Afleveringen
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Le retour Ă la Maison Blanche de Donald Trump est-il un nouveau choc pour l'Ă©conomie amĂ©ricaine et pour l'Ă©conomie mondiale, dans un contexte de guerres commerciales avec la Chine et l'Europe, sans oublier les guerres en Ukraine et au Proche-Orient alors que la planĂšte se remet Ă peine de la pandĂ©mie de Covid ? Pour Ăco d'ici Ăco d'ailleurs, trois invitĂ©s prestigieux, Ă©conomistes de renom (amĂ©ricain, russe et français) analysent cet Ă©vĂ©nement majeur et ses multiples consĂ©quences.
NOS INVITĂS :
- Robert Gordon, Ă©conomiste amĂ©ricain de l'UniversitĂ© Northwestern (Illinois - Ătats-Unis), auteur «The Rise and Fall of American Growth: The U.S. Standard of Living Since the Civil War» (2016)
- Philippe Aghion, professeur au CollÚge de France, à l'INSEAD et à la London School of Economics, co-président de la Commission française sur l'Intelligence artificielle
- Sergei Guriev, doyen de la London Business School, ancien chef économiste de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Une émission enregistrée dans le cadre de l'édition 2024 des Journées de l'économie organisées à Lyon (France) par la Fondation Innovation et Transitions. L'événement propose trois jours de conférences avec les plus grands spécialistes des thématiques économiques d'actualité.
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Ministre du Plan et de la CoopĂ©ration internationale de la RĂ©publique de GuinĂ©e, IsmaĂ«l NabĂ© est notre Grand InvitĂ© de lâĂ©conomie. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Quentin Velluet (Jeune Afrique), cet ingĂ©nieur tĂ©lĂ©com formĂ© en Malaisie, entrĂ© au gouvernement au dĂ©but de lâannĂ©e 2024, dĂ©fend une vision multilatĂ©raliste de la politique Ă©conomique de son pays dont la transition est dirigĂ©e par la junte militaire du GĂ©nĂ©ral Mamadi Doumbouya, prĂ©sident de la RĂ©publique.
L'émission est à découvrir en vidéo en cliquant ici
Son credo : conclure des contrats avec tous les partenaires possibles, quâils soient chinois, russes, amĂ©ricains ou europĂ©ens. Au cĆur du projet : le gigantesque gisement de fer Simandou (sud-est de la GuinĂ©e), promesse de revenus substantiels qui, selon le ministre, bĂ©nĂ©ficieront Ă lâensemble de lâĂ©conomie nationale. Simandou 2040, basĂ© sur cinq piliers, se veut un programme de dĂ©veloppement Ă©conomique social et durable.
Au cours de cet entretien enregistrĂ© dans les studios vidĂ©o de RFI, IsmaĂ«l NabĂ© fait le tour des grandes thĂ©matiques du moment : financement de lâextraction miniĂšre, dĂ©fi Ă©nergĂ©tique et climatique, transition politique en GuinĂ©e, relations avec le SĂ©nĂ©gal et les pays de lâAES, rĂ©intĂ©gration dans la CĂ©dĂ©ao et la francophonie, relations avec le FMI et la Banque mondiale, travaux de reconstruction aprĂšs la catastrophe de dĂ©cembre 2023 : lâexplosion dâun dĂ©pĂŽt de carburant Ă Conakry
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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C'est le Fonds Monétaire International (FMI) qui sonne l'alerte : le cumul de la dette de tous les pays devrait dépasser les 100.000 milliards de dollars cette année, soit environ 93 % du PIB mondial. Un chiffre étourdissant, mais qui cache de trÚs fortes disparités et des enjeux trÚs différents selon les pays et les zones géographiques.
Qui sont les principaux responsables de cette aggravation gĂ©nĂ©rale ? Les grandes puissances, les pays Ă©mergents ou les pays en dĂ©veloppement ? L'affaiblissement de l'inflation et les cours de certaines matiĂšres premiĂšres vont-ils aider certains budgets en surchauffe ? Faut-il parler de bonnes et de mauvaises dettes ? En fonction des capacitĂ©s d'emprunt, la question des liquiditĂ©s n'est-elle pas plus importante ? Nous en parlons avec deux invitĂ©s prestigieux en ligne de Washington oĂč ils participaient aux assemblĂ©es annuelles du FMI et de la Banque Mondiale.
NOS INVITES
- Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du Fonds Monétaire International
- Anne-Laure Kiechel, fondatrice et présidente de Global Sovereign Advisory
En fin d'émission, cap sur Marrakech (Maroc) théùtre les 31 octobre et 1er novembre du Choiseul Africa Business Forum 2024, événement (dont RFI est partenaire) qui réunit des centaines de décideurs venus du continent africain, mais aussi d'Europe et de la région du Golfe. Chaque année y est dévoilé le classement Choiseul 100 Africa qui récompense les talents émergents, ùgés de moins de 40 ans.
NOTRE INVITE
- Pascal Lorot, président de l'Institut Choiseul.
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Les institutions démocratiques favorisent-elles la croissance économique et la prospérité au bénéfice de l'ensemble d'une population ? Question épineuse et passionnante posée par les trois lauréats du prix Nobel d'économie Daron Acemoglu, James A. Robinson et Simon Johnson qui se sont notamment intéressés à l'Histoire de la colonisation. Nous vous proposons un entretien exceptionnel avec l'un d'entre eux (à lire ci-dessous).
Dans la seconde partie de l'émission, retour sur le plan Sénégal 2050 présenté par le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Les pistes proposées seront-elles à la hauteur des attentes d'une population qui s'impatiente ? Sont-elles réalisables au vu du contexte international et des contraintes économiques ?
