Afleveringen

  • Les amateurs de chocolat risquent de payer d’ici peu un peu plus cher leur pĂ©chĂ© de gourmandise, pour la simple raison que les cours du cacao et du sucre se sont littĂ©ralement envolĂ©s ces derniers mois. Dans le cas du cacao, les prix ont explosĂ© en moins d’un an et demi, ces prix tutoient, aujourd’hui, la barre des 9000 € la tonne. Bien sĂ»r, les chocolatiers se posent des questions, surtout Ă  la veille de PĂąques qui reprĂ©sente tout de mĂȘme souvent 10% de leurs ventes annuelles. La tablette de chocolat va-t-elle devenir un produit de luxe ou les industriels vont-ils changer sa composition, la dĂ©grader donc pour calmer la valse des Ă©tiquettes ? Pour le moment, personne ne peut rĂ©pondre vraiment Ă  ces questions et les grands industriels du secteur restent plutĂŽt muets sur leurs stratĂ©gies de prix pour 2024 et 2025. La seule marque Ă  ĂȘtre sortie du bois, c’est le chocolatier suisse Lindt, qui lui a annoncĂ© des hausses de prix pour 2024 et 2025. Mais, revenons-en Ă  la base. Pourquoi cette hausse du prix du cacao et du sucre ? Dans le cas du cacao, il y a un peu de spĂ©culations, certes, mais dans les deux cas, cacao et sucre, il y a surtout le rĂ©chauffement climatique qui impacte les prix mondiaux. Pour le cacao par exemple, 2 pays, la CĂŽte d’Ivoire et le Ghana, fournissent Ă  eux seuls 60% des fĂšves mondiales. Et pas de bol pour ces deux pays, des pluies diluviennes ont fait pourrir le cacao et ensuite c’est malheureusement la sĂ©cheresse. La sĂ©cheresse qui a pesĂ© sur les rendements des plantations et donc pour aggraver la situation, les conditions climatiques en Inde ont Ă©galement jouĂ© contre la production du sucre
 Mots-ClĂ©s : attention, gourmandise, risque, coĂ»ter, climat, homme, rĂŽle, cours, Ă©conomie politique, baisse, production, mĂ©caniquement, hausse, prix, rare, raisonnement, humain, jeu, groupe, chocolatier, rĂ©munĂ©ration, planteurs, formation, planteur, rĂ©sultat, jeune, cultiver, manioc, rentable, offre, diminution, mĂ©canique, broyeur, canne Ă  sucre, coĂ»t, carburants, bond, intĂ©rĂȘt, produire, Ă©thanol, base, opportunitĂ©, quotidien, faiblesse, NoĂ«l, distributeur, approvisionnement, mois, avance, dĂ©rapage, prix, carte, shrink, inflation, taille, barre, chocolatĂ©e, diminuer, recette, dĂ©grader, qualitĂ©, offre, matiĂšre, vĂ©gĂ©tale, nobles, frein, envie, Coluche, ennemi. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • Ce 26 mars, Donald Trump a vu sa fortune grimper en un seul jour de 5.5 milliards de dollars. Trump va pouvoir payer ses amendes Ă  la justice amĂ©ricaine et rester dans la course prĂ©sidentielle. Le pourquoi et comment de ce miracle. Il y a quelques jours encore, et malgrĂ© les sondages qui le donnent gagnant pour la course Ă  la prĂ©sidentielle amĂ©ricaine, ses dĂ©tracteurs espĂ©raient que la justice amĂ©ricaine l’empĂȘcherait de se prĂ©senter Ă  la Maison-Blanche. Et les plus anti-Trump se rĂ©jouissaient dĂ©jĂ  du fait que la justice amĂ©ricaine l’avait condamnĂ© pour avoir menti sur la valeur de ses actifs et notamment pour obtenir donc des prĂȘts bancaires. La justice amĂ©ricaine avait eu la main trĂšs lourde et condamnĂ© Ă  payer 454 millions de dollars. Donald Trump ne s’est pas laissĂ© faire et fait appel de cette dĂ©cision. Mais en attendant, il devait tout de mĂȘme dĂ©poser une caution, une garantie de 165 millions de dollars. Raison pour laquelle, il avait multipliĂ© les appels aux dons auprĂšs de ses fans. Mais depuis ce mardi, on sait qu’il n’aura sans doute plus besoin du tout de leur aide ou de qui que ce soit d’ailleurs. Pour quelle raison ? Mots-ClĂ©s : adoration, Ă©lecteurs, cercle, grandes fortunes, mondiales, fortune, milliard, magie, tour de passe passe, fusion, rĂ©seau social, Trust social, coquille vide, cotĂ©e en Bourse, New-York, entitĂ©, issue, valorisation, Bourse, dollars, chiffres, logique, perte, entitĂ©, voter, portefeuille, miracles, transformer, plomb, or, payer, amendes, raisons techniques, pĂ©riode, verrouillage, garantie, guerre, Ukraine, barriĂšres douaniĂšres, Chine, proverbe, maison, voisin, imposer, dĂ©mĂ©nager. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • La direction de l’avionneur Boeing a Ă©tĂ© littĂ©ralement dĂ©capitĂ©e ce lundi. Et c’est normal avec tous ces problĂšmes de sĂ©curitĂ© rĂ©currents sur ces avions, Boeing ne garde la tĂȘte aujourd’hui au-dessus de l’eau que grĂące aux contrats du Pentagone, autrement dit de l’armĂ©e amĂ©ricaine. C’est le grand Winston Churchill qui disait "la dĂ©mocratie est un mauvais systĂšme, mais c’est le moins mauvais de tous les systĂšmes". Et ce lundi, on a redĂ©couvert que le capitalisme est un mauvais systĂšme aussi, mais le moins mauvais de tous les systĂšmes. Le PDG de Boeing a annoncĂ© qu’il partait au plus tard pour la fin de l’annĂ©e et ce dĂ©lai de quelques mois n’étant lĂ  que pour donner le temps au conseil d’administration de lui trouver un remplaçant. Et quant au prĂ©sident du conseil d’administration actuel, il a fait comprendre qu’il ne se reprĂ©senterait pas Ă  son poste