Afleveringen

  • Pour ce trente-cinquième épisode, mon invitée est Polina Petrouchina, brodeuse et dessinatrice. Née en Russie dans une famille de peintres, elle est arrivée en France à l’âge de sept ans et a baigné dans un environnement où l’art faisait partie du quotidien. Nous avons parlé de ses difficultés à se sentir légitime en tant qu’artiste et des différences qu’elle a constatées entre les approches créatives russes et françaises.
    Après le lycée, elle a d’abord fait une classe préparatoire littéraire avant de se diriger vers l’Ecole Estienne, puis d’intégrer l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg.
    Elle m’a raconté la façon dont elle a vécu ses études, sa tendance à mixer différents médiums, résultant en une oeuvre hybride et inclassable. Nous avons évoqué le sexisme qu’elle a pu vivre et constater au sein de l’école - un sexisme qui s’est poursuivi dans le monde professionnel par la suite.
    En tentant de se faire sa place dans la bande-dessinée, elle a petit à petit éprouvé des difficultés, notamment face aux règles implicites du milieu. Elle a alors décidé de tout abandonner pour devenir traductrice russe-français, et a cessé de dessiner pendant plusieurs années.
    C’est par la couture, puis la broderie qu’elle est revenue à la création, d’abord en souhaitant coudre ses propres vêtements, puis en s’intéressant à la broderie. Petit à petit, elle y a trouvé une nouvelle joie artistique, ce qui l’a poussée à créer les Editions Machine Chouette, une maison d’édition de motifs de broderie machine, de design textile et papier.

    Vous pouvez retrouver Polina sur instagram sous le pseudo @machinechouette et sur sa boutique Etsy https://www.etsy.com/fr/shop/machinechouette

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    Retrouvez aussi tous les épisodes sur le site www.couleursprimaireslepodcast.fr

    crédit photo : Sarah Bouillot

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  • Pour cet épisode hors-série, mon invitée est Julie Crenn, commissaire d’exposition.
    L’association Boitaqueer a invité Couleurs Primaires à participer au Festival des Fiertés, qui a eu lieu à Paris en novembre 2022.
    À cette occasion, j’ai décidé de sortir des clous en interviewant non pas une ou un artiste, mais une personne qui travaille avec des artistes.
    Julie est commissaire d’exposition, et elle nous a raconté le parcours de vie qui l’a menée à ce métier.
    Élevée loin des musées et des institutions artistiques, elle se destinait d’abord à des études d’anglais, et c’est lors de sa première année d’études qu’elle a découvert l'existence de la discipline d'Histoire de l’Art. Elle a alors décidé de se rediriger vers ce cursus.
    Nous avons parlé de son sentiment de décalage avec les autres étudiant-es, qui venaient majoritairement de milieux aisés et qui avaient déjà un capital culturel, et de comment se sont passées ses années d’études.
    Elle m’a raconté comment elle s’est intéressée au féminisme, à l’antiracisme et aux luttes sociales, et la façon donc cela se manifeste aujourd’hui dans son travail.
    Nous avons discuté de son rapport aux artistes, de la manière dont elle organise les expositions, de son engagement politique, du parisianocentrisme qu’elle constate dans le traitement médiatique des événements culturels, et de bien d’autres choses encore !

    L’enregistrement a été fait en direct à la Galerie du Montparnasse. Merci beaucoup aux personnes qui sont venues, c’était un vrai plaisir de vous voir et de discuter avec vous !

    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Julie sur instagram sous le pseudo @julie_crenn ou sur son site internet www.crennjulie.com

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  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

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  • Bonjour tout le monde,
    J’enregistre ce mini audio pour vous dire que Couleurs Primaires participe au festival des Fiertés organisé par Boitaqueer, qui a lieu en ce moment à Paris jusqu’au 27 novembre.

    Ce lundi 21 novembre, j’interviewerai en live Julie Crenn, curatrice.

    Nous chercherons à vous raconter son parcours de vie, ce qui l’a amenée à choisir ce métier, et ce en quoi il consiste. L’entretien sera suivi d’un moment d’échange avec le public.

    Ce sera à la Galerie du Montparnasse, au 55 rue du Montparnasse, 75014 Paris, à 18h.

    Pour y assister, il suffit d’envoyer un mail pour vous inscrire à couleursprimaireslepodcast@gmail.com !

