Afleveringen

  • Le vendredi 7 juin, l'astronaute emblématique de la Nasa, William Anders, est tragiquement décédé dans un accident d'avion près des îles San Juan, à environ 150 km de Seattle, dans l'État de Washington, aux États-Unis. Il avait 90 ans. Sa disparition laisse derrière lui un héritage indélébile dans l'exploration spatiale.


    Né le 17 octobre 1933 à Hong Kong, Anders commence sa carrière en tant que diplômé de l'Académie navale des États-Unis en 1955. Pilote de chasse pour l'Air Defense Command en Californie et en Islande, il a été sélectionné comme astronaute de la Nasa en 1964, devenant pilote de réserve pour la mission Gemini 11 en 1966. Cependant, c'est lors de la mission Apollo 8 en décembre 1968 que sa carrière atteint son apogée. Aux côtés de Jim Lovell et du commandant Frank Borman, Anders a été l'un des premiers humains à orbiter autour de la Lune. C'est à cette occasion qu'il a capturé la célèbre photo intitulée "Lever de Terre", symbolisant la fragilité et la beauté de notre planète vue depuis l'espace.


    « Nous avons fait tout ce chemin pour explorer la Lune, et la chose la plus importante est que nous avons découvert la Terre », avait-il déclaré à propos de cette image emblématique. « Cela m'a fait comprendre que la Terre était petite, délicate et qu'elle n'était pas le centre de l'univers », avait-il ajouté. L'administrateur de la Nasa, Bill Nelson, a rendu un hommage vibrant à William Anders, saluant sa contribution exceptionnelle au programme spatial et son influence inspirante sur les générations futures d'astronautes. Alors que l'Amérique se prépare à renvoyer des astronautes sur la Lune dans le cadre de la mission Artemis et à explorer Mars, l'héritage de William Anders continuera à guider et à inspirer les explorateurs de l'espace.


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  • Nokia, célèbre pour son héritage pionnier dans le domaine de la téléphonie mobile, frappe à nouveau fort en dévoilant le tout premier appel "audio et vocal immersif au monde". Cette avancée révolutionnaire, réalisée sur un réseau 5G et avec des smartphones commerciaux, promet de transformer radicalement nos conversations téléphoniques en recréant un son spatialisé en temps réel.


    Imaginez-vous plongé dans une conversation où le son vous enveloppe, vous donnant l'impression d'être physiquement présent avec votre interlocuteur. C'est précisément l'objectif de cette innovation, qui vise à apporter une profondeur et un réalisme inédits aux échanges téléphoniques. Selon Nokia, il s'agit là de la plus grande avancée dans le domaine des appels vocaux en direct depuis l'introduction des appels monophoniques utilisés aujourd'hui dans nos smartphones et ordinateurs.


    Cette prouesse technologique repose sur le codec Immersive Voice and Audio Services (IVAS), développé par le consortium 3GPP, auquel Nokia apporte sa contribution. Le codec IVAS exploite l'audio stéréo et binaural pour créer une spatialisation du son, offrant ainsi une expérience audio tridimensionnelle. Ce qui rend cette technologie encore plus remarquable, c'est qu'elle ne requiert qu'un smartphone équipé de deux microphones, une configuration déjà largement répandue sur le marché.


    L'arrivée de cette innovation s'inscrit dans le cadre de la norme 5G-Advanced, également appelée 5.5G, une évolution majeure du réseau cellulaire qui promet des avancées significatives en termes de débits, de latence et de consommation d'énergie. Le déploiement de la 5G-Advanced devrait débuter ce mois-ci, avec une prévision de finalisation d'ici fin 2025. Cela laisse aux opérateurs de réseaux, ainsi qu'aux fabricants de puces et de téléphones, le temps nécessaire pour adapter leurs produits et équipements à cette nouvelle norme, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de communication immersive.


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  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

    Klik hier om de feed te vernieuwen.

  • Lors de la WWDC 2024, Apple a dévoilé un partenariat inattendu avec OpenAI pour intégrer le robot conversationnel ChatGPT dans ses applications, dont Siri. Cette annonce a suscité une vive réaction de la part d'Elon Musk, propriétaire de Tesla, SpaceX, X.com et Neuralink, qui a exprimé son opposition ferme à cette collaboration. Dans une série de tweets, Musk a qualifié l'intégration d'OpenAI dans le système d'exploitation d'Apple de "violation inacceptable de la sécurité". Il a même menacé d'interdire les appareils Apple dans ses entreprises, exigeant que les visiteurs les stockent dans des cages de Faraday pour bloquer les champs électromagnétiques.