NOTRE INVITĂ :
- Meissa Babou, enseignant chercheur au dĂ©partement dâĂ©conomie de lâUniversitĂ© Cheikh Anta Diop de Dakar (SĂ©nĂ©gal)
Enfin, nous rĂ©flĂ©chissons sur le futur du secteur automobile dans le monde intimement liĂ© aux bras de fer commerciaux entre les grandes puissances : illustration au Mondial de lâAutomobile 2024 Ă Paris avec l'influence grandissante des constructeurs chinois en pointe en particulier dans le domaine des vĂ©hicules Ă©lectriques. Quelle est leur stratĂ©gie Ă long terme ? Y a t-il un risque de surcapacitĂ© ? Comment les EuropĂ©ens peuvent-ils dĂ©fendre leur industrie ? Quelle consĂ©quence pour la dĂ©carbonation du secteur ?
NOS INVITĂS :
- Alicia Garcia Herrero, chef économiste pour l'Asie-Pacifique chez Natixis, basée à Hong-Kong
- Antoine Le Bec, chargĂ© dâĂ©tudes chez Futuribles, centre de rĂ©flexion sur notre avenir et auteur d'une note intitulĂ©e «Automobile : vers un leadership chinois. Les constructeurs chinois Ă lâassaut du marchĂ© mondial».
NOTRE ENTRETIEN :
Simon Johnson, enseignant en sciences économiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT) est l'un des trois lauréats du Prix Nobel d'économie 2024 pour ses travaux sur la compréhension des inégalités et des écarts de richesses entre les nations. Il a accordé un long entretien à Paola Ariza, journaliste à la rédaction en espagnol de RFI.
RFI : Simon Johnson, quâavez-vous ressenti lorsque vous avez remportĂ© ce prix Nobel avec vos collĂšgues ?
Simon Johnson : Eh bien, jâai dâabord Ă©tĂ© trĂšs surpris et puis trĂšs vite, absolument ravi.
Votre travail a mis en lumiÚre la relation entre le systÚme politique et la croissance économique. 20% des pays du monde sont 30 fois plus riches que les 20% les plus pauvres. Pourquoi ces inégalités ?
Simon Johnson : LâHistoire a une influence Ă©norme, et plus prĂ©cisĂ©ment la façon dont de nombreux pays ont Ă©tĂ© colonisĂ©s et dirigĂ©s par les puissances europĂ©ennes. Bien sĂ»r, les EuropĂ©ens nâont pas colonisĂ© toute la planĂšte, mais une bonne partie. Parfois cet hĂ©ritage aura Ă©tĂ© positif pour le dĂ©veloppement Ă©conomique de ces pays, mais parfois assez nĂ©gatif. Il est trĂšs important de se rappeler que lâimpact sur les peuples autochtones, mĂȘme dans des endroits ou des pays qui sont devenus prospĂšres, Les peuples autochtones ont toujours souffert trĂšs durement de la colonisation europĂ©enne.
Un pays est-il prédestiné à devenir riche ou alors pauvre?
Simon Johnson : Non, il nây a pas de prĂ©destination, il faut faire les bons choix. Jâai Ă©tĂ© pendant un certain temps haut fonctionnaire et Ă©conomiste en chef au Fonds monĂ©taire international. Et nous avons travaillĂ© longtemps et dur pour aider les pays et les gouvernements Ă faire de meilleurs choix qui aideraient Ă partager la prospĂ©ritĂ© dans ces endroits. Mais il est difficile dâĂ©chapper aux hĂ©ritages que les EuropĂ©ens ont laissĂ© derriĂšre eux.
Dans vos recherches, vous mentionnez aussi lâimportance des institutions pour combattre les inĂ©galitĂ©s et promouvoir la croissance. De quelles institutions parlez-vous?
Simon Johnson : Nous avons toujours soulignĂ© lâimportance des interactions entre les institutions politiques. Si vous avez une dĂ©mocratie vraiment viable et robuste avec une alternance au pouvoir et la possibilitĂ© de contester les Ă©lites dirigeantes existantes et ainsi de suite... Mais, en parallĂšle, ce qui compte, ce sont les institutions Ă©conomiques. Est-ce quâil y a des droits de propriĂ©tĂ© garantis si vous vous lancez dans un investissement ? Allez-vous rĂ©cupĂ©rer les bĂ©nĂ©fices de cet investissement ou sera-t-il accaparĂ© par une personne puissante, un voisin ou un chef, ou une entreprise ? Câest donc la combinaison des institutions politiques et Ă©conomiques qui, je pense, est la plus importante.
Vous parlez plus prĂ©cisĂ©ment des institutions inclusives, qui sont liĂ©es Ă la dĂ©mocratie, qui sont bonnes pour la croissance et la prospĂ©ritĂ© Ă long terme et puis dâautre part les institutions extractives mĂšnent Ă la pauvretĂ©. Comment en ĂȘtes-vous arrivĂ© Ă cette conclusion? Et pourquoi est-il difficile de rĂ©former les institutions extractives?
Simon Johnson : Câest parce que certaines personnes y gagnent beaucoup. Celles qui ont dirigĂ© le commerce des esclaves, qui Ă©tait dirigĂ© par des EuropĂ©ens, les gens qui ont exploitĂ© les plantations, souvent des EuropĂ©ens, les gens qui ont mis en place des contrats miniers par exemple au PĂ©rou et ainsi de suite. Un petit nombre de personnes gagnent donc beaucoup dâargent et deviennent riches grĂące aux institutions extractives. Ces riches obtiennent aussi beaucoup de pouvoir politique et peuvent dĂ©fendre les arrangements qui leur sont favorables. Et mĂȘme sâil y a un coup dâĂ©tat ou une rĂ©volution ou un renversement du gouvernement, ces leviers de pouvoir Ă©conomique restent trĂšs concentrĂ©s.
Vous dites que les pays qui se dĂ©mocratisent, Ă partir dâun rĂ©gime non dĂ©mocratique, se dĂ©veloppent plus vite que les rĂ©gimes non dĂ©mocratiques. En 8 ou 9 ans. Comment faites-vous ce calcul? On pense bien sĂ»r Ă lâAmĂ©rique latine, aux pays qui ont souffert de dictatures ou mĂȘme aux pays actuels oĂč les lacunes de la dĂ©mocratie sont dĂ©noncĂ©es.
