Afleveringen

  • Un grand classique des questions posées par les candidats: Comment réussir à assimiler toutes les connaissances et apprendre par coeur?

    Aujourd'hui, je reçois Eva, agrégative d'espagnol. Elle nous livre sa technique bien rodée pour réussir cet exploit.

    @Eva Merci mille fois pour ce généreux partage qui sera bien utile aux autres candidats.

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  • J'ai été invitée par Caroline à prendre la parole sur son podcast "Passe ton agreg".

    Il s'agit du podcast de référence pour les candidats à l'agrégation d'Histoire Géo.

    Voici un échantillon de notre échange.

    Sans surprise, nous partageons exactement la même vision de ce qui compte vraiment : le mental!

    Pour écouter plus d'épisode, retrouvez là sur https://passetonagreg.com/le-podcast/

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  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

    Klik hier om de feed te vernieuwen.

  • 📚 Pour accéder aux synthèses des rapports de jury c'est par ici:

    RDJ lettres modernes interne écrits

    https://pages.mariemotard.com/rdj-lettres-ecrits

    RDJ anglais interne écrits

    https://pages.mariemotard.com/rdj-anglais-ecrits

    RDJ EPS

    https://pages.mariemotard.com/rdj-eps

    RDJ espagnol

    https://pages.mariemotard.com/rdj-espagnol

    ⬇️ Et voici le lien vers le groupe FB:

    https://www.facebook.com/groups/prepaagregation

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  • Dimanche soir à 21h je reçois un mail « Inspection reportée »

    J’aurais pu me dire :

    Je déteste qu’on change le programmeJ’ai gaspillé 1 journée de mes vacances à planifier cette inspectionJe me suis stressée pour rienCa ne se fait pasCa ne m’arrange vraiment pasCa m’énerve quand cela ne se passe pas comme prévuMaintenant je suis dans le flouComme si ça ne suffisait pas

    Et bien, non…même pas l’ombre d’une contrariété.

    Ca, c’était avant !

    Il faut croire que la pratique de l’auto-coaching au quotidien commence à porter ses fruits 🍓.

    Mais, il faut dire, aussi, que j’ai une 🔫 arme secrète que je vais me faire un plaisir de vous livrer.

    Vous avez surement déjà entendu ce proverbe anglo-saxon :

    “Brace for the worst and hope for the best”

    En français: « Prépare-toi au pire et espère le meilleur » (Ma traduction ne sonne pas très bien, heureusement ce n’est pas moi qui passe l’agreg cette année🤣)

    Il se trouve que la veille de recevoir ce mail, je me suis dit littéralement : « à tous les coups, elle va être déplacée ET ça sera OK »

    Ma stratégie c’est qu’en même temps que je me suis préparée pour passer cette inspection avec 🚀succès , je me suis préparée pour les imprévus 🚧. Parce qu’il y en a toujours !

    Peut-être que :

    Ca tombera sur l’œuvre que vous maitrisez le moinsVous n’aurez pas bien dormi la veille des écritsVous n’aurez pas entendu le premier réveilIl y aura un problème dans les transportsVous ne vous rappellerez plus de LA citation qui aurait été parfaite pour ce sujet.C’est le sujet que vous avez le moins réviséVous serez malade le jour J

    Mais au lieu de se dire POURVU QUE ça n’arrive pas, il est plus utile de se faire à l’idée qu’il y a 50% de chances que ça arrive et d’avoir UNE STRATÉGIE DANS TOUS LES CAS ⛑️.

    PROBLEME

    Quand on se dit « pourvu que cela n’arrive pas »:

    ❌ On augmente notre niveau d’anxiété.

    ❌ On augmente notre charge mentale.

    ❌ On occupe avec ces pensées de l’espace sur notre disque dur interne qui pourrait être dédié aux révisions.

    ❌ On spécule, on argumente intérieurement à propos d’éléments sur lesquels nous n’avons aucune emprise.

    RÉSULTAT

    C’est de l’auto-sabotage🤯.

    On perd du temps sur une situation hypothétique et on augmente nos chances de perdre nos moyens si cette situation se produit.

    SOLUTION

    👉 Il faut se poser LA bonne question : Quels sont les éléments de cette situation sur lesquels je peux avoir une influence ?

    Qu’est-ce qui rentre dans MA SPHÈRE DE CONTRÔLE 🔮?

    Et on va focaliser notre attention uniquement sur cela.

    NB : C’est très important de rester focalisé.e sur sa sphère de contrôle. C’est un des points que j’aborde en détail dans mon programme « Coaché pour l’agreg »

    EXEMPLE

    Si je reprends mon exemple d’inspection reportée.

    ❓Ma bonne question est : Comment puis-je faire pour que ça tombe « bien » ?

    🏋️ Actions :

    J’ai reporté la date dans mon calendrierJ’ai évalué sur quelle séance cela allait tomberj’ai fait la liste de toutes les raison pour lesquelles c’était encore mieux que cela tombe le 5 janvier que le 25 novembre ( sachant que quand j’avais su que ça serait le 25 novembre, je m’étais fait la liste de toutes les raisons pour lesquelles c’était parfait que ça tombe le 25 novembre)

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  • Cette semaine, je me penche sur la procrastination.

    Ca m'arrive rarement, pourtant, hier, j'ai procrastiné (OMG 🤬)

    Cet épisode a aiguisé ma curiosité car c'est inhabituel chez moi.

    J'ai plutôt tendance à me débarrasser, le plus vite possible, des items sur ma to-do liste pour que ça sorte de ma tête 🤯.

    👉 Notez bien (surtout si vous vous dites ..."elle a de la chance") que mon profil n'est pas forcément enviable car parfois il vaut mieux réfléchir avant d'agir. Mais on est comme on est. Le tout c'est de savoir manoeuvrer avec nos forces et nos faiblesses.