    Cette réaction cinglante a enflammé la toile, mais ni Apple ni OpenAI n'ont officiellement répondu aux commentaires de Musk. Apple a tenté de rassurer en mettant en avant sa propre IA générative, Apple Intelligence, axée sur la confidentialité et combinant un traitement des données à la fois dans le Cloud et en local sur l'appareil. Musk a continué à critiquer Apple sur X.com, affirmant qu'Apple devrait être capable de développer sa propre intelligence artificielle et remettant en question la capacité d'OpenAI à garantir la sécurité et la confidentialité des utilisateurs. Il accuse également Apple de vendre les données de ses utilisateurs à OpenAI. Ces tensions reflètent la rancœur persistante d'Elon Musk envers OpenAI, qu'il accuse d'avoir trahi ses principes initiaux en matière d'intelligence artificielle axée sur l'humanité. La création de xAI par Musk témoigne de sa volonté de concurrencer OpenAI sur ce terrain.


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  • C'est l'application du moment : Ten Ten, trône en tête des téléchargements sur le Google Play Store et l'App Store depuis plusieurs jours. Son principe : transformer son smartphone en talkie-walkie. Si l'idée peut séduire, l'application commence à inquiéter.


    De par sa gratuité, Ten Ten compte déjà plus d'un million de téléchargements depuis son lancement en avril dernier, et dépasse même les leaders des médias sociaux comme WhatsApp et TikTok. Créée par une entreprise française, elle propose de transformer votre smartphone en talkie-walkie, en utilisant la connexion internet pour émettre et recevoir des messages vocaux en direct. Après avoir créé un compte, vous pouvez ajouter des contacts à votre liste d'amis, en utilisant leur numéro de téléphone ou leur adresse e-mail. Ces derniers n’ont qu’à créer un compte et télécharger l’appli pour que vous puissiez communiquer avec eux.


    Ceci dit, une inquiétude est apparue : l'utilisation des données. Sur son site, Ten Ten indique que les conversations sont éphémères et qu'elles ne sont ni écoutées ni stockées. Pourtant, l'application indique tout de même collecter certaines informations comme l'adresse IP, le navigateur et l'appareil utilisé, ainsi que toutes les données renseignées au moment de l’inscription comme le nom, le numéro de téléphone, les contacts... Ainsi, plusieurs créateurs ont souligné le côté dangereux de l'application étant donné que l'utilisateur peut recevoir des messages vocaux à tout moment, en pleine nuit, pendant les cours ou au musée par exemple, et cela, même si le téléphone est verrouillé. À ce jour, le hashtag #tenten cumule plusieurs centaines de milliers de vidéos, dont certaines alertent vivement sur les défauts de l'application. Petite astuce si vous avez l’application et qu’il y a du monde autour de vous, mettez votre smartphone en mode « ne pas déranger », cela coupera automatiquement toutes les notifications pour la période souhaitée.


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  • C’est un changement majeur qui vient de prendre effet sur x.com, le réseau social d’Elon Musk depuis le 1er juin. Jusqu’à présent tolérés, les contenus pour adultes ont pris place dans les règlements de la plateforme. Désormais, je cite, “les utilisateurs peuvent publier des contenus NSFW produits de manière consensuelle”. Pour être acceptés sur X, ces contenus pour adultes doivent répondre à une exigence : être étiquetés comme étant du « contenu sensible ». De cette manière, la plateforme veut éviter la prolifération de contenus adultes dans les flux de n’importe qui, floutant pudiquement les images et vidéos marquées comme telles.


    Autre exigence, que ces contenus ne figurent pas sur une image de profil ou une bannière. X explique je cite que “l'expression sexuelle, visuelle ou écrite, peut-être une forme légitime d'expression artistique”, ou encore que le réseau social croit “en l'autonomie des adultes pour s'engager et créer des contenus qui reflètent leurs propres croyances, désirs et expériences, y compris ceux liés à la sexualité”. Le réseau social ajoute au passage que ces nouvelles règles s’appliquent aussi aux contenus photographiques, animés ou encore générés par l’IA, « tels que les dessins animés, les animés japonais ou les hentais par exemple ».


    Si mettre au clair les règles de la plateforme sur le sujet est une bonne chose, cela mettra sans doute X encore un peu plus dans le viseur des autorités. La Commission européenne reproche déjà au réseau social son manque de modération concernant la désinformation. Autoriser officiellement les contenus pornographiques avec une équipe de modération réduite à quelques centaines de membres seulement depuis l’arrivée d’Elon Musk est un jeu très dangereux. A voir si la plateforme pourra contenir, voir éviter les dérives dans ce domaines extrêmement sensible.


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  • Pour les amateurs de sécurité digitale, mais aussi de smartphone, cet épisode va sans doute vous intéresser, surtout si je vous dis que les recommandations que l’on va évoquer aujourd’hui viennent directement de… la NSA, l’agence de renseignement des Etats-Unis. Car en effet, d’après la NSA, redémarrer votre smartphone une fois par semaine permettrait de limiter le risque d'infections de votre appareil. L'agence a d’ailleurs publié un PDF avec ses conseils pour protéger les appareils Android et les iPhone des principales menaces, dont le lien est dans la description de cet épisode si vous voulez le consulter. Bon, après, il faut être honnête, ces conseils ne datent pas d'hier, mais sont quand même tous encore valables.


