Afleveringen

  • Arrivant de la gare de Sevran (Seine-Saint-Denis), en cheminant vers l’Est Ă  travers le parc de la Poudrerie puis la commune de Vaujours, on accĂšde Ă  la Ferme de Bellevue sur les coteaux de l’Aulnoye, Ă  Coubron.

    Les coteaux de l’Aulnoye, l’une des buttes tĂ©moins sur substrat gypseux du bassin parisien, ont un potentiel paysager remarquable, dans un contexte francilien plutĂŽt caractĂ©risĂ© par la planitude des reliefs et la dominance de l’urbanisation.

    La promenade de la Dhuis est une continuitĂ© paysagĂšre et Ă©cologique, protĂ©gĂ©e au titre du rĂ©seau europĂ©en Natura 2000, irriguant de nature les territoires plus urbanisĂ©s qu’elle traverse du Raincy Ă  Dampmart (Seine-et-Marne), Ă  27 km. La promenade enherbĂ©e est constituĂ©e de deux bandes en grave naturelle permettant la circulation cycliste et piĂ©tonne. Les travaux d’amĂ©nagement paysager ont Ă©tĂ© financĂ©s par l’Agence des espaces verts (AEV) de la rĂ©gion Île-de-France, devenue en 2022 Île-de-France Nature.

    L’aqueduc de la Dhuis, tĂ©moin historique du service public d’adduction d’eau potable voulu par NapolĂ©on III sur les conseils du baron Haussmann Ă  la fin du 19e siĂšcle, acheminait l’eau potable Ă  Paris. Des percĂ©es visuelles sur des prairies subsistant sur les coteaux enfrichĂ©s ponctuent le dĂ©placement. En situation de promontoire s’offre une lecture d’ensemble du paysage agricole de Coubron. Marqueterie de micro-boisements, champs cultivĂ©s, pĂątures, anciens vergers
 Ces milieux sont favorables Ă  la circulation des espĂšces et Ă  leur reproduction.

    Les coteaux de l’Aulnoye, la promenade de la Dhuis et la forĂȘt rĂ©gionale de Bondy sont des PĂ©rimĂštres rĂ©gionaux d’intervention fonciĂšre (PRIF), destinĂ©s Ă  prĂ©server les espaces naturels, agricoles et forestiers, Ă  travers une veille fonciĂšre active et l’acquisition de terrains Ă  enjeux agroenvironnementaux. Ces pĂ©rimĂštres protĂšgent des terrains vulnĂ©rables au mitage, Ă  la cabanisation, et permettent de constituer des sites cohĂ©rents pour une bonne gestion et l’accueil du public.

    La promenade de la Dhuis est un projet structurant de la Ceinture verte, un parc linĂ©aire facilitant la pĂ©nĂ©tration de la nature en milieu urbain. Elle nous guide vers la forĂȘt rĂ©gionale de Bondy, vestige d’un immense massif qui s’étendait jusqu’à la forĂȘt de Fontainebleau.

    Comment l’AEV a-t-elle participĂ© Ă  l’amĂ©nagement de liaisons douces dans la Ceinture verte ?

    Dans les annĂ©es 1990, l’AEV a Ă©tĂ© maĂźtre d’ouvrage de la coulĂ©e verte du sud parisien. Depuis, elle a amĂ©nagĂ© et crĂ©Ă© plusieurs continuitĂ©s : la VĂ©gĂ©tale, l’AllĂ©e royale, le ruban vert de la butte Pinson, le Chemin des CrĂȘtes sur les Buttes du Parisis
 La liaison Seine Ă  Seine Ă  partir de la plaine du bois Rochefort (Val-d’Oise) est en cours de finalisation. L’objectif est de tendre vers la multifonctionnalitĂ© de ces continuitĂ©s afin qu’elles jouent un rĂŽle en matiĂšre de biodiversitĂ©, de rĂ©duction de la carence en espaces verts et de mobilitĂ© douce.

    Le SchĂ©ma directeur de la rĂ©gion Île-de-France (SDRIF-E) prĂ©voit l’amĂ©nagement et la prĂ©servation de 445 kilomĂštres de liaisons vertes, assurant la fonctionnalitĂ© des continuitĂ©s Ă©cologiques et paysagĂšre : les espaces naturels ne se limitent pas Ă  des secteurs cartographiĂ©s indĂ©pendamment mais sont considĂ©rĂ©s comme un rĂ©seau permettant aux espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales d’accomplir leur cycle de vie. Pour assurer le fonctionnement des Ă©cosystĂšmes, il convient de conserver et de restaurer des espaces en bon Ă©tat Ă©cologique, et d’assurer des liaisons entre eux au moyen de corridors, conformĂ©ment au SchĂ©ma rĂ©gional de cohĂ©rence Ă©cologique (SRCE), son aboutissement Ă©tant l’ouverture au public.


