Afleveringen
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Agnès Verdier-Molinier analyse les perspectives économiques françaises pour 2025. Le nouveau gouvernement révise à la baisse les prévisions de croissance de 1,1% à 0,8%, soit une perte de 10 milliards d'euros de richesses nationales. Cette baisse, liée à la dissolution du gouvernement précédent, pourrait même être optimiste selon l'experte. Le déficit public risque de dépasser les 5,4%, malgré l'objectif du nouveau ministre de l'Économie, Éric Lombard, de réaliser 50 milliards d'euros d'économies. L'adoption du budget 2025 dans les délais sera cruciale.
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La réforme du RSA entrée en vigueur en janvier 2023 impose aux bénéficiaires 15 à 20 heures hebdomadaires d'activités d'insertion (recherche d'emploi, formation, permis). Bien que critiquée, cette mesure vise à combattre le faible taux de sortie du dispositif (40% d'allocataires de longue durée). L'économiste Olivier Babaud défend cette approche, soulignant les premiers résultats encourageants avec 42% des participants ayant retrouvé un emploi durable. Il met en avant l'intérêt économique : création de valeur, cotisations supplémentaires et réduction des prestations sociales.
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Agnès Verdier-Molinier nous éclaire sur les conséquences de l'interdiction de la mise en location des logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE) en France métropolitaine.
Avec 1,5 million de logements concernés, soit 6% du parc locatif, cette mesure vise à lutter contre les « passoires thermiques ». Cependant, Agnès Verdier-Molinier soulève plusieurs problèmes majeurs qui risquent de se retourner contre les propriétaires et les locataires.
Tout d'abord, le financement des rénovations coûteuses nécessaires pour mettre ces logements aux normes pourrait pousser de nombreux propriétaires à les retirer du marché locatif. De plus, le renouvellement obligatoire des DPE, même pour les biens datant de moins de 4 ans, représente un coût supplémentaire non négligeable de 200 euros en moyenne.
Pire encore, les méthodes d'évaluation du DPE pénalisent injustement certains logements, comme ceux chauffés à l'électricité ou les petites surfaces, pourtant très présentes dans le parc locatif.
Face à ces contraintes bureaucratiques, Agnès Verdier-Molinier craint une diminution de l'offre de logements à louer, notamment dans les zones tendues, ainsi qu'une hausse des loyers. Elle préconise plutôt des mesures incitatives, comme des exonérations de taxes foncières, pour encourager les rénovations énergétiques.
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La France annonce ses résolutions pour 2025 : assainir ses finances publiques en réduisant les dépenses plutôt qu'en augmentant les impôts, adopter une approche pragmatique basée sur des études d'impact plutôt que sur l'idéologie, et devenir plus agile pour attirer et retenir les talents. Le pays souhaite également opérer un changement d'état d'esprit, en privilégiant la confiance en l'avenir plutôt que la nostalgie. Même si ces résolutions risquent d'être éphémères, elles témoignent d'une volonté de transformation positive.
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À partir de janvier 2025, les véhicules diesel d'avant 2011 et essence d'avant 2006 seront interdits dans les grandes villes de plus de 150 000 habitants, selon la loi Climat et Résilience de 2021. La mesure vise à améliorer la qualité de l'air mais suscite des controverses. À Paris, où 420 000 véhicules sont concernés, une dérogation d'un an et 24 jours de circulation annuelle seront accordés. Les artisans, particulièrement touchés, s'inquiètent pour leur activité. L'efficacité des Zones à Faibles Émissions est questionnée, notamment par une étude du Sénat, tandis que le soutien financier à la transition vers l'électrique s'avère limité.
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Ce 30 décembre 2024 sur Europe 1, Olivier Babeau revient sur le budget voté dans la Loire.
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Ce jeudi, sur Europe 1, Agnès Verdier-Molinié revient sur les tickets restaurants.
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Ce lundi, sur Europe 1, Olivier Babeau revient sur l'État qui ne fait pas de cadeau pour Noël.
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Agnès Verdier-Molinié décrypte les enjeux politiques et économiques autour de l'adoption d'une loi spéciale pour 2025, en l'absence d'une véritable loi de finances.
Après la censure de Michel Barnier, les oppositions tentent de modifier le barème de l'impôt sur le revenu pour éviter d'augmenter la note d'impôt des contribuables. Cependant, ces amendements sont jugés irrecevables, poussant les oppositions à proposer un nouveau texte avec diverses dispositions économiques et sociales. Ce texte a peu de chances d'être adopté, car il vise à contourner la loi de finances.
Agnès Verdier-Molinié s'inquiète de cette situation, soulignant que l'absence de loi de finances pourrait avoir de graves conséquences pour les finances publiques françaises, risquant un "open bar" qui ferait exploser la dette. Elle insiste sur l'urgence d'adopter un budget en bonne et due forme pour éviter une dérive financière.
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Ce mercredi, sur Europe 1, Olivier Babeau s'intéresse au danger de la dette qui menace de plus en plus la France.
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Agnès Verdier-Molinié questionne l’utilité du Haut-Commissariat au plan, réactivé récemment mais jugé peu efficace. Avec un budget de 1,9 million d’euros pour 14 employés et 18 rapports depuis 2020, son rôle apparaît redondant face à des organismes similaires comme France Stratégie.
Agnès Verdier-Molinié propose une réforme radicale : supprimer ces instances coûteuses (23 millions d’euros par an) pour économiser près de 30 millions d’euros. Une partie des fonds irait au désendettement, l’autre à un organe d’évaluation rattaché au Parlement, comblant ses lacunes en matière d’audit.
