Afleveringen
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À peine revenu à la Maison-Blanche, Donald Trump a dit ne pas être « confiant » dans le fait que le cessez-le-feu à Gaza dure, tout en commençant à échafauder des plans pour la reconstruction du territoire dévasté par quinze mois de bombardements intensifs par l’armée israélienne, qui ont fait des dizaines de milliers de victimes.
Dimanche 19 janvier, dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu finalement accepté par Israël, les libérations d’otages israélien·nes et de prisonniers et prisonnières palestinien·nes ont commencé. Le début d’un long processus, chaotique et risqué.
Les frappes d’Israël à Gaza se sont momentanément arrêtées, mais pour combien de temps ? Alors que l’aide humanitaire entre à nouveau dans l’enclave, quel avenir pour les Gazaoui·es, les habitant·es de Cisjordanie et la Palestine ?
Tandis que de grandes ONG dénoncent un génocide, le temps de la justice est-il venu ? Et que veut vraiment Benyamin Nétanyahou, dont le grand ami Donald Trump est de retour aux affaires ?
Avec : Ahmed Benchemsi, porte-parole de Human Rights Watch pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ; Amélie Férey, responsable du laboratoire de recherche sur la défense à l’Institut français des relations internationales, chroniqueuse à Mediapart ; Karim Kattan, écrivain, auteur de L’Éden à l’aube (éd. Elyzad, 2024) ; Insaf Rezagui, docteure en science politique, chercheuse associée à l’Institut français du Proche-Orient, membre du comité éditorial de Yaani.
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Avec son dernier roman L’Effondrement, un livre sur la tragédie de son frère mort à 38 ans, Édouard Louis clôt le cycle familial débuté il y a dix ans par En finir avec Eddy Bellegueule.
Dans ses livres sur son père, sur sa mère, sur la violence, l’auteur a exploré pendant ces années le poids des déterminismes sociaux, la façon dont ils s’inscrivent dans les corps, pèsent sur les vies, les limitent ou les détruisent…
Son œuvre est aussi traversée d’un questionnement permanent sur la masculinité. Une question devenue centrale ces dernières années depuis #MeToo, et interrogée dès lors de toute part, parfois, sans doute pas assez, par les hommes eux-mêmes. La masculinité est devenue un enjeu politique, érigée en bastion à défendre par la droite et l’extrême droite du monde entier.
Homophobie, violences sexuelles, procès de Mazan, Donald Trump et les horizons ouverts par les nouvelles voix trans de la littérature : voici quelques-uns des thèmes évoqués dans ce grand entretien avec Édouard Louis.
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Des plateaux télé où la « saga familiale » des Le Pen a supplanté l’analyse ; des euphémismes qualifiant de « provocations » ou de « dérapages » des décennies de déclarations antisémites, racistes et homophobes, condamnées vingt-cinq fois par la justice ; des magazines célébrant un « tribun » en oubliant son rôle central dans la diffusion des idées d’extrême droite et son passé de tortionnaire en Algérie…
Depuis la mort de Jean-Marie Le Pen, le 7 janvier, la réalité des discours et de l’héritage Le Pen a été trop souvent édulcorée.
Alors qu’une célébration religieuse a lieu jeudi 16 janvier à Paris, où devraient se croiser les constellations de l'extrême droite française, retour dans « À l’air libre » sur la vie d’un homme dont la haine « était [le] métier », comme l’a justement rappelé à sa une le quotidien L’Humanité.
Une émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix.
Nos invité·es : Marine Turchi, journaliste au pôle enquête de Mediapart, coautrice avec Mathias Destal de Marine est au courant de tout, un livre sur l’argent secret, les financements et les hommes de l’ombre du Front national (Flammarion, 2017) ; Florence Beaugé, journaliste qui a révélé dans Le Monde en 2002 la torture du bataillon du lieutenant Le Pen en Algérie. Autrice de Algérie, une guerre sans gloire (Le Passager clandestin, à paraître le 7 mars) ; Raphaël Tresanini, coréalisateur avec Jean-Pierre Canet du documentaire Jean-Marie Le Pen : à l’extrême (à voir en replay sur France Télévisions).