    Si vous souhaitez voir le reste de la programmation du festival, n’hésitez pas à vous connecter sur boitaqueer.com

    On espère vous voir nombreuxes lundi !

  • Pour ce trente-quatrième épisode, mon invitée est Féebrile, photographe. Féebrile est arrivée à la photographie un peu par hasard à la fin de l’adolescence. Dès le début de sa pratique, elle a développé un intérêt pour mettre en scène des images sombres et mystérieuses qui stimulent l'imagination. Nous avons parlé de son parcours d’autodidacte ainsi que de ses affinités avec d’autres médiums comme la vidéo, l’écriture et la musique. Elle m’a expliqué le processus créatif qui l’amène à faire naître une photo. Présente sur internet depuis une quinzaine d’années, Féebrile a développé sa pratique à travers les rencontres et les retours qu’elle a pu obtenir par ce biais. Nous avons donc parlé de son rapport aux blogs et aux réseaux sociaux. Nous avons également discuté de sa perception du statut de l’artiste dans notre société.

    Vous pouvez retrouver Feebrile sur instagram sous le pseudo @isafeebrile ou sur son site internet www.feebrile.com

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  • Pour ce trente-troisième épisode, mon invitée est Maya MccCallum, dessinatrice et plasticienne. Née dans une famille franco-écossaise, elle a présenté un intérêt pour le dessin dès l’enfance. Après le bac, elle s’est dirigée vers des études d’arts plastiques à l’université de Paris I. Ces études lui ont apporté sur le plan théorique, mais l’ont petit à petit inhibée dans sa pratique artistique figurative, l’orientation étant plutôt conceptuelle. Elle a alors cessé sa pratique du dessin, et elle s’est consacrée à la musique, jouant dans différents groupes à l’esprit DIY largement assumé, tout en ayant toujours un travail alimentaire à côté. Mais la balance entre travail et création était trop difficile à maintenir, et elle a eu besoin de bifurquer professionnellement. C’est alors que le dessin est revenu dans sa vie. Elle m’a raconté la façon dont elle a repris sa pratique, de manière totalement autodidacte. Nous avons parlé de la technique qu’elle utilise, de son processus créatif et de la façon dont elle crée son image, dont l’interprétation reste libre. Elle m’a parlé de son rapport au volume, qu’elle a pu explorer à travers la pratique de la sculpture et de la peinture sur crucifix. Nous avons également évoqué son rapport aux réseaux sociaux, et sa vision du statut de l’artiste dans notre société.
    Maya est soutenue par la galerie Arts Factory.

    photographie de Maya par Bastien Burger

    Vous pouvez retrouver Maya sur instagram sous le pseudo @maya.mccallum ou sur son site internet https://www.mayamccallum.com/

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  • Pour ce trente-deuxième épisode, mon invitée est Léonie Massot Floury, dessinatrice et tatoueuse. Le dessin a toujours fait partie de sa vie, dès l’enfance. Après un bac option théâtre, elle s’est tournée vers une fac d’arts plastiques. Mais cette façon d’aborder la pratique artistique ne lui convenait pas, et elle a arrêté au bout de quelques mois pour se tourner vers des études en communication interculturelle et sociolinguistique. Nous avons parlé des blocages auxquels elle a parfois fait face dans sa pratique du dessin, et de son rapport aux couleurs et aux différents médiums qu’elle utilise. Depuis quelques mois, elle suit une formation en tatouage, et nous avons pu discuter de ce qu’elle y apprend, ainsi que de sa vision ambivalente de ce milieu parfois fermé. Elle m’a également parlé de son désir d’illustrer et de faire de la bande-dessinée, et de son parcours d’artiste autodidacte.
    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Léonie sur instagram sous le pseudo @leoniemassotfloury pour son travail artistique, et sous le pseudo @rainette.ttt pour ses tatouages.

