du Nevada et ses chevaux sauvages, les mustangs, "PoussiÚre blonde" raconte le choc d'une rencontre inoubliable entre deux femmes que seul le hasard pouvait réunir. Captivant !
Musique : Ray Charles « What I say »
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Cyril Grange et Philippe Thureau-Dangin présentent "Notre monde" de Stephen Birmingham (Exils)
Taduit par Pierre de Longuemar
"Our Crowd", cette histoire des grandes familles juives qui ont fait Wall Street, a été un grand succÚs outre-Atlantique lors de sa publication en 1967. Le talent de l'auteur, romancier et historien, est de nous faire revivre l'épopée de ces hommes venus d'Allemagne ou de Suisse, les Goldman, les Sachs, les Lehmann, les Guggenheim, qui furent tout d'abord colporteurs, puis marchands, enfin banquiers, donnant un essor considérable à la place financiÚre de New York.
Lecture de Thibault de Montalembert
Musique : Verdi "Rigoletto" Acte 3 « E lâami sempre La donna » avec Domingo et Cotrubas
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"Pascal Thomas, souvenirs en pagaille. Anecdotes recueillies bien malgré lui par "
Alain Kruger et Jean Ollé-Laprune (Séguier)
Les confessions d'un incorrigible amoureux du 7e art.
" Dilettante, dans le dictionnaire, c'est quelqu'un de passionné, qui fait les choses pour son plaisir ", nous souffle Pascal Thomas, évoquant l'héroïne de son film "La Dilettante". Une définition qu'on dirait taillée sur mesure pour le metteur en scÚne qui partage depuis plus de cinquante ans son amour de la vie et du cinéma. Des "Zozos" (1972) au "Voyage en pyjama" (2024), en passant par "Confidences pour confidences" (1979), "Les Maris, les femmes, les amants" (1989) et "Mon petit doigt m'a dit "(2005), cet incorrigible hédoniste n'a cessé de proposer un cinéma limpide, humain et provincial, dont légÚreté et anticonformisme sont les maßtres mots. Ces Souvenirs en pagaille, riches d'anecdotes, révÚlent un réalisateur pas comme les autres, à la fois populaire, frondeur et fantaisiste.
Introduction lue par Thibault de Montalembert
Musique : Paolo Conte "Via con me"
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Virginie Bloch-Lainé "Profils perdus" (Stock)
« Jean-Michel : ce seul prĂ©nom mâĂ©voque un attelage de chaleur, de rĂ©confort, de dĂ©licatesse et de catastrophes par lui voulues et dĂ©clenchĂ©es. Il Ă©tait lâĂȘtre le plus rassurant et le plus inquiĂ©tant qui soit, puissance comique et tristesse ambulantes, modestie et charisme, Ă©lan communicatif et fertile, mais aussi rage stĂ©rile et effarante. Nous avons dĂ©couvert Ă sa mort que sur sa fiche dâĂ©tat civil, son prĂ©nom Ă©tait simplement Jean. Michel venait ensuite. Quoi quâil en soit, Jean mâa paru trop simple, trop Ă©purĂ© pour quelquâun comme lui. »
Le pĂšre de lâauteure Ă©tait-il lâhomme idĂ©al ? Comment en faire le deuil ? Ou serait-ce un leurre ? Quels seraient les effets de toute comparaison entre nâimporte quel homme Ă venir et Jean-Michel ? Jamais Ă la hauteur, ou jamais tout Ă fait le bon ?
« Je prĂ©fĂšre me dĂ©brouiller mal mais seule. Je suis nulle en hommes, mĂȘme si je les aime », Ă©crit Virginie Bloch-LainĂ©, dont le talent de portraitiste lucide sâapplique autant aux autres â un philosophe mĂ©-contemporain, un urgentiste hyperactif, un historien mĂ©lancolique, un oncle mĂ©decin anticonformiste, tous composent une galerie de proches qui esquissent les contours dâun homme â quâĂ elle-mĂȘme.
Dans ce livre subtil, hors genres, dâune totale libertĂ© qui Ă©voque Lâami de Sigrid Nunez, il y a une tendresse du cĆur, une intelligence des livres citĂ©s, mais il y a surtout une exactitude de lâĆil : la saga familiale des Bloch-LainĂ© sâĂ©largit jusquâĂ nous raconter aussi une certaine France.Musique : "Le prince des villes" de Michel Berger
"L'Addition" chantée par Yves Montand.
