Afleveringen
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Voilà un extrait du prochain épisode… Rendez-vous mardi pour le découvrir dans son intégralité !
Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Merci🙏
La petite voix : le podcast d'histoires inspirantes et de récits de vie qui transforment vraiment
La petite voix explore des histoires vraies et des récits de vie authentiques qui résonnent profondément. Ces témoignages intimes et inspirants révèlent des chemins de vie extraordinaires où la résilience, la spiritualité et le développement personnel jouent un rôle clé. Découvrez comment des hommes et des femmes surmontent une crise de la quarantaine, osent une reconversion professionnelle, et trouvent leur voie en écoutant leur intuition et leurs émotions.
Chaque mardi, plongez dans des parcours de transformation personnelle et des récits où la quête de sens et les nouveaux départs prennent tout leur sens. Ces histoires inspirantes de renaissance personnelle montrent comment surmonter les épreuves et changer de vie pour vivre en harmonie avec ses aspirations profondes.
Avec La petite voix, laissez-vous guider par des récits captivants qui accompagnent votre propre cheminement, qu'il s'agisse de réussir un changement de vie, de recommencer à zéro ou simplement de trouver une nouvelle inspiration pour avancer.
Si vous aimez les podcasts Transfert, Legend, Passages, Ex, Les rescapés, Les pieds sur terre, Scandales, Bliss stories, Héros, Brise glace, La leçon, Métamorphose éveille ta conscience, InPower… alors le podcast La petite voix devrait vous plaire aussi !
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans cet épisode solo, prenons le temps de revenir sur les derniers témoignages marquants de La petite voix.
Une question essentielle en ressort : comment écouter son intuition, surtout quand elle nous pousse vers l'inconnu ?
À travers les récits de Barbara, Delphine et Sandra et Thomas, explorons trois grandes leçons :
- L'intuition surgit souvent dans les moments de crise.
- Suivre son intuition demande un immense courage, même face au doute.
- Cette petite voix nous guide toujours vers ce qui a du sens pour nous.
📌 RÉSUMÉ DE L’ÉPISODE
L'intuition dans les moments de crise (00:02:42) – L’intuition surgit souvent dans les moments difficiles ou de rupture, comme dans les témoignages de Barbara, Delphine et Sandra.Barbara : quitter le Brésil sur un coup de tête (00:06:15) – Barbara a eu le courage de quitter sa vie au Brésil pour s'installer en France avec ses enfants, sans connaître la langue ni la culture.Delphine : fuir un environnement toxique (00:07:05) – Delphine quitte une cité minière dangereuse pour retrouver un cadre de vie plus serein, guidée par son intuition.Sandra : écrire le livre de son grand-père résistant (00:07:50) – Sandra se lance dans l’écriture du livre de son grand-père, réalisant enfin un rêve d'enfance.Thomas : la photo comme nouveau départ (00:09:21) – Thomas accepte une opportunité de travailler comme photographe, malgré la peur de l’échec.Le courage face au doute (00:10:08) – Herveline souligne que le courage ne signifie pas l'absence de doute, mais la capacité à avancer malgré lui.Retrouver du sens dans sa vie (00:10:59) – Écouter son intuition permet de se reconnecter à ce qui a du sens dans sa vie, comme Barbara avec son métier, Sandra avec l'écriture et Delphine avec le lien social.L’intuition dans le lancement du podcast (00:12:35) – Herveline raconte comment elle a suivi son intuition pour lancer La petite voix après son traitement contre le cancer.Conclusion et appel à l'action (00:14:05) – Hervéline invite les auditeurs à partager leurs expériences, à s’abonner au podcast et à le soutenir en laissant des commentaires et des notes.intuition • courage • transformation • changement • crise • reconversion
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La petite voix : le podcast d'histoires inspirantes et de récits de vie qui transforment vraiment
La petite voix explore des histoires vraies et des récits de vie authentiques qui résonnent profondément. Ces témoignages intimes et inspirants révèlent des chemins de vie extraordinaires où la résilience, la spiritualité et le développement personnel jouent un rôle clé. Découvrez comment des hommes et des femmes surmontent une crise de la quarantaine, osent une reconversion professionnelle, et trouvent leur voie en écoutant leur intuition et leurs émotions.
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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On peut parfois toucher le fond, se sentir complètement démunie… et puis, une main tendue peut tout changer.
Aujourd'hui, j’accueille Delphine dans La petite voix pour un épisode un peu spécial, enregistré dans le cadre du Podcaston — une belle opération qui permet aux podcasteurs de mettre en lumière une association qui leur tient à cœur. Pour moi, c'était une évidence : je voulais vous parler d’Habitat et Humanisme, une association que j’ai eu la chance de côtoyer il y a quelques années et qui a changé la vie de mon invitée du jour.
Delphine, c’est une femme d’une résilience incroyable. Elle a traversé une série d’épreuves très lourdes : une séparation brutale, la vie de maman solo avec 3 enfants à charge, la maladie, la précarité… Dans cette cité minière où elle espérait se reconstruire, elle s’est finalement retrouvée dans un environnement hostile, où l'insécurité et la peur étaient devenues son quotidien… jusqu’à ce que ce soit trop.
Dans ce chaos, il y a eu une lumière : Habitat Humanisme. Cette association a changé sa vie en lui offrant bien plus qu’un toit — un véritable cocon, un lieu de sécurité, de chaleur humaine, et surtout de lien social.
Bienvenue dans un épisode aussi dur que lumineux, aussi bouleversant que porteur d’espoir.
Aujourd'hui, avec Delphine, nous allons parler d’un courrier envoyé comme une bouteille à la mer, d’une agression gratuite et révoltante et de la douceur des liens avec les habitants et les bénévoles d’Habitat et Humanisme dans sa résidence intergénérationnelle.
👉 En savoir plus sur Habitat et Humanisme : www.habitat-humanisme.org
RÉSUMÉ DE L’ÉPISODE AVEC DELPHINE[00:00:00] Introduction et reconnaissance envers Habitat et Humanisme – Delphine explique comment l’association a changé sa vie en lui offrant plus qu’un logement : une sécurité psychologique et sociale.[00:01:59] Présentation de Delphine et du Podcaston – Hervéline présente le contexte du Podcaston et l’importance de mettre en lumière Habitat et Humanisme.[00:04:40] La descente aux enfers – Delphine raconte la séparation brutale, la maladie, la précarité et la difficulté de trouver un logement après la vente de sa maison.[00:08:45] Une cité minière hostile – L’installation dans une cité minière où la méfiance, les rumeurs et la violence deviennent son quotidien.[00:12:10] L’agression traumatisante – Delphine subit une agression physique choquante et un climat de peur permanente.[00:18:25] Les incendies criminels – Des jeunes mettent le feu à sa maison à plusieurs reprises, intensifiant le climat de terreur.[00:23:38] L’appel de la petite voix – Delphine découvre par hasard Habitat et Humanisme et décide d’écrire une lettre de détresse.[00:28:45] L’espoir renaît – Habitat et Humanisme répond enfin à son courrier, lui proposant une place dans une résidence intergénérationnelle.[00:30:25] Une nouvelle vie apaisée – Delphine s’installe dans la résidence, découvre la solidarité des résidents et commence à se reconstruire.[00:36:09] Apprendre à recevoir – Delphine accepte petit à petit la bienveillance et la sécurité qu’on lui offre, et envisage d’aider à son tour.précarité • solidarité • logement social • association mal logement • mal logement • habitat intergénérationnel
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Tout quitter du jour au lendemain, traverser l’Atlantique vers la France avec ses deux enfants sous le bras, sans vraiment savoir où l’on met les pieds… C’est le choix radical qu’a fait Barbara.
Chercheuse et scientifique, elle voit son avenir professionnel condamné au Brésil. Alors, sur un coup de tête, elle envoie un mail à un chercheur en France, presque comme une bouteille à la mer. Quelques semaines plus tard, elle débarque en France, sans logement, sans école et sans parler un mot de français.
Derrière ce courage fou, il y a des sacrifices, des doutes, et cette question qui l’a hantée : peut-on tout quitter pour ses rêves quand on est aussi maman ?
Bienvenue dans un épisode inspirant, audacieux et profondément humain.
Aujourd’hui, avec Barbara, nous allons parler du choc thermique à l’arrivée à l’aéroport, de ce moment où elle a dû trancher entre sa carrière et le mal-être de sa fille, et de ce concours qu’on lui disait impossible à obtenir.En savoir plus sur l'association de Barbara : le compte Instagram
RÉSUMÉ DE L’ÉPISODE AVEC BARBARA[00:00:00] Le mail décisif – Barbara envoie un mail à un chercheur français sur un coup de tête. Dix minutes plus tard, elle reçoit une réponse positive.[00:04:13] Une passion pour la recherche – Barbara raconte son travail sur les venins d’animaux au Brésil, une passion de plus de 15 ans.[00:06:20] Une situation politique instable – Le contexte politique au Brésil pousse Barbara à envisager un avenir ailleurs.[00:10:00] Une mère solo face aux défis – Barbara élève seule ses deux enfants après une séparation difficile.[00:12:50] Le grand saut vers la France – Barbara vend tout au Brésil et part en France avec un contrat de dix mois seulement.[00:14:50] Les premiers pas compliqués – L’installation en France est difficile : froid, langue, logement et scolarisation des enfants.[00:18:23] L’adaptation de Gabriel et Anna – Gabriel s’intègre rapidement à l’école, mais Anna vit une période difficile.[00:22:26] Une réussite professionnelle rapide – Barbara s’impose dans son labo et débloque un projet complexe en deux mois.[00:24:14] Le défi du concours INSERM – Barbara passe un concours très difficile en français… et le réussit brillamment.[00:27:05] La fierté d’avoir écouté sa petite voix – Barbara regarde son parcours avec fierté et confiance en l’avenir.exil • mère célibataire • maman solo • reconversion professionnelle • parcours inspirant • tout quitter • venir vivre en France
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Il suffit parfois d’une phrase lancée en l’air, un soir d’été, pour que tout bascule. Pour Sandra, c’est arrivé dans la maison de son enfance, alors qu’elle s’apprêtait à lui dire adieu. Une sensation au creux du ventre, une évidence : elle devait raconter cette histoire, celle de son grand-père, résistant pendant la guerre.
Mais si la révélation fut fulgurante, le chemin, lui, s’annonçait bien plus sinueux. Deux ans de doutes, de peurs, d’envie aussi, avant d’oser enfin écrire. Car donner vie à ce livre, c’était aussi toucher du doigt un rêve d’enfant, affronter la mémoire familiale et, surtout, accepter sa propre légitimité.
Bienvenue dans un épisode intime, inspirant et lumineux.
Aujourd’hui, avec Sandra, nous allons parler de ce joli cadeau d’adieu laissé par la maison familiale, d’un château où l’histoire se réécrit, et d’un rêve d’enfant qui prend vie.
En savoir plus sur Sandra : son profil Instagram
RÉSUMÉ DE L’ÉPISODE AVEC SANDRAUne phrase qui change tout (00:00:00)Lors d’une soirée d’été, Sandra entend une phrase qui résonne en elle et qui va bouleverser son parcours.Le déclic dans la maison familiale (00:04:57)Un dernier soir dans la maison de son enfance, une discussion avec son oncle et l’évidence d’un projet à mener.Un héritage audio oublié (00:05:44)La découverte des enregistrements de son grand-père résistant et la sensation que cette histoire doit être racontée.Un lien intime avec l’écriture (00:07:58)De son amour pour la lecture dès l’enfance à son rêve ancien d’écrire, un fil rouge qui refait surface.Un virage professionnel déterminant (00:10:09)Après 20 ans de carrière dans le marketing, Sandra amorce un tournant, sans savoir encore où cela la mènera.Le château du destin (00:13:05)Hasard ou signe du destin ? Sandra découvre que le château lié à l’histoire de son grand-père a déjà marqué sa propre vie.Les obstacles intérieurs (00:22:33)Peur de ne pas être légitime, doute sur sa capacité à écrire… Sandra affronte ses résistances pour avancer.Une rencontre qui débloque tout (00:26:49)Un échange avec une chamane qui met Sandra face à son projet et la pousse à se lancer enfin.L’écriture du livre : un voyage intense (00:28:50)De l’immersion totale dans les archives familiales à la transmission de la mémoire, un processus profond et transformateur.Un projet qui prend vie (00:36:02)Le manuscrit terminé, les retours familiaux et la certitude que ce livre trouvera son chemin vers le public.résistance • transmission • mémoire familiale • écriture • destinée • intuition
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Pour cet épisode un peu spécial, je vous propose un format inédit : un épisode solo. L’occasion de faire une pause et de revenir ensemble sur les dernières interviews de La petite voix.
Que retenir de ces parcours inspirants ? Quels enseignements en tirer pour mieux écouter notre propre intuition ?
En revisitant les histoires de Catherine, Nicolas, Céline et Stéphanie, j’ai identifié trois clés essentielles pour comprendre comment se manifeste cette fameuse petite voix.
Parfois, elle ne surgit pas comme une révélation soudaine. Souvent, elle nous met face à l’inconfort. Et bien des fois, elle nous pousse vers des chemins inattendus.
Un épisode pour prendre du recul, réfléchir ensemble… et, qui sait, peut-être entendre un peu mieux sa propre petite voix.