    Dans le détail, la NSA indique que redémarrer son smartphone permet de le protéger contre le spear phishing, une technique de type phishing ciblée, et les attaques zéro-click, qui infectent l'appareil sans la moindre intervention de l'utilisateur. Ce n'est pas une protection infaillible, mais l'agence indique que cela fonctionne plutôt pas mal. La NSA rappelle qu'il est aussi important de veiller à ce que le système et les applications soient à jour, et qu’il faut uniquement installer des apps provenant des stores officiels comme l’AppStore ou le PlayStore. À bien y regarder, le PDF semble plutôt à destination des agents de renseignement, mais n’importe qui peut évidemment prendre ses conseils pour lui. Parmi les autres consignes : éviter le wifi public, privilégier les applications chiffrées, et mettre son smartphone en mode avion pour ne pas être surveillé. Autre geste simple, vous pouvez aussi utiliser une coque qui bloque le micro et la caméra du téléphone quand vous ne l'utilisez pas.


    Autre règle évidente, il faut aussi veiller à protéger son smartphone avec un code PIN ou un mot de passe fort, et activer la reconnaissance biométrique pour une double sécurité. La NSA conseille même de régler l'appareil pour effacer toutes les données après 10 essais infructueux, ce qui semble quand même un peu excessif si vous ne transportez pas des informations classées confidentielles... Enfin pour finir, il est conseillé de désactiver la géolocalisation et le Bluetooth lorsqu'ils ne sont pas utilisés, et de n'accorder que les autorisations strictement nécessaires aux différentes applications. Bref, des conseils de base qu’il est quand même bon de rappeler de temps à autre si vous tenez à votre vie privée.


    Conseils de la NSA : https://www.arcyber.army.mil/Portals/78/Documents/FactSheets/NSA%20Mobile%20Devices%20Best%20Practices/NSA%20FACT%20SHEET%20MOBILE_DEVICE_BEST_PRACTICES%20(OCT%202020).PDF?ver=uVTyj5wWZya_EGQvulnz-g%3d%3d


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  • Vous en avez peut-être entendu parler, Google fait face à une fuite de données majeure. Pas des données de ses utilisateurs, mais bien des documents internes du GAFAM qui le mettent en position assez délicate. Si l’entreprise a finalement confirmé l'authenticité de milliers de documents après plusieurs jours de dénis, on apprend que ces fameux documents contiennent des éléments sur le fonctionnement de l'algorithme du moteur de recherche de Google, qui est quand même le plus utilisé au monde.


    Pour l’historique, cette fuite a été rapportée par les experts en référencement sur internet Rand Fishkin et Mike King, qui ont tous les deux publié des analyses de plus de 2 500 documents et de leur contenu. Ils listent notamment une partie des nombreux critères pris en compte pour le référencement. Sauf que le contenu de ces documents est ultra précieux pour les industries du marketing et de l'édition, entre autres, qui dépendent largement de Google Search. Par ailleurs, il serait sans doute mal vu que les secrets de Google tombent entre les mains de la concurrence. Dans le détail, Google tient compte d’au moins 14 000 critères différents, comme le maillage interne et externe ou le nombre de clics sur des liens, au moment de décider qui va arriver en haut de son classement. La pondération de ces critères, elle, n'a pas été dévoilée lors de la fuite des documents, dont l’origine serait toute bête : une simple mise en ligne accidentelle sur la plateforme GitHub, dédiée aux développeurs.


    Il faut bien l’avouer, on ne sait pas encore grand-chose de cette fuite, qui malgré tout semble assez massive. D’ici quelques jours, il ne fait aucun doute qu’une immense partie de ces documents auront été analysés et décortiqués pour le grand public. Quoiqu’il en soit, tout cela pourrait s'avérer préjudiciable pour Google d'un point de vue réglementaire. Car d’après les premières constatations, le GAFAM recueillerait et utiliserait des données qui ne contribuent pas au classement des pages Web dans Google Search, telles que les clics, les données des utilisateurs de Chrome, etc. Google a toujours nié utiliser les données issues de son navigateur maison pour stimuler son moteur de recherche. Cette affaire est loin d’être close.


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  • Si vous avez un téléphone Google Pixel ou bien un téléphone Android avec l’application Google Message, alors vous risquez d’être content. Le GAFAM vient d’annoncer une fonction d’édition pour vos messages une fois ceux-ci envoyés. De quoi corriger d'éventuelles fautes ou tout contenu que vous souhaiteriez effacer dans le message initial. En appuyant simplement sur la bulle du message concerné, apparaît une petite icône de crayon qui vous permet ensuite de corriger et d’éditer le sms en question. Attention toutefois, après envoi du message, vous ne pourrez l’éditer que pendant 15 minutes.


    Pour les utilisateurs de Google Message, cette fonction d’édition ne fonctionne que sur les chats RCS. Remplaçant du bon vieux protocole SMS d’antan, le RCS offre à peu près les mêmes fonctionnalités que les autres messageries instantanées de type WhatsApp ou Messenger, à ceci près que ce protocole est transparent et prend automatiquement le relais du SMS si les deux mobiles en communication sont compatibles. Cela signifie donc que si vous passez par le protocole SMS, vous ne pourrez pas modifier vos messages après envoi.