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  • Pour ce trente-et-unième épisode, mon invitée est Florence Andoka, poète et écrivaine. Son amour pour l’art est d’abord né à travers une pratique du dessin, qui a été découragée au cours de ses années lycée. Après un bac option arts plastiques, elle a fait une prépa lettres et un master de philosophie. Nous avons parlé de son hésitation à se lancer dans des études d’art, puis de sa décision de ne pas y aller, due à sa perception ambivalente de ces écoles. Son arrivée dans l’écriture s’est faite à travers des textes qu’elle a écrits pour des artistes, des critiques de films et d’expositions. Puis petit à petit, elle s’est tournée vers une écriture personnelle. Nous avons parlé de son inspiration et de son processus créatif. Son oeuvre met essentiellement en scène des personnages féminins, et nous avons discuté de sa vision des féminités notamment à travers son point de vue de femme Noire et handicapée. Elle m’a également raconté son affection pour les revues littéraires, sa vision du statut des écrivain-e-s et les différences qu’elle perçoit avec le statut des artistes visuels.
    Dans cet épisode, vous pourrez entendre Florence lire deux extraits de son dernier ouvrage, « Dans ton tube » (éditions Gorge Bleue)
    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Florence sur instagram sous le pseudo @florence.andoka

    Photographie de Florence par Madlen Roy

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  • Pour ce trentième épisode, mon invité.e est Morgan.e, collagiste. Son premier contact avec l’art s’est surtout fait en tant que spectateur. Après des études de psychologie, iel a beaucoup fréquenté les musées parisiens, et c’est au détour d’une exposition de Bernard Buffet qu'iel a eu l’idée de remanier une oeuvre par le biais du collage. Iel s’est alors lancé-e dans la pratique de cet art en l’utilisant pour se représenter, et ainsi faire naître des oeuvres mettant en scène une personne en fauteuil roulant, ce qui est très rare dans l’Histoire de l’art. Parallèlement à cela, iel a pratiqué le dessin, notamment en prenant des cours à la mairie de sa ville. Iel m'a parlé de ce qu’iel aime dans le collage, de la façon dont iel choisit les oeuvres et les images qu’iel va utiliser pour composer son oeuvre, ainsi que de l’évolution de sa pratique au fil du temps. Nous avons discuté de la façon dont le handicap est perçu dans le milieu de l’art et de la façon dont il a été classé dans l’Histoire de l’art, notamment à travers l’appellation d'« art brut ». Nous avons également parlé de son rapport à instagram et de son ambivalence face à cette plateforme parfois opaque.
    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Morgan.e sur instagram sous le pseudo @morgan.e_bl

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    Retranscription de l’épisode par Morgan.e, pour les personnes malentendantes : https://docs.google.com/document/d/1I184HG9qRkOHeeuimsvwYyN0_NSqqIs77nemMv0tXbY/ 📖

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  • Pour ce vingt-neuvième épisode, mon invité est stc019, dessinateur et auteur de bande-dessinées. Son intérêt pour le dessin est une continuité de sa pratique d’enfant. Issu d’un milieu ouvrier, c'est au fil de ses rencontres qu’il a su où s’orienter, se dirigeant d’abord vers un bac STI Arts Appliqués puis vers l’école des Beaux Arts d’Angoulême. Étant d’abord intéressé par l’écriture de romans en parallèle de sa pratique du dessin, il a commencé à faire de la bande-dessinée durant ses études. Nous avons parlé de ce qu’il aime particulièrement dans ce médium et de l’inspiration qu’il trouve d’abord à travers la création de ses personnages. Il m’a également raconté la manière dont a été reçue sa transidentité à l’école, notamment à travers son mémoire de fin d’études sur la BD trans. Scotty a une présence en tant qu’artiste sur les réseaux sociaux depuis plusieurs années ; nous avons donc discuté de son avis sur cette vitrine artistique, des bonheurs et des soucis qui peuvent en découler. Nous avons également parlé de sa passion récente pour le tricot, une pratique qu’il a commencé en autodidacte et qui lui plaît énormément.

    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Scotty sur les réseaux sociaux sous le pseudo @stc019, et sur son site internet stc019.artstation.com
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  • Pour ce vingt-huitième épisode, mon invité est Charly Bellanger, collagiste. Charly a grandi à la campagne auprès de parents ouvriers. Au lycée, il s’orientait vers des études scientifiques, et c’est au cours d’une sortie avec sa classe qu’il est allé pour la première fois au théâtre. Il a alors eu un coup de coeur pour cet univers et a changé de cap en décidant de devenir costumier. Après un BTS couture et une licence arts du spectacle, il a intégré l’ENSATT, l’école des arts et techniques du théâtre à Lyon. C’est durant sa scolarité dans cette école qu’il a débuté sa transition sociale de genre. Il m’a parlé de la transphobie qu’il a alors subi, mais aussi du rythme soutenu de ses études et de leur intensité, se ponctuant par un diplôme obtenu durant la pandémie en 2020. Après un déménagement à Quimper, il a découvert l’art du collage en animant des ateliers à la Ressourcerie. Il m’a parlé de ce qu’il apprécie particulièrement dans cet art, qui occupe à présent un place centrale dans sa vie, et nous avons discuté du cheminement qui l’amène à créer une image. Il m’a aussi évoqué les raisons qui l’ont poussé à délaisser la couture au profit du collage, et de l’impact du handicap sur sa créativité et ses choix de médiums. Nous avons également parlé de ce qu’il considère être la fonction de l’art dans la société.

