Afleveringen
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Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous les horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
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Frédéric Taddeï reçoit Julien Donadie, conservateur en chef des bibliothèques et romancier, pour explorer notre rapport complexe à l'histoire. Donadie vient de publier "Ça se passe maintenant, l'individu occidental face à l'histoire", un ouvrage qui interroge notre fascination pour les événements historiques et notre tendance à y voir l'empreinte du destin.
Au fil de la discussion, Donadie déconstruit l'idée reçue selon laquelle nous serions immergés dans l'histoire dès que surviennent des événements marquants, comme les attentats, les révolutions ou les guerres. Il explique que l'histoire n'est pas ce que nous vivons au présent, mais plutôt un récit construit a posteriori par les historiens. Nos impressions de participer à quelque chose de plus grand que nous-mêmes relèvent davantage de notre imaginaire que de la réalité.
L'auteur souligne que l'histoire n'est pas écrite d'avance et que tout peut toujours basculer, comme en témoignent les uchronies, ces fictions qui réinventent le passé. Il invite ainsi à se méfier de la tentation de vouloir reproduire les erreurs du passé, une attitude qui peut nous fossiliser et nous empêcher d'agir librement dans le présent.
Donadie met également en lumière le rôle grandissant de la fiction, notamment des séries télévisées, dans notre appréhension de la politique et de l'histoire. Ces récits deviennent un moyen de comprendre et de s'approprier des événements complexes, mais il faut savoir garder un esprit critique face à ces représentations.
Au-delà des grands bouleversements historiques, Donadie souligne que nos gestes du quotidien, comme l'achat d'une machine à laver ou d'un smartphone, participent aussi à l'histoire, en modifiant nos modes de vie et nos sociétés. Notre liberté s'exerce ainsi dans ces petits événements qui, cumulés, façonnent le cours du temps.
Cet épisode invite à repenser notre rapport à l'histoire, entre fascination et recul critique, et à prendre conscience de notre rôle d'acteurs dans la construction du temps qui passe.
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Dans cet épisode, le professeur d'histoire contemporaine Pierre Vermeren analyse les conséquences de la condamnation de Marine Le Pen dans l'affaire des assistants du Rassemblement National au Parlement européen. Il s'interroge sur le rôle grandissant de la justice dans la sphère politique et sur les risques d'un déséquilibre entre les pouvoirs. Une discussion passionnante sur les enjeux de la séparation des pouvoirs et les défis de la démocratie.
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Dans cet épisode de C’est arrivé demain, le romancier et conservateur en chef Julien Donadille explore la relation entre l’individu et l’Histoire. Alors que le XXIe siècle s’ouvre sur des événements marquants — attentats, pandémie de Covid-19, guerre en Ukraine — Il interroge ce sentiment de « vivre l’Histoire ».
Avec une plume précise, il démonte la "tentation de l’Histoire", cette impression que certains moments seraient naturellement historiques. Il rappelle que l’Histoire est une construction narrative, façonnée par les historiens, et non une sensation immédiate. Nous ne sommes pas toujours capables de discerner ce qui comptera vraiment demain.
Julien Donadille aborde aussi le pouvoir de la fiction — romans, séries, cinéma — dans notre façon de percevoir le passé. Ces récits influencent notre compréhension des faits, parfois au détriment de la réalité historique. Il met en lumière ce mélange entre récit collectif et imaginaire populaire.
Plus qu’une critique, c’est une invitation à repenser notre liberté d’action dans un monde contraint. À travers des exemples concrets, Donadille rappelle que l’Histoire n’écrase pas l’individu, et que chaque geste du quotidien, aussi banal qu’un achat, a un sens.
Un podcast essentiel pour repenser notre place dans le récit historique contemporain.
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Dans cet épisode de C’est arrivé cette semaine, Frédéric Taddeï revient sur deux actualités majeures : la condamnation de Marine Le Pen à 5 ans d’inéligibilité et les droits de douane massifs imposés par Donald Trump.
La première partie est consacrée à l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement National. Taddeï reçoit Pierre Vermeren, historien et auteur de On a cassé la République, pour analyser les enjeux de cette décision. Ensemble, ils interrogent le rôle croissant de la justice dans la vie politique, évoquant la question du gouvernement des juges et le principe de souveraineté populaire.