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  • Dans les Yvelines, Ă  moins de 20 km de Paris, la forĂȘt de l’Hautil se dĂ©voile dans une des boucles de la Seine sur plus de 1 200 hectares. SituĂ©e aux portes du Parc naturel rĂ©gional (PNR) du Vexin français, l’urbanisation n’est pourtant pas loin, avec la ville nouvelle de Cergy-Pontoise. Cette forĂȘt et les terres agricoles alentour constituent un maillon essentiel de la Ceinture verte. Elles appartiennent Ă  la continuitĂ© des espaces ouverts de la vallĂ©e de la Seine, comme la plaine de Chanteloup-les-Vignes, plus au sud. La balade Ă  travers ces espaces offre de magnifiques belvĂ©dĂšres sur les vallĂ©es de la Seine et de l’Oise.

    Ce grand massif, autrefois refuge contre les invasions vikings ou lors des guerres de religion, a ensuite accueilli du pĂąturage. Au Moyen-Âge, ses versants ensoleillĂ©s servent Ă  la production de vin, mais les vignes disparaissent au dĂ©but du 19e siĂšcle. En parallĂšle, Ă  partir du 18e siĂšcle, le sous-sol forestier est exploitĂ© pour la production de gypse. De nombreuses carriĂšres sont creusĂ©es.

    Aujourd’hui, ce massif est composĂ© de la forĂȘt domaniale de l’Hautil, de bois dĂ©partementaux, de terrains privĂ©s et du bois rĂ©gional de la Barbannerie, gĂ©rĂ© par Île-de-France Nature pour le compte de la RĂ©gion Île-de-France.

    Ce bois est un petit Ă©crin de prĂšs de 50 hectares Ă  l’entrĂ©e du massif et en limite du plateau agricole, sur les hauteurs de la commune d’AndrĂ©sy. Il s’élĂšve sur une colline culminant Ă  190 mĂštres. Acquis par Île-de-France Nature en 2011 (Agence des Espaces verts Ă  l'Ă©poque), ce bois appartient au pĂ©rimĂštre rĂ©gional d’intervention fonciĂšre de Hautil et Oise, qui s’étend sur 250 hectares. À travers une veille fonciĂšre menĂ©e par l’agence, ce pĂ©rimĂštre permet, depuis sa crĂ©ation en 2009, de protĂ©ger les espaces naturels, agricoles et forestiers qui le composent : le bois de la Barbannerie, mais aussi les terres du plateau agricole de Maurecourt.

    L’intervention d’Île-de-France Nature a permis de protĂ©ger en partie ce bois et les terres agricoles adjacentes appartenant Ă  la Ceinture verte, et non couverts par le PNR du Vexin français.

    Île-de-France Nature est nĂ©e en 1976, au cours d’une pĂ©riode de grandes transformations urbaines visant Ă  relever les dĂ©fis de la croissance dĂ©mographique. Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le premier choc pĂ©trolier, les mutations urbaines et paysagĂšres changent profondĂ©ment la rĂ©gion. Les forĂȘts, les terres agricoles et les espaces naturels, situĂ©s notamment dans la Ceinture verte, deviennent alors des espaces convoitĂ©s pour mener Ă  bien les projets d’infrastructures et rĂ©sidentiels.

    Pour prĂ©server ce patrimoine naturel, Île-de-France Nature intervient par le biais d’un outil unique en France : le pĂ©rimĂštre rĂ©gional d’intervention fonciĂšre (PRIF).

    Aujourd’hui, Île-de-France Nature gĂšre 57 pĂ©rimĂštres rĂ©gionaux d’intervention fonciĂšre, d’une surface de plus de 45 000 hectares. Ceux-ci sont situĂ©s principalement au sein de la Ceinture verte, entre 10 et 30 kilomĂštres autour de Paris, lĂ  oĂč la pression urbaine est la plus importante. Au sein de ces PRIF, l’agence rĂ©alise des acquisitions, principalement par de la veille fonciĂšre, ce qui permet de protĂ©ger les espaces forestiers, agricoles et naturels situĂ©s au sein de ces pĂ©rimĂštres, de les amĂ©nager et de les ouvrir au public.

