Afleveringen

  • Avec 68 gares et 200 kilomètres de lignes de métro, le Grand Paris Express commence déjà à changer le paysage et le quotidien de nombreux franciliens. Ce nouveau métro traduit en partie la concrétisation du phénomène de métropolisation en tant que lieu de connectivité, mais aussi d’inter-territorialité.

    Face à l’ambiguïté de certains termes et à l‘évolutivité des enjeux lorsqu’on évoque la métropolisation, un éclaircissement, et une ouverture s’imposent.

     

    Pour en discuter, dans ce nouvel épisode de Faire les murs, Emilie Belval-Lavillonnière, reçoit Daniel Behar, géographe, professeur émérite à l’Ecole d’Urbanisme de Paris et membre de la coopérative Acadie.

    Daniel Behar est spécialisé dans les questions de stratégie territoriale, de planification spatiale et de gouvernance, en particulier face aux enjeux de métropolisation des territoires.

    On l’écoute apporter ici un éclairage spécifique sur la question francilienne concernant notamment les enjeux de métropolisation, les cycles des politiques d'aménagement du territoire et les évolutions des stratégies territoriales face à une société en mouvement permanent.

    Daniel Behar éclaire grâce à son regard de géographe les tensions sociales et territoriales à l’œuvre. Dans ce podcast, il insuffle le recul nécessaire pour lever certaines incompréhensions dans le débat public.

    En rappelant la complexité des dynamiques à l’œuvre, mais aussi leur soumission à des effets de cycles, Daniel Behar évoque le nécessaire accompagnement de la transition environnementale des territoires, et la non moins nécessaire lutte contre les écarts de développement entre les habitants des métropoles.

     

    Géographe, professeur émérite à l’Ecole d’Urbanisme de Paris et membre de la coopérative Acadie, Daniel Behar revient dans cet épisode intitulé « La métropolisation au cœur des phénomènes de transition » sur un phénomène à la fois complexe et mouvant qui génère des effets aussi bien sociaux que territoriaux en s’inscrivant dans une temporalité longue. 


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  • Premier poste de dépense des Français, le logement est aujourd’hui confronté à des enjeux économiques majeurs, que ce soit pour produire des logements abordables avec la hausse des coûts de construction, pour accéder au crédit ou pour financer les charges énergétiques. A ces enjeux économiques s’ajoute la confrontation avec les impératifs environnementaux, conduisant à limiter la consommation d’espace, et les évolutions des attentes des ménages en termes d’espace ou d’accès à la nature. Est-il possible de répondre aux besoins en logement des ménages tout en tenant l’objectif poursuivi dans le cadre de la loi Climat et résilience pour aller vers le Zéro Artificialisation Nette ?


    Pour en discuter, dans ce nouvel épisode de Faire les murs, Géraldine Chalencon reçoit Hélène Denise, chargée de plaidoyer à la Fondation Abbé Pierre.


    Chargée de plaidoyer à la Fondation Abbé Pierre, Hélène Denise est diplômée à la fois en architecture par l’école Paris-La Villette et d’un Master sur l’action humanitaire à l’Université Paris Est Créteil. Dans cet épisode, elle revient sur une étude publiée avec la Fondation pour la Nature et l’Homme intitulée : « Réussir le ZAN en réduisant le mal-logement, c’est possible », dont nous allons parler ensemble. Elle cherche à montrer en quoi le ZAN ne doit pas être un frein pour répondre aux besoins en logement mais, au contraire, une opportunité pour faire évoluer le modèle de développement actuel qui renforce les inégalités et aller vers le déploiement de nouvelles réponses aux besoins. 


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  • Les copropriétés représentent environ 30% du parc de logements. Et alors que l’accession à la propriété reste un souhait très ancré chez les Français (environ ¾ des Français déclarent vouloir être propriétaires quand un peu plus de la moitié le sont), le modèle de la maison individuelle, encore plébiscité et autour duquel se sont aménagés nos territoires à la fin du XXème siècle, ne peut plus être la réponse. En particulier pour des raisons environnementales mais aussi économiques.