    Au-delà de la possibilité d’éditer ses messages via RCS, Google a également annoncé d’autres nouveautés intéressantes. Il sera par exemple possible de créer des nouvelles icônes personnalisées en combinant deux emoji via le clavier Gboard, une sorte d’extension de la fonctionnalité « Emoji kitchen » annoncée il y a quelque temps. Le partage de connexions entre téléphone Android et ordinateurs Chromebook sera aussi simplifié pour les machines connectées au même compte Google. Enfin, la bascule entre plusieurs appareils lors d’un coup de fil Meet sera aussi simplifiée puisqu’il suffira de cliquer sur un bouton pour switcher de son téléphone vers son PC ou l’inverse.


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  • Connaissez-vous les "droppers", ces logiciels utilisés dans les cyberattaques, et qui sont au cœur du dernier coup de filet d'Europol ? Une opération qui a d’ailleurs conduit à plusieurs arrestations et à la mise hors ligne d'une centaine de serveurs. Peu connus du grand public, ces logiciels ont facilité les cyberattaques d'entreprises, d'autorités et d'institutions nationales, occasionnant des centaines de millions d'euros de dommages.


    Concrètement, un "dropper" est un logiciel qui a pour fonction principale je cite « d'ouvrir la porte à d'autres logiciels malveillants » fin de citation. Mais ce n’est pas lui qui réalise l'action malveillante. Bien souvent de petite taille, le dropper est façonné pour passer inaperçu et tromper les antivirus, et on peut littéralement être infecté par ce logiciel rien qu’en se baladant sur le mauvais site, ou en ouvrant un fichier inoffensif. Une fois installé, le « dropper » est soit autonome et embarque déjà avec lui des logiciels malveillants, soit va chercher des logiciels malveillants sur internet, puis faciliter leur installation et leur activation.


    Dans le cas de l'opération d'Europol, les "droppers" ciblés étaient associés à au moins 15 groupements de rançongiciels, dont certains ont été utilisés pour rançonner des hôpitaux et centres de santé aux États-Unis pendant la pandémie de Covid-19. Une fois sa mission accomplie, le "dropper" peut je cite « s’autodétruire et disparaître de votre machine ». Si les grandes entreprises ont des systèmes de détection assez poussés, notamment avec l'intelligence artificielle, c'est beaucoup plus compliqué pour les petites entreprises. Au final, Europol a permis de déstabiliser un écosystème criminel difficile à appréhender. En s'attaquant à cet outil, les forces de l'ordre ont « créé un effet de levier qui coupe l'herbe sous le pied des attaquants »


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  • OpenAI : pourquoi Sam Altman a-t-il été licencié (puis réembauché) ?


    OpenAI est aujourd’hui l’une des entreprises avec le plus de dramas dans le domaine de la tech. Que ce soit pour l'entraînement de ses modèles d’IA avec des données que l’on pourrait considérer comme volées étant donné que l’entreprise n’a pas d’accord avec les ayant droit par exemple, ou bien le licenciement de son patron Sam Altman en novembre dernier… qui n’aura duré qu’une seule semaine. Si à l’époque on ne savait pas vraiment pourquoi l’entreprise avait agi de la sorte, on connaît enfin le motif derrière ce licenciement.


    C’est grâce aux confidences d’une ancienne membre du conseil d'administration, Helen Tonern que l’on a eu le fin de mot de cette histoire. À en croire cette ancienne responsable, les motivations du conseil, à l’époque, tenaient au fait que le patron Sam Altman avait multiplié les mensonges, ce qui rendait impossible le maintien de la confiance. Helen Toner explique par ailleurs que Sam Altman n'avait pas révélé être le propriétaire du fonds OpenAI, et qu'il avait établi une ambiance de travail toxique, rapportées au conseil par deux dirigeants.


    Elle explique également que les membres du conseil d'administration avaient des preuves que Sam Altman avait « menti et avait été manipulateur dans différentes situations », qu'il prenait des décisions très importantes seul. Je cite, « lorsque ChatGPT est sorti en novembre 2022, le conseil d'administration n'a pas été informé à l'avance. Nous avons appris l'existence de ChatGPT sur Twitter » fin de citation. Elle a enfin rappelé que les expériences professionnelles précédentes de Sam Altman avait été assez chaotiques, avec un licenciement quand il travaillait chez Y Combinator, sans compter les plaintes d’un certain nombre d’employés encore avant, quand il travaillait au sein de la startup Loopts, qui avaient également demandé son renvoi.  


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  • Microsoft a de grandes ambitions, notamment avec l’IA comme en témoignent ses investissements massifs dans OpenAI. Et visiblement, ses choix sont payants étant donné que Microsoft trône désormais en première place des entreprises les plus valorisées au monde, dépassant même Apple. Ainsi, dans sa quête perpétuelle d’innovation, l’entreprise vient de présenter Azure AI Speech, montrant toute l'étendue des possibilités offertes par l'IA.


