Afleveringen

  • Quel est le point commun entre Anne-Sophie Lapix, David Pujadas et Ruth Elkrief ? 
Eh bien tous ont Ă©tĂ© formĂ©s au Centre de Formation des Journalistes.

    Au top du classement des meilleures Ă©coles de journalisme de France, le CFJ, prestigieux Ă©tablissement fondĂ© en 1946 par le journaliste et rĂ©sistant Philippe Viannay, recrute chaque annĂ©e une cinquantaine d’étudiants, parmi plusieurs centaines de candidatures.

    Mais comment ces aspirants journalistes sont-ils formĂ©s, dans un contexte oĂč dĂ©sinformation, IA, dĂ©fiance et prĂ©caritĂ© viennent percuter la profession ?

    StĂ©phanie Lebrun, directrice du CFJ, Ă©galement cofondatrice de la sociĂ©tĂ© de production Babel Doc, rĂ©pond Ă  toutes ces questions. Elle est l‘invitĂ©e de notre podcast #69. Le dernier de la saison !

    Parmi les thÚmes abordés :

    L’adaptation des Ă©tudiants aux nouvelles technologies

    Les armes fournies par l’école pour affronter la dĂ©sinformation

    Le souci du CFJ de représenter la société pour répondre à la défiance

    Les limites fixĂ©es Ă  l’engagement des Ă©tudiants : le cas du conflit israĂ©lo-palestinien


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  • Il a « streamĂ© » avec Jean-Luc MĂ©lenchon, Yannick Jadot ou Fabien Roussel.

    Chaque semaine dans son Ă©mission « Backseat », Jean Massiet et ses chroniqueurs passent en revue l’actualitĂ© politique sur Twitch.

    Suivi par plus 240 000 personnes sur la plateforme, le vidĂ©aste dit appartenir au mouvement de « l’éducation populaire » et s’est donc fixĂ© un objectif : vulgariser et analyser la politique pour sa jeune audience, ĂągĂ©e de 24 ans en moyenne. Sa maniĂšre Ă  lui de sensibiliser cette gĂ©nĂ©ration qui se dĂ©tourne de la chose publique et boude les mĂ©dias traditionnels.

    Avec la dissolution de l'AssemblĂ©e nationale, Jean Massiet a dĂ©cidĂ© de multiplier ses Ă©missions et de s’impliquer personnellement : le « streameur », passĂ© par diffĂ©rents cabinets politiques, vient de signer une tribune appelant Ă  voter pour le Nouveau Front Populaire aux prochaines lĂ©gislatives anticipĂ©es.

    Dans ce nouvel Ă©pisode de notre podcast, il revient pour MediaConnect sur :

    les raisons du succÚs de son émission « Backseat »

    son regret d’avoir acceptĂ© de participer Ă  l’émission « Quelle Ă©poque » (France 2)

    son refus d’inviter des membres du Rassemblement National

    le « business model » de son émission


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  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

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  • Jusqu’à 5 000 photos, 400 dĂ©pĂȘches et 40 vidĂ©os par jour. Le tout en 6 langues ?

    C’est la promesse de l’AFP, dans sa couverture des prochains Jeux olympiques et paralympiques de Paris, du 26 juillet au 8 septembre.

    Avec plus de 200 journalistes mobilisĂ©s, la cĂ©lĂšbre agence de presse compte bien se dĂ©marquer grĂące Ă  sa dimension internationale. Avec un traitement Ă©ditorial de l’évĂ©nement, entre le sportif et l’extra-sportif, entamĂ© il y a maintenant plus de 10 ans.

    Pierre Galy, son chef du dĂ©partement des sports, est l’invitĂ© de ce nouvel Ă©pisode de notre podcast « ça bouge dans les mĂ©dias ».

    Parmi les thĂšmes :

    le dispositif de couverture globale de l’évĂ©nement

    la singularitĂ© de l’AFP vis-Ă -vis de la concurrence

    la place du chauvinisme dans une agence attachée au factuel

    la question des critiques dans le traitement mĂ©diatique de l’évĂ©nement


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  • Avec 11 millions d’abonnĂ©s sur TikTok, Gala assoie chaque jour un peu plus son rang de 3e compte mĂ©dia le plus suivi au monde sur le rĂ©seau social. Devant MTV.