    Si les copropriétés restent encore souvent décriées car associées à des formes urbaines collectives peu attractives ou encore à une gestion compliquée, nous avons envie de croire qu’elles sont bien le lieu du vivre-ensemble du XXIème siècle ; avec des réponses apportées aux enjeux d’économies foncières, de compacité de la ville ou encore de lien social. Nous vivons une époque où le « CO », COmmun, COllectif, COconstruction, COproproprié, doit reprendre le dessus.

    La première édition d’Entre Guillemets, organisée par Espacité le 14 novembre 2023 à la Bellevilloise, a permis d’aborder l’ensemble de ces sujets au cours de trois tables rondes autour du thème « Copropriétés : comment mieux habiter le collectif ? ». 


    Dans ce nouvel épisode de Faire les murs, nous partageons l’enregistrement de la troisième table ronde centrée sur la place de l’habitat collectif dans la ville, et sur la manière dont les projets façonnent l’espace urbain.

    Sur quelles démarches et actions collectives s’appuyer pour faire ville ? Les copropriétés et leurs habitants peuvent-ils être à l’origine de dynamiques urbaines et sociales plus larges, à l’échelle d’un quartier par exemple ?

    Comment s’appuyer sur les dynamiques développées à l’échelle des immeubles pour initier des transformations urbaines d’envergure ou nourrir le vivre-ensemble de la cité ?

    Ce sont sur ces questions qu’échangent Patrick Dieudonné, Xavier Lavergne et Cédric Peinturier autour d’Emilie Belval-Lavillonnière, directrice générale déléguée d’Espacité.

     

    Patrick Dieudonné est architecte. Il est directeur adjoint et maître de conférences en aménagement et urbanisme à l’Institut de Géoarchitecture (Université de Bretagne occidentale)

    Xavier Lavergne est chef de projets habitat privé au sein de l’EPF d’Ile-de-France. Il intervient dans le cadre de l’ORCOD-IN Grigny 2

    Cédric Peinturier est directeur de l’habitat de Brest Métropole


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  • Les copropriétés représentent environ 30% du parc de logements. Et alors que l’accession à la propriété reste un souhait très ancré chez les Français (environ ¾ des Français déclarent vouloir être propriétaires quand un peu plus de la moitié le sont), le modèle de la maison individuelle, encore plébiscité et autour duquel se sont aménagés nos territoires à la fin du XXème siècle, ne peut plus être la réponse. En particulier pour des raisons environnementales mais aussi économiques.

    Si les copropriétés restent encore souvent décriées car associées à des formes urbaines collectives peu attractives ou encore à une gestion compliquée, nous avons envie de croire qu’elles sont bien le lieu du vivre-ensemble du XXIème siècle ; avec des réponses apportées aux enjeux d’économies foncières, de compacité de la ville ou encore de lien social. Nous vivons une époque où le « CO », COmmun, COllectif, COconstruction, COproproprié, doit reprendre le dessus.

    La première édition d’Entre Guillemets, organisée par Espacité le 14 novembre 2023 à la Bellevilloise, a permis d’aborder l’ensemble de ces sujets au cours de trois tables rondes autour du thème « Copropriétés : comment mieux habiter le collectif ? ».

     

    Dans ce nouvel épisode de Faire les murs, nous partageons l’enregistrement de la deuxième table ronde dédiée aux mécanismes de participation et d’action à l’œuvre dans les copropriétés.

    Quels enseignements tirer des 50 dernières années sur la gestion des copropriétés ? Comment faire en sorte que le collectif favorise le bon entretien des immeubles, mais aussi anticipe les enjeux en termes de rénovation énergétique, qui sont à la fois environnementaux et patrimoniaux ? Quelles nouvelles modalités de mobilisation du collectif émergent aujourd’hui ? Quel apport des nouvelles formes de syndic, en particulier des syndics solidaires ? Quelle place et quel rôle des politiques publiques ?

    Ce sont sur ces questions qu’échangent Sébastien Catel, Antoine Gueguen et Flavia Leone autour de Géraldine Chalencon, directrice opérationnelle au sein d’Espacité.

     

    Sébastien Catel est du directeur Département Accession & Syndic Solidaire d’Unicil

    Antoine Gueguen est chef du bureau de l’habitat durable de la Ville de Paris

    Flavia Leone est chercheuse à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée


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  • Les copropriétés représentent environ 30% du parc de logements. Et alors que l’accession à la propriété reste un souhait très ancré chez les Français (environ ¾ des Français déclarent vouloir être propriétaires quand un peu plus de la moitié le sont), le modèle de la maison individuelle, encore plébiscité et autour duquel se sont aménagés nos territoires à la fin du XXème siècle, ne peut plus être la réponse. En particulier pour des raisons environnementales mais aussi économiques.