RÉSUMÉ DE L’ÉPISODE SOLOIntroduction et nouveauté du format (00:01)
L’animatrice introduit un épisode solo inédit et explique pourquoi elle souhaite tester ce format de rétrospective.Remerciements aux auditeurs (00:55)
Elle remercie son audience pour l’accueil chaleureux du nouveau format de La petite voix et partage son ressenti.Retour sur les quatre derniers invités (01:42)
Présentation des invités marquants : Catherine l’ex-sœur, Nicolas l’explorateur, Céline et son histoire d’amour, et Stéphanie qui a connu la rue.Clé #1 : L’intuition ne se manifeste pas toujours comme une révélation (03:34)
Exemples de parcours où l’intuition s’est imposée progressivement, à travers des petites étapes et des rencontres.Clé #2 : Écouter sa petite voix passe parfois par l’inconfort (07:08)
L’animatrice partage des témoignages illustrant que suivre son intuition peut générer du malaise et du doute avant d’amener à une transformation.Un inconfort parfois extrême (09:02)
Elle revient sur son propre vécu avec la maladie et d’autres parcours où des épreuves marquantes ont poussé à un changement.Clé #3 : L’intuition nous emmène souvent là où on ne s’y attend pas (10:46)
Exemples d’invités ayant complètement changé de trajectoire en écoutant leur petite voix, parfois à l’opposé de ce qu’ils avaient prévu.L’histoire de Bruno Clavier (12:34)
Focus sur le parcours de ce psychanalyste qui ne se voyait pas dans cette voie, mais qui y a été poussé par la vie.Synthèse des trois grands enseignements (13:23)
Récapitulatif des leçons tirées des derniers épisodes sur l’écoute de son intuition.Appel aux témoignages et soutien au podcast (14:18)
L’animatrice invite les auditeurs à partager leurs expériences et rappelle l’importance des avis et du bouche-à-oreille pour soutenir le podcast.Intuition • Changement de vie • Expérience personnelle • Cheminement intérieur
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À 20 ans, Stéphanie fuit sa famille et découvre la précarité
Il y a des moments où l’on sent qu’il faut partir. Parce que rester, c’est s’éteindre un peu plus chaque jour.
Stéphanie, elle, a pris ses affaires et elle a quitté la maison familiale à seulement 20 ans.
Étudiante, sans domicile fixe, elle apprend à survivre seule, sans filet de sécurité.
Pendant trois ans, elle compose avec la précarité : enchaîner les petits boulots, chercher un abri chaque soir, suivre malgré tout ses études… et parfois accepter des propositions qu’elle aurait peut-être aimé ne pas recevoir.
Bref, se débrouiller seule pour manger, pour dormir, et tout simplement pour tenir.
Bienvenue dans un épisode poignant et intime.
Aujourd’hui, avec Stéphanie, nous allons parler de valises qui ont attendu dans un coin, de ces aides inattendues parfois gratuites parfois moins, et d’une cacahuète qui va tout changer.
En savoir plus sur Stéphanie : @tiff_entre2je
RÉSUMÉ DE L’ÉPISODE AVEC STÉPHANIE00:00:00 - Un départ nécessaire
À 20 ans, Stéphanie quitte la maison familiale, refusant une vie qui l’étouffe.00:04:20 - Une enfance entre cadre strict et quête de liberté
Elle grandit dans une famille antillaise où il faut rentrer dans les cases, mais son tempérament l’en empêche.00:09:20 - La fuite et la précarité
Sans plan B, elle se retrouve sans domicile fixe et enchaîne les solutions temporaires.00:14:11 - Les logements contre services
Stéphanie trouve des hébergements en échange de petits travaux, mais l’instabilité reste pesante.00:16:32 - Les propositions dangereuses
Face à l’urgence, elle reçoit des offres douteuses et doit poser ses propres limites.00:23:03 - Une descente dans la dépression
Après trois ans de galère, elle touche le fond et perd espoir.00:26:51 - Une aide providentielle
Un inconnu croisé via les réseaux sociaux lui tend la main au moment critique.00:28:47 - Une grossesse inattendue
La découverte de sa maternité marque un tournant décisif dans sa vie.00:34:57 - Reconstruction et stabilité
Elle trouve un emploi, un logement et un soutien qui l’aident à se reconstruire.00:40:48 - Choisir d’être heureuse
Malgré les épreuves, Stéphanie décide de voir la vie comme une succession d’opportunités.sans-abri • précarité • SDF • fugue • grossesse imprévue
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Il y a des épisodes comme ça, qui font du bien au cœur… Celui-ci, c’est un bonbon, à savourer avec autant de plaisir qu’une comédie romantique sous un plaid bien chaud.
En cette semaine de Saint-Valentin, je voulais vous offrir une bulle de douceur et de tendresse, qui nous rappelle que l’amour est parfois là où on ne l’attend pas.
J’ai donc le plaisir de recevoir Céline, une femme lumineuse, portée par son intuition et par cette petite voix qui, un jour, l’a poussée à tout remettre en question.
Sa vie semblait toute tracée, un chemin bordé de promesses et de certitudes. Mais parfois, le destin s’amuse à nous surprendre… et tout bascule.
Bienvenue dans un épisode tendre, lumineux et plein de rebondissements.
Aujourd’hui, avec Céline, nous allons parler de ce petit caillou dans la chaussure qui refuse de se faire oublier, d’un billet d’avion pris presque sur un coup de tête et d’un moment inoubliable au bord d’une rivière…
RÉSUMÉ DE L’ÉPISODE AVEC CÉLINE1. Un message inattendu (03:25)
Céline raconte comment elle a contacté La Petite Voix pour partager son histoire et plante le décor de son récit.
2. Une vie tracée à Nancy (04:09)
À 25 ans, Céline vit à Nancy et s’apprête à tout quitter pour suivre son compagnon gendarme à Paris.
3. Un doute persistant (06:09)
Malgré son projet bien établi, un doute persiste en elle : est-elle vraiment à sa place dans cette vie qui l’attend ?
4. Le retour aux États-Unis (08:19)
Pour répondre à ses interrogations, elle décide de retourner aux États-Unis, où elle avait vécu une expérience marquante en tant que jeune fille au pair.
5. Joe, l’ami qui change tout (09:12)
Céline retrouve Joe, son ami américain très proche, et réalise qu’il est la raison de son questionnement intérieur.
6. Une déclaration inattendue (16:13)
Lors d’un séjour magique dans le Maine, Joe avoue enfin ses sentiments à Céline et lui demande même de l’épouser.
7. Le choix du cœur (19:03)
Face à cette déclaration bouleversante, Céline écoute sa petite voix et décide de suivre son intuition en rompant avec son compagnon en France.
8. Un mariage éclair (23:09)
En quelques semaines seulement, Céline et Joe organisent leur mariage en France avant de repartir vivre ensemble aux États-Unis.
9. 25 ans d’amour (25:24)
Céline revient sur ces 25 années de mariage et la manière dont leur relation a évolué tout en restant profondément solide.
10. Écouter sa petite voix (28:13)
Elle partage un message inspirant sur l’importance de l’intuition et du courage pour suivre son propre chemin.
Amour impossible • Destin • Mariage express • Intuition • Amour États-Unis • Choix du cœur
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Parfois, il suffit d’un instant pour que tout change.
Une fulgurance, un frisson, une évidence.
C’est exactement ce qu’a vécu Nicolas, le jour où, assis dans un amphithéâtre parisien, il assiste à une conférence qui va tout changer.
Ce jour-là, Nicolas sent que cette aventure, aussi folle qu’inimaginable, est faite pour lui.
Il lui faudra pourtant six ans pour transformer ce rêve en réalité. Six ans de préparation, de doutes, mais aussi d’une détermination incroyable qui l’ont mené, enfin, à se confronter à la magie sauvage de l’Amazonie, au froid mordant de la Laponie, et à l’immensité brûlante du désert d’Arabie.
Dans cet épisode, Nicolas nous partage son parcours hors norme, où chaque expédition est devenue une aventure extérieure autant qu’un voyage intérieur. Il nous parle de cette petite voix qui l’a guidé, même dans les moments de doute, et de tout ce qu’il a découvert en se mettant au défi, au bout du monde, mais surtout au fond de lui-même.
Bienvenue dans un épisode audacieux et au goût d’aventure !
Aujourd’hui, avec Nicolas, nous allons parler de cet instant où tout bascule, de ce que les expéditions extrêmes révèlent sur notre capacité d’adaptation, mais aussi de la manière dont un rêve d’enfant peut devenir un chemin de vie.
En savoir plus sur Nicolas :
Son livre : “Comment faire de sa vie une aventure” (éditions Tana)
Son compte Instagram
RÉSUMÉ DE L’ÉPISODE AVEC NICOLAS00:00:00 - Nicolas assiste à une conférence. Il comprend qu’il doit partir en expédition.
00:04:25 - Il suit un parcours brillant. Il travaille dans la recherche et au ministère.
00:08:47 - Il rêve d’exploration. Il veut découvrir les grands espaces.
00:10:35 - Il découvre une expédition hors norme. Il sent que c’est pour lui.
00:12:36 - Il se prépare pendant six ans. Il passe des sélections et affronte des imprévus.
00:20:48 - Il part enfin sur trois expéditions. Il affronte l’Amazonie, la Laponie et le désert.
00:25:21 - Il apprend à écouter son intuition. Elle devient une boussole vitale.
00:29:10 - L’aventure le transforme. Il découvre des ressources insoupçonnées.
00:30:28 - Il rentre et change de vie. Il devient coach et partage son expérience.
00:33:18 - Il encourage à écouter sa petite voix. Il rappelle que le premier pas est le plus dur.
Exploration • Aventure • Expédition • Milieux extrêmes • Dépassement de soi • Intuition
Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Merci🙏
La petite voix : le podcast d'histoires inspirantes et de récits de vie qui transforment vraiment
La petite voix explore des histoires vraies et des récits de vie authentiques qui résonnent profondément. Ces témoignages intimes et inspirants révèlent des chemins de vie extraordinaires où la résilience, la spiritualité et le développement personnel jouent un rôle clé. Découvrez comment des hommes et des femmes surmontent une crise de la quarantaine, osent une reconversion professionnelle, et trouvent leur voie en écoutant leur intuition et leurs émotions.
Chaque mardi, plongez dans des parcours de transformation personnelle et des récits où la quête de sens et les nouveaux départs prennent tout leur sens. Ces histoires inspirantes de renaissance personnelle montrent comment surmonter les épreuves et changer de vie pour vivre en harmonie avec ses aspirations profondes.
Avec La petite voix, laissez-vous guider par des récits captivants qui accompagnent votre propre cheminement, qu'il s'agisse de réussir un changement de vie, de recommencer à zéro ou simplement de trouver une nouvelle inspiration pour avancer.
Si vous aimez les podcasts Transfert, Legend, Passages, Ex, Les rescapés, Les pieds sur terre, Scandales, Bliss stories, Héros, Brise glace, La leçon, Métamorphose éveille ta conscience, InPower… alors le podcast La petite voix devrait vous plaire aussi !
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Certaines histoires vous happent et ne vous lâchent plus. Celle de Catherine est de celles-là.
Pour inaugurer cette nouvelle petite voix, j’ai voulu inviter une femme qui incarne parfaitement ce que c’est d’écouter sa petite voix. Catherine est solaire, pétillante, mais surtout, profondément courageuse.
Pendant 40 ans, Catherine a été sœur dans un monastère, vivant une existence de dévotion et d’austérité. Une vie où elle s’est peu à peu effacée, jusqu’à oublier qui elle était vraiment.
Jusqu’au jour où, au cœur du silence imposé, elle a osé entendre cette petite voix bien enfouie qui, pas à pas, lui a soufflé le chemin vers une liberté retrouvée.
Aujourd’hui, Catherine vit chaque instant avec émerveillement et gourmandise, parce qu’elle en connaît la valeur.
Bienvenue dans un épisode intime, vibrant... beau, tout simplement.
Avec Catherine, nous allons parler de cette force qu’il faut pour se libérer d’une emprise, de cette étincelle de vie qui jaillit en plein burn-out, et de ce moment où l’on se sent enfin libre, comme une libellule qui prend son envol.
Pour en savoir plus sur Catherine, voici son livre : “Métamorphose, la vie m’appelle”
RÉSUMÉ DE L’ÉPISODE AVEC CATHERINE
[00:00:00] Catherine, une femme courageuse ayant écouté sa petite voix après 40 ans de vie monastique.
[00:03:33] Elle revient sur ses années austères au monastère, marquées par une routine rigide.
[00:07:15] Catherine décrit l’emprise psychologique exercée par la supérieure et le silence imposé.
[00:11:09] Un séjour dans un autre monastère éveille en elle un premier déclic.
[00:14:33] Elle commence à se révolter intérieurement contre les abus de pouvoir.
[00:18:02] Avec l’aide de soutiens extérieurs, elle entame son chemin vers la liberté.
[00:22:40] Catherine affirme pour la première fois son indépendance.
[00:23:53] Elle quitte le monastère et découvre une nouvelle vie pleine de défis et de joie.
[00:26:23] La lettre rompant ses vœux marque sa libération totale.
[00:28:59] Catherine partage sa spiritualité libérée et son bonheur dans le présent.
Emprise psychologique • Liberté intérieure • Vie monastique • Reconstruction personnelle • Résilience féminine • Spiritualité
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Écouter sa petite voix, c’est faire un pas de côté et parfois oser changer de direction 💫
Je l’ai appris à mes dépens lorsqu’un cancer du sein, à 40 ans, a bouleversé ma vie et m’a poussée à me réinventer.