    Donc, aujourd'hui je m'adresse aux perfectionnistes parmi vous, que ce trait de caractère soit chez vous ponctuel ou chronique, pour vous donner des pistes de réflexion.

    Les réponses ne sont pas celles que j'attendais mais si vous avez la patience de lire jusqu'au bout vous aurez MA solution.

    📚 Définition (wikipédia)

    La procrastination est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions, qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non. Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.

    🔬 Analyse

    Ne serait-ce qu'en lisant la définition, je m'aperçois que l'étiquette que je me suis attribuée ne respecte presque aucun des attributs du procrastinateur.

    Ce qui s'est réellement passé, c'est que j'avais prévu de préparer mes cours pour l'INSPE le matin et j'ai repoussé au début d'après-midi.

    Donc ce n'était ni systématique et ni le lendemain (ah... d'un seul coup ça va mieux, je me sens soulagée...)

    👉 Attention: On a tendance à se coller des étiquettes facilement.

    Le danger c'est que plus on s'identifie à cette nouvelle étiquette plus on va endosser cette nouvelle identité et devenir un procrastinateur

    💡 Conseil: Choisissez avec soin les mots que vous employez pour parler de vous dans vos interactions avec les autres mais aussi dans vos monologues intérieurs.

    🎙️ Reformulation: "J'ai procrastiné" --> "J'ai lutté intérieurement"

    Si je reviens sur mon exemple, j'ai décalé de quelques heures la réalisation d'une préparation de cours. Je n'ai pas vraiment procrastiné. Mais, je suis passée par ces phases extrêmement inconfortables de lutte intérieure.

    🤔 Nouvelle problématique:

    Et s'il y avait une formule magique 🪄 pour ne pas avoir à puiser uniquement dans la volonté (will power) quand on se retrouve dans cette situation ?

    Contexte

    Je n'ai pas travaillé mes cours pour l'INSPE pendant 2 semaines parce que j'étais sur d'autres projets qui étaient à mon sens plus urgents et plus importants.

    NB: On peut noter, au passage, que ce qui nous paraît "urgent" et/ou "important" crée de la motivation

    Normalement, "l'urgence" est un concept qui parle au procrastinateur. Mais pourquoi?

    Tout simplement, parce que lorsque la date butoir arrive on pense " je dois le faire" ou "je n'ai plus le choix". Cela crée une bouffée d'adrénaline qui vous pousse à l'action. Puis vous vous rendez compte, après coup, que ce n'était pas si difficile . Donc, vous ne comprenez pas pourquoi vous agissez toujours de la même façon.

    💡Si vous vous reconnaissez, vous trouverez des pistes de réflexion dans l'analyse de mon exemple.

    Analyse

    Dans mon cas, la phrase que j'avais en tête et qui m'empêchait de passer à l'action était " j'ai pas envie".

    C'est totalement humain d'avoir cette réaction puisque mon cerveau anticipe que cette tâche va lui faire consommer de l'énergie. Or conserver son énergie est une des 3 principales missions de l'être humain.

    On pourrait s'arreter là dans l'explication de la cause :

     Je pense "j'ai pas envie" Avec cette pensée je génère l'émotion de : démotivation Par conséquent, je ne passe pas à l'action Et le résultat: je procrastine

    Cela résume l'analyse de base que l'on peut faire de la procrastination.

    👉 Certes, on l'explique mais on ne résout rien!

    💡 Pour aller un cran plus loin de me suis demandée pourquoi je n'avais pas envie.

    J'ai eu droit au classique "peur de la page blanche, peur de l'inconnu"

    La vérité c'est qu'en plus de "j'ai pas envie", je pensais:

    a) "Je ne sais plus faire" --> dévalorisation

    b) "Ca va me demander un plus gros efforts d'aller me replonger dans les programmes de lycée" --> démotivation

    c) "Je ne sais pas exactement ce qu'on attend de moi" -->confusion

    👉Ces trois émotions: dévalorisation, démotivation et confusion ont renforcé les réticences que j'avais à me mettre au travail.

    Résultat: je me suis forcée à le faire en passant souvent dans la cuisine pour voir si je pouvais trouver un café ☕ ou des sucreries 🍭 pour faire passer l'inconfort.

    Et, en faisant un pas de recul, j'ai compris la vraie raison pour laquelle je n'avais pas envie de m'y mettre.

    J'ai compris que la vraie raison pour laquelle je n'avais pas envie, c'est que je ne savais pas comment m'y prendre.

    Bien sûr que c'est plus facile de réaliser n'importe quelle tâche quand on a le mode d'emploi. D'ou la popularité des "tutos" qui existent sur youtube

    Mon intuition me disait qu'il me manquait les étapes pour arriver au bout.

    Le bénéfice d'analyser ses pratiques

    1) Comprendre pourquoi on agit comme ça permet de se reconnecter avec soi-même. Comme dans toute relation humaine, la communication et la compréhension servent à souder la relation.

    2) Sur le plan pédagogique, j'ai compris que c'était plus important lorsque j'allais corriger ce devoir avec mes étudiants de l'INSPE de leur donner mes stratégies que mes réponses.

    Nouvelle pensée: "je vais faire un cours intéressant et utile pour eux et pour moi"

    Maintenant, j'ai une piste. La prochaine fois que j'ai envie de procrastiner, je me demanderai si c'est le signal que m'envoie mon corps pour m'indiquer que j'ai sauté une étape, qu'il me manque le mode d'emploi.

    💡A retenir

    Mon Conseil aux candidats qui ont beaucoup de mal avec la procrastination c'est :

    1° De découper les tâches en mini - tache ( bite size actionable steps)

    2° De se dire que c'est le premier pas le plus difficile, le reste ça vient tout seul.