    Si les copropriétés restent encore souvent décriées car associées à des formes urbaines collectives peu attractives ou encore à une gestion compliquée, nous avons envie de croire qu’elles sont bien le lieu du vivre-ensemble du XXIème siècle ; avec des réponses apportées aux enjeux d’économies foncières, de compacité de la ville ou encore de lien social. Nous vivons une époque où le « CO », COmmun, COllectif, COconstruction, COproproprié, doit reprendre le dessus.

    La première édition d’Entre Guillemets, organisée par Espacité le 14 novembre 2023 à la Bellevilloise, a permis d’aborder l’ensemble de ces sujets au cours de trois tables rondes autour du thème « Copropriétés : comment mieux habiter le collectif ? ».

     

    Dans ce nouvel épisode de Faire les murs, nous partageons l’enregistrement de la première table ronde dédiée à la manière dont on conçoit l’habitat collectif aujourd’hui pour mieux répondre à la demande tout en tenant compte des exigences environnementales et économiques.

    Quelles solutions architecturales et programmatiques pour rendre le collectif désirable ? C’est sur cette question qu’échangent Sonia Dinh, Rabia Enckell et Hélène Reinhard autour de Lisa Barruet, cheffe de projets au sein d’Espacité.

     

    Sonia Dinh est chercheuse, doctorante en aménagement / urbanisme et sociologie. Ses travaux portent sur la Fabrique des espaces partagés dans le logement collectif privé.

    Rabia Enckell est architecte, dirigeante de Courtoisie Urbaine, agence de conception participative des espaces à co-vivre.

    Hélène Reinhard est architecte, gérante de SOL Architecture et Présidente de l’association des Architectes-conseils de l’Etat.


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  • Après quarante ans de contractualisation, comment la politique de la ville a-t-elle failli à résoudre les problématiques d’exclusion en place dans les quartiers prioritaires ? Les violences urbaines consécutives à la mort de Nahel Merzouk ont marqué, dans le débat public, l’échec de l’ensemble des politiques publiques concernant les quartiers prioritaires au titre de la politique de la ville (QPV). Pourtant, la mise en œuvre des contrats de ville en 2014 valorisait un objectif ambitieux d’intégration des QPV dans leur environnement, d’articulation des politiques spécifiques et du droit commun, ainsi qu’un rôle majeur de la participation citoyenne et de la concertation. Qu’en est-il près d’une décennie plus tard ? Quels sont les enjeux pour la nouvelle contractualisation et la période à venir ?


    Nicolas Rio est l’auteur d’une thèse en science politique soutenue en 2015 et portant sur la place de la prospective dans la gouvernance et les institutions locales. En 2017, il co-fonde avec Manon Loisel la structure Partie Prenante, qui accompagne les collectivités dans leurs démarches de prospective et d’accompagnement territorial. Après la publication de plusieurs travaux de recherche sur la place de la participation citoyenne dans les politiques de renouvellement urbain et le développement d’une riche expérience de terrain grâce aux missions de Partie prenante, il revient avec nous sur les questions de concertation et de dynamiques d’acteurs dans la politique de la ville.


    Quel constat poser vis-à-vis de quarante ans de politique de la ville au lendemain des violences urbaines ayant marqué les quartiers prioritaires au début de l’été 2023 ? Quels changements attendre de l’imminente nouvelle étape de contractualisation de la politique de la ville ? Que peut la prospective dans la mise à l’agenda de ces enjeux, qu’ils soient économiques, sociaux ou écologiques ?


    C’est à l’ensemble de ces questions que Nicolas Rio, co-fondateur de Partie Prenante, et Emilie Belval-Lavillonnière, directrice générale déléguée d’Espacité, apporteront des éléments de réponse dans ce nouvel épisode de Faire les murs. 


