Afleveringen
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Conscients de l'impact négatif des énergies fossiles sur l'environnement, les Français semblent de plus en plus favorables à l'énergie d'origine solaire. En 2022, 21 térawattheures (TWh) étaient produits de cette manière, soit une augmentation de 31 % par rapport à l'année précédente.
Mais l'installation de panneaux solaires, qui captent les rayons du Soleil, pourrait avoir un effet inattendu. C'est du moins ce que révèle une récente étude, publiée par des chercheurs indiens.
Si l'on en croit ses conclusions, la pose de panneaux photovoltaïques sur l'ensemble des toits d'une ville provoquerait une hausse d'environ 1,5°C de la température diurne. Elle pourrait même aller jusqu'à 3,2°C supplémentaires durant les heures les plus chaudes de la journée. Ce serait l'inverse la nuit, la température baissant de 0,6°C en moyenne.
Des villes entièrement équipées de panneaux solaires deviendraient ainsi de véritables îlots de chaleur. Et ce d'autant plus que, dans le micro-climat ainsi créé, les vents auraient plus de mal à apporter un peu de fraîcheur.
De tels résultats concernent la ville de Calcutta, où les scientifiques ont mené leur étude. Mais ils ont étendu leurs travaux à d'autres agglomérations, comme Athènes ou Sydney, de manière à prendre en compte des conditions climatiques variées. Les résultats se sont montrés similaires.
Une chaleur restant piégée au sein des villes
Une ville dont tous les toits des maisons seraient équipés de panneaux solaires aurait un albédo plus faible. L'albédo désigne la capacité d'une surface à renvoyer le rayonnement solaire vers l'atmosphère.
Cette étude montre en effet que les panneaux photovoltaïques réfléchissent moins la lumière du Soleil. Elle se concentre alors davantage dans un espace urbain qui a donc tendance à se réchauffer durant la journée.
Les auteurs de l'étude ne remettent pas en cause le rôle essentiel des panneaux solaires dans la transition énergétique en cours. D'autant que la hausse des températures diurnes est en partie compensée par des nuits plus fraîches.
Ils suggèrent plutôt des solutions pour abaisser les températures régnant dans ces villes. La végétalisation de l'espace urbain est l'une d'entre elles.
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Année après année, la science démontre à quel point certains animaux sont plus intelligents que ce que nous supposions. C'est le cas pour les chats, dont les capacités cognitives ne cessent d'étonner les spécialistes.
On sait déjà qu'ils reconnaissent leur nom, mais aussi celui de leur maître et des membres de sa famille. Même les noms donnés aux chats de leur entourage leur sont familiers.
Une nouvelle étude révèle des aptitudes encore plus surprenantes. En effet, des scientifiques ont placé une trentaine de chats devant des images, qu'ils devaient regarder quelques secondes. Ils ont tenté l'expérience, en même temps, avec des bébés d'un peu plus d'un an.
Chaque image était associée à un nom, prononcé plusieurs fois par le propriétaire du chat. L'exercice était ensuite renouvelé, avec le même mot, puis un autre. Un tel exercice n'est d'ailleurs pas très différent de l'apprentissage habituel auquel sont soumis les jeunes enfants.
Des félins plus doués que les enfants ?
Cette expérience avait pour but de mesurer la capacité des chats, et des jeunes enfants, à associer une image avec un mot. Du côté des chats, les résultats semblent très concluants.
En effet, la plupart des félins ont réussi à faire ces associations, après avoir visionné, durant neuf secondes, deux fois chaque image. Durant la projection, le mot était répété quatre fois.
Les bébés ont eu plus de peine à associer un mot à une image. Pour y parvenir, en effet, la majorité des enfants a dû regarder les images quatre fois et durant quinze secondes. Et il a fallu répéter les mots sept fois.
Les chats semblent donc bien plus aptes que les bébés humains à lier une image et un vocable. Il faut cependant relativiser ces résultats. En effet, si les mots entendus par les chats sont plus longs que ceux soumis aux enfants, ils sont prononcés plus lentement.
Par ailleurs, ils le sont par le maître du chat alors que les bébés entendent des voix inconnues. Malgré tout, cette étude montre qu'un chat connaît son maître beaucoup mieux qu'on ne le croyait.
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Les scientifiques sont toujours à la recherche d'éventuelles traces de vie sur les planètes de notre système solaire. Après mars, ils s'intéressent désormais à Vénus. Ils pensent que la vie aurait pu s'y développer, durant trois milliards d'années, grâce à des températures favorables.
Voilà environ 750 millions d'années, un événement, peut-être d'origine volcanique, aurait libéré de grandes quantités d'oxyde de carbone dans l'atmosphère, piégeant ainsi la chaleur du Soleil.
De ce fait, les conditions actuelles sont trop extrêmes pour permettre aux astronautes d'explorer la surface vénusienne. En effet, la pression y est 90 fois supérieure à celle régnant sur Terre et la température peut atteindre 465°C.
Quant aux nuages d'acide sulfurique, ils rendent cet environnement encore plus hostile pour l'homme. Mais la NASA a trouvé une autre solution.
Des astronautes survolant Vénus en ballon
La surface de la planète n'étant pas accessible, les cosmonautes exploreraient la haute atmosphère. À cette altitude, environ 50 kilomètres, les conditions sont beaucoup plus clémentes. En effet, la température se maintient entre 20 et 30°C, et la pression et la gravité sont comparables à ce qu'elles sont sur Terre.
Pour mener leur mission à bien, les astronautes pourraient embarquer à bord de dirigeables. Ils sont faciles à transporter tant qu'ils ne sont pas gonflés et peuvent flotter dans l'atmosphère sans dépenser d'énergie.