lors du renouvellement du conseil d’administration. Et comme je vous parlais de capitalisme, cette dĂ©capitation de la tĂȘte de la direction a permis Ă  l’action de Boeing de reprendre des couleurs, ce qui montre Ă  quel point la bourse est non seulement une grande trouillarde, mais Ă©galement une grande ingrate. Sur le cĂŽtĂ© ingrat, on se souvient de la perte en plein vol d’une porte d’un Boeing 737 Max d’Alaska Airlines dĂ©but janvier. Ce n’est hĂ©las pas le seul incident enregistrĂ© par Boeing, la faute Ă  qui ? Mots-ClĂ©s : mer, Tasmanie, altitude, passagers, ceinture, plafond, blessĂ©s, Japon, aĂ©roport, Los Angeles, catastrophe, pneu, dĂ©collage, incidents, dĂ©cennie, ingratitude, bourse, aspects financiers, avionneur, McDonnell Douglas, rĂ©duction, coĂ»ts, concentration, performances, rĂ©sultat, rachat, culture, cas d’école, documentaire, Netflix, preuve, majoritaires, dividendes, rachats, actions, doper, cours, mĂ©moire, Airbus, concurrent, europĂ©en, investissements rĂ©currents, dĂ©boires, inverse, systĂšme, communiste, anticorps, raison, rapport. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • Faut-il laisser l’entreprise Van Hool, bien connue pour ses bus, tomber en faillite ou pas ? Le fabricant d’autobus et d’autocars Van Hool, l’un des fleurons industriels de la Flandre, est au bord de la faillite. Et pour Ă©viter cette faillite, la direction de cette sociĂ©tĂ© comptait licencier plus d’un millier de personnes et dĂ©localisĂ© la fabrication en MacĂ©doine du Nord pour des raisons de coĂ»ts salariaux. À trois mois des Ă©lections fĂ©dĂ©rales et rĂ©gionales, ce n’est pas une super nouvelle pour le gouvernement flamand. Les associations patronales en ont conclu que les difficultĂ©s de cette icĂŽne de l’industrie flamande sont d’abord le rĂ©sultat des coĂ»ts salariaux des coĂ»ts de l’énergie trop Ă©levĂ©s en Belgique, sans mĂȘme oublier, Ă©videmment l’accumulation de rĂ©glementations nuisibles Ă  un business, donc confrontĂ© Ă  la concurrence internationale. Tout cela est en partie vrai, mais la presse flamande a bien jouĂ© son rĂŽle et a surtout constatĂ© que si l’entreprise Van Hool va mal, c’est d’abord et avant tout parce que cette sociĂ©tĂ© est trĂšs mal gĂ©rĂ©e, qu’elle est en proie Ă  des querelles internes intestines entre les hĂ©ritiers de la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration, que la direction des bus Van Hool n’a pas su anticiper l’avenir, qu’elle a ratĂ© le virage de l’électrification
 Alors que l’emploi de 2000 personnes est en jeu, le gouvernement flamand garde malgrĂ© tout l’espoir de sauver cette entreprise ou de la relancer. Les mĂ©dias flamands se sont posĂ© la question de savoir s’il fallait vraiment sauver ce fleuron vu la trĂšs trĂšs mauvaise gestion de la famille qui est aux manettes. C’est un fait assez rare pour ne pas le noter. Chez nous en Wallonie, le ministre de l’Economie aurait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© convoquĂ© depuis belle lurette et les outils de financement seraient dĂ©jĂ  mis sous pression forte pour qu’on sauve ce fleuron sans trop discuter
 Mots-ClĂ©s : wallon, citoyen, sauvetage, contribuable, dĂ©claration d’impĂŽts, culturel, Sud, bobo mĂ©diatique, jupes, Etat, nounou, question, responsabilitĂ©, gestion, propriĂ©taires, avenir, presse, politiques, chĂŽmage, avis, unanime, ouvriers, licenciĂ©, job, rĂ©gion, scĂ©nario, Ford, Genk, gestion, denier, public, parti politique, culturel, Nord, pays, problĂšme, gĂ©nĂ©rations, changer, patronat, flamand, prĂ©texte, comparaison, querelles, prĂ©sence, manager, crise sauver. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • Ce jeudi soir, les 27 pays de l’Union europĂ©enne se sont enfin mis d’accord, Ă  Bruxelles, pour utiliser les profits gĂ©nĂ©rĂ©s par les avoirs russes gelĂ©s en Europe. On parle d’environ 200 milliards qui produisent chaque annĂ©e +- 3 milliards de revenus. Ce sont ces 3 milliards d’euros annuels qui seront saisis pour soutenir militairement l’Ukraine. Au fond, cette saisie montre que l’Europe a dĂ©cidĂ© d’aider l’Ukraine mais qu’elle n’en a en fait pas les moyens. Les finances publiques des Etats europĂ©ens ont Ă©tĂ© mises Ă  rude Ă©preuve avec le COVID, l’endettement public est dĂ©jĂ  Ă  des niveaux stratosphĂ©riques et l’aide Ă  l’Ukraine depuis deux ans n’a Ă©videmment pas arrangĂ© les choses. Et comme, en plus, les rĂšgles budgĂ©taires europĂ©ennes imposent aux Etats membres de revenir dans les clous, c’est une Ă©quation plutĂŽt difficile Ă  rĂ©soudre.Mots clĂ©s: Ukraine, Europe, Russie, guerre, finance, entreprises, banques, normes ESG, Environnement, Sociaux, Gouvernance, industrie, armement, dĂ©fense. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • Dans la vie, il faut parfois se mĂ©fier des Ă©vidences, notamment dans le monde de l’entreprise. L’une d’elles voudrait par exemple que les jeunes gĂ©nĂ©rations aient moins d’ardeur au travail et soient davantage prĂ©occupĂ©es par l’équilibre vie privĂ©e et vie professionnelle. C’est ce que pense la grande majoritĂ© des patrons d’entreprises que je cĂŽtoie ou que je rencontre quotidiennement. En rĂ©alitĂ©, ce n’est peut-ĂȘtre pas le cas. Il ne suffit pas de contredire un sentiment gĂ©nĂ©ral, surtout lorsqu’il est bien ancrĂ©. Encore faut-il le prouver. C’est ce qu’a fait en France, par exemple, l’association Terranova via un sondage qui montre que ce ressenti n’est au fond qu’un ressenti et qu’au contraire, les jeunes gĂ©nĂ©rations sont tout aussi intĂ©ressĂ©es par leur boulot que les anciennes gĂ©nĂ©rations y compris. Et c’est Ă©tonnant en termes d’horaires. Mais c’est vrai que pour les jeunes, donner du sens Ă  leur travail n’est pas une chose nĂ©gociable. De mĂȘme, certains peuvent aussi avoir le sentiment qu’on met sur un piĂ©destal les jeunes gĂ©nĂ©rations. Et plutĂŽt que de parler de recrutement ou de recherche d’emploi, tout le monde vous parle depuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ  de guerre des talents. Sous entendu que les jeunes d’aujourd’hui auraient du talent alors que leurs aĂźnĂ©s, en creux, auraient dĂ» se contenter d’avoir juste des compĂ©tences. Mais au-delĂ  de cette polĂ©mique sur les mots, d’autres Ă©tudes rĂ©centes montrent qu’en la matiĂšre, il y a aussi des idĂ©es fausses qui circulent en circuit fermĂ© dans le monde de l’entreprise sur cette fameuse guerre des talents du genre
 Mots-ClĂ©s : performance, stars, rĂ©alitĂ©, Ă©tudes, sujet, corrĂ©lation, dispersion, salaires, performance, activitĂ©, coopĂ©ration, employĂ©s, dialoguiste, cinĂ©ma, français, Michel Audiard, humour, personne, personnages, con, intellectuel, postulat, amĂ©liorer, employabilitĂ©, salariĂ©, concurrent, turn-over, intuitif, PDG, amĂ©ricain, dilemme, dĂ©gĂąts, lĂ©gende, histoire, rĂ©alitĂ©. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • Bonne nouvelle pour les mĂ©nages et les entreprises, la baisse des taux d’intĂ©rĂȘt en Europe prĂ©vue pour juin prochain C’est une excellente nouvelle dont on ne parle pas assez, les taux d’intĂ©rĂȘt devraient baisser en Europe au plus tard au mois de juin. AprĂšs toutes ces hausses de taux d’intĂ©rĂȘt depuis deux ans, souvent d’ailleurs brutales et rapides, nous allons enfin avoir des taux d’intĂ©rĂȘt nettement plus bas. Comment puis-je ĂȘtre aussi sĂ»r de moi ? C’est simple, j’ai simplement Ă©coutĂ© ce qu’ont dit la prĂ©sidente de la Banque centrale europĂ©enne et son homologue amĂ©ricain. Les deux ont indiquĂ© qu’il Ă©tait plus que probable qu’une premiĂšre baisse des taux d’intĂ©rĂȘt aurait lieu d’ici le mois de juin pour l’Europe. Le gouverneur de la Banque centrale française a mĂȘme Ă©tĂ© plus prĂ©cis, tout en restant vague, si je puis dire. Il a dit "Une premiĂšre baisse des taux d’intĂ©rĂȘt en Europe aura lieu au printemps et je rappelle que le printemps est une saison qui va de mars au 21 juin". Alors pourquoi attendre jusqu’en juin ? Mots-ClĂ©s : question, chefs d’entreprise, projet, mode, pause, Ă©conomistes, institution, inflation, maĂźtrisĂ©e, mandat, rĂŽle, dĂ©rapage, salaires, rĂ©alitĂ©, mandat, officiel, euro, dollar, monnaie, stable, rĂ©munĂ©ration, produits, import, Ă©nergĂ©tiques, cercle vicieux, prudence, risque, rĂ©cession, positif, important, certitude, court terme, bougies, obscuritĂ©, monde, business, logiciel, marabout. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • TikTok risque d’ĂȘtre interdit aux États-Unis, au grand profit de Facebook et d’Amazon. En Europe, les politiques se servent de TikTok pour draguer les jeunes en vue des Ă©lections europĂ©ennes. Le rĂ©seau social qui plaĂźt tant aux jeunes et aussi aux moins jeunes, risque donc d’ĂȘtre banni aux États-Unis, sauf si la maison mĂšre de Tiktok accepte de vendre sa partie amĂ©ricaine. C’est le projet de loi dĂ©posĂ© en ce moment par des Ă©lus rĂ©publicains et dĂ©mocrates. C’est assez rare de voir les deux partis soutenir la mĂȘme thĂšse pour ne pas le faire remarquer. Les Ă©lus amĂ©ricains se mĂ©fient comme de la peste de Tiktok. D’abord parce que ce rĂ©seau social est influent puisqu’il compte plus de 170 millions d’utilisateurs amĂ©ricains. Mais surtout et avant tout parce qu’à tort ou Ă  raison, les dĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs amĂ©ricains pensent que les autoritĂ©s chinoises ont accĂšs aux donnĂ©es des AmĂ©ricains, mĂȘme si celles-ci sont en rĂ©alitĂ© conservĂ©es sur des serveurs amĂ©ricains et gĂ©rĂ©s par une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine, en l’occurrence Oracle. Par contre en Europe, on ne parle pas d’interdiction ou d’obliger Tiktok Ă  vendre sa filiale europĂ©enne. Tous les politiques europĂ©ens draguent les jeunes par TikTok interposĂ©, car le rĂ©seau chinois est leur 1re source d’information
