Afleveringen

  • Aujourd’hui, je suis reçu par Emmanuel Trivin, PrĂ©sident du groupe Butagaz.

    Comme je suis heureux de vous prĂ©senter le groupe Butagaz aujourd’hui.

    Le charbon est dĂ©sormais la source diablesse Ă  notre Ă©nergie. A l’opposĂ© du spectre, l’électricitĂ© verte fait office de superstar. Et puis comme chacun le sait, l’énergie la moins chĂšre et la plus verte est celle que l’on ne consomme pas.

    Le gaz, c’est plus compliquĂ©. Certains voudraient bien l’interdire au motif que toute molĂ©cule carbonĂ©e est nĂ©faste Ă  la tempĂ©rature dĂ©jĂ  trop Ă©levĂ©e du globe. D’autres comme moi et Emmanuel voient le gaz comme une Ă©nergie de transition : ni diablesse, ni superstar. Transitoire.

    Le gaz continuera de nous rendre de fiers services. Il est tout aussi bien de commencer à s’organiser pour que cela ne dure pas trop.

    Alors comment le groupe Butagaz peut-il continuer de croĂźtre tout en s’appuyant sur une Ă©nergie dont la consommation dĂ©croĂźt dĂ©jà en France et en Europe ? Pour une raison simple : le groupe Butagaz veut accompagner tous ses clients dans cette fameuse transition Ă©nergĂ©tique.

    Comment ?

    RĂ©ponse dans l’épisode.

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  • Cela faisait quelques temps qu’AgnĂšs Guillard, avec qui j’anime notre podcast Histories d’Entreprises, me disait qu’il fallait que je prenne la parole dans un podcast pour Ă©voquer notre industrie.

    C’est maintenant chose faite et je remercie ici Xavier Riquier d’avoir bien voulu me tendre son micro.

    Nous ne mesurons pas le drame pour un pays d’ĂȘtre dĂ©sindustrialisĂ©. « RĂ©industrialiser » (sous-entendu la France), titre du livre que j’ai co-Ă©crit avec Guillaume Caudron devrait ĂȘtre au cƓur de notre projet Ă©conomique, social et environnemental.

    J’espĂšre que mon entretien avec Xavier vous convaincra si vous ne l’ĂȘtes pas dĂ©jĂ .

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  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

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  • Aujourd’hui, je suis reçu par Olivier Sadran, PDG de Newrest.

    Vous avez dĂ©jĂ  consommĂ© un jour chez Newrest, ne serait-ce qu’en allant vous chercher une biĂšre ou des chips Ă  la voiture restaurant du TGV.

    Peut-ĂȘtre faites-vous aussi partie du million et demi de personnes servies tous les jours par le Groupe dans l’un des 55 pays oĂč il opĂšre.

    C’est un privilĂšge qu’Olivier donne rarement Ă  ĂȘtre interviewĂ©. Serait-il en train de changer d’avis et de se faire un peu moins discret pour mieux transmettre ? Transmettre son savoir-faire, son savoir, son Ă©nergie et tout ce qui a fait son succĂšs depuis 30 ans et qu’il a crĂ©Ă© ce groupe de toutes piĂšces avec son Ă©quipe.

    Olivier est un passionnĂ© de sport, nous en parlons peu dans l’épisode. Ni lui ni moi n’avons voulu trop insister sur cet aspect pourtant central de sa vie. Rappelez-vous en en l’écoutant.

    La parole d’Olivier est rare. GoĂ»tez chacun de ses mots.

    Bonne Ă©coute !

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  • Comment vous dire la joie que j’ai de vous prĂ©senter aujourd’hui l’histoire mythique du Groupe BENETEAU racontĂ©e par Bruno Thivoyon son Directeur GĂ©nĂ©ral ?

    Le Groupe BENETEAU, c’est 140 ans d’histoire au service des hommes en mer. De bateaux mythiques, de courses mythiques, d’hommes et de femmes mythiques passionnĂ©s de mer et qui nous ont transmis leur passion.

    Le Groupe BENETEAU, c’est le First dĂ©clinĂ© Ă  toutes les tailles et selon toutes les Ă©poques. C’est le VendĂ©e Globe, la Solitaire du Figaro ou la Route du Rhum. C’est Tabarly, Kersauson, Michel Desjoyeaux, Florence Arthaud et tant d’autres. ’est l’amour de la mer et des ocĂ©ans.