    Le secret ? Des vidéos coulisses, captées au plus prÚs des célébrités françaises et internationales, lors de grands événements. Des vidéos courtes, brutes, sans commentaire, presque sans montage et immensément virales.

    DĂ©sormais propriĂ©tĂ© du Groupe Le Figaro, Gala s’est ainsi taillĂ© la rĂ©putation de rendre accessible l’inaccessible. A l’image du dernier dĂźner d’Etat Ă  Versailles, en l’honneur de Charles III.

    Dans ce nouvel Ă©pisode de notre podcast, son directeur de la rĂ©daction, Matthias Gurtler, nous raconte cette « succĂšs story » numĂ©rique aux 3 milliards de vues
 sur une plateforme chinoise nĂ©anmoins menacĂ©e dans plusieurs Etats.

    Parmi les thĂšmes :

    les ingrĂ©dients d’une recette devenue virale

    l'avenir incertain du réseau social Tik Tok

    la monĂ©tisation d’une audience considĂ©rable

    l'impact du rachat sur la vie du magazine


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  • J-1 pour la chaĂźne M6 : demain, son offre de streaming « 6Play » deviendra « M6+ ». Au programme : 30.000 heures de contenus, principalement issus des programmes phares du groupe.

    La plateforme de M6 fait peau neuve, quatre mois aprĂšs le lancement de TF1+, l’offre de streaming du concurrent TF1. Dans un contexte oĂč le temps moyen des Français devant la TV linĂ©aire ne cesse de baisser, au profit de plateformes vidĂ©o de plus en plus nombreuses ces derniĂšres annĂ©es.

    Comme la « Une », M6+ a fait le choix d’un modĂšle hybride, entre la formule gratuite financĂ©e par la publicitĂ© (AVOD) et l’abonnement (SVOD) pour accĂ©der Ă  certains avantages.

    Au-delĂ  des contenus, M6 annonce investir 40 millions d’euros dĂšs cette annĂ©e et compte par ailleurs sur son moteur de recherche boostĂ© Ă  l’IA.

    Henri de Fontaines, membre du directoire de M6 et directeur du streaming, est l’invitĂ© de ce podcast #65.

    Parmi les thĂšmes :

    l’offre M6 et son modùle hybride AVOD / SVOD

    la concurrence TF1+

    la problématique de trop-plein de contenus

    l’espĂ©rance de vie de la TV linĂ©aire


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  • « On voulait vulgariser et partager leurs savoirs.» Combiner l’expertise universitaire Ă  l’exigence journalistique : telle est la mission de la rĂ©daction de The Conversation France.

    Dans une Ă©poque oĂč rĂšgnent la dĂ©sinformation et l’opinion, ses journalistes ne collaborent qu’avec des acadĂ©miques et des chercheurs, dans l'objectif de fournir une analyse de l'actualitĂ©, Ă  la fois rigoureuse, fiable et indĂ©pendante.


    DĂ©clinaison française d’un rĂ©seau international, nĂ©e en 2015, The Conversation France a nouĂ© un partenariat avec 90% des universitĂ©s du pays et comptabilise dĂ©sormais plus de 6 millions de pages vues par mois.

    A la tĂȘte de cette rĂ©daction inhabituelle, son directeur Fabrice Rousselot (ancien directeur de la rĂ©daction de LibĂ©ration), nous en raconte les coulisses, dans ce nouvel Ă©pisode de notre podcast dĂ©diĂ© au monde des mĂ©dias.

    Parmi les thÚmes abordés :

    -la collaboration entre les experts et les journalistes

    -la garantie d’une ligne Ă©ditoriale objective et factuelle

    -les difficultĂ©s rencontrĂ©es pendant l’épidĂ©mie du COVID-19

    -le modÚle économique atypique d'un média à but non lucratif


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  • Cette semaine, place Ă  une rĂ©daction tout Ă  fait singuliĂšre. Son nom ? « Citizen Facts. »

    Ses membres ne sont pas journalistes de mĂ©tier, mais lycĂ©ens, sages-femmes, informaticiens, ou retraitĂ©s... Tous dĂ©testent les fausses informations qui circulent en ligne et n’ont qu’une envie : dĂ©monter celles-ci.