    3° Vous n'avez pas besoin d'être motivé pour agir

    PS: mon cours s'est super bien passé et j'ai très envie de préparer le suivant maintenant que j'ai ma méthode!

    PPS: Attention à la procrastination positive

    

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  • Partie 1

    Hier, dans un webinaire que j’animais sur le thème « Être prêt à temps », Valentine m’a posé une question super pertinente sur les PAUSES. J’ai eu envie de vous partager non seulement les réponses que je lui ai apportées mais surtout comment je fais concrètement pour recharger mes batteries.

    Vous commencez à me connaître, hein ? La théorie c’est bien joli mais la pratique c’est encore mieux.

    La question : Faire un arbitrage entre travail et détente

    La question exacte était : « Une question qui peut paraître accessoire mais qui me perturbe déjà : comment gérer les fêtes de fin d’année ? » ( je vous ai mis la question exacte car la formulation est importante)

    Ma réponse

    Etape 1 : Laisser-tomber le jugement

    Valentine, j’ai oublié de vous le dire hier mais il y’a quelque chose à rectifier dans votre approche (si vous en avez envie, bien sûr…)

    Au lieu de vous juger par ce que vous appréhendez une situation dont l’échéance peut paraître lointaine. Vous me direz si c’est faux mais c’est ce que je perçois dans l'expression « une question qui peut paraître accessoire ». Je vous propose plutôt de vous féliciter d’avoir envie d’anticiper la stratégie avec laquelle vous allez aborder cette situation. Vous pouvez tout aussi bien vous dire que c’est une grande qualité d’être clairvoyant.e et de planifier à l’avance les situations où vous savez que vous aurez du mal à gérer.

    Etape 2 : Planifier

    Il y a deux choses à planifier :

    - Quand vous allez choisir de vous accorder du repos

    - Ce que vous allez faire pour recharger vos batteries

    🛑 Attention ! Quand je dis « ce que vous allez faire », vous pouvez très bien choisir de ne rien faire du tout. Dans ce cas vous écrirez dans votre planning « rien ou sieste ou repas en famille ou jeux ou ballade ou que sais-je… »

    Résumé

    Il est évident qu’il faut s’accorder des pauses ⏸️ pour tenir sur la durée.

    Mais, pour pouvoir se reposer sans culpabiliser, il est impératif de le planifier 🗓️.

    👉 C’est tout aussi important de tenir vos engagements envers vous-même quand vous vous promettez de réviser que de tenir parole quand vous vous promettez de vous reposer. En tenant parole vous développez, petit à petit, la certitude que vous pouvez compter sur vous pour. Et donc vous pouvez vous faire confiance.

    En respectant votre planning, non seulement vous allez remettre de l’équilibre⚖️ dans votre vie mais surtout vous allez faire grandir votre 💪 confiance en vous .

    Partie 2

    Bilan des courses à mi-parcours.

    On est pile à la moitié des vacances de la Toussaint.

    Deux choix s'offrent à moi. Je peux penser:

    1) J'ai tout gaché 🤦

    ou

    2) Rien n'est joué 💡

    Ma question était:

    COMMENT recharger ses 🪫batteries🔋 pendant les vacances SANS perdre le rythme 🏃.

    Grande question....

    L'herbe 🪴 n'est pas plus verte ailleurs... en tout cas pas chez moi 🏠.

    📆 Ma stratégie #1 : Planifier

    Planifier les plages de travail et les plages de repos.

    (Ca je sais très bien faire. Faire des plannings est une de mes activités favorites)

    Auto-évaluation: Très bien

    📝 Ma stratégie #2 : Dresser la liste de mes envies

    Moi, mon problème numéro 1, ce n'est pas que j'ai du mal à m'y mettre, c'est tout l'inverse.

    J'ai du mal à décrocher. Je suis une "workoholic".

    Vous vous demandez peut-être sur quoi je travaille puisque j'ai déjà l'agrégation? Je travaille sur le sujet qui me passionne actuellement: Mon programme d'accompagnement des candidats à l'agrégation.

    Donc pour m'accompagner dans cet objectif de repos, j'ai dressé la liste de mes envies.

    Qu'est-ce qui me fait vraiment plaisir (en dehors de travailler) ?

    Ca ressemble à ça:

    Faire l'album photo 2021-2022Aller chez le coiffeurEssayer la chute libre dans une soufflerie avec mon mariFaire des jeux de société avec les enfantsJouer à la belote avec mes parentsFaire un massage ThaïEssayer de nouvelles recettes de cuisine avec mon ThermomixCommencer à acheter les cadeaux de noelOrganiser mon futur voyage en amoureux aux vacances de Pâques.Réserver une retraite avec une copine coach en Alsace.

    Auto-évaluation: à mi-parcours, j'ai réussi à aller chez le coiffeur et faire un massage thaï

    Pensées par défaut 😫:

    "Je ne suis bonne qu'à travailler" --> jugement de soi"Pourquoi les autres y arrivent mais pas moi" --> Comparaison avec autrui

    Pour autant, avec les mêmes circonstances, je pourrais très bien choisir de penser 💡:

    "Tu as gardé le meilleur pour la fin"" C'est déjà un début""Maintenant que tu as bien travaillé, tu vas vraiment pourvoir te détendre"

    🔮 Ma stratégie #3 : Ne pas laisser mon passé déterminer mon futur

    Donc, je décide dès maintenant d'opter pour l'option 2) Rien n'est joué 💡

    Vous saurez samedi prochain, si j'ai réussi à implémenter ma stratégie.

    A RETENIR

    Pourquoi je vous raconte tout ça?

    Parce que j'ai vu sur le groupe FB qu'il y a déjà des candidats qui pensent à abandonner.

    Ils se disent : "foutu pour foutu je ne vais même pas me présenter aux épreuves".

    Et c'est là le problème!