    Le Groupe BENETEAU, c’est l’amour de la France qui conçoit, qui produit, qui exporte plus de 80% de son chiffre d’affaires.

    Le Groupe BENETEAU est numéro un mondial des bateaux de plaisance à voile monocoque et multicoque.

    C’est un peu la face de notre pays tournĂ©e vers la mer.

    C’est un peu vous, c’est un peu moi.

    Le Groupe BENETEAU est un trésor.

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  • « David contre Goliath »

    Aujourd’hui, je suis reçu par Marie Even, Directrice GĂ©nĂ©rale DĂ©lĂ©guĂ©e de Cdiscount.

    Dans l’épisode du jour, Marie nous raconte l’histoire bien de chez nous de l’une des premiĂšres plateformes du retail en France. Cdiscount est d’abord française mais conquiert des marchĂ©s europĂ©ens d’une façon qui pourra vous surprendre.

    Nous connaissons tous Cdiscount, au moins de nom.

    Nous connaissons tous ses principaux concurrents américains et chinois.

    Cdiscount, c’est David contre Goliath. Cdiscount, c’était environ 2,5Md€ de volume d’affaires contre 575Mds pour Amazon l’annĂ©e derniĂšre. Il faut plus de 200 Cddiscount pour faire un Amazon, vous avez bien lu.

    Dans l’épisode du jour, Marie nous raconte non seulement la raison d’ĂȘtre de Cdiscount et comment la sociĂ©tĂ© arrive Ă  s’épanouir face Ă  de tels gĂ©ants. Elle nous raconte aussi comment le e-commerce Ă©voluera en France et en Europe selon que l’UE dĂ©cide de vraiment rĂ©guler le secteur ou pas.

    A la fin, c’est le consommateur, c’est-Ă -dire vous et moi, qui choisis. Mais aurons-nous encore le choix malgrĂ© les millions de rĂ©fĂ©rences Ă  portĂ©e de clic sur nos smartphones ?

    Passionnant !

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  • Aujourd’hui, je suis reçu par FrĂ©dĂ©ric Jousset, fondateur de Art Explora.

    Tout le monde connaĂźt FrĂ©dĂ©ric dans le petit microcosme parisien. FrĂ©dĂ©ric fait partie de ces entrepreneurs qui ont rĂ©ussi un cycle comme peu l’ont rĂ©ussi : partir de rien, grandir, devenir mondial et revendre sa sociĂ©tĂ©. Sauf surprise, ne plus avoir de souci d’argent jusqu’à la fin de ses jours. D’accord, et aprĂšs ?

    Aprùs, c’est l’art.

    En nous Ă©coutant FrĂ©dĂ©ric et moi, vous dĂ©couvrirez que FrĂ©dĂ©ric a baignĂ© dans l’art dĂšs son plus jeune Ăąge. C’est Ă  sa mĂšre qu’il doit ses premiers chocs Ă©motionnels artistiques.

    Mais ce qui anime FrĂ©dĂ©ric, c’est moins l’art et ce qu’il peut nous apporter que son souhait de mettre l’art Ă  porter de main de tout un chacun. Vous le savez comme moi, notre rapport Ă  l’art est largement conditionnĂ© par notre niveau social. FrĂ©dĂ©ric veut outrepasser ces barriĂšres et rendre l’art accessible Ă  tous : Art Explora est nĂ© avec cette ambition.

    Art Explora est Ă  but non lucratif mais a Ă©tĂ© conçu et est dirigĂ© comme une entreprise. FrĂ©dĂ©ric applique dans ce nouveau projet les mĂ©thodes qu’il s’était appliquĂ©es Ă  lui-mĂȘme du temps de Webhelp. Et cela marche ! Ils ont Ă©tĂ© 100 000 Ă  venir Ă  la visite du bateau—musĂ©e Ă  Rabat il y a Ă  peine un mois.

    100 000 !

    Pour connaütre ce projet un peu fou et les recettes de son succùs, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

    Bonne Ă©coute !

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  • Si vous cherchez sur internet Baudelet, vous risquez d’atterrir Ă  deux endroits : Baudelet Environnement et le Groupe Baudelet.

    Ces deux sites internet qui n’en Ă©taient qu’un il y a encore peu disent tout de l’histoire passĂ©e et future de Baudelet. Le frĂšre Jean-Baptiste et la sƓur Caroline viennent de se sĂ©parer le monde. Au frĂšre les activitĂ©s historiques d’environnement dans le Nord. A la sƓur que j’interviewe aujourd’hui l’énergie, le commerce et le bien-ĂȘtre, toutes trois de jeunes activitĂ©s du groupe familial.