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  • La question foncière est centrale vis-à-vis des problématiques d’accès au logement et, plus avant, à la propriété de celui-ci. Inspirés du mouvement étasunien des Community Land Trusts, les organismes de foncier solidaire (OFS) ont vocation à proposer une propriété spécifique du logement reposant sur une dissociation du bâti 3et du foncier matérialisé par un bail réel solidaire (BRS). Non lucratif, proposé à des ménages sous condition de ressources, le modèle a vocation à développer un parc d’accession sociale à la propriété durablement abordable. Il esquisse alors l’opportunité du recyclage et du partage de la valeur du foncier dans un parc abordable, particulièrement utile dans la poursuite de l’objectif de zéro artificialisation nette (ZAN).


    Vincent Le Rouzic est diplômé de la chaire d’économie urbaine de l’Essec et du département de géographie de l’ENS Ulm. Il conduit par la suite une thèse de doctorat dans le cadre d’un contrat Cifre, au sein de l’agence Espacité, de 2014 à 2017. Celle-ci porte sur les organismes de foncier solidaire face au défi du logement abordable. Une fois sa thèse soutenue, il occupe les fonctions de directeur des études de la Fabrique de la Cité puis devient en 2023 directeur de projet stratégie et innovation au sein d’EpaMarne-EpaFrance, établissements publics d’aménagement de l’est francilien.


    Comment fonctionne, en pratique, la mise en œuvre du modèle OFS/BRS ? Comment le BRS renouvelle-t-il la notion de propriété ? Ce nouveau modèle peut-il poursuivre les innovations apportées par les dispositifs d’accession sociale à la propriété précédents ? Quels autres modèles à l’étranger peuvent nous inspirer ? Comment le modèle OFS-BRS peut-il contribuer à l’objectif du ZAN ?


    C’est autour de ces questions que Vincent Le Rouzic, directeur de projet stratégie et innovation à EpaMarne-EpaFrance, et Géraldine Chalencon, directrice opérationnelle au sein d’Espacité, échangent au cours de ce nouvel épisode de Faire les murs. 


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    Dans ce nouvel épisode de Faire les murs, Géraldine Chalencon reçoit Pierre Madec, économiste à l’Observatoire Français des Conjectures Economiques de Sciences Po et enseignant à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

     

    Premier poste de dépense des Français, le logement est aujourd’hui confronté à des enjeux économiques majeurs, que ce soit pour produire des logements abordables avec la hausse des coûts de construction, pour accéder au crédit ou pour financer les charges énergétiques. A ces enjeux économiques s’ajoute la confrontation entre les impératifs environnementaux, conduisant à limiter la consommation d’espace, et les évolutions des attentes des ménages en termes d’espace ou d’accès à la nature.

     

    Investi dans la recherche en sciences économiques sur les thématiques de la politique du logement, de l’inflation, du pouvoir d’achat depuis une dizaine d’années, et impliqué dans des travaux de prospective sur le sujet, Pierre Madec est notamment co-auteur de l’ouvrage Les crises du logement avec Jean-Claude Driant, paru en 2018. Dans cet épisode, il évoque avec nous les récentes évolutions du marché du logement, les outils de régulation mise en œuvre pour répondre aux différentes problématiques comme le Bail réel solidaire ou l’encadrement des loyers, mais aussi la place de l’anticipation et de la prospective dans la prise de décision.

     

    Au-delà des impacts de la conjoncture, quel regard porter sur les effets des politiques du logement des dernières années ? Quelles solutions mettre en œuvre pour contenir la hausse des prix ? Comment produire du logement adapté aux nouveaux besoins des ménages ? Comment anticiper les enjeux de demain ?


    Apprenez-en plus en écoutant le dernier épisode de Faire les murs.


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  • Dans ce nouvel épisode de Faire les murs, Emilie Belval-Lavillonnière accueille Christine Leconte, architecte-urbaniste, présidente du Conseil National de l’Ordre des architectes.


    Alors que les enjeux climatiques et de biodiversité viennent interroger notre manière de faire la ville, Christine Leconte défend une vision de l’architecte résolument engagée, force de conseil auprès des parties-prenantes comme des pouvoirs publics dans la recherche de réponses innovantes aux défis du siècle.

     

    « 80% du bâti de 20250 existe déjà ». 87% des architectes déclarent également avoir travaillé en 2020 sur des projets de rénovation, loin de l’image traditionnelle de l’architecte qui ne construit que du neuf.

