Afleveringen

  • From the automata of Sainte-Croix to artificial intelligence, Nadia Magnenat Thalmann’s journey is truly unique. She has carved out a distinctive path in the world of technological research. A pioneer in robotics and virtual reality, she has spent over three decades dedicating her career to creating virtual beings that closely resemble humans. In the early 1980s, together with her husband Daniel Thalmann, she founded MIRALab at the University of Geneva, a cutting-edge laboratory that pushed the boundaries of visual synthesis, notably bringing to life virtual characters such as a digital Marilyn Monroe.


    In 1987, she was named “Woman of the Year” in Montreal for her groundbreaking work on the Marilyn project. Since then, she has received numerous prestigious awards, including honorary doctorates from Leibniz University Hannover in 2009 and the University of Ottawa in 2010, as well as the Humboldt Research Award, granted to researchers whose discoveries and theories have significantly impacted their fields and hold promise for future advancements.


    Recently, Nadine, the humanoid robot modeled after her likeness, was showcased in the main hall of Uni Mail at the University of Geneva, where it impressed visitors with its ability to hold structured and well-reasoned conversations. The geneveMonde.ch platform had the opportunity to pose some questions to this revolutionary robot, an interaction available through this link.

    In this interview, Nadia Thalmann reflects on several defining aspects of her career as a researcher, placing Geneva at the heart of her professional and personal journey.


    Interview by David Glaser


    Photo (DG): Nadine surrounded by her collaborators at the Battelle site of the University of Geneva, home to the University’s Center for Informatics (CUI).


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  • La cloche de Shinagawa, symbole spirituel et culturel, tĂ©moigne des liens entre la Suisse et le Japon. AprĂšs sa disparition en 1867, elle rĂ©apparaĂźt dans une fonderie Ă  Aarau, oĂč Gustave Revilliod l’acquiert en 1873 pour le parc de l’Ariana Ă  GenĂšve. En 1930, la cloche est restituĂ©e au Japon. En 1990, Shinagawa offre une rĂ©plique Ă  GenĂšve, installĂ©e dans un pavillon conçu par Gabriel Poncet et inaugurĂ©e en 1991.


    Objet de mĂ©ditation bouddhiste, la cloche incarne la lumiĂšre de la sagesse dissipant les tĂ©nĂšbres. Ce geste d’amitiĂ© fut renforcĂ© lors des Jeux olympiques de Tokyo en 1964 avec l’offrande d’une petite cloche. Aujourd’hui, elle symbolise une relation durable et rend hommage Ă  l’harmonie entre les cultures, tout en perpĂ©tuant son rĂŽle spirituel au cƓur de GenĂšve.


    Philippe Neeser, historien genevois et spécialiste du Japon, nous parle de l'histoire riche de la cloche et des liens qui unissent le Japon à GenÚve.


    Interview par David Glaser


    Photo de la cloche au Parc de l'Ariana : BibliothĂšque de GenĂšve


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  • AprĂšs les accords d’Evian qui mettent fin Ă  la guerre d’AlgĂ©rie en 1962, Abdelmadjid Sana est devenu diplomate. Un diplomate officiel cette fois. Il est aujourd’hui citoyen suisse et algĂ©rien. Depuis Constantine jusqu’à GenĂšve en passant par de nombreuses ambassades Ă  l’étranger, il a ƓuvrĂ©, tout au long de sa vie, pour forger une place Ă  l’AlgĂ©rie indĂ©pendante dans le concert des nations.


    Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses d’AlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’AlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.


    Photo d'Abdelmadjid Sana, au centre de la photo lors de la signature d'un accord entre l'Espagne et l'Algérie (copyright Sana).


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  • BlessĂ© en France, Abdelmadjid Sana est mis en sĂ©curitĂ© en Suisse. Une fois rĂ©tabli, il fonde un rĂ©seau de soutien Ă  la cause indĂ©pendantiste alors que la guerre d’AlgĂ©rie fait rage. Dans cet entretien, il cartographie pour nous ces passeurs, soutiens ou facilitateurs diplomatiques. Notamment TaĂŻeb Boulahrouf, qui contribue Ă  faire de la Suisse un relai entre le GPRA (Gouvernement provisoire de la RĂ©publique algĂ©rienne) et la France. Abdelmadjid Sana faisait partie du groupe en charge de la logistique pour l’activitĂ© de la dĂ©lĂ©gation du FLN en Suisse.


    Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses d’AlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien ambassadeur d’AlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.


    Photo de Tayeb Belloula, Amina Boumendjel et Abdemadjid Sana le 5 juillet 1962 pour la FĂȘte nationale algĂ©rienne cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  GenĂšve (copyright Sana)


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  • La Suisse s’engage dans les nĂ©gociations entre la France et le FLN algĂ©rien, et accueille notamment les porte-paroles du mouvement indĂ©pendantiste. Au cours de la Guerre d’AlgĂ©rie, Max Petitpierre est prĂ©sident du Conseil fĂ©dĂ©ral Ă  deux reprises et il tient particuliĂšrement Ă  la position de « neutralitĂ© active » de la Suisse en matiĂšre de politique Ă©trangĂšre. Il reprĂ©sente un maillon dĂ©terminant dans l’organisation de ces accords de paix.


    Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses d’AlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’AlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.


    Photo souvenir avec des militants du FLN dans un centre de regroupement Ă  Lyon (copyright Abdelmadjid Sana)


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  • Selon les archives fĂ©dĂ©rales, la prĂ©sence suisse en AlgĂ©rie reprĂ©sente environ 2 000 personnes au dĂ©but de la guerre de libĂ©ration nationale. En parallĂšle, enfant, Abdelmadjid Sana, Ă©coutait discrĂštement les conversations au sujet des Fellaghas, les combattants pour l’indĂ©pendance, et lisait La DĂ©pĂȘche de Constantine. Il y dĂ©couvre, dans les annĂ©es 50, l’ampleur du mouvement de rĂ©sistance. Il constate que la tension monte entre les partisans du gouvernement français et les opposants.


    Avec Marisa Fois (photo), historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses d’AlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate algĂ©rien en Suisse ou en Espagne, et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.


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  • La Suisse, et GenĂšve en particulier, ont jouĂ© un rĂŽle important dans les nĂ©gociations qui ont conduit Ă  l’indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie. GrĂące Ă  son engagement diplomatique et Ă  l’accueil de pourparlers confidentiels, la ConfĂ©dĂ©ration a permis aux reprĂ©sentants algĂ©riens de prĂ©parer des discussions dĂ©cisives et d’accĂ©der aux mĂ©dias internationaux. Cependant, les relations entre la Suisse et l’AlgĂ©rie remontent aux annĂ©es 1830, avec la prĂ©sence suisse dans les territoires colonisĂ©s par la France, soulevant pour elle, comme pour la France, la question de la dĂ©colonisation.


    Cette sĂ©rie croise deux entretiens et deux regards rassemblĂ©s par David Glaser pour geneveMonde.ch et Histoire Vivante : l'un avec Marisa Fois, historienne de l’UniversitĂ© de GenĂšve, spĂ©cialiste de l’Afrique du Nord, et l'autre avec Abdelmadjid Sana, ancien militant du FLN rĂ©fugiĂ© en Suisse.


    Depuis le XIXĂšme siĂšcle, des Suisses ont tissĂ© des liens Ă©troits avec l’AlgĂ©rie, notamment par l’intermĂ©diaire de la Compagnie genevoise des Colonies suisses de SĂ©tif. Bien que la Suisse n’ait jamais Ă©tĂ© une puissance coloniale, elle a contribuĂ© Ă  la colonisation avec ces empires voisins.


    Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses d’AlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’AlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.


    (Photo de Taïeb Boulharouf par André Gazut, aéroport de Cornavin, GenÚve)


    Partenariat Histoire Vivante (RTS) et geneveMonde.ch (FONSART), série par David Glaser, Anaïs Kien et Rodolphe Bauchau


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  • Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, la rĂ©daction de GeneveMonde.ch met Ă  l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l'OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d'Ă©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.


    La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă  l’éradication. Transmissible uniquement entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă  ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux, et facile Ă  administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es aprĂšs une formation sommaire.

    Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siÚcle.


    Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de s’installer en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.


    Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d'une rĂ©gion affectĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă  l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santĂ©, jusqu’à son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă  Harvard ou en appui Ă  l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.


    Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă  Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liĂ©s Ă  la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă  l’utilisation des nouvelles technologies, au droit Ă  la santĂ© et Ă  leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.


    Dans cet épisode, Daniel Tarantola, aprÚs cinq ans au Bangladesh, part en Indonésie pour aider à mettre en place un programme de vaccination généralisée.


    Photo copyright David Glaser (dans les locaux de l'OMS avec la responsable des archives Marie Villemin)


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  • Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, la rĂ©daction de GeneveMonde.ch met Ă  l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l'OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d'Ă©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.


    La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă  l’éradication. Transmissible uniquement entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă  ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux, et facile Ă  administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es aprĂšs une formation sommaire.

    Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siÚcle.

    Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de s’installer en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.


    Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d'une rĂ©gion affectĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă  l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santĂ©, jusqu’à son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă  Harvard ou en appui Ă  l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.


    Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă  Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liĂ©s Ă  la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă  l’utilisation des nouvelles technologies, au droit Ă  la santĂ© et Ă  leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.


    Dans cet Ă©pisode, Daniel Tarantola Ă©voque l’importance des notifications, un outil crucial qui a permis aux Ă©quipes de l’OMS de confirmer l’éradication de la variole. L’üle de Bola a Ă©tĂ© le dernier territoire du Bangladesh oĂč un cas de variole majeure a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©.


    Photo du document de notification, copyright OMS


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  • Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, la rĂ©daction de GeneveMonde.ch met Ă  l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l'OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d'Ă©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.


    La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă  l’éradication. Transmissible uniquement entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă  ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux, et facile Ă  administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es aprĂšs une formation sommaire.


    Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siÚcle.


    Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de s’installer en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.


    Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d'une rĂ©gion affectĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă  l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santĂ©, jusqu’à son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă  Harvard ou en appui Ă  l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.


    Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă  Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liĂ©s Ă  la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă  l’utilisation des nouvelles technologies, au droit Ă  la santĂ© et Ă  leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.


    Dans cet Ă©pisode, nous plongeons dans la rĂ©alitĂ© des mĂ©decins de l’OMS, accompagnĂ©s par un militaire affaibli lors de leurs voyages en train, ou encore lors de leurs interventions pour tenter de soigner Robibar (dimanche en bengali), un cĂ©lĂšbre bandit de l’époque, entourĂ© de six Ă  dix hommes armĂ©s. Ce rĂ©cit spectaculaire illustre le danger rĂ©el auquel ces mĂ©decins s’exposaient en allant Ă  la rencontre de criminels de grand chemin.


    Photo prise au Bangladesh pendant la campagne d'Ă©radication de la variole majeure, copyright OMS


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  • Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, la rĂ©daction de geneveMonde.ch met Ă  l’honneur une figure marquante de l’histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l’OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d’éradication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.


    La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă  l’éradication. Exclusivement transmissible entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă  ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux et facile Ă  administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es, aprĂšs une formation sommaire.


    Cette campagne mondiale a mobilisĂ© des centaines de milliers d’agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopĂ©ration internationale inĂ©dit. Elle a notamment permis de rĂ©unir les blocs opposĂ©s de la guerre froide dans la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle.


    Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de s’installer en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.


    Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d’une rĂ©gion touchĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă  l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santĂ©, jusqu’à son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă  Harvard ou en appui Ă  l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.


    Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă  Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liĂ©s Ă  la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă  l’utilisation des nouvelles technologies, au droit Ă  la santĂ© et Ă  leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.


    Dans ce deuxiĂšme Ă©pisode, Daniel Tarantola raconte son arrivĂ©e au Bangladesh et les consignes de son supĂ©rieur, le Dr Stanley Foster, mĂ©decin amĂ©ricain. À l’époque, Daniel Tarantola maĂźtrisait mal l’anglais et avait du mal Ă  comprendre les instructions. Mais il s’est lancĂ© dans l’aventure, Ă©quipĂ© uniquement d’une boĂźte mĂ©tallique contenant un appareil de radio, pour rejoindre Rampur, une rĂ©gion qu’il ne connaissait pas. Ce fut le dĂ©but d’une longue histoire qui a conduit Ă  l’éradication de la variole majeure.