    Initialement présenté en 2023, l'outil permet aux utilisateurs de créer et d'utiliser leur propre voix d'IA dans les applications Microsoft. Concrètement, si un logiciel que vous utilisez collabore avec la société pour exploiter Azure AI Speech, vous serez alors en mesure de synthétiser votre voix dans celui-ci. Microsoft a d'ailleurs élaboré ses premiers partenariats permettant de démontrer les capacités de son modèle, notamment avec Truecaller, une application américaine qui identifie et bloque les appels indésirables. Concrètement, l'IA répond aux appels qui sont potentiellement des spams. Avec la voix de l'utilisateur, elle interroge l'interlocuteur afin de déterminer s'il s'agit bel et bien d'une conversation indésirable. À noter que l'outil a également été déployé dans Skype, cette fois à des fins de traduction instantanée et en temps réel. Si l'on discute avec une personne qui ne parle pas notre langue, l'IA traduira automatiquement les propos dans la langue de l'interlocuteur, en reproduisant la voix à l'identique.


    Pour les curieux, Microsoft propose de tester l'outil, mais seulement si vous disposez d'un compte Azure avec une ressource Speech ou Cognitive Services. Je cite, « tous les clients doivent accepter nos politiques d'utilisation, qui exigent notamment le consentement explicite du locuteur d'origine, la divulgation de la nature synthétique du contenu créé et l'interdiction d'usurper l'identité d'une personne ou de tromper les personnes utilisant le service de voix personnelle », détaille la société, consciente du danger que représente un tel système. Au mois d'avril, Microsoft avait présenté une autre IA similaire, permettant de transformer la photo de quelqu'un en vidéo. Si ce type de dispositifs peut s'avérer utile dans de nombreux domaines, ils sont aussi très inquiétants, alors que les experts alertent sur une recrudescence de deepfakes de plus en plus réalistes.


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  • Aux Etats-Unis, CSC ServiceWorks se décrit comme le principal fournisseur de services de blanchisserie commerciale aux États-Unis, au Canada et en Europe. Ses machines à laver équipent des résidences, des hôtels et universités dans le monde entier… mais visiblement, la sécurité de ses appareils laisse à désirer. Car au mois de janvier, deux étudiants de l'université de Californie, Alexander Sherbrooke et Iakov Taranenko, sont parvenus à activer une machine en exécutant un script de code, sans dépenser un dollar ! Mieux, ils se sont même ajouté un solde virtuel de plusieurs millions de dollars sur l'un de leurs comptes de blanchisserie, accessible via l'application CSC Go.


    Selon les deux étudiants, la vulnérabilité des machines trouve dans l'API utilisée par l'application mobile, qui offre la possibilité de recharger son compte, payer et commencer une lessive sur une machine à proximité. Dans le détail, les serveurs de la société peuvent en effet être trompés et accepter des commandes qui modifient le solde du compte, car les contrôles de sécurité sont effectués par l'application via l'appareil de l'utilisateur, puis sont automatiquement approuvés par les serveurs. Techniquement, n'importe qui peut activer une machine de l'entreprise sans payer ou créer un faux compte chez CSC Go, car les serveurs ne vérifient pas non plus si les nouveaux utilisateurs sont propriétaires de leur adresse électronique. Les étudiants ont donc souhaité alerter l'entreprise par messages et appels téléphoniques. Si leurs requêtes sont jusqu'à aujourd'hui restées sans réponse, la firme a pris soin de retirer le solde de plusieurs millions de dollars de leur compte.


    La possibilité d'activer une machine gratuitement semble inoffensive, mais la vulnérabilité de tels appareils présente tout de même des dangers. Par exemple, l'envoi de commandes par l'intermédiaire de l'API est susceptible de contourner les restrictions de sécurité dont sont équipées les machines à laver pour éviter les surchauffes et les incendies. De façon plus générale, cette affaire souligne la nécessité d'apporter des contrôles de sécurité suffisants aux objets connectés. Il est déjà arrivé que des hackers parviennent à activer des caméras depuis l'étranger ou même à accéder à des prises intelligentes.


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  • Depuis la semaine dernière, la loi destinée à sécuriser internet est entrée en vigueur. Mais avant cela, il y a quelques semaines, son passage devant le conseil d’Etat avait entraîné la mise sur la touche de plusieurs dispositions qui avaient été beaucoup discutées, tout en gardant l'essentiel du texte dont on vous raconte le détail dans cet épisode.