Les dirigeables mis au point par la NASA, qui étudie ce projet depuis près de 10 ans, sont équipés de panneaux solaires. Compte tenu de la proximité de la planète par rapport au Soleil, ils auraient donc toute l'énergie nécessaire pour se déplacer.
Les dirigeables sont pourvus d'une cabine, capable d'abriter deux astronautes durant un mois. Par ailleurs, ils sont fabriqués avec un matériau résistant aux nuages d'acide présents dans la haute atmosphère.
Dans la mesure où la Terre et Vénus présentent certains points communs, les observations recueillies par les cosmonautes pourraient se révéler très instructives. Elles pourraient nous permettre de prévenir, sur notre planète, les conséquences possibles de certains changements climatiques.
Pour l'instant, aucune date n'a été donnée pour une mission qui reste à l'état de projet.
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La nature, le plus souvent, dote les animaux des organes leur permettant de s'adapter, dans les meilleures conditions, à leur milieu de vie. C'est le cas de la trompe des éléphants.
Composé de 46 000 muscles, soit bien plus que dans tout le corps humain, cet organe préhensile, qui sert de nez et de "main" aux pachydermes, n'en finit pas d'étonner les scientifiques. Certains s'intéressent aux rides qui sillonnent ces trompes.
Elles ne sont pas disposées de manière aléatoire. Chez un éléphant adulte, leur réseau est plus dense à la base qu'à l'extrémité de l'appendice. Par ailleurs, les trompes des éléphants d'Asie sont plus ridées, sur leur partie supérieure, que celles de leurs congénères d'Afrique.
Des rides indiquant le côté d'utilisation de la trompe
Les zoologues pensent que ces ridules contiennent certaines informations. Ainsi, leur disposition révèlerait si l'animal est droitier ou gaucher. En effet, la latéralité n'est pas l'apanage de l'espèce humaine.
Sont "droitiers", par exemple, les éléphants qui préfèrent plier leur trompe vers la droite pour saisir leur nourriture. Les éléphants d'Afrique le font grâce aux deux appendices en forme de doigts qui terminent la trompe. De leur côté, les éléphants d'Asie n'en ont qu'un.
Or, les rides seraient plus nombreuses sur la partie droite de la trompe d'un éléphant droitier. D'après les scientifiques, on trouverait 10 % de rides en plus de ce côté que de l'autre.
Un autre indice va dans le même sens. En effet, les moustaches, formées de poils rêches, qui ornent la lèvre inférieure des éléphants, sont plus usées du côté par lequel l'animal introduit la nourriture dans sa bouche.
Les rides de la trompe, qui apparaissent dès le stade de l'embryon, sont également un indicateur de l'âge des pachydermes. En effet, les sujets plus âgés en possèdent davantage que les animaux jeunes.
Enfin, ces plis joueraient un rôle essentiel dans l'extrême souplesse de la trompe. Les spécialistes estiment en effet que la capacité de cet organe à saisir, avec une extraordinaire précision, des objets parfois très petits, tient en partie à la présence des rides qui le sillonnent.
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Les archéologues péruviens viennent de faire une étonnante découverte dans le site de Panamarca, à environ 400 kilomètres au nord de Lima. Il est un des hauts lieux de la civilisation Moche, ou Mochica, qui, entre 350 et 850 après J.-C., s'étend sur les vallées côtières du nord du Pérou.
Cette culture précolombienne, apparue même avant les Incas, est célèbre pour les fresques ornant les murs de ses temples.
Ces peintures murales très colorées décrivent des cérémonies rituelles, des batailles ou encore d'imposantes processions, composées de combattants et de prêtres. Une étrange figure bicéphale apparaît même sur l'un de ces murs.
Une place dirigeante pour les femmes ?
Sur ce site de Panamarca, les archéologues viennent de faire une trouvaille qui en apprend davantage sur la civilisation Mochica. En effet, ils ont découvert une salle du trône remontant au VIIe siècle.
Ce qui les a intéressés, ce n'est pas tant les fresques, aussi riches que d'habitude, ni les piliers qui soutiennent la salle. Un autre détail a attiré leur attention. En effet, l'ornementation même de la salle laisserait penser qu'une femme, et non un homme, s'asseyait sur ce trône de pierre.
Les peintures murales représentent en effet une femme, assise sur un trône, que des visiteurs en procession sont venus rencontrer. D'autres images mettent en scène une femme puissante, représentée près de la mer et de la Lune.
Il est cependant difficile de se prononcer sur la signification exacte de ces figures féminines. Selon les spécialistes, il pourrait s'agir aussi bien d'une reine, d'une prêtresse ou même d'une déesse. Cependant, certains détails, comme l'usure du dossier, suggèrent qu'une personne en chair et en os devait prendre place sur ce trône.
Quoi qu'il en soit, ces représentations témoignent de la place éminente que les femmes, ou du moins certaines d'entre elles, occupaient dans cette civilisation précolombienne.
S'il était établi qu'une femme avait bien régné, à cette époque, sur une partie du Pérou, ce serait une première. En effet, aucun indice d'une royauté féminine n'a jamais été découvert dans tout l'ancien Pérou.
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Qui a vraiment atteint le premier l'Everest ? Est-ce bien sir Edmund Hillary, arrivé sur le toit du monde le 29 mai 1953 ? Ou plutôt les alpinistes George Mallory et Sandy Irvine, partis, en 1924, à l'assaut de la fameuse montagne ?