    Photo © OMS : La rĂ©gion SEARO (Asie du Sud-est) de l'OMS compte 11 États membres : Bangladesh, Bhoutan, RĂ©publique populaire dĂ©mocratique de CorĂ©e, Inde, IndonĂ©sie, Maldives, Myanmar, NĂ©pal, Sri Lanka, ThaĂŻlande et Timor-Leste. L'OMS a des bureaux de pays dans chacun des 11 États membres. Le bureau rĂ©gional de l'OMS pour l'Asie du Sud-Est est basĂ© Ă  New Delhi, en Inde.


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  • Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, la rĂ©daction de GeneveMonde.ch met Ă  l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l'OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d'Ă©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.


    La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă  l’éradication. Transmissible uniquement entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă  ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux, et facile Ă  administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es aprĂšs une formation sommaire.


    Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siÚcle.


    Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de s’installer en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.


    Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d'une rĂ©gion affectĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă  l’éradication de la variole au sein de l’Organisation mondiale de la santĂ©, jusqu’à son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă  Harvard ou en appui Ă  l’ONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.


    Aujourd’hui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă  Los Angeles. Il continue d’assumer divers mandats liĂ©s Ă  la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă  l’utilisation des nouvelles technologies, au droit Ă  la santĂ© et Ă  leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.


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  • L’interview de l'historienne Francesca Piana et de la directrice du SSI Suisse Cilgia Caratsch explore un siĂšcle d’engagement de l'organisation Ă  travers l’exposition « À travers temps et frontiĂšres ». Francesca Piana met en lumiĂšre l’histoire Ă©mouvante d’une femme allemande rĂ©fugiĂ©e en Suisse en 1938, illustrant les parcours de migration et de reconstruction. Cilgia Caratsch souligne l’importance du mandat de protection des enfants et rĂ©fugiĂ©s, mission essentielle du SSI. L’organisation, pionniĂšre et soutenue par des figures comme la Suissesse Suzanne FerriĂšre, travaille avec 120 partenaires mondiaux pour rĂ©pondre aux besoins divers. L’exposition valorise ces rĂ©cits humains et les archives rares, tout en rĂ©sonnant avec les enjeux migratoires actuels. Dans cet entretien en deux parties, Francesca Piana et Cilgia posent plus largement la question de l'aide aux familles sĂ©parĂ©es Ă  travers les pays et les continents ainsi que celle plus que d'actualitĂ© des migrations causĂ©es par l'Ă©conomie, l'Ă©cologie ou les guerres.

     

    Interview réalisée par David Glaser

     

    Photo de Suzanne FerriÚre (1886-1970), militante humanitaire à la section civile de l'Agence internationale des prisonniers de guerre (IPWA) à GenÚve, en Suisse, pendant la PremiÚre Guerre mondiale et membre du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de 1924 à 1951. Date de prise de vue : 31 décembre 1924, Archives CICR


    L'exposition sur le centenaire du SSI, toutes les infos ici.


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  • L’interview de l'historienne Francesca Piana et de la directrice du SSI Suisse Cilgia Caratsch explore un siĂšcle d’engagement de l'organisation Ă  travers l’exposition « À travers temps et frontiĂšres ». Francesca Piana met en lumiĂšre l’histoire Ă©mouvante d’une femme allemande rĂ©fugiĂ©e en Suisse en 1938, illustrant les parcours de migration et de reconstruction. Cilgia Caratsch souligne l’importance du mandat de protection des enfants et rĂ©fugiĂ©s, mission essentielle du SSI. L’organisation, pionniĂšre et soutenue par des figures comme la Suissesse Suzanne FerriĂšre, travaille avec 120 partenaires mondiaux pour rĂ©pondre aux besoins divers. L’exposition valorise ces rĂ©cits humains et les archives rares, tout en rĂ©sonnant avec les enjeux migratoires actuels. Dans cet entretien en deux parties, Francesca Piana et Cilgia posent plus largement la question de l'aide aux familles sĂ©parĂ©es Ă  travers les pays et les continents ainsi que celle plus que d'actualitĂ© des migrations causĂ©es par l'Ă©conomie, l'Ă©cologie ou les guerres.


