Afleveringen
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Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Damien Cazé, directeur général de la DGAC (Direction générale de l'aviation civile).
Damien Cazé revient sur le déploiement du système 4Flight, développé avec Thales, dans les centres de contrôle en route. Cet outil, qui numérise les tables de contrôle, doit permettre des gains de productivité et de proposer des trajets plus courts et des descentes plus douces aux appareils. Il a déjà fait ses preuves dans les centres de Reims et Aix-en-Provence, où il est opérationnel. Il sera prochainement déployé au centre d'Athis-Mons (au premier semestre 2025, après de nouveaux essais).
La DGAC a fait le choix d'une version standardisée pour les cinq centres de contrôle en route qui vont être équipés, afin d'acter le passage à une autre philosophie de travail et que les contrôleurs puissent s'approprier le système. Ainsi, le système de contrôle aérien rattrapera le retard qu'il a accumulé face à ses confrères européens mais également mondiaux.
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Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Charles Aguettant, président de l'EBAA France (European Business Aviation Association).
Charles Aguettant s'exprime à son tour sur le projet d'augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d'avion présenté par le gouvernement dans un amendement au projet de loi de finances 2025 et qui prévoit une augmentation des recettes de 150 millions d'euros dans le secteur de l'aviation d'affaires. Fustigeant une augmentation inédite, qui pourrait renchérir un billet de 3 000 euros sur un vol d'affaires long-courrier, il estime que l'impact risque d'être immédiat, de faire disparaître des dizaines d'entreprises en quelques mois et détruire les emplois associés.
Affirmant qu'il ne s'agit pas d'une aviation pour les riches, il remet en avant le rôle de l'aviation d'affaires dans le dynamisme économique des sociétés et territoires français, et son caractère indispensable.
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Cette semaine, dans le Podcast de l'Aviation, Frédéric Beniada décrypte les implications que pourrait avoir le potentiel doublement de la taxe de solidarité (TSBA), envisagé par le gouvernement Barnier.
Révélée au début du mois d'octobre, cette piste étudiée pour participer au renflouement du budget de l'État pourrait lui rapporter un milliard d'euros.
Mais à quel prix pour le transport aérien ? Associée à la hausse des taxes aéroportuaires et de l'impôt sur les sociétés, elle risque d'handicaper une industrie en perte de vitesse face à ses concurrentes étrangères.
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Invités du Podcast de l'Aviation cette semaine, Marine Gall, déléguée générale d'Aviation sans frontières (ASF), et Vadim Feldzer, responsable de mission pour ASF.
Pour son événement annuel, Aviation Sans Frontières a choisi cette année d'organiser une course sur la piste Nord-Sud de l'aéroport du Bourget. Baptisée AéroRun, cette course à pied solidaire, qui clôture une année de Jeux olympiques et paralympiques, aura lieu le 20 octobre et donnera l'occasion aux participants de vivre un moment unique : courir une boucle de 10 km au milieu d'avions de collection et au milieu des opérations de l'aéroport puisque les deux autres pistes resteront opérationnelles.
Les fonds levés par cette course - via l'ouverture de cagnottes pour acquérir des « dossards solidaires » - permettront de financer un avion hôpital pour l'association.
L'AéroRun de 2024 n’est que la première édition d'un événement qu'ASF espère pouvoir répliquer en 2025 dans d'autres aéroports en France.
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Invitée du Podcast de l'Aviation cette semaine, Marion Jost, masseuse-kinésithérapeute de classe normale de réserve pour l'armée de l'air et de l'espace, et notamment son équipe de voltige.
Après avoir décidé d'accompagner les aviateurs de l'armée de l'air et de l'espace à partir de 2018, Marion Jost a également assisté l'équipe de voltige de l'armée de l'air et de l'espace au bout de deux ans, pour les soutenir dans leur entraînement.
Elle explique la nécessité de cette préparation physique et du suivi après vol, pour que les entraînements se passent dans les meilleures conditions mais aussi pour que les aviateurs puissent revenir à leurs occupations quotidiennes en limitant les troubles musculosquelettiques, autrement inévitables au vu de la violence des vols réalisés.
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« L'équipe de France est toujours très forte », Florent Oddon, capitaine de l'EVAAE
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Florent Oddon, capitaine de l'équipe de voltige de l'armée de l'air et de l'espace (EVAAE) et double champion du monde de voltige aérienne.