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Franck Maubert
"Une odeur de sainteté" (Mercure de France)
Jeanne Doucet, nez au service de grands parfumeurs, est sollicitĂ©e pour une Ă©trange mission. Elle doit humer le coeur d'une sainte, ĂmĂ©rence, en vue d'une bĂ©atification. Face Ă cet organe sec dont se dĂ©gage un parfum indĂ©finissable, Jeanne est bouleversĂ©e, sa vie bascule. Comme si l'esprit qu'il renfermait s'emparait d'elle. Ă travers les Ăąges, elle perçoit une peine indicible et d'innommables souffrances. HantĂ©e par ĂmĂ©rence, assaillie de visions, elle n'aura de cesse de percer son secret. DĂ©sormais, c'est bien son coeur qui la guide sur ses traces. Peut-ĂȘtre, Ă travers ce mystĂšre, est-ce une part d'elle-mĂȘme qu'elle cherche Ă retrouver... Franck Maubert nous entraĂźne sur des chemins fantastiques Ă la croisĂ©e du merveilleux et du mystique.
"Bacon, éclats d'une vie" Dessins de Stéphane Manel (Seghers)
Il fallait oser illustrer la vie et l'oeuvre de Bacon dans un roman graphique... pari réussi pour Manel et Maubert ! Plus grand peintre de son temps, excentrique, autodidacte, amoureux de la grande peinture, profondément lettré, voyageur, joueur, noctambule, alcoolique, provocateur et autodestructeur, Francis Bacon n'est pas seulement un génie, c'est un personnage fascinant. Il a déjà fait l'objet de nombreuses monographies, livres d'entretiens, textes biographiques... Jusqu'à présent cependant, aucun ouvrage n'avait affiché le projet audacieux de raconter sa vie et son oeuvre par le texte et par des images (qui n'étaient pas les siennes). C'est chose faite aujourd'hui avec ce Bacon, éclats de vie, oeuvre de deux passionnés du peintre, dont Franck Maubert qui en est le spécialiste reconnu.
Musique :
Concerto de viole de gambe MARIN MARAIS / Sainte Colombe.
CESARIA EVORA "Petit pays"
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Paloma de Boismorel "La fin du sommeil" (Editions de l'Olivier)
«âDormir, câest ce que jâavais fait depuis le dĂ©but.â»
Devenu malgrĂ© lui un architecte Ă la mode, Pierre-Antoine est le pĂšre de trois enfants indiffĂ©rents et lâĂ©poux dâune galeriste surmenĂ©e. Au milieu dâune insomnie, ses yeux sâouvrent sur une Ă©trange rĂ©vĂ©lation. La rĂ©alitĂ© lui apparaĂźt dĂ©sormais sous un jour nouveau. Le visage de sa fille, lâĂ©clairage de sa cuisine, les mails de ses clients, le sourire de sa femme, les Ćuvres quâil regarde⊠tout a changĂ©. Alors quâune simple allergie lui est diagnostiquĂ©e, le narrateur annonce Ă son entourage souffrir dâun cancer de la gorge.
Cette ruse devrait lui laisser le temps dâĂ©crire un roman, de retrouver lâamour de sa femme, la considĂ©ration de ses enfants ainsi que le sens de cette existence burlesque.ComĂ©die absurde et pleine dâesprit, le premier roman de Paloma de Boismorel se joue avec vivacitĂ© de la tyrannie du bien-ĂȘtre, des vanitĂ©s et des faux-semblants.
