Afleveringen
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Pitch pour le Prix FNEGE de la Meilleure Thèse en Management 2024 (thèse en 180 secondes) – Prix de thèse AFCDans le cadre de sa déclaration de performance extra-financière, la multinationale étudiée dans le cadre de cette thèse va aligner reporting et contrôle en mobilisant les mêmes indicateurs pour tenter de rendre compte de l’efficacité de ses politiques à travers le reporting extra-financier tout en orientant les comportements au sein de l’organisation au moyen des instruments du contrôle organisationnel. Or, en tant que signe, l’indicateur extra-financier est une représentation de quelque chose sous un certain rapport. En s’appuyant sur cette approche triadique de la représentation, cette thèse présente comment les indicateurs extra-financiers, capturés par des acteurs éloignés des opérations, tendent à devenir des symboles, perdant leur capacité à faire référence à des contextes particuliers. Nos résultats attirent l’attention sur les limites de la quête d’une convergence des représentations et des buts lorsqu’elle se traduit par leur normalisation. Cette thèse montre que l’alignement conduit à invisibiliser les éventuelles tensions et paradoxes entre reddition de comptes et contrôle.
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Certaines des pratiques managériales issues du secteur privé ont progressivement irrigué les organisations publiques : définition de standards et de cibles, déploiement de systèmes d’évaluation de la performance focalisée sur l’efficience, l’économie et l’efficacité, mise en place de nouvelles règles de financement…Cette colonisation des structures publiques par un contrôle de gestion issu de l’industrie pose question. En particulier, les finalités de l’action publique autour de l’intérêt général et la notion de bien commun sont-elles compatibles avec une logique de contrôle par les résultats financiers ? Quelle est la place du contrôle de gestion dans le secteur public ? Faut-il y renoncer ou envisager des alternatives ?Cet ouvrage offre les regards croisés de praticiens de structures publiques et d’universitaires français, belge et canadien. Il propose des pistes pour repenser le management public sous le prisme du contrôle de gestion.
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Le contrôle de gestion est un processus qui consiste à collecter, analyser et interpréter les informations financières et opérationnelles d'une entreprise afin d'évaluer sa performance et de piloter cette performance. Il vise à fournir aux dirigeants et aux responsables des informations pertinentes pour les aider à atteindre les objectifs fixés.
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Les charges incorporables sont des coûts directement liés à la production d'un bien ou d'un service. Elles sont intégrées dans le coût de revient d'un produit et peuvent être attribuées spécifiquement à une unité de production. À l'inverse, les charges non incorporables sont des coûts qui ne peuvent pas être directement attribués à un produit ou à une activité spécifique.
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Les charges directes se définissent comme des coûts immédiatement rattachables à un produit ou à un service spécifique. Elles sont directement mesurables et attribuables sans ambiguïté à une unité de production. Parmi les charges directes nous pouvons citer le coût des matières premières par exemple. En revanche, les charges indirectes, par nature, présentent une plus grande complexité dans leur allocation.
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Les recherches-interventions menées sur près de 1600 entreprises et organisations publiques en France depuis 1974 montrent qu’un euro investi en qualité du management en rapporte quatre, en moyenne, en surcroit de productivité. En effet les coûts cachés des défauts de management s’élèvent en moyenne à 20 000 euros par personne et par an. Ils s’expriment essentiellement en termes d’absentéisme, d’accidents du travail et de maladies professionnelles, de rotation excessive du personnel (difficulté à recruter puis à fidéliser les personnes), de défauts de qualité des produits et des services et d’écarts de productivité directe (provoqués par le manque de motivation et d’engagement).
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Les recherches-interventions menées sur près de 1600 entreprises et organisations publiques en France depuis 1974 montrent qu’un euro investi en qualité du management en rapporte quatre, en moyenne, en surcroit de productivité. En effet les coûts cachés des défauts de management s’élèvent en moyenne à 20 000 euros par personne et par an.
