Afleveringen
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Avec plus de 2,34 millions de km2, la République démocratique du Congo est grande comme 80 fois la Belgique, l'ancienne puissance coloniale. C'est le 2e pays le plus vaste d'Afrique après l'Algérie et, avec ses quelque 100 millions d'habitants, le 4e État africain le plus peuplé après le Nigeria, l’Éthiopie et l’Égypte. C'est aussi l'un des pays les plus multiethniques et multilingues d'Afrique, avec environ 250 ethnies répertoriées et 200 langues locales.
Pourtant, la région du Kivu, à l’est de la RDC, est décimée depuis 1996 : plus de 6 millions de morts, des viols systématiques de femmes et d’enfants, des millions de déplacés. Un massacre inouï qualifié de génocide par de nombreux observateurs, mais qui se déroule toujours à l’ombre de l’indignation internationale.
Achille Mbembe, auteur camerounais, disait : “Le jour où la RDC se mettra debout. L'Afrique marchera sur ses propres jambes”.
Comment lutter contre l’impunité des crimes commis dans la région du Kivu ? Comment faire entendre la voix des congolais qui subissent les pires atrocités et comprendre les causes ainsi que les conséquences de ce conflit ?
République Démocratique du Congo, une terre de sang. C’est la thématique de cette 6 ème émission.
Invités : Bienvenu Matumo, Jane-Léonie, Rébecca Kati-Kati, Clémence DialakanaJournaliste : Eléonore Plé
Production : Specto Média
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L'évocation des migrations humaines nous confronte inévitablement aux frontières érigées par nos semblables. Ces limites représentent l'obstacle le plus périlleux pour celles et ceux qui sont en mouvement, constituant une étape cruciale de leur parcours. Comme le soulignait Fatou Diome lors d'une émission télévisée il y a quelques années, les flux migratoires en provenance du Sud vers le Nord sont souvent perçus en Europe comme problématiques, alors que l'inverse est rarement remis en cause. C'est là le privilège d'avoir le bon passeport. Pour les autres, les frontières terrestres et maritimes deviennent des zones où la mort peut survenir, sans susciter l'indignation du monde, loin de là.
C'est dans ce contexte que nous abordons aujourd'hui la thématique des frontières françaises, dans cette cinquième émission.Invités : Nejma Brahim, Louis Witter et Vincent Brengarth
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Les femmes ont de tout temps émigré, parfois seules comme les Espagnoles dans les années 1950. Le plus souvent, elles ont accompagné leur conjoint dans l'exil et, depuis l’arrêt de l’immigration de travail en 1974, elles les ont rejoints, dans le cadre du regroupement familial. Cette question des migrations de femmes est restée une réalité peu connue en France, comme dans la plupart des pays occidentaux.
L’image de l’homme seul, migrant pour des raisons économiques ou politiques, est restée prégnante dans les représentations de l’immigration et elle a fait, jusqu’il y a peu de temps encore, de la migration féminine un phénomène marginal ou de second rang. Bien qu'aujourd'hui les femmes et les minorités de genre représentent la moitié des personnes exilées, elles sont confrontées à des stéréotypes, à des représentations caricaturées et sont invisibilisées dans les politiques migratoires. Pourtant ce sont les personnes qui font le plus face à des risques aggravés d’exploitation, de trafic humain et de violences sexuelles. Par ailleurs, la précarité économique limite l’accès au titre de séjour, favorisant la dépendance au conjoint et à l’employeur.
Les femmes en exil, c’est la thématique de cette 4ème émission.
Invités : Lola Chevallier de la Fasti, Betty Pommier de Loba, Anna de La Cimade et Nadège WadjaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie : sur cette terre, se tient la maîtresse de la terre, mère des préludes et des épilogues. On l’appelait Palestine. On l’appelle désormais Palestine. Ma Dame, je mérite la vie, car tu es ma Dame.
Ces quelques vers sont tirés du recueil La terre nous est étroite écrits par
le poète palestinien Mahmoud Darwich
Face à la tragédie qui se déroule sous nos yeux, une tragédie qui n’a pourtant pas démarré le 7 octobre dernier, mais qui dure depuis 75 ans, une voix semble ne pas être entendue, celle des Palestiniens. On va se pencher dans cette émission sur le droit international et la culture comme moyens de la faire résonner. La justice est-elle la réponse pour sortir de l’impasse ? Comment la culture est un levier pour faire exister l'identité palestinienne ?
Palestine, comment faire entendre la voix de son peuple ? C'est la thématique de cette troisième émission.
Les invités : Johann Soufi, avocat, spécialisé en droit international pénal, enquêteur et juriste pour l'ONU. Il a notamment dirigé le bureau des affaires juridiques de l'UNRWA à Gaza entre 2020 et 2022.
Saad Abdel-Kader, bénévole pour le Festival Ciné Palestine
Layla de la Palestine nous rassemble
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Dhia et Islem. Ils avaient 16 et 22 ans. Je les ai rencontrés dans un train en direction de Sfax, deuxième plus grande ville de Tunisie, où des milliers de personnes campent dans l’attente d’une traversée vers l’Italie. Le jour de notre rencontre, il faisait une chaleur étouffante. Le train avançait au ralenti et c’est durant ces 6 heures de trajet que nous avons fait connaissance. On allait pour tuer le temps fumer des cigarettes entre deux wagons, la porte ouverte. Ils allaient quitter leur pays, la Tunisie. Ils rêvaient d’une vie meilleure en Italie. Ils ne cessaient de regarder des vidéos sur Tik Tok de ceux qui avaient réussi. La traversée leur semblait obligatoire. Quel autre choix avaient-ils ? Le 11 septembre dernier. Ces deux frères et d’autres de leurs amis sont décédés. Leur bateau a fait naufrage. 18 personnes en totalité ont disparu. 10 autres ont survécu.
Je dédie cette émission pour rendre hommage à Dhia, Islem et tous les autres disparus en mer. Tunisie, Lampedusa. C'est la thématique de cette deuxième émission.
Les invités :
Fillipo Furi est anthropologue, membre de Migreurop et consultant pour Euromedrights, CICR forensic ou encore Last RightsSekou Traore Oumar nous partage son expérience d'exil en Tunisie et en Italie
Camille Khodja nous présente une chronique sur la situation des primo-arrivants qui survivent sur le camp de Stalingrad à Paris
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Seule, avec mon sac à dos, mon micro et ma caméra, je suis partie sur une route migratoire. Durant 4 mois, j'ai traversé 7 pays et tout autant de frontières pour explorer la route des Balkans. De Gaziantep, à la frontière syrienne en Turquie, jusqu'en Croatie, je suis allée à la rencontre de celles et ceux qui prennent ce chemin terrestre dans l'espoir de rejoindre un pays de l'Union Européenne. Cette route est rarement racontée dans son ensemble et pourtant elle concentre toute la politique migratoire européenne qui consiste à refouler, violenter et dépouiller les personnes exilées. J'ai pu récolter leurs histoires mais aussi observer en quoi l'invisibilisation de ces personnes est systémique et à différents niveaux.
La route des Balkans face à une Europe forteresse. C'est la thématique de cette première émission.
Les invités :
Lydie Arbogast est en charge des questions européennes chez La Cimade
Hossein Hajizaedh Siboni nous partage son expérience sur cette route migratoire
Rima Hassan nous présente une chronique sur la Nakba, la grande catastrophe de 1948.
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