En seconde partie, focus sur la politique protectionniste de Trump, qui frappe les importations mondiales. L’économiste Jean-Marc Daniel décrypte les impacts de cette stratégie sur l’économie américaine et les conséquences pour l’Europe.
Entre politique, justice et économie mondiale, cet épisode décrypte les tensions qui traversent l’actualité internationale. Un podcast éclairant pour comprendre les rapports de pouvoir, les bouleversements géopolitiques et les enjeux de souveraineté économique et démocratique.
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Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques… Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée. Ce dimanche,
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Marguerite Durand, ancienne actrice à la Comédie-Française, devient journaliste et fonde en 1897 La Fronde, premier journal français entièrement conçu par des femmes. Lucie Barrette retrace les étapes clés de cette aventure, révélant les défis de Durand pour faire émerger la voix des femmes. L'épisode met en lumière son parcours remarquable, son influence à l'Assemblée et au Sénat, et ses campagnes, notamment pour la création du premier cimetière pour animaux domestiques au monde.
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Les artistes comme Dürer et Gentileschi connaissaient les coûts de production de leurs œuvres, mais ce savoir-faire s'est perdu au 19e siècle au profit des marchands. Le procès entre Whistler et Ruskin dans les années 1870 a marqué l'émergence de la "cote" de l'artiste, fixant les prix de manière transparente. Des exemples concrets incluent un peintre espagnol fixant ses prix selon le nombre de mains sur ses portraits et l'analyse des formats impressionnistes, au cœur du "malentendu commercial" identifié par Mallarmé.
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Dans cet épisode, l'avocate Fanny Collin, signataire d'une tribune collective, met en garde contre les méthodes problématiques des commissions d'enquête parlementaires, notamment celle présidée par Sandrine Rousseau sur les violences sexuelles dans le milieu culturel. Elle explique comment ces commissions outrepassent leurs pouvoirs, bafouent les principes de justice et portent atteinte aux droits des personnes auditionnées, qu'elles soient victimes ou mises en cause. Un éclairage essentiel sur les dérives inquiétantes de ces instances qui se substituent à l'autorité judiciaire.
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Anton Brender, spécialiste de la dette, explique que si son niveau mondial atteint 100 000 milliards de dollars, cela reste proportionnel au PIB global. Il alerte toutefois sur les risques liés à la gestion politique de cette dette, plus que sur son montant. Un manque de rigueur budgétaire peut inquiéter les marchés. Il souligne aussi l’impact de l’instabilité géopolitique et des besoins d’investissement, notamment pour le climat et la défense.
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Frédéric Farah analyse les limites du protectionnisme à l’ère des chaînes de production mondialisées. Pour lui, taxer les importations nuit aux États-Unis eux-mêmes, signe d’un déclin plus que d’une puissance retrouvée. Il oppose la stratégie de Trump à celle de Biden, plus subtile, fondée sur l’investissement. Concernant l’Europe, Farah appelle à sortir des vieux dogmes pour investir dans l’industrie du futur et assumer sa puissance économique réelle.
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L’économiste Anton Brender éclaire la dette mondiale, désormais colossale, en rappelant qu’elle va de pair avec les créances et que le vrai enjeu est sa gestion. Les historiennes Charlotte Guichard et Sophie Gras explorent ensuite l’évolution du marché de l’art, montrant comment les artistes de la Renaissance fixaient précisément leurs prix, un savoir oublié. Enfin, Jean-Marie Rouart critique vivement le système judiciaire, qu’il accuse de dérives et d’aveuglement face aux abus de pouvoir.
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Frédéric Fara décrypte la taxe de 25 % sur les voitures importées voulue par Trump : un geste de force qui révèle en fait le déclin industriel américain. Fanny Collin critique ensuite les méthodes de certaines commissions d’enquête, dénonçant un manque de droits pour les personnes auditionnées. Enfin, Lucie Barrette rend hommage à Marguerite Durand, pionnière féministe et fondatrice du journal La Fronde, entièrement réalisé par des femmes en 1897.