Le 32e championnat du monde de voltige aérienne s'est déroulé du 15 au 25 août à Zamosc, en Pologne. Le capitaine Florent Oddon, détenteur du titre, a remporté le championnat pour la seconde fois et l'équipe de France est également restée championne du monde par équipe.
Racontant une compétition parfois éprouvante nerveusement à titre personnel, Florent Oddon explique que l'excellence française ne doit rien au hasard et qu'elle bénéficie d’un très fort soutien de fédération française aéronautique qui permet à l'équipe de suivre les entraînements dans les meilleures conditions. Cependant, l'équipe de France ne peut pas se reposer sur ses lauriers, les autres compétiteurs ayant un très bon niveau et certains pays, comme la Roumanie, investissant dans leur équipe de voltige. Il explique également les raisons possibles de la faible visibilité de ce sport-passion, pourtant spectaculaire et démontrant la solidarité entre les nations, dans les médias.
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À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le Podcast de l'Aviation met en avant des athlètes travaillant dans le secteur aéronautique. Cette semaine, Lézana Placette, aviatrice dans l'armée de l'air et de l'espace et joueuse de beach volley.
Sportive de haut niveau en beach volley, Lézana Placette a intégré le dispositif « Armée de champions » au mois d'octobre avec sa coéquipière Alexia Richard et est devenue aviatrice. Elle raconte le soutien qu'apporte l'armée à ses sportifs et les investissements qui ont été consentis pour porter cette équipe au plus haut niveau, capable de décrocher des titres et de se qualifier pour les JO.
Elle souligne également l'événement qu'a représenté cette qualification pour le sport en lui-même, alors que la France n'avait pas été qualifiée aux épreuves olympiques de beach volley depuis des décennies.
Éliminée en barrage le 3 août, elle vise désormais les JO de Los Angeles.
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À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le Podcast de l'Aviation met en avant des athlètes travaillant dans le secteur aéronautique.
Cette semaine, Claire Ghiringhelli nous présente son parcours, qui l'a menée d'ingénieur matériaux à responsable RH et compétitrice en aviron.Claire Ghiringhelli a débuté sa carrière comme ingénieur chimiste et a gravi les échelons chez Arianegroup puis Safran, jusqu'à devenir responsable du pôle matériaux et procédés de Safran Composites. Lorsqu'une lourde opération l'a rendue paraplégique, Claire ne s'est pas laissé aller. Elle a rapidement repris le travail et s'est réorientée vers les Ressources humaines mais s'est également investie dans l'aviron. À force d'entraînement et de motivation, elle a décroché une qualification pour les jeux paralympiques dans cette discipline et représentera la France à Vaires-sur-Marne fin août. Elle raconte l'accompagnement et la solidarité de Safran et de ses anciens collègues du pôle matériaux et procédés pour la soutenir dans son entraînement mais aussi dans l'élaboration d'une assise en carbone adaptée pour son aviron.
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Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Damien Mazaudier, directeur général de CMA CGM Air Cargo.
Damien Mazaudier décrit la dynamique du marché mondial de fret, plutôt bonne malgré les perturbations géopolitiques et de la chaîne logistique, que ce soit dans le secteur du fret maritime ou du fret aérien.
Pour l'aérien, les évolutions actuelles sont poussées par l'essor du e-commerce, qui a tendance à faire passer le fret traditionnel au second plan.
Rappelant la genèse de CMA CGM Air Cargo, il rappelle également le plan de flotte de la compagnie, qui a vocation à assurer sa croissance et optimiser ses performances économiques et environnementales.
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Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Emmanuel Breguet, historien et vice-président de Montres Breguet.
La seconde partie de cet entretien avec Emmanuel Breguet se penche sur l'héritage de la famille Breguet dans l'aviation, et plus particulièrement celui de Louis Breguet. Le père du gyroplane, ancêtre de l'hélicoptère, a été un inventeur prolifique et fournisseur essentiel de l'armée française lors de la Première guerre mondiale avec le Breguet 14 puis avec différents modèles jusqu'à la Seconde guerre mondiale.
Passionné par l'aviation civile, qu'il aspire à rendre accessible à tous, il crée le Breguet Deux-Ponts après-guerre pour démocratiser le transport aérien et participe également à la création de compagnies aériennes qui donneront Air orient puis Air France. -
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Emmanuel Breguet, historien et vice-président de Montres Breguet.