    Comme souvent dans nos ETI, il faut remonter de deux ou trois gĂ©nĂ©rations pour retrouver trace de celui ou de celle qui a posĂ© la premiĂšre pierre. Ici, c’est une femme, EugĂšne Baudelet en 1920.

    Presque un siĂšcle plus tard, en 2018, Jean-Baptiste et Caroline, les arriĂšre-petits-enfants d’EugĂšne, prennent la direction gĂ©nĂ©rale de la sociĂ©tĂ©. Je trouve cela gĂ©nial. AnnĂ©e aprĂšs annĂ©e, gĂ©nĂ©ration aprĂšs gĂ©nĂ©ration, la sociĂ©tĂ© a grandi. Sans Ă©clats. Sans froufrou. Juste en travaillant bien et beaucoup.

    Et puis un matin, il n’y a pas si longtemps, Caroline s’est rĂ©veillĂ©e et s’est dit : « Je veux faire autre chose. Je dois faire autre chose. C’est mon cƓur qui me le dit ».

    Pour Ă©couter ses rĂȘves et ceux de ceux qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ©e, Ă©coutez-nous. Si cette nouvelle interview vous a plu, parlez-en autour de vous, notez 5 ⭐ le podcast (Spotify, Deezer, ApplePodcast...) et rĂ©digez un avis.

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  • Nb : Cet enregistrement a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© courant septembre

    Nb 2 : Nous avons rencontré un souci technique avec le micro de Martin, nous avons dû réenregistrer certaines questions en studio

    Si cela vous a Ă©chappĂ©, c’est que vous me suivez depuis peu. Le livre que j’ai co-Ă©crit avec Guillaume Caudron intitulĂ© « RĂ©industrialiser » est sorti il y a quelques semaines.

    Dans cet ouvrage, je tente de rĂ©pondre Ă  une question simple : « Comment faire en sorte que notre pays accueille plus d’usines ? ». Si la question est la simple, la rĂ©ponse, elle, est plus Ă©pineuse.

    Alors je suis allé poser la question à ces petites entreprises industrielles, nées il y a à peine dix ans et me suis rapproché pour cela de Start Industrie.

    Je reçois dans l’épisode du jour Antoine Hubert qui a crĂ©Ă© Start Industrie en plus de quelques autres sociĂ©tĂ©s industrielles dont Ynsect, Sophie Rivoirard, fondatrice de MagREEsource et Brice Cruchon, fondateur de Dracula Technologies.

    Ils nous racontent leurs histoires, leurs joies et leurs difficultĂ©s. Tous font leur part, tous contribuent Ă  nous redonner un peu plus d’industrie.

    A la question, « qu’est-ce qui est le plus difficile pour une jeune sociĂ©tĂ© industrielle », leurs rĂ©ponses diffĂšrent. Mais un sujet Ă©merge vite dans cet Ă©pisode : celui de l’accĂšs au capital privĂ©.

    Notre pays compte 2500 start-up industrielles. OĂč trouver les fonds qui leur permettra d’investir en attendant que leur Chiffre d’Affaires dĂ©colle ? RĂ©ponse partielle dans l’épisode.

    Suivre Sophie, Brice et Antoine sur LinkedIn

    En savoir plus sur Start Industrie, l’organisation reprĂ©sentative des start-ups et scale-ups industrielles françaises

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  • Aujourd'hui je rencontre Xavier Desaulles, Directeur gĂ©nĂ©ral d'Adagio. Dans le bilan carbone franchement pas fameux de mes premiĂšres annĂ©es de carriĂšre se trouvent mes voyages en avion par dizaines et mes nuits d’hĂŽtels par centaines. J’ai aimĂ© cette vie jusqu’au moment oĂč j’ai voulu en changer.

    Le premier signe de mes souhaits de changement a Ă©tĂ© Ă  l’hĂŽtel. Bien sĂ»r que l’hĂŽtel c’est sympa, mais je commençais Ă  me lasser du cĂ©rĂ©monial du check-in et de services qui se veulent le plus personnalisĂ©s du monde mais le sont finalement assez rarement et qui se terminaient par le check-out. Surtout, j’aspirais Ă  de l’intimitĂ©. Je voulais ĂȘtre chez moi.