 Mots-ClĂ©s : projet, loi, Donald Trump, prĂ©sident, bannir, territoire, amĂ©ricain, attaque, partisans, Capitole, comptes, Facebook, discours, chiffre d’affaires, yiddish, schmock, connard, patron, vidĂ©o, volontĂ©, rĂ©seaux sociaux, business, Amazon, remarque, agence, information financiĂšre, Bloomberg, activitĂ©, commerce, menace, haine, Chine, parlementaire, risques, jeunesse, exposition, commercial, enjeu, tribunaux, premier, amendement, Constitution, libertĂ© d’expression, Joe Biden, outil, communiquer, jeunesse, erreur, hypocrisie, Europe, vendre, filiale, europĂ©enne, fonctionnaires europĂ©ens, national, smartphone, officiel, politiques, exception, politique, rĂ©seau chinois, source, information, limiter, abstention, Ă©lections, utilisateurs, enjeu, accessoire, constat, Ă©chec, mĂ©dias, audiovisuel, classique, cible, annonceurs, pression, dĂ©mocratie, voter, dopamine, rĂ©seaux asociaux. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • La rĂ©Ă©lection triomphale de Vladimir Poutine est-elle vraiment la nouvelle la plus importante du jour ? Alors j’ai envie de dire non pour au moins deux raisons. La premiĂšre, c’est que ce n’est pas une surprise. Au-delĂ  mĂȘme de la guerre en Ukraine, Poutine avait dĂ©jĂ  rĂ©formĂ© la constitution de son pays en 2020 pour pouvoir donc rester Ă  la tĂȘte de la Russie jusqu’en 2036. La deuxiĂšme raison, c’est qu’en dĂ©pit de sa vĂ©ritable popularitĂ© au sein de la population russe, voter autrement aurait Ă©tĂ© de toute façon impossible. Et comme l’explique Michael Vinogradov, le prĂ©sident du Centre d’études politiques de Saint-PĂ©tersbourg, le vote en Russie Ă©tait Ă©lectronique. Et mĂȘme si, en thĂ©orie, les Ă©lecteurs russes pouvaient voter pour d’autres candidats, la rĂ©alitĂ©, c’est que les Ă©lecteurs russes sont convaincus que les autoritĂ©s pouvaient surveiller leur vote. Et cette peur Ă©tait d’autant plus forte chez les Ă©lecteurs dont les revenus dĂ©pendent de l’État, comme les retraitĂ©s ou les fonctionnaires, ces Ă©lecteurs pensaient que leur employeur attendait d’eux qu’ils se rendent aux urnes et votent pour Poutine. En rĂ©alitĂ©, la seule Ă©lection qui aura un grand impact cette annĂ©e, c’est l’élection Ă©ventuelle de Donald Trump Ă  la Maison Blanche
 Mots-ClĂ©s : syndrome, Gilbert MontagnĂ©, question, IsraĂ«l, Biden, État hĂ©breu, Arabie saoudite, Ukraine, crainte, Occidentaux, guerre, Chine, Chinois, TaĂŻwan, question, menace, pression, EuropĂ©ens, dĂ©fense, Belgique, France, objectifs, PIB, retardataire, effort, fardeau, alliĂ©s, gĂąteau, signal, PĂ©kin, scĂ©nario, ennemi, peur, Staline, Union europĂ©enne, rĂ©ussite, spectaculaire, paix, vieux continent, dirigeants, dĂ©fense, tendance, crabe, Ă©lĂ©gant, dĂ©marche, compte. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • La campagne Ă©lectorale devient intĂ©ressante en Belgique francophone. Elle est mĂȘme trĂšs Ă©tonnante car mĂȘme des partis de gauche semblent vouloir sĂ©duire un Ă©lectorat de petits indĂ©pendants ou de patrons de PME. On vient encore de le voir hier avec le parti Ecolo qui a rĂ©ussi Ă  rallier Jacques Crahay, l'ancien prĂ©sident de l'Union wallonne des entreprises, autrement dit le patron des patrons wallons.Le parti des EngagĂ©s avait aussi fait fort il y a quelques semaines en mettant sur sa liste deux anciens managers de l'annĂ©e. Quant au MR, il n'a pas voulu rester sur le banc de touche et il a rĂ©ussi aussi Ă  convaincre, rĂ©cemment encore, l'actuel directeur de BECI, la Chambre de commerce de Bruxelles. MĂȘme le PTB n'est pas restĂ© au balcon. A dĂ©faut d'avoir sur sa liste un patron ou un ancien patron, le Parti communiste belge veut parler aux indĂ©pendants et aux petits patrons en leur proposant une fiscalitĂ© plus progressive, en faisant davantage payer les multinationales, en rĂ©glementant mieux les loyers commerciaux, en proposant de bloquer les prix de l'Ă©nergie
C'est vrai que les patrons qui ont Ă©tĂ© recrutĂ©s ici ou lĂ  ne sont pas connus du grand public. Ils ne sont donc pas des pourvoyeurs de voix massives comme d'anciens sportifs ou d'anciens prĂ©sentateur du journal tĂ©lĂ©visĂ©. Mais ces patrons donnent une crĂ©dibilitĂ© aux discours des partis concernĂ©s, et notamment parce qu'on reproche souvent aux partis de gauche de vivre hors sol. Et puis, mĂȘme si les indĂ©pendants et patrons, faut pas se leurrer, resteront malgrĂ© tout assez fidĂšles aux partis de droite, quelques milliers de voix qui se dĂ©portent vers la gauche peuvent tout de mĂȘme faire la diffĂ©rence dans ce genre de scrutin.Mots clĂ©s : Ă©lections, belgique, gauche, droite, PTB, guerre des classes, indĂ©pendants, PME, Ă©lectorat, agriculteurs, partis politiques, vote.--- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • La marque de prĂȘt-Ă -porter Zara affiche un profit historique alors que le secteur du prĂȘt-Ă -porter traverse une vĂ©ritable tempĂȘte avec des faillites en cascade dans le secteur. Elle semble dĂ©fier les lois de la gravitation et ses derniers chiffres montrent qu’il est possible de bien se porter dans un monde qui va mal. Et c’est vrai que la crise sanitaire, suivie de la guerre en Ukraine, suivie elle-mĂȘme de la crise Ă©nergĂ©tique, a montrĂ© que les consommateurs, en tout cas lorsqu’ils devaient faire des arbitrages en termes de pouvoir d’achat, prĂ©fĂšrent arbitrer en faveur des vacances plutĂŽt que de leur garde-robe. Le secteur du prĂȘt-Ă -porter est un secteur sinistrĂ©. Le nombre de