Certes, le vainqueur officiel demeure bien le Britannique Hillary. Mais, depuis un siècle, on se demande si ses devanciers, qui ont été aperçus, pour la dernière fois, le 8 juin 1924, n'auraient pas fini par atteindre leur but.
Certains indices montrent en tous cas qu'ils n'en étaient pas très loin. Ainsi, en 1999, l'alpiniste américain Conrad Anker a découvert, à plus de 8 200 mètres d'altitude, le corps momifié de George Mallory.
La découverte d'une chaussure appartenant à Irvine
Une autre découverte fait la une de l'actualité. Elle est le fait d'une équipe du National Geographic, qui vient de trouver, sous la face nord de l'Everest, une chaussure qui a aussitôt attiré l'attention des alpinistes.
En effet, une chaussette y était insérée. En l'examinant, ils ont aperçu une étiquette encore visible, sur laquelle était inscrit "A.C. Irvine". Ce qui pourrait correspondre au nom de l'équipier de George Mallory. Il se prénommait en effet Andrew, "Sandy" n'étant qu'un surnom.
Par ailleurs, les restes d'un pied humain ont été retrouvés dans la chaussure. Comme des membres de la famille d'Irvine ont proposé de fournir des échantillons d'ADN, il devrait être possible d'établir que ces ossements étaient bien ceux de Sandy Irvine.
Mais cela ne prouverait pas pour autant que les deux alpinistes avaient bien atteint le sommet de l'Everest. Pour cela, il faudrait retrouver l'appareil photo emporté par Irvine. S'il s'était bien hissé sur le toit du monde, il avait certainement dû immortaliser cet exploit.
D'autres objets ayant appartenu aux deux alpinistes ont bien été découverts, comme un piolet ou une bouteille d'oxygène, mais l'appareil photo demeure introuvable.
Quoi qu'il en soit, de nombreux alpinistes sont persuadés que Mallory et Irvine sont bien parvenus au sommet de l'Everest et qu'ils auraient trouvé la mort au retour. Un jour prochain, une autre expédition en trouvera peut-être la preuve décisive.
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Certains habitants de l'ouest de la France ont eu la surprise de croiser, sur la route, des écrevisses en promenade ! D'autres en ont vu dans leur jardin ou leur piscine. Certaines déambulent même sur les parkings ou aux abords des maisons. Serait-ce une invasion ?
De fait, l'écrevisse de Louisiane, car c'est d'elle qu'il s'agit, est bien considérée comme une espèce invasive. Introduites en France dans les années 1970, ces écrevisses rouges ont profité d'un temps favorable, marqué par de fortes pluies et une certaine douceur, pour se multiplier.
Désormais, elles ne se cantonnent plus aux marais et aux rivières. Elles en sortent pour envahir de nouveaux territoires. Ces écrevisses, qui peuvent pondre 600 œufs par an, deviennent si nombreuses qu'on sera bientôt obligé de les compter en tonnes par hectare !
Une menace pour la biodiversité
Ces myriades de crustacés doivent se nourrir. D'après les spécialistes, ils ne sont pas difficiles quant à leur alimentation. De fait, c'est une espèce omnivore.
Elle s'attaque donc aussi bien aux plantes aquatiques qu'aux œufs de poisson. Dans l'un et l'autre cas, les écrevisses de Louisiane font le vide autour d'elles. Elles menacent donc la survie de certaines espèces, en les dévorant ou en les privant elles-mêmes de nourriture. À terme, c'est tout l'équilibre de certains écosystèmes qui est mis à mal.
Une menace difficile à combattre
Rien n'est vraiment prévu pour contrôler la prolifération d'une espèce qui met en danger la biodiversité. Certes, l'écrevisse attire des prédateurs, comme les loutres ou certains oiseaux. Mais les loutres, espèce elle-même menacée, ne sont pas assez nombreuses pour venir à bout de ces crustacés envahissants.
La seule solution, pour l'instant, c'est d'inciter les gens à les pêcher. À condition d'avoir une carte de pêche en règle, et de ne pas transporter d'écrevisses vivantes, ils peuvent venir se servir. Pas de doute, la pêche sera fructueuse ! À cette fin, des campagnes de pêche intensive ont même été organisées ici ou là.
Il n'est pas sûr, cependant, que cela suffise à éradiquer une espèce aussi invasive.
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Les igloos, structures de glace et de neige utilisées par certaines populations nordiques, possèdent des propriétés thermiques uniques qui leur permettent de maintenir une température intérieure suffisamment confortable pour les habitants, malgré des conditions extérieures extrêmement froides. Et fait étonnant, la glace qui est à l'intérieur ne fond pas. Nous allons voir comment cela s’explique !
1. Conductivité thermique de la neige
La neige est un excellent isolant thermique en raison de sa faible densité et de sa structure poreuse. En effet, la neige est composée d'une grande quantité d'air emprisonné entre les cristaux de glace, ce qui réduit considérablement la conductivité thermique. Cette propriété empêche efficacement la chaleur de s'échapper de l'intérieur de l'igloo vers l'extérieur et réduit également le transfert de froid de l'extérieur vers l'intérieur. Ainsi, même si l'intérieur est plus chaud que l'extérieur, la neige réduit le flux de chaleur, permettant à la température interne de rester stable, généralement autour de 0 °C.
2. Chaleur latente de la glace
La glace a une chaleur latente de fusion élevée, ce qui signifie qu'une grande quantité d'énergie est nécessaire pour transformer la glace solide en eau liquide. Dans l'igloo, même si la température intérieure atteint ou dépasse 0 °C, la glace ne fondra pas tant qu'il n'y a pas assez de chaleur pour briser les liaisons entre les molécules de glace. En d’autres termes, même si la température est suffisante pour amener la glace à un point de fusion, cela ne signifie pas automatiquement qu’elle fondra, car il faut un surplus d’énergie sous forme de chaleur pour effectuer cette transition de phase.