    Aussi connu sous le nom loi SREN, cette loi a été l'objet d'intenses débats au Parlement au début, et ce, notamment à cause d'une mesure qui avait été considérée par beaucoup comme étant une atteinte à liberté d'expression : le délit d'outrage en ligne. L'article 19 du projet de loi voulait je cite sanctionner « tout contenu qui, soit porte atteinte à la dignité d'une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant, soit créé à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante » fin de citation. L’article a depuis été retoqué. Il a été considéré par le conseil d’Etat comme étant dépendant « d'éléments subjectifs tenant à la perception de la victime. » En parallèle, l'instance a aussi censuré quatre autres dispositions comme l'article 10, dans lequel était indiqué l'objectif que « 100 % des Français puissent avoir accès à une identité numérique gratuite » d'ici 2027.


    Du côté des dispositions qui sont désormais appliquées, on retrouve notamment le contrôle de l'âge sur les plateformes pornographiques. L'Arcom aura dorénavant le pouvoir de bloquer et d'ordonner le déréférencement sous 48 heures des sites pour adultes ne mettant pas en place les mesures nécessaires, sans avoir besoin de l'intervention d’un juge. Seule ombre au tableau, le Digital Services Act, à cause duquel le texte de loi ne s'appliquera qu'aux sites basés en France ou hors d'Europe. Ceci dit, les plateformes les plus importantes comme Pornhub sont situées au Luxembourg et Xvideos en République Tchèque. Pour elles, ce sera à la Commission européenne de se charger de leur régulation.


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  • Le Japon est un pays réputé pour sa difficulté d’accès en termes de communication… En effet, l’anglais est certes, un peu parlé, mais au final par très peu de personnes, ce qui peut parfois compliquer un séjour pour les touristes n’étant pas préparé. Mais avec un nombre de touristes en constante augmentation ces dernières années, et même multiplié par 2,5 ces dix dernières années, les besoins en traduction sont de plus en plus importants. C'est donc pour combler ces lacunes que la société Toppan a mis au point un outil assez ingénieux : une vitre transparente, permettant à un Japonais d'un côté, et un étranger de l'autre, de converser, grâce à une traduction instantanée opérée par l'appareil. Les propos apparaissent alors dans des bulles blanches, comme si vous étiez à l'intérieur d'une bande dessinée.


    Dans le détail, la société nippone explique que la particularité de ce produit, mesurant 40 centimètres de haut pour 60 centimètres de large, réside d'abord dans le fait qu'il a été entraîné directement en japonais, afin de traduire une douzaine de langues (allant de anglais au coréen en passant par le français et le chinois entre autres), ce qui constitue une sacré différence avec les autres outils de traduction, qui pour la plupart passent par l'intermédiaire de l'anglais pour effectuer une traduction d'une langue à une autre. Ainsi, en entraînant le système directement en japonais, la possibilité d'une erreur est donc réduite. À noter que ces petites vitres existent déjà dans plusieurs gares de Tokyo, devant les guichets. De par leur capacité à rendre les discussions beaucoup plus fluides que lorsque l'on doit écrire sur son smartphone et le montrer pour essayer de se faire comprendre, ces vitres sont de plus en plus demandées dans l'archipel, et vous serez sans doute amené à en utiliser une si vous voyager au Japon, à moins que vous ne parliez japonais.


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  • Connaissez-vous le concept des applications dites Nudify ? Si vous parlez un peu anglais, alors vous avez sans doute déjà compris l’esprit de ces outils qui visent tout simplement à déshabiller des personnes grâce à l’IA. Concrètement, il suffit d'uploader la photo d'une personne pour que l'algorithme génère une version où celle-ci apparaît dénudée, et ce, sans son accord. Selon la société d'analyse Graphika, pas moins de 24 millions de personnes ont visité des sites proposant ce type de service rien qu'en septembre 2023.


    Pour faire simple, le Nudify utilise deux technologies principales pour générer des images d’une personne nue à partir de photos d'elle habillée. La première est bien entendue l'IA générative, avec des algorithmes qui analysent des millions d'images de corps nus pour apprendre à identifier les formes et les textures réalistes… La seconde, c’est le deepfake, quand l'IA superpose des corps nus anonymes sur la photo habillée de la cible, en tenant compte de la carnation, de la posture et d'autres détails pour un résultat crédible. Le tout peut-être généré en seulement quelques minutes, permettant à ce genre de contenu de se répandre à vitesse grand V sur internet avec tous les dangers que cela peut comporter.


    Si certaines plateformes comme TikTok, Facebook, ou Instagram commencent à bloquer les mots-clés associés à ces applications, leurs efforts restent largement insuffisants face à l'ampleur du phénomène. Le nombre de liens renvoyant vers des services ou des publications liées au Nudify a bondi de plus de 2 400 % en 2024 selon Graphika. Pire, certaines applis parviennent même à se faire de la publicité sur YouTube en contournant les règles des diffuseurs. Si Google affirme « examiner » et « supprimer » les publicités concernant les deepfakes en tout genre, la firme ne fait bien souvent que les déclasser. Beaucoup d'autres plateformes n'ont pas encore pris de mesures concrètes. Mais au-delà des interrogations sur la responsabilité des plateformes, c'est surtout la notion même de consentement qui est bafouée par ces applis, représentant des personnes dénudées à leur insu et sans leur accord. Aux États-Unis, aucune loi fédérale n'interdit formellement la création de ces deepfakes pornographiques. En France, la CNIL joue son rôle en punissant d'une amende de 12 000 euros la diffusion publique d'images « déshabillées ». Au niveau européen, le RGPD est quant à lui intraitable sur le consentement, mais malgré tout, les victimes restent bien démunies face à ces dérives.


