Afleveringen

  • Peut-on encore « faire des accents » en impro ?

    C’est en somme la question derriĂšre ce texte intitulĂ© « Accentde rĂ©volte », Ă©crit par Samuel Berger et publiĂ© surshitform.com, dans l’onglet Tribune.

    Cette publication fait suite Ă  de vifs Ă©changes sur le sujets qui ont eu lieu dans le groupe Facebook Improvisation France (depuis rebaptisĂ© Discussions et ressources sur l’improvisation thĂ©Ăątrale). Et en reprend des citations et permet d’en extraire certaines richesses.

    L'usage des accents dans l'humour suscite donc débats et réflexions.L'accent, pourtant, n'est pas une entité objective, mais uneconstruction sociale. Chaque individu possÚde son propre accent, reflet de son identité linguistique.

    Cependant, l'humour basĂ© sur les accents peut renforcer des prĂ©jugĂ©s et ĂȘtre vecteur de discrimination. Les accents peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour se moquer des dominĂ©s, alimentant ainsi le racisme systĂ©mique.

    Mais les accents ne servent pas uniquement à véhiculer des stéréotypes. Ils peuvent enrichir le jeu d'acteur et apporter une dimension authentique aux personnages, à condition de ne pas tomber dans la caricature.

    Alors, on fait quoi ? Bah on s’informe et on rĂ©flĂ©chit...

    « Accent de rĂ©volte », de Samuel Berger. Peut-on encoreimproviser avec accent ? C’est le numĂ©ro 12 du podcast Ecriture(s) de plateau.

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 MĂȘme, etsurtout, quand il s’agit d’improviser, ouvrir un livre, on atoujours Ă  y gagner.

    A trÚs bientÎt, dans vos oreilles, sur les réseaux sociaux ou bien sur scÚne.

  • Est-ce que vous avez dĂ©jĂ  eu un livre auquel vous teniez tellement,si particulier, si important pour vous, que vous ne le prĂȘtiez pas ?Un livre plus ou moins introuvable dans le commerce. Un livre qui vous semble mariĂ© avec votre table de chevet au point qu'il y a une trace de dĂ©coloration dans le vernis du meuble. Un livre dont vous ne vous sĂ©parez ja-mais. Et bien c'est ce livre lĂ  que Veronic Joly ouvre pour nousaujourd'hui. L’ouvrage qui lui apporte autant de rĂ©ponse que de questions. Le livre du doute et des certitudes.

    Encore une rareté.. L'acteur et la cible de Declan Donellan.

    Dans ce numĂ©ro, nous dĂ©couvrions une place Ă  donner aux rĂšgles, mais aussi pourquoi le passĂ© et le futur sont nos ennemis, ou encore pourquoi -oui pourquoi !- il ne faut pas rentrer chez soi? _____Abonnez-vous afin d’ĂȘtre notifiĂ© des prochains Ă©pisodes !Si vous avez des textes ou des thĂšme Ă  suggĂ©rer, envoyez un mail Ă [email protected].(Improviser Ă  l’infinitif.)

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  • Un podcast de Benjamin Huet, avec la complicitĂ© de quelquesauteurices, comĂ©diens, comĂ©diennes, et autres gens de thĂ©Ăątre.

    Si vous animez des ateliers d’improvisation ou si vous participez,Ă  des ateliers d’improvisation, ce dixiĂšme Ă©pisode est pourvous.

    Alice Rey, comĂ©dienne basĂ©e Ă  Lyon, lit "Politiser le bien-ĂȘtre" de Camille Teste, paru aux Ă©ditions Binge Audio.Politiser non pas au sens partisan, vote, Ă©lections, mais au sens desrapports entre les personnes, sur les questions d’émancipation, dedomination ou des enjeux d’inclusion.

    Et si Camille Teste parle du point de vue de l’enseignante de yoga,vous entendrez qu’il y a beaucoup à retenir pour nos ateliers etstages d’improvisation. Le parallùle est frappant et les horizonsque ça ouvre assez enthousiasmants.