    Oui mais voilĂ , on ne peut pas ĂȘtre ici et ailleurs. On ne peut pas ĂȘtre Ă  l’hĂŽtel et chez soi. DĂšs que j’ai pu, j’ai quittĂ© la formule hĂŽteliĂšre pour me rĂ©fugier chez Airbnb. C’est souvent moins cher, on se sent plus Ă  l’aise, on se sent un peu plus chez soi. Sauf Ă©videmment qu’on n’y est pas ! Et puis chez Airbnb, quand vous avez un problĂšme d’accĂšs Ă  l’appartement, c’est vite la galĂšre. Et puis niveau service, je passais de 100% en hĂŽtel Ă  0.

    Adagio, avec sa formule appart’hĂŽtel, tente de rallier le meilleur des deux mondes. Vous jouirez de l’intimitĂ© de votre appartement. Vous pourrez y cuisiner. Vous disposerez d’un service essentiel, ni trop, ni trop peu. « Chez nous comme chez vous » disent-ils dans leur derniĂšre campagne de publicitĂ©.

    On n’est jamais aussi bien que chez soi mais Adagio devenu leader europĂ©en des appart’hĂŽtels, saura j’espĂšre vous convaincre qu’il a trouvĂ© l’équilibre parfait entre l’hĂŽtel et l’appartement d’un autre. Moi, vous l’aurez compris, j’étais dĂ©jĂ  convaincu depuis de nombreuses annĂ©es.

    DĂ©couvrez leur histoire avec Xavier Desaulles leur PDG.

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  • « Les gens, c’est mieux »

    Aujourd’hui, je suis reçu par Alexandre Millon, PDG de la maison Millon qui fĂȘtera bientĂŽt ses 100 ans.

    Chez Millon, on cherche le beau, on le trouve, on l’évalue et on le vend au plus offrant depuis 3 gĂ©nĂ©rations pour le plus grand bonheur des acheteurs et des vendeurs.

    Moi qui dirige une petite sociĂ©tĂ© d’intermĂ©diation, j’aimerais tant que la relation entre nos diffĂ©rentes parties prenantes soit aussi belle. C’est parfois le cas, mais je vais vous rĂ©vĂ©ler un secret : ce n’est pas tout le temps cas. Car voilĂ , BlueBirds ne vend pas de l’art. Nous commercialisons des services. Ce n’est pas plus utile, ni moins d’ailleurs. Mais reconnaissons que c’est moins beau que de commercialiser des tableaux, des sculptures, des bandes dessinĂ©es ou encore les premiĂšres consoles de jeux vidĂ©o que l’homme ait connues.

    J’étais donc un peu jaloux d’Alexandre Ă  me retrouver entourĂ© de tant d’histoire, de cadres, d’objets de toutes sortes, valant parfois des fortunes et parfois seulement quelques dollars.

    Partez avec moi dans ce monde si secret des enchĂšres. Il est vieux de mille ans, on se sert encore d’un marteau. Et comme tous les mĂ©tiers, il s’est modernisĂ©. Il s’est Ă©lectronisĂ©. Vous pouvez vivre Ă  Singapour, New York ou Taipei et pourtant acheter Ă  Paris.

    Pourtant, vous le dĂ©couvrirez en nous Ă©coutant, Alexandre cultive la proximitĂ©. Les Ă©crans, les clics, c’est sympa. Les gens, c’est mieux.

    Bonne Ă©coute.

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  • « Comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de CyrĂšne, qui revenait des champs, et ils le chargĂšrent de la croix, pour qu'il la porte derriĂšre JĂ©sus. » Evangile de Saint Luc, chapitre 23, verset 26.

    C’est une personne handicapĂ©e, Marianne, qui donna le nom Simon de CyrĂšne Ă  l’association dont il est question aujourd’hui et qu’a lancĂ©e Laurent de Cherisey.

    Simon de CyrĂšne n’a pas choisi d’aider le Christ. Il a Ă©tĂ© choisi par les gardes romains. Marianne n’a pas choisi de devenir handicapĂ©e. C’est le destin, un mauvais jour.

    Dans l’épisode du jour, nous dĂ©couvrons une association en aide Ă  ces personnes qu’un accident de la vie a rendues invalides. Sans l’aide de Simon de CyrĂšne, elles ne pourraient faire l’essentiel : s’habiller, se laver, se nourrir, s’entourer, rire, vivre.