    Elle a ainsi acquis prĂšs de 15 000 hectares qu’elle gĂšre pour le compte de la RĂ©gion Île-de-France, dont 40 forĂȘts rĂ©gionales et 2 300 ha de terres agricoles louĂ©es Ă  prĂšs de 140 agriculteurs. Elle gĂšre aussi 5 rĂ©serves naturelles rĂ©gionales sur les 12 que compte la RĂ©gion, et anime 3 sites Natura 2000. Elle peut ainsi prĂ©server des sites avec une biodiversitĂ© remarquable et protĂ©ger des espĂšces menacĂ©es en Île-de-France.

    Photo : Bois de la Barbannerie @IDF Nature

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  • Cette balade du Randopolitain va nous conduire de la vallĂ©e de la Marne au canal de l’Ourcq, en suivant la frontiĂšre entre la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne. L’itinĂ©raire est une vĂ©ritable traversĂ©e de l’histoire des paysages. Le site de Chelles, occupĂ© depuis 300 000 ans au moins, puis ville gauloise et romaine, est connu pour son abbaye fĂ©minine fondĂ©e au VIIe siĂšcle par la reine Bathilde, veuve de Clovis II. Le secteur est marquĂ© par les lotissements de l’entre-deux-guerres et les grands ensembles sociaux de l’aprĂšs-guerre. Il accueillera bientĂŽt les architectures monumentales des futures gares de la ligne 16 Est du Grand Paris Express :
    on construit une ligne de métro sous la Ceinture verte, avec un ouvrage de ventilation en plein champ.

    Certains des espaces naturels que l’on va traverser ont Ă©tĂ© sauvĂ©s de justesse de la destruction par l’abandon, dans les annĂ©es 1980, du projet d’A87, la grande rocade autoroutiĂšre de la rĂ©gion parisienne. En rebord de plateau, les carriĂšres de gypse ont longtemps fourni Paris en plĂątre : certaines sont toujours actives, au nord, vers Vaujours, mais la plupart ont Ă©tĂ© recolonisĂ©es par la vĂ©gĂ©tation et parfois reconverties en parcs.

    Commençons la balade. Depuis la gare de Chelles, installĂ©e dans un ancien mĂ©andre de la Marne, le quartier des Abbesses est dĂ©limitĂ© par le Mont Guichet, que l’on aperçoit Ă  l’horizon. Sous nos pieds, des cours d’eaux enfouis aux noms Ă©vocateurs : la riviĂšre des Dames, le ru des Pissottes, le ru de St-Roch
 On grimpe une cĂŽte pour arriver au parc agricole rĂ©gional du Mont Guichet. Ce site naturel remarquable de plus 100 hectares domine Chelles et la vallĂ©e de la Marne. Il y a 25 ans, en 1997, le site Ă©tait Ă  l’abandon : les friches agricoles servaient de terrain de motocross et de campement pour les gens du voyage. Le site a Ă©tĂ© classĂ© en PĂ©rimĂštre rĂ©gional d’intervention fonciĂšre (Prif) et en Espace naturel sensible (Ens). L’Agence
    des espaces verts (AEV, devenue Île-de-France Nature) a restaurĂ© le site en installant une maraĂźchĂšre et un vigneron bio, ainsi qu’un Ă©leveur pratiquant l’éco-pĂąturage.

    La suite du parcours illustre, Ă  l’est, la diversitĂ© des paysages, des usages et des fonctions de la Ceinture verte de la mĂ©tropole parisienne. Ce projet a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© dans le dĂ©tail dĂšs 1977 par
    l’Institut d’amĂ©nagement et d’urbanisme de la rĂ©gion parisienne (ancĂȘtre de L’Institut Paris Region) et synthĂ©tisĂ© en 1987 avec le « projet de Ceinture verte de la mĂ©tropole parisienne ». En partenariat avec les dĂ©partements et les communes, il est mis en Ɠuvre par l’Agence des espaces verts, crĂ©Ă©e en 1976, en mĂȘme temps que le MinistĂšre de l’environnement.

    Le projet de Ceinture verte de la mĂ©tropole parisienne s’inspire de la London Green Belt, conçue en mĂȘme temps que le plan rĂ©gional d’aprĂšs-guerre. Le principe est de contenir
    l’expansion du Grand Londres : le dĂ©veloppement urbain se passe Ă  l’extĂ©rieur de la Green Belt. Ce projet est inscrit dans la loi : c’est une protection trĂšs forte. La Ceinture verte d’Île-de-France est un anneau de 10 Ă  30 km du centre de l’agglomĂ©ration. Elle comprend une mosaĂŻque d’espaces : des espaces urbanisĂ©s, des espaces agricoles, des espaces forestiers et des parcs. Contrairement Ă  celle de Londres, la Ceinture verte d’Île-de-France n’est pas protĂ©gĂ©e dans la loi. Elle est nĂ©gociĂ©e entre les collectivitĂ©s locales et l’Agence des espaces verts. La Ceinture verte est Ă  poursuivre.