faillites de marques connues ne se compte plus. Alors les temps sont effectivement trĂšs durs. Sauf pour Zara qui vient d’afficher un bĂ©nĂ©fice non seulement record mais historique de plus de 5 milliards d’euros. Ce chiffre n’est pas en rĂ©alitĂ© celui de Zara uniquement, mais d’Inditex, groupe espagnol cotĂ© en Bourse et qui reprĂ©sente d’autres marques : Zara bien entendu, mais aussi Massimo Dutti, Paul Bert, Stradivarius, Home et Bershka. Afficher des rĂ©sultats pareils n’a pas Ă©tĂ© une promenade de santĂ© pour ce gĂ©ant de la mode rapide. Ne serait-ce que parce qu’en 2022, lorsque l’hĂ©ritiĂšre du groupe Inditex a Ă©tĂ© nommĂ©e Ă  la tĂȘte de l’entreprise, elle n’a pas eu de chance. Elle a dĂ» faire face au dĂ©but de la guerre en Ukraine et faire une croix sur un marchĂ© qui reprĂ©sentait tout de mĂȘme 8,5% de son rĂ©sultat net en Russie. Inditex a pu compenser la perte du marchĂ© russe par le dĂ©ploiement du marchĂ© amĂ©ricain, qui est le deuxiĂšme marchĂ© de la maison mĂšre de Zara, aprĂšs l’Espagne. Alors pour le reste, ce qui a fait le succĂšs du groupe bien subsiste et marche encore plus en cette pĂ©riode de crise permanente et notamment le fait de produire la majoritĂ© de ses vĂȘtements dans le pourtour mĂ©diterranĂ©en plutĂŽt qu’en Asie pour justement rĂ©pondre plus vite aux envies de mode des clients
 Mots-ClĂ©s : rĂ©sultat, stocks, calcul, minimum, confection, usines, Portugal, Maroc, Turquie, proximitĂ©, fabrication, HM, Gap, critiques, champion, fast fashion, mode rapide, entreprise, modĂšle Ă©conomique, clients, achats compulsifs, mini-collections, ambition, Ă©missions de gaz, effet de serre, 2030, neutralitĂ© carbone, 2040, dĂ©fi, magasins, fournisseurs, tissus, riviĂšres, gĂ©ants, produits, invendus, boulot, greenwashing, crĂ©dibilitĂ©. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • Ce qui se passe en ce moment avec le Bitcoin est absolument fascinant. Les amateurs de cette "monnaie virtuelle", se frottent les mains car un nouveau record vient d’ĂȘtre battu Ă  72.000 $. Et beaucoup de fans du Bitcoin nous disent que ce n’est que le dĂ©but et qu’aprĂšs avoir plongĂ© jusqu’à 16.000 $, le voilĂ  parti pour franchir la barre des 150.000 $. Alors est-ce possible ? En fait, personne n’en sait rien. Le bitcoin, effectivement, dĂ©fie les lois de la gravitation, deux chiffres simplement pour vous le prouver. Depuis le dĂ©but de cette annĂ©e, le bitcoin a grimpĂ© de 70% et vous avez chaque jour 1500 personnes qui deviennent millionnaires grĂące au Bitcoin. Et ça risque de continuer. Comme la production de Bitcoin va ĂȘtre diminuĂ©e, il y aura moins d’offres et qu’il y a plus de demande puisque, depuis le 11 janvier dernier, les grandes institutions bancaires amĂ©ricaines peuvent enfin proposer des produits financiers indiciels qui rĂ©pliquent le bitcoin et qui donc sont accessibles plus facilement Ă  l’épargnant du coin. Je rĂ©sume offres en baisse, demandes en hausse, rĂ©sultats Bitcoin en hausse. C’est logique. D’ailleurs, pour prendre un peu de recul, le bitcoin n’est pas le seul actif Ă  grimper. L’or n’arrĂȘte pas non plus de grimper, les actions n’en parlons mĂȘme pas et mĂȘme les obligations sont en pleine forme. Sauf qu’il y a quand mĂȘme des diffĂ©rences. Une action, elle rapporte un dividende, une obligation, elle rapporte un coupon, un intĂ©rĂȘt. Un bien immobilier offre un loyer. Il n’y a que l’or et le bitcoin qui ne rapportent rien. Mais lĂ  encore, il y a une diffĂ©rence. L’or a une utilitĂ© pour lui-mĂȘme. En revanche, le bitcoin n’a strictement aucun usage
 Mots-ClĂ©s : raison, commentaires, compte, LinkedIn, amateurs, beautĂ©, ĂȘtre d’accord, or, offre, demande, halving, opĂ©ration, placements, ascenseur, palpable, virtuel, matĂ©riau de base, bijoux, industrie, notamment, puces Ă©lectroniques, prothĂšses dentaires, dent, bague, monnaie, valeur, historien israĂ©lien, Yuval Noah Harari, histoire, confiance, croyance, nuance, États, dĂ©faillants, dette, publique, message, soliditĂ©, systĂšme, financier, rhĂ©torique, appĂąt, fans, cryptomonnaie, courbe, actif, pente ascendante, critiques, monde, disque. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • Les Ă©conomistes vous le diront, la partie la plus sĂ©rieuse, la plus indiscutable de leur matiĂšre, c’est la dĂ©mographie. Les chiffres sont implacables et les courbes qui sont tracĂ©es ne font pas l’objet de discussions. Et ce qui est certain, c’est que l’Europe, aprĂšs le Japon, est en train de devenir un continent de personnes ĂągĂ©es et surtout une rĂ©gion de dĂ©natalitĂ©. L’Europe, Russie comprise, va passer de 743 millions d’habitants Ă  500 millions d’ici Ă  peine 40 ans. C’est une chute drastique qui s’explique Ă©videmment par le faible taux de fĂ©conditĂ© en Europe. En France, le prĂ©sident Macron s’en est Ă©mu il n’y a pas longtemps et a mĂȘme dĂ©clarĂ© avec l’une des formules dont il a le secret, qu’il fallait que la France vive son rĂ©armement dĂ©mographique. En Belgique, nous avons le mĂȘme problĂšme puisqu’avec 1,6 enfants par femme, la Belgique est sous le seuil