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  • Quand il s’agit de savoir qui vend le plus de smartphones dans le monde, Samsung et Apple se livrent une bataille sans merci… qu’a tendance à remporter Samsung ces derniers temps, même si la place de numéro un passe d’une entreprise à l’autre en fonction des saisons. Ceci dit, si l’on regarde sur le plus long terme, disons dix ans, alors là, il n’y a pas débat : Samsung domine largement le marché, loin devant Apple.


    D’après une étude de AltIndex, qui a compilé les chiffres de vente mondiale des téléphones sur la dernière décennie, Samsung explose tout le monde, et de très loin. A tel point qu’on devrait l’inclure dans le puissant groupe des GAFAM… Avec un S, ça donnera GASFAM… honnêtement, vu les chiffres de l’entreprise sud-coréenne, ce serait mérité ! Car le groupe basé à Séoul a vendu, entre le premier trimestre 2014 au premier trimestre 2024, 2 milliards 937 millions de smartphones à travers le monde. Un chiffre impressionnant qui s'explique notamment par le fait que Samsung vend des téléphones de toutes les gammes, à la fois des premiers prix, mais aussi des appareils premium comme les Galaxy Z Fold 5.


    Difficile de se moquer d’Apple pour autant, car l’entreprise américaine a quand même réussi à vendre plus de 2 milliards 200 millions de smartphones dans le monde sur la même période 2014-2024. Mais contrairement à Samsung, le géant américain n'a vendu ces dernières années en moyenne que quatre modèles différents par an, ce qui assoit le statut très particulier de la marque, qui a tendance à vendre aux plus aisés. On peut également noter que les trois constructeurs suivant ce duo de tête représentent à eux trois le même volume de vente que Samsung à lui tout seul : Xiaomi (1,147 milliards), Huawei (1,057 milliards) et Oppo (911,9 millions), qui plus est, sont trois entreprises chinoises !


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  • TikTok est un réseau social très addictif précisément parce l’algorithme pousse les utilisateurs à scroller indéfiniment pour consommer des courtes vidéos virales. Or, TikTok pourrait-il retenir autant l’attention de ses internautes avec des vidéos plus longues, jusqu’à une heure par exemple ? C’est le pari que tente le réseau social chinois, malgré ses soucis rencontrés un peu partout dans le monde.


    Via le média TechCrunch, on apprend qu’une poignée d’utilisateurs de TikTok viennent d'obtenir le droit de mettre en ligne des vidéos pouvant aller jusqu’à 60 minutes, soit 20 fois plus que ce qu'il se fait en moyenne sur la plateforme actuellement. D’après la source contactée par TechCrunch que je cite, « cette fonctionnalité est accessible à un groupe limité d'utilisateurs sur certains marchés, et TikTok n’aurait pas l'intention de la généraliser dans l'immédiat » fin de citation.


    Avec cette nouveauté, le réseau social estime qu’il répond à une demande des créateurs, qui souhaitent pouvoir développer des vidéos qui demandent plus de temps, comme des tutoriels ou bien des démonstrations, comme des recettes de cuisine par exemple. Avec cette fonction, les créateurs n’auront plus besoin de découper leurs vidéos, ce qui permettra aussi à une partie du public de trouver des vidéos entières, au lieu d’une succession de clips. Mais comme précisé par TechCrunch, il semble que pour le moment, il ne s’agisse que d’un essai, afin de tester la réception du public… ou non. Si les retours sont positifs, alors il est possible que la fonctionnalité se généralise, avec l'idée de devenir un concurrent direct et crédible à YouTube.


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  • Saviez-vous que Reddit et OpenAI avaient un point commun… très important, pour ne pas dire de premier plan aujourd’hui dans le monde de la tech ? Il s’agit en effet de Sam Altman, actuel patron d’OpenAI, mais aussi co-actionnaire à hauteur de 9% du capital du réseau social Reddit. Il faut bien l’avouer, on ne l’avait pas vraiment vu venir ce coup-là. Mais à bien y réfléchir, ce n’est peut-être pas pour rien, et surtout, c’est sans doute ça qui explique la mise en place d’un partenariat entre les deux entreprises. En clair, OpenAI aura accès, via l'API des données de Reddit, à tout le contenu publié en temps réel sur la plateforme.


    Je cite OpenAI, « notre entreprise apportera le contenu de Reddit à ChatGPT et à de nouveaux produits, aidant les utilisateurs à découvrir et à s'engager avec les communautés Reddit » fin de citation. Si l’IA pourra se nourrir de toutes les données fournies par le réseau social pour se développer, Reddit aura en contrepartie droit à de nouvelles fonctionnalités basées sur cette même IA d’OpenAI, afin d’enrichir l'expérience des utilisateurs, sans donner plus de détails sur ces nouvelles fonctionnalités.