    L’accent est mis aujourd’hui sur la nature en ville et notamment sur la crĂ©ation de grandes continuitĂ©s paysagĂšres, Ă©cologiques et de parcours pour les piĂ©tons et les vĂ©los, de façon Ă  faire pĂ©nĂ©trer la nature jusqu’au cƓur de l’agglomĂ©ration.


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  • Cet Ă©pisode est proposĂ© en partenariat avec Enlarge Your Paris dans le cadre du Randopolitain.

    📍 DĂ©couvrir la randonnĂ©e en lien avec cet Ă©pisode

    Le bois Saint-Martin fait partie d’un massif forestier d’environ 630 ha, Ă  cheval sur les dĂ©partements de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne. Il forme le dernier poumon vert subsistant entre le bois de Vincennes et la ville nouvelle de Marne-la-VallĂ©e. SituĂ© Ă  20 minutes du centre de Paris en transports en commun (RER E Les Yvris – Noisy-le-Grand), c’est l’un des rares bois desservis directement par une gare. Une chance pour cette zone d’Île-de-France carencĂ©e en espaces verts.

    Les 280 ha du bois Saint-Martin ont Ă©tĂ© acquis en 2020, fruit d’un travail menĂ© depuis plusieurs dĂ©cennies par l’Agence des espaces verts (devenue Île-de-France Nature) pour le compte de la RĂ©gion. L’enjeu Ă©tait de taille : cet Ă©lĂ©ment majeur de la Ceinture verte rĂ©gionale constituait, dans la mĂ©tropole parisienne, le plus grand bois privĂ© fermĂ© au public.

    Pour respecter l’arrĂȘtĂ© de biotope, pris en 2006 par l’Etat, Île-de-France Nature, la RĂ©gion et les communes attenantes se sont engagĂ©es Ă  prĂ©server la vocation forestiĂšre et naturelle du bois Saint-Martin, et Ă  assurer la sauvegarde et la prĂ©servation des espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es. Une partie de sa surface est interdite d’accĂšs au public : un espace de tranquillitĂ© pour la faune et la flore.

    PrivĂ© depuis le 18e siĂšcle, sa fermeture au public a permis de protĂ©ger cet espace de toute influence humaine. Il se distingue des autres bois franciliens par une diversitĂ© de milieux, comme on en voit rarement dans la rĂ©gion, et autant d’habitats pour la faune et la flore, accueillant des espĂšces protĂ©gĂ©es Ă  l’échelle nationale.

    L’histoire de l’ouverture au public du bois Saint-Martin montre la difficultĂ© de prĂ©server et valoriser des espaces de nature. Ce projet prĂ©cis s’inscrit dans un projet plus vaste, la prĂ©servation de la Ceinture verte.

    La Ceinture verte de la rĂ©gion Île-de-France couvre un anneau compris entre 10 et 30 km des portes de Paris. C’est un territoire pĂ©riurbain, plus « vert » qu’on ne pense, comprenant encore 60 % d’espaces ouverts (naturels, agricoles et forestiers), dont prĂšs de la moitiĂ© de bois et forĂȘts. Ainsi, la Ceinture verte offre dix massifs forestiers de plus de 750 ha ouverts au public. La Ceinture verte comporte cependant aussi une grande part de « gris » : les cinq villes nouvelles franciliennes (Marne-la-VallĂ©e, Cergy-Pontoise, Melun-SĂ©nart, Evry et Saint-Quentin-en-Yvelines), les deux principaux aĂ©roports de la rĂ©gion (Roissy-CDG et Orly), les deux principaux sites touristiques de la rĂ©gion hors-Paris (Versailles et Disneyland) et, en matiĂšre de transports, la Francilienne et les lignes d’interconnexion TGV.

    Aux franges de l’agglomĂ©ration parisienne, la Ceinture verte est un territoire sous tension en matiĂšre d’amĂ©nagement. Les espaces de nature, et surtout les espaces agricoles qui la composent, sont une manne fonciĂšre pour les projets urbains, du fait de leur proximitĂ© et leur accessibilitĂ©.