Simon Johnson : Bien sĂ»r, la dĂ©mocratie nâest pas parfaite, les dĂ©mocraties sont vulnĂ©rables aux chocs Ă©conomiques. Nous ne disons pas que câest une baguette magique ou que les rĂ©sultats positifs sont nĂ©cessairement immĂ©diats. Mais sur le long terme, vous voyez que parfois les rĂ©gimes autoritaires font bien pendant un certain temps, et parfois ils peuvent mĂȘme laisser les salaires augmenter. Mais tĂŽt ou tard, le dictateur devient vieux, le dictateur devient corrompu. Et ces rĂ©gimes ont prouvĂ© Ă maintes reprises, y compris en AmĂ©rique latine, leur fragilitĂ©.
Maintenant, les dĂ©mocraties doivent produire des rĂ©sultats. On ne peut pas dire âles Ă©lections ont Ă©tĂ© libres et Ă©quitables, on peut se dĂ©tendre ! â. Non. Vous devez vous assurer que la prospĂ©ritĂ© est partagĂ©e. Sinon, vous crĂ©ez de la frustration.
Et quâen est-il de la Chine, et plus gĂ©nĂ©ralement des Ă©conomies asiatiques dans des pays pas toujours dĂ©mocratiques ? Mais avec de fortes croissances, grĂące Ă la technologie. Quelle est votre analyse ?
Simon Johnson : Câest trĂšs intĂ©ressant de voir que les salaires des travailleurs peu qualifiĂ©s au Japon aprĂšs la Seconde Guerre mondiale augmentent lentement au dĂ©but. Mais Ă partir des annĂ©es 1970, ils augmentent plus vite comme aux Ătats-Unis. Câest la mĂȘme tendance en CorĂ©e du Sud pendant cette pĂ©riode oĂč lâon sâoriente vers la dĂ©mocratie mais cela prend du temps et avec des conflits.
Pour la Chine, il y a trĂšs peu dâaugmentation de salaires depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990, lorsque la libĂ©ralisation a vraiment commencĂ©. Et puis les Chinois ont arrĂȘtĂ© de publier les donnĂ©es. Câest mĂȘme en fait un crime qui peut ĂȘtre puni de prison si vous publiez ces donnĂ©es en dehors de la Chine. Il faut donc poser la question : si la prospĂ©ritĂ© est si largement partagĂ©e en Chine, pourquoi ne publient-ils pas les donnĂ©es sur les salaires ?
Vous dénoncez aussi la corruption dans les pays du sud global mais aussi dans les pays du nord qui handicape le développement. Comment faire pour la réduire ?
Simon Johnson : Oui, je pense que la corruption est un problĂšme Ă©norme partout oĂč elle apparaĂźt dans le monde. Il y a toujours quelquâun qui reçoit le pot-de-vin et quelquâun qui le paie. Et dans de nombreux cas, il est payĂ© par des gens qui sont assez riches, comme des entreprises Ă©trangĂšres, amĂ©ricaines ou europĂ©ennes. Il y a beaucoup de belles paroles mais dans de nombreux pays, y compris les pays Ă faible revenu, la corruption est pire aujourdâhui quâelle ne lâĂ©tait dans les annĂ©es 1990. Avec la mondialisation, les capitaux circulent plus librement entre les pays. La corruption est devenue encore plus un obstacle au dĂ©veloppement Ă©conomique, Ă la prospĂ©ritĂ© partagĂ©e avec tous les niveaux de revenus.
Pourquoi pensez-vous quâil y a plus de corruption Ă notre Ă©poque ? Quâest ce qui a changĂ© ?
Simon Johnson : Pensez aux Ă©nergies propres par exemple qui intĂ©ressent tout le monde et moi aussi. Elles nĂ©cessitent un certain nombre de composants clĂ©s. Des minĂ©raux, y compris le lithium. Donc, si votre pays a beaucoup de lithium, vous pouvez finalement participer Ă lâĂ©conomie mondiale. Mais qui contrĂŽle les droits sur ce lithium? Qui dĂ©termine le prix? Ce seront les gens qui ont de lâĂ©lectricitĂ© et qui paient pour ce lithium. Ce sont des entreprises mondiales qui veulent fabriquer des batteries. Donc, je pense quâil y a une forme de complaisance. Dans les pays riches, nous nous bouchons les yeux pour ne pas voir les mauvaises pratiques dans les pays qui ont un dĂ©ficit dâinstitutions et qui sont donc vulnĂ©rables Ă la corruption.
Simon Johnson, vos travaux portent aussi sur le dĂ©veloppement de la technologie et de lâintelligence artificielle. TrĂšs peu de grandes entreprises et de pays dĂ©tiennent ces marchĂ©s qui ont de forts impacts sur les emplois et le produit intĂ©rieur brut. Quâen pensez-vous ?
Simon Johnson : Oui, en rĂ©alitĂ©, un seul pays possĂšde les entreprises dominantes, ce sont les Ătats-Unis dâAmĂ©rique. Nous avons un groupe de recherche au MIT avec mon collĂšgue prix Nobel Daron Acemoglu et David Autor, lâun des plus grands Ă©conomistes du travail dans le monde. Notre position, câest que lâintelligence artificielle offre une occasion dâaccroĂźtre la productivitĂ© des travailleurs Ă faible revenu et moins qualifiĂ©s, ce qui pourrait ĂȘtre trĂšs utile pour faire progresser les classes moyennes, pas seulement aux Ătats-Unis. Mais au lieu de saisir cette opportunitĂ©, les grandes entreprises technologiques sont obsĂ©dĂ©es par une vision dans laquelle lâIA est avant tout une technologie dâautomatisation, ce qui signifie que vous utilisez ces algorithmes pour remplacer les humains Ă grande Ă©chelle, et si ce processus dâautomatisation avance aussi rapidement que le voudraient les soi-disant visionnaires du secteur, nous perdrons des millions dâemplois avant dâavoir le temps et la possibilitĂ© de crĂ©er de nouveaux emplois pour les remplacer.