    À noter qu’OpenAI n'est pas le premier géant de l'intelligence artificielle à obtenir un accord avec Reddit. Au mois de février dernier, c’est Google qui avait signé un accord similaire. À l'époque, on avait appris que le contrat passé entre les deux entités, d'une valeur de 60 millions d'euros, allait permettre à Google d'entraîner ses systèmes d'IA avec les données du forum. Or, dans le cas d’OpenAI, on ne connaît pas à ce jour les détails financiers du contrat.


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  • Avez-vous déjà rêvé de naviguer sur vos écrans simplement grâce à votre regard ? Plus besoin de scroller ou de faire le moindre effort avec vos mains ! Si cette technologie existe déjà pour les personnes en situation de handicap, Apple serait tenté de la rendre disponible au grand public. Mi-mai, le GAFAM a détaillé toute une liste de nouvelles fonctionnalités d’accessibilité pour permettre à tout le monde de naviguer sur son téléphone sans contraintes, dont les personnes handicapées justement.


    Et comme vous vous en doutez, la fonctionnalité la plus impressionnante, c’est la navigation par le regard. Grâce à des algorithmes de suivi de l’œil et à la caméra frontale des appareils Apple, il sera possible de naviguer dans l’interface, sélectionner des éléments à l’écran, faire défiler du texte et bien plus… À noter que la fonctionnalité je cite, « ne nécessite pas de matériel ou d’accessoires supplémentaires » fin de citation. Si l’idée d’un contrôle de l’interface avec le regard peut paraître assez cool, l’entreprise précise tout de même que cette fonctionnalité est je cite « pensée pour les utilisateurs et utilisatrices atteint d’un handicap physique » fin de citation, comme en atteste la vidéo de présentation, mettant en scène une femme dans un fauteuil roulant contrôlant son iPad avec le regard.


    Autre point intéressant, la musique dite « haptique » devrait permettre de ressentir les vibrations d’une chanson grâce au moteur taptic engine pour que les personnes malentendantes puissent aussi je cite « vivre la musique » sur leur iPhone, d’après Apple. Enfin, d’autres modifications sont prévues concernent des handicaps plus légers comme l’ajustement de la couleur de l’interface pour les daltoniens sur CarPlay ou la surimpression de petits points mobile sur l’écran pour réduire le mal de transports. Je cite, « des recherches ont montré que le mal des transports est généralement causé par un conflit sensoriel entre ce qu’une personne observe et ce qu’elle ressent […] la fonctionnalité d’indices de déplacement du véhicule fait apparaître des points animés sur les bords de l’écran correspondant aux différents mouvements du véhicule pour aider à réduire ces conflits sensoriels » fin de citation. Ces différentes améliorations devraient arriver dans les prochains mois sur les différents appareils Apple concernés.


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  • C’est l’un des services de streaming les plus attendus en France : Max (anciennement HBO Max) arrive le 11 juin prochain, comme l'annonce le groupe Warner Bros. Discovery. La plateforme regroupera toutes les productions du groupe audiovisuel, ce qui comprend des licences très populaires comme Harry Potter, Batman, Superman, Matrix, mais aussi toutes les séries produites par HBO, comme Succession, The Last of Us, Euphoria et Game of Thrones. Les premiers abonnés pourront notamment retrouver la seconde saison, très attendue par les fans, du spin-off du Trône de Fer, House of the Dragon à partir du 16 juin.


    Côté prix, on sait que Warner Bros. Discovery proposera plusieurs offres aux abonnés français, à commencer par un premier prix à 5,99 euros par mois, ce qui inclura de la publicité avant et pendant les programmes. Il y aura aussi la formule Standard à 9,99 euros par mois pour une qualité Full HD et un accès aux chaînes de télévision du groupe (comme Cartoon Network, CNN International, Discovery Channel, Warner TV... et enfin la formule Premium à 13,99 euros par mois, qui proposera en plus de tout ce que l’on vient d’évoquer, une qualité 4K et le son Dolby Atmos, ainsi que la possibilité d’utiliser le service sur quatre appareils en simultané. À noter que cet abonnement sera inclus d’office pour les abonnés aux offres Canal+ Ciné Séries et Canal+ Friends and Family, et cela sans surcoût, au même titre que les abonnés du Pass Warner d'Amazon Prime Video.


    Pour les fans de sport, Max proposera également une option au tarif de 5 euros par mois en complément de ces autres offres pour accéder aux chaînes Eurosport 1 et Eurosport 2, dont les antennes diffusent notamment l'Open d'Australie et l'US Open en tennis, les trois Grands Tours de cyclisme, ainsi que l’ensemble des épreuves des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Reste à savoir si les licences fortes de la plateforme seront suffisantes pour attirer suffisamment de spectateurs.


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