3. Distribution de la chaleur
Dans un igloo, la chaleur générée par les habitants, les bougies, ou autres sources, est principalement absorbée par l'air. L'air chaud étant moins dense, il monte vers le sommet de la structure, tandis que l'air plus froid reste près du sol. Cette stratification limite le contact direct de la chaleur avec les parois de glace de l'igloo. De plus, la forme de dôme de l'igloo aide à distribuer uniformément la chaleur à l'intérieur. Ainsi, même si l'air est réchauffé à l'intérieur, la glace reste relativement isolée de cette chaleur, réduisant les risques de fusion.
4. Équilibre thermique de l'igloo
L'igloo atteint un équilibre thermique, dans lequel la chaleur perdue par conduction à travers les parois en neige est équilibrée par la chaleur générée à l'intérieur. Tant que la température intérieure reste stable autour de 0 °C et que la chaleur ajoutée ne dépasse pas un certain seuil, l'igloo ne fondra pas. Cet équilibre dépend de l’efficacité des propriétés isolantes de la neige et de la quantité de chaleur produite à l’intérieur. Par conséquent, la température dans l’igloo est suffisante pour protéger les habitants des températures extérieures glaciales, mais elle n'augmente pas assez pour provoquer la fonte de la structure elle-même.
En somme, un igloo offre un environnement où la chaleur nécessaire pour la fusion de la glace n'est pas suffisante pour provoquer des changements d'état dans la structure, grâce à une combinaison de faible conductivité thermique de la neige, de chaleur latente élevée de la glace et d'une distribution de chaleur stratifiée à l'intérieur. Ces facteurs permettent aux occupants de bénéficier d’un abri efficace tout en préservant l’intégrité de la glace qui constitue l’igloo.
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Les ordinateurs quantiques, bien qu'ils offrent des possibilités révolutionnaires en termes de calculs, sont encore sujets à des erreurs pour plusieurs raisons liées à la nature fondamentale de la mécanique quantique et aux technologies actuelles. Voici les principales raisons scientifiques pour lesquelles les ordinateurs quantiques font des erreurs de calcul.
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Certaines planètes, comme Saturne ou Jupiter, sont entourées d'anneaux, composés de débris de roches, de poussière et de glace. Si l'on en croit certains scientifiques, la Terre devait en posséder un, à un moment de son histoire.
Ils fondent leur théorie sur l'observation de plusieurs météorites, qui se seraient formées voilà plus de 450 millions d'années, avant de s'écraser sur notre planète.
Ce qui a intrigué les chercheurs, c'est la position de ces impacts. En effet, les météorites ne sont pas tombées sur Terre au hasard, comme elles le font d'ordinaire. D'après les calculs réalisés, qui ont permis de reconstituer l'aspect des continents à cette époque, ces météorites se seraient écrasées sur une bande de territoire correspondant à ce qu'était l'équateur voilà plusieurs centaines de millions d'années.
Des anneaux autour de la Terre
Pour les scientifiques, la régularité de ces points d'impact, le long de la ligne de l'équateur, ne peut s'expliquer que d'une seule façon. Ces météorites auraient fait partie d'un ou de plusieurs anneaux, tournant autour de notre planète. De fait, ils se forment toujours, sur Jupiter ou Saturne par exemple, dans la région équatoriale.
La formation de ces anneaux serait dû à un gros astéroïde, qui, attiré par la Terre, se serait ensuite désintégré sous l'effet des forces de marée provenant de notre planète. Pour que cela ait pu se produire, l'astéroïde devait mesurer plus de 10 kilomètres de diamètre et s'être approché très près de la Terre.
Les débris, capturés par la gravité terrestre, se seraient agrégés jusqu'à former des anneaux. Des météorites s'en seraient ensuite séparées, avant de s'écraser sur notre planète.
D'après les scientifiques, ces anneaux auraient continué à évoluer autour de la Terre durant des centaines de millions d'années.
L'hypothèse est d'autant plus intéressante qu'elle peut aussi expliquer certains phénomènes climatiques. En effet, la présence de ces anneaux, en atténuant le rayonnement solaire, aurait pu provoquer la grande glaciation intervenue entre 460 et 440 millions d'années. Elle entraîna l'une des extinctions massives qui ponctuent l'histoire de la planète.
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On sait que les arbres et les plantes absorbent du CO2, ce qui contribue à limiter le réchauffement de la planète. Si l'on en croit certaines études, d'autres organismes vivants pourraient en faire autant.
En effet, les coquillages pourraient capter une partie du dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère. Cette théorie s'est répandue, dans la communauté scientifique, à partir d'une étude chinoise publiée en 2011.
Elle s'appuyait sur la présence de CO2 dans les coquilles des huîtres ou des moules. Selon les auteurs de l'étude, il avait dû être puisé dans l'atmosphère. Cette opinion était suffisamment admise pour qu'il soit question d'accorder des "crédits carbone" aux conchyliculteurs. Rappelons qu'il s'agit de sommes d'argent attribuées à des entreprises réduisant l'émission de gaz à effet de serre.
Cependant, cette théorie est loin de faire l'unanimité dans le monde scientifique. Pour certains chercheurs, en effet, ces coquilles ne seraient pas fabriquées à partir du CO2 contenu dans l'atmosphère, mais contiendraient du bicarbonate, issu de l'érosion des roches.