Nous reproduisons encore plus vite le processus dans les Ă©conomies industrielles lorsque la technologie numĂ©rique sâest rĂ©pandue Ă partir des annĂ©es 1980. Donc, lâIA est dangereuse mais seulement sur le plan de lâemploi, parce que si nous choisissons de dĂ©velopper des technologies en augmentant la productivitĂ© des travailleurs peu qualifiĂ©s, alors lâIA sera trĂšs utile pour soutenir les classes moyennes, rĂ©duire la polarisation du marchĂ© du travail et rĂ©duire, espĂ©rons-le, la polarisation politique.
Comment voyez-vous lâimpact du changement climatique sur lâĂ©conomie? Un sujet dâactualitĂ© chez vous aux Etats-Unis...
Simon Johnson : Bien sĂ»r, nous avons eu des Ă©vĂ©nements tragiques aux Ătats-Unis rĂ©cemment avec deux ouragans, beaucoup de pluies par exemple dans les montagnes de la Caroline du Nord sur des personnes qui pensaient ĂȘtre loin du risque climatique, parce quâelles sont trĂšs loin de la mer mais dont les maisons ont Ă©tĂ© emportĂ©es. Donc je pense que ces phĂ©nomĂšnes extrĂȘmes vont toucher tout le monde, partout. Et bien sĂ»r, nous devrions nous rendre moins vulnĂ©rables. Mais nous devons vraiment nous attaquer au problĂšme sous-jacent, Ă savoir notre utilisation continue et excessive des combustibles fossiles en modifiant les politiques. Mais il faut aussi dĂ©velopper de nouvelles technologies. Nous devons accĂ©lĂ©rer les investissements dans ce domaine pour crĂ©er des emplois, de bons emplois aux Ătats-Unis et dans le monde entier.
Au final, Ă quoi vont servir vos recherches ?
Simon Johnson : Ăvidemment, gagner ce prix, câest un immense honneur, Câest une reconnaissance de notre travail et pour ceux qui en bĂ©nĂ©ficient. Maintenant, il y a des dĂ©cisions qui peuvent ĂȘtre prises. Non, le monde nâest pas figĂ©. Nous devons redoubler dâefforts, nous devons impliquer plus de personnes, nous devons donner aux jeunes chercheurs les moyens nĂ©cessaires, permettre aux universitĂ©s et aux entreprises de trouver les bonnes solutions.
Depuis 30 ans, jâai travaillĂ© sur certains des problĂšmes les plus difficiles. Jâai travaillĂ© avec le mouvement Solidarnosc en Pologne. Jâai travaillĂ© pendant la crise financiĂšre asiatique en 1997 et pendant la crise financiĂšre amĂ©ricaine de 2008. Jâai travaillĂ© sur la rĂ©forme financiĂšre dans de nombreux pays, jâai travaillĂ© pendant la COVID et rien ne dit que jâai eu la bonne solution ou la bonne rĂ©ponse. Il suffit de trouver les bonnes personnes, qui vont dans la bonne direction et les soutenir politique, avec la technologie et tout ce que lâon peut mobiliser.
Propos recueillis par Paola Ariza, journaliste Ă RFI.
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Le Sénégalais Omar Cissé est le fondateur et directeur général de InTouch, start-up spécialisée dans le paiement mobile. Dix ans aprÚs sa création, quel bilan fait-il de sa progression et comment a-t-il adapté son modÚle économique ? Il est notre Grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique.
Au micro de Bruno Faure (RFI) et AurĂ©lie M'Bida (Jeune Afrique), le diplĂŽmĂ© de l'Ăcole supĂ©rieure polytechnique de Dakar, ingĂ©nieur de conception en informatique, s'exprime aussi sur les dĂ©fis Ă©conomiques du SĂ©nĂ©gal dirigĂ© par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, sa place dans le monde et en Afrique de l'Ouest, sa position face aux pays de l'Alliance des Ătats du Sahel (AES), l'avenir du franc CFA, le rĂŽle des diasporas ou encore le dĂ©bat sur l'immigration en Europe.
A voir aussi, notre grand entretien sur l'économie sénégalaise avec Abdoulaye Ly, directeur exécutif du Club des Investisseurs Sénégalais (CIS) :
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L'événement Francotech a réuni, les 3 et 4 octobre 2024, à la Station F à Paris des centaines de représentants et de représentantes de l'écosystÚme de la tech francophone, venus de tous les pays qui ont la langue française en partage et une motivation commune pour en faire un atout dans la conduite de leurs affaires.
Pour Ăco d'ici Ăco d'ailleurs, nous avons rĂ©uni 5 de ces cheffes dâentreprises qui ont chacune leur parcours et leurs objectifs pour que la tech Ă la française soit utile Ă notre planĂšte, et quâelle rĂ©ussisse aussi Ă crĂ©er des ponts avec le monde anglophone dominant dans bien des secteurs.
- Karima-Catherine Goundiam, présidente-directrice générale de B2BeeMatch (Ontario-Canada)
- Caroline Maitrot-Feugeas, fondatrice et PDG de Nomad Education (France)
- Adji Anta DABO, présidente et fondatrice de Digital Nisa (Sénégal)
- Francine AĂŻssi Houangni, prĂ©sidente-directrice gĂ©nĂ©rale dâAfrique Destination / Espace Antou (BĂ©nin)
En fin d'Ă©mission, nous avons saluĂ© le rĂ©cent laurĂ©at du concours 60 secondes pour convaincre organisĂ© par l'Agence Universitaire de la Francophonie (dont RFI est partenaire): Jean Ulrich RAMIALISON, Ă©tudiant Ă lâuniversitĂ© Toulouse Jean JaurĂšs (France), pour son projet SAINA, une plateforme de valorisation de la mĂ©moire malgache.