    Ils pensent que ne pas y aller, ça va les faire se sentir mieux. Ils se disent que cela va leur enlever un poids.

    Alors, oui à très court terme c'est une solution qui va les soulager mais à moyen terme le poids de la culpabilité va être encore plus lourd à porter 🏋️.

    Donc à tous ceux et celles qui pensent ne pas être prêts pour les épreuves, c'est normal.

    N'écoutez pas votre cerveau 🧠 quand il vous dit :"tu devrais peut être abandonner.

    Allez-y quand même et donnez tout ce que vous avez.

    Partie 3

    Veille de rentrée: Bilan des courses

    Petit récapitulatif

    Nous nous étions demandé quand et comment recharger ses batteries pendant les vacances sans culpabiliser?

    👉 Stratégie: Planifier les plages de travail et les plages de repos.📆

    Puis, je vous avais partagé mon moment de panique lors du bilan de mi-parcours:

    "J'ai raté"

    "je suis en retard"

    "j'ai tout gaché"

    "J'en ai fait trop ou pas assez"

    👉 Stratégie #1: Changer de lunettes 👓 pour sortir du tout blanc ou tout noir.

    👉 Stratégie #2: Ne pas laisser son passé déterminer son futur 🔮

    Bilan des courses

    Je suis très fière de moi car j'ai réussi à rétablir un certain équilibre ⚖️ et ne pas me laisser engloutir par la pensée perfectionniste.

    Bien sur que je n'ai PAS réussi à tenir mon planning ET c'est OK.

    A retenir

    Le but de la création d'un planning n'est pas de le respecter à la lettre, c'est d'y voir 👀 plus clair sur ce qu'on a envie d'accomplir et de se donner les moyens d'y arriver.

    Je n'arrive jamais à tenir mes plannings de la semaine à 💯%. Mais ça ne m'empêche pas de continuer, inlassablement, chaque semaine, car je sais AUSSI que ça me fait avancer dans la bonne direction, à un rythme 10 fois plus soutenu 🚀 que si je n'en faisais pas.

    Marie

    PS: Je suis curieuse. J'aimerais beaucoup connaître le bilan que vous faites de vos vacances scolaires Si vous avez quelques minutes à m'accorder, n'hésitez pas à répondre à ce mail.

    PS: Pour les curieux comme moi, voici ce que j'ai réussi à faire dans la liste de mes envies que je vous avais partagée la dernière fois:

    CoiffeurMassage thaiJouer à la belote avec mes parentsCuisiner un nouveau gâteauFaire l'album photo 2021-2022Resto japonais avec mon mari ( c'était pas sur la liste mais il ne voulait pas aller à la soufflerie pour faire de la chute libre 🤣)Acheter 80% des cadeaux de noelRéserver une retraite en Alsace pour me donner les moyens de vraiment déconnecter le temps d'un WE. Ça ne sera que dans 3 mois ...mais je reste fidèle à ma devise : PLANIFIER!!

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  • Vous avez consacré une heure à faire un beau planning pour la semaine et résultat des courses, le mercredi vous aviez déjà abandonné.

    S’en est suivi le discours habituel:

    je n’arrive pas à suivre un planningÀ quoi bon?Je n’y arriverai jamaisDe toute façon je ne suis pas assez organisé.eMieux vaut arrêter d’essayer

    Pour résumer, vous vous dites peut-être: « j’ai perdu du temps à le faire alors qu’à la place j’aurais pu réviser. » Logique, non?

    Le problème

    Le problème c’est que si on ne sait pas où on va, on fait n’importe quoi.

    On s’éparpilleOn avance dans toutes les directions mais aucune en particulierOn finit par s’épuiser

    La solution

    Le BON planning c’est celui que vous allez réussir à suivre!

    Comment ?

    Se fixer des objectifs réalistesSe laisser une marge d’erreurDécider à l’avance que vous ne vous taperez pas sur les doigts si vous ne faites pas tout.

    👉 La meilleure façon de respecter son planning, c’est de faire la paix avec l’idée que:

    Ce ne sera pas parfait ET ce n’est pas le but.Vous ne réussirez pas du premier coup. Dans le meilleur des cas, vous allez en faire 80% ET ça sera déjà génial.

    Ce que vous voulez réussir à faire c’est avancer dans la bonne direction. Or le scénario inverse c’est l’éparpillement. Alors que si vous planifiez votre temps de manière intentionnelle, vous saurez exactement où vous en êtes et vers quoi vous tendez.

    En espérant vous avoir convaincu de vous retrousser les manches et de vous remettre à planifier 😉

    Bon courage

    Marie

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  • Y'a des moments où il ne suffit pas d'écouter mais il faut appliquer!

    👉 Voici la vidéo pour vous repasser les passages clés dans lesquels j'explique et je montre comment positionner les blocs dans son planning.

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  • L’agrégation est réputée pour être un concours d’excellence.

    Ce terme d’excellence fait peur parce qu’il nous amène à nous juger et à nous comparer.

    On se dit « Moi je ne suis pas excellent.e donc ce n’est pas pour moi ».

    Si je ne remet pas en question les exigences du concours, je souhaite tout de même souligner un point important. On n’a pas besoin d’être excellent tout le temps et sur tous les sujets. Il faut juste être pointu sur un nombre limité de sujets pendant 6 mois. Remettre les choses à plat de cette façon permet de se rendre compte que c’est beaucoup plus accessible qu’on ne le pense.

    C’est exactement comme un marathon. C’est une question d'entraînement.

    J’ai un ami qui n’est pas du tout sportif mais qui rêve de faire le marathon de NY. Il a commencé à s'entraîner 6 mois avant. Juste assez pour réussir à courir le jour J. Et aujourd’hui il est incapable de faire 10 pompes.

    On a tendance, parce que c’est la culture académique française, à se faire une représentation mentale de ce qu’est un.e agrégé.e. Mais en réalité, comme tous les concours, cela témoigne d’un niveau de performance à un instant T. Rien de plus.

