Afleveringen

  • De nos jours le porno (ou la pornographie) est devenu un incontournable de la sexualitĂ©. En effet l’accĂšs au porno n’a jamais Ă©tĂ© aussi facile et gratuit par l’explosion d’internet. Donc nous sommes tous confrontĂ©s de maniĂšre directe au porno. De plus cette facilitĂ© d’accĂšs diminue l’ñge de visionnage des premiĂšres scĂšnes pornographiques. J’ai rĂ©guliĂšrement dans mon cabinet des parents inquiets car leur prĂ©-ado visionne du porno. Je pense qu’il est donc important que je vous dĂ©livre la pĂ©dagogie Ă  avoir pour bien aborder ce sujet. Car il est quasiment inĂ©vitable d’éviter de maniĂšre absolue le porno. A travers ce podcast je vais donc vous prĂ©senter les inconvĂ©nients Ă  connaĂźtre de la pornographie ainsi que l’avantage que l’on peut en retirer. Vous serez ainsi armĂ©s pour transmettre une bonne pĂ©dagogie et pour prendre le recul nĂ©cessaire et dĂ©culpabiliser si vous regardez du porno. Spoiler : non ce n’est pas grave ! Voici les liens dont je parle dans mon podcast : sur les fantasmes et le livre qui parle de la technique sexuelle. Cliquez sur « Play » pour l’écouter ou faites un clic droit ici puis cliquez sur « Enregistrer » pour le recevoir directement sur votre appareil (par exemple pour l’écouter sur votre smartphone). Partagez cet article en secouant votre souris trĂšs fort et en l’insultant
 Parce qu’elle aime ça ! 😉

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  • On peut lĂ©gitimement se demander pourquoi il y a autant de prĂ©jugĂ©s nĂ©gatifs sur la sexualitĂ© des femmes. En effet pour un mĂȘme comportement sexuel, notre sociĂ©tĂ© va mettre beaucoup plus de pression sur les femmes que sur les hommes. Par exemple un homme masculin qui enchaĂźne les conquĂȘtes va ĂȘtre plutĂŽt perçu comme un sĂ©ducteur alors que pour les mĂȘmes raisons une femme va ĂȘtre taxĂ©e de fille facile. Donc avec une moralitĂ© douteuse. Évidemment cette pression va beaucoup gĂȘner l’apprentissage sexuel des femmes. Pour lutter contre ces prĂ©jugĂ©s absurdes je vous propose Ă  travers ce podcast de dĂ©couvrir les origines de ces fausses croyances. Source : « Histoire de la sexualitĂ© » M. Foucault, Ă©d. Gallimard. Cliquez sur « Play » pour l’écouter ou faites un clic droit ici puis cliquez sur « Enregistrer » pour le recevoir directement sur votre appareil (par exemple pour l’écouter sur votre smartphone). Partagez cet article pour taper sur les doigts de Roger et Marcel 😉

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  • La sexologie est une science jeune. TrĂšs jeune mĂȘme puisqu’elle est nĂ©e au milieu du siĂšcle dernier dans sa forme moderne. Celle que les sexologues utilisent aujourd’hui dans leurs cabinets. Ce que je vais vous raconter ici pose les bases de la sexologie moderne. C’est-Ă -dire que tous les concepts de la sexualitĂ© y trouvent leur origine. DĂ©couvrez avec ce podcast les expĂ©riences Ă©tonnantes et controversĂ©es de Harry Harlow. Cliquez sur « Play » pour l’écouter ou faites un clic droit ici puis cliquez sur « Enregistrer » pour le recevoir directement sur votre appareil (par exemple pour l’écouter sur votre smartphone). Si vous partagez cet article, vous participerez vous aussi Ă  cette expĂ©rience d’apprentissage de la sexualitĂ© ! 😉 Transcription texte du podcast Bonjour et bienvenue sur le blog sexologue.com Je suis Matthieu tison et nous allons parler aujourd’hui du concept clĂ© fondamental de la sexologie celui qui va nous permettre de comprendre comment fonctionne la sexologie et la sexualitĂ© humaine, comment elle se construit, comment on passe d’une sexualitĂ© naissante Ă  une sexualitĂ© Ă©panouie. Et puis aussi ça va nous permettre de comprendre comment naissent les problĂšmes sexos par exemple la baisse de libido de dĂ©sir sexuel ou bien les problĂšmes d’érection pour ne citer que les plus cĂ©lĂšbres Alors si j’ai choisi ce sujet aujourd’hui ce n’est pas par hasard parce que c’est mon tout premier podcast et je voulais vraiment donner un truc important qui puisse servir de base Ă  la longue sĂ©rie de podcasts qui va suivre. Une expĂ©rience dans les annĂ©es 50 aux États-Unis Pour vous exposer ce concept clĂ©, laissez-moi vous raconter une histoire. Ca va prĂ©senter justement cette base de la sexualitĂ© humaine. Et cette histoire elle est tellement importante que c’est la toute premiĂšre chose que nous a racontĂ© mon prof de sexo quand je suis retournĂ© Ă  la fac pour faire mes Ă©tudes de sexologie et c’est Ă  partir de cette histoire qu’est nĂ©e la science –parce que c’est une vĂ©ritable science- de la sexologie moderne. Et cette histoire c’est celle de HARRY HARLOW. Alors qui c’est ce monsieur ? C’est quelqu’un qui a fait des expĂ©riences dans les annĂ©es 50 aux États-Unis. Vous allez voir il n’était pas trĂšs sympa : il faisait des expĂ©riences sociales avec des singes et il n’était pas super gentil avec eux. Il faut bien dire que certains pensent mĂȘme qu’il y prenait un certain plaisir. Bref, ça ne va pas ĂȘtre le dĂ©bat d’aujourd’hui, nous on va regarder ce qu’il a fait et ce que l’on peut en dĂ©duire. Donc ce monsieur HARLOW faisait des expĂ©riences de privation sociale sur des bĂ©bĂ©s singes. C’est-Ă -dire que le bĂ©bĂ© singe naissait (c’était des macaques il me semble) et il l’isolait de tout contact social. Ensuite il faisait des expĂ©riences avec eux. D’ailleurs si le sujet vous intĂ©resse il suffit de taper HARRY HARLOW sur Youtube pour avoir plein de vidĂ©os et d’explications sur les expĂ©riences qu’il menait et sur les conclusions qu’il en a tirĂ©es. Parmi toutes ses conclusions il y en a une qui nous intĂ©resse. Ces singes Ă©taient donc privĂ©s de tout contact social de leur naissance jusqu’à, par exemple, leur maturitĂ© sexuelle. Et bien si on prenait un singe mĂąle qui a subi ce traitement et qu’on le mettait en prĂ©sence d’une femelle en chaleur, que se passait-il selon vous ? Il ne se passait rien. Rien du tout. Il Ă©tait vaguement Ă©nervĂ© de voir un nouveau congĂ©nĂšre mais il ne s’accouplait pas. L’expĂ©rience aurait pu s’arrĂȘter lĂ  mais elle est beaucoup plus intĂ©ressante que ça. Parce que ce monsieur HARLOW a fait un autre groupe de singes qui lui Ă©tait en contact quelques heures par jour avec un autre singe. Qui lui Ă©tait issu d’un groupe social « normal », sans privation sociale. Donc tous les jours, un singe avec privation sociale Ă©tait en contact avec un singe qui n’avait pas eu de privation sociale. Et bien figurez-vous qu’avec cet autre groupe il n’y avait pas de problĂšme. C’est-Ă -dire que qu’en refaisant l’expĂ©rience avec une femelle en chaleur,...