Il devance Vitória MAIA MACHADO (Brésil), pour son projet de tapis de graines biodégradables et Phuong Huyen My NGUYEN (Vietnam), pour son projet Anti-scam.COM, qui prévoit un accompagnement des personnes ùgées dans la transition numérique et la prévention de la fraude.
Le Prix du public a Ă©tĂ© remportĂ© par Umel AWOUNTSA TSAFAC, Ă©tudiant de lâUniversitĂ© de Dschang (Cameroun), pour son projet de recyclage des feuilles de bananiers plantains.
Bravo Ă eux !
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C'est un dĂ©bat qui agite de nombreux pays en cette pĂ©riode de reprise Ă©conomique : comment combler les immenses dĂ©ficits qui se sont creusĂ©s ces derniĂšres annĂ©es ? Faut-il privilĂ©gier la croissance ou alors la santĂ© des finances publiques ? Autrement dit : faut-il augmenter les impĂŽts au risque de pĂ©naliser l'activitĂ© ? Et si oui, qui faut-il cibler ? En France, oĂč un nouveau gouvernement entre en action, et aux Ătats-Unis, oĂč le sujet alimente la campagne prĂ©sidentielle, des choix dĂ©cisifs sont attendus.
NOTRE EXPERT :
- Antoine Lévy, chercheur en économie à l'Université de Californie à Berkeley.
TĂMOIGNAGE :
En dĂ©but d'Ă©mission, nous embarquons d'abord Ă bord du Merete, lâun des plus gros porte-conteneurs affrĂ©tĂ© par Maersk, 2Ăšme armateur mondial derriĂšre MSC et devant CMA CGM. Le journaliste Nicolas Vescovacci a obtenu l'autorisation d'y tourner un film-documentaire "Cargos, dans les soutes de la mondialisation" diffusĂ© le 6 octobre 2024 sur France TĂ©lĂ©visions pour lâĂ©mission Le Monde en Face. En accompagnant le rĂ©cit d'un long voyage de Busan (CorĂ©e) Ă Rotterdam (Pays-Bas) en passant par la Chine, Singapour, le Moyen-Orient et l'Afrique, il dĂ©voile les coulisses du commerce mondial, de sa place devenue incontournable mais aussi de ses fragilitĂ©s et de ses dĂ©rives. Incarnation dâune industrie globalisĂ©e, les cargos porte-conteneurs passent dâun continent Ă lâautre, dĂ©livrant 90% des marchandises que nous consommons.
NOTRE INVITĂ :
La derniĂšre partie d'Ăco d'ici Ăco d'ailleurs donne la parole Ă Abdeslam Alaoui, directeur gĂ©nĂ©ral de Hightech Payment Systems (HPS), sociĂ©tĂ© crĂ©Ă©e en 1995 Ă Casablanca par un groupe d'ingĂ©nieurs marocains. Au micro de Bruno Faure et Julien ClĂ©mençot (RFI), il dĂ©crit le dĂ©veloppement de cette entreprise prĂ©sente aujourd'hui dans 95 pays et dĂ©crypte les enjeux de la bancarisation du continent africain : retards dans les infrastructures, inĂ©galitĂ©s dans l'inclusion financiĂšre, impact de l'intelligence artificielle, poids du cash pour les Ă©conomies africaines, etc.
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L'Ă©lection prĂ©sidentielle aux Ătats-Unis le 5 novembre est attendue dans le monde entier. Parmi les nombreux enjeux du duel entre la dĂ©mocrate Kamala Harris et le rĂ©publicain Donald Trump : les relations Ă©conomiques entre la premiĂšre puissance de la planĂšte et tous les autres. Protectionnisme, droits de douane, dĂ©ficit commercial, tensions avec la Chine, les BRICS, les europĂ©ens et mĂȘme lâAfrique, les points de divergences sont multiples.
LES INVITĂS AU MICRO DE BRUNO FAURE :
- Antoine Bouet, directeur du CEPII (Centre d'Ă©tudes prospectives et d'informations internationales), co-auteur L'Ă©conomie mondiale 2025 (La DĂ©couverte)
- Christian Deblock, professeur d'économie politique internationale à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
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Et si le RDC devenait une superpuissance en Afrique, et dans le monde ? Câest la thĂšse dĂ©fendue par notre grand invitĂ© de lâĂ©conomie RFI / Jeune Afrique : Junior MâBuyi, fondateur et directeur gĂ©nĂ©ral de JPG Consulting Partners, expert en finance et en stratĂ©gie internationale originaire de RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo puis auteur d'une riche carriĂšre dans le secteur bancaire en Europe.
Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), le natif de Kinshasa élevé en banlieue parisienne dresse d'abord un bilan du sommet Chine-Afrique auquel il a participé au sein de la délégation congolaise. Junior M'Buyi analyse les relations entre Pékin et le continent : comment remédier aux déséquilibres de la balance commerciale ? Comment renégocier les partenariats ?
Auteur rĂ©cemment d'un ouvrage sur son pays (Une superpuissance africaine en devenir - Quand la RDC s'Ă©veillera / Editions de lâAube), il dĂ©veloppe ensuite ses idĂ©es pour dĂ©velopper les infrastructures, le systĂšme Ă©ducatif, le secteur financier (remĂ©dier Ă l'absence de banques nationales), les industries extractives (mines, pĂ©trole et gaz) et amĂ©liorer le climat des affaires. Il souhaite aussi favoriser la rĂ©solution du conflit avec le Rwanda grĂące Ă des mĂ©diations internationales avec l'aide de la France et la Belgique, anciens pays colonisateurs.
En fin d'émission, ce passionné de football parle de son engagement pour la formation des agents de joueurs en Afrique (en vue de se conformer aux rÚgles de la Fifa au sein de son autre société 11 Management Sports.
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C'est un exercice à hauts risques qui attend le nouveau Premier ministre britannique, le travailliste Keir Starmer qui a succédé en juillet à 14 ans de gouvernements conservateurs : présenter un budget équilibré dans un pays confronté à des crises à répétition et à des divisions toujours plus profondes.