    Personnellement, j’ai trouvé que c’était plus aléatoire d’être bien classé au CAPES qu’à l’agrégation justement parce qu’il n’y a pas de programme. Dans ma discipline, les épreuves du CAPES demandent un bagage de culture anglophone plus large que celles de l'agrégation.

    Pour conclure, je vous invite, si ça vous est utile, à m’emprunter cette pensée qui m’a beaucoup servi.

    « Avoir un texte de cadrage qui délimite clairement les thèmes à traiter, ça remet tous les candidats sur un pied d’égalité au départ de la course »

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  • Cette semaine, j'ai eu envie d'abandonner.

    Plus je résiste, plus j'essaie de chasser cette idée de ma tête et plus elle revient à la charge.

    Que faire?

    Ce n'est pas une situation hypothétique. C'est aussi ma réalité même si j'ai déjà l'agrégation. Parce que dès qu'on se lance dans un nouveau challenge, quel qu'il soit, notre cerveau primaire se rebelle. Dès qu'on quitte le confort de la routine. Dès qu'on essaye quelque chose qui nous demande d'évoluer. Il se met en alerte rouge.

    Pour vous, c'est préparer l'agreg. Pour moi, c'est donner des cours à la fac pour la première année ET suivre une formation online d'ingénierie pédagogique tout en étant au collège à mi-temps et maman de deux enfants en bas âge.

    J'ai réfléchi toute la semaine sur cette problématique et je vous offre mon point de vue.

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  • «La plupart des gens surestime ce qu’ils sont capables de faire en 1 jour et sous-estime ce qu’ils sont capables de faire en 1 an »

    Bill Gates

    J’adore cette citation.

    Je la poste régulièrement sur les réseaux. Mais surtout j’y crois à 100%. Non seulement par ce que je le constate régulièrement chez les professeurs que j’accompagne dans mon programme de préparation à l’agrégation. Mais surtout par ce que c’est mathématique !

    Ca s’appelle l’effet cumulatif.

    Vous en avez forcément déjà entendu parler si vous avez un livret A car c’est le même principe que les taux d’intérêt.

    ==> DEMONSTRATION :

    Nous sommes le 17 Septembre.Imaginons que les écrits du concours sont le 28 JanvierIl reste dont 134 jours avant les écritsImaginons (pour prendre un chiffre rond) que votre score de départ est : 100Si vous progressez de 5% par jourVous arriverez aux écrits avec un score de 69 082 !!!!!!!!!

    Ce qui veut dire que vous arrivez au concours presque 700 fois plus fort que vous ne l’êtes maintenant.

    Ca vaut le coup de faire un petit effort chaque jour pour augmenter ses connaissances et ses compétences de 5%, non ?

    Cela explique aussi pourquoi aujourd’hui vous pensez que le niveau visé est inaccessible et pourtant vous pouvez l’atteindre grâce au pouvoir de l’effet cumulatif.

    Mon conseil: Arrêtez de regarder le sommet de la montagne et concentrez-vous sur le petit pas que vous allez faire aujourd’hui.

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  • Tous les 10 épisodes, je fais intervenir au micro un.une candidat.e, lauréat.e ou non mais dont l'expérience avec l'agreg est source d'inspiration.

    Aujourd'hui je te présente Marlène, lauréate de l'agreg interne d'anglais en 2023.

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  • Je me rappelle comme si c’était hier de mon premier cours d'agreg d'anglais sur Shakespeare.

    Panique totale.

    Pourtant le prof parlait EN FRANCAIS et j'avais lu la pièce pendant les vacances.

    Malgré cela........je n’ai absolument rien compris au cours.

    Pendant 2h, j’ai pris des notes frénétiquement, en écrivant tous les mots que je ne connaissais pas. Et le soir, je suis rentrée chez moi, toute penaude. J'ai fait la seule chose dont j'étais capable. Je suis allée chercher les définitions dans le dictionnaire.

    « C’est fou quand meme! Il parlait en français. Le français est ma langue maternelle. Et pourtant, je n’ai absolument rien capté de ce qu’il avait dit. Mais comment est-ce possible?»

    --> Petite contextualisation pour ceux et celles qui viennent de rejoindre "Samedynamise".

    J'ai réussi l'agreg sans avoir fait d'études d'anglais. Je n'aime pas la littérature. Cette pièce est la seule et unique œuvre de Shakespeare que j’ai lue dans ma vie … (bon ça je ne devrais pas le dire, en tant que professeur d’anglais, c’est un peu la honte).

    Cela étant dit, j’ai quand même réussi à avoir 10/20 à un devoir sur table sur cette oeuvre (une note plus qu’honorable compte tenu du point de départ). Ce n’est pas l’œuvre qui est tombée aux écrits. Ouf. Et, bien évidemment, je n’avais pas pris option littérature. Mais, j’en ai tiré 2 leçons :

    1) En dissertation, la réflexion sur les termes du sujet est vraiment déterminante.

    2) Tout peut s’apprendre. Rien n’est inaccessible.

    D’ailleurs, je suis tombée sur une œuvre encore pire que Shakespeare (vous apprécierez mon sens de la rime ;-) mais cela fera l’objet d’une prochaine newsletter.

    QUELLE QUE SOIT VOTRE DISCIPLINE, laissez la porte ouverte à la possibilité que c’est possible même si pour l’instant vous ne voyez pas du tout comment vous allez atteindre le niveau requis. Vous n’avez pas besoin de savoir comment vous allez faire de A à Z. Il suffit de connaitre la prochaine étape.