    Ce que nous raconte Laurent dans l’épisode du jour, outre le projet fou qu’il a lancĂ© il y a plus de quinze ans et qui grandit Ă  vitesse grand V partout en France, c’est que ces personnes invalides nous apprennent sur nous-mĂȘmes. A se donner entiĂšrement parce que devenues dĂ©pendantes, elles donnent en retour tout autant sans mĂȘme s’en rendre compte. Elles nous renvoient une image diffĂ©rente de celle que le miroir a l’habitude de nous renvoyer. Cette image traverse notre peau, nos muscles, nos os et nous montre ce que nous sommes vraiment. Cette image, c’est celle de la porte d’entrĂ©e d’une confiance infinie en l’autre.

    Simon CyrĂšne nous montre le chemin d’une autre sociĂ©tĂ©. Nous sommes si nombreux Ă  nous demander comment changer la planĂšte. Laurent, ses Ă©quipes, ses bĂ©nĂ©voles, ses handicapĂ©s de la vie ont une partie de la rĂ©ponse.

    Un Ă©pisode riche d’émotions et d’enseignements.

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    Photo © Sébastien Soriano


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  • Aujourd’hui, je suis reçu Ă  Saint-Ouen par Jacques Pommeraud, PDG d’Inetum

    Le nom d’Inetum est relativement rĂ©cent. Peut-ĂȘtre connaissez-vous encore la sociĂ©tĂ© sous son ancien nom, GFI Informatique. Inetum est une ESN comme notre petite planĂšte en compte des centaines.

    Ce qui fait sa singularitĂ© en plus de son positionnement, de son offre et de deux ou trois autres choses que Jacques nous raconte dans cet Ă©pisode, c’est qu’elle est nĂ©e et a d’abord grandi en France. Aujourd’hui prĂ©sente dans 19 pays, Inetum compte prĂšs de 28 000 collaborateurs et a rĂ©alisĂ© en 2023 un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros. Elle pĂšse pour un peu moins de 1% de parts de marchĂ© mondiale. Cela laisse de la marge de progression malgrĂ© sa rĂ©ussite passĂ©e.

    Dans l’épisode du jour, Jacques nous raconte l’histoire de la sociĂ©tĂ© qu’il dirige depuis un peu moins de deux ans. Nous nous attardons surtout sur cette pĂ©riode oĂč les actionnaires de Jacques le contactent pour envisager de lui cĂ©der les reines de la sociĂ©tĂ©. Jacques nous raconte aussi comment en quelques semaines il est passĂ© de quelques convictions avant son arrivĂ©e Ă  une stratĂ©gie qu’il dĂ©roule Ă  sa maniĂšre : vite, bien, en tentant de faire d’Inetum une « Great company ».

    Connaissant Jacques depuis longtemps, je n’ai pas voulu paradoxalement parfois trop creuser. Ne m’en voulez pas. Il y avait de la pudeur dans mes questions et de la retenue dans ses rĂ©ponses. Sachez seulement si vous ne le dĂ©tectez pas dans cet Ă©pisode que Jacques est un homme rare. Pas seulement pour ses qualitĂ©s professionnelles. C’est un ami. Ils sont rares ces hommes et ces hommes je sais que je pourrai toujours compter.

    Alors quand je le vois Ă  la tĂȘte d’Inetum, je me dis que ses collaborateurs, ses clients, ses partenaires, ses actionnaires ont bien de la chance.

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    Photo ©Thomas Laisne - La Company


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  • Aujourd’hui, je reçois Olivier Babeau, Ă©conomiste et PrĂ©sident-fondateur de l'Institut Sapiens.

    Olivier est aussi enseignant, essayiste, confĂ©rencier et chroniqueur. Peut-ĂȘtre l’avez-vous rĂ©cemment entendu depuis qu’il passe deux fois par semaine Ă  l’antenne d’Europe 1.

    Avec Olivier, nous regardons le pays qui nous a vu naĂźtre. Nous nous posons deux questions : « La France, comment va-t-elle ? » et « Que proposer Ă  horizon 2027 ? »

    Olivier partage avec moi le diagnostic d’une France qui vit au-dessus de ses moyens et dont nous percevons que l’Etat, malgrĂ© sa gĂ©nĂ©rositĂ©, arrive de moins en moins Ă  rĂ©aliser ses missions. A vouloir maintenir notre niveau de vie, nous envoyons la facture Ă  nos enfants et nos petits-enfants. Nos soins Ă  l’hĂŽpital, les allocations chĂŽmage de notre copain, les salaires de nos professeurs. Tout cela est financĂ© par de la dette que nous ne payons pas. Nos enfants s’en chargeront. Scandale ou nĂ©cessitĂ© de l’histoire, tout cela s’arrĂȘtera un jour nous prĂ©vient Olivier.