    Interview réalisée par David Glaser


    Photo de l'Ă©quipe du SSI Suisse (copyright SSI)


    L'exposition sur le centenaire du SSI, toutes les infos ici.


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  • Des Automates de Sainte-Croix Ă  l’intelligence artificielle : le parcours de Nadia Magnenat Thalmann est unique. Originaire de Sainte-Croix dans le canton de Vaud, elle a donc tracĂ© un chemin singulier dans le monde de la recherche technologique. PionniĂšre de la robotique et de la rĂ©alitĂ© virtuelle, elle consacre depuis plus de trente ans sa carriĂšre Ă  la crĂ©ation d’ĂȘtres virtuels Ă©tonnamment proches des humains. Dans un premier temps, avec son mari Daniel Thalmann, elle a fondĂ© MIRALab dans les annĂ©es 1980 Ă  l’UniversitĂ© de GenĂšve, un laboratoire de pointe qui a repoussĂ© les limites de la synthĂšse visuelle, notamment en donnant vie Ă  des personnages comme une Marilyn Monroe virtuelle.


    En 1987, elle est Ă©lue « Femme de l’annĂ©e » Ă  MontrĂ©al pour son travail novateur avec le projet Marilyn. Depuis, elle a reçu plusieurs distinctions prestigieuses, notamment un doctorat honoris causa de l’UniversitĂ© Leibniz de Hanovre en 2009, un autre de l’UniversitĂ© d’Ottawa en 2010, ainsi que le prix allemand de recherche Humboldt, remis Ă  des chercheurs dont les dĂ©couvertes et thĂ©ories ont eu un impact significatif sur leur discipline et promettent d’excellents rĂ©sultats futurs.


    Ces derniers jours, Nadine, le robot humanoĂŻde modelĂ© d’aprĂšs son apparence, a Ă©tĂ© exposĂ© dans le hall principal d’Uni Mail Ă  l'UniversitĂ© de GenĂšve, oĂč il a impressionnĂ© les visiteurs par sa capacitĂ© Ă  tenir des conversations construites et argumentĂ©es. Votre plateforme geneveMonde.ch a eu l’occasion de poser quelques questions Ă  ce robot rĂ©volutionnaire, une interaction Ă  dĂ©couvrir en cliquant sur ce lien.


    Dans cet entretien, Nadia Thalmann revient sur plusieurs aspects marquants de sa vie de chercheuse, plaçant GenÚve au centre de son parcours professionnel et personnel.


    Photo (David Glaser) : Nadine entourée de ses partenaires sur le site de Battelle de l'UNIGE qui abrite entre autres le Centre universitaire d'informatique (CUI).

    Entretien réalisé par David Glaser.


    Pour plus d'information, allez sur genevemonde.ch : https://genevemonde.ch/entries/WA4173J1P39


    #Robotics #Technology #AI #Geneva #Innovation #Nadine #Robot #VirtualReality #robotique #technologie #genĂšve #genĂšveinternationale #nadiathalmann


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  • Ekber Menemencioğlu is a Turkish-Swedish former journalist who worked on international programs for public radio in Turkey. He studied at Robert College, an American educational institution in Istanbul. In the late 1970s, during the "boat people crisis" in Vietnam, he applied to join the UNHCR but was initially rejected. However, he was later hired and assigned to work in Quetta, Baluchistan, Pakistan. At UNHCR, he eventually served as the director for the CASWANAME region, covering North Africa, the Middle East, Southwest Asia, and Central Asia. Ekber reflects on some of the key moments of his career with the UNHCR in an interview with geneveMonde.ch.


    Photo: Ekber in Herat, Afghanistan, 1988.


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  • Anne Willem Bijleveld is a Dutch humanitarian professional who served as a Special Envoy and Coordinator for the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) in the former Yugoslavia during the 1990s. In this role, he coordinated relief efforts during the Balkan conflicts, focusing on addressing the needs of refugees and displaced persons from regions such as Croatia and Bosnia and Herzegovina. He facilitated the delivery of essential humanitarian aid, including fuel, and supported post-war peacebuilding efforts, including the reintegration of refugees and the preparation for elections.