     

    Autour d’un plaidoyer paru en 2022 « Habitat, ville, territoires : l’architecture comme solution », la profession s’affirme lucide et volontariste pour définir un nouveau rapport à la construction et un urbanisme moins porté par l’individualisme. Quelles solutions l’architecture peut-elle porter ? Quelles évolutions voit-on chez les jeunes professionnel.le.s ? Comment cette parole est-elle défendue par le CNOA ?


    Retrouvez cet échange en écoutant l’épisode 15 de notre podcast.


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  • Les copropriétés dégradées ont tristement fait l’actualité en décembre dernier lors d’un incendie à Vaulx-en-Velin : elles constituent aujourd’hui une question importante dans les politiques publiques de l’habitat et du renouvellement urbain. Après avoir évoqué avec Eva Simon lors d’un précédent épisode les recherches conduites par le PUCA autour des copropriétés et les enseignements à en tirer pour la fabrique d’une ville durable, Faire les murs s’intéresse aujourd’hui aux parcours résidentiels des habitants des copropriétés dégradées.  


    Maître de conférences en science politique à l’université Sorbonne Paris Nord, Rémi Habouzit s’intéresse aux trajectoires de relogement des habitantes et habitants des quartiers prioritaires. Après un doctorat à l’Université Paris-Saclay concluant un parcours singulier, démarré par une formation d’assistant social et poursuivie en sociologie de l’action publique, ce sociologue du logement poursuit des travaux autour des rapports sociaux à la propriété. A ce titre, il s’apprête à publier un ouvrage tiré de sa thèse sur les conséquences du relogement pour les habitantes et habitants des copropriétés dégradées de Clichy-sous-Bois.

     

    Avec Géraldine Chalencon, directrice opérationnelle d’Espacité, il revient ainsi sur l’un des enjeux de l’action publique dans les copropriétés dégradées, celui du relogement des ménages qui ne peuvent pas rester dans leur logement, afin d’interroger celle-ci à la lumière des enjeux de fonctions sociales de la propriété qui contribuent aux trajectoires résidentielles de toutes et tous. Bonne écoute !


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  • Au quotidien comme dans les métiers de la fabrique de la ville, le design est partout, parfois même sans qu’on en ait conscience. Du banc au lampadaire, il permet de concevoir un mobilier urbain adapté à son environnement. Au-delà de l’espace public, le design permet de partir des pratiques des usagers, afin de répondre aux enjeux d’utilisation de l’espace. 


    Depuis quelques années, la notion de genre croise les questions d’utilisation de l’espace public. Elle met en lumière une prise de conscience des biais de conception de la ville et la réalité des usages, des occupations, des équipements et de l’espace en général. Le design social devient alors un allié fort pour mettre en œuvre des projets sensibles prenant en compte les questions de genre.

     

    Emilie Belval-Lavillonière, directrice générale déléguée d’Espacité s’entretient dans cet épisode avec Clara Jung, designer social, d’espaces et de service au sein de l’atelier Approche.s! sur la place de sa profession dans la fabrique de la ville, en revenant notamment sur ses travaux de diagnostics genrés dans l'espace public. Comment les méthodologies du design peuvent-elles contribuer à apporter des solutions à des problèmes de société ? Comment mieux prendre en compte la parole de celles et ceux qui utilisent l’espace dans les projets qui le façonnent ? Comment traduire des données de terrains en données spatiales/architecturales ? En évoquant la place des questions de genre dans la ville, on verra à quel point solliciter le design social se révèle un outil précieux dans la connaissance et l’aménagement de nos futurs espaces publics.


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  • Les copropriétés représentent 11 millions de logements en France. C’est l’habitat ordinaire des zones denses – et pourtant, les pouvoirs publics commencent seulement à s’y intéresser. A Espacité nous sommes convaincus que le travail de recherche accompagne cette prise de conscience et peut aider les politiques publiques.


    Ingénieure du Corps des Ponts, des Eaux et des Forêts et formée à la recherche en sciences sociales, Eva Simon travaille au sein du PUCA. Après une thèse de doctorat consacré au sujet des copropriétés dites "dégradées", elle coordonne actuellement un programme de recherche visant à améliorer les connaissances sur la diversité des formes, des modes d'organisations, des enjeux et des métiers qui caractérisent les copropriétés françaises ordinaires. 