    La Ceinture verte, qui fĂȘte cette annĂ©e ses 40 ans, reprĂ©sente un atout Ă  l’heure de la rĂ©vision du Sdrif, qui devient le Sdrif-Environnemental (Sdrif-E). Les objectifs de la Ceinture verte rĂ©pondent parfaitement Ă  l’objectif ZĂ©ro artificialisation nette (ZAN), qui modifie les modes de production de la ville en reconstruisant la ville sur la ville, et impose, depuis 2021, une rĂ©duction drastique de l’urbanisation des espaces naturels, agricoles et forestiers. La Ceinture verte traduit bien le souci de stopper l’extension urbaine tout en assurant complĂ©mentaritĂ© et solidaritĂ© entre les espaces ouverts et les espaces urbains, et d’offrir aux Franciliens des espaces de respiration.

  • Au nord-est de la Seine-et Marne, aux confins de la rĂ©gion, Pierre-Marie Tricaud, paysagiste et urbaniste Ă  L'Institut Paris Region, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte de coteaux tapissĂ©s de vignes, aprĂšs La FertĂ©-sous-Jouarre. Dans un mĂ©andre de la Marne, les communes de SaĂący, Citry, Nanteuil et Crouttes-sur-Marne (appartenant au dĂ©partement limitrophe de l'Aisne) forment un mĂȘme ensemble paysager et produisent du vin de Champagne AOC. Cette activitĂ© Ă©conomique dynamique et Ă  haute valeur ajoutĂ©e prĂ©serve le paysage, qui subit par ailleurs peu de pression fonciĂšre en raison de son Ă©loignement de l'agglomĂ©ration parisienne. Mais le rĂ©chauffement climatique va poser un dĂ©fi aux viticulteurs qui exploitent ce lieu et mettent en valeur ce paysage.


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  • À l'extrĂȘme sud-est de l’Île-de-France, dans le « pays du Sennonais », Manuel Pruvost-Bouvattier, ingĂ©nieur agronome Ă  L'Institut Paris Region, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte de la BassĂ©e. Il s’agit de la plus vaste vallĂ©e fluviale inondable du bassin versant de la Seine supĂ©rieure et de la plus importante zone humide d’Île-de-France. En Seine-et-Marne, la partie avale concerne 32 communes et 20 000 ha. La RĂ©serve naturelle nationale (RNN) de la BassĂ©e, plus grande rĂ©serve naturelle d’Île-de-France, prĂ©sente une mosaĂŻque de milieux : plans d’eaux, prairies sĂšches ou humides, et principalement boisements humides, prĂ©servĂ©s des carriĂšres. Quand on quitte la RNN Ă  la dĂ©couverte de la Seine, les anciens mĂ©andres vers Port-Moutain offrent un paysage presque de marais lacustre, digne d’un bayou. A proximitĂ© de la ferme des Thurets, on traverse le « Canal de dĂ©rivation de la Seine de Beaulieu Ă  Villiers ». Non loin, on dĂ©couvre les casiers SEDA : de longs bassins rectangulaires issus de l’exploitation de carriĂšres, qui pourraient devenir une « future Seine Ă  grand gabarit ». Le systĂšme hydraulique et le repĂ©rage de la Seine est complexe dans la BassĂ©e, rĂ©sultat des divagations historiques du fleuve et de ses bras, mais aussi des amĂ©nagements successifs qui l’ont transformĂ© ainsi que sa vallĂ©e. Les rescindements de mĂ©andres et recalibrages successifs ont un impact sur les milieux naturels et sur la dynamique de crue de la Seine. La BassĂ©e constitue naturellement le plus vaste champ d’expansion des crues Ă  l’amont de Paris. C'est un espace stratĂ©gique pour l’Île-de-France Ă  d'autres points de vue : plus grand rĂ©servoir francilien de matĂ©riaux alluvionnaires (sables et granulats, trĂšs demandĂ©s pour les constructions et infrastructures en bĂ©ton), la BassĂ©e est aussi la plus importante zone humide de la vallĂ©e de la Seine et un rĂ©servoir aquifĂšre important et encore peu exploitĂ©, constituant une rĂ©serve stratĂ©gique pour l’alimentation en eau potable de la rĂ©gion. Ce territoire exceptionnel, encore en mutation, apparaĂźt essentiel pour la rĂ©silience de l'Île-de-France face aux dĂ©rĂšglements climatiques (inondations et sĂ©cheresses).