    Un projet citoyen né pendant la crise du Covid-19, face à la montée en puissance des théories du complot et porté par la journaliste Aude Favre, fondatrice de la chaßne YouTube WTFake!, invitée de notre podcast cette semaine.

    Les enquĂȘtes, menĂ©es en « open source », grĂące aux compĂ©tences de chacun, ont fait l’objet d’une mini-sĂ©rie documentaire diffusĂ©e sur ARTE Ă  l’automne dernier. Celle-ci nous plonge dans les coulisses du travail de cette rĂ©daction virtuelle, qui s’efforce de dĂ©mystifier des sujets bien rĂ©els, tels que le discours des « anti-vax », des « anti-IVG » ou la pratique du « greenwashing ».

    « Citizen Facts » compte aujourd’hui 2 000 « enquĂȘteurs citoyens ». EuropĂ©ens, pour la plupart et tous bĂ©nĂ©voles.

    Aude Favre nous raconte cette folle aventure.


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  • Ne l’appelez plus L’Obs, mais bien Le Nouvel Obs. Le cĂ©lĂšbre hebdomadaire a officiellement fait peau neuve le 21 mars dernier. Changement de nom. Changement d’identitĂ© visuelle. Mais surtout : changement de site Internet, son plus gros chantier.

    Dans un contexte dĂ©licat pour les magazines d’actualitĂ©, les ventes du titre ont reculĂ© de 7% en 2023 et l’hebdomadaire, lancĂ© il y 60 ans par Jean Daniel et Claude Perdriel, est de nouveau dĂ©ficitaire. Il s’est donc fixĂ© un objectif de taille : augmenter le nombre de ses abonnĂ©s numĂ©riques de 20%, d'ici Ă  2025.

    Face à ces nombreux défis, sa directrice générale Julie Joly nous explique comment le newsmag, adossé au groupe Le Monde, entend écrire ce nouveau chapitre de son histoire.

    Parmi les thÚmes abordés :

    Les grands axes de la nouvelle formule

    Les ambitions numériques du titre

    La ligne « clairement progressiste » du newsmag

    L’absence assumĂ©e de synergie Ă©ditoriale au sein du groupe Le Monde


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  • Les rĂ©vĂ©lations ont eu l’effet d’une dĂ©tonation.

    Des accusations de viol et agressions sexuelles portĂ©es contre le psychanalyste GĂ©rard Miller en janvier dernier. Ces tĂ©moignages, recueillis et publiĂ©s par le magazine ELLE, ont ainsi marquĂ© le point de dĂ©part de l’affaire, qui totalise dĂ©sormais plusieurs dizaines d’accusations.

    SignĂ©e CĂ©cile Ollivier et Alice Augustin, l’enquĂȘte a aussi permis de rappeler l’ambition du titre fĂ©minin : creuser le sillon d’une ligne Ă©ditoriale bien plus sociĂ©tale, dans un monde post-#MeToo.

    Une ligne portĂ©e par Ava Djamshidi, ancienne grand reporter au Parisien, dĂ©sormais la rĂ©dactrice en chef du ELLE. Sous l’impulsion de VĂ©ronique Philipponnat, directrice du magazine et invitĂ©e de notre podcast, cette semaine.

    EmblĂ©matique et historique, le titre lancĂ© en 1945 par HĂ©lĂšne Lazareff, revendique aujourd’hui prĂšs de 10 millions de lecteurs mensuels au global.

    Parmi les thĂšmes de l'Ă©pisode :

    Les raisons du virage Ă©ditorial du magazine

    Sa vision transgénérationnelle du féminisme

    La déclinaison internationale de la marque

    La santé économique du titre


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  • Ce mardi, l'Arcom publie son rapport annuel sur la reprĂ©sentation des femmes en TV et radio. L'an passĂ©, celui-ci faisait Ă©tat de « rĂ©sultats quantitatifs en progrĂšs. »

    Alors cette semaine, Ă  quelques jours du 8 mars, JournĂ©e internationale des droits des femmes, « Ça bouge dans les mĂ©dias » avec Christelle Chiroux, directrice adjointe de l’information Ă  TF1 et directrice dĂ©lĂ©guĂ©e de sa Fondation. En charge de la mĂ©diation et de la RSE au sein du groupe, elle porte l'initiative des « Expertes Ă  la Une », programme d'accompagnement qui vise Ă  renforcer la prĂ©sence des expertes dans les mĂ©dias, pour leur assurer une meilleure reprĂ©sentation.