    Géraldine Chalencon, directrice opérationnelle d’Espacité, évoque ainsi lors de ce podcast les caractéristiques des copropriétés en France avant de s’intéresser à ce qu’en dit la recherche, pour se poser la question du rôle des politiques publiques sur les copropriétés et de leur adaptation aux grands enjeux qui traversent le logement aujourd’hui. Bonne écoute !

    Pour aller plus loin

    (Ré)gé(né)rer les copropriétés - Connaître et comprendre les copropriétés pour gérer la ville durable: http://www.urbanisme-puca.gouv.fr/re-ge-ne-rer-les-coproprietes-connaitre-et-a2284.html

    Eva Simon, « L’action publique locale sur les copropriétés dégradées : des politiques publiques différenciées et inégales à Lyon, Marseille et Grenoble » : https://www.theses.fr/2017GREAH006

    Copropriétés : vers une transition juridique ? - 2018-2020 (PUCA)

    http://www.urbanisme-puca.gouv.fr/coproprietes-vers-une-transition-juridique-2018-a1302.html

    Le rapport Braye - Prévenir et guérir les difficultés des copropriétés

    https://www.anah.fr/fileadmin/forumhabitat/documents/118-20120301-Synthese_rapport_Braye_2012-Rapport.pdf

    Le rapport Dilain – Les copriétés très dégradées

    https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/134000290.pdf

    Rapport Vers la massification de la rénovation énergétique des copropriétés : état des lieux et pistes d’actions

    https://expertises.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/vers-massification-renovation-energetique-coproprietes.pdf


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  • Architecte et urbaniste, Benjamin Aubry voit dans la transformation des habitats pavillonnaires existants l’opportunité de créer des logements et de faire la ville différemment. Régulièrement pointés du doigt dans l’actualité car ils participent à l’étalement urbain et contribuent de fait à l’artificialisation des sols, la transformation et l’intensification des quartiers pavillonnaires existants est donc un enjeu majeur, porteur de nombreuses opportunités.


    Avec sa start-up IUDO, cofondée avec deux associés, Nicolas Bisensang et Erwan Bonduelle, il développe avec des petits propriétaires des projets innovants et durables consistant à se saisir des potentiels d’évolution d’une propriété pour créer de nouveaux logements, adapter son habitat à ses besoins, tout en veillant à préserver les jardins. Projets sur-mesure, IUDO travaille ainsi sur les modèles économiques des opérations, dont le principal atout tient dans le foncier déjà capitalisé.


    Quels sont les enjeux d’une telle démarche ? Peut-on créer du logement via ce mode d’habitat ? Comment le cadre réglementaire pourrait-il évoluer pour à la fois faciliter ces opérations et les réguler ? Quelles répercussions sur la manière dont on construit la ville ? Partez à la découverte de cette initiative en écoutant le dernier épisode de notre podcast.


    Pour aller plus loin : 

    Le catalogue de l'expérimentation-exposition "Transformation Pavillonnaire" : https://www.dropbox.com/t/YG8Dv5M9W5ZRo7XJ"Les Pavillonnaires" ouvrage de la sociologue Nicole Haumont : https://www.editions-harmattan.fr/livre-les_pavillonnaires_nicole_haumont-9782747502702-8143.html

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  • Architecte, pionnier de l’éco-responsabilité, écrivain et conférencier, Philippe Madec est un expert dans le domaine de l’architecture éco-responsable. Il revient avec nous sur les concepts au cœur de son travail : l’écoconstruction et la notion de durabilité appliquée au monde de l’architecture. Du Manifeste pour une frugalité heureuse et créative, à la valorisation des ressources locales, Philippe Madec dessine un nouveau modèle de conception et de construction de l’habitat à déployer largement pour répondre aux enjeux environnementaux de notre époque.  


    Pour aller plus loin :

    Manifeste pour une frugalité heureuse et créative : https://www.frugalite.org/fr/le-manifeste.html


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  • En 2021, un certain nombre d’initiatives des pouvoirs publics ont été annoncées en faveur des personnes sans domicile fixe, notamment pour répondre aux situations d’urgence provoquées par la crise sanitaire. Néanmoins, alors que les associations alertent depuis 40 ans, les réponses semblent encore parcellaires et la question loin d’être résolue.