    Un texte qui invite Ă  revoir le cadre et l’état d’esprit de nospratiques, sans langue de bois et pourtant avec diplomatie. On ne se sent pas jugĂ©-e-s par le propos mais trĂšs concernĂ©-e-s. Avec,au-delĂ  des simples constats, des pistes d’actions rĂ©alisables,pour imaginer l’atelier d’impro de demain.

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    Comme d’habitude, n’hĂ©sitez pas Ă  suggĂ©rer des textes en envoyant un mail Ă  ⁠benjamin⁠⁠@⁠⁠improviser.info⁠.Si l’idĂ©e vous sĂ©duit, intĂ©grez cette Ă©mission dans vos favoris afin d’ĂȘtre notifiĂ© des prochains Ă©pisodes. Et si vous ĂȘtes formateur-rice, vous pouvez recommander l’écoute Ă  vos Ă©lĂšves, voire mĂȘme la lecture
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  • Un podcast de Benjamin Huet, avec la complicitĂ© de quelques auteurices, comĂ©diens, comĂ©diennes, et autres gens de thĂ©Ăątre.

    «Anthologie inachevĂ©e Ă  l’usage des jeunes gĂ©nĂ©rations », de Jacques Copeau.

    Jacques Copeau a laissĂ© une trace immense dans le thĂ©Ăątre jusqu’à nos jours. Et pour cause, ses traces Ă©crites sont massives. Notre invitĂ© d’aujourd’hui s’est attardĂ© sur certains aspects liĂ©s Ă  la formation et Ă  la mise en scĂšne. Mais pour mieux parler d’improvisation. Car si Copeau n’a jamais envisagĂ© l’improvisation comme nous la pratiquons aujourd’hui, vous constaterez qu’elle lui doit beaucoup.

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  • Titre alternatif : «  On acquiert que difficilement le talent de savoir se taire. »

    Dans le cadre de l’écriture de son premier roman, Christophe Tournier s’est livrĂ© Ă  des recherches approfondies sur le thĂ©Ăątre.

    Il s’en tire avec, Ă  la main, des textes rares, qui rĂ©sonnent d’une maniĂšre Ă©tonnamment actuelle.

    Suite de l’épisode 7 oĂč il Ă©tait question du 17e, changement de siĂšcle, autre Ă©poque, autres auteurs....

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  • Glisser dans les DM. VoilĂ  un expression trĂšs 21esiĂšcle. Traduction : Envoyer un petit mot en privĂ©. Finalement, rien que de trĂšs commun.

    Christophe Tournier a donc glissĂ© dans mes DM. VoilĂ  un bout de temps que je vous incite en fin d’émission Ă  m’écrire si vous avez quelques textes Ă  lire et autour desquels nous pourrions discuter un moment. Et le premier Ă  le faire, c’est Christophe Tournier.

    Alors, je ne vous cache pas que les premiĂšres secondes Ă  l’ouverture de mon mail ont Ă©tĂ© teintĂ©es d’incrĂ©dulitĂ©.

    Parce que Christophe Tournier, c’est l’auteur du Manuel d’Improvisation ThĂ©Ăątrale. Le premier livre que j’ai lu sur le sujet. Et probablement le premier livre sur le sujet pour beaucoup de monde, encore aujourd’hui. D’ailleurs, si je me retiens de commencer Ă  vous en lire des morceaux, c’est parce que ça pourrait durer trĂšs longtemps tant ce bouquin est fourni et bien pensĂ©. Ça arrivera un jour mais pas aujourd’hui.