Loin de capter une partie du CO2 atmosphérique, les coquillages en émettraient. Cette opération aurait lieu au cours du processus de fabrication de la coquille. Cependant, la conchyliculture rejette dans l'atmosphère une moindre quantité de gaz à effet de serre que d'autres formes d'élevage.
Pourtant, d'après certains scientifiques, les coquillages peuvent participer à la lutte contre le réchauffement de la planète. On l'a vu, cela ne se fera pas durant la fabrication des coquilles, mais à l'occasion de leur destruction.
En effet, quand les coquilles se dissolvent dans l'eau de mer, elles absorbent du CO2. Les chercheurs préconisent donc de rejeter à la mer les coquilles des mollusques consommés au lieu de les incinérer. Une opération d'autant plus fructueuse que cette incinération entraîne l'émission dans l'atmosphère de gaz à effet de serre.
Une autre piste est explorée : la culture conjointe de coquillages et d'algues. En effet, les algues absorbent le CO2 contenu dans l'eau. Elles pourraient donc capter une partie du dioxyde de carbone émise par les coquillages durant le processus de fabrication des coquilles.
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Les cafards sont réputés pour leur capacité à survivre à des niveaux élevés de radiation, une caractéristique qui découle de plusieurs facteurs biologiques et physiologiques uniques. Voici une analyse scientifique de cette résistance.
1. Cycle de Vie et Reproduction
Les cafards ont un cycle de vie relativement long avec des stades de mues où ils se développent de larves à adultes. La reproduction et le développement des cellules chez les cafards sont moins fréquents que chez les humains, par exemple, ce qui diminue les risques de mutations causées par la radiation. La radiation ionisante endommage principalement les cellules en division rapide, car elle affecte l'ADN lors de la duplication cellulaire. Chez les cafards, la division cellulaire se produit de manière sporadique, notamment chez les adultes, ce qui leur confère une certaine protection contre les effets immédiats de la radiation.
2. ADN et Réparation Cellulaire
Les cafards possèdent des mécanismes robustes de réparation de l’ADN. La radiation provoque des cassures de l’ADN, et bien que cela soit dommageable, les cafards peuvent réparer efficacement ces lésions grâce à des enzymes de réparation cellulaire qui réparent les ruptures des brins d'ADN. Cette capacité de réparation de l'ADN permet de limiter les effets des dommages subis par les cellules exposées à des radiations.
3. Carapace Externe et Système Nerveux
Les cafards ont un exosquelette protecteur, composé de chitine, qui aide à réduire l'exposition directe de leurs tissus internes aux radiations. Bien que cette carapace ne bloque pas la radiation, elle permet de protéger certaines structures essentielles contre l'exposition directe. De plus, leur système nerveux est plus résistant que celui des mammifères et peut mieux tolérer des niveaux élevés de radiation. Les cafards possèdent un système nerveux décentralisé, ce qui signifie que même si une partie de leur corps est endommagée, ils peuvent encore fonctionner partiellement, augmentant leur résilience.
4. Métabolisme Lent et Résistance au Stress
Les cafards ont un métabolisme relativement lent, ce qui signifie qu'ils produisent moins de radicaux libres, des molécules instables qui peuvent endommager les cellules sous l'effet de la radiation. Cette faible production de radicaux libres réduit les dommages cellulaires potentiels. En outre, les cafards possèdent des protéines qui les aident à se protéger contre le stress oxydatif, un des principaux effets des radiations. Les protéines antioxydantes limitent les dommages au niveau cellulaire en neutralisant les radicaux libres.
5. Adaptation Évolutive
Enfin, les cafards ont évolué sur des millions d'années, développant des adaptations pour survivre dans des environnements extrêmes, y compris des zones à fortes radiations naturelles. Leur long historique évolutif leur a permis de développer des mécanismes biologiques qui améliorent leur survie face à divers stress environnementaux, y compris l'exposition aux radiations.
En conclusion, la capacité des cafards à survivre à des niveaux élevés de radiation est due à une combinaison de facteurs biologiques et évolutifs, incluant un cycle cellulaire lent, des mécanismes de réparation de l'ADN, un métabolisme efficace, et des adaptations uniques qui les rendent résistants au stress oxydatif et aux dommages cellulaires causés par la radiation.
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Né en 1548, près de Naples, et issu d'un milieu modeste, Giordano Bruno poursuit des études classiques et devient un moine dominicain. Mais sa réflexion, nourrie de lectures innombrables, et son goût de l'occultisme, le détournent peu à peu de l'orthodoxie catholique et de la pensée officielle de son temps.
En 1576, la rupture est consommée. Déjà accusé d'hérésie, il passe d'une ville à l'autre, en Italie puis en France, vivant de leçons de grammaire et d'astronomie.
Durant cette période d'errance, qui dure jusqu'en 1592, Giordano Bruno écrit des livres novateurs. Dans l'un d'eux, il s'oppose à la théorie d'Aristote, qui proclamait l'immobilité de la Terre.
Une autre vision du monde
Un autre de ses ouvrages, "Le banquet des cendres", est encore plus en avance sur son temps. Il y reprend la thèse de l'héliocentrisme, défendue par Copernic dès le début du XVIe siècle. Une position dangereuse, qui fait encore condamner Galilée en 1633.
Mais Bruno va encore plus loin. Il ne se contente pas d'affirmer, comme Copernic, que la Terre tourne autour du Soleil et que celui-ci est le centre de l'univers.