Dans la première partie de cet entretien, Emmanuel Breguet raconte l'histoire de sa famille et de son appétence à la technologie. L'horlogerie étant essentielle dans le domaine de la navigation, l'armée de l'air a assez tôt estimé qu'il était indispensable d'avoir deux types de montres dans un cockpit, la montre de tableau de bord et la montre-bracelet pour équiper les pilotes. Pour cette dernière, elle a élaboré un cahier des charges avec des exigences très élevées pour un « Type XX ».
Grâce à sa connaissance conjointe de l'horlogerie et du secteur aérien, la maison Breguet remporte l'appel d'offres et lance ce modèle qui deviendra mythique dès le premier modèle des années 50, puis avec la deuxième génération dans les années 70.
Alors que l'armée de l'air et de l'espace célèbre ses 90 ans, la maison Breguet a sorti une nouvelle génération du Type XX en 2023, avec un tout nouveau mouvement de chronographe.
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Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, le général Stéphane Mille, chef d'état-major de l'armée de l'air et de l'espace.
Dans la seconde partie de cet entretien, le général Stéphane Mille évoque l'enlisement de la guerre en Ukraine, en partie dû au manque de composante aérienne ou à sa mauvaise utilisation. Il explique les implications de la décision du président de la République de céder une partie des Mirage 2000-5 de l'armée de l'air et de l'espace à l'Ukraine, au niveau opérationnel en France et pour la construction des capacités aériennes ukrainiennes.
Évoquant l'impérieuse nécessité de la construction de l'Europe de la Défense, il rappelle que les armées ne peuvent fonctionner seules et ont besoin d'interopérabilité. Dans ce cadre, elles définissent ensemble les caractéristiques des avions de combat du futur, comme celui du programme SCAF, tout en travaillant sur les futures innovations technologiques. -
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, le général Stéphane Mille, chef d'état-major de l'armée de l'air et de l'espace.
Dans la première partie de cet entretien, le général Mille revient sur les célébrations qui sont organisées pour célébrer les 90 ans de l'armée de l'air et de l'espace.
Évoquant ses problématiques autour du recrutement d'aviateurs et d'aviatrices et surtout le turnover, il explique également quelles sont les missions et les évolutions à venir de cette composante des forces armées françaises, et notamment les capacités à construire dans l'espace.Il revient également sur les grandes interventions récentes, notamment le pont aérien assuré en Nouvelle-Calédonie, et les exercices de projection Pegase 2024.
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Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Arthur Ingles, co-fondateur de Moove.
Arthur Ingles présente sa solution Moove, une solution pour digitaliser et optimiser l'aviation d'affaires d'entrée de gamme. Moove propose un logiciel qui rassemble les disponibilités des avions d'affaires inscrits et permet aux petites entreprises ou aux entreprises basées en région de réserver une place sur un vol.
La solution a deux objectifs : démocratiser l'aviation d'affaires en faisant connaître ses possibilités à des personnes qui n'auraient pas forcément pensé à l'utiliser pour leurs déplacements et en simplifiant la réservation, et réduire la part de surconsommation du secteur (par exemple en remplissant des vols de positionnement qui seraient autrement effectués à vide).
Elle est notamment capable de comparer l'aviation à la demande aux autres modes de transport, et de mettre en avant les avantages de chacun dans les domaines de la productivité, du temps de trajet, des nuitées et des émissions de CO2.
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Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Paul Chiambaretto, directeur de la chaire Pégase et professeur à la Montpellier Business school.
Alors que la digitalisation de l'expérience client fait partie des priorités des compagnies aériennes et des aéroports, la chaire Pégase vient de publier un nouveau rapport sur l'accueil qui lui est réservé par les passagers.
Loin d'encourager à s'engouffrer dans cette tendance, le rapport montre que les acteurs du transport aérien doivent faire attention à ce que digitalisation ne rime pas avec déshumanisation mais qu'au contraire elle s'accompagne d'un renforcement de la présence humaine. Une part des passagers redoutent en effet l'utilisation de certains services, de peur de faire une erreur.
Paul Chiambaretto décrit les quatre profils-types de passagers identifiés dans l'étude, leurs craintes et leurs attentes.
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Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Fabien Verdier, maire de Châteaudun, président de la communauté du Grand Châteaudun et président de la société publique locale Air Châteaudun.