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  • Aux confins des Yvelines et de l'Essonne, Ă  l'extrĂȘme sud-ouest de l'Île-de-France, Philippe Montillet, historien, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte d'une grande ferme Ă  cour carrĂ©e, typique de la Beauce, l’un des trois grands plateaux vivriers qui ont toujours alimentĂ© Paris (avec la Plaine de France au nord et la Brie au sud-est). La ferme d’Allainville participe Ă  la mĂ©moire rĂ©gionale : elle est un exemple des grands corps de ferme sans lesquels l’Île-de-France ne peut pas se comprendre. Elle est devenue rĂ©gion capitale avec Paris en son centre, parce qu’elle pouvait nourrir cette grande ville qui ne demandait qu’à croĂźtre. La croissance urbaine est fille des « greniers » des alentours. Au milieu des champs de blĂ© qui s'Ă©tendent Ă  perte de vue, la grande ferme d’Allainville est un Ă©lĂ©ment du paysage beauceron tout autant que de l’histoire francilienne. Sa situation en grande couronne rurale, loin du cƓur dense de l’agglomĂ©ration, a prĂ©servĂ© le paysage. Si le village, situĂ© dĂ©sormais Ă  proximitĂ© de l’autoroute A10, a Ă©voluĂ©, avec des constructions modernes, il demeure nĂ©anmoins lisible, grĂące Ă  ses deux monuments : la grande ferme et l’église. Par ses grandes proportions, le corps de ferme organise le paysage et le façonne. AssociĂ© aux cultures qui l’environnent, ce patrimoine bĂąti lui donne tout son sens. TĂ©moins de l’histoire vivriĂšre de toute la rĂ©gion, ces grandes fermes telles que celle d'Allainville doivent continuer Ă  scander le paysage pour Ă©viter de connaĂźtre des plaines cĂ©rĂ©aliĂšres immenses, sans aucun relief. Ce sont les fermes qui donnent son caractĂšre Ă  la Beauce.


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  • Au cƓur de l'agglomĂ©ration parisienne, Ă  quelques kilomĂštres Ă  l’ouest de Paris, dans les Hauts-de-Seine, Emilie Jarousseau, urbaniste Ă  L'Institut Paris Region, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte de la citĂ©-jardin de Suresnes, un Ăźlot de verdure en zone dense qui intĂšgre des immeubles de quatre Ă©tages, des maisons et des Ă©quipements (des groupes scolaires, un thĂ©Ăątre, une Ă©glise...) mĂ©langeant la brique et le bĂ©ton. Construite par Henri Sellier, pionnier de l’urbanisme social, entre 1921 et 1939, sur un ancien plateau agricole de 42 ha, pour accueillir prĂšs de 10 000 habitants, la citĂ©-jardin de Suresnes est aujourd'hui l'une des plus grandes de France, mais aussi l’une des mieux conservĂ©e et des plus visitĂ©es. RĂ©habilitĂ©e dans les annĂ©es 1990, inscrite au titre des sites et protĂ©gĂ©e par une Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager, elle offre un cadre de vie trĂšs agrĂ©able Ă  ses habitants, qui cultivent leurs potagers dans ses jardins familiaux, et un lieu de promenade pour tout un chacun, avec ses espaces extrĂȘmement bien reliĂ©s entre eux, calmes, arborĂ©s et fleuris. Les citĂ©s-jardins bĂ©nĂ©ficient aujourd'hui d'un fort attachement.

    L’association des citĂ©s-jardins en Île-de-France, crĂ©Ă©e en 2015, valorise ce patrimoine, qui compte une quarantaine de citĂ©s-jardins dans la rĂ©gion. Celle de Suresnes a Ă©tĂ© labellisĂ©e Patrimoine d’intĂ©rĂȘt rĂ©gional en 2018, comme six autres (Stains, Champigny-sur-Marne, Vanves, Le PrĂ© Saint-Gervais, Argenteuil et Livry-Gargan).

    PrĂšs d'un siĂšcle aprĂšs leur crĂ©ation, elles correspondent Ă  un idĂ©al combinant les avantages de la ville et ceux de la campagne, et constituent une rĂ©fĂ©rence pour les quartiers durables, qui essaiment en Île-de-France depuis une dizaine d'annĂ©es.