    Soit parce que nous l’aurons dĂ©cidĂ©, soit parce qu’arrivera le moment oĂč l’Etat ne pourra plus s’endetter davantage. Les banques prĂȘteront Ă  des niveaux de taux de plus en plus Ă©levĂ©s jusqu’au jour oĂč elles se diront « c’est trop risquĂ©, je ne vais plus prĂȘter Ă  l’Etat ».

    Dans cet Ă©pisode, nous Ă©voquons ces deux scenarii. Celui de la continuitĂ© des grandes tendances actuelles : un Etat gĂ©nĂ©reux sur lequel nous comptons tous toujours un peu plus. Et celui de l’inflexion dans lequel l’Etat rĂ©Ă©quilibre ses comptes avec davantage d’impĂŽts – mais lesquels ? - ou moins de dĂ©penses. Mais lesquelles supprimer ?

    Plongez avec nous dans le piĂšge de la dette publique française. Ce piĂšge n’est pas seulement Ă©conomique. Il est social. Il est environnemental. Il est dĂ©mocratique. Il est existentiel.

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  • Aujourd’hui je suis reçu avec Siham Sentissi par LoĂŻc Jaegert-Huber, DG d'ENGIE North Africa. La transition Ă©nergĂ©tique n’a pas seulement lieu en Europe, elle est Ă©videmment mondiale. Avec LoĂŻc, Siham et moi aujourd’hui plongeons dans les projets de transition du Maroc, mais aussi de l’Egypte et du SĂ©nĂ©gal.

    Evidemment, nous Ă©voquons le solaire et l’éolien. Mais Ă©galement le gaz qui sera importĂ© sous forme liquide dans le pays.

    Je ne m’y attendais pas, mais nous parlons Ă©galement du stress hydrique du pays qui vient de connaĂźtre 7 annĂ©es consĂ©cutives de sĂ©cheresse. Sans surprise, le pays se lance dans la production d’eau potable par dessalement d’eau de mer. Ces projets sont pharaoniques. Et comme une usine de dessalement consomme Ă©normĂ©ment d’énergie, parler d’eau nĂ©cessite ici de parler encore d’énergie. OĂč la trouver ? Comment la produire ? RĂ©ponses dans l’épisode.

    ENGIE et le Maroc, c’est 100 ans d’histoire commune.

    Raconter l’histoire d’ENGIE au Maroc, c’est un peu raconter l’histoire de l’électrification du pays. C’est aussi un peu raconter l’histoire entre nos deux pays. Plongez avec nous dans cette histoire en redĂ©marrage depuis que les relations entre nos deux pays se sont rĂ©chauffĂ©es.

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  • Aujourd’hui, je suis reçu par CĂ©line Camilleri, PrĂ©sidente de Haleon France .

    Haleon est prĂ©sent dans une armoire Ă  pharmacie sur quatre en France. je ne prends pas trop de risque Ă  parier que vous connaissez tous certaines de leurs marques : Sensodyne, Pardondontax, Voltaren, Advil et j’en passe. Toutes ces marques appartiennent Ă  Haleon. Il y en a d’autres.

    Haleon est une « jeune demoiselle » nĂ©e d’une « old lady » pour reprendre l’expression de CĂ©line. La old lady, c’est GSK que l’on ne prĂ©sente plus qui s’est dit un jour qu’il fallait couper le groupe en deux. La jeune demoiselle, c’est donc Haleon.

    Haleon n’a pas encore deux ans et rĂ©alise pourtant donc dĂ©jĂ  plus de 11 Mds de livres de Chiffre d’Affaires.

    CĂ©line nous raconte dans l’épisode du jour le carve-out de l’une des plus grandes sociĂ©tĂ©s pharmaceutiques de la planĂšte.

    Et puis nous faisons bien plus que cela. Nous Ă©voquons l’avenir de la santĂ© en France. Notre pays comptera plus de 20 millions de seniors en 2027 (+65 ans). Comment s’y prĂ©parer ? Comment adapter notre systĂšme de soins dĂ©jĂ  sous tension ? CĂ©line nous donne quelques idĂ©es avec en toile de fond l’accĂšs Ă  la santĂ© et la prĂ©vention.