    La 4e promotion sera dévoilée demain, mercredi 6 mars. 15 femmes, expertes de thématiques variées (géopolitique, environnement, aérospatial, etc.) vont ainsi bénéficier du parrainage de journalistes du groupe TF1, mais aussi d'ateliers de coaching et media training, opérés par des entreprises extérieures.

    Dans cet Ă©pisode, Christelle Chiroux revient notamment sur :

    -Le programme de tutorat de la 4e promotion
    -Les craintes des femmes expertes
    -Les origines de l’initiative des « Expertes Ă  la Une »
    -L’engagement interne et externe du groupe TF1 sur ces questions

    >>> Pour accéder à l'interview écrite donnée par Christelle Chiroux à MediaConnect en 2023, c'est par ici !


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  • Comment sont creusĂ©s les tunnels du mĂ©tro ? D’oĂč viennent nos noms de famille ? Les athlĂštes peuvent-ils encore battre des records ?

    Qu'il s'agisse de science, d'histoire, ou de sport, Explore Media s’est fixĂ© la mission de diffuser la connaissance au plus grand nombre. Avec une ligne de conduite : le faire de façon ludique. C’est ce qu’on appelle dĂ©sormais l’« edutainment » ; Ă  savoir du contenu Ă©ducatif divertissant.

    « TrĂšs souvent, les rĂ©seaux sociaux peuvent ĂȘtre dĂ©criĂ©s comme des plateformes futiles oĂč on va perdre du temps », se dĂ©sole son cofondateur JĂ©rĂ©mie Nacache, invitĂ© cette semaine de notre podcast « Ça bouge dans les mĂ©dias. »

    LancĂ© en 2017, Explore Media s’est depuis dĂ©ployĂ© sur toutes les plateformes, en France et Ă  l’étranger. Suivi par des millions de personnes, ce mĂ©dia 100% social, rĂ©putĂ© pour ses contenus viraux, a atteint le milliard de vues en 2023. Des contenus, pour partie, produits avec des marques.

    Parmi les thĂšmes de cet Ă©pisode :

    les caractĂ©ristiques Ă©ditoriales de l’« edutainment »

    la nécessité de composer avec les algorithmes des plateformes

    la perception du public vis-à-vis du « brand content »

    les défis de leur stratégie internationale


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  • Lancer un journal papier en 2023 ? Un dominical ? Et en 80 jours ? C’est le pari que s’est lancĂ© Bruno Jeudy.

    « J’ai l’ñge raisonnable de mener une mission aussi peu raisonnable ! », constate, Ă  60 ans, le directeur dĂ©lĂ©guĂ© de la rĂ©daction de La Tribune dimanche, Ă©galement passĂ© par Le Parisien, Le Figaro, Paris Match, ou Le JDD. Le voici, cette semaine, invitĂ© de notre podcast « ça bouge dans les mĂ©dias ».

    Déclinaison généraliste du site économique La Tribune, le journal dominical est arrivé dans les kiosques le 8 octobre dernier, porté par une vingtaine de journalistes. Et s'est vu immédiatement vu qualifié d'alternative au Journal du dimanche, depuis son changement de ligne éditoriale.


    RachetĂ© par la branche mĂ©dias de CMA CGM, du groupe de l’armateur Rodolphe SaadĂ©, La Tribune Dimanche assume sa volontĂ© de rĂ©cupĂ©rer des déçus du JDD, en se positionnant comme un « journal de la nuance » et du pluralisme.

    4 mois et 18 numĂ©ros plus tard, quel bilan ? Les objectifs fixĂ©s ont-ils Ă©tĂ© atteints ? Bruno Jeudy raconte, au micro de MediaConnect, cette aventure semĂ©e d’embĂ»ches.

    Parmi les thĂšmes de l’épisode :

    Les alĂ©as du lancement d’un mĂ©dia

    Le positionnement du journal vis-Ă -vis des extrĂȘmes

    La découverte de nouvelles fonctions pour Bruno Jeudy

    Les ambitions du journal


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  • Le Vaquita est un marsouin du Pacifique, et surtout, le mammifĂšre marin le plus menacĂ© de la planĂšte. Symbole de la rĂ©sistance, il prĂȘte son nom au mĂ©dia numĂ©rique d’investigation lancĂ© par le journaliste Hugo ClĂ©ment en novembre 2022.

