Afleveringen
-
Il y a ceux qu’ont de belles autos, qui les reluquent, qui les astiquent, qui les briquent, nickel-chrome.
Et il y a ceux qui marchent.
Il y a ceux qui hèlent des tacos, qui courent derrière les bus, qui s’aplatissent dans les métros.
Et ceux qui marchent.
Il y a ceux qui passent leur temps dans les transports, trains, avions, navettes, et atterrissent calibrés dans leur hôtel.
Mais les vrais voyageurs sont ceux qui marchent... -
« Je crois en la Covid 19. »
J’y crois parce que c’est obligatoire comme disait l’autre, mais j’y crois aussi car, comment ne pas y croire ? C’est une pandémie médiatique, qui frappe partout, dans tous les médias, à tout instant, c’est planétaire. D’un point de vue psychiatrique, sûr que dans quelques temps, avec un peu de recul, il y aura des observations diablement intéressantes à faire, des parallèles saisissants à établir avec d’autres périodes de l’Histoire.
Une idée simple mais cachée, une idée profondément enfouie dans notre inconscient, si bien qu’elle devient inaccessible à notre connaissance est le pivot autour duquel tourne et est construit le délire collectif dans lequel nous nous débattons actuellement. Extrayons cette idée, et le délire tombe de lui-même comme un soufflé. Cette idée est à plusieurs étages, et plus nous allons en profondeur, plus elle a d’emprise sur l’ensemble de la construction délirante. Il ne sert plus de rien aujourd’hui de souligner la malhonnêteté de Big Pharma et ses milliards honteusement siphonnés, ou d’apporter des arguments de bon sens contre le port du masque. Cela reste beaucoup trop superficiel et cela n’atteint pas la racine du mal, cela n’atteint pas le socle sur lequel sont bâties nos croyances, et sur lequel sont construits nos comportements de soumission. Il faut donc gratter plus loin, aller plus profond. Allons à la rencontre du paradigme de Pasteur. -
Zijn er afleveringen die ontbreken?
-
La propagande, avec la fastidieuse régularité qui la caractérise, ne manque jamais une occasion de promouvoir « la liberté de la presse ». Des journalistes-martyrs morts pour que nous soyons informés, aux méchants dictateurs d’un autre âge qui ne tolèrent aucune opposition, en passant par les terroristes incapables de garder une saine distance lorsqu’on insulte ce qu’ils tiennent pour être le plus sacré, la litanie n’en finit jamais de se décliner pour dire les menaces qui pèsent sur ce fragile acquis des sociétés qui se disent démocratiques.
La suspicion cependant devrait être jetée sur ce concept de « liberté de la presse » et sur tous ses petits frères, tant ils se sont retrouvé mêlés récemment à un certain nombre d’entreprises de domination dont les buts étaient visiblement à l’opposé de ceux qu’ils utilisaient pour prétexte. On peut ici penser entre autres, aux guerres sans fin menées jusqu’à très récemment par l’empire américain au Proche Orient pour y importer la démocratie, mais également à toutes les opération publicitaires visant à mettre fin à la honteuse autocratie de tel ou tel dictateur.
Il n’est qu’à voir qui possède la presse, quels intérêts elle représente, quelle vision du monde elle promeut pour comprendre que la « liberté » dont elle fait tant cas n’est qu’un leurre. La récente agressivité dont elle fait preuve à l’égard de ce qu’elle nomme « fake news » n’est que le symptôme de son hypocrisie et de sa duplicité. -
« Si tout est relatif, où donc est l’absolu ? Si tout est relatif, n’y a-t-il donc plus d’absolu ? Mais non, c’est évident : Si tout est relatif, l’absolu c’est… la relation ! »
Lanza del Vasto -
Pour ce dernier numéro avant la pause estivale, revenons à The Matrix, cette géniale adaptation futuriste d’un tout petit passage chez Platon.
« Toute personne que nous n’avons pas débranchée est potentiellement un agent » -
Les religions sont des réalités humaines incontournables. Il n’est nulle part sur terre, à aucun moment de l’histoire, de peuple sans religion. Le religieux est incorporé à l’humain et ne fait avec lui qu’une seule chair.
J’entends ceux qui se croyant illuminés par des soleils intemporels vont me dire qu’il est tout à fait possible de n’avoir pas de religion, que c’est même très sain, que c’est même d’ailleurs la seule et unique attitude véritablement « intelligente » ou « évoluée », tant le passé nous offre un témoignage généralisé d’obscurantisme.
Ils rejoignent en fanatisme les ennemis qu’ils combattent et dont ils se pensent si radicalement différents, ils ont un identique mépris et désintérêt pour tout ce qui n’est pas eux, une paresse identique quand vient le questionnement de ce qui fonde leur pensée.