Inflation, prix de l'Ă©nergie, coĂ»t du logement, dĂ©litements des services publics... La colĂšre monte dans une population Ă©prouvĂ©e par les effets Ă©conomiques du Covid, de la guerre en Ukraine, cinq ans aprĂšs un Brexit dont les consĂ©quences ne sont pas encore dĂ©finitivement Ă©valuĂ©es. Quelles sont les marges de manĆuvre de ce gouvernement plutĂŽt proche des entreprises ? OĂč trouver des ressources sans augmenter les impĂŽts ?
Nos invitées :
- Catherine Mathieu, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), département analyse et prévisions
- Emeline Vin, correspondante de RFI Ă Londres
Pour en savoir plus : le podcast Reuters Econ World
Dans la seconde partie de l'Ă©mission, nous nous interrogeons sur une question d'actualitĂ© cruciale : entre crises migratoire, dĂ©mographique, sĂ©curitaire, crise de lâaide au dĂ©veloppement, comment repenser les relations entre les pays du Nord et du Sud ? Entretien avec un dĂ©mo-Ă©conomiste et expert en amĂ©nagement du territoire. TrĂšs critique sur ce qui a Ă©tĂ© fait ces derniĂšres dĂ©cennies, il formule aussi des propositions.
Notre invité : Jean Marie-Cour, démo-économiste, auteur Redécouvrir la démo-économie. Pour gérer le peuplement de la planÚte et pour refonder l'Aide (L'Harmattan).
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Ăco d'ici Ăco d'ailleurs fait sa rentrĂ©e aprĂšs un Ă©tĂ© riche en Ă©vĂ©nements sur la planĂšte Ă©conomie. Il y a d'abord eu la dĂ©signation de Kamala Harris comme candidate dĂ©mocrate Ă la prĂ©sidentielle amĂ©ricaine qui rebat les cartes d'une Ă©lection jusque-lĂ promise Ă Donald Trump. Toujours aux Ătats-Unis, le prĂ©sident de la FED, Jerome Powell, a donnĂ© le signal d'une baisse de ses taux directeurs. Enfin, les marchĂ©s financiers ont connu un dĂ©but de mois d'aoĂ»t tumultueux faisant craindre un krach boursier.
Quelles sont les conséquences de ces différents événements alors que l'inflation semble marquer le pas et la reprise de l'activité s'amorcer ? Peut-on parler d'un retour à une forme de normalité aprÚs les chocs du Covid et de la guerre en Ukraine ? Les incertitudes politiques en Europe peuvent-elles jouer un nouveau rÎle négatif ?
NOTRE INVITĂ :
- Samy Chaar, chef Ă©conomiste chez Lombard Odier et directeur des investissements pour la Suisse.
Dans la seconde partie de l'Ă©mission, nous faisons le point sur l'Ă©tat de l'Ă©conomie africaine avec un consultant et essayiste qui porte un regard plus que critique sur l'action menĂ©e par les dirigeants du continent. Serge Eric Menye, fondateur du cabinet Grassfield Ventures, dĂ©nonce notamment l'hypocrisie de ceux qui utilisent l'urgence climatique et la responsabilitĂ© des pays dĂ©veloppĂ©s pour justifier leur propre inaction. Il s'attaque Ă©galement aux entreprises et aux Ătats Ă©trangers qui continuent de profiter des ressources africaines malgrĂ© les engagements environnementaux. Serge Eric Menye, nĂ© au Cameroun et qui bĂ©nĂ©ficie d'une expĂ©rience dans de grandes entreprises en Europe et aux Ătats-Unis dĂ©nonce par ailleurs la dĂ©pendance financiĂšre du continent africain et s'agace du mouvement afro-optimiste qui gagne du terrain malgrĂ© une rĂ©alitĂ© selon lui beaucoup plus nuancĂ©e. -
En ce mois d'aoĂ»t, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invitĂ©s de lâĂ©conomie, venus ces derniers mois confier leur vision de lâavenir de ce monde et notamment de lâAfrique. Cette semaine, Ă©coutez ou rĂ©Ă©coutez l'Ă©change avec Fabrice Sawegnon, prĂ©sident et fondateur du groupe ivoirien Voodoo, crĂ©Ă© en 1999 et qui se prĂ©sente comme le premier groupe de communication en Afrique de l'Ouest.
Ăgalement Ă la tĂȘte de plusieurs sociĂ©tĂ©s dont la chaĂźne Life TV, FS Production ou l'HĂŽtel Boulay Beach Resort, il dĂ©voile sa vision de l'avenir sur le continent et celui de sa jeunesse, alors qu'il publie un ouvrage de dĂ©veloppement personnel «Transcender la thĂ©orie du miroir» (Ă©ditions La BruyĂšre). Ce chef d'entreprise au carnet d'adresses impressionnant est aussi connu pour ses succĂšs dans la communication politique lors de scrutins prĂ©sidentiels qui ont Ă©lu Omar puis Ali Bongo au Gabon, GnassingbĂ© Eyadema au Togo, Ibrahim Boubakar Keita au Mali ou encore Alassane Ouattara Ă partir de 2010.
Dans la seconde partie de l'Ă©mission, retrouvez notre entretien avec Amadou Diallo, directeur Afrique et Moyen-Orient de DHL, gĂ©ant mondial de la logistique. il raconte son parcours, sa vie Ă DubaĂŻ et ses rĂȘves pour le continent africain.
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En ce mois d'aoĂ»t, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invitĂ©s de lâĂ©conomie, venus ces derniers mois confier leur vision de lâavenir de ce monde et notamment de lâAfrique. Cette semaine, Ă©coutez ou rĂ©Ă©coutez l'Ă©change avec Mossadeck Bally, fondateur de la chaĂźne AzalaĂŻ, prĂ©sente au Mali, au Burkina Faso, en GuinĂ©e-Bissau, au BĂ©nin, en Mauritanie, en CĂŽte d'Ivoire et dĂ©sormais au SĂ©nĂ©gal.