    L’auteur qui a Ă©tĂ©, longtemps, pour moi, le seul auteur, Ă©crit pour me proposer un sujet. Je passe de l’incrĂ©dulitĂ© Ă  l’excitation. Alors certes nous nous sommes dĂ©jĂ  croisĂ©s sur des Ă©vĂ©nements impro, nous avons dĂ©jĂ  discutĂ© mais le voilĂ  avec la proposition d’une Ă©mission dont je sais que peu, en plus, peuvent la faire : L’improvisation au 18e siĂšcle. C’est GĂ©nial.

    Je m’empresse de lui rĂ©pondre.  Et aprĂšs quelques pĂ©ripĂ©ties, nous rĂ©ussissons Ă  enregistrer
 2h d’émission. Il faut dire que lorsqu’il m’a envoyĂ© ses textes , il y avait 50 pages, annotĂ©es, avec plan et commentaire. Il avait quasiment Ă©crit le podcast.

    Et, pour la bonne comprĂ©hension du public, pour le contexte, pour ainsi dire, il avait aussi un peu dĂ©frichĂ© le 17esiĂšcle. Pendant qu’on y est...

    Comment vous dire
 Profitez-en ! C’est une chance incroyable. La plupart de ces textes sortent d’opus dont vous n’entendrez quasiment jamais parler. Et pourtant on y trouve les racines de notre art. Parfois des choses trĂšs dĂ©taillĂ©es. Des pĂ©pites de notre Histoire commune d’improvisateurices, voire mĂȘme de thĂ©atreureuses.

    Cette Ă©mission Ă©tait tellement riche que j’ai choisi de vous la proposer en 2 parties. Dans la seconde partie nous aborderons le 18esiĂšcle, mais prĂ©sentement, dans cet Ă©pisode, nous aborderons le 17e, avec des Ă©crits autour de la commedia dell’arte, de MoliĂšre ou encore d’Evariste Gherardi.

    Pour la petite histoire, par la force des aventures et mésaventures, cette émission a été enregistrée le vendredi 17 février 2023.

    Sans aucune préméditation elle a donc été enregistrée 350 ans jour pour jour aprÚs le décÚs de MoliÚre qui disparaissait le 17 février 1673.

    Jolie coĂŻncidence.

    Le roi est mort, vive le roi. Et surtout que passe le temps mais que le spectacle reste vivant.

    _________

    L’épisode suivant de « Ecriture(s) de plateau. » sera consacrĂ© Ă  sa suite logique, le 18esiĂšcle. C’est dĂ©jĂ  disponible. Vous pouvez donc enchaĂźner.

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  • Des fans d’Alain Damasio nous l'avait dĂ©jĂ  signalĂ©, l'auteur n'est pas Ă©tranger Ă  l'improvisation. Il aura fallu attendre que AurĂ©lia Brunel soit notre invitĂ©e, pour que nous ayons enfin une lecture d'un extrait d'une de ses Ɠuvres.

    Les furtif précisément.

    Mais l'Ă©mission d'aujourd'hui, est une Ă©mission avec plusieurs ouvrages. C’est le choix de notre invitĂ©e. Nous serons surtoutcentrĂ©-e-s sur Improconcept de Julien Gigault, paru en 2015.

    Un guide qui se propose de vous dĂ©livrer une soixantaine d'exercices et un panorama des concepts utiles aux improvisateurs-trices, qu'il-le-s soient dĂ©butant-e-s ou initiĂ©-e-s. Puisqu'il se dĂ©crit comme un outil ludique de rĂ©flexion qui donne de nouvelles perspectives, nous allons le traiter en tant que tel. Et discuter autour de certaines de ces perspectives : La vulnĂ©rabilitĂ©, la curiositĂ©, une certaine vision du lĂącher-prise ou encore l’entraĂźnement en solo.

    S’entraĂźner en solitaire, un passage un peu obligĂ© dans l’histoire de notre invitĂ©e d’aujourd’hui, une improvisatrices ardĂ©choise, qui n’est plus si seule puisqu’elle fait maintenant partie du collectif d’artistes comĂ©diens, musiciens, danseurs, plasticiens, illustrateurs, graphistes, le Collectif DĂ©cohĂ©rence, Ă  Privas.