Aujourd’hui, avec le podcast La petite voix, je vous propose d’explorer ces moments où l’intuition nous guide.
Chaque mardi, vous entendrez des récits intimes et sincères : des reconversions audacieuses, des séparations libératrices, des burnouts surmontés ou des petits pas qui ont tout changé 🌿
À travers ces histoires de transformation, on découvre qu’on n’est pas seuls avec nos doutes, nos rêves ou nos envies de changement.
Et bonne nouvelle : on peut aborder ces sujets profonds avec authenticité, parfois même avec humour !
Alors, prêts à écouter votre petite voix ? La petite voix le podcast, c'est parti 🎧✨
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🎙️ Aujourd’hui, c’est un épisode solo exceptionnel. Seule derrière le micro, je viens partager avec vous un tournant majeur : La petite voix, telle que vous la connaissiez, est morte… mais c’est pour mieux renaître !
🌀 Après 6 ans d’écoute et d’échange, j’ai ressenti le besoin de suivre ma propre petite voix, celle qui me soufflait qu’il était temps de réinventer ce podcast.
Pourquoi ce changement ? Comment La petite voix va évoluer ? Et surtout, où je veux l’emmener avec vous ?
Je vous explique tout dans cet épisode, à la fois empreint de nostalgie et d’un immense enthousiasme.
Alors, bienvenue dans La nouvelle petite voix.
ChapitresIntroduction et annonce d’un tournant (00:05 - 01:00)
Présentation d’un épisode solo marquant avec une bonne et une mauvaise nouvelle : La petite voix, telle qu’elle était, s’arrête, mais renaît sous une nouvelle forme.Clin d’œil à Jean-Pierre Neveu et métaphore de la petite mort (01:38 - 03:04)
Réflexion sur les moments de "petite mort" nécessaires pour créer du nouveau, inspirée par les conseils d’un astrologue consulté après l’annonce de son cancer.Pourquoi ce changement ? (03:47 - 04:22)
Retour sur l’évolution du podcast, notamment la refonte esthétique réalisée un an auparavant, qui a amorcé inconsciemment une transition plus profonde.Questionnements sur le développement personnel (04:58 - 07:58)
Critique des injonctions dans le développement personnel et du manque d’authenticité perçu dans ce domaine. Conflit entre l’envie de s’en détacher et le rôle joué par le podcast dans ce monde.Reconnaissance et sentiment d’avoir fait le tour (08:34 - 09:44)
Gratitude envers les invités du podcast et réflexion sur l’envie de découvrir d’autres horizons après avoir exploré le développement personnel pendant des années.Alignement avec les auditeurs : résultats du sondage (09:44 - 10:58)
Résultats d’une enquête auprès des auditeurs révélant que beaucoup partagent cette lassitude face au développement personnel.Inspiration : récits de vie au cœur de la nouvelle direction (10:58 - 12:53)
Découverte de son intérêt pour des podcasts de récits de vie, qui offrent une perspective plus authentique et moins théorique sur les défis humains.Présentation de la nouvelle ligne éditoriale (12:53 - 16:19)
Explication des changements : élargissement des profils invités, diversité des sujets abordés et maintien de l’ADN du podcast avec une évolution naturelle.Exemples de récits à venir et structure du nouveau format (16:19 - 20:16)
Teaser des futurs épisodes avec des histoires inspirantes, nouvelles thématiques, et organisation du planning éditorial : trois interviews suivies d’un épisode solo par mois.Clôture et appel à témoignages (20:44 - 22:46)
Remerciements aux auditeurs pour leur engagement, appel à participer à la nouvelle aventure en partageant leurs histoires, et encouragement à embarquer dans ce nouveau chapitre.Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Merci🙏
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Première diffusion le 9 novembre 2021.
Grande sensibilité, zèbres, surdoués, HPI… je ne sais pas vous mais moi, j’ai du mal à m’y retrouver dans ces termes et ces atypismes dont on entend de plus en plus parler.
Je suis donc très contente d’en parler aujourd’hui avec Elodie Crépel, psychanalyste et Directrice de l’Observatoire de la Sensibilité. Avec elle, on démêle le vrai du faux, on comprend ce que sont ces atypismes et comment l’on peut en faire une force.
Elodie nous parle aussi d’elle, de cette enfant sensible qu’elle était, du décalage qu’elle ressentait avec les autres enfants. Elle nous explique comment elle a découvert puis longtemps renié son atypisme avant d’en faire son sujet de prédilection.
Bienvenue dans un épisode éclairant et plein de bonne humeur et d’optimisme.
Avec Elodie, nous allons parler d’étoiles qui suscitent des questions philosophiques, d’un mode de vie minimaliste et de déconstruction nécessaire pour mieux se reconstruire.
Quelques notes sur cet épisode :
le site d'Elodie : https://elodiecrepel.com/son conseil bien-être : trouver l'équilibre entre son besoin de solitude et l'intensité de sa vie de femme active et de famille.................................................
Merci d’écouter La petite voix 🌟
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Première diffusion le 25 juin 2019.
C’est une jolie rencontre que je vous propose aujourd’hui. Une rencontre avec Eliane Puvilland, magnétiseuse dans l’Ain. Un sujet certes ésotérique, mais qu’elle aborde avec simplicité et pragmatisme pour nous le rendre accessible.
Eliane nous parle aussi avec émotion de son parcours de vie, du drame qu’elle a vécu et qui lui a finalement révélé ce goût pour le soin des autres. Le soin du corps et le soin de l’âme, car comme elle le souligne, les deux sont liés. Bref c'est un épisode touchant et éclairant.
Avec Eliane, nous parlons de son premier métier dans la musique (3’40), du drame qu’elle a vécu à 35 ans (4’30), de comment elle a découvert son don et s’y est formée petit à petit (7’10), des techniques de régression (12’30), de son chemin de résilience (15’), des médecines du monde auxquelles elle s’est formée (24’), de ce que lui apporte son métier (28’10), de son accompagnement des futurs thérapeutes (33’50).
Notes sur l’épisode :
- La page Facebook d’Eliane : https://www.facebook.com/elianepuvillandbienetreetvie/
- Son conseil bien-être : pratiquer chaque matin une salutation au soleil
- Son conseil lecture : Terre d’émeraude de Meurois Gévaudan
Vous avez aimé cet épisode ? Vous avez des remarques, des questions ? Faites m’en part dans les commentaires.
.................................................
Merci d’écouter La petite voix 🌟
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Première diffusion le 7 octobre 2019
J’ai l’immense plaisir de recevoir Thierry Janssen, ancien chirurgien et désormais psychothérapeute, auteur et directeur de l’Ecole de la présence thérapeutique.
C’est un entretien vibrant et plein d’espoir en la vie que je vous propose aujourd’hui. Un entretien où il est question de spiritualité et d’éveil de la conscience… Un entretien avec un homme d’une grande sagesse. Tellement sage qu’il accepte justement de ne pas l’être.
Vous avez choisi ici la version longue de l’entretien, et vous avez raison : vous allez pouvoir laisser toutes ces paroles inspirantes vous embarquer…
Avec Thierry, nous allons parler du jour où il a quitté brutalement son poste de chirurgien, d’une brève incursion dans le monde de la mode, d’une autre mode -celle du développement personnel- et de ses excès, de sa formation auprès d’une guérisseuse américaine, de comment il est devenu presque malgré lui psy, de son expérience mystique du silence intérieur, de l’acceptation qui n’est pas la résignation, de l’Ecole de la présence thérapeutique qu’il dirige à Bruxelles et d’amour bien sûr !
Notes sur l'épisode:
- Le site de l’Ecole de la Présence Thérapeutique : https://edlpj.org/
- La page Facebook de Thierry : www.facebook.com/thierry.janssen.98
- Le livre de Thierry dont on parle dans l’entretien : Ecouter le silence à l’intérieur – Les éditions L’Iconoclaste
- Son rituel bien-être : tenir un journal dans lequel noter chaque jour ses émotions
- Son conseil lecture : « Après l’extase, la lessive » de Jack Kornfield
RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC THIERRY JANSSEN
Quel bonheur de revenir ici, d'être là, derrière mon micro, et de vous avoir, vous, de l'autre côté. C'est donc parti pour une deuxième saison de ce podcast.
00:01:34
Et pour la lancer, je vous propose une rencontre avec un invité de marque. Pas seulement parce qu'il est connu, que vous avez peut-être lu certains de ses ouvrages ou assisté à l'une de ses conférences. Thierry Janssen est un invité de marque car il nous ouvre à la spiritualité avec la sagesse de celui qui sait qu'il n'est justement pas sage. Celui qui a un jour été chirurgien renommé. Il a découvert que la guérison passe aussi par le soin des émotions et de l'âme. Il a cheminé pour apprendre à s'écouter, à prendre le temps de se connecter à lui-même, quitte à se mettre en retrait lorsque c'était nécessaire. Et puis un jour, il a vécu une expérience mystique, celle du silence intérieur, comme il la raconte dans son dernier ouvrage.
00:02:20
Un moment de grâce, d'une puissance indescriptible pendant lequel il a goûté à l'amour pur, à l'universalité. Bienvenue dans la saison 2 de La Petite Voix. Bienvenue dans cet épisode très inspirant, vibrant, plein d'espoir en la vie. Avec Thierry, nous allons parler d'une fulgurance de conscience qui l'a décidé à quitter son job à l'hôpital de Bruxelles en quelques minutes, d'une enfance marquée par une grande sensibilité, de sa rencontre déterminante avec une guérisseuse américaine et de l'acceptation qui rend libre et créatif. Bonjour Thierry et bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour. Je suis vraiment enchantée de vous recevoir et ravie d'ouvrir avec vous la deuxième saison de ce podcast. Ensemble, aujourd'hui, nous allons parler de votre cheminement initiatique que vous évoquez dans vos livres et en particulier le dernier qui est un très beau livre qui s'appelle Écoutez le silence à l'intérieur.
00:03:20
Il est paru l'an dernier aux éditions Iconoclast. Thierry, on ne vous présente plus. Vous êtes psychothérapeute et désormais fondateur de l'école de la présence thérapeutique à Bruxelles. Vous êtes également un auteur connu et reconnu. Déjà, huit livres, je crois, à votre actif sur des sujets qui sont liés au développement personnel. Mais c'est d'ailleurs un terme et même une mode dont vous vous méfiez, et on va avoir l'occasion d'y revenir dans notre entretien. Ce que je n'ai pas encore dit, c'est que vous avez également été médecin. Vous étiez même un chirurgien renommé jusqu'au jour où je crois que vous aviez environ 35 ans. Vous avez compris que vous ne vous étiez pas très bien. Vous n'épanouissiez plus dans ce rôle aussi prestigieux était-il.
00:04:02
Est-ce que vous pouvez revenir sur cette journée particulière et cette fulgurance de conscience, comme vous l'appelez ? Oui, c'était le 5 janvier 1998. Et je ne dirais pas que j'ai compris quelque chose ce jour-là. J'ai juste écouté. J'ai écouté d'abord une voix, très clairement, qui a résonné en moi et un ressenti très profond qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. En fait, j'ai écouté une voice qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. Pendant des années, j'avais consacré toute mon énergie à cette carrière médicale et chirurgicale. Et sans m'en rendre compte, je m'étais enfermé dans un système de fonctionnement très contraignant, très violent, quelque part. Et je n'avais jamais fait de travail sur moi, donc je n'avais pas non plus le recul pour comprendre tout ça.
00:04:48
Et je travaillais dans un hôpital universitaire à Bruxelles et j'ai décidé de le quitter tout en restant au sein de la même université pour prendre des fonctions avec de plus grandes responsabilités dans l'un des autres hôpitaux de cette université. Et le 5 janvier 1998, lorsque j'ai pris mes fonctions, je promets qu'une heure avant, je ne savais pas, même cinq minutes avant, je ne savais pas que j'allais arrêter mon métier, mais j'étais dans l'ascenseur avec la dame qui devenait ma secrétaire et elle me parlait, et j'avais l'impression qu'elle parlait une langue étrangère, je ne comprenais rien. Et je suis rentré dans mon nouveau bureau et j'ai vraiment entendu cette voix qui est ma voix, c'est comme quand je m'entends vous parler maintenant, et cette voix a dit « si tu vas mourir ».
00:05:39
Et j'ai écrit ma lettre de démission au doyen de la faculté de médecine. Et en fait, j'ai simplement dit « je ne suis pas la personne pour occuper le poste que je vous ai demandé d'occuper, je ne peux pas tricher avec moi, je ne peux pas tricher avec vous ». Et donc, je remets ma démission. Et puis, j'ai quitté le poste. Je suis allé à l'hôpital en remettant cette lettre à un des chefs de clinique du service. Quand je suis arrivé à la maison, déjà dans la voiture, j'ai eu un contact avec la personne avec qui je vivais et je lui ai dit « mais c'est de la folie, qu'est-ce que tu es en train de faire ? ».
00:06:11
Je lui ai dit « je ne sais pas, mais je sais ce que je ne ferai plus ». Et j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, c'est comme si je renaissais ou que je naissais consciemment. À la radio, il y avait une chanson qui disait « ceci est le premier jour du reste de ta vie ». Et ça a vraiment fait sens. Et ça m'a plongé dans une sorte de sentiment d'euphorie qui a perduré pendant certainement 10 jours. Et puis, j'ai commencé à avoir très peur. Les questions sont revenues en fait. Mais ce n'étaient pas des questions. C'était que tout d'un coup, je étais face à un immense vide parce que toute ma vie avait été remplie par ce projet.