Situé à 1h30 de Paris, Châteaudun souhaite mettre en valeur et développer un patrimoine de 110 ans dans l'aéronautique. La communauté de communes du Grand Châteaudun y travaille assidûment depuis octobre 2022, date à laquelle elle est devenue propriétaire du site qui abritait jusqu'en 2021 une base aérienne militaire (l'EAR 279).
Se posant notamment comme alternative aux aéroports d'aviation générale et d'affaires parisiens, la plateforme de Châteaudun souhaite surtout développer et attirer des activités industrielles aéronautiques à haute valeur ajoutée, de l'innovation, de la formation, de la MRO, mais aussi de la production d'énergies durables, en bref développer un pôle de compétences complet et compétitif. Ceci lui permettrait de développer le PIB local, les emplois et de désenclaver une région au potentiel touristique fort et qui abrite notamment, pour les passionnés d'aéronautique, le musée Canopée et près d'une cinquantaine d'aéronefs militaires.
Fabien Verdier nous explique la création et les objectifs de ce vaste projet qu'a Air Châteaudun.
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La 51e édition du meeting de la Ferté-Alais organisé par l'AJBS aura lieu sur l'aérodrome de Cerny les 18 et 19 mai. Cette année, un meeting long et exceptionnel est en préparation, avec de nombreuses démonstrations en vol, qui permettront de retracer l'histoire de l'aviation depuis 1914 jusqu'à aujourd'hui.
Expliquant comment cette fête de l'aviation est passée d'une fête champêtre à un meeting bénéficiant d'une reconnaissance internationale, Cyrille Valente promet de nombreuses surprises aux côtés des tableaux classiques. L'armée de l'air aura une très belle présence cette année, mais l'Amicale a également souhaité mettre en avant les 80 ans du débarquement en présentant l'histoire du Lysander et un tableau de parachutistes. Le F-18 suisse, le Raven et de nombreux autres seront également de la partie.
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Dans la troisième et dernière partie de son entretien, le général Pierre Meyer décrit les nouvelles missions de l'ALAT, notamment la nécessité qu'elle a de travailler la coordination de ses missions avec les drones. Appelée à évoluer dans les prochaines années, la flotte est actuellement en transition, avec une réduction des flottes de Gazelle et Puma au profit des Caïman puis, plus tard, des Guépard.
Par ailleurs, dans le cadre de l'anniversaire des 70 ans de l'ALAT, plusieurs événements sont programmés tout au long de l'année, avec un point d'orgue cet automne sur la base de Pau. Bien entendu, ils éviteront la période des Jeux olympiques et paralympiques, lors desquels l'ALAT sera elle aussi engagée.
Enfin, anniversaire oblige, le général Meyer revient sur les traditions et les petites histoires qui font son identité aujourd’hui.
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Le GIFAS présentait son bilan annuel pour 2023, le 23 avril. Guillaume Faury, son président, a accepté d'en redessiner les grandes lignes pour le Journal de l'Aviation.
Dans le domaine de la défense, qui avait connu des années exceptionnelles durant la crise, les attentes sont très grandes du côté des gouvernements. Le secteur civil a quant à lui laissé la crise derrière du point de vue de la demande, mais pas de celui de l'offre, avec de grandes difficultés dans la chaîne d'approvisionnement. Le spatial est quant à lui en souffrance depuis plusieurs mois mais travaille à son redressement et son avenir.
Dans ce contexte, les besoins en recrutement sont très importants mais parviennent à être comblés grâce à l'attractivité du secteur.
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Le Podcast de l'Aviation accueille de nouveau le général Pierre Meyer, commandant de l'ALAT, pour la deuxième partie de son entretien.
Dans cet épisode, celui-ci décrit les moyens utilisés par l'ALAT, qui reposent sur environ 300 hélicoptères. Ils se divisent en deux catégories de missions en fonction de leurs capacités : reconnaissance et attaque (pour lesquelles l'avenir est le H160), ou manuvre et assaut (Tigre et NH90 par exemple).
Pour fonctionner, l'ALAT est servie par 6 000 personnes et cherche toujours à recruter. Grâce à des métiers et des besoins très variés, que le grand public n'identifie pas toujours mais que le général Pierre Meyer décrit, elle peut être accessible à tous à partir du bac.
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