    Le premier soir, quand je suis rentrée chez moi, je ne pouvais absolument pas savoir comment je serais capable un jour, d’écrire une dissertation ENTIERE sur Shakespeare. C’était même inenvisageable. Pour autant, je me doutais bien que ce que le prof avait dit, c’était la base. Donc l’étape suivante, à ce moment-là, c’était de faire des recherches pour maitriser ne serait-ce que les définitions.

    A partir d'aujourd'hui, ne vous dites plus : « Comment je vais faire ? » mais plutôt « Qu’est ce que je peux faire à ce stade ? »

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  • J’ai un super super-pouvoir !

    Je peux prendre une décision en un clin d’œil et c’est toujours la BONNE décision.

    Trop bien, non ??

    La bonne nouvelle, c’est que vous aussi vous avez ce pouvoir.

    Il n’y a rien de magique dans tout ça.

    Comment ?

    C’est très simple, il suffit de décider en même temps que vous faites votre choix que quoi qu’il arrive «you’ve got your back ».

    En même temps que je fais mon choix entre deux solutions, je choisis de me soutenir sur le long terme, de rester dans mon équipe. Je me promets qu’à la première difficulté je ne vais pas me dire «Ah, tu vois t’aurais du prendre l’autre, tu t’es encore planté, bravo » mais plutôt « bon, dans ce cas précis ce n’est pas la solution idéale mais comment peut-on faire maintenant qu’on y est pour que ça marche quand même ».

    A titre personnel, je préfère largement prendre le risque de me tromper que de perdre du temps dans l’indécision.

    NB : Et c’est également ce que recommandent les coachs spécialisés dans l'augmentation de la performance et de la productivité de leurs clients.

    Quand on prend une décision, on est toujours gagnant.

    Pourquoi ?

    Si c’était la bonne ; on avance.

    Si c’était la mauvaise ; on apprend de nos erreurs donc on avance AUSSI.

    En revanche, il n’y a aucun bénéfice à rester dans l’indécision.

    Réussir l’agrégation, ça se résume à exécuter une série d’actions nécessaires et suffisantes pour atteindre notre but.

    Derrière chaque action, il y a une prise de décision.

    Plus vite vous développerez votre capacité à prendre des décisions rapidement et sans regarder en arrière, plus vite vous arriverez à votre but.

    On s’entraîne ?

    Je vous invite, tout de suite maintenant à prendre une décision concernant votre préparation à l’agrégation. Il me reste 1 place dans mon programme « Les fondamentaux pour réussir l’agrégation » qui commence AUJOURD’HUI.

    Faites vous le cadeau de prendre cette décision en un instant et de ne plus y repenser.

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  • « J’ai pas envie »

    Seulement quatre mots.

    Une avalanche de conséquences et de projets inachevés.

    A chaque fois qu’on se dit «j’ai pas envie », alors commence un combat intérieur.

    On assiste à un duel entre notre voix de la raison (en réalité, c'est une partie du cerveau qui s’appelle le cortex pré-frontal) et l’instinct ( notre cerveau dit reptilien).

    Dans un combat entre MOI et MOI, il y a 100% de chances que JE sois perdant.e

    Alors, mieux vaut ne pas livrer bataille. Oui, mais comment ?

    Etape N°1 : Ne pas croire tout ce que notre cerveau nous dit

    On pense que les phrases qu'on prononce dans notre tete sont automatiquement vraies, comme si c’était des observations.

    « Mon devoir est nul »

    « Je ne vais jamais y arriver »

    « J’ai pas le temps »

    Pourtant, quand notre fils vient nous voir avec des moustaches de chocolat et qu’il nous dit qu’il n’a rien mangé dans le placard à gâteaux, on a aucun mal à être sceptique. Mais quand il s’agit de se juger (surtout négativement) on se laisse complètement berné par ce que nous raconte l’enfant qui sommeille en nous. Car c’est ça, le cerveau reptilien, un enfant intérieur.

    Etape N°2 : Ne plus souscrire à l’idée qu’il « faut » en avoir envie pour faire quelque chose.

    C’est bizarre quand même. Nous nous sommes conditionnés à penser que pour faire quelque chose, il faut en avoir envie. Comme si nous étions immobilisés par une chappe de plomb. Pourtant, je peux juste décider de le faire, que j’en ai envie ou pas.

    Je n’ai pas toujours envie d’aller chercher mes enfants à l’école et pourtant j’y vais sans hésitations par ce que je pense également que je n’ai pas le choix.

    Etape N°3 : Anticiper les objections et y répondre à l’avance.

    Notre cerveau est super malin pour inventer des excuses.

    Petite anecdote : Hier, c’était l’heure de faire mes étirements pour prévenir le mal de dos, et j’ai entendu une petite voix me dire « fais les plus tard, ton café va être froid sinon » . Non, mais sérieux ? « Ton café va être froid », t’aurais pas pu trouver mieux comme excuse alors que j'ai un micro-onde!

    Et j’ai explosé de rire à l’idée qu’une partie de moi est vraiment prête à tout pour éviter de faire des efforts. J’avais anticipé les objections mais pas celle-ci!!!

    « Y répondre à l’avance » signifie avoir sous la main une série de raisons pour lesquelles on a décidé de planifier une tâche. Au moment où on a pris la décision, on avait plein de raisons valables. Il suffit de les noter intérieurement ou par écrit (encore mieux) pour pouvoir les dégainer au moment opportun.

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  • « j’ai déjà eu du mal à obtenir le CAPES, alors l’agreg … »

    « Je l’ai déjà ratée 3 fois, je ne vois pas pourquoi cette année serait différente des autres »

    « J’ai perdu l’habitude de faire des dissertations »

    « Je repars de zéro »

    « Je suis la seule « vieille » dans ma prépa » (100% moi quand je l’ai passée)

    « Ca ne m’étonne pas qu’il.elle soit agrégé.e… (sous-entendu, il.elle est bien meilleur.e que moi) »

    Si certaines de ces phrases (ou même toutes !) raisonnent en vous, ce n’est pas un hasard. Vous souffrez du syndrome de l’imposteur.