    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Charly sur instagram sous le pseudo @ottopodus

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  • Pour ce vingt-septième épisode, mon invitée est Elodie Petit, poète et artiste. Son intérêt pour l'art a été une évidence dès l’enfance malgré un environnement social qui ne la prédestinait pas à ça. Elle s'est dirigée dès le lycée vers des études dans ce domaine. Après un DNAP obtenu aux Beaux-Arts de Saint-Etienne, elle a intégré les Beaux-Arts de Lyon pour passer son DNSEP. À la sortie de l'école, elle s'est installée à Paris, où elle a tenté de mener de front un travail alimentaire à plein temps et une carrière artistique. Mais le fossé s’est creusé entre sa vie quotidienne précaire et le monde feutré des vernissages parisiens. L’écriture s’est imposée comme un canalisateur de sa colère mais aussi comme une pratique simple et efficace qui ne réclame pas d'atelier ou d'espace de travail. Nous avons parlé de son amour pour ce médium artistique, qu’elle a petit à petit préféré à sa pratique du dessin, et de l’inspiration qu’elle puise dans ses expériences et dans ses sensations. Nous avons également discuté de l’importance de la création collective et du partage entre artistes. Elle m’a raconté la force qu’elle puise dans les alliances artistiques dont elle fait partie : Les éditions Douteuses, le collectif d’autrix RER Q, le duo de performance Ton Odeur, et son projet en cours Gorge Bataille, qui alliera musique et poésie.

    Vous pourrez entendre Elodie lire ses textes durant cet épisode.
    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Elodie sur instagram sous le pseudo france_baise et sur son site www.elodiepetit.fr.

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  • Pour ce vingt-sixième épisode, mon invitée est Maïc Baxane, graphiste et dessinatrice. Son intérêt pour le dessin s’est développé dans l’enfance. Elle a pu étayer cette pratique dans les Ateliers de dessins de sa ville, qui l’ont accompagnée jusqu’à la fin de l’adolescence. Après le lycée, elle a fait deux années de classe préparatoire aux Ecoles d’Art avant d’intégrer l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris. Ses années d’études ont été mouvementées, notamment en raison de son intérêt grandissant pour le féminisme et le militantisme queer, qui était peu compris de son entourage scolaire et familial.
    Après une courte errance de sortie d’école, elle a eu un premier poste de graphiste salariée, mais le manque de créativité et de diversité des projets ne lui convenait pas. Elle s’est alors lancée en freelance, travaillant pour des associations. Mais au fil des mois, elle s’est rendu compte que sa pratique créative personnelle, qu’elle avait abandonnée durant ses études très prenantes, lui manquait. Elle s’est alors remise à créer, d’abord à travers le collage puis par la sérigraphie, un médium dans lequel elle s’est pleinement épanouie.
    Nous avons parlé de son inspiration et de son envie de partager ses oeuvres, stimulée par le désir de partager des images fortes avec d’autres personnes queer qui puissent s’y reconnaître. Elle m’a expliqué le lien entre son histoire familiale et la présence forte d'imagerie religieuse dans ses dessins. Nous avons également discuté de son travail de graphiste, qui lui plaît beaucoup, et de son avis ambivalent sur la précarité du statut de l’artiste dans notre société.

    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Maïc sur instagram sous le pseudo @ maic.baxane ou sur son site www.maicbatmane.fr

    Maïc a plusieurs actualités en région parisienne dans les mois qui viennent :
    L'exposition collective « The Ruby Horror Picture Show » au Cabinet des Curieux, à Paris, à partir du 28 octobre. Elle y présentera entre autres des originaux et une Sainte Wilgeforte en volume. Vous pouvez également voir des risographies inédites et du papier découpé à Montreuil à la librairie Zeugma, dans le cadre d’une exposition collective organisée par La Martiennerie à partir du 17 novembre. Et enfin le 12 décembre, elle organise à la Mutinerie à Paris le Sale Art Salon #2, XMasCore Edition. 10 artistes y seront invité-e-s autour de la micro-édition et de l’auto-édition.