S’ils innovent par quelque nouveauté, c’est peut-être celle-là : qu’on n’a jamais été jusqu’ici aussi loin, on n’a jamais avancé de façon si obstinée, comme à marche forcée, vers la confusion entre système de croyances et vérité objective. -
Nous sommes tous sensibles à la beauté. L’Homme a été créé doté du sens esthétique.
Mais le beau est-il simplement un ornement de la vie, un supplément anecdotique, une qualité qui viendrait se rajouter aux choses, pour les marquer, ou bien a-t-il une fonction plus essentielle, principielle, ontologique ?
Achille pleurait sur le rivage, à l’écart des tentes, et mêlait son amer chagrin aux brumes corporelles de la nymphe, sa mère. Thétis, aimante, vint sur les ailes du vent à la rencontre de ses pensées. Ainsi suis-je entré, non loin d’Ilion, dans de mouvantes spéculations. -
C’est une petite nation avec une longue histoire.
Il y a un musée national qui témoigne de la grande Histoire, ainsi que des petites historiettes, de cette nation petite et grande.
Ce musée national qui lui aussi, a une histoire -récente, et qui la conte encore, avant que nations et musées, bientôt n’appartiennent à l’Histoire… -
J’ai avalé une fameuse gorgée de poison… et je la recrache ! Désolé si ça éclabousse, avec vipères et Gorgones, mais il faut que je me purge : la guérison demande la purification préalable. Il faut faire place nette et expulser le mal pour être de nouveau capable d’accepter le bon et le bien, l’héberger, l’abriter, vivre avec…
Ça fait quand même un paquet de saisons que nous sommes en enfer. -
Il ne sera bientôt même plus utile de se déplacer d’un lieu à un autre. « Aller quelque part » n’aura plus guère de sens. Ce n’est pas que les transports seront plus rapides, c’est qu’ils seront devenus inutiles, attendu qu’aura disparu ce qui les rendait nécessaires.
Oui, c’est l’espace lui-même qui va bientôt devenir aussi intangible que l’argent, que l’information, que la désinformation.
Bonne nouvelle pour tous les idiots qui saluent chaque avancée du progrès comme s’il s’agissait… d’une bonne nouvelle. Le petit bémol en la matière est que si l’espace s’évanouit, disparaît en même temps que lui toute possibilité de fuir, ou de se cacher.
Ton cerveau à portée de la main. Sans parler des autres parties de ton corps... -
On ne peut pas faire plus controversé comme sujet… « Les blacks en bamboulie, les bicots au bled », voilà ce qui serait un bon slogan pour un parti anti-invasion.
Un mien ami africain me disait l’autre jour : « Vous les blancs, vous étiez intelligents dans le temps, qu’est-ce qui vous est arrivé pour que vous deveniez si… comment dire... ? »
Alors j’ai essayé de lui expliquer que contrairement à ce qu’il croyait, nous étions plus intelligents aujourd’hui car nous nous étions ouverts à des valeurs d’accueil et de partage, au lieu de ce détestable esprit de domination qui sévissait du temps de la colonisation.
Il s’est alors retourné vers son pote, un africain lui aussi, et lui a raconté qu’un vieux de son village prétendait qu’un conseil vaudou s’était réuni une nuit en secret pour jeter un sort collectif au peuple des blancs, race proche de celle des fantômes. Le résultat a mis du temps à venir, mais tu le vois aujourd’hui : Ils pensent comme des crabes… ils pensent de travers.
Ah les amis, qu’est-ce qu’on a rigolé ! -
C’est un monument de la littérature tout autant qu’un objet inclassable.
Tristes tropiques paru en 1955, est une sorte de libre divagation à propos de tout et de rien qui mêle anthropologie et souvenirs personnels, un amalgame de sciences et de contingence, c’est une partition improvisée qui est exécutée avec une grâce infinie.
Il est des livres que l’on emporterait sur une île… -
Quel est ce baragouin amphigourique qui sort de ta bouche, l'ami ? Je n'y comprends goutte et je te saurais gré que tu éclaircisses le galimatias de ce sabir abscons.
« Nostre Espaignol entendant parler de talent, dit quelque chose en son patois que nous ne pûmes pas bien ouyr. Cela m’obligea à luy dire qu’il parlast chrestien, s’il vouloit que nous l’entendissions. »
S’ils confessent que ma Dulcinée est la nonpareille entre toutes, je les laisserai aller. -
« Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s'annonce comme une immense accumulation de spectacles », disait Guy Debord en introduction de La société du spectacle, reprenant presque mot pour mot la première phrase du Capital de Karl Marx.
Et le spectacle ne se dénonce jamais aussi bien lui-même comme spectacle que pendant les périodes électorales. Mise en scène de l’information, coups de théâtre, scandales, rebondissements, suspense, controverses, autant de ficelles, éculées et recyclées qui tiennent le public en haleine, le maintiennent dans l’expectative d’un dénouement qui, pour incertain qu’il soit dans son détail n’en est pas moins réglé dans sa trame.