    L’ambition de Vakita : enquĂȘter, pour sensibiliser le plus grand nombre aux sujets liĂ©s Ă  la planĂšte et encourager le passage Ă  l’action.


    Vakita se veut rĂ©solument orientĂ© vers les solutions. Un mĂ©dia portĂ© des Ă©quipes convaincues qu’il est possible de concilier journalisme et engagement.

    Aujourd’hui « Ça bouge dans les mĂ©dias » avec son rĂ©dacteur en chef : Axel Roux. L’ancien responsable des enquĂȘtes de l’émission « Sur le front », revient sur plusieurs points tels que :

    S’engager sans dĂ©naturer l’idĂ©e mĂȘme du journalisme

    L’impact concret des enquĂȘtes de Vakita

    Convaincre au-delà de son cercle de personnes déjà convaincues

    Assurer son indépendance éditoriale vis-à-vis de ses actionnaires


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  • Thierry Ardisson l’a confiĂ© rĂ©cemment au « Figaro » : ils sont capables de « rĂ©gĂ©nĂ©rer les Ă©crans.» Ils ? Ce sont les contenus du mĂ©dia « Le Crayon », dĂ©diĂ© au dĂ©bat et lancĂ© sur You Tube en 2020, Ă  destination des 18-35 ans.

    Parmi ses cofondateurs, son CEO Wallerand MoullĂ©-Berteaux, 26 ans, et l’invitĂ© de notre tout premier Ă©pisode podcast de l’annĂ©e 2024. Cette semaine, « ça bouge dans les mĂ©dias » avec le cofondateur d’un mĂ©dia, dont l’ambition est de passer par la discussion, la rĂ©flexion, pour « rĂ©unir la sociĂ©tĂ© française. » Un mĂ©dia, dĂ©sormais suivi, au global sur les rĂ©seaux sociaux, par plus de 700 000 abonnĂ©s.

    ClassĂ© au « 30 under 30 » de Forbes France, Wallerand MoullĂ©-Berteaux est Ă  la tĂȘte d’un groupe mĂ©dia, dans lequel figurent, en plus de la chaĂźne « Le Crayon » : une agence RP pour les dirigeants (« Le Surligneur »), une agence de contenu pour les entreprises (« Le Pinceau ») et depuis peu, un autre mĂ©dia (« Les pĂ©pites de France »), dĂ©diĂ© au tourisme et au patrimoine.

    Dans cet épisode, l'entrepreneur média revient notamment sur les sujets suivants :

    Le pari de l’opinion pour nourrir la rĂ©flexion

    La pluralité de profils des jeunes générations abonnées au Crayon

    Du linéaire au flux, les opportunités offertes à la TV pour se réinventer

    L'objectif stratégique de « led media company » choisi pour développer Le Crayon


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  • Place au dernier Ă©pisode de l'annĂ©e 2023 ! Cette semaine, « ça bouge dans les mĂ©dias » avec Eric Chol, directeur de la rĂ©daction de L'Express.

    À l’occasion des 70 ans de l’emblĂ©matique « newsmag », la rĂ©daction s’est plongĂ©e dans ses archives, pour les mettre Ă  l’honneur dans un numĂ©ro spĂ©cial. Environ 200 pages de rĂ©cits et photos, pour raconter l’histoire du journal, mĂȘlĂ©e Ă  celles d'une France et d'un monde, profondĂ©ment transformĂ©s en l’espace de sept dĂ©cennies.

    LancĂ© en 1953, par les iconiques Françoise Giroud et Jean-Jacques Servan-Schreiber, L’Express a toujours portĂ© haut ses engagements. OpposĂ© Ă  la guerre d’Indochine et militant pour la dĂ©colonisation, Ă  ses dĂ©buts, le titre assume volontiers sa ligne libĂ©rale et pro-europĂ©enne d’aujourd’hui. Et affiche clairement ses ambitions, sous l’impulsion de son propriĂ©taire Alain Weill : devenir le «The Economist français. »

    Dans cet Ă©pisode, Eric Chol rappelle quelques-uns des temps forts qui ont jalonnĂ© l’histoire de L’Express. Sans oublier ses prises d’engagement, au nom de la dĂ©fense des libertĂ©s. Le directeur de la rĂ©daction nous explique Ă©galement sa vision Ă©ditoriale et son positionnement, dans le secteur trĂšs concurrentiel des « newsmagazines » en France. Il esquisse aussi l’avenir de L’Express dans les 70 prochaines annĂ©es.