    La bonne nouvelle, c’est que c’est complètement normal à cette étape de votre parcours.

    Et la deuxième bonne nouvelle c’est qu’il y a un antidote ! (Évidemment, je vais vous le donner … vous en doutiez ?)

    Quand j’ai décidé de passer l’agreg, tous les indicateurs étaient dans le rouge :

    --> Je n’avais pas fait d’études d’anglais. Rien que ça, j’aurais dû m’estimer heureuse d’avoir réussi à obtenir le CAPES et m’arrêter là.

    -->Je n’avais pas eu de notes mirobolantes au CAPES.

    -->Je n’avais pas eu le « green light » de ma prof préférée. D’ailleurs, quand je lui avais demandé conseil, elle m’avait répondu une formule qui restera à jamais gravée dans ma mémoire, je cite « it’s going to be an uphill struggle for you » soit la version politiquement correcte de : « C’EST PAS GAGNé ! »

    Bref... j’avais à peu près tout pour échouer à l’agrégation externe d’anglais…même ma mère m’avait dit : «T’es sure ? C’est vraiment dur quand même».

    "Thanks for the vote of confidence, mom !" (La confiance règne!)

    Mais rétrospectivement, je me dis que le succès était inévitable, c’est juste que je ne regardais pas les bons indicateurs.

    !! Pour ceux.celles qui lisent en diagonale, WARNING, l’antidote c’est maintenant !!

    Etape 1 : Normaliser

    C’est complètement normal d’avoir envie de se comparer aux autres et de ne voir chez eux que ce qu’on pense ne pas avoir. Bienvenue chez les êtres humains. Au lieu de voir cela comme un obstacle à votre réussite, voyez le plutôt comme une stratégie pour identifier ce sur quoi vous devez travailler.

    Exemple : « Ok, je suis la plus vieille mais du coup j’ai déjà l’expérience de l’oral. Je suis moins impressionnable par un jury que si j’avais 23 ans »

    Etape 2 : Arrêter de regarder le passé pour définir le futur.

    Si vous basez votre capacité à réussir quelque chose sur ce que vous avez fait jusqu’à présent, vous ne ferez jamais quelque chose de nouveau. Vous ne pourrez pas repousser vos limites.

    Il ne faut pas le voir pour le croire mais bien le croire pour le voir.

    C’est en cultivant la pensée que vous en êtes capable, que cette capacité va se manifester.

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  • Soyons honnêtes. Depuis que vous avez pris LA décision de passer l’agreg, combien de fois vous êtes-vous déjà demandé.e :

    Est-ce que je vais l’avoir ?

    Ou bien, sa variante, toute aussi angoissante :

    «Quelles sont mes chances de réussite ? »

    Aujourd’hui, je vous explique :

    1. Pourquoi ça ne sert à rien de se poser la question ?

    2. Pourquoi elle revient, inlassablement, même quand on n’a plus envie d’y penser ?

    3. Et comment s’en défaire.

    Notre cerveau adore faire des calculs de probabilité. En même temps, c’est son boulot ! On passe notre vie à évaluer les dangers possibles. C’est ça l’instinct de survie. Mais comme il n’y a plus de mammouths dans les rues, notre cerveau primaire (qui est resté très premier degré) continue de s’affoler pour un rien comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort au moindre signe d’incertitude. C’est pour ça qu’on ressent avec une grande intensité des angoisses qui, au fond, n’engagent pas notre pronostic vital.

    Or, lorsqu’on se demande si on va l’avoir, notre cerveau s’affole car il a beau faire et refaire les calculs de probabilité, il ne trouve pas de réponse satisfaisante. C’est normal. Puisque la réponse n’existe pas !

    Plus on se pose la question, plus la réponse devient urgente. Mais comme la réponse n’existe pas, on tourne en boucle. (Je suis sûre que vous voyez exactement ce que je veux dire ;-)

    Comment s’en défaire en deux étapes ?

    Etape 1 : Normaliser

    A chaque fois que la question se présente, dites-vous que c’est complètement normal de se poser cette question. C’est tout naturel. Mais malheureusement vous savez qu’il n’y a pas de réponse.

    Etape 2 : Rediriger votre attention

    Puis, comme notre cerveau aime avoir toujours quelque chose à se mettre sous la dent, proposez-lui une « bonne » question. Moi j’adore « What’s the next small step that I can take today that will get me closer to my goal?”

    à vous de jouer!

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  • “pfff…. même pas mal”

    La nouvelle phrase de mon fils quand il prend une grosse gamelle mais qu’il veut jouer les durs.

    Nous aussi, il nous arrive de prendre des coups et de faire semblant que tout va bien.

    Ça peut être sous la forme d’une petite réflexion de notre hiérarchieÇa peut être des membres de notre équipe pédagogique qui ne se sentent pas concernés par les réunions de fin d’année et nous laisse tout le boulot.Ça peut être quand nos élèves nous plantent alors qu’on s’est déplacé pour leur faire réviser leur brevet ou leur grand oral.

    Toutes ces petites choses qui n’ont rien de grave mais qui, mises bout à bout, parviennent à nous gâcher la journée.

    Mon fils. ⏰ Deux minutes plus tard a réellement oublié qu’il était tombé.

    Mais nous, on traîne comme un boulet nos petits tracas le reste de la journée…même parfois de la semaine.

    Aujourd’hui je vous apprends à penser “même pas mal”💪 pour que les petits tracas du quotidien glissent sur vous et ne viennent pas empiéter sur vos révisions.

    Etude de cas:

    Vendredi,10h, ma stagiaire n’est toujours pas là.

    Sachant que les cours ont commencé depuis 2h, je me permets de lui envoyer un petit message.