00:06:52
C'est un projet qui était né quand j'avais l'âge de 5 ans, le jour où ma mère m'a montré le chirurgien qui l'avait opéré. Et je suis dit « Moi, je vais faire ça ». D'accord. J'étais programmée, même si j'ai eu longtemps un doute parce que j'avais une passion qui est née pratiquement au même âge, vers 5-6 ans, une passion pour la civilisation de l'Égypte ancienne. Et longtemps, j'ai hésité entre m'orienter vers l'égyptologie ou vers la chirurgie. Et à 18 ans, je suis commencé la chirurgie parce que c'est un métier qui ne paraissait plus ouvert vers les autres. Et qui servait plus, quelque part, que simplement s'intéresser aux antiquités. Mais en même temps, c'était un piège parce que je ne voulais pas être médecin, je voulais être chirurgien. Ça m'a demandé énormément d'efforts, d'investissements.
00:07:40
Et je n'ai jamais réfléchi à tout ça. J'ai juste agi comme ça, sans doute pour réparer plein de choses, comme nous tous, on a des raisons très névrotiques de s'investir. Rires. J'ai mis beaucoup d'énergie pour réparer des blessures du passé. Mais en même temps, ce 5 janvier 1998, je crois que j'étais vraiment arrivé à la limite de ce que je pouvais m'imposer. Parce que finalement, je m'étais imposé beaucoup de choses. Beaucoup d'efforts, beaucoup de contraintes. Et très peu de plaisir, finalement. C'est ce que vous appeliez dans votre livre, vous faites référence à cette période comme ça, en disant Thierry, ambitieux et perfectionniste, c'est ça ? Oui. Oui. Parce que j'avais développé une personnalité assez rigide, perfectionniste, et donc aussi à cheval sur beaucoup de règles.
00:08:30
Comme nous tous, j'ai développé cette personnalité pour essayer de m'adapter, pour essayer de survivre et d'être aimé. C'était une façon de rentrer dans les rangs, de ne pas décevoir, d'être un bon petit garçon. Parce que très jeune, j'ai senti que je n'étais pas forcément différent des autres, mais qu'en tout cas, j'avais des particularités en moi qui n'étaient pas forcément acceptées par les autres. Et en particulier, une très grande sensibilité. Et donc, cette grande sensibilité m'a permis d'être à l'écoute, de sentir les autres, les autres sentaient que je les sentais. Enfant, les amis de mes parents venaient me parler de leurs problèmes de couple. Oui, mais je crois que ça arrive souvent. Je ne sais pas si ça arrive souvent, mais en tout cas, moi, c'était mon quotidien. Mais vraiment.
00:09:12
Et je pense que j'avais des avis très sages. Mais ça, je crois que ça arrive très souvent. La plupart des enfants ont cette grande sagesse au fond d'eux parce qu'ils ne sont pas dans l'analyse, justement. Ils ne sont pas dans l'essai de compréhension. Ils sont dans la perception immédiate des choses sans jugement. Et ils ont un avis plein de bon sens par rapport à ces choses. Et du coup, ça fait de moi une personne à l'écoute et au service et dans l'aide. Et donc, le métier de chirurgien. Et puis après, tout ce que j'ai fait, finalement, a tourné autour de ça. Combien d'années avez-vous été médecin et chirurgien ? Presque 13 ans. Presque 13 ans. D'accord. Donc, ce qui est intéressant dans votre parcours, vous avez eu cette première vie professionnelle où, en fait, vous étiez là pour soigner, on va dire, le corps.
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Et puis, vous allez nous expliquer comment, après cette première expérience, vous avez décidé de soigner plutôt l'esprit à travers la psychologie. Qu'est-ce qui s'est passé dans votre parcours ? Je n'ai rien décidé du tout. Et je sais que ça peut paraître étrange d'entendre ça, mais c'est vraiment ce qui m'est arrivé et ce qui m'arrive encore aujourd'hui. C'est-à-dire que lorsque j'ai quitté la profession de chirurgien, j'ai juste écouté cette voix, j'ai juste écouté une immense tension en moi qui s'est relâchée automatiquement, immédiatement. Et j'ai senti que c'était juste. Il ne m'a pas fallu de courage, mais j'ai eu la bonne inspiration d'écouter. Alors après, votre question, c'est comment vous en êtes arrivé à, à retourner manifestement vers le soin, l'accompagnement des autres à travers la démarche du psychothérapeute ? Oui.
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À nouveau, je n'ai pas décidé. À savoir que quand j'ai quitté le métier de chirurgien, il fallait que je vive, il fallait que je mange. J'ai entendu qu'il y avait un couturier italien, il s'appelle Giorgio Armani, qui cherchait un directeur pour sa marque Emporio en France. J'ai dit moi, je vais faire ça. Mais aujourd'hui, avec le recul, je me rends compte qu'il y avait, plusieurs choses dans ce poste. C'était d'abord l'aspect prestigieux. Je rachetais quelque chose que j'avais abandonné. Et aux yeux des autres, ça me rassurait de me dire : voilà, j'aurai quand même une carrière prestigieuse dans le monde de la mode. Il y avait ça. Il y avait Paris, qui était une façon de m'extraire de mon milieu bruxellois où on me condamnait.
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Mes amis, qui étaient beaucoup, pour la plupart des médecins, étaient vraiment très violents à mon égard par rapport à cela. Oui, j'allais vous demander comment votre entourage a vécu, ce virage de chirurgien à directeur chez Armani ? Une violence incroyable, des jugements. Mais je peux comprendre, ça doit faire très peur, quelqu'un qui semble perdre l'honneur. Mais moi, au fond de moi, je savais que c'était juste. Et j'ai perdu beaucoup d'amis à ce moment-là. Mais voilà. Et j'ai envoyé ma lettre de motivation au président, au directeur général de Giorgio Armani à Milan. Et j'ai dit : 'Vous allez me prendre pour un fou, je dirigeais un service hospitalier, mais je pense que je suis la bonne personne pour occuper le poste chez Emporio Armani à Paris.' Et j'ai été engagé.
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On m'a envoyé à Milan. Et là, on m'a remis vendeur. Et là, je me suis vu en train de mettre des épingles pour confectionner un ourlet, un pantalon. Et en me voyant mettre ces épingles, je me suis dit, Thierry, il y a deux mois, tu pratiquais la chirurgie, tu utilisais des aiguilles pour recoudre la peau des gens. Et ici, tu utilises des aiguilles pour mettre des ourlets. Et tout de suite, il y a une voix qui m'a, ma voix bien sûr, qui m'a dit, c'est ta dignité, Thierry. Tu travailles, tu avais besoin de travailler et tu fais quelque chose qui construit ton futur. Sois fière. Oui. Et il n'y a pas. Et c'est ce jour-là que j'ai vraiment compris que ce n'est pas ce qu'on fait qui compte dans la vie, c'est qui on est quand on fait quelque chose.
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Et peu importe le métier que l'on a, même s'il est contrôlé. Il n'est pas considéré par certains comme pas intéressant ou dégradant. C'est qui on est comme personne pendant qu'on fait ce métier, quand on agit dans le monde. Vous en parlez beaucoup dans votre livre, c'est très fort, de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire. Oui, oui. Exister vient de extarer, se poster à l'extérieur. C'est la posture que l'on a pour vivre dans le monde, en interaction, en relation avec les autres. Mais ça nous fait porter des masques, et ça nous fait jouer des rôles, et ça nous fait adopter tout un système de défense qui construit ce qu'on appelle une personnalité. Et cette personnalité, nous y sommes totalement identifiés parce que notre mental crée cette entité qu'on appelle « moi » et « ego » en latin.
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Et en fait, on est souvent totalement identifiés à cette personnalité parce qu'on n'a que comme souci d'exister. Mais il y a une dimension plus profonde dans la vie qui n'est pas d'exister à travers ce qu'on fait, ce qu'on montre, ce qu'on dit, c'est d'être, tout simplement. Et le noyau de l'être, c'est pas le mental qui pense, qui bavarde, qui raconte une histoire, un autre sujet. Être, c'est simplement laisser la conscience s'éveiller en nous, cette conscience qui est pure présence et qui est pure acceptation de ce qui est, parce que la conscience ne pense pas. C'est pas le mental. Et du coup, je reviens sur votre cours, à ce moment-là, dans cet atelier en Italie, chez Armani, vous prenez conscience de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire ?
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À l'époque, ce que j'ai compris, c'est que Thierry, tu n'es pas ce que tu fais, tu es Thierry qui fait ça maintenant, mais tu peux faire plein de choses dans ta vie. Et ce que tu fais maintenant, tu dois en être fier, parce que c'est ce qui te permet d'avancer et de progresser. Dans ton existence. Et alors, combien de temps a duré ce métier dans la mode et chez Armani ? Disons qu'après, j'ai pris mes fonctions à Paris et j'ai occupé cette fonction pendant presque neuf mois. Et j'ai été licencié. Et ce qui est drôle, c'est qu'à l'époque, le directeur général d'Armani m'a dit : vous n'avez pas la culture de l'entreprise. Et il avait totalement raison.
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Et surtout, je ne me laissais pas faire, parce que c'est quand même un monde où il y a beaucoup d'égo, beaucoup de blessures, beaucoup de rivalités, et tout ça sur un fond de nécessité de rentabilité, de performance et d'argent. Mais j'avais juste besoin de ça pour me rassurer, pour me prouver que je pouvais faire autre chose, ne pas être identifié qu'aux chirurgiens que j'avais été. Mais après, ça m'a aussi permis de recevoir une assez importante indemnité. Et je me suis dit, Thierry, maintenant, tu n'as plus d'excuses. Tu as besoin de temps pour comprendre ce qui t'arrive. Et j'ai dit, investis sur toi, parce que tu es le seul avec qui tu resteras jusqu'au bout. C'est peut-être la chose la plus intelligente que j'ai faite dans ma vie, réellement. C'était très sage.
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Et puis, pendant une année, je suis resté à Paris. Et ça a été une année d'éveil, dans le sens où tous mes sens étaient ouverts. Je sentais le parfum des roses dans les jardins des Tuileries, mais à des mètres et des mètres de distance. Je voyais des choses que je n'avais jamais remarquées auparavant. J'étais tout ouvert au monde et très joyeux, même si une partie de moi vivait des peurs ou de l'inconfort par rapport au futur. Mais tout de suite, je revenais dans ce présent. Et je disais, non, non, c'est bien, c'est juste, je me sens bien. Et j'ai commencé à écrire un roman qui, en fait, était la résurgence de toutes mes passions d'adolescent et d'enfant. Égypte ancienne, notamment. J'ai envoyé ce texte à de nombreuses maisons d'édition.
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Il y en a trois qui ont répondu en disant : il faut continuer à écrire, mais il faut laisser de la place à vos personnages. Je pourrais peut-être choisir le mode de l'essai. Et effectivement, deux ans plus tard, j'écrivais mon premier essai. Comme quoi, c'était des bons éditeurs. Donc, en fait, ce qui est étonnant, on vit quand même dans un monde où on court tout le temps. Je ne sais pas après quoi, mais en tout cas, on court. Et vous, vous avez réussi. À ce moment-là, à entendre que, justement, il fallait arrêter ce rythme-là et juste prendre ce temps pour vous sans nécessairement d'objectif ou quoi, mais juste vivre ce qu'il y avait à vivre à l'instant T.
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Et vous savez, je crois que le fait d'avoir lâché tout cet investissement, ce métier, ça a libéré quelque chose d'enorme et je ne pouvais pas réfléchir. Et à l'époque, ce qui était juste, c'était de prendre ce temps. En fait, j'ai l'impression, quand on prononce cette phrase, ce moment sabbatique, je ne sais pas comment le qualifier autrement, vous avez créé cet espace-là pour la conscience. Oui, je n'ai rien créé du tout. C'est, c'est l'ego. C'est encore notre mental et notre personne, notre moi qui pense que c'est lui qui crée les choses. En fait, non. C'est justement parce que mon mental s'est calmé que la conscience a pu s'éveiller en moi. C'est la conscience qui est en nous tous. Mais que nous n'écoutons pas, que nous ne laissons pas s'éveiller, parce que notre mental prend trop de place dans ses identifications à notre petite personne.
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Et c'est pour ça que la méditation est si puissante. Chaque fois qu'on calme le mental, donc on calme l'ego, la conscience peut s'éveiller. On parle beaucoup dans le développement personnel, etc., de lâcher prise. Très mal compris, parce que lâcher prise, c'est encore presque un acte. Je décide qu'il faut que je lâche. Non, non, non, non, non. Lâcher prise, c'est laisser être les choses comme elles sont et ne pas les contredire et les écouter. Parlons-en, puisque vous évoquez le développement spirituel. Je voulais faire cet aparté sur cette mode et ce que vous appelez vous parfois l'ego spirituel. Oui, parce que vous avez dit développement spirituel, mais je pense que vous vouliez dire développement personnel. Oui, absolument, pardon. Pour moi, c'est vraiment très, très important.