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  • 57% des Français disent se mĂ©fier de ce que disent les mĂ©dias sur les grands sujets d’actualitĂ©, selon le dernier baromĂštre Kantar pour La Croix, de la confiance des Français dans les mĂ©dias.

    Dans un contexte oĂč la dĂ©sinformation et la dĂ©fiance vis-Ă -vis des journalistes sont grandes, comment donner le goĂ»t de s’informer ? Et surtout, quels outils fournir pour naviguer au mieux dans ce flot d'actualitĂ©s ? Telles sont les missions de l’association« Entre les lignes », nĂ©e en 2010.

    Cette semaine « ça bouge dans les mĂ©dias » avec Fanny Lattach, ex-journaliste Ă  l’AFP et dĂ©sormais directrice adjointe de cette association.

    Aujourd'hui, « Entre les lignes » compte un rĂ©seau d’environ 250 journalistes bĂ©nĂ©voles, issus de rĂ©dactions partenaires (AFP, Groupe le Monde, Contexte) engagĂ©s au service de l’éducation aux mĂ©dias. Ces professionnels de l'information Ɠuvrent principalement au sein des Ă©tablissement mais aussi en dehors.

    Dans cet Ă©pisode, Fanny Lattach revient notamment sur l'approche pĂ©dagogique de l’association, la formation des journalistes bĂ©nĂ©voles. Mais aussi les questions rĂ©currentes posĂ©es lors des ateliers, ou les outils fournis aux jeunes publics vis-Ă -vis des influenceurs.


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  • « On m’a souvent dit : raconte-moi une histoire, mais on ne m’a jamais dit comment raconter une histoire. La narration ça s’apprend. » AprĂšs 20 ans d’expĂ©rience en radio, Jules Lavie, dĂ©sormais rĂ©dacteur en chef au Parisien et prĂ©sentateur du cĂ©lĂšbre podcast « Code Source » , s’est depuis bien rattrapĂ©.

    Cette semaine, « ça bouge dans les mĂ©dias » avec la voix du podcast Ă  succĂšs. NĂ© en mai 2019, ce format quotidien totalise 700 000 Ă  800 000 tĂ©lĂ©chargements chaque mois en France. Au point d'ĂȘtre entrĂ© dans le club fermĂ© des 3 podcasts d’actualitĂ© les plus suivis du pays.

    En quatre ans, le crĂ©do du programme n’a pas changĂ© : des histoires qui font l’actualitĂ©, racontĂ©es par ses tĂ©moins et des journalistes de la rĂ©daction du Parisien. Le journal, « populaire et de qualitĂ© » selon Jules Lavie, reste le point de dĂ©part de chaque Ă©pisode de « Code Source ». DerriĂšre le rideau, s’organise ainsi une vĂ©ritable synergie entre la rĂ©daction et l’équipe du podcast, au service de la marque.

    Dans cet Ă©piosde, Jules Lavie se confie sur sa source d’inspiration journalistique. Il nous explique l’importance du storytelling dans la transmission de l’information, nous dĂ©voile les coulisses d’un Ă©pisode de « Code Source » et se livre sur sa stratĂ©gie pour de rester attractif malgrĂ© l’hyper-concurrence du podcast d’actualitĂ© en France.


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  • « Lorsque l’on rĂ©vĂšle la fortune de Cyril Hanouna, ça intĂ©resse beaucoup, ça fait plus d’1 million de vues. »

    Cette semaine, « ça bouge dans les mĂ©dias », avec Gilles Tanguy, fondateur et directeur de la rĂ©daction de l’InformĂ© : un pure player indĂ©pendant, nĂ© en 2022 et spĂ©cialisĂ© dans l’investigation Ă©conomique.