    ​https://pages.mariemotard.com/posts/meme-pas-mal?utm_source=wordpress&utm_term=fr_FR&utm_content=convertkit

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  • Cette semaine, j’ai repensé à toutes les heures que j’avais passées à me prendre la tête pour trouver des problématiques qui tiennent la route.

    C’est sans doute pour ça que je préférais de loin les épreuves de traduction… pas besoin de se casser la tête avec cette foutue problématique !

    Mais puisque c’est un incontournable dans la majorité des devoirs, j’avais envie de vous partager ma recette avec un acronyme que vous n’êtes pas prêts d’oublier.

    K.I.S.S (Keep it super Simple)

    Pas de problématique biscornueUne seule phraseCompréhensible hors contexte.Allant à l’essentiel

    Les questions que je dois me poser :

    « Comment puis-je formuler le plus simplement possible les tensions / paradoxes / enjeux / contrastes qui ressortent de ce texte ? »

    « Comment montrer à mon interlocuteur que j’ai identifié la polysémie des termes du sujet ? »

    Les injonctions qui peuvent vous aider :

    « Il n’y a pas UNE problématique attendue »

    « J’ai toute ma copie pour développer mes idées »

    « Je ne commence pas à répondre à ma question »

    NB : Malheureusement, le mot « problématique » contient la racine « problème ». Notre cerveau qui est cablé pour faire des associations d’idées se met en alerte rouge. Et rien qu’à l’évocation de ce passage obligé, notre corps se raidit !

    Mais rappelez-vous la célèbre scène du balcon dans Roméo et Juliette :

    « What’s in a name? That which we call a rose, By any other name would smell as sweet »

    Vous voyez surement où je veux en venir…

    --> Appelez-la autrement, s’il le faut, mais n’en faites plus un problème ;-)

    Bonnes révisions,

    https://pages.mariemotard.com/posts/trouver-la-problematique?utm_source=wordpress&utm_term=fr_FR&utm_content=convertkit

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  • J’ai réussi l’agrégation d’anglais avec un diplôme d’école supérieur de commerce.

    Ça peut paraître surprenant et pourtant je suis loin d’être la seule.

    En examinant de plus près mon parcours, je me suis rendu compte que ce n’était pas le fruit du hasard. La méthode y est pour beaucoup.

    C’est facile de dire ça à postériori. Mais je n’en menais pas large quand j’ai décidé de tenter le coup. Et, j’ai longuement hésité avant de m’embarquer dans cette aventure 🤔 .

    Une minuscule partie de moi avait l’intuition d’en être capable.

    Mais la voix du jugement et de la critique 🤮, celle qui parle haut et fort, ne lui laissait pas beaucoup de place pour s’exprimer.

    Elle me disait:

    Pour qui tu te prends?Tu sors de nulle part et tu penses que tu vas pouvoir arriver comme une fleur ?Tu réalises que tu vas te mesurer à des étudiants qui ne font que ça depuis 5 ans?Arrête de rêver, tu n’auras jamais le même bagage culturelTu pars avec un handicap de tailleCertes, tu parles anglais mais tu n’as pas fait de dissertation depuis 12 ansEt puis, il faut être littéraire pour réussir l’agrégation d’anglais”

    J’ai eu la mauvaise idée d’en parler à ma mère .

    Elle a fait une tête de six pieds de long. On aurait dit que je venais de lui annoncer que je partais au front.

    “T’es sûre, ma chérie? C’est difficile quand même l’agrégation. Pourquoi tu ne te contentes pas du CAPES?”

    👍 Merci maman pour la marque de confiance.

    J’ai quand même décidé de me lancer car une personne de mon entourage m’a dit que c’était faisable.

    Pourquoi j’ai décidé de la croire, elle, plutôt que tous les autres?

    Parce qu’au fond de moi, j’en avais vraiment envie.

    Et peut-être aussi, il faut l’avouer, car en m’inscrivant je n’avais pas anticipé que ça serait aussi difficile.

    Je pense souvent à elle, Marion.

    Cette fille a changé ma trajectoire de vie grâce à quatre mots: “tu peux y arriver”.

    Est-ce que c'était sincère? Je ne le saurais jamais. Mais elle a planté cette petite graine dans ma tête que peut-être c'était envisageable pour moi aussi. Même si je ne cochais aucune case sur la liste. Elle m'a juste dit " Bien sûr, que tu peux y arriver". Et j'ai décidé de la croire.

    C’était le petit “push” dont j’avais besoin. S’il y a une personne qui croit en moi, alors je le peux aussi.

    Vous aussi, vous pouvez décider de croire en vous. Mais vous vous dites peut-être "si j'y crois et que je ne l'ai pas, je vais être déçu.e" "Ca va faire mal". Alors, par précaution vous choisissez peut-être de n'y croire qu'à moitié. Pour vous protéger. Et je vous comprends totalement. Mais le problème c'est que pour l'avoir, il faut y croire vraiment. La déception tout comme la honte ne sont que des émotions. Donc tout ce que vous risquez réellement ce n'est que de ressentir une émotion négative.Une émotion ce n'est rien de plus qu'une vibration dans votre corps. Alors, n'ayez plus peur.

    Ce qui va faire la différence dans votre parcours d'agrégatif, c'est d'arriver à y croire même quand vous n'en avez pas encore la preuve.

    C’est la raison pour laquelle je t’écris aujourd’hui car on a tous besoin d’une Marion dans nos vies.

    👉Ce qui me permet de croire en toi, même si je ne te connais pas encore, c’est la certitude que quelle que soit ta discipline, décrocher l’agreg est une question de méthode.

    Si tu veux que je sois TA MARION, il te suffit de continuer à ouvrir mes e-mails.

    À demain,

    Marie

    PS: A toi de me raconter ton histoire avec l’agrégation. J’attends ta réponse.

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