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Parce que vous voyez, depuis le XIXe siècle, en Occident, on a tout un courant qui est né, qu'on appelle le courant d'abord de la psychanalyse et de la psychologie, qui s'est intéressé à la construction de la personnalité, à la construction du moi, et qui, du coup, a pu répondre à pas mal d'interrogations. Le problème, c'est que dans une culture comme la nôtre, où l'intellect, le mental, a été tant valorisé, cette psychologie a donné lieu à ce qu'on a appelé le mouvement du développement personnel, et même récupéré par le coaching pour en faire des personnes plus efficaces, plus performantes, notamment dans le travail. Tout ça n'est pas négatif, je ne critique pas. Mais par contre, j'essaie de regarder, de monter un petit peu au sommet de la montagne ou dans l'hélicoptère pour avoir une vision plus large.
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Et comprendre que le développement personnel, il y a un grand piège là-derrière, c'est que ça devient un développement de l'ego. Et du coup, on voit des gens qui font plein de stages, qui font plein de démarches de développement personnel pour mieux se connaître, mais qui deviennent terriblement intransigeantes, qui deviennent terriblement tournées vers elles-mêmes, et qui finalement oublient que cette petite personne que nous sommes, elle fait partie d'un beaucoup plus grand ensemble, et que nous devrions mettre cette personne au service de plus grand qu'elle, ce plus grand que nous, qui est en nous. C'est l'essence de l'être, c'est la vie en nous, c'est conscience. Et cet esprit, l'esprit de la vie. Et du coup, là, nous ne rentrons plus dans le développement personnel, mais dans quelque chose de spirituel.
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Et je crois qu'il n'y a pas de chemin de développement personnel qui va vraiment à son accomplissement sans s'intégrer dans une démarche d'approfondissement spirituel. Et de la même manière, il n'y a pas de développement, ou plutôt d'approfondissement spirituel, sans avoir un regard du côté du développement personnel. Donc, psychologie et spiritualité vont ensemble, et se nourrissent l'une l'autre, et sont le gardien-fou de l'une et de l'autre. En fait, ce que j'entends dans la pure conscience dont vous parlez, dans la spiritualité, il y a vraiment quelque chose d'universel qui nous dépasse ? Bon, ce sont des mots incompréhensibles quand on en fait l'expérience. C'est cette expérience du silence, justement, dont nous regardons le monde sans le juger, sans le commenter, juste en l'accueillant pour ce qu'il est.
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Et cet accueil dans cet espace de pure conscience n'est possible que quand le cœur est ouvert. Comme je dis, ce sont des mots, mais quand on en fait l'expérience, ça devient vraiment une évidence. Du coup, je reviens sur votre parcours pour savoir comment vous avez cheminé jusqu'à cette pure conscience. Je crois qu'à un moment donné dans ce cheminement, vous avez suivi pendant quatre ans une formation aux États-Unis auprès d'une, je ne sais pas si le terme est bon, mais une guérisseuse américaine, c'est ça ? Oui, oui, c'est plus qu'une histoire, c'est un moment important. Donc, j'avais travaillé pour Armani à Paris et puis je restais vivre une année dans une forme de retraite où j'ai écrit un roman. Puis je me laissais être au monde. J'étais dans le présent absolu, c'était incroyable.
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Et dans ce présent absolu, j'ai découvert un livre qui m'a bouleversé, qui s'appelait « Le pouvoir bénéfique des mains », écrit par une Américaine qui s'appelle Barbara Paulinan. Et cette femme avait été physicienne à la NASA et la façon dont elle écrivait me parlait énormément. Pourtant le sujet qu'elle abordait était totalement en dehors des sentiers battus du monde dit rationnel, puisqu'elle parlait de champs d'énergie. Mais le livre était tellement bien structuré et ce qu'elle disait résonnait tellement avec ce que j'avais ressenti depuis l'enfance que j'ai été vraiment bouleversée. Et j'ai commencé à rencontrer des gens, et notamment une femme qui me dit « Oh, moi, en vous voyant, je me dis que vous devriez aller dans l'école où va ma mère ». J'ai dit « Votre mère va dans quelle école ?
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». Elle m'a dit « Votre mère va dans une école aux États-Unis créée par une physicienne de la NASA qui s'intéresse aux champs d'énergie et au chakra. » Et je venais de lire le livre. Cette information venait à moi, j'ignorais qu'il y avait cette école, et donc finalement je me suis retrouvée dans cette école. Et je peux dire une chose par rapport à ça, c'est que j'ai trouvé un endroit confrontant, parce que d'abord, la culture était un peu « New Age ». J'imagine que pour l'ancien chirurgien que vous étiez, évidemment, on vous emmenait dans un monde beaucoup moins cartésien et scientifique, du coup. Et en même temps, il était peut-être plus cartésien et plus scientifique que beaucoup de monde scientifique parce qu'il était basé sur l'expérience.
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Et c'était vraiment les expériences qui nous permettaient de nous poser des questions et d'apporter des réponses. Là, dans cette école, où on était, en formation pour devenir des guérisseurs et non pas simplement des soigneurs, ils nous étaient demandés de faire l'expérience. C'était quatre ans, à raison d'une semaine toutes les cinq semaines, et là-bas, j'ai découvert que c'était un endroit où j'allais travailler sur moi, essayer de comprendre ma personnalité, mais pas que intellectuellement, j'allais la comprendre dans mon corps, dans l'énergie, la façon dont mon corps utilisait cette énergie. Donc c'était une école où il y avait de la danse, du yoga, du Qigong, des thérapies psychocorporelles, j'ai tapé sur des coussins, j'ai hurlé, j'ai pleuré. Je suis arrivé, je regardais les autres, j'ai dit « Mon Dieu, les pauvres, ils ont l'air bien mal en point.
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» Mais deux mois plus tard, j'étais avec eux en train de pleurer parce que j'avais quitté mon masque de sérénité. Si je reviens à ce qu'on disait tout à l'heure, vous aviez appris à être et pas seulement à faire dans cette école. Exactement. Et cette école était très bien construite. TIC était utilisée, était très puissante, et du coup, on ne pouvait pas échapper à vraiment se regarder. Très souvent, dans la vie, on triche. Et là, c'était très difficile de tricher. Oui. Et ce qui est intéressant, c'est toute la dimension du corps que vous évoquez. On voit bien qu'en fait, le corps, c'est vraiment l'endroit où les émotions ne trichent pas et le mental peut se raconter ce qu'il veut. Le corps, lui, il est dans une vérité.
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Vous savez, le corps, pour moi, c'est quelque chose de central depuis tout petit. Quand j'étais enfant, j'avais un corps déformé. Les autres enfants s'en moquaient beaucoup. Et j'avais cette grande sensibilité. J'ai été contraint à faire de la gymnastique médicale trois heures par jour, trois jours par semaine. C'était très contraignant. Et en fait, j'ai appris à aimer dans mon corps grâce à deux choses. Tout d'abord, la danse. J'ai commencé très jeune dans ma chambre. Et la deuxième chose, c'est la sexualité. J'ai eu une sexualité très jeune. Ça m'a permis d'habiter mon corps, d'avoir envie d'y rester, de se rendre compte que ce n'était pas qu'un lieu de souffrance, mais c'était aussi un lieu de plaisir. Et vous évoquiez l'émotion tout à l'heure.
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En fait, l'émotion est un phénomène corporel. C'est un signal qui nous renseigne sur la qualité de nos expériences, qui nous dit ça c'est bon, ça c'est pas bon pour nous. Et donc, effectivement, tout ce travail fait à l'école de Barbara Brennan autour du corps et de l'énergie me parlait énormément. Je me suis rendu compte que ce n'était pas par hasard que j'avais choisi le métier de chirurgien parce que c'était vraiment un moyen d'être en contact avec le tangible. Et je crois qu'il n'y a pas de chemin spirituel valable, réel, tant qu'il n'est pas profondément incarné. Et c'est peut-être un grand travers de l'Occident qui a développé une spiritualité déconnectée du corps. Et du coup, une spiritualité très mentale, mais le mental, je l'ai dit, ce n'est pas l'esprit, ce n'est pas la conscience.
00:27:27
Donc, c'est une spiritualité qui n'est pas profondément accomplie. Et je sais que ça va heurter d'entendre ça, ça va heurter certaines personnes, mais vraiment, je les invite à réfléchir à ça. Parce que comment peut-on dire que nous avons développé une spiritualité et ne pas ressentir dans notre corps le mal-être et la souffrance que c'est de voir les autres dans la souffrance. Tant que nous n'avons pas ressenti la souffrance dans notre corps, nous ne pouvons pas être en empathie et en compassion pour l'autre. C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Et Lorient nous attire de ce point de vue-là. Il a privilégié la présence à l'expérience à travers l'expérience méditative, l'immersion dans la réalité telle qu'elle est, cette expérience mystique où le mental ne vient pas analyser mais simplement laisse sa conscience percevoir.
00:28:23
C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Je reviens à votre formation que vous avez suivie aux Etats-Unis auprès de cette guérisseuse. Après cela, vous revenez en Europe, peut-être en Belgique pour être psychothérapeute ? En fait, je suis à peine revenu à Bruxelles avant même de me rendre dans cette école aux Etats-Unis. Il y a des personnes qui avaient constaté un changement chez moi et me disaient : 'Tu ne veux pas parler à mon père ou à ma sœur ou à mon frère.' Un jour, il y a une dame qui m'a demandé de voir son mari qui était mourant. Il se trouve que cet accompagnement que j'ai eu auprès de lui a été quelque chose de fort, tant pour lui que pour moi et pour sa famille.
00:29:20
À partir de là, il y a une sorte de bouche à oreille qui s'est installée très rapidement au point où, en deux ou trois mois de temps, j'avais un temps plein d'occupation. Je ne voyais absolument pas cela comme une profession. Pour moi, demander de l'argent était quelque chose de très compliqué. Mettre une valeur sur mon temps et sur mon éventuelle compétence était très compliqué. Donc, je n'ai pas du tout demandé d'argent pour cette activité. À l'époque, mon compagnon, qui n'appréciait pas trop que je vienne à la maison avec toutes ces personnes, m'a loué une loge de concierge dans laquelle je me suis installé et j'ai commencé à voir les gens là dans une forme de consultation ; je ne me sentais pas du tout légitime pour en faire une profession.
00:30:09
C'est un jour, une dame qui me a tendu un billet de 50 euros à l'époque, c'était 2 000 francs belges, parce que tout cela c'était en 1999-2000 et elle me tend un billet de 2 000 francs belges. Je dis non, non, je ne peux pas accepter cela et elle me dit si, si, si, vous devez accepter cela parce que vous m'apprenez la prospérité de mon âme mais je vais vous apprendre la prospérité de votre portefeuille. Mais du coup, cela m'a posé un problème parce que je me suis dit mais voilà, dans une profession, j'ai commencé et comme je ne me sentais pas légitime, j'ai voulu écrire mon premier ouvrage, Le travail d'une vie, dans lequel je racontais simplement comment j'aborde notre personnalité et ce qu'il y avait au-delà, c'est-à-dire le fond de l'être.
00:31:00
Et ce livre a été accepté chez Robert Laffont. Oui, cela a créé une forme comme cela de dynamique positive. J'étais débordé de demandes de consultation et deux ans plus tard, j'ai décidé de mettre un terme à cette consultation pour quelques semaines voire quelques mois, parce que je voulais écrire un autre livre, que j'ai intitulé Vivre en paix. C'était suite à l'effondrement des tours du World Trade Center à New York en 2001. J'avais besoin d'écrire ce livre sur la paix, la paix en soi, la paix avec les autres, la paix dans le monde. La peur qui est le contraire de l'amour, enfin toute cette thématique-là et finalement le livre a été publié et je suis très heureux parce qu'encore aujourd'hui je reçois du courrier de lecteurs qui sont accompagnés, qui sont inspirés par ce livre qui est très simple mais qui est une façon d'entrer dans cette démarche.
00:31:53
Ce n'est que quatre ans plus tard que j'ai senti ce besoin d'écrire un livre qui venait réconcilier en moi le médecin puis ce thérapeute et j'avais besoin de faire ce pont et j'ai écrit La solution intérieure vers une nouvelle médecine du corps et de l'esprit. Est-ce qu'on peut faire une parenthèse là-dessus ? C'est très intéressant ce point-là que vous soulevez dans ce livre sur est-ce que vous, l'ancien chirurgien, vous comprenez pourquoi la médecine classique avec des guillemets a tant de difficultés à appréhender les approches plus alternatives ? Oui, parce que c'est l'intellect, le mental qui définit cette personne que nous sommes. Il est dans la peur et il a besoin de dominer, de comprendre pour dominer le monde et il est dans un paradigme finalement de combat ; toute une économie s'est mise en place là autour où finalement on a beaucoup d'intérêt à créer des moyens de réparer ou de pallier à des manques, mais où finalement on dépense très peu d'énergie à prévenir le problème.
00:33:04
Il y a toute une activité économique qui se développe. Les hôpitaux sont aujourd'hui gérés comme des usines, parce qu'il y a des intérêts économiques. Ce faisant, nous ne respectons pas la nature et notre propre nature. Nous sommes une émanation de la nature nous faisons partie de la nature nous sommes la nature. Chercher le bonheur en niant la nature, c'est nier nous-mêmes. Et on voit aujourd'hui le mode de vie que nous nous imposons pour avoir ce confort qui est finalement presque une anesthésie générale. C'est sûr que la vie est plus douce, mais en même temps nous sommes de plus en plus fragiles face à la difficulté et à la souffrance. Et donc, nous avons besoin de plus en plus de confort.