NĂ© lui-mĂȘme au Niger, issu dâune grande famille de commerçants du nord-Mali, ce chef dâentreprise chevronnĂ© est depuis octobre 2022 le prĂ©sident du Conseil national du patronat malien (CNPM).
Nous vous proposons Ă©galement un entretien avec Esther Duflo, prix Nobel dâĂconomie en 2019 avec les AmĂ©ricains Abhijit Banerjee et MichaĂ«l Kremer pour leurs travaux sur la pauvretĂ©. Elle est aujourdâhui la prĂ©sidente du Fonds dâInnovation pour le DĂ©veloppement (FID) hĂ©bergĂ© par lâAgence française de dĂ©veloppement. LancĂ© en 2021, il propose un dispositif novateur de financement du dĂ©veloppement dans les pays les plus pauvres basĂ© sur lâĂ©valuation de lâimpact des projets Ă lâaide de mĂ©thodes scientifiques. Esther Duflo, nouvellement prĂ©sidente de lâĂcole dâĂ©conomie de Paris, sâen est expliquĂ©e au micro de Charlotte Cosset, journaliste spĂ©cialiste de lâĂ©conomie africaine Ă RFI.
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En ce dĂ©but du mois d'aoĂ»t, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invitĂ©s de lâĂ©conomie, venus ces derniers mois confier leur vision de lâavenir de ce monde et notamment de lâAfrique. Cette semaine, Ă©coutez ou rĂ©Ă©coutez l'Ă©change avec Amal El Fallah Seghrouchni, prĂ©sidente exĂ©cutive dâAi Movement, le centre International d'Intelligence Artificielle du Maroc.
Au sein de lâUniversitĂ© Mohammed VI Polytechnique, il regroupe des chercheurs et autres spĂ©cialistes avec la volontĂ© de partager ses connaissances et ses ressources sur lâensemble du continent africain.
L'entretien en vidéo ici.
Dans la seconde partie de l'Ă©mission, revivez notre entretien avec William Elong. Tout juste trentenaire, ce Camerounais a dĂ©jĂ crĂ©Ă© plusieurs sociĂ©tĂ©s dans la conception de drones, dans la cybersĂ©curitĂ©, l'intelligence artificielle et le conseil en intelligence Ă©conomique. Ă la tĂȘte de Faraday, le plus jeune diplĂŽmĂ© de l'histoire de l'Ăcole de Guerre Ăconomique Ă Paris est le grand invitĂ© de l'Ă©conomie RFI-Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure (RFI) et AurĂ©lie M'Bida (Jeune Afrique), il livre des analyses tranchĂ©es sur les grands enjeux de l'Ă©conomie africaine : souverainetĂ© numĂ©rique, cyberattaques, sortie du franc CFA, relations avec la France et les autres pays occidentaux, immigration...
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En ce dĂ©but du mois d'aoĂ»t, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invitĂ©s de lâĂ©conomie, venus ces derniers mois confier leur vision de lâavenir de ce monde et notamment de lâAfrique. Cette semaine, Ă©coutez ou rĂ©Ă©coutez l'Ă©change avec Abdelhamid Addou, PDG de Royal Air Maroc, acteur incontournable du transport aĂ©rien en Afrique.
Au micro de Bruno Faure (RFI) et AurĂ©lie M'Bida (JA), il aborde toutes les grandes problĂ©matiques qui touchent ce secteur vital pour l'Ă©conomie du continent. Rebond aprĂšs le Covid, recrutement de personnels dans le contexte de pĂ©nuries de main-d'Ćuvre, dĂ©senclavement de certaines zones du continent, nouvelles destinations dans le monde, concurrence internationale et complĂ©mentaritĂ© avec les compagnies low cost. Mais aussi, les difficultĂ©s du constructeur Boeing et critĂšres de choix du constructeur, dĂ©carbonation du transport aĂ©rien.
Dans la seconde partie de l'Ă©mission, retrouvez Delphine TraorĂ©, directrice gĂ©nĂ©rale assurance non-vie de SanlamAllianz, lâun des gĂ©ants du secteur de lâassurance en Afrique, holding domiciliĂ©e en Afrique du Sud et couvrant 27 pays du continent : Angola, BĂ©nin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, CĂŽte d'Ivoire, Ăgypte, Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, SĂ©nĂ©gal, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.
Cette dirigeante burkinabĂš nĂ©e et Ă©levĂ©e dans la rĂ©gion de Bobo-Dioulasso revient dâabord sur son parcours : ses Ă©tudes aux Ătats-Unis et ses expĂ©riences professionnelles dans la finance dans de nombreux pays, dont le Canada, le Mali et le Burkina Faso. Elle Ă©voque ensuite le rapprochement du groupe Allianz avec le groupe panafricain Sanlam, s'exprime sur le dĂ©veloppement de la finance sur le continent africain, le dĂ©part de plusieurs gĂ©ants mondiaux de la banque, les enjeux climatiques, les bouleversements politiques au Niger, au Burkina Faso et au Mali. Elle dĂ©signe enfin ses modĂšles masculins ET fĂ©minins dans les affaires.
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En ce mois de juillet, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invitĂ©s de lâĂ©conomie venus ces derniers mois confier leur vision de lâavenir de ce monde et notamment de lâAfrique. Cette semaine, Ă©coutez ou rĂ©Ă©coutez d'abord l'Ă©change avec Philippe Simo, fondateur d'Investir au Pays qui donne des conseils aux membres des diasporas africaines pour dĂ©velopper une activitĂ© en Afrique dans leur pays dâorigine.
Avec plus d'un million d'abonnés sur sa chaßne YouTube, cet influenceur Camerounais né à Douala, conférencier, motivateur, mentor professionnel, développe de nombreux business dans son pays mais aussi désormais en CÎte d'Ivoire, en attendant la réalisation de ses projets au Sénégal.
Dans la seconde partie de l'émission, retrouvez Matina Razafimahefa, cofondatrice et directrice de Sayna, startup spécialisée dans la formation aux métiers du digital et de l'apprentissage du code. Cette Franco-Malgache mÚne de nombreux combats pour développer le numérique sur le continent.