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Olivier Babaud explore l'avenir du système de retraite, comparant la retraite par répartition et par capitalisation. Il met en lumière les faiblesses du système actuel, où le nombre de cotisants ne suit pas celui des retraités, et souligne les avantages de la capitalisation pour préserver le niveau de vie des futurs pensionnés.
Olivier Babaud déconstruit les préjugés entourant la capitalisation, souvent vue comme une menace pour la solidarité, et démontre que les deux systèmes peuvent coexister et se compléter. Cet épisode offre une analyse nuancée et perspicace du débat sur les retraites, invitant les auditeurs à se forger leur propre opinion sur cette question cruciale. Que vous soyez passionné d'économie ou simplement curieux des enjeux de société, cette discussion éclairante est à ne pas manquer.
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Agnès Verdier-Molinié analyse les répercussions économiques de l'instabilité politique en France. Le CAC 40 souffre, les investissements stagnent et la consommation baisse, alimentant les risques de récession. Les querelles politiques fragilisent l'économie, avec des entreprises réticentes à investir et des ménages plus enclins à épargner. L'experte alerte sur les graves conséquences possibles : chômage, déficit accru et fermetures d'usines, soulignant l'urgence de stabiliser la situation.
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Olivier Babaud propose des réformes économiques pour la France. Il vise à réduire les déficits publics, moderniser la fonction publique et maîtriser les dépenses sociales. Parmi ses propositions : limiter le statut de fonctionnaire aux fonctions régaliennes, introduire l'intelligence artificielle, supprimer un échelon territorial, simplifier l'administration, et rééquilibrer le financement de la protection sociale. Pour la santé, il suggère une carte vitale biométrique et une franchise proportionnelle aux revenus. Pour les retraites, il préconise l'augmentation du taux d'activité et une dose de capitalisation. Babaud défend une approche rigoureuse, basée sur l'évaluation objective des politiques publiques, et un rapprochement entre la Cour des comptes et le Parlement.
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Ce mardi 10 décembre 2024, sur Europe 1, Agnès Verdier-Molinié s'intéresse au tripatouillage du barème de l'Impôt sur le revenu.
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Olivier Babaud nous pousse à reconsidérer notre position sur la dette publique française. Contre toute attente, il estime que la France devrait souhaiter une crise de sa dette publique, car cela serait en réalité le meilleur moyen de forcer des réformes profondes et nécessaires.
Selon Olivier Babaud, l'histoire montre que les réformes les plus importantes ne se font que lors de périodes de crise. Or, la France semble incapable de les mettre en place de façon volontaire, que ce soit à cause d'œillères idéologiques, de déficiences cognitives ou d'un jeu politique trop absorbant.
Plus nous attendrons, plus la crise sera douloureuse lorsqu'elle arrivera. Comme dans la vie, plus on remet à plus tard la décision de changer un mode de vie qui dérape, plus cette décision sera difficile à prendre. Il faut donc, selon lui, que la France soit plongée dans l'eau bouillante d'une crise de la dette pour enfin procéder à la grande remise à plat de son système économique et institutionnel.
Olivier Babaud pointe du doigt les travers de la classe politique française et met en garde contre les dangers d'un immobilisme qui coûterait cher à long terme.
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Agnès Verdier-Molinié analyse l'impact potentiel d'une motion de censure sur les finances publiques françaises. Les conséquences seraient graves : augmentation du déficit au-delà de 5,5%, possible hausse jusqu'à 6% en 2025, affaiblissement de la capacité d'emprunt de l'État, et risque pour la solvabilité publique. Ces perspectives soulèvent des questions sur la soutenabilité des finances françaises et les répercussions pour les citoyens (impôts, prestations sociales).
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Olivier Babaud analyse la situation économique et politique de la France. Il soutient qu'une nouvelle élection présidentielle ne résoudrait pas la crise, le problème étant plutôt un deuil collectif de la France prospère d'antan. Selon lui, nous avons vécu au-dessus de nos moyens sans réformes nécessaires. Babaud met en garde contre l'illusion d'un président providentiel et appelle à accepter la réalité actuelle pour adopter des solutions indispensables, comme la réforme de l'État et du système de protection sociale. Cet épisode invite à réfléchir sur les causes de la crise et les véritables solutions à envisager, offrant une analyse clairvoyante des défis économiques et sociaux du pays.
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Agnès Verdier-Molinié analyse l'impact de la crise politique française sur la dette publique. Elle souligne que les déficits chroniques alimentent l'instabilité politique, et non l'inverse. Agnès avertit que la France risque une dégradation par les agences de notation, compromettant sa capacité à financer les 300 milliards d'euros nécessaires en 2025. L'épisode explore les liens entre politique et finances publiques, et interroge les opposants sur leurs solutions pour l'avenir.
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Olivier Babaud analyse sans concession la situation budgétaire de la France, pointant deux décisions majeures à l'origine de la crise : le passage de l'âge de la retraite de 65 à 60 ans en 1983 et l'instauration des 35 heures. Ces mesures ont déséquilibré le système de retraite et alourdi le coût du travail. Babaud critique la lâcheté des responsables politiques qui ont évité les réformes nécessaires, préférant acheter la paix sociale. Il conclut sur une note d'inquiétude, évoquant un possible "trou noir" budgétaire. Un épisode essentiel pour comprendre les enjeux de la crise budgétaire française.
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