    J’ai adorĂ© cette rencontre. CĂ©line pĂ©tille d’énergie, pĂšse ses mots mais a rarement sa langue dans la poche. Elle m’attendait, droite comme un I, en Converse roses, dans le hall d’accueil avec son Ă©quipe de communication prĂȘte Ă  dĂ©gainer. Pourquoi ? Pour le savoir, il faudra nous Ă©couter !

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  • Aujourd’hui je suis par reçu par Charles Bignon, associĂ© et co-fondateur de BATIBIG.

    Il y a des métiers qui ne seront jamais délocalisables et toujours au centre de nos préoccupations, ce sont les métiers du bùtiment.

    Loin de la tech et de ses paillettes, encore plus loin de l’ambiance grand groupe, BATIBIG trace son chemin Ă  entretenir nos immeubles, rĂ©parer ses fuites ravaler ses façades et d’autres choses encore.

    BATIBIG est nĂ©e de l’envie d’entreprendre, a grandi pendant prĂšs d’une dizaine d’annĂ©es Ă  force de choses simples mais efficaces : bien servir ses clients, dĂ©poussiĂ©rer certains process vieux de mille ans. Sous les Ă©crans radars, elle a grandi sans faire de bruit.

    Et puis d’un seul coup, tout s’est accĂ©lĂ©rĂ©. BATIBIG a rĂ©alisĂ© plus d’une cinquantaine d’acquisitions en moins de dix ans. Elle est en route vers les 200 millions de chiffre d’affaires et comme elle double de taille tous les deux Ă  trois ans, je vous laisse imaginer oĂč elle sera en 2030.

    DĂ©couvrez une fusĂ©e qui a pris son envol mais qui bizarrement ne regarde pas vraiment son Chiffre d’Affaires.

    Que regarde-t-elle ?

    Pour le savoir, il faudra Ă©couter la parole vive, enjouĂ©e et dĂ©bordante d’énergie de Charles.

    GĂ©nial !

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  • Aujourd’hui je suis par reçu par Sophie Lacoste Dournel, Co-PrĂ©sidente de Fusalp.

    C’est en train de changer, mais il faut avoir skiĂ© au siĂšcle dernier pour s’ĂȘtre moulu en Fusalp. Fusalp, contraction de fuseau et de Alpes est nĂ© Ă  Annecy Ă  une Ă©poque oĂč le prĂȘt Ă  porter n’était pas encore nĂ© lui. Il fallait fabriquer ses propres vĂȘtements ou demander Ă  un tailleur.

    Puis Fusalp a grandi, est devenue cĂ©lĂšbre, a habillĂ© les plus grands champions de ski que notre Nation ait connus. A souffert comme toute notre industrie textile. A failli disparaĂźtre au point d’ĂȘtre reprise Ă  la barre du tribunal.

    Fusalp a Ă©tĂ© reprise par la famille Lacoste. Ce nom ne vous est certainement pas Ă©tranger. Fusalp est un phoenix. Elle grandit de nouveau, conquiert de nouveaux marchĂ©s. Fusalp devient une marque de luxe mĂȘlant Ă©lĂ©gance, technicitĂ© et dĂ©contraction. Fusalp, c’est sĂ©rieux mais ne se prend pas trop au sĂ©rieux.

    DĂ©couvrez avec Sophie et moi comment reprendre une petite sociĂ©tĂ©, la reconstruire sur ses bases et multiplier son chiffre d’affaires par dix en dix ans.

    Une leçon d’humilitĂ©, une leçon humaine, mais une leçon tout court.

    Pour suivre Sophie sur LinkedIn

    Sont cités dans cet épisode :

    Philippe Lacoste, Co-Président de Fusalp

    Mathilde Lacoste, Directrice Artistique

    Les soeurs Goitschel qui se sont illustrĂ©es aux J.O. d’Innsbruck en 1964

    Léo Lacroix, skieur et champion français

    La championne Annie Famose

    Nadine Portigliati, doyenne de Fusalp et véritable puit de savoir

    Elisabeth Malcor, Chief Product Officer Fusalp

    Sarah Andelman, co-fondatrice de colette

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  • Aujourd’hui je suis par reçu Ă  VĂ©lizy par Philippe BouĂ©, CEO France & North Africa.