de remplacement et pour maintenir la population actuelle, il faut 2,1 enfants par femme. Nous sommes loin du compte. Les explications de cette dĂ©natalitĂ© sont nombreuses, du recul de l’ñge moyen pour avoir un enfant, en passant par l’allongement de la durĂ©e des Ă©tudes des femmes, par la participation justement massive des femmes au marchĂ© du travail, jusqu’à l’inquiĂ©tude sur l’avenir de la planĂšte et de l’utilitĂ© d’avoir des enfants dans ce monde. Et concernant les animaux de compagnie, ils sont en train de devenir visiblement des membres de la famille. La journaliste et vĂ©tĂ©rinaire française HĂ©lĂšne Gateau a fait un carton avec son livre dans lequel elle explique sans fard qu’elle prĂ©fĂšre le meilleur ami de l’homme Ă  un enfant. Ce remplacement des enfants par des animaux de compagnie suscite tout de mĂȘme des interrogations
 Mots-ClĂ©s : baisse, fĂ©conditĂ©, choix, modĂšle social, actifs, pensionnĂ©s, sĂ©curitĂ© sociale, gĂ©nĂ©ration, baby boomers, coĂ»t, pensions, soins de santĂ©, allongement, durĂ©e de vie, temps, recours, immigration, jeunes, discours, unanimitĂ©, phĂ©nomĂšne, rĂŽle, chiens, petite taille, effectifs, mode de vie urbain, Ă©motions, convictions, enquĂȘte, quotidien, Le Figaro, explosion, croquettes, gluten, convictions, malbouffe, affection, animaux de compagnie, membres, famille, politiques, nombre, affiches Ă©lectorales, sincĂšre, calcul, juges, confrĂšres, perpĂ©tuer, traditions histoire, compte, financer, retraites, teckel. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • La nature humaine a horreur du statu quo et a un besoin frĂ©nĂ©tique de changement. Mais comment faire changer de smartphone Ă  des gens qui ont fini par se lasser de changer tous les deux ans de leur doudou Ă©lectronique sous prĂ©texte qu’il y a donc une derniĂšre version encore plus performante que la prĂ©cĂ©dente ? C’est la question que se posent tous les fabricants de smartphones Ă  un moment donnĂ© ? Ils ont cru que l’arrivĂ©e de la 5G allait doper leurs ventes. Mais en Europe, le bilan de la 5G sur les ventes est assez contrastĂ©, c’est du cĂŽtĂ© de Barcelone, au dernier salon annuel de la tĂ©lĂ©phonie mobile, qu’il faut sans doute chercher les futurs relais de croissance des smartphones. Sur le stand de chinois Lenovo, il y avait une foule de curieux agglutinĂ©s devant un smartphone Enroulable qui se portent donc comme une montre ou un bracelet. Une prouesse technologique inspirĂ©e d’une colonne vertĂ©brale humaine. L’opĂ©rateur allemand Deutsche Telekom, a prĂ©sentĂ© deux smartphones sans applications, les applis ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par un assistant vocal dopĂ© Ă  l’intelligence artificielle. Il vous suffit de poser une question pour avoir la rĂ©ponse ou pour rĂ©server un billet de train ou d’avion. Et c’est lĂ  que se situe le vĂ©ritable relais de croissance des smartphones de demain dans l’intelligence artificielle
 Mots-ClĂ©s : exemple, dĂ©part, retouche, photo, X, annĂ©es, fusionner, vidĂ©o, texte, musique, intĂ©grĂ©, stade, marchĂ©, arme, distraction, massive, Deutsche Telekom, initiative, industrie, Google, Apple, raison, Apple Store, Play Store, gĂ©ants, poule aux Ɠufs d’or, milliards, dollars, rĂ©flexion, Occident, marchĂ©, saturĂ©, consommateur, coĂ»t, acquisition, client, prohibitif, croissance, efforts, financiers, fournisseur, X, industriels, assurer, croissance, marchĂ© dĂ©limitĂ©, saturĂ©, addiction, marketing, humoriste, modĂšle capitalistique, besoin, argent, gens, fabricant. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • Les marchĂ©s boursiers sont aujourd’hui euphoriques, et cela depuis quelques mois, en particulier depuis le dĂ©but de cette annĂ©e 2024. La plupart des records enregistrĂ©s le sont en bonne partie grĂące Ă  l’engouement des investisseurs pour l’intelligence artificielle. Il n’y a qu’à regarder le cours de l’action de Nvidia, le spĂ©cialiste des puces Ă©lectroniques pour l’intelligence artificielle, qui a grimpĂ© de 240% en 2023. Et depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2024, l’action Nvidia a encore pris 85% de hausse. C’est du jamais vu.C’est simple, en ce moment, les algorithmes qui sont derriĂšre la bourse ont une vision trĂšs trĂšs binaire des actions. Il y a d’un cĂŽtĂ© les actions qui vont profiter Ă  plein de l’intelligence artificielle, qui sont rangĂ©es dans la case croissance. Et il y a les entreprises qui risquent d’ĂȘtre laminĂ©es, Ă©liminĂ©es Ă  cause de l’arrivĂ©e de l’intelligence artificielle : les actions rangĂ©es dans la case valeur "Ă  la casse". Et cette façon binaire, pour ne pas dire primitive, de classer les actions, est Ă©videmment injuste. Elle est imparfaite, car les consĂ©quences vĂ©ritables de l’intelligence artificielle ne sont pas encore bien connues.Mots clĂ©s : marchĂ©s, Nvidia, Teleperformance, centres d’appels, Bourse, Paris, fintech, client virtuel, intelligence artificielle, sociĂ©tĂ©, technologique, business model, assistant virtuel, danger, actions, binaire.--- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • Les amateurs de Bitcoin et d’or sont Ă  la fĂȘte en ce moment. Et pour cause, les deux valeurs ont dĂ©passĂ© leur pic au mĂȘme moment le mardi 5 mars, l’or avait atteint Ă  ce moment-lĂ  les 2141 $ et le bitcoin, il Ă©tait Ă  69.200 $. Les deux valeurs sont souvent comparĂ©es et on dit souvent que le bitcoin c’est l’or 2.0. Autrement dit, le bitcoin, c’est un petit peu la valeur refuge des jeunes et l’or plutĂŽt la valeur refuge des plus ĂągĂ©s. Et dans les deux cas, le rebond a Ă©tĂ© spectaculaire. L’or est en hausse de 30% depuis la fin 2022 et le Bitcoin est passĂ© de 16.000 $ en 2022, quasiment en ligne droite Ă  plus de 69.000 $ mardi dernier. Bien sĂ»r, il faut toujours nuancer ces hausses. L’or, par exemple, est pareil de tous les superlatifs en ce moment, et c’est vrai qu’il a trĂšs bien progressĂ©. Mais comme l’a calculĂ© un Ă©conomiste de la Deutsche Bank, le mĂ©tal jaune est encore en termes rĂ©els, c’est-Ă -dire si on dĂ©falque l’inflation, loin de ces pics de 1980, de 2011 ou mĂȘme de 2020. Mais c’est vrai que l’or profite en ce moment et de maniĂšre anticipĂ©e de la baisse des taux d’intĂ©rĂȘt aux Etats-Unis et de la baisse du Dollar. Et donc au final, visiblement, certains investisseurs prĂ©fĂšrent l’or au dollar et mĂȘme Ă  la dette amĂ©ricaine. Alors bien sĂ»r, il n’y a pas que ces Ă©lĂ©ments qui justifient la hausse actuelle du mĂ©tal jaune. Quant au bitcoin, bien sa hausse est incomprĂ©hensible, surtout aprĂšs tous les scandales qui ont entourĂ© les plateformes qui permettent les Ă©changes de ces cryptomonnaies
 Mots-ClĂ©s : banques centrales, Ă©tranger, pays, peur, diversifier, rĂ©serves, diversification, mĂ©tal, jaune, patron, plateforme, FTX, prison, concurrent, amende, milliards, Stablecoin, fonds, Celsius, magie, Wall Street, secret, purge, gendarme financier, vente, produits financiers indexĂ©s, cryptomonnaies, particuliers, acheter, autorisation, avatars, malades, valeur intrinsĂšque, toucher, palper, commentateur boursier, Marc Fiorentino, virtuel, remarque, ringard, anciens, gĂ©nĂ©ration Z. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • A priori, elles ne marchent pas car elles sont contournĂ©es par la Russie avec l’aide de nombreux pays. Les sanctions Ă©conomiques et financiĂšres, est-ce que ça fonctionne ? A cette question, on a envie de dire pas trop. Il suffit d’ailleurs de regarder Poutine Ă  la tĂ©lĂ©vision. Il semble en bonne forme et il a mĂȘme retrouvĂ© le sourire. A croire qu’il pense qu’à l’usure, il finira par gagner. Alors soit parce que Trump prendra le pouvoir aux Etats Unis en novembre prochain et cessera donc de soutenir l’Ukraine, soit parce que la population europĂ©enne sera fatiguĂ©e de situation dont elle ne voit d’ailleurs pas la fin. Et c’est vrai que lorsqu’on regarde les chiffres, la Russie ne donne pas l’impression de plier et cela malgrĂ© les trĂšs nombreuses sanctions Ă©conomiques dont elle fait l’objet, c’est pire encore. La Russie a terminĂ© l’annĂ©e 2023 avec une croissance Ă©conomique de 3%, alors que des pays europĂ©ens comme la Grande-Bretagne ou la toute-puissante Allemagne sont entrĂ©s en rĂ©cession. Et de fait, si les sanctions mettent du temps Ă  produire leurs effets, c’est parce qu’en rĂ©alitĂ© elles sont contournĂ©es
 Mots-ClĂ©s : pĂ©trole, officiellement, Union europĂ©enne, rĂ©alitĂ©, prix, Inde, Chine, produits, interdit, exportation, destination, Turquie, Kazakhstan, Golfe, clause, EuropĂ©ens, pression, oligarques, russes, milliardaires, propriĂ©tĂ©s, CĂŽte d’Azur, histoire, fortune, physique, fortune, entreprises, occident, Afrique du Sud, apartheid, embargo, sanctions, partisans, planĂšte, condamnĂ©, invasion, opinion, Occident, constat, alternatives, discussion, utilisation, intĂ©rĂȘts, milliards, avoirs gelĂ©s, tribu, rĂ©alitĂ©, complexe, Etats de droit, avoirs, Ă©trangers, dirigeants, idiots, message, africain, asiatique, conflit, querelle, gelĂ©, risque, fuite, capitaux Ă©trangers, rĂ©sultats, retard, rĂ©seaux sociaux, patience, persĂ©vĂ©rance, marbre, immĂ©diatetĂ©. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • La Bourse est folle, sa hausse suscite l’étonnement et le Bitcoin n’arrĂȘte pas de grimper, il flirte avec la barre des 60.000 dollars. La folie spĂ©culatrice est donc de retour en Bourse. Il n’y a d’ailleurs qu’à lire la derniĂšre Ă©dition du magazine The Economist avec un titre en couverture qui en dit assez long. Jusqu’oĂč peuvent donc monter les Bourses ou les actions ? La question est dĂ©battue au sein de ce magazine qui est la bible du monde des affaires, avec un constat trĂšs simple : les taux d’intĂ©rĂȘt ont montĂ© brutalement et fortement en deux ans, ce qui est mauvais pour l’économie, mauvais pour la Bourse. La guerre commerciale fait rage entre les Etats-Unis et la Chine, de grands pays pratiquent le protectionnisme, la guerre continue en Ukraine, aucun cessez-le-feu en vue au Proche-Orient, des pays d’Afrique subissent des changements de rĂ©gime, des pays industrialisĂ©s sont entrĂ©s en rĂ©cession