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À partir de janvier 2015, il y a dix ans, la France a été endeuillée par une longue liste d’attentats islamistes : Charlie Hebdo, Hyper Cacher, attentats de novembre 2015 à Paris, attentat de Nice en 2016, assassinats des professeurs Samuel Paty en 2020 et Dominique Bernard en 2023... Une série meurtrière qui avait en réalité débuté dès 2012, avec la tuerie antisémite de Mohammed Merah à Toulouse. Cette année 2025 sera celle de nombreuses célébrations de la mémoire des victimes. L’occasion de se demander comment ces attentats ont changé la société française mais aussi les discours médiatiques et l’atmosphère politique en France, en faisant naître de nouveaux clivages, qui peuvent paraître aujourd’hui plus grands que jamais. Une émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix. Nos invité·es : - Matthieu Suc, journaliste à Mediapart ; - Magali Lafourcade, magistrate, secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) ; - Arthur Dénouveaux, président de l’association Life for Paris ; - Daniel Schneidermann, journaliste, auteur de Le charlisme raconté à ceux qui ont jadis aimé Charlie (Le Seuil).
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Le procès historique du financement libyen de Nicolas Sarkozy s’est ouvert hier lundi 6 janvier. À cette occasion, Mediapart, qui a révélé cette affaire en 2011, a produit un film pour tout vous expliquer.
Une histoire finalement assez simple, malgré son foisonnement, ses multiples rebondissements et personnages : « Les juges disent qu’il y a eu un pacte de corruption présumé qui s’est noué, entre 2005 et 2007, entre le cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur et la dictature libyenne de Mouammar Kadhafi », résume Fabrice Arfi.
Son titre : Personne n’y comprend rien, allusion ironique à une phrase de Nicolas Sarkozy qui, pendant plus d’une décennie, au fur et à mesure de nos révélations, a nié et crié à la machination.
Ce film-événement, financé par des milliers de donateurs et donatrices, sort en salles mercredi 8 janvier, avec des projections-débats partout en France. Pourquoi faire un film sur cette affaire ? Pourquoi cette enquête hors norme est-elle importante ? Que dit-elle de notre démocratie ?
Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix.
Nos invité·es : Fabrice Arfi, coresponsable du pôle Enquêtes de Mediapart ; Karl Laske, journaliste à Mediapart ; Yannick Kergoat, réalisateur.
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Donald Trump revient à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025. Un président suprémaciste, masculiniste, d’extrême droite, qui nie le changement climatique. Et qui a fait de la désinformation, de la violence du langage et des mensonges, son carburant politique. Dans ses bagages : le libertarien Elon Musk, patron de X, des satellites Starlink et de Tesla… l’homme le plus riche du monde et de l’histoire, qui a fait campagne pour Trump, y compris sur son réseau social. Cette élection américaine a relancé la discussion mondiale sur la façon dont nous sommes informés ou manipulés, à l’heure de la toute-puissance des réseaux sociaux et de leurs algorithmes. Tandis que la fatigue informationnelle nous gagne, face à l’immédiateté, la difficulté de distinguer le faux du vrai et l’extrême droitisation des réseaux sociaux et des médias doit nous interroger. Dans ce contexte chaotique, comment résister ? Comment lutter contre l’extrême droitisation, mais aussi la concentration des médias que nous voyons aussi en France ? N’est-il pas temps de quitter le dépotoir informationnel qu’est devenu X ? Carine Fouteau, présidente de Mediapart explique pourquoi notre journal quittera le réseau social le 20 janvier.
Une émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix le 17 décembre 2024.
Nos invité·es : Carine Fouteau, présidente de Mediapart ; Paloma Moritz, journaliste et réalisatrice, directrice du pôle écologie de Blast ; David Chavalarias, mathématicien, directeur de recherche au CNRS, auteur de « Toxic Data. Comment les réseaux manipulent nos opinions » (éd. Flammarion), et initiateur de HelloQuitteX, un appel à quitter en masse le réseau social X le 20 janvier ; Asma Mhalla, politiste, chercheuse au Laboratoire d’anthropologie de l’Ecole des Hautes études en sciences sociales, autrice de « Technopolitique. Comment la technologie fait de nous des soldats » (éd. Seuil)