Pour le moine dominicain, en effet, l'univers est infini et dépourvu de circonférence. Il n'a donc pas de centre. De ce fait, le Soleil n'est plus au cœur de l'univers, mais il domine seulement un ensemble de planètes.
Dans un univers infini, ce "Système solaire", comme on l'appellera plus tard, ne peut pas être le seul. Giordano Bruno l'imagine peuplé d'autres étoiles, semblables au Soleil, autour desquelles tournent d'autres planètes.
Il est donc bien le premier à évoquer la présence de planètes situées en dehors du Système solaire, ce que nous nommons aujourd'hui des exoplanètes.
De pareilles idées ne pouvaient que susciter la colère de l'Église catholique, qui le suspectait déjà d'hérésie. Elle lui reproche sa critique des thèses de Ptolémée, sur le géocentrisme, et d'Aristote, sur l'immobilité de la Terre. Mais son intérêt pour la magie et ses idées sur la réincarnation ou sur l'humanité de Jésus, dont il réfute le caractère divin, expliquent également la sévérité de ses juges, qui le condamnent à périr sur le bûcher, en février 1600.
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Un éclair dispense une immense quantité d'énergie. Il produit, en moyenne, un milliard de joules, une unité de mesure correspondant à 1 400 kilowattheures. Beaucoup plus énergétiques, certains éclairs contiennent plusieurs milliards de joules.
La température régnant autour d'un éclair est énorme. Elle est de l'ordre de 30 OOO kelvins, alors que celle de la surface du Soleil est d'environ 5 800 kelvins.
Une fois l'orage terminé, cette gigantesque quantité d'énergie est donc perdue. Certains se demandent s'il ne serait pas possible de mettre fin à ce gaspillage. En d'autres termes, ne pourrait-on pas récupérer l'énergie produite par les éclairs ?
Une telle opération se heurte cependant à plusieurs obstacles. Il faudrait d'abord concevoir des installations pouvant supporter l'émission d'une énergie d'une très forte intensité.
Par ailleurs, l'énergie dispensée par un éclair se produit et se dissipe en un temps extrêmement court. Le stockage de cette énergie devrait donc être très rapide.
Or, il existe des composants électroniques, appelés "supercondensateurs", capables d'emmagasiner de l'énergie très rapidement. Cependant, même s'ils ont une très grande capacité de stockage, elle ne leur permet pas, et de loin, de capter toute l'énergie d'un éclair.
Par ailleurs, il est difficile de savoir où la foudre va se déclencher. Il est en effet impossible, à l'heure actuelle, de prévoir avec certitude les endroits où les éclairs vont se produire.
Il faudrait donc multiplier, de manière assez aléatoire, les installations destinées à en recueillir l'énergie. On pourrait imaginer, par exemple, de construire, dans des régions plus propices aux orages, des réseaux de paratonnerres, associés à un lieu de stockage de l'énergie. Ce qui supposerait tout de même des investissements notables et pas toujours rentables.
Et ce d'autant moins que les équipements conçus pour capturer cette énergie peuvent être endommagés par des éclairs parfois très puissants. De toute façon, il n'est pas sûr que la quantité d'énergie recueillie soit suffisante pour compenser les risques courus et les coûts de construction et d'entretien des équipements nécessaires. Ce qui n'empêche pas la recherche de progresser, notamment dans la mise au point de systèmes de stockage de l'énergie plus performants.
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Les Hommes peuvent influer sur la rotation de leur planète. En effet, certains de leurs ouvrages sont si lourds qu'ils peuvent affecter, de manière minime, le mouvement de la Terre.
C'est notamment le cas du barrage des Trois-Gorges. Cet ouvrage hydroélectrique, qui se dresse dans la province chinoise du Hubei, a été achevé en 2012. C'est, à l'heure actuelle, le plus grand barrage du monde.
Haut de près de 185 mètres et s'étendant sur plus de 2 kilomètres, cette immense construction a été conçue pour retenir 39 milliards de m3 d'eau. Sa production annuelle, de près de 100 milliards de kilowattheures, peut alimenter en électricité des millions de foyers chinois.
...Ralentit la vitesse de rotation de la Terre
On conçoit que ce barrage hors normes puisse influencer la rotation de la Terre. En effet, cette énorme masse d'eau, équivalente à 42 milliards de tonnes, semble infléchir la vitesse de rotation de notre planète, estimée à quelque 1 670 km/h.
Bien sûr, elle ne le fait pas de manière très marquée. Cette influence est même infime, mais elle existe. En effet, les scientifiques estiment que la présence de ce gigantesque barrage ralentit bien la rotation de la Terre.
Du fait que cette rotation s'effectue, comme on sait, en 24 heures, ce ralentissement tend à rallonger nos journées. Pas de manière perceptible bien sûr. Si l'on en croit les scientifiques, la modification de la vitesse de rotation liée à la présence du barrage des Trois-Gorges ajouterait 0,06 microseconde à nos journées.
Rappelons qu'une microseconde vaut un millionième de seconde. Un laps de temps supplémentaire dont personne ne pourra profiter. Ajouté à la fonte des glaces, aux pôles, la présence de cet immense barrage entraîne un certain déséquilibre, avec davantage de poids à l'équateur.
Un phénomène qui finit donc par influer sur la rotation de la Terre. Selon les scientifiques, il faudra le prendre en compte, notamment en modifiant la durée des minutes. Tous les 4 ans, en effet, l'une d'entre elles ne durerait que 59 secondes au lieu de 60.
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Les Hommes préhistoriques n'avaient ni dentifrice ni brosse à dents. Et pourtant ils avaient beaucoup moins de caries que nous. L'étude de molaires récemment découvertes en Irlande, et datant du début du deuxième millénaire avant notre ère, nous en apprend davantage à cet égard.