    Voir aussi

    Le quartier durable, une réinterprétation de la cité-jardin ? Note rapide de L'Institut Paris Region n° 965, Emilie Jarouss eau, Pierre-Marie Tricaud, Amélie Rousseau


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  • Dans le Hurepoix, et plus prĂ©cisĂ©ment autour de Magny-les-Hameaux (Yvelines), Philippe Montillet, historien, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte de la vallĂ©e du Rhodon, une vallon vierge de toute pression minĂ©rale. Une exception, si proche de Paris et Ă  proximitĂ© immĂ©diate de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Trappes. Ce paysage remarquablement prĂ©servĂ©, qui s'articule autour de l'ancienne abbaye de Port-Royal des Champs, dĂ©truite en 1711 aprĂšs son basculement dans le jansĂ©nisme, semble inchangĂ© depuis des siĂšcles. Un havre de paix au cƓur du Parc naturel de la Haute-VallĂ©e de Chevreuse. Il s'en dĂ©gage une harmonie rurale, avec des fermes, des prĂ©s oĂč paissent encore des bovins, des manoirs et d'Ă©tonnantes maisons de plaisance bĂąties aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles.


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  • Au sud de Montereau-Fault-Yonne, aux confins de l'Île-de-France, Corinne Legenne, paysagiste et urbaniste, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte du village de Montmachoux, qui offre un panorama remarquable sur des paysages animĂ©s par une forte densitĂ© de boisements de taille variĂ©e. Le Bocage gĂątinais se distingue du GĂątinais voisin par sa gĂ©ologie et ses paysages plus compartimentĂ©s. En 2011, un projet de Parc naturel rĂ©gional Ă  cheval sur trois rĂ©gions - l'Île-de-France, la Bourgogne-Franche-ComtĂ© et le Centre-Val de Loire - a Ă©tĂ© proposĂ© pour protĂ©ger ce territoire fragilisĂ© par l'autoroute A6. Ce panorama depuis Montmachoux est en partie protĂ©gĂ© dans le cadre de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, crĂ©Ă©e par l'Unesco en 1998. Comme la vallĂ©e de l'Orvanne, classĂ©e en 1999 et que l'on devine depuis Montmachoux, ce belvĂ©dĂšre mĂ©riterait d'ĂȘtre classĂ© pour protĂ©ger les paysages de l'implantation d'usines de mĂ©thanisation ou d'installations de dĂ©chets inertes qui se multiplient dans les territoires ruraux, en particulier la Seine-et-Marne.


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  • Au cƓur de la Ceinture verte d'Île-de-France, Nicolas Laruelle, urbaniste Ă  L'Institut Paris Region, vous emmĂšne Ă  l'arrĂȘt AllĂ©e royale du nouveau tramway T13, Ă  la dĂ©couverte du vallon situĂ© autour du chĂąteau de Versailles, lĂ  oĂč l'ancien « grand parc » accueillait la rĂ©serve de chasse de Louis XIV. De part et d’autre du ru de Gally, de larges espaces agricoles relativement plats s’étendent Ă  perte de vue, prolongĂ©s par le plateau du Mantois, puis celui de l’Eure, avec, jusqu’à la mer, un continuum d’espaces essentiellement agricoles. MalgrĂ© la prĂ©sence d’équipements divers et de l’autoroute A12, construite en 1950, le site de la plaine de Versailles a Ă©tĂ© classĂ©e par l'État au dĂ©but des annĂ©es 2000. La communautĂ© d’agglomĂ©ration Versailles Grand Parc, crĂ©Ă©e au mĂȘme moment, s’est engagĂ©e dans la restitution de l'AllĂ©e royale de Villepreux, une double allĂ©e plantĂ©e de 100 mĂštres de large et 5 kilomĂštres de long qui prolongeait la perspective du chĂąteau jusqu’à la limite de la rĂ©serve de chasse. De part et d’autre, tous les espaces acquis seront progressivement rendus Ă  l’agriculture et Ă  la biodiversitĂ©.


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  • À l'est de l'agglomĂ©ration parisienne, entre Lagny et Meaux, dans la Marne meldoise, Pierre-Marie Tricaud, paysagiste et urbaniste, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte d'un site singulier. Dans un mĂ©andre trĂšs Ă©troit de la vallĂ©e de la Marne, l'Ă©peron de Chalifert est le point de convergence de nombreuses infrastructures : un canal-tunnel et deux tunnels ferroviaires le traversent. Ce paysage singulier, couvert aujourd'hui par des boisements spontanĂ©s, a perdu de sa lisibilitĂ©, mais on peut repĂ©rer l'Ă©peron de Chalifert de loin comme un promontoire boisĂ©. Un sentier de Grande RandonnĂ©e (GR 14A), bordĂ© de marronniers, passe au dessus du canal-tunnel. Si les alentours subissent une forte pression urbaine, avec le dĂ©veloppement de l'agglomĂ©ration parisienne et l'implantation, en 1992, du parc d'attractions Disneyland Paris, la vallĂ©e de la Marne reste dans l'ensemble relativement prĂ©servĂ©e, de part ses pentes difficiles Ă  construire et ses zones inondables, en contrebas.