00:33:45
Pendant ce temps-là, de plus en plus, nous consommons ces moyens d'être dans le confort, mais nous n'écoutons pas qui nous sommes vraiment. Nous nous imposons des rythmes de vie au nom de ce confort qui sont absolument délirants. Quand vous voyez les gens dans le métro le matin fatigués parce qu'ils n'ont pas dormi assez. Parce qu'ils ont dû déposer les enfants à la crèche tôt le matin, et qu'ils ont encore une heure de trajet à faire avant d'arriver sur leur lieu de travail, un lieu de travail où il y aura une tension énorme et ils ne seront pas heureux. Et on s'impose ça, et on reprend le même chemin le soir, et on reprend ses enfants à la crèche, et on les laisse devant la télévision ou une tablette pendant qu'on réchauffe un plat qui est plein de pesticides et de substances dont il ne faudrait pas se couper dans leur alimentation.
00:34:28
Mais tout ça est délirant, et il ne faut pas s'étonner d'avoir de plus en plus de gens qui font des burn-out. Et ce burn-out est comme un appel de la vie en eux qui dit : 'Non, arrête'. Arrête de t'imposer tout ça et puis des gens qui ont des dépressions et puis malheureusement des gens qui ont des maladies physiques aussi comme le cancer, qui est clairement une conséquence de tout ce mode de vie. Et dans votre dernier livre, vous parlez beaucoup justement de cette idée d'aller peut-être finalement vers plus de dépouillement, plus de simplicité et vous posez la question : là où est le vrai progrès ? Est-ce que finalement le vrai progrès, c'est pas le silence ? Vous savez le vrai progrès, c'est l'approfondissement spirituel, c'est-à-dire le contact avec l'esprit, c'est-à-dire avec la conscience.
00:35:12
C'est de voir vraiment ce qui est, d'arrêter d'être aveuglé par nos croyances et que quand on a une crise en face de soi, on se pose les bonnes questions. C'est Einstein qui disait on ne peut pas résoudre un problème avec une façon de penser qui a créé le problème, et ça, c'est le vrai progrès. Mais tant que nous serons pris dans cette idée que nous sommes tout-puissants, que nous pouvons créer un monde et le façonner comme nous le voulons, et bien nous connaîtrons de plus en plus de tensions, De mal-être parce que nous serons de plus en plus déconnectés de notre propre nature et de la nature en général. Mais peut-être que c'est la nature justement qui va nous rappeler à l'ordre, c'est la nature qui va nous imposer sa loi.
00:35:52
Je crois que si l'espèce humaine ne le fait pas, elle disparaîtra. Mais ce ne sera pas la première espèce à disparaître de la surface de cette planète, et ce n'est pas grave en soi. Lorsque on réfléchit. Par contre, l'humanité a peut-être là une opportunité d'évolution, et cette évolution, personnellement, peut-être que certains vont trouver mon propos délirant. Mais je crois qu'elle ne peut se faire sans un approfondissement spirituel, et tous les êtres qui dans leur propre vie ont manifesté quelque chose de spectaculaire, vers plus d'apaisement, plus de simplicité effectivement, et plus de retour à l'essence et à l'essentiel. Ce sont les êtres qui ont vécu ce parcours de connexion à l'esprit en eux, c'est-à-dire la conscience, lorsque je parle de la conscience j'insiste que c'est la conscience et non ma conscience, c'est cette conscience paisible, silencieuse et qui accepte ce qui est tel que c'est.
00:36:50
En fait, il y a vraiment quelque chose d'universel, c'est-à-dire que à la fois ça ne nous appartient pas et en même temps ça nous appartient à tous, oui, et c'est la beauté du message de toutes les spiritualités. Je ne parle pas des religions qui sont des interprétations mentales de l'expérience spirituelle, et l'expérience spirituelle, elle naît de l'expérience mystique. L'expérience mystique, c'est un éblouissement, c'est un éveil de la conscience en nous qui voit la réalité qui l'embrasse pleinement. Cette ouverture, cette illumination se produit dans la vie de chacun, quelque part. Mais malheureusement, dans nos cultures, il n'est pas valorisé, il a même été considéré comme délirant. On a encore tendance à croire à pathologiser l'expérience mystique, alors que c'est une expérience qui est commune, naturelle pour l'être humain, et qui lui donne accès à un niveau de conscience qui est celui de la pure conscience.
00:37:44
Et ça, je pense que quand on a connu ça dans sa vie, ça donne non seulement une vraie lucidité sur le monde, Sur soi aussi, mais ça donne une grande paix. Est-ce que vous pouvez puisqu'on évoque les expériences mystiques ? Est-ce que vous pouvez me parler de cette expérience que vous partagez dans votre dernier livre sur le silence intérieur ? Comment, dans un contexte qui pourtant ne s'y prêtait a priori pas, vous avez rencontré ce silence intérieur ? Ah moi je croyais que j'avais déjà connu des vrais éveils de la conscience et je vous promets j'en suis le premier étonné. Et je ne l'ai pas recherché mais ça s'est produit en 2012. J'étais à mon bureau, en train de me préparer à travailler sur l'ordinateur parce qu'à l'époque j'écrivais une chronique pour Psychologie Magazine.
00:38:39
J'étais assis en face de l'ordinateur dans mon bureau. et tout d'un coup il y a eu un bruit de travaux dans la rue c'était notamment un marteau piqueur et tout de suite mon mental m'a dit ah mais je ne vais pas pouvoir écrire ma chronique parce que avec ce bruit là je ne vais pas pouvoir me concentrer et je me suis dit non Thierry il faut que tu calmes ce mental et le meilleur moyen que tu as pour le faire c'est de revenir à ta méditation j'étais en train d'essayer de calmer le mental par cette auto-régulation en constatant simplement les émotions, les sensations, les pensées qui surgissaient en moi et tout d'un coup, alors que j'entendais encore les bruits du marteau piqueur, j'entendais ce qu'il y avait au-delà, au-delà des bruits.
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Au-delà des bruits, il n'y a que du silence. C'était énorme, parce que je l'ai vraiment entendu, mon corps l'a senti et j'ai vraiment à ce moment-là compris que le silence n'est pas l'absence de bruit, c'est l'espace dans lequel tous les bruits apparaissent et disparaissent. Que le silence ne peut pas être créé, parce que il est de toute éternité. Il était là avant que j'existe, il sera encore là après que j'ai fini d'exister. Le silence est tout simplement il est cette conscience et c'était énorme. Ça s'est répercuté dans mon corps par un sentiment d'ouverture de ma poitrine, enfin. Pas un sentiment, une sensation, une grande chaleur et une grande paix, c'est pas descriptible, parce que de toute façon ça vient d'un espace qui est au-delà des mots.
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C'est vraiment la connexion avec l'énergie pure de la vie et l'énergie pure de la vie. C'est l'amour, c'est l'énergie qui fait tourner les planètes, les unes autour des autres. C'est l'énergie qui fait la cohésion de nos cellules dans notre corps. C'est l'énergie qui relie tout et ça ne m'a pas quitté, ça ne me quitte plus, même pendant ces moments difficiles où je voyais ma personnalité agitée avec ses conditionnements. Ses peurs, sa névrose, sa tendance parfois un peu dépressive, il y avait un endroit beaucoup plus profond que ça qui regardait ça. Est-ce que ça veut dire que cette expérience finalement, ce moment que vous nous décrivez avec les travaux, ce moment d'accès au silence à la pure conscience, ça dure finalement, certainement quoi, quelques secondes ?
00:40:53
Oui, je crois que ça a duré très très peu de secondes et en fait ça s'est achevé quand tout d'un coup, moi je vis une expérience pure, c'est trop drôle, j'en ai ri. Figurez-vous qu'il y a beaucoup de recherches scientifiques qui ont été faites sur cette expérience dite mystique. La science a bien montré qu'il y a des zones du cerveau qui sont désactivées, notamment les zones de la conscience, des limites de notre personne et de notre orientation dans l'espace et le temps. Donc, le mystique n'est pas un malade mental. Des études ont montré qu'il y a une grande partie de la population qui lui propose des mots pour décrire son expérience, qui dit mais moi j'ai fait cette expérience et je vois bien que avec le livre Écoutez le silence à l'intérieur où je parle de cela, beaucoup de gens me disent mais moi je connais ça, j'ai vécu ça, merci, ça me parle.
00:41:49
Je ne me sens pas seul. Je reviens justement à votre ouvrage, vous évoquez bien sûr cet amour universel dont nous avons parlé. Mais derrière cette notion, il y a aussi l'acceptation et l'observation, c'est un distinguo très clair sur le fait que accepter ce n'est pas se résigner. Et vous expliquez au contraire combien il y a une grande liberté à être dans cette conscience-là, oui, parce que effectivement beaucoup de gens se disent si j'accepte cette situation, alors je ne vais plus évoluer, je vais me résigner... mais non, pas se résigner ! La résignation est un des grands facteurs de dépression. Effectivement, il y a une grande liberté dans cette conscience de la vie, parce que on voit ce qui est, on l'accueille, on ne peut pas le nier.
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Mais après, on a une responsabilité, c'est-à-dire une habilité à apporter des réponses. On peut faire quelque chose avec ce qui est et on redevient créateur dans cet espace de la conscience qui est en nous, qui est en chacun de nous. Il y a l'espace source de la création : est-ce que je continue à fonctionner comme j'ai toujours fonctionné ou est-ce que je mets quelque chose d'autre en place vu que j'ai constaté que ce que je faisais aboutissait à des impasses ou à des conséquences négatives ? Et quand on est relié à cette vie comme ça, pure en nous, il y a une émotion qui est là. Qui est la joie et cette joie n'est pas le contentement, elle ne dépend pas de quelque chose d'extérieur à nous.
00:43:25
Cette joie, je l'ai entendue, je l'ai sentie lorsque j'entendais le marteau piqueur et les silences qu'il y avait au-delà. Et le vrai lâcher prise, c'est juste dire : 'ok', je me laisse glisser dans ce qui est et je l'accepte pleinement, tout en sachant que je ne devrais pas me résigner. Car lorsque j'aurai accepté, quelque chose de joyeux en moi va se remettre en mouvement et je pourrai créer quelque chose à partir de ça. En fait, ce qui est formidable dans la manière dont vous présentez cette expérience là, c'est qu'on entend bien qu'il y a cet accès, cette plongée possible dans Le silence intérieur dans la pure conscience, mais ça ne vous sort pas de la réalité du quotidien. On entend qu'en fait, vous êtes aussi confronté, je ne sais pas, au stress d'un rendez-vous peut-être, de dénervement, quand c'est dans des embouteillages.
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Pour autant, vous allez vous plonger, vous allez avoir accès à ce silence intérieur pour décanter. Est-ce que c'est comme ça que ça se passe ? Absolument, mais je reformulerai ça en disant que ce n'est pas que j'ai accès à ce silence, c'est que je laisse ce silence se révéler et qui est le 'je' qui laisse ce silence se révéler ? Eh bien, c'est ma petite personnalité avec ses modes de fonctionnement, ses conditionnements, ses a priori, ses discours tout fait et ses peurs. Bien sûr, d'accord donc ça, c'est chouette de vous l'entendre dire en fait. Vous n'êtes pas devenu un homme différent et complètement imperturbable aux aléas de la vie, petit ou grand. En réalité, vous les vivez de manière très humaine et je les vis non seulement de façon bien sûr humaine comme nous tous mais très intense parce que quand la conscience est là, eh bien, on peut pas tricher une émotion désagréable.
00:45:23
Elle est vraiment désagréable, mais elle se dissout, elle se dissout dans cet espace de conscience, dans cet espace d'accueil, mais c'est vrai. ce que vous dites parce que quelque part quand j'ai publié écouter le silence à l'intérieur où je raconte notamment un adultère que j'ai commis entre guillemets il y a des gens qui m'ont dit vous vous avec votre sagesse votre chemin vous en êtes encore là je dis mais oui surtout surtout je suis là je suis un être humain je suis vivant et je dois regarder qui je suis et essayer de faire quelque chose avec ça et essayer de faire le moins de mal possible à moi et aux autres mais en étant honnête avec moi et les autres et c'est tout un c'est
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pour moi c'est la seule vraie spiritualité c'est d'être dans cette réalité là donc on voit Bien qu'on n'est pas à l'abri des aléas, vous parlez même dans votre livre de la nuit noire de l'âme que vous avez vécue, vous de manière vraiment très douloureuse, parce qu'en fait, après cette expérience extatique, en fait, vous avez appris à vos dépens que ce n'était pas un état d'éveil définitif, oui, oui, effectivement. Et ce qui s'est produit, c'est que, après la publication de Confidences d'un homme en quête de cohérence, en 2012, j'ai eu un passage à vide, mais ce livre était tellement authentique et tellement honnête que j'avais l'impression d'avoir tout dit, et ma personnalité était comme perdue, parce que comment elle Allait faire pour continuer à exister, maintenant que tout était dévoilé, déposé, et c'était comme une mort.