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Natif du Havre, Christophe Onot-Dit-Biot a grandi bercé par le rythme des vagues et le souffle de l'océan. Cette empreinte indélébile se retrouve dans son écriture, où la mer est omniprésente, tantôt nourricière, tantôt menaçante. Il explique avec poésie comment cette "bibliothèque liquide" l'a profondément marqué, de son enfance sur les falaises du pays de Caux à sa passion pour la plongée sous-marine.
Au-delà de l'attrait personnel, Christophe Onot-Dit-Biot souligne l'importance cruciale des océans pour notre survie, regrettant que leur fragilité n'émeuve pas suffisamment. Il rend ainsi hommage à ces trésors marins, qu'il s'agisse des épaves mystérieuses, des animaux fascinants comme le requin ou le poulpe, ou encore des mythes ancestraux liés à la mer.
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Dans cet épisode, le philosophe Francis Wolff s'interroge sur la valeur de la vie. Il constate que le discours contemporain met de plus en plus l'accent sur le « vivant » au détriment de l'humanité. Selon lui, cette promotion du vivant en général, au-delà de l'être humain, pose problème et risque de nous faire perdre de vue l'importance de la vie humaine, présente et à venir. Il explique pourquoi la vie en tant que telle n'a qu'une valeur relative, et pourquoi c'est la vie humaine qui doit rester au cœur de nos préoccupations, notamment d'un point de vue écologique et éthique.
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Maryvonne de Saint-Pulgent explore comment des compositeurs comme Jean-Baptiste Lully et Pierre Boulez ont tissé des liens avec le pouvoir, devenant des 'musiciens de pouvoir'. Elle montre comment la musique a servi de propagande et de légitimation du pouvoir, sous la monarchie et la République. Maryvonne de Saint-Pulgent aborde aussi Pierre Boulez, qui a obtenu le soutien de plusieurs présidents pour créer l'IRCAM. Les auditeurs découvriront comment ces compositeurs ont utilisé leur proximité avec le pouvoir pour asseoir leur influence.
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Didier Rykner, directeur de la Tribune de l’art, expose avec nuance ses préoccupations face à ce qu'il perçoit comme une volonté de "réécrire" l'histoire de l'art pour correspondre à une vision idéologique, au détriment de la qualité et de l'importance des œuvres. Il souligne que si les femmes artistes ont longtemps été marginalisées, ce n'est pas par un complot patriarcal, mais simplement parce qu'elles étaient moins nombreuses à pratiquer cet art, en raison des obstacles sociaux et culturels de l'époque.
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Alexis Desprau nous plonge dans les arcanes de la cyberguerre, un champ de bataille moderne où les États, les groupes de pirates informatiques et les terroristes s'affrontent dans l'ombre. Il nous éclaire sur les différents modes d'attaque, de la désinformation aux rançongiciels en passant par l'espionnage économique et la déstabilisation des infrastructures vitales.
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Monique Canto-Sperber défend un "libéralisme populaire" inspiré du XVIIe siècle, affirmant que le libéralisme peut être un outil d'émancipation pour le peuple en défendant les libertés individuelles et la responsabilisation personnelle.
Elle souligne l'importance de l'État de droit, avec ses principes d'égalité devant la loi et d'indépendance de la justice, pour protéger les libertés. Elle reconnaît des dysfonctionnements dans son application, mais réaffirme la nécessité de l'État de droit.
Monique Canto-Sperber critique également l'"hypertrophie du pouvoir exécutif" aux États-Unis, qui menace l'indépendance de la justice et les fondements de la démocratie libérale.
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Maryvonne de Saint-Pulgent présente "Les Musiciens et le Pouvoir en France, de Lully à Boulez", explorant les relations entre compositeurs français et régimes politiques, de Louis XIV à la Ve République. Elle montre comment certains, comme Lully, ont su tirer profit du pouvoir, tandis que d'autres, comme Berlioz, ont peiné à obtenir du soutien.
Christophe Onot-Dit-Biot, écrivain et journaliste, partage sa fascination pour la mer dans "Mer intérieure". Plongeur passionné, il évoque l'imaginaire riche suscité par la mer, de son enfance au Havre à ses explorations sous-marines. Avec poésie, il décrit les trésors cachés des océans et la beauté des créatures marines menacées, comme le requin.
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