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  • Pour ce vingt-cinquième épisode, mon invitée est Hany, peintre et dessinatrice. Ayant grandi dans un environnement où l’art faisait partie de son quotidien, entre musique et peinture, il lui a semblé naturel de s’exprimer par le dessin. Au moment de choisir son parcours d’études, elle a hésité à tenter une école de Beaux-Arts mais a finalement choisi de se diriger vers une licence en arts du spectacle. Elle a alors quitté sa Réunion natale pour aller étudier à Paris VIII. Cela lui a permis de travailler avec des compagnies de théâtre en tant que médiatrice culturelle, chargée de diffusion ou encore chargée de production. Mais petit à petit, elle s’est rendu compte que cette immersion dans les arts de la scène l’avait peu à peu déplacée de sa pratique du dessin. Elle s’est alors remise à dessiner et à peindre, toujours en autodidacte. Nous avons parlé de son inspiration et des techniques qu’elle utilise, mais aussi de l’enjeu politique de représenter des corps gros, assignés femme et racisés dans un monde saturé d’images de personnes blanches et minces.

    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Hany sur instagram sous le pseudo @ sweetpotatoindaspace

    Par ailleurs, depuis le mois de septembre, le podcast a un site internet ! Vous pouvez retrouver tous les épisodes sur couleursprimaireslepodcast.fr. Je les ai triés par médium artistique, et il y a une colonne de mot-clefs pour les thématiques abordées. Vous pouvez désormais naviguer vers des sujets spécifiques plus facilement. N’hésitez pas à me faire des retours sur instagram ou facebook !

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  • Pour ce vingt-quatrième épisode, mon invitée est Zeina Mokaiesh, auteure, compositrice, interprète, chanteuse et guitariste. Elevée par des parents mélomanes, elle a grandi entourée de disques et a baigné dans la musique de Bob Dylan, Eric Clapton ou encore les Dire Straits. C’est à l’adolescence qu'elle a commencé à apprendre la guitare en autodidacte, après avoir entendu l’interprétation de Janis Joplin de la chanson Summertime. Après des études de langues, elle a passé trois mois sur la route aux Etats-Unis pour jouer dans des scènes ouvertes, ce qui a renforcé son amour pour la musique et le chant. Elle a alors continué à perfectionner son art au fil des années, enchaînant les projets en parallèle de ses petits boulots, puis elle est devenue interprète. Mais sa créativité devenait de plus en plus étouffée par son travail trop prenant. Durant le confinement, elle a eu un déclic et a décidé d’assumer pleinement sa passion pour la musique et sa fierté d’être artiste. Nous avons discuté de son engagement féministe, qu’elle aime faire passer à travers ses chansons, et de son rapport au dessin et à l’écriture, qui sont aussi des pratiques qui lui tiennent à coeur.

    Cet épisode est parsemé d’extraits musicaux. J’espère qu’il vous plaira ! Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Zeina sur instagram sous le pseudo @zeinamksh et sur youtube https://www.youtube.com/user/zeinamokaiesh

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  • Pour ce vingt-troisième épisode, mon invité est Florian Mermin, sculpteur. Florian a commencé à s’intéresser à l'art au lycée, et a pu accéder à des informations sur les Ecoles Supérieures d’Art lors d’un stage pour les élèves issu-e-s des zones d’éducation prioritaires. Il a alors intégré les Beaux-Arts de Paris, et durant ses études, il a pu faire un échange à Los Angeles, à Otis College of Art and Design, où il a commencé à faire de la céramique et a eu un autre aperçu de l’enseignement artistique. Diplômé félicité en 2015, la sortie d’école a fait naitre des projets d'expositions professionnelles enrichissantes. Nous avons discuté de son rapport à l’espace d’exposition et aux contraintes de ce qu’on appelle le « white cube », ces pièces immaculées et impersonnelles qu’on retrouve fréquemment dans les musées et les galeries. Enfant, il s’intéressait beaucoup à la nature et aux fleurs, et cela se retranscrit dans son travail artistique aujourd’hui, qui intègre des éléments tels que des fleurs séchées, des branches de sapin, ou encore de la terre… Dans ses installations, Florian détourne cet espace en créant une atmosphère où il invite la nature, les odeurs, les couleurs. Nous avons également parlé de son rapport à l’écologie et de sa vision de l’engagement politique dans le travail artistique, qu’il préfère exprimer dans une poésie du quotidien.

