Afleveringen
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Passage en revue de vos ultimes questions avant le jour J !
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Dans cet épisode, nous revenons pas à pas sur la logique du plan et sur l'importance des transitions entre ses différentes parties pour arriver à une conclusion sur la fin de "La Violence".
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Prendre le temps d'analyser et d'écouter le sujet afin d'identifier précisément ce qu'il évoque en vous. C'est en adoptant une méthode d'analyse rigoureuse que vous pourrez cerner tous les aspects de "La Violence"
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À quelques jours du début des épreuves écrites, l'idée de ce podcast est de vous aider à consolider vos savoirs et être assuré(e) de bien les maîtriser (notamment le concept de "Violence" et les concepts associés).
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Auteur emblématique du XVIe siècle, Rabelais a écrit la démesure et l'excès au travers de ses œuvres. Dans Gargantua, l'outrance et la retenue se côtoient sans cesse ; loin du manichéisme, les deux extrêmes servent un propos souvent grotesque, mais jamais simpliste. La violence sociale, politique, voire religieuse, est ainsi dépeinte avec beaucoup d'efficacité et de force.
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Macbeth, "pièce maudite" de Shakespeare réputée injouable, a été écrite et présentée à la cour d'Angleterre au début du XVIIe siècle dans un contexte politique trouble. Elle offre une véritable réflexion sur la mécanique de la violence en politique ; le régicide qui survient au début de la pièce entraine par la suite tout un ensemble d'atrocités...
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La violence insoutenable des camps, "par-delà le dicible" d'après Primo Levi, s'apparente à une négation de l'humanité. Tout dans le récit de l'écrivain italien est violence : l'expérience des camps bien sûr, mais aussi le fait d'en sortir et de témoignage de l'horreur, quand la norme était précisément d'y mourir.
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Alfred de Musset, dans Lorenzaccio, écrit une pièce qui reflète sa résignation et la violence qui l'habite ; cette conviction de n'avoir que peu d'emprise sur le monde qui l'entoure.
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Si le libertinage est une pratique qui vise à s'affranchir des contraintes de la société, les deux principaux protagonistes du roman épistolaire Les liaisons dangereuses ont néanmoins une volonté farouche de refuser les lois de la nature et de ne rien laisser au hasard...
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Dans la célèbre fable "Le loup et l'agneau", Jean de la Fontaine rappelle que la raison du plus fort est toujours la meilleure. Elle est violente tant pour l'histoire intrinsèque qu'elle décrit, le champ lexical utilisé et la morale exposée.
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La violence peut être ritualiser, filtrer, par l'art et en particulier par la danse. Le tango, à titre d'exemple, est à l'origine une danse particulièrement imprégnée par la violence. C'est une catharsis qui permet aujourd'hui à la bourgeoisie de s'identifier le temps d'une danse à des personnes peu fréquentables.
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Admirateur des surréalistes, George Bataille, auteur, philosophe, juge dans "La part maudite" que la dilapidation de l'énergie (fête, sacrifice, guerre) a toujours été structurante dans la vie de l'homme. Cette violence ancrée en nous est une fin en elle-même.
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Sartre postule que l'être humain ne peut compter que sur lui-même. Les "salauds" conçoivent leur existence comme nécessaire et celle des autres comme contingentes.
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La violence symbolique est, selon Lévi-Strauss, celle qui consiste à présenter comme universel ce qui est particulier. Les prémices de cette violence provient de la Grèce antique, qui qualifiait de barbare ceux qui n'étaient pas comme eux. Dans Tristes tropiques, Lévi-Strauss regrette que ses contemporains occidentaux adoptent le même dédain à l'égard des autres cultures. Dans la même période, Bourdieu dépeint la violence symbolique comme une violence masculine intériorisée par les femmes.
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Dans La condition de l'homme moderne, Hannah Ardent établit les critères qui permettent d'éviter de sombrer dans la folie du totalitarisme.
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Fondateur de la psychanalyse au début du XXe siècle, Freud postule que la violence naturelle qui réside en chaque enfant doit être canalisée. Notre nature nous pousse en effet à agir de manière pulsionnelle, ce qui est incompatible avec la vie en société.
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Pour Hegel, la violence des ambitions et des passions des hommes font l'histoire. Il fait du grand homme un être aveuglé par ses passions, mais capable de subjuguer les autres et donc de réaliser ce qui le dépasse.
Plus tard, dans le Capital, Marx dresse le constat d'une violence inhérente à chaque rupture historique. Pas de nouvelle création sans destruction ; une idée qui inspirera plus tard l'économiste Joseph Schumpeter. -
L'enfant est, si on se base sur l'étymologie latine, celui qui ne parle pas encore. On le désigne ainsi par le biais de ce qui lui manque. Dans Emile (ou De l'éducation) , Rousseau écrit que "considérer l'homme dans l'enfant serait faire violence à l'enfance". Il donne dans cet ouvrage des principes d'éducation pour minimiser cette violence, sans pour autant renoncer à l'éducation.
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Dans le discours de la servitude volontaire, La Boétie analyse comment un seul homme est en mesure de dominer un grand nombre d'individus. Selon lui, le tyran doit donner l'illusion que certains hommes en dominent d'autres. Par ce biais, il "sucre" ainsi la servitude. Plus tard, Foucault prolonge cette réflexion en expliquant comment le "hard power" est parfois remplacé par un "soft power"'.
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Pour Machiavel (Le Prince), une réputation de cruauté est préférable pour se maintenir au pouvoir, mais il est également nécessaire de ne pas se faire haïr. Dans un contexte de guerre en revanche, une démonstration de violence et de cruauté est cette fois indispensable. Du côté de Clausewitz dans "De la guerre", la violence est un outil au service de la guerre, qui est elle-même "la continuation de la politique par d'autres moyens".
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