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  • Dans le GĂątinais, au sud de la Seine-et-Marne, et plus prĂ©cisĂ©ment dans le massif de Fontainebleau, Christian Thibault, ingĂ©nieur agronome et directeur du dĂ©partement Environnement de L'Institut Paris Region, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte d'un site extraordinaire qui a inspirĂ© Robert Louis Stevenson et Balthus : le cirque de Larchant, vaste amphithĂ©Ăątre de marais et de forĂȘt d'oĂč Ă©merge le clocher carrĂ© monumental de l'Ă©glise Saint-Mathurin. Inclus dans le Parc naturel rĂ©gional (PNR) du GĂątinais français, le cirque de Larchant est couvert par de trĂšs nombreuses protections, mais des menaces existent : la progression du boisement sur la zone humide, la frĂ©quentation du public et l'Ă©rosion, notamment. La gestion de l'eau apparaĂźt aussi comme un enjeu majeur, a fortiori dans le contexte du changement climatique.


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  • Dans la Seine-Mantoise, Corinne Legenne, paysagiste et urbaniste, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte d'un paysage fortement transformĂ© par les activitĂ©s humaines, que l'on traverse Ă  grande vitesse, sur l'autoroute de Normandie : Ă  droite, l'ancienne centrale thermique de Porcheville, avec son long bĂątiment et ses deux cheminĂ©es de 220 mĂštres de haut, signal visuel architectural depuis les annĂ©es 1960 ; Ă  gauche, l'ancienne carriĂšre de Guerville et son imposante falaise de craie, convertie en installation de stockage de dĂ©chets inertes du Grand Paris Express et en cours de rĂ©amĂ©nagement. Le site accueille une riche biodiversitĂ©, en zone de protection Natura 2000.


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  • Dans le Vexin français, Pierre-Marie Tricaud, paysagiste et urbaniste, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte de la ChaussĂ©e Jules-CĂ©sar, qui reliait Lutetia (Paris) Ă  Rotomagus (Rouen), il y a 2000 ans. De cette ancienne voie romaine il ne reste que le tracĂ© : un alignement de rues et de chemins ruraux, Ă©lĂ©ments structurants du paysage. Le Parc naturel rĂ©gional du Vexin français a restituĂ© sa continuitĂ© sur 21 kilomĂštres entre Puiseux-Pontoise et Magny-en-Vexin, dans le Val-d'Oise : cette belle promenade en ligne droite traverse nĂ©anmoins une grande variĂ©tĂ© de paysages.


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  • Dans la Brie boisĂ©e, au sud de Paris, Nicolas Cornet, Ă©cologue, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte d'un arbre remarquable : ce chĂȘne Ă©tait une jeune pousse au moment du sacre de François Ier, en 1515... ÉpargnĂ© par la gestion forestiĂšre, il n'en reste pas moins fragile. La forĂȘt est sous pression, menacĂ©e par l'urbanisation, la surfrĂ©quentation et la sĂ©cheresse, dans le contexte du rĂ©chauffement climatique.


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  • Dans l'Orxois, Ă  l'extrĂȘme nord-est de l'Île-de-France, Corinne Legenne, paysagiste et urbaniste, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte du canal de l'Ourcq, beau ruban vert dont on fĂȘte cette annĂ©e le bicentenaire...


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  • Dans le Multien, au nord de Meaux en Seine-et-Marne, Philippe Montillet, historien, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte de la nĂ©cropole française de Chambry et de ses alentours : en septembre 1914, les champs de blĂ© se sont transformĂ©s en champs de bataille. Ce grand paysage conserve les traces de la PremiĂšre Guerre mondiale...


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  • Dans la Seine melunoise, AmĂ©lie Rousseau, gĂ©ographe et urbaniste, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte d'extravagantes villas au bord de l'eau...

    L'auteure de cet épisode vous recommande la lecture du livre : Les Affolantes des bords de Seine. Villas du XIXe siÚcle, de Marie-Françoise Laborde, Puits Fleuri , 2015.


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  • Dans la vallĂ©e de l'Oise, Laurent Perrin, architecte et urbaniste, vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte de l'Axe majeur de Cergy-Pontoise, trait d'union entre la ville et son paysage...


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