    ___

    Instant promo : Retrouvez- moi le premier week-end de dĂ©cembre 2022 pour mon stage "Upcycling : Les chemins de l'inspiration", Ă  Privas. Upcycler, recycler, s’inspirer, parce que nous n’avons pas la  prĂ©somption d’avoir tout crĂ©Ă© et que nous inscrivons nos scĂšnes et  histoires dans une riche Histoire qui nous dĂ©passe...

    Et puis, comme d’habitude, N’hĂ©sitez pas Ă  me suggĂ©rer des textes en envoyant un mail via le site www.improviser.info Des suggestions prĂ©cises, liens ou pages exactes aident particuliĂšrement.

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    Benjamin

  • Oui et
 Oui et
 Oui mais


    La plupart des personnes formĂ©es en communication vous le diront dire « Oui mais », c’est dire « Non parce que », et ce qui compte se dit aprĂšs le « MAIS ».

    Alors que nous dit Omar Galvan, dans son texte intitulé « Yes but...» ?

    Le comĂ©dien argentin, auteur de long-forms comme “Solo de Impro“, “Links” (utilisant youtube), ou encore “Improlandia” (1er spectacle d’impro en espagnol pour les enfants) n’en n’est pas Ă  son coup d’essai.  En 2013 il avait dĂ©jĂ  publiĂ© un manuel d’improvisation : “Del salto al vuelo” (Du saut au vol).

    Mais « Yes but » n’est pas un manuel. ConstituĂ© d’une trentaine de pages, il s’apparente plus Ă  un manifeste, pose des questions et induit une rupture dans la maniĂšre de considĂ©rer l’improvisation dans une dĂ©marche professionnelle.

    Omar Galvan est passĂ© quelques fois par l’Improcamp, lieu d’improvisation et de Dolce vita prĂšs d’Avignon, dans le sud de la France. Ce n’est, donc, pas tout Ă  fait un hasard si Christine Pedditzi, notre invitĂ©e d’aujourd’hui, votre hĂŽtesse Ă  l’Improcamp avec Christophe Martin, a choisi un de ses textes.

    Et alors que la saison 2022 des stages estivaux se termine, elle a trouvé un moment à nous accorder.

    Ce numĂ©ro 5 de « Ecriture(s) de plateau » vous parlera donc de la fiertĂ© et de la honte Ă  appartenir Ă  la communautĂ© des improvisateur-ices, des rĂšgles en improvisation, du spectaculaire et de la philosophie qu’il peut y avoir derriĂšre. Et on y croisera mĂȘme Nicolas Sarkozy. Comme quoi, dans ce podcast tout devient possible. Heureusement, on a aussi une certaine idĂ©e du nĂ©cessaire. Et Ă  commencer par la prĂ©sentation de notre invitĂ©e d’aujourd’hui.

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    Instant promo : Les 10 et 11 septembre prochains, vous pourrez retrouver Antoine Noirant dans son stage de rĂ©gie improvisĂ©e « Noir Sec », Ă  Voiron. Et Ă  propos de stages, vous pourrez me retrouver en Novembre, Ă  Voiron toujours, pour « Tout contes fait », mon enseignement autour du rĂ©cit et des pratiques narratives. 

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    Benjamin

  • Quel est le premier comĂ©dien improvisateur professionnel dont vous ayez connu l’existence ?

    Quelle est la premiĂšre comĂ©dienne improvisatrice professionnelle dont vous ayez connu l’existence ?

    Difficile de s’en rappeler ?

    En ce qui me concerne, c’est trĂšs prĂ©cis.

    Et c’est d’autant plus prĂ©cis qu’à cette Ă©poque, ce n’était pas courant. Oui, je vous parle d’un temps lointain....

    Julie Despriet.

    C’était elle, LA comĂ©dienne improvisatrice.