L'analyse de ces dents remontant à l'âge du bronze a révélé la présence, en grande quantité, de la bactérie responsable des caries dentaires. Une découverte assez insolite, car on la retrouve rarement sur des dents aussi anciennes.
Ce qui a surtout frappé les chercheurs, c'est l'aspect de l'émail dentaire. En effet, il paraissait intact.
Aux yeux des scientifiques, cet émail inentamé prouve que la bactérie n'agissait pas de la même façon qu'aujourd'hui sur les dents. Au fil du temps, elle serait devenus beaucoup plus active.
Cette plus grande virulence s'expliquerait surtout par la transformation de notre régime alimentaire. Aux légumes, viandes et céréales non raffinées consommés par nos ancêtres auraient succédé des aliments transformés et du sucre raffiné, qui aurait pris une place toujours plus grande dans notre alimentation.
Or, c'est ce sucre qu'utilisent les bactéries pour produire les acides qui s'attaquent à l'émail des dents. Cette alimentation de plus en plus sucrée est donc responsable, en grande partie, de la formation des caries dentaires.
Par ailleurs, la flore buccale des hommes préhistoriques semble avoir été plus diversifiée. Cet appauvrissement du microbiome buccal nous rendrait plus vulnérables aux infections.
La comparaison de ces dents préhistoriques avec les nôtres ouvre de nouvelles perspectives de recherche sur la santé dentaire. De fait, cette analyse comparative pourrait déboucher sur de réelles améliorations en la matière.
En partant des pratiques alimentaires de nos lointains ancêtres, on pourrait mettre au point un régime moins propice au développement des caries. Sur le modèle des probiotiques améliorant le confort digestif, on pourrait également en développer d'autres, propres à la flore buccale.
Autant de stratégies qui naissent de l'étude du régime alimentaire et de l'hygiène bucco-dentaire de ces hommes de l'âge du bronze.
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Une vague scélérate, également appelée « vague géante » ou « vague rogue », est un phénomène océanographique rare, mais extrêmement puissant, caractérisé par des vagues exceptionnellement grandes et imprévisibles. Ces vagues sont nettement plus grandes que celles environnantes et peuvent atteindre des hauteurs impressionnantes, causant des dommages importants aux navires et aux structures côtières.
Origine scientifique
Les vagues scélérates sont principalement générées par des phénomènes physiques complexes, tels que l'interférence constructive, la focalisation des vagues et des courants océaniques spécifiques. L'interférence constructive se produit lorsque plusieurs vagues se superposent en phase, amplifiant ainsi leur hauteur. Cela peut entraîner une vague de taille exceptionnelle, même si les vagues d'origine sont de dimensions normales. Un autre mécanisme est la concentration d'énergie dans certaines zones en raison des courants océaniques, qui peuvent comprimer les vagues et augmenter leur hauteur.
Ces vagues ne doivent pas être confondues avec les vagues de tempête ou les tsunamis. Les vagues scélérates peuvent survenir dans des conditions de mer relativement calme, sans aucune corrélation directe avec les phénomènes météorologiques. Leur caractère aléatoire et leur apparition soudaine les rendent particulièrement redoutables.
Taille et fréquence
Traditionnellement, une vague scélérate est définie comme étant au moins deux fois plus grande que la hauteur significative des vagues environnantes (la hauteur significative étant la hauteur moyenne du tiers des plus hautes vagues dans une mer donnée). Cela signifie que si la hauteur significative des vagues dans une zone est de 5 mètres, une vague scélérate serait d'au moins 10 mètres de haut.
Cependant, des vagues scélérates bien plus grandes ont été enregistrées. Par exemple, la vague la plus haute documentée par des instruments a été observée en 1995 par la plate-forme pétrolière Draupner, en mer du Nord. Cette vague mesurait environ 25,6 mètres de haut. Une autre vague géante a été mesurée à 29,1 mètres en 2000 par la plate-forme pétrolière de l'USS Ramapo dans l'océan Pacifique.
Encore plus fou, des chercheurs de l’Université d’Oxford viennent de découvert que ces vagues pourraient être beaucoup plus grandes que les estimations précédentes, atteignant potentiellement la hauteur d’un immeuble de dix étages, soit environ 120 mètres. Ces recherches ont été réalisées en 2024 dans un bassin circulaire utilisant 168 générateurs de vagues, permettant des simulations en 3D plus réalistes que les précédentes études en 2D.
Impacts
Les vagues scélérates constituent un grave danger pour les navires, même les plus grands, et peuvent provoquer des naufrages soudains. Elles ont longtemps été considérées comme des mythes marins avant d’être scientifiquement prouvées grâce à des observations modernes et des technologies de mesure océanographiques, comme les bouées, les radars et les capteurs installés sur des plates-formes offshore.
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On le sait, les conséquences du réchauffement climatique se font sentir sur la banquise, et notamment dans l'Arctique. Si rien n'est fait, la glace pourrait disparaître de cette région dès la prochaine décennie.
Mais une entreprise britannique a peut-être trouvé la parade. Il s'agirait de perforer la banquise et de puiser l'eau qu'elle cache. Elle serait ensuite déversée à la surface, où elle comblerait les bulles d'air de la neige et gèlerait sous l'effet de la température.
De la théorie on est passé à la pratique. En effet, des tests ont été effectués sur l'île Victoria, au nord du Canada.
De l'aveu des scientifiques qui l'ont menée, pour le compte de l'entreprise, l'expérience semble concluante. En 5 mois, l'eau épandue s'est transformée en une couche de glace d'une épaisseur d'environ 50 centimètres.