    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Florian sur instagram sous le pseudo @florianmermin et sur son site www.florianmermin.com

    Ses oeuvres seront visibles en septembre à la fin de sa résidence au Pavillon des Indes à Courbevoie. Il sera également exposé à la galerie Backlslash à Paris en novembre décembre.

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  • Pour ce vingt-deuxième épisode, mon invitée est Rizzo Boring, dessinatrice et graveuse. Après une enfance et une adolescence à la campagne, dans une famille où l’art était présent sans être omniprésent, Rizzo s’est rendue à Lyon pour faire des études de sociologie. C’est dans cette ville qu’elle s’est liée au milieu antifasciste et punk, qu’elle s’est intéressée au féminisme et qu’elle a commencé à dessiner et à faire du graphisme. Son rapport à la pratique artistique s’est étoffé au contact du collectif : elle s’est plu à faire des affiches pour les concerts, à créer des autocollants pour des groupes, à écrire des fanzines. Elle a aussi vu cette création d’images comme une manière de combler un vide visuel : en ce début des années 2000, dans le creux de la vague féministe, les représentations militantes étaient denrée rare. Dans ses oeuvres, elle aime parler de sujets qui la touche, notamment le lesbianisme, l’identité butch et le handicap. Nous avons discuté de sa vision du statut de l’artiste dans la société, et de son ambivalence face aux limites de l’expression dans un système capitaliste individualiste. Elle m’a parlé de son handicap et des limites qu’il lui impose dans la création, la douleur l’empêchant de dessiner au rythme qu’elle souhaiterait. Nous avons également évoqué la façon dont elle utilise la bande-dessinée pour raconter des anecdotes qui lui arrivent, et rire des moments difficiles.

    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Rizzo sur instagram sous le pseudo @rizzo_boring et sur son blog www.rizzoboring.wordpress.com.

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  • Pour ce vingt-et-unième épisode, mon invitée est Jade Boissin, peintre. Jade a grandi dans une famille intéressée par l’art ancien. À l’adolescence, elle a constaté que sa pratique du dessin et de la peinture était plus qu’une passion : c’était un choix de vie. En entrant aux beaux-arts de Nantes, elle voulait apprendre à peindre comme les maîtres dont elle avait admiré les œuvres dans son enfance, mais elle s’est rendu compte que ce n’était pas ce que cette école enseignait. Ces études ont tout de même été très enrichissantes sur d’autres aspects. Son diplôme en poche, elle a décidé de faire un master en sociologie avant de se lancer dans la vie active, mais à gardé en tête son projet d’apprendre la peinture traditionnelle. Elle a alors monté un projet pour partir en Italie prendre des cours techniques auprès d’un maître de la peinture baroque. Ces trois mois d’apprentissage l’ont énormément marquée et passionnée. Nous avons parlé de ses pratiques de la peinture à l’huile, du dessin au fusain et de la céramique, qui lui amènent chacune un plaisir différent. Elle m’a raconté d’où lui vient son inspiration, son rapport à ses modèles et à l’autoportrait. Nous avons également évoqué la place des femmes dans ses œuvres, et le statut des femmes artistes dans l’art contemporain.

    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    Vous pouvez retrouver Jade sur instagram sous le pseudo @ jade_boissin, ou sur son site internet www.jadeboissin.com. Son exposition Dîner de Famille se tiendra à Nantes du 8 au 29 juillet à l’Atelier Alain Lebras.

    musique du générique : Podiab Club aka @dana-limpopo🌻

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  • Pour ce vingtième épisode, mon invité·e est Noël Rasendrason, artiste en vibration. C’est dans l’enfance puis l’adolescence qu’iel s’est pris·e de passion pour le dessin et pour la musique. À la sortie du lycée, iel a étudié le graphisme à Nantes, mais iel s’est rendu·e compte que cette approche de la créativité ne lui convenait pas. C’est en découvrant l’existence de collectifs artistiques, notamment du collectif La Main à Paris, qu’iel a commencé à trouver un chemin artistique plus authentique. Nous avons parlé de sa pratique du dessin et de la musique, et de ce que lui apportent respectivement ces deux canaux d’expression artistique. Iel m’a raconté son parcours musical autodidacte, qui l’a notamment mené·e à Artemisia IV, un projet cathartique mêlant techno, acid house et folk expérimentale. Ce projet lui permet de s’affirmer sur scène en tant que personne non-binaire, et a aussi pour vocation de visibiliser la scène des artistes femmes et LGBTQia+. Nous avons également évoqué ses convictions écoféministes et la façon dont cela se retranscrit dans ses œuvres, qui ont un rapport profond avec la nature. Iel m’a également parlé de son travail de tatoueur·se, un métier qu’iel a commencé à pratiquer récemment et qu’iel apprécie beaucoup.