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Pendant plusieurs semaines, j'étais vraiment pas bien. Fin d'année, tout d'un coup, il y a quelque chose qui s'est réveillé en moi, et je me suis dit : 'Mais dans le fond, Thierry, ça fait des années qu'on te demande de transmettre, et c'est peut-être temps de créer une forme d'enseignement.' Mais je savais que si je faisais ça, Ça serait une école, j'avais ce nom qui venait de l'école de la présence thérapeutique mais en attendant je ne me sentais pas très légitime pour rentrer dans un projet comme celui-là et je me suis dit peut-être que le moyen c'est de prendre une retraite et pas partir, pas aller en Égypte comme je faisais ou rester là où je vis, mais juste constater et voir si j'ai un espace intérieur suffisamment paisible et silencieux pour accueillir ce qui est.
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Mais tout de suite j'ai voulu profiter de ce temps de retraite et de non activité professionnelle et en fait j'ai voulu profiter de ce temps pour écrire, pour écrire à propos de la fameuse expérience de ce silence, je n'arrivais pas à écrire je ne trouvais pas les mots en fait j'étais beaucoup plus identifié à l'auteur que je ne le croyais et le fait de ne pas pouvoir écrire c'est comme si je n'existais plus de nouveau et du coup je me suis un peu entêté et à un moment donné c'était tellement une souffrance que j'ai quand même passé plusieurs mois à aller à mon bureau je m'asseyais à la table de travail et je restais jusqu'au soir à ne rien faire et
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j'avais un ami qui disait mais Thierry tu es en grande dépression et j'ai dit oui peut-être que tu me vois comme dépressif et moi je crois que la plupart des dépressions ce sont des nuits noires de l'âme et moi je vois bien mon ego ne veut pas lâcher je ne sais pas comment faire pour lâcher mais je sais que je vais lâcher à un moment donné ça a été peut-être l'expérience La plus forte qui m'a donné le plus de confiance en moi et en la vie, c'est extraordinaire. Vous étiez très observateur, vous le viviez évidemment profondément, d'ailleurs vous disiez : 'J'ai vu le diable.' Enfin, on sent quelque chose de terriblement douloureux, des vrais monstres avec des addictions, c'était vraiment douloureux.
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Et du coup, il y avait quand même ce petit pas de côté qui vous sauve. La conscience était là parfois, je riais de moi. J'avais des gens bien intentionnés qui me disaient : 'Mais Thierry, pars en voyage' et en fait non, parce que je me disais : 'Si tu te distrais, tu vas partir dans autre chose.' Et il y a quelque chose à Traverser ici n'échappe pas à ça, et ça se faisait naturellement, sauf que ça a quand même duré plusieurs mois. Un matin, c'est incroyable : un matin, je me suis réveillé, j'ai dit : 'Je crois que c'est fini.' Je sentais de la joie en moi, je sentais que je retournais dans le monde. Puis, j'ai mis le site de l'école en ligne dans la semaine qui a suivi.
00:49:48
Donc, le projet du coup prenait forme, ah oui, il était là, en quelques heures. Alors, après, il y a eu la mise en ligne du site, et puis tous ces gens qui voulaient s'inscrire. Puis, l'école a commencé, quelques mois plus tard. Et alors, pardon, on va reparler de l'école dans quelques minutes, mais du Coup, c'est aussi à ce moment-là que vous avez écrit la version que moi j'ai sous les yeux là de ce livre. Écouter le silence à l'intérieur ça a pris encore une année mais une année où j'étais sage dans le sens où je ne suis pas obstiné à vouloir écrire, je me suis rendu compte que la première année que j'ai passé avec les élèves à l'école où je les invitais à plonger dans ce silence intérieur a été très bénéfique parce qu'elle m'a totally décomplexé elle m'a montré que c'était pas que pour moi que ça fonctionnait et ça m'a donné une forme de confiance, où j'ai arrêté de vouloir expliquer et je suis parti sur le ton du témoignage.
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en tout cas je trouve que vous apportez un éclairage très intéressant sur la manière dont on peut traverser une crise de vie quelle qu'elle soit d'ailleurs mais on peut parfois avoir tendance à vouloir la fuir en partant en voyage en prenant des médicaments en se noyant dans le travail et vous ce que vous avez fait à ce moment là c'est au contraire vous y êtes allé complètement oui et c'est au contraire de ce que notre société propose on réussit à développer une économie sur la vente de moyens de ne pas se sentir avec des vagues ou avec un inconfort dans le corps du coup inévitablement on a tendance à aller vers ça c'est dommage De vouloir y échapper sans comprendre ce que ça vient nous dire, et c'est les bouddhistes qui disent ça si justement la douleur est inévitable, elle fait partie de la vie.
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La douleur psychologique comme la douleur physique, mais la souffrance est évitable et elle l'est à condition qu'on ne s'identifie pas à sa douleur, mais qu'on la regarde. Et du coup on peut en sortir. Quand on embrasse la vie, quand on la prend comme elle est, après on peut faire quelque chose. On est vraiment pas dans la résignation, parce que la vie, la vie a sa logique et sa logique, c'est la vie. Oui, c'est toujours plus de vie. Donc ça veut dire qu'elle va toujours favoriser les êtres qui veulent être vivants ça va se faire à travers des rencontres des résonances avec des personnes qui vont nous reconnaître, Que nous allons reconnaître des synergies entre les énergies qui vont se réunir pour apporter plus de vie et on part dans une logique très positive.
00:52:35
Vous parliez de la créativité qui peut naître de la vie et du coup je voulais revenir sur sur ce que vous avez créé, vous qui êtes l'école de la présence thérapeutique. Est-ce que vous pouvez me rappeler un peu en quoi elle consiste et à qui elle s'adresse ? Alors je l'ai ouverte à Bruxelles parce que Bruxelles d'abord c'est la ville où je vis, où je n'ai plus tant voyagé et m'utiliser comme je l'avais déjà fait. Donc ça se passe à Bruxelles. Après l'idée, je vous dis : c'est pas quelque chose que j'ai réfléchi, c'est quelque chose qui a vraiment émergé en moi et en fait dans cette inspiration d'emblée. Il y avait Thierry, tu vas ouvrir une école mais elle sera d'abord adressée aux personnes qui sont dans la relation d'aide et de soins donc des médecins, des infirmières, des kinésithérapeutes, des ostéopathes.
00:53:22
des psychothérapeutes, des gens qui pratiquent alors des médecines beaucoup moins conventionnelles, comme par exemple le Reiki. Tous ces gens se retrouvent dans des classes de 20 à 25 personnes et ils découvrent d'abord que'ils avaient tous une intention commune, qui était d'aider. Mais leur personnalité parfois les empêche d'aller dans cette intention et qu'ils deviennent juste des prestataires de services ou de soins, et que ça finit par dénaturer l'acte même de la guérison et l'école de la présence thérapeutique. Car effectivement, elle s'adresse aux gens qui sont censés apporter un peu de guérison dans le monde. Le premier outil de la guérison, ce n'est pas le thérapeute. C'est sa présence, pas à un niveau très subtil, pas simplement à travers les mots ou à travers les gestes. C'est son champ d'énergie qui change quelque chose.
00:54:10
Au plus on va s'intéresser à ces sujets, là au plus on va comprendre que la nature n'est pas que dans la matière ou dans les mouvements. Elle est aussi dans la présence d'une intention qui est là, qui est palpable. Mais en attendant, l'école s'adresse essentiellement aux soignants, même si maintenant on commence à l'ouvrir à d'autres gens, parce qu'il y a tellement de gens qui veulent dans le secteur des affaires. De l'entreprise dans le secteur de l'éducation, mais moi j'ai commencé tout seul. Puis, la première année, on a eu tellement de demandes que j'ai accepté 60 personnes. 3 classes de 20, sachant qu'elles allaient rester pendant 3 ans, parce que et que chaque année j'aurais de nouvelles classes qui arriveraient, parce que d'emblée j'ai senti qu'il fallait aussi proposer quelque chose qui allait en profondeur.
00:54:59
C'était pas du tout une critique de ma part, mais il faut quand même se rendre compte qu'on propose aujourd'hui beaucoup de week-ends de développement personnel qui ont une fonction très bénéfique qui réveille les gens, qui ouvre des perspectives, qui met en mouvement... mais il faut aussi des lieux où on va en profondeur. Et donc d'emblée il y avait un axe dans l'école qui serait un programme de 3 ans et ça s'est imposé à moi que ça allait s'appeler l'initiation et accompagnement à la présence thérapeutique, et l'initiation, c'est important. Je sais que ce mot peut faire peur, parce qu'on dit, mais enfin c'est qu'on est dans quelle secte ? Dans toutes les cultures traditionnelles, le futur soignant il subit une initiation qui est faite de rituels...
00:55:41
Mais quand on regarde un petit peu comment ces rituels sont organisés d'une culture à l'autre, ils viennent tous réveiller la même chose, c'est à dire une collection avec notre nature profonde et un dépassement. De nos peurs pour aller au-delà de cette construction de l'ego et rentrer en contact avec cette Prajna, cette inspiration, cet esprit, cette conscience qui nous rend plus sages. On a des outils extraordinaires aujourd'hui, on a des gens hyper compétents. Très très bien formés, mais qu'est-ce qu'ils font-ils avec ce qu'ils ont appris ? Au service de quoi le mettent-ils donc ? L'école est bien sûr une école spirituelle. Je sais que ça peut faire bondir certaines personnes, mais en même temps je vois que ce mot est beaucoup moins gros aujourd'hui comme il l'était il y a 15-20 ans.
00:56:27
Alors que la spiritualité est un des fondements de notre humanité. Cette compréhension de l'esprit des êtres et des choses et nier ça c'est tellement dommage et ça revient beaucoup comme vous le dites. Il y a eu un mouvement ces dernières années très fort qui répond certainement à une forme de quête de sens. Vous savez, ça doit passer par une pédagogie. Il y a quelques années, je déjeunais avec John Kabat-Zinn, cet homme qui a fait ce travail remarquable d'introduire une manifestation sous sa forme de pleine conscience. Je lui disais : « Mais pourquoi lors d'une intervention que nous avions faite, lorsque-il avait répondu à une personne qui posait clairement une question par rapport à la spiritualité, pourquoi n'avait-il pas prononcé le mot spiritualité ?
00:57:11
» Il m'avait dit : « Non, mais tu sais, c'est un mot quand même un peu sulfureux et pas toujours bien compris. » Je lui disais : « Oui, mais alors c'est à nous de faire une pédagogie, expliquer ce que ça veut dire. » En fait, il m'avait dit : « Oui, mais c'est un travail pour la prochaine génération. » Il avait raison, c'est un travail pour la prochaine génération, tellement l'humain pour cette méditation de la pleine conscience. Mais je fais partie de la génération et vous le faites, c'est ça. Je ne serai pas le seul, je ne suis pas le seul, parce qu'il y aura de plus. En plus de gens qui parleront comme ça, puisque revenir à comprendre l'esprit des êtres et des choses est indispensable.
00:57:47
En fait, j'ai l'impression qu'on est en train de vivre un retour aux sources. D'ailleurs, vous l'évoquez quand vous parlez de la source, vous parlez des cultures ancestrales, aborigènes, etc. En fait, on revient à ce qu'eux ont pleinement vécu et vivent encore pleinement, oui, complètement, complètement. Eux ne sont pas déconnectés nous sommes singulièrement déconnectés et on nie même nos racines. On oublie nos ancêtres, on oublie d'où on vient. Et donc l'école de la présence thérapeutique elle avait cette volonté de proposer un parcours profond et à côté de ça aussi, quand même des ouvertures vers le grand public qui ne pouvait pas forcément aller tout de suite à cette profondeur à travers des ateliers d'éveil de reconnexion à la vie, des ateliers très joyeux, très festifs où on danse, on chante.
00:58:38
Mais on médite l'école aujourd'hui, elle accueille 75% de français qui viennent de tous les coins de France, elle accueille 15% de Belges, puis des gens qui viennent d'un peu partout. Il y en a qui viennent du Maroc, de la Réunion, enfin de pays où il y a la langue francophone et d'usage. C'est une très belle aventure et je suis très, très admiratif et touché, vraiment touché par le travail que font les élèves qui viennent dans cette école. Ils ont entre 21 ans, le plus jeune à 21 ans, c'est un étudiant messie, et des gens qui ont 70 ans et qui ont des carrières derrière eux, certains ont publié des livres, sont reconnus des psychanalystes, des psychiatres, des médecins.
00:59:29
Et je suis très, comme je disais, admiratif, touché de voir des êtres humains qui ont cet engagement, surtout la première année parce que la première année c'est soi avec soi, c'est redécouvrir le moi, l'ego et très souvent ils souffrent de découvrir tout ça en eux. On ne veut pas regarder tout ça et quand le cœur commence à s'ouvrir alors non seulement on peut voir chez soi, on commence à mieux voir chez l'autre. On n'est plus du tout dans le jugement et on rentre dans une démarche de vraie guérison. Et puis la deuxième année, c'est vraiment le rapport à l'autre. La troisième, c'est à ce qui est entre moi et l'autre, c'est-à-dire cet invisible qui n'est visible qu'à l'œil du cœur, disait Saint-Exupéry. Mais c'est tout ce que cette école propose donc voilà.