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Les organisations artistiques et culturelles peuvent être considérées comme spécifiques du fait de leur mode de fonctionnement.D’une part ces organisations ont une dimension créative et font face à de l’incertitude dans leur processus de production comme dans le résultat de ce processus, et d’autre part elles font face à de multiples parties prenantes. Elles évoluent en effet à la croisée de plusieurs mondes auxquels sont associées diverses logiques.
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Comment les gestionnaires de fortune comprennent-ils et respectent-ils les normes sociales inscrites dans les codes de conduite des banques, et comment font-ils face aux dilemmes éthiques ? Pour répondre à ces questions, nous avons mené une enquête en ligne non incitative auprès d’employés de gestion de patrimoine de l’entité juridique suisse d’une grande banque multinationale. Nous avons utilisé des questions de jugement situationnel pour estimer la compréhension et le niveau d’adhésion attendu aux principes du CdC. Nous montrons que le fait de formuler les questions sous l’étiquette « sécurité financière » augmente la précision des réponses et que l’honnêteté des employés aide à orienter leur décisions vers l’intégrité dans les dilemmes éthiques. Ainsi, outre la validation d’une méthode pe
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Lorsqu’une entreprise est en croissance, l’augmentation de son chiffre d’affaires va mener à un accroissement de son excédent brut d’exploitation, et, parallèlement, à l’accroissement de son Besoin en Fonds de Roulement. Si l’augmentation du BFR est plus rapide que l’augmentation de l’EBE, l’effet ciseau va conduire à un épuisement des réserves. Paradoxalement, plus une entreprise est en croissance, et plus elle s’expose à l’effet-ciseaux. Pour autant, cet effet ciseau est prévisible, et parfait
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La gamification consiste à appliquer les principes et les mécanismes qui relèvent du jeu à des contextes sérieux. Elle aide donc, par le jeu, à s’engager dans des comportements qui sont souhaités, mais dont l’adoption se heurte à des habitudes qui sont profondément ancrées. Liu, Santhanam, et Webster (2017) expliquent comment un système dit « gamifié » peut conduire des individus à adopter durablement un nouveau comportement.
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Le seuil de rentabilité est un concept essentiel en matière de gestion d’entreprise. Le seuil de rentabilité correspond au niveau d’activité qu’une entreprise doit atteindre pour ne plus perdre d’argent. Si l’activité est moindre, l’entreprise fait des pertes. Au-delà du seuil de rentabilité, l’entreprise dégage un bénéfice.Son calcul repose sur le comportement des charges.
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Lorsqu’un manager prend une décision, il cherche à évaluer l’impact financier de cette décision. Le coût pertinent à calculer ne comprendra que la variation des charges issue de ce choix. Les charges déjà engagées, qui existeront quelle que soit la décision prise, ne doivent pas être prises en compte. Ces charges correspondent à des sunk costs.
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Dans le secteur industriel, comme dans le monde des services, la capacité de production est un concept central. Elle correspond à la quantité maximale qui peut être produite par l’entité. Elle est liée aux moyens, ressources et actifs que cette dernière utilise pour produire. Différents indicateurs permettent de la gérer : mesure de la capacité, taux d’utilisation, rendement. Différents leviers peuvent être utilisés pour cela en agissant directement sur elle, ou sur la demande.
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Cette étude vise à comprendre un phénomène pris pour acquis dans les organisations : la sous-utilisation des outils de gestion. Nous nous intéressons à un outil de gestion en particulier, un progiciel de gestion de la relation client dont nous avons suivi l’implantation et les usages sur une période de 10 ans (2002-2012).
Nous nous appuyons sur les travaux de la théorie de l’Acteur-Réseau et plus particulièrement sur les concepts de script et d’intéressement pour identifier les racines de la sous-utilisation du CRM.
Nos résultats montrent que la sous-utilisation se fabrique. Elle se crée à partir de trois dynamiques d’intéressement : l’abandon d’intéressement des utilisateurs, l’anti-intéressement et un intéressement à court terme se transformant en désintéressement sur le long terme.