Les acteurs ne représentent pas devant une salle vide. La comédie électorale n’a pas de lieu si personne ne vote.
Et si personne ne votait dimanche prochain... si nous gardions tous notre voix ! -
Ah, ça faisait une paie que je n’étais pas allé au théâtre… Eh ben j’ai pas été déçu du voyage ! Faut dire que je jouais moi-même dans une pièce où je mesurais mes abîmes. Rêve dans le rêve et théâtre dans le théâtre, tel est pris qui croyait prendre, et patati et patata, et je me suis rendormi bien profondément dans la vie du songe pour y jour mon rôle, ainsi que nous faisons tous. Il en est ainsi depuis la nuit des temps...
-
Nous avons tendance à penser que les tous derniers, et les plus récents changements de société ont été initiés il y a peu de temps, et qu’ils sont le fruit de l’époque moderne.
Rien de plus efficace pour venir à bout d’un tel préjugé que de s’intéresser au personnage de Jeremy Bentham. Cet anglais du XVIIIè siècle est pour la liberté d’expression, pour la liberté individuelle, fervent promoteur du libéralisme, pour l’abolition de l’esclavage, pour la dépénalisation de l’homosexualité, contre l’inégalité des sexes, pour le droit des animaux, c’est-à-dire anti-spéciste avant l’heure, défenseur de l’usure et pour l’abolition de la peine de mort… Ce gars est à lui seul une synthèse de tout ce que l’ingénierie sociale nous déroule depuis et nous annonce régulièrement comme « nouveauté ».
Il est intéressant de constater que tout forme structure dans la pensée de ce Bentham et que ce sont les mêmes arguments qui justifient l’abolition de l’esclavage, l’anti-spécisme, et le diabolique panopticon qui intéressera beaucoup Michel Foucault, comme modèle de la surveillance sociale généralisée. -
Elle est humaine, elle est divine, elle est sacrée, elle est profane. Au singulier lorsqu'elle désigne une graphie, et au pluriel lorsqu'elles sont saintes, l'écriture ou les écritures est une manifestation éminente de la culture.
Il faudrait se garder de penser cependant que cette écriture remplit en tous lieux et en tous temps la même fonction. Véhicule de la pensée et du savoir, médium de l'information ou instrument de pouvoir et de domination, avec lettres de noblesse ?
Allons voir d'un peu plus près, en vol rasant, ce qu'il en est. Etude de terrain : Ur, Babylone, Ugarit, Byblos, Memphis, Athènes et Jérusalem. -
Un observateur de notre monde moderne disait l’autre jour, à propos du tourisme, que cela correspondait au « loisir d’aller voir ce qui est devenu identique »…
On pourrait en dire de même du voyage, et ce n’est pas à nous autres qui avons roulé notre bosse que l’on fera croire que l’herbe est plus verte au-delà de l’horizon. -
D'aucuns rêvent aujourd'hui d'un monde parfaitement lisse et unifié, d'un monde sans différences, d’un monde où la différence, où toute différence serait à jamais bannie. Les divisions traditionnelles sont l’une après l’autre méthodiquement contestées et invalidées.
De même qu’il y a parfaite égalité de droit entre chaque citoyen, il ne doit plus exister de différences entre les origines ethniques -d’ailleurs les races n’existent pas, c’est bien connu. Il ne doit pas non plus exister de différence entre les sexes d’ailleurs les genres sont des identités acquises, c’est pas faute de vous le répéter. Et enfin, pour parachever le tout, et tant qu’on y est, pourquoi y aurait-il une différence entre l’Homme et l’Animal, cet idiot à plumes ?… pardon !… ce sujet de plein droit. -
Aujourd’hui, en France, l’étau se resserre de plus en plus autour de la liberté d’expression. Partout, à la télé, dans les journaux, sur les radios d’état, on n’entend plus qu’une seule voix, celle du système, celle du mondialisme libéral et libertaire qui répète en boucle ses mots d’ordre abrutissants.
D’autres sons de cloche ont bien du mal à se faire entendre. Les réseaux sociaux deviennent à leur tour la cible des censeurs, et la criminalisation de l’opinion de celui qui diffère, de celui qui ne pense pas droit, est une réalité de plus en plus visible.
Un pas majeur vient d’être récemment franchi dans notre marche vers la dictature, un pas inédit dans un pays comme la France : La condamnation d’Alain Soral à un an de prison ferme. Si vous ignorez les détails de l’affaire, vous feriez bien de vous en informer tout de suite, et si vous les connaissez déjà, il y a urgence à soutenir Alain Soral, que l’on partage ou non ses opinions. Il y a urgence, quelque soit notre bord politique ou nos croyances à parler haut et fort, à protester et à dénoncer ces abus honteux de la répression, qui ne laissent rien augurer de bon pour la suite.
Aujourd’hui, c’est Alain Soral, demain ce sera toi et moi qu’ils viendront chercher. Il faut les arrêter maintenant. - Laat meer zien