    Quel bilan peut-on faire de 40 ans de politiques publiques ? Comment la perception du sujet et des réponses à apporter a-t-elle évolué ? L’objectif « Zéro SDF » est-il atteignable ?


    Julien Damon, sociologue, Professeur associé à Sciences Po, conseiller scientifique de l’Ecole nationale de la sécurité sociale et auteur de nombreux ouvrages sur la pauvreté et la protection sociale, évoque avec nous ces questions lors du premier épisode de la saison 2 de notre podcast « Faire les murs ».


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  • La crise sanitaire a mis en lumière un attrait renouvelé pour la qualité d’usage des logements, et notamment pour les qualités propres au logement individuel (plasticité, espaces intermédiaires, rapport à la nature...). On a vu émerger ou se développer des pratiques comme la bi-résidentialité, qui consiste à partager sa vie entre plusieurs logements, dans des lieux différents. Le développement du télétravail, et l’expérience des confinements successifs, ont pu jouer dans l’intensification du phénomène.


    Plus largement, le contexte réactive la question des parcours et des dynamiques résidentielles. Quels choix font - et ont les moyens de faire- les individus ? Comment prendre en compte ces besoins dans les politiques publiques, qui traitent souvent la question de l'accès au logement sous un angle statique ? Comment permettre à chacun d'avoir accès à un logement qui corresponde à ses besoins ?


    Marie-Christine Jaillet, sociologue et directrice de recherche au CNRS, revient avec Anne Katrin Le Doeuff, sur les phénomènes liés au logement et à l’environnement urbain que la crise sanitaire a amplifiés, et sur les enjeux à venir des politiques nationales et locales de l’habitat.


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  • En matière de politiques locales de l’habitat, Rennes Métropole est souvent citée en exemple. Depuis 50 ans, la métropole travaille sur une approche systémique de la politique locale de l’habitat, en intervenant sur tous les maillons de la chaine et en portant, souvent avec les autres, de très nombreuses expérimentations.


    Nathalie Demeslay, responsable du service habitat de Rennes Métropole, décrypte avec nous les défis qui se posent aujourd’hui pour garantir une réponse équilibrée aux différents défis auxquels sont confrontées les métropoles. Face aux enjeux climatiques, à la réduction de la qualité d’usage des logements ou encore à des besoins sociaux toujours plus importants, la métropole de Rennes continue de se projeter et d’imaginer des solutions locales


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  • Le développement ces dernières années de la finance à impact offre de nouveaux leviers pour répondre aux enjeux environnementaux et sociaux de notre société. C’est dans ce contexte que le secteur du logement, en recherche de diversification de ses ressources, s’ouvre progressivement à ce type de modèles. 

     

    La société d’investissements belge INCLUSIO s’est ainsi donnée pour mission de permettre aux personnes à bas revenus ou en difficulté d’accéder à un logement. En se présentant comme un nouveau mode de partenariat public-privé, ce fonds d’investissement souhaite apporter une solution aux insuffisances du logement social traditionnel belge et à la réduction des financements publics. Sur le modèle de l’intermédiation locative permettant de mobiliser le parc privé, INCLUSIO investit dans des actifs immobiliers dans les grandes villes belges pour les placer en gestion auprès d’agences immobilières sociales, chargées de les louer aux publics précaires. Entré en bourse à la fin de l’année 2020, le fonds cherche à concilier rentabilité économique de ses investissements et impact social positif. 

     

    Ce modèle fait écho aux interrogations du moment sur les manières de faire la ville, d’inscrire les investissements dans la durée, ou encore sur leurs effets sur les dynamiques socio-spatiales générée. Autant de questions que nous abordons avec François De Borchgrave, spécialiste de la finance à impact.

     

    François de BORCHGRAVE est le co-fondateur et directeur de la société de finance à impact KOIS. Avec une expérience d’une vingtaine d’années dans le monde de la finance dont dix dans la finance à impact, il est avec KOIS à l’initiative de la société d’investissement immobilier à vocation sociale INCLUSIO.


    Pour en savoir plus :

    Episode n°2 de Faire les murs : "Vers une ville du capital ?" avec Ludovic Halbert https://shows.acast.com/faire-les-murs/episodes/vers-une-ville-du-capital

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  • L’irruption d’Airbnb dans les métropoles touristiques a généré un important débat public - et politique - en France.