    Bijleveld is widely recognized for his contributions to refugee support and international relief work, ensuring that UNHCR and other organizations operated effectively under challenging conditions. He now serves as the chairman of the Sergio Vieira de Mello Foundation in Geneva, continuing his dedication to humanitarian causes.


    Photo of Mr. Bijleveld, his wife Kathy (who worked as a freelance conference interpreter for 30 years from wherever they were based) and their two sons Boris (standing up) and Pascal in 1988 in Islamabad, Pakistan.


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  • Claude Marshall, a key figure at the UN Refugee Agency (UNHCR), has long been committed to supporting refugee athletes. A remarkable individual, Marshall fled Nazi Germany just before World War II and arrived in New York, where he built a new life. His personal experience as a refugee fueled his dedication to helping others in similar circumstances.


    In August 2016, Marshall played a vital role in coordinating the first Refugee Olympic Team for the Rio de Janeiro Olympics. This team of ten young athletes, including Yeich Pur Biel, a runner who fled South Sudan and sought asylum in Kenya at the age of nine, represented the strength and resilience of refugees worldwide. The Refugee Olympic Team in Rio was the first of its kind, followed by teams in Tokyo and Paris.


    Marshall’s work goes beyond the Olympic Games. In 1993, he helped launch a sports program for refugee youth at a camp in Nepal, where kids often had to make their own footballs due to a lack of resources. Over time, with support from athletic federations and donors, the program grew, providing these young refugees with the opportunity to thrive through sport.


    Marshall also supported refugee girls and women in a Kenyan camp, where traditional clothing made it difficult to play volleyball. Nike stepped in, designing sportswear that was both functional and culturally sensitive. The women received the material and patterns to sew their own sportswear, empowering them to participate in the sport they loved.


    Claude Marshall’s lifelong commitment to refugee athletes highlights the transformative power of sport in creating a positive and empowering environment for young refugees worldwide.


    Photo courtesy of UNHCR


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  • The purpose of this exclusive interview is to delve into the experiences, insights, and reflections of Anne Willem Bijleveld, Ekber Menemencioğlu, and Claude Marshall, all seasoned veterans of the UNHCR. It seeks to capture their personal journeys within the organization, from their motivations for joining to their evolving roles amid global refugee crises.


    We explore their on-the-ground experiences, including handling dangerous situations such as the conflict in the former Yugoslavia and managing refugee camps during emergencies. The interview also examines the evolution of UNHCR’s operations, highlighting bureaucratic challenges, technological advances, and the shift towards cash-based aid.


    Each interviewee brings a unique perspective: Anne Willem Bijleveld reflects on crises such as Biafra and post-Cold War instability; Ekber Menemencioğlu discusses his roles in the Vietnamese "boat people" crisis and Afghan refugee situations; and Claude Marshall, born a refugee in the United States as a Jewish child fleeing from Nazi Germany, shares his efforts in integrating sports into refugee rehabilitation. Together, they offer a critical and forward-looking view of humanitarian work.


    Interview by David Glaser, sound enginnering by Matthias Klaas (RTS).


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  • The purpose of this exclusive interview is to delve into the experiences, insights, and reflections of Anne Willem Bijleveld, Ekber Menemencioğlu, and Claude Marshall, all seasoned veterans of the UNHCR. It seeks to capture their personal journeys within the organization, from their motivations for joining to their evolving roles amid global refugee crises.


    We explore their on-the-ground experiences, including handling dangerous situations such as the conflict in the former Yugoslavia and managing refugee camps during emergencies. The interview also examines the evolution of UNHCR’s operations, highlighting bureaucratic challenges, technological advances, and the shift towards cash-based aid.


    Each interviewee brings a unique perspective: Anne Willem Bijleveld reflects on crises such as Biafra and post-Cold War instability; Ekber Menemencioğlu discusses his roles in the Vietnamese "boat people" crisis and Afghan refugee situations; and Claude Marshall, born a refugee in the United States as a Jewish child fleeing from Nazi Germany, shares his efforts in integrating sports into refugee rehabilitation. Together, they offer a critical and forward-looking view of humanitarian work.


    Interview by David Glaser, sound enginnering by Matthias Klaas (RTS).


    For more information about our guests, go to www.unhcr.org or on the website of the Sergio Vieira de Mello Foundation.


    Listen to the second part of the interview here.


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