Un résultat qui a de quoi satisfaire les chercheurs. En effet, la preuve est faite qu'on peut augmenter la quantité de glace à partir de l'eau de mer prélevée sur place. Et il s'agit d'une glace solide, capable de consolider la banquise.
Elle n'a d'ailleurs pas seulement conquis la surface, mais s'est aussi développée en profondeur. Si l'on en croit les experts, cette recongélation de la banquise permettrait de conserver un volume de glace suffisant durant toute la saison estivale, où la fonte est la plus accélérée.
Désormais, l'entreprise à l'origine de ces tests compte passer la vitesse supérieure. L'expérience devrait être menée sur une zone beaucoup plus vaste. Pour faire jaillir l'eau à la surface de la banquise, on emploierait des appareils sous-marins, capables de percer la glace.
Il en faudrait environ 500 000 pour donner l'ampleur nécessaire à l'opération. Ce qui suppose un budget de l'ordre de 6 milliards de dollars. Une somme qu'il ne sera sans doute pas facile de réunir. Si les responsables de la startup arrivent à convaincre les investisseurs, ils parviendront peut-être à sauver la banquise.
Ils estiment en effet qu'en étendant la glace sur plus de 10 % de l'Arctique, ils parviendront à inverser le mouvement de fonte qui, pour l'instant, paraît inexorable.
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L'informatisation croissante de la société et la multiplication des objets connectés augmentent sans cesse la quantité de données numériques à conserver. On estime ainsi la masse de données stockées dans le monde à 64 zettaoctets.
Un chiffre qui donne le vertige, étant donné qu'un zettaoctet équivaut à 1O 21 octets (ce qui représente 21 zéros après le 1 !). Ces 64 zettaoctets équivalent à 70 milliards de gigaoctets, dont chacun vaut environ 1 milliard d'octets.
On conçoit que les espaces de stockage actuellement utilisés, les "data centers", soient de plus en plus saturés. S'ils continuent à se développer, ces centres pourraient occuper, d'ici 2040, environ un millième de la surface des terres émergées du globe.
Outre le problème de la taille, se pose celui de la pollution, ces data centers représentant environ 2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Enfin, les données y sont conservées sur des supports assez fragiles.
Le système actuel de stockage de données numériques a donc atteint ses limites. Mais les chercheurs pourraient bientôt le remplacer par un autre dispositif beaucoup plus performant.
Il serait fondé sur l'utilisation de l'ADN. C'est sa capacité à stocker l'ensemble du matériel génétique d'un individu qui, en l'espèce, a retenu l'attention des scientifiques.
L'ADN serait en effet capable de conserver un exaoctet de données, équivalent à un milliard de gigaoctets. Et ce n'est pas seulement la quantité de données conservées qui intéresse les chercheurs. C'est aussi la durée. De fait, l'ADN pourrait garder ces données durant 2 000 ans.
Les progrès réalisés en la matière laissent également espérer une autre innovation de grande conséquence. En effet, il devrait être possible, dans un avenir assez proche, de modifier ou de supprimer des informations sur l'ADN, sans risque de le détériorer.
L'informatique à base d'ADN pourrait donc bientôt remplacer l'informatique classique. Grâce à cette nouvelle technologie, le stockage et la conservation des données ne poseraient plus de problèmes. Il serait ainsi possible d'emmagasiner toute la mémoire d'Internet ! Une véritable révolution en perspective.
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Les hommes ne sont pas les seuls à polluer leur environnement. Certains animaux, comme les vaches, y contribuent aussi. En effet, quand les vaches éructent, elles émettent du méthane, lié à la la fermentation qui se produit dans l'un de leurs estomacs.
Or, c'est un gaz à effet de serre. Et le rôle des bovins, à cet égard, n'est pas négligeable. De fait, ils seraient responsables de 12 % des émissions de gaz à effet de serre associées à l'activité humaine.
D'où cette question : ne pourrait-on pas favoriser l'apparition d'animaux moins polluants ?
Il s'agit d'une interrogation tout à fait sérieuse. En effet, des chercheurs réfléchissent à concevoir une vache moins sujette à l'émission de gaz à effet de serre.
Pour trouver des solutions, ces scientifiques ont investi une exploitation d'élevage expérimentale, où paissent environ 600 vaches. Ils étudient de près leur nourriture, la qualité de l'herbe, le temps passé dans la pâture ou encore la composition du lait.
Tous ces éléments sont pris en compte pour essayer de "mettre au point" une vache plus respectueuse de son environnement. On pourrait imaginer, par exemple, de les laisser moins longtemps à l'air libre, ce qui diminuerait d'autant l'émission de ces rots très polluants.
Les chercheurs voudraient aussi favoriser l'apparition de vaches plus petites qui, de ce fait, émettraient moins de méthane.
La génétique est également appelée à la rescousse. En effet, les scientifiques ont réussi à isoler les caractères génétiques des vaches émettant moins de méthane. Il faudrait donc faire en sorte que ce patrimoine génétique soit transmis aux descendants de ces bovins. Se créeraient ainsi, à terme, des races de vaches moins polluantes.
Toutes ces solutions, une fois mises en œuvre, suffiront-elles à atteindre l'objectif fixé par le Pacte mondial sur le méthane ? Conclu en 2021 et signé par la France, cet accord vise une réduction de 30 % des émissions de méthane d'ici 2030. Les petites vaches "conçues" par les chercheurs, au matériel génétique légèrement modifié, joueront sans doute, à cet égard, un rôle essentiel.
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