 MalgrĂ© toutes ces mauvaises nouvelles, comment se fait-il que la Bourse n’en finit pas de grimper ? Et comment expliquer que le Bitcoin, la reine des cryptomonnaies, flirte aujourd’hui avec la barre des 60.000 $ ? Mots-ClĂ©s : rĂ©ponse, torture, analyse, justifier, injustifiable, reine, scandales, institutions financiĂšres, fonds d’investissement, autorisation, milliards, particuliers, amĂ©ricains, banques centrales, Banque centrale europĂ©enne, blog, investisseurs, Salvador, statut, commerçants, citoyens, avatars, polluants, transaction, litres, eau, accusation, crime, accusation, Ăąme sƓur, arnaques sentimentales, vogue, rĂ©seaux sociaux, photos, analyse, posts, intelligence artificielle, vidĂ©os, mĂ©fiance, placements lucratifs, tĂ©lĂ©charger, application, trading, crypto, escrocs, commerce mondial. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • Le monde a changĂ© d’échelle, on le voit au travers de quelques chiffres absolument dĂ©lirants. L’économie, c’est de la psychologie, bien entendu, mais c’est aussi des chiffres et ce sont surtout des chiffres. Mais voilĂ , les chiffres d’aujourd’hui n’ont plus rien Ă  voir avec ceux d’hier ou d’avant-hier. Aujourd’hui, tout se compte en milliards de dollars, voire en milliers de milliards de dollars. Ce changement d’échelle montre Ă  lui seul que nous sommes en train de changer de monde et sans nous en rendre compte. Prenez les sociĂ©tĂ©s cotĂ©es en Bourse. Quand Apple avait franchi, il y a quelques annĂ©es Ă  peine, la barre des 1000 milliards de dollars de capitalisation boursiĂšre, mĂȘme les investisseurs les plus blasĂ©s se frottaient les yeux. Aujourd’hui, la valeur d’Apple en Bourse est de 3000 milliards de dollars. Et cet exploit n’est plus un exploit puisqu’il est aujourd’hui partagĂ© par six autres sociĂ©tĂ©s, les sept magnifiques et il n’y a pas un gĂ©rant de bourse qui ne les a pas en portefeuille. Katie Wood, Ă  la bourse de New-York tout le monde la connaĂźt car elle avait rĂ©ussi en 2020 l’exploit d’avoir enregistrĂ© avec l’un de ses fonds une performance de 150% car elle avait misĂ© avant les autres sur les actions Tesla. Suite Ă  des calculs trĂšs compliquĂ©s dĂ©but d’annĂ©e 2023, elle est arrivĂ©e Ă  la conclusion qu’elle devait vendre ses actions Nvidia, qui fait partie de sept magnifiques. Mais la grande prĂȘtresse des actions technologiques s’est plantĂ©e. Et quand je vous disais que nous avons changĂ© d’échelle, on le voit aussi dans les levĂ©es de fonds avec Sam Altman, le PDG de OpenAI
 Mots-ClĂ©s : spĂ©cialiste, puces Ă©lectroniques, intelligence artificielle, rĂ©sultat, chiffres dĂ©lirants, fonds en actions, perte, avis, Morningstar, sociĂ©tĂ©, analyse, performances, fonds, monde, gĂ©rant, amĂ©ricain, valeur, clients, transformer, industrie, semi-conducteurs, anticiper, Emirats, investisseurs, dettes, secteur,Ă©nergie, Ă©chelle, transition, ressources, renouvelables, Ă©cologiques, Agence, internationale, sensation, serpent, aveugle. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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  • C’est vrai que la Chine n’est plus ce qu’elle Ă©tait, elle ne fait plus rĂȘver les multinationales. Avec le prĂ©sident chinois actuel, le business est devenu, il faut le dire, plus compliquĂ© que par le passĂ©. Et mĂȘme les patrons chinois s’en plaignent car la politique Ă©conomique de leur pays est devenue, on peut le dire, illisible. Et cette crainte, on la mesure bien dans les flux d’argent qui sortent des fonds en actions chinoises. Les flux sortants sont aujourd’hui nettement plus importants que les flux entrants et c’est la preuve que les gĂ©rants internationaux en action ont moins confiance en la Chine d’aujourd’hui que celle d’hier. Et pourtant, Ă  l’inverse de ce qui s’est passĂ© pour la Russie, on constate quoi ? Qu’il est difficile pour nos entreprises occidentales de quitter la Chine. Alors ce n’est pas trop Ă©tonnant car pour le dire brutalement, un droguĂ© ne peut pas quitter son dealer, c’est trop douloureux. Les consommateurs occidentaux, vous et moi, nous sommes droguĂ©s au prix bas et certains produits ne peuvent ĂȘtre fabriquĂ©s qu’en Chine. On peut le dĂ©plorer, mais c’est ainsi. Mais la drogue est tout aussi forte pour des entreprises comme LVMH ou L’OrĂ©al. Impossible pour ces entreprises, entreprises multinationales du luxe de quitter du jour au lendemain la Chine
 Mots-ClĂ©s : eldorado, luxe, profits, valeur boursiĂšre, Bourse de Paris, marque, automobile, raison, produits, consommateur, chinois, BĂ©rĂ©zina, Tesla, discours, Occident, copieurs, rĂ©alitĂ©, Ă©lectrique, continent, technologie, batteries, mainmise, matiĂšres premiĂšres, fabriquer, bas de gamme, tutelle, haut de gamme, moyen de gamme, fabricants, vĂ©hicule thermique, dĂ©finition, durĂ©e de vie, soucis, bornes de recharge, autonomie, temps, prĂ©sidence, imprĂ©visible, dĂ©cisions, gĂ©rants, action, mĂ©fiance, pays, produit, dĂ©pendance, relation, dealer. --- La chronique Ă©conomique d'Amid Faljaoui, tous les jours Ă  8h30 et Ă  17h30.

      

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