    Sa promesse : « Chaque jour, la rĂ©daction de l’InformĂ© rĂ©vĂšle des informations exclusives que les entreprises et leurs dirigeant(e)s, prĂ©fĂšrent cacher, dans tous les secteurs de l’économie.» En moyenne, 4 Ă  6 scoops Ă©conomiques sont ainsi rĂ©vĂ©lĂ©s au quotidien.

    Pour y parvenir, l’équipe de Gilles Tanguy est composĂ©e de journalistes expĂ©rimentĂ©s, au rĂ©seau Ă©tabli.

    Dans cet Ă©pisode, le fondateur du pure player indĂ©pendant, nous dĂ©crit les spĂ©cificitĂ©s de l’investigation Ă©conomique et nous donne son point de vue sur la pratique du « off » dans ce journalisme-lĂ . Il revient Ă©galement sur l'importance de l'indĂ©pendance Ă©ditoriale de sa rĂ©daction vis-Ă -vis de son actionnaire Xavier Niel, mais aussi sa stratĂ©gie globale pour conquĂ©rir de nouveaux abonnĂ©s.


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  • « Les femmes ont le droit d’ouvrir un compte bancaire, de gĂ©rer leurs biens et de travailler sans le consentement de leur mari seulement depuis 1965. À ce jour, 25% des femmes ne possĂšdent pas de compte bancaire personnel. »

    Rappel historique de Valérie Lion, rédactrice en chef de « ViveS Média », cette semaine, au micro de MediaConnect.

    LancĂ© en 2021 au sein du groupe Bayard, « ViveS» qui entend toucher un maximum de femmes, en tant que « mĂ©dia d’alerte et de solutions », pour les sensibiliser Ă  la question d’indĂ©pendance Ă©conomique et financiĂšre.

    Pour ValĂ©rie Lion, il s’agit-lĂ  de « la derniĂšre brique » permettant l’émancipation totale des femmes. AprĂšs celles atteintes par le travail et par le corps.

    Pour atteindre son objectif, « ViveS MĂ©dia » a donc Ă©tĂ© pensĂ© comme un mĂ©dia global, fait de contenus pensĂ©s pour ĂȘtre accessibles, engageants et entraĂźner le passage Ă  l'action ; Ă  savoir, une newsletter hebdomadaire, un podcast (« Osons l’oseille »), des vidĂ©os de formation, mais aussi un forum annuel, ou un baromĂštre en collaboration avec l'IFOP, LFDE et Boursorama.

    Valérie Lion nous détaille l'action de ce collectif de journalistes passionnés et engagés.


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  • Cette semaine nous discutons avec HervĂ© Poirier, rĂ©dacteur en chef de la revue Epsiloon. Ce jeune magazine scientifique "pop" vise Ă  "dĂ©poussiĂ©rer" le genre de magazine de science.

    Pour rappel, le journaliste et son équipe quitté la rédaction de Science & vie en 2021 pour des questions d'indépendance éditoriale.

    Aujourd'hui, avec ses 35 000 abonnĂ©s, la rĂ©daction a pour ambition de faire d'Epsiloon “𝘭𝘩 đ˜«đ˜°đ˜¶đ˜łđ˜Żđ˜ąđ˜­ đ˜„đ˜Š đ˜łđ˜ŠÌđ˜§đ˜ŠÌđ˜łđ˜Šđ˜Żđ˜€đ˜Š đ˜„đ˜Š 𝘭𝘱 đ˜€đ˜¶đ˜­đ˜”đ˜¶đ˜łđ˜Š đ˜Žđ˜€đ˜Șđ˜Šđ˜Żđ˜”đ˜Ș𝘧đ˜Șđ˜Čđ˜¶đ˜Š đ˜§đ˜łđ˜ąđ˜Żđ˜€đ˜°đ˜±đ˜©đ˜°đ˜Żđ˜Š."

    Dans cet épisode, Hervé Poirier nous partage sa vision du journalisme. Pour lui, informer doit se faire par la transmission d'émotions. Le rédacteur en chef estime aussi que le journaliste doit refuser la position du sachant et se placer en dessous du lecteur.

    Epsiloon c’est aussi, un record historique de financement participatif sur la plateforme Ulule. Et Ă  ce jour, 95% des revenus de la revue proviennent des abonnĂ©s. Pour HervĂ© Poirier, la transparence est une absolue nĂ©cessitĂ© pour tisser un lien confiance avec le lecteur.


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