    Ce « syndrome Airbnb », terme utilisé pour qualifier l’impact des nouvelles plateformes numériques sur les villes, ne se limite pas à la transformation de nos pratiques touristiques, mais englobent plusieurs aspects. Ayant profité dans un premier temps d’un relatif vide juridique, ces plateformes bouleversent les quartiers dans lesquelles elles prospèrent. Elles sont accusées à la fois d’une concurrence déloyale envers l’hôtellerie traditionnelle et de concourir à l’envolée des prix du logement, mobilisant les élus locaux contre elles. Acteurs incontournables de la ville, elles se développent pourtant « à l’écart » des politiques publiques qui peinent à en réguler l’activité. 

      

    Dans ce nouvel épisode de Faire les murs, Anne-Cécile Mermet évoque, à travers les exemples de Paris et Reykjavík, les différentes facettes des plateformes numériques d’intermédiation, et nous montre comment ce type de modèle est bien éloigné de la philosophie positive de la smart city. 

      

    Anne-Cécile Mermet est géographe, docteure et maîtresse de conférences à Sorbonne Université et fait partie du laboratoire de recherche Médiations. Elle s’intéresse aux différentes formes de la gentrification dans nos villes, à l’urbanisme des plateformes et aux relations entre production urbaine et activités commerciales.


    Pour aller plus loin :

    « Airbnb et la gentrification touristique des villes », Urbanités, http://www.revue-urbanites.fr/entendu-entretien-mermet/ Pour une synthèse des enjeux autour de l'urbanisme de plateforme, à partir du cas d'Airbnb : Mermet A.-C. et Söderström O. (2020), « Airbnb. Urbanisme de plateforme et reconfigurations urbaines », in Le capital dans la cité, Amsterdam, Paris, pp. 53‑64.Sur les enjeux de gouvernance urbaine liés à Airbnb : Artioli F. (2020), La gouvernance urbaine à l’épreuve d’Airbnb, PUCA, Paris (Réflexions en partage), 86 p. http://www.urbanisme-puca.gouv.fr/IMG/pdf/la_gouvernance_urbaine_a_lepreuve_dairbnb.pdfSur Airbnb à Reykjavik (en anglais) : Mermet A.-C. (2019), « The “Airbnbfication” of the Icelandic capital. Towards an assessment of the socio-spatial impacts of Airbnb in the Reykjavik Capital Area », Ferðamálarannsóknir (Tourism Research in Iceland), n°FMS 2019-12. https://www.ferdamalastofa.is/static/files/ferdamalastofa/kannanir/skyrslur/airbnb-heild2.pdf

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  • avec Jean-Claude Driant, urbaniste, professeur à l’école d’urbanisme de Paris,

    Le modèle de logement social « à la française », souvent loué ou envié par nos voisins européens, est mis à mal. L’année 2018 a marqué une étape très symbolique dans cette évolution, avec l’obligation faite aux organismes de baisser leurs loyers d’environ un milliard d’euros par an. 

    Cette année, malgré la crise, l’obligation est maintenue et se voit doublée d’une seconde ponction auprès d’Action logement pour alimenter le budget de l’Etat. Ces diminutions dans les sources de financement du logement social pèsent, à terme, dans la capacité d’investissement des acteurs du secteur mais aussi sur leurs stratégies et sur leur positionnement. 


    Jean-Claude Driant, urbaniste, professeur à l’école d’urbanisme de Paris, revient sur cette dynamique et en quoi ce changement de modèle économique a des incidences plus profondes sur les piliers qui ont longtemps fait l’originalité – et la force - de notre modèle.


    Pour aller plus loin :

    Revue Grief, 2019, N°6/2 : https://www.lgdj.fr/grief-2019-n-6-2-9782247188666.htmlAnalyse AOC, Menaces sur le logement social - Novembre 2020 : https://aoc.media/analyse/2020/11/26/menaces-sur-le-logement-social/Article : Evolution du tissu des organismes HLM - Quels impacts pour les politiques locales ? - Mai 2018 : https://www.union-habitat.org/actualites/evolution-du-tissu-des-organismes-hlm-quels-impacts-pour-les-politiques-locales

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