    Et puis, heureusement, il y en a eu d’autres, aprùs. Et maintenant, il y en a beaucoup d’autres.

    Mais Julie a, pour moi, incarnĂ©, l’improvisatrice par excellence.

    C’est donc tout Ă  fait logiquement qu’elle soit la premiĂšre femme -mais pas la derniĂšre- Ă  ĂȘtre invitĂ©e dans ce podcast. C’est un honneur pour moi que de la recevoir aujourd’hui.

    Elle a choisi pour vous des extraits de « Impro. Réflexions et analyses », de Robert Gravel et Jan-Marc Lavergne, paru en 1987, aux éditions Léméac.

    Un ouvrage qu’elle dĂ©crit comme « la base ». Ce numĂ©ro 4 de "Ecriture(s) de plateau" vous donne donc Ă  entendre ce que les auteurs appellent les mĂ©canismes de l’impro en solo, puis en duo. On y parle de vision pĂ©riphĂ©rique, d’écoute contre les scories narratives. Et on termine par un texte court mais percutant, pour un code Ă©thique de l’improvisation.

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    Instant promo : A partir de cet Ă©tĂ©, vous pourrez me retrouver dans mon nouveau spectacle mĂȘlant improvisation et mĂ©diation patrimoniale, La Reine Marguerite. Peut-ĂȘtre dans un chĂąteau prĂšs de chez vous et sinon, c’est Ă  demander Ă  votre office du tourisme ou Ă  votre festival d’impro le plus proche. (https://www.reine-marguerite.voiron-impro.club)

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    Benjamin

  • Aujourd’hui, pour la premiĂšre fois dans ce podcast, ce n’est pas moi qui ai choisi les textes que nous allons vous lire, mais un invitĂ© . Un invitĂ© qui a bien voulu rĂ©pondre Ă  cette question : Est-ce qu’il y a un texte qui te paraĂźt particuliĂšrement Ă©clairant dans ta pratique de l’improvisation ? Ou un texte qui te guide ? Et c’est lui qui a suggĂ©rĂ© « Impro », de Keith Johnstone paru chez Ipanema, en 2013.

    Keith Johnstone est une des rares figures mondialement reconnues en improvisation thĂ©Ăątrale. Et son livre « Impro » est devenu un ouvrage de rĂ©fĂ©rence. DĂ©but 2022, c’est le seul de ses ouvrages Ă  ĂȘtre traduit en langue française. On y trouve diffĂ©rentes thĂ©ories et techniques. Et cela constitue Ă  la fois un recueil d’idĂ©es et une exploration de la crĂ©ativitĂ© spontanĂ©e.

    Ce numĂ©ro 3 de « Ecriture(s) de plateau questionne l’originalitĂ©, l’acceptation, le blocage. Une Ă©mission avec quelques exercices aussi. Et Ă  chaque extrait, une brĂšve discussion sur leur contenu, pour amorcer  les rĂ©flexions. Une Ă©mission d’une heure, comme on les aime, dense et lĂ©gĂšre Ă  la fois, grĂące Ă  la bonne humeur et Ă  la pertinence de l’invitĂ© d’aujourd’hui : Antoine Gaudin.

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    Instant promo : En mars, le Voiron Impro Club organise La Ramure, un festival en IsÚre, autour des différentes branches du théùtre improvisé. Spectacles pro, amateur, stages, nouveauté, renseignez-vous.

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    Benjamin

  • Le match d’improvisation, un spectacle trĂšs codifiĂ© mais dont, paradoxalement, la transmission est essentiellement orale. C’est peut-ĂȘtre une cause et une consĂ©quence de son succĂšs.

    Mais ce mode de transmission, et les inĂ©vitables variations, mutations, Ă©volutions qui en dĂ©coulent, ne doivent pas faire oublier, qu’à l’origine il y a un rĂšglement au match. Avec des articles, des paragraphes, un texte.... Et rares sont ses pratiquant-antes Ă  connaĂźtre ses rĂšgles originales.