    Schindler, si vous n’avez pas encore fait attention, c’est probablement la marque de l’ascenseur qui monte chez vous et vous descend au rez-de-chaussĂ©e. Schindler se prĂ©sente comme fournisseur de solutions de mobilitĂ© car ils proposent Ă©galement des escaliers mĂ©caniques et des trottoirs roulants. Mais cela ne vous surprendra pas, nous parlons aujourd’hui essentiellement d’ascenseurs.

    Chaque jour, Schindler dĂ©place 2 milliards d’individus dans le Monde. C’est en dĂ©couvrant ce chiffre qui se passe de commentaires que l’on mesure un peu mieux le caractĂšre systĂ©mique de la sociĂ©tĂ©.

    Nos villes, notre quotidien, nos rencontres ne seraient pas tout Ă  fait les mĂȘmes sans Schindler.

    Découvrez avec moi une société vieille de 150 ans qui équipa la premiÚre notre bonne vieille Tour Eiffel.

    Pour suivre Philippe sur LinkedIn

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  • Aujourd’hui je suis reçu Ă  quelques encablures du pĂ©riphĂ©rique parisien par Christophe Gurtner, PDG et fondateur de Forsee Power.

    Forsee Power fait partie de ces sociĂ©tĂ©s silencieuses de notre rĂ©volution Ă©nergĂ©tique en cours. Leur domaine, c’est la batterie Ă©lectrique.

    La sociĂ©tĂ© a maintenant 13 ans, c’est une jeune demoiselle dans un secteur qui bouillonne d’activitĂ© et de ruptures technologiques. Elle est jeune au point que Christophe nous dit que « l’histoire de Forsee Power ne fait que commencer ».

    Pourtant, elle en parcouru déjà du chemin. En nous écoutant, vous découvrirez comment cette société française est née en Chine, a grandi en Pologne et opÚre maintenant un peu partout sur la planÚte. Vous découvrirez comment on peut croßtre et vite sans servir le marché automobile forcé de vendre exclusivement des voitures à batteries en 2035.

    Mais surtout, vous dĂ©couvrirez l’histoire mondiale de la batterie mobile. Vous dĂ©couvrirez comment l’Europe entiĂšre a ratĂ© ce virage et en paie aujourd’hui le prix fort. Surtout, vous dĂ©couvrirez l’immense avance prise par la Chine. Nous voici devenus dĂ©pendants, c’est assez vertigineux.

    Un Ă©pisode absolument passionnant.

    Pour suivre Christophe sur LinkedIn

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  • Aujourd’hui je suis par reçu par Daniel Anghelone, Directeur GĂ©nĂ©ral de Bontaz.

    Bontaz est nĂ©e et a grandi dans la vallĂ©e de l’Arve, pas trĂšs loin Cluses, et donc pour les amateurs, de Chamonix.

    Daniel nous raconte comme la sociĂ©tĂ© est nĂ©e de la volontĂ© d’un homme, Yves Bontaz. Quelques annĂ©es aprĂšs la seconde guerre mondiale, l’automobile est en plein essor. La vallĂ©e de l’Arve se spĂ©cialise dans le dĂ©colletage, cette opĂ©ration qui consiste Ă  prendre une barre de mĂ©tal, la dĂ©couper, l’usiner, la trouer pour in fine en faire des piĂšces d’un seul tenant qui viendront rejoindre les circuits d’alimentation du moteur.

    Il fallait peu de matĂ©riel pour se lancer et donc peu de capital de dĂ©part. Les Ă©leveurs qui peuplaient la vallĂ©e se sont donc mis Ă  dĂ©colleter, essentiellement l’hiver quand les troupeaux nĂ©cessitaient moins de travail.

    Yves se lance donc. Il fait comme les autres. Il s’équipe d’une machine et se met Ă  vendre les piĂšces Ă  des sous-traitants de fournisseurs automobiles. TrĂšs vite, il vend aux Ă©quipementiers de rang 1. TrĂšs vite aussi, il devient lui-mĂȘme fournisseur de rang 1 et vend Ă  Peugeot, Renault, Volkswagen et d’autres encore. Bontaz qui Ă©tait locale devint nationale puis mondiale.

    DĂ©couvrez avec moi l’aventure d’une entreprise qui a grandi avec le secteur automobile. Et comme on lui annonce que ses clients les constructeurs automobiles ne pourront plus commercialiser de vĂ©hicules thermiques en Europe en 2035, elle doit maintenant rĂ©pondre Ă  une question existentielle : « Que faire ? »

    RĂ©ponse dans l’épisode.

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