Musique: "Dans le noir" de Juniore
« PĂȘcheur de perle » de Georges Bizet. « Je crois entendre encore » interprĂ©tĂ© par Nicolai GeddaHĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Jeroen Olyslaegers "La femme sauvage" (Stock)
AoĂ»t 1577. InstallĂ© depuis dix ans Ă Amsterdam oĂč il tient une auberge, Beer vit avec sa fille adoptive Marie qui supporte de plus en plus mal son mutisme et sa mĂ©lancolie. Ces derniers soirs, comme chaque annĂ©e au mois dâaoĂ»t, il sâisole dans sa chambre pour se remĂ©morer sa vie passĂ©e Ă Anvers, ses trois Ă©pouses mortes en couches et son dernier amour, la Femme Sauvage, dĂ©cĂ©dĂ©e durant leur fuite vers le nord. Il replonge dans la ville bruissante dâAnvers au XVIe siĂšcle aux cĂŽtĂ©s des intellectuels Ă©clairĂ©s de lâĂ©poque â cartographes, imprimeurs, commerçants, astrologues, peintres, etc. â qui frĂ©quentent son auberge et y tiennent les rĂ©unions secrĂštes de leur confrĂ©rie, baptisĂ©e la Famille de lâAmour. Au retour dâune expĂ©dition maritime, des explorateurs lui demandent dâhĂ©berger une « femme sauvage » et sa petite fille, toutes deux vĂȘtues de peaux de phoque. Pour ne pas dĂ©plaire Ă ces hommes quâil admire, Beer accepte Ă contrecĆur. Il les enferme dans une chambre quâil munit de barreaux et commence Ă faire payer les curieux qui veulent dĂ©couvrir « les crĂ©atures ». Ce comportement obtus et barbare lui aliĂšne progressivement la sympathie de ses proches, Ă commencer par Margreet, la sage-femme qui vit avec lui, et son fils Ward, qui prend ses distances en lisant des livres Ă©sotĂ©riques interdits par la censure.Alors que le pays est en proie aux luttes religieuses et aux rĂ©voltes ourdies contre lâoccupant espagnol, que les exĂ©cutions publiques, les tortures, les destructions dâĂ©glises, les incendies et les massacres se multiplient, un fĂ©lon du nom de Jan Grauwels tente de manipuler Beer pour infiltrer la Famille de lâAmourâŠ
« Le nouveau livre de Jeroen Olyslaegers est comme "Game of Thrones" dans l'Anvers du XVIe siÚcle » Traduit du néerlandais (Belgique) par Françoise AntoineLecture de Thibault de Montalembert
Musique : Josquin, the Undead : Laments, Deplorations & Dances of Death. Grain de la Voix et Björn Schmelzer
"Nymphes des bois" et "Plusieurs regretz"
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Jérémie Claes "L'horloger" (Editions Héloïse d'Ormesson)
La tĂȘte de Jacob Dreyfus est mise Ă prix depuis qu'il a participĂ© au dĂ©mantĂšlement d'une milice suprĂ©maciste sĂ©vissant jusqu'au Capitole. Mais c'est sa femme qui est prise pour cible. AprĂšs cet assassinat, Jacob est exfiltrĂ© sous une nouvelle identitĂ© dans un petit village de Provence, oĂč il tente de se reconstruire. Dix ans plus tard, alors qu'il coule enfin des jours apaisĂ©s dans une bastide des gorges du Loup, son passĂ© le rattrape. La seule vengeance peut-elle expliquer la chasse Ă l'homme acharnĂ©e dont il est la proie ? En compagnie de Solane, le vieux flic français chargĂ© de sa protection, Jacob se lance dans une traque obsessionnelle de la vĂ©ritĂ©.
Thriller étourdissant qui nous entraßne de la Louisiane à Bruxelles, de la Patagonie à Paris.Musique : « Ah que la vie est belle » par Zaho de Sagazan
Et « Itâs Alright » par The Big Push.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Julia Malye "La Louisiane" (Stock)
" Pour la premiĂšre fois depuis trois mois, elles discernent enfin le sable que leur cachait lâeau lors de la traversĂ©e de lâAtlantique, ce fond de lâocĂ©an quâelles ont briĂšvement aperçu ce matin en dĂ©barquant de La Baleine. Personne ne leur a expliquĂ© oĂč elles seraient logĂ©es ce soir, dans combien de temps elles seraient fiancĂ©es. On ne dit pas tout aux femmes. "
Paris, 1720. Marguerite Pancatelin, la SupĂ©rieure de la SalpĂȘtriĂšre, est mandatĂ©e pour sĂ©lectionner une centaine de femmes « volontaires » qui seront envoyĂ©es en Louisiane afin dây Ă©pouser les colons français. Parmi elles, trois amies improbables : une orpheline de douze ans Ă la langue bien pendue, une jeune aristocrate dĂ©sargentĂ©e et rejetĂ©e par sa famille ainsi quâune femme condamnĂ©e pour avortement. Comme leurs compagnes Ă bord de La Baleine, Charlotte, PĂ©tronille et GeneviĂšve ignorent tout de ce qui les attend au-delĂ des mers. Et nâont pas leur mot Ă dire sur leur avenir. Ces Ă©trangĂšres rĂ©unies par le destin devront braver lâadversitĂ© â maladie, guerre, patriarcat â, traverser une vie faite de chagrins d'amour, de naissances et de deuils, de cruautĂ© et de plaisirs inattendus. Et dâune amitiĂ© forgĂ©e dans le feu.
Un roman dâune profondeur et dâune Ă©motion saisissantes, qui nous transporte au cĆur dâune terre impitoyable, aux cĂŽtĂ©s dâhĂ©roĂŻnes animĂ©es dâune extraordinaire soif dâamour et de vie.Musique:
Queen âCool Catâ et Beach House âSilver Soulâ
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