    Jean-Baptiste Chauvin a Ă©crit « Le Match d’improvisation thĂ©Ăątrale », Ă©ditĂ© en 2015 par ImproFrance, le Centre Nationale de l’Improvisation ThĂ©Ăątrale. Tous les aspects du match y sont dĂ©crits, dĂ©cortiquĂ©s et analysĂ©s.

    Loin d’un strict conservatisme, Jean-Baptiste Chauvin Ă©crit vouloir contribuer Ă  crĂ©er une base de rĂ©flexion commune pour que le jeu Ă©volue sur des bases solides.

    Il reprend notamment, par le menu, le rùglement du match de la Ligue Nationale d’Improvisation.

    Ces Ă©lĂ©ments de rĂšglement sont assortis de commentaires, de mise Ă  distance et de relecture Ă  la lumiĂšre de l’époque.

    Il est d’ailleurs Ă©tonnant de constater que ces commentaires sont, parfois, pleins de dĂ©fĂ©rence pour les rĂšgles, invitant Ă  les suivre scrupuleusement et, parfois, dans l’irrĂ©vĂ©rence, invitant Ă  les remettre sĂ©rieusement en question.

    Les remises en question et appel au respect n’étant pas forcĂ©ment ce qui a Ă©tĂ© retenu dans le format des annĂ©es 2020 du match en France


    Comme quoi, beaucoup de choses peuvent fonctionner. Et le match, pratique vivante et populaire, Ă©voluera encore.

    Mais quand on pratique une variante de quelque chose, il peut ĂȘtre utile de connaĂźtre l’original et son esprit. Pour savoir d’oĂč on vient, comment on a dĂ©rivĂ© ou conservĂ© les choses. Et, finalement, savoir pourquoi on fait les choses.

    D’ailleurs avant d’entamer le dĂ©corticage du rĂšglement, Jean-Baptiste Chauvin produit une petite introduction sur la nĂ©cessitĂ© des rĂšgles. Ce nos nos 5 premiĂšres minutes de lecture puis viendra la partie sur le rĂšglement Ă  proprement parler.

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    Benjamin

  • Avec son ouvrage « Jeux et enjeux : La boĂźte Ă  outils de l'improvisation thĂ©Ăątrale.» paru en 2018 aux Ă©ditions Dixit, Mark Jane nous propose un gros livre en 3 parties.

    Dans une premiĂšre partie, on trouve des considĂ©rations sur l’improvisation en gĂ©nĂ©ral, dans les 2 suivantes, Mark Jane s’attache Ă  dĂ©crire des ressorts propres aux spectacles, d’impro courtes d’abord et aux spectacles long form ensuite.

    On y trouve de nombreux exercices, plus de 130, chacun Ă©tant remis en contexte, avec des pistes d’exploitations possibles et des propositions d’approfondissement.

    Au croisement entre les impro européennes et nord-américaines, il offre une grande diversité d'approches, et explore des domaines qui vont de la spontanéité à la narration, du trance masques à l'adaptation, pour la scÚne, du Voyage du Héros.

    Le texte que je vous propose aujourd’hui est un extrait de l’avant propos. Il m’a effectivement paru intĂ©ressant de commencer ce podcast par une tentative de dĂ©finition, de caractĂ©risation de l’impro.

    Et c’est ce que fait Mark Jane ici, en rĂ©ponse Ă  un billet de blog qui expliquait que l’impro c’est nul.

    Une caractĂ©risation par le pire donc. Un angle original qui permet, en contrepoint de la phrase-choc, une description toute en nuances du monde de l’impro.

    Bien sĂ»r il y en a d’autres. Aujourd’hui, c’est celle-ci que je vous donne  Ă  l’écoute.

    Et c’est le premier numĂ©ro de « Ecriture(s) de Plateau. »

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