    J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute !

    Vous pouvez retrouver Noël sur instagram sous le pseudo @ noelrasendrason, ou sur son site internet www.noelrasendrason.com Sa musique est disponible sur bandcamp à l’adresse noelrasendrason.bandcamp.com, et son projet Artemisia IV est sur Soundcloud à l’adresse soundcloud.com/artemisia-iv @artemisia-iv
    Iel sera présent-e au festival écoféministe La Sève du 23 au 25 juillet 2021 dans le Loir-et-Cher. Sa série de pierres qui parlent est visible à La Case d'Aliêfê à Vitry-sur-Seine, en Île-de-France, jusqu'au 23 juin.

    photographie de Noël par Sonia Soraya

    musique du générique : Podiab Club aka @dana-limpopo🌻

    Épisode dispo sur Apple podcasts, Spotify, Podcast Addict, SoundCloud et Deezer ! Cliquez sur le lien dans la bio 📻 #podcast

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  • Pour ce dix-neuvième épisode, mon invitée est Pauline Ballet, photographe de sport. Pauline a grandi dans une famille où l’art était présent sans être central. Sa sensibilité artistique s’est aiguisée lorsque ses parents ont déménagé à Istanbul, où elle a vécu entre ses 9 et 13 ans ; elle a alors été très marquée par les visites de musées et de mosquées. La photo est arrivée dans sa vie plus tard, à l’adolescence, où elle s’est passionnée pour le noir et blanc. À la sortie du lycée, elle a d’abord obtenu une licence de lettre modernes et art, puis a intégré l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles. Ces trois années d’études ont été très enrichissantes, mais elle a eu des difficultés à trouver son identité d’artiste et à plaquer un discours sur sa pratique. Ces difficultés se sont poursuivies à la sortie d’école, où elle a cherché sa voie avant d’avoir, un peu par hasard, l’opportunité de photographier une course de vélo. Elle s’est alors petit à petit épanouie dans la photographie de sport. Nous avons discuté de ce qui la passionne dans ce métier prenant et intense, où les femmes sont peu nombreuses, et de la façon dont se passe une journée type de travail pour elle. Elle m'a aussi parlé de sa relation à sa pratique artistique personnelle, de son besoin de retourner parfois à la photographie argentique, et de son rapport au monde de l’art.

    J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute !

    Vous pouvez retrouver Pauline sur instagram sous le pseudo @ paulineballet ou sur son site internet www.paulineballet.com

    musique du générique : Podiab Club @dana-limpopo 🌻

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  • Pour ce dix-huitième épisode, mon invitée est Elodie, restauratrice de photographies. Son intérêt pour l’art est une prolongation de sa créativité enfantine, qu’elle a continué à entretenir à l’adolescence. Après des études dans un lycée technologique d’Arts Appliqués, elle a fait un BTS Photo, voulant d’abord se diriger vers le métier de photographe de reportage. Mais au fil de ses stages et de son apprentissage du métier, elle a réalisé que ce n’était pas la voie pour elle. Elle s’est alors tournée vers la conservation-restauration de biens culturels, et plus précisément de photographies : cela consiste à agir sur une photographie et son environnement afin de préserver son intégrité physique et historique et d’améliorer sa compréhension. Pour cela, elle a étudié à l’Institut National du Patrimoine durant cinq ans.
    Elle m'a parlé de son mémoire de fin d’études, qui avait pour objet la restauration d’une photo d’Act-Up Paris conservée aux archives nationales, et l’histoire de cette association de lutte contre le VIH/SIDA - un sujet engagé qui lui tenait à coeur. Nous avons également discuté de son processus créatif et de sa pratique artistique personnelle et avons évoqué son sentiment de vouloir qu’elle soit utile pour être montrée, ce qu’elle a pu faire à travers un travail documentaire pour une association ou des commandes de portraits.
    J’espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute!

    musique du générique : Podiab Club @dana-limpopo 🌻

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