Retrouvez l'entretien en vidéo ici
Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), cette jeune femme de 25 ans décrit le développement de Sayna à Madagascar et sur le reste du continent (notamment au Sénégal et en CÎte d'Ivoire), ses partenariats notamment avec Orange et Axian, le déficit d'infrastructures, la formation de la main-d'oeuvre.
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En ce mois de juillet, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invitĂ©s de lâĂ©conomie, venus ces derniers mois confier leur vision de lâavenir de ce monde chamboulĂ© et notamment de lâAfrique. Cette semaine, lâĂ©conomiste Kako Nubukpo livre ses positions sur le nouveau pouvoir au SĂ©nĂ©gal, l'avenir de la CEDEAO et le dĂ©veloppement de l'agriculture sur le continent dans le contexte de dĂ©rĂšglement climatique.
Dans la seconde partie de l'Ă©mission, direction lâAlgĂ©rie avec Kheira Nawel Benaissa, directrice gĂ©nĂ©rale de Green Al Energy, start-up basĂ©e Ă Tamanrasset prĂšs des frontiĂšres du Niger et du Mali. Par ailleurs, docteure en gestion des dĂ©chets, elle veut transformer les dĂ©chets organiques en gaz pour les usages domestiques. Green Al Energy produit des bio digesteurs Ă destination des populations isolĂ©es dans cette rĂ©gion rocheuse oĂč il est impossible d'installer des infrastructures lourdes.
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Quels sont les atouts de DubaĂŻ et des Ămirats arabes unis dans la compĂ©tition Ă©conomique mondiale ? Et quelles sont leurs faiblesses Ă combler ? Les Ă©quipes d'Ăco d'ici Ăco d'ailleurs se sont rendues sur place pour rencontrer les entrepreneurs locaux et les investisseurs Ă©trangers.
Au delà des nombreuses critiques qui entourent le projet de ce pays jusque là trop dépendant des hydrocarbures et de la finance, son développement économique est aussi tiré par quelques secteurs d'avenir comme le luxe ou les énergies renouvelables. Reste des retards à rattraper, par exemple, dans le domaine de la recherche et de l'enseignement supérieur.
NOS INVITĂS :
- Geoffrey Bunetel, directeur de cabinet du président de Chalhoub group.
- Joanne Bassoul, directrice The Greenhouse, Chalhoub Group
- Musfira Saleem Suleman, fondatrice de Abaya Lab, The Greenhouse
- François Dao, vice-président EDF renouvelables chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique
- Ayham Mkalalati, directeur des opérations projet Dewa 3
- Nathalie Martial-Braz, vice-chanceliÚre Université Sorbonne Abu Dhabi
- Lama Tarsissi, professeur associée à l'Université Sorbonne Abu Dhabi.
A VOIR AUSSI :
- Entretien en vidéo avec Geoffrey Bunetel
- Reportage vidéo à la centrale solaire Mohammed Ben Rashid Al-Maktoum
- Entretien en vidéo avec Nathalie Martial-Braz
- Les photos de ces reportages sur notre page Facebook RFI Eco
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Avec la Coupe du monde de football, c'est l'événement sportif le plus attendu par les acteurs du sport business : les Jeux Olympiques de Paris 2024 promettent des retombées importantes sur tous les continents. Mais que peut en espérer concrÚtement l'Afrique qui tente de rattraper son retard dans les investissements ?
Lors de cette Ă©mission spĂ©ciale tournĂ©e dans les locaux parisiens de l'UniversitĂ© Mohammed VI Polytechnique, nous avons rĂ©uni plusieurs personnalitĂ©s de marque pour tenter de savoir quelles sont les faiblesses Ă combler dans ce domaine et quel est le potentiel pour donner au sport la place qu'il mĂ©rite dans les budgets des Ătats, des grandes entreprises et des investisseurs.
NOS INVITĂS :
Will Mbiakop, président exécutif de l'African Sports and Creative Institute, coordinateur de l'ouvrage «African Sports Industry, understanding the game»
Hugues-Fabrice Zango, athlÚte burkinabÚ, champion du monde du triple saut, auteur d'une thÚse en génie électrique et ambassadeur de Vista Bank
Ndeye Bineta Ndiongue, escrimeuse sénégalaise qualifiée pour les Jeux Olympiques
John Mumo, associé au fonds d'investissement Blakeney Management
Stéphane Martin, directeur général de Footbar
Yves Bigot, président directeur général de TV5Monde, diffuseur officiel des Jeux Olympiques de Paris 2024.
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Airbnb, Alibaba, Allianz, Atos, Bridgestone, Coca-Cola, Deloitte, Intel, Omega, Panasonic, P&G, Samsung, Toyota et Visa : ce sont les 14 partenaires mondiaux des Jeux Olympiques de Paris 2024. Avec eux, des dizaines d'autres marques participent au financement de cet Ă©vĂ©nement planĂ©taire dans l'objectif d'en tirer visibilitĂ©, notoriĂ©tĂ© et retombĂ©es commerciales. Ă quel prix et selon quelles mĂ©thodes ? Quelles sont les recettes du marketing sportif adaptĂ© aux valeurs de lâOlympisme ?
NOS INVITĂS :
Aurélie Lienhart, associée au cabinet de conseil In&Sport et membre de l'Observatoire du sport business
Fabrice Michel-Villaz, directeur de la stratégie olympique et sport-business chez Allianz France
Stéphanie Dartevelle, vice-présidente sponsoring du groupe Accor chargée de l'Europe et de l'Afrique du nord
Vanessa Tomaszewski, fondatrice du blog Champions du digital présent sur TikTok et Instagram, consultante en stratégie de contenus et marketing sportif
Brett Gosper, représentant de la NFL (ligue nationale de football américain) pour la zone Europe et Asie-Pacifique.
En vidéo, la campagne pub du groupe Accor pour Paris 2024.
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