01:00:08
C'est une belle aventure, on ne sait pas où elle va mener. Aujourd'hui, je commence à être entouré ; j'essaye d'avoir un noyau autour duquel l'école peut continuer à grandir et à s'enrichir d'autres sensibilités, d'autres présences. C'est tout un travail et que je découvre moi-même dans la transmission à ces membres du noyau que j'appelle les pépins du noyau et enfin, une jolie petite équipe maintenant et puis ceux qui ne participent pas à l'école mais qui y ont passé trois ans et bien ils vont retourner dans leur vie avec quelque chose. Je dis toujours que ce n'est pas l'école qui leur a donné quelque chose, ils ont eu l'occasion de récupérer, de redécouvrir quelque chose qui était déjà au fond d'eux ; et avec cette chose-là, Très souvent, je constate qu'ils ont des projets très créatifs dans leurs univers respectifs, quel que soit le domaine du soin ou de leur intervention dans la société.
01:01:02
Ils créent des choses très belles. Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour cette école de la présence thérapeutique dans les prochaines années, Thierry ? Que moi, pour commencer, et que les personnes qui se joignent à ce projet ne soient pas un obstacle à son épanouissement. Le grand danger dans ce genre d'entreprise, c'est que le fondateur et les gens qui finissent par s'y raccrocher à ce projet utilisent le projet pour leurs ambitions personnelles, et que du coup, il l'empêche parfois de se développer. Ce travail de conscience se fait au quotidien, parce que sans ça, ce genre d'entreprise est voué à l'échec. Je ne dis pas que ça réussira, mais c'est ce que je souhaite pour cette école. Et pour vous, Thierry, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour les années à venir ?
01:01:54
Alors, je pourrais faire une sortie très dans la lignée de ce que je viens de dire d'être la bonne personne, mais c'est quelque chose de beaucoup plus personnel que on peut me souhaiter. C'est ce que j'ai vraiment besoin pour continuer à porter ce projet ou accompagner ce projet. C'est une oasis, c'est un endroit où je suis en totale confiance avec une personne et d'être nourri de ce partage, de ce sentiment de communiquer et d'être regardé avec bienveillance par l'autre. Donc voilà, il faut me souhaiter une vie personnelle, privée épanouie et pleine d'amour. Et bien je vous le souhaite. Je termine par quelques petites questions actuelles à notre entretien, puisque le podcast s'appelle La Petite Voix. Je suis obligée de vous poser la question : est-ce que vous êtes souvent connecté à votre propre petite voix ?
01:02:46
Oui, cette petite voix, je l'entends. Je suis souvent connecté à elle, mais je ne l'écoute pas toujours et alors je suis parfois encore très, très fort dans les argumentations pour ne pas l'écouter et je peux me raconter des histoires. Et je crois que on se raconte beaucoup d'histoires pour ne pas écouter la petite voix sage au fond de nous, de temps en temps. Quand je constate ça, j'essaye de calmer ce mental et alors s'installe un immense doute. La petite voix parfois se fait absente et c'est bon de rester dans ce doute parce que souvent alors ce que la petite voix voulait nous dire apparaît d'une autre manière. Mon autre question, je voulais savoir quel livre éclairait particulièrement votre chemin de vie, s'il y en a un ?
01:03:40
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, je n'ai pas beaucoup lu. C'est suite à un rêve que j'ai fait je sais pas si je l'ai raconté dans notre long entretien. J'ai fait un rêve quand j'avais 17 ans. Parce que enfant, j'ai énormément lu. J'ai beaucoup lu de livres sur l'Antiquité, l'Égypte et tout ça aussi. Et puis je me suis intéressé au bouddhisme. Et surtout après la mort de mon cousin qui était aussi très, très proche et qui s'est tué dans un accident de moto à 8 ans. J'en avais 17, et après sa mort, j'ai commencé non seulement à lire encore davantage et beaucoup plus de philosophie de métaphysique, De spiritualité, ça a duré 2 ans. Puis un jour, j'ai fait un rêve. Dans le rêve, je marchais dans l'allée centrale d'une cathédrale toute blanche, de style gothique.
01:04:29
Et arrivé à la croisée du transept, il y avait un rayon de lumière qui a frappé ma poitrine. Dans ce rayon de lumière, il y avait une main, un doigt pointé vers mon cœur. Et j'ai entendu une voix qui me disait Dieu est en toi ». Je me suis réveillé et je vous promets la réalité que je découvrais en me réveillant paraissait moins vraie que ce que je venais de vivre dans mon rêve. Et en fait, à la suite de ça, j'ai arrêté de lire. J'ai commencé à vivre et plutôt que de me réfugier dans les livres, j'ai commencé à vivre mes expériences, à les regarder. Parfois, j'écrivais dans un petit cahier je peux dire que ce que j'ai appris, ça vient de ça.
01:05:10
Après, j'ai quitté mon métier de chirurgien ; j'ai recommencé à lire, je suis retourné vers des livres de métaphysique. De spiritualité d'Égyptologie aussi et j'ai essayé de découvrir dans ces livres les mots pour décrire ce que moi j'avais compris, oui vous l'aviez vécu du coup de l'intérieur dans votre chair et là vous trouviez des mots vraiment. Et j'avais beaucoup apprécié un livre qui s'appelait 'Après l'extase, la lessive'. Dans ce livre, Jack Canfield interroge tous les gens pour y éveiller. En fait, parce que précisément ils sont vraiment éveillés, ils acceptent la réalité, ils acceptent leur réalité telle qu'elle est et ils avouent que, après l'éveil, il y a des périodes de régression on est nouveau complètement pris dans les conditionnements du mental, De l'égo et malgré que cette conscience a pu s'éveiller à ce moment, et bien il y a des passages très difficiles.
01:06:09
C'est un livre très vivant, plein de témoignages, plein de bon sens sur ce qu'est vraiment un chemin spirituel. Et il ne faut pas qu'on se raconte des histoires un chemin spirituel, c'est un chemin très simple qui est celui de l'acceptation de ce qui est, de qui on est vraiment et qui on est vraiment. C'est bien sûr une personnalité avec plein de contradictions, de zones d'ombre, etc. Mais derrière ça, il ne faut pas oublier qu'on est celui qui regarde cette personnalité. Est-ce que vous avez un rituel bien-être quotidien, Thierry ? Il y en a un en tout cas que vous évoquez dans le livre, cette rédaction quotidienne Le journal. Alors j'essaie toujours d'être le plus authentique et honnête possible.
01:06:51
Il se trouve que depuis près d'un an je n'écris presque pas dans mon journal mais j'ai fait ça pendant très très longtemps et je le referai probablement. Mais cette année a été comme ça un espèce de mouvement parfois un peu chaotique, mais qui m'a permis d'apprendre plein de choses. Je me suis laissé aller à ce qui était proposé. Le journal, ça a été pour moi et c'est pour beaucoup de personnes à qui je le recommande un outil merveilleux, parce que c'est votre thérapeute qui vous regarde avec bienveillance dans le journal. Je ne raconte pas ma vie, je me posais simplement des questions pourquoi aujourd'hui j'étais nouveau tendu ? Pourquoi aujourd'hui j'étais nouveau dans le même schéma ? Et alors les réponses viennent quand on se pose.
01:07:30
Il y a des études qui ont montré même au niveau du cerveau que ça ne fonctionne pas de la même manière et que l'on recycle émotionnellement. Et du coup, les stress disparaissent beaucoup mieux quand on utilise l'écrit en plus de la parole. Vous avez ce truc extraordinaire avec ce carnet et je trouve l'idée formidable. Et on peut tous se l'approprier si vous le voulez. C'est de mettre sur la couverture une photo de vous enfant, ah oui oui oui ! À chaque année, j'en fais une photocopie de mon nouveau carnet. Quand je regarde les yeux de cet enfant, et je vois la bonté qu'il y avait en lui, la pureté, la joie, l'éclat de vie. Et puis je me rends compte que l'adulte que je suis devenu a souvent cassé ça empêché ça et tout le travail, tout le parcours, toute l'intention en tout.
01:08:20
Cas, c'est de laisser ça revivre en nous parce que souvent on dit oui, l'enfant intérieur est plein de souffrances. Oui, bien sûr, il est plein de souffrances, mais il est plein d'essence aussi, l'essence de la vie en nous qui est arrivée toute pure, qui était bien déformée, bien abîmée, aussi par les blessures, les conditionnements, les croyances. Mais cette essence est là, et cet enfant, il faut l'écouter et se mettre à son service. Ma dernière question, Thierry, et finalement, c'est peut-être la plus importante : est-ce que vous êtes heureux ? Oh, alors là, c'est une question à laquelle je ne sais pas répondre parce que moi, le concept de bonheur et d'être heureux, c'est juste un concept.
01:09:00
J'avais écrit le défi positif, une autre façon de parler du bonheur et de la bonne santé, et j'avais cette phrase qui disait il y a autant de définition du bonheur que d'être humain sur cette terre, parce que finalement, le bonheur, qu'est-ce que c'est ? Il y a des études scientifiques psychologiques qui ont montré que pour la majorité, quelles que soient les cultures, quelles que soient les âges, etc. ; c'est d'abord exprimer le meilleur de soi, ce qui rend le plus heureux. Mais en ce sens, là, oui, je pense que je suis relativement, alors, heureux parce que j'ai l'impression d'arriver à exprimer quand même beaucoup du meilleur de moi et en tout cas, d'essayer de le faire en contact avec les autres et si possible au service.
01:09:41
Mais ça reste un concept pour moi, et je vous dirais que je ne jauge pas mon état d'être au fait que je suis heureux ou pas heureux parce que souvent, ça se limite à être content ou pas content et je préfère dire : est-ce que je suis joyeux ou pas ? Et je me rends compte que je suis profondément joyeux, même si il y a des couches parfois un peu sombres ou un peu défaitistes ou un peu découragées comme ça fort heureusement, elles sont beaucoup moins présentes que par le passé. Je sais l'héritage que j'en avais de mon père en particulier, mais en même temps je sais que tout au fond il y a une vraie joie, et c'est cette joie qui me donne envie de danser, de partager, d'aimer, d'être curieux, et donc dans ce sens-là, oui, je pense que je suis quand même assez joyeux.
01:10:38
Oui, oui, une jolie façon de conclure notre notre entretien ! Merci beaucoup, Thierry, vraiment d'avoir partagé avec, vraiment beaucoup de sincérité, de générosité, votre cheminement intérieur, je trouve ce qui est très inspirant ; c'est à la fois que l'on voit toute cette lumière que vous portez à travers notamment cette expérience mystique, mais aussi vous n'avez Vous ne trichez pas avec vos zones d'ombre, les passages douloureux que vous évoquez et du coup en révélant ces zones d'ombre, vous révélez les nôtres et par la même aussi notre propre lumière. C'est vraiment un message qui est vibrant et plein d'espoir et de foi en la vie. Puis je fais une parenthèse aussi pour remercier les éditions iconoclastes qui ont rendu cet entretien disponible, oui magnifique ! Merci pour ce temps et super bonne vie à vous, merci, merci beaucoup Thierry.
01:11:35
Très bonne continuation à vous
Développement personnel • spiritualité • thérapie alternative • Méditation • Guérison holistique • Silence intérieur • Conscience • Pleine présence
Vous aimerez cet épisode si vous aimez : Métamorphose, éveille ta conscience • Grand bien vous fasse (Ali Rebeihi) • Dialogues (Fabrice Midal) • Les Lueurs • Vlan
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La petite voix : le podcast d'histoires inspirantes et de récits de vie qui transforment vraiment
La petite voix explore des histoires vraies et des récits de vie authentiques qui résonnent profondément. Ces témoignages intimes et inspirants révèlent des chemins de vie extraordinaires où la résilience, la spiritualité et le développement personnel jouent un rôle clé. Découvrez comment des hommes et des femmes surmontent une crise de la quarantaine, osent une reconversion professionnelle, et trouvent leur voie en écoutant leur intuition et leurs émotions.
Chaque mardi, plongez dans des parcours de transformation personnelle et des récits où la quête de sens et les nouveaux départs prennent tout leur sens. Ces histoires inspirantes de renaissance personnelle montrent comment surmonter les épreuves et changer de vie pour vivre en harmonie avec ses aspirations profondes.
Avec La petite voix, laissez-vous guider par des récits captivants qui accompagnent votre propre cheminement, qu'il s'agisse de réussir un changement de vie, de recommencer à zéro ou simplement de trouver une nouvelle inspiration pour avancer.
Si vous aimez les podcasts Transfert, Legend, Passages, Ex, Les rescapés, Les pieds sur terre, Scandales, Bliss stories, Héros, Brise glace, La leçon, Métamorphose éveille ta conscience, InPower… alors le podcast La petite voix devrait vous plaire aussi !
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Bonjour, je suis Herveline et j’ai le plaisir de présenter dans La petite voix. Enfin d’habitude, c’est comme cela que je commence.
Mais cette semaine, c’est différent… Noël est là, et j’ai envie de vous offrir une surprise. Donc pas de nouvel épisode de La petite voix mais je vais vous faire découvrir ou redécouvrir 3 podcasts que j’aime particulièrement.
Ces pépites m’accompagnent souvent et me font vibrer, réfléchir, ou rêver. J’espère qu’elles sauront faire de même pour vous.
Alors, installez-vous confortablement, ouvrez grands vos oreilles… c’est parti !
Aujourd’hui, je vous propose un épisode de Cheminements , le podcast qui tend le micro à toutes ces femmes que vous croisez chaque jour et qui viennent raconter leur histoire sans filtre, sans honte et sans tabou.
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Aujourd’hui, je vous propose un épisode de Basilic, le podcast consacré à l’écologie et aux initiatives positives et qui donne la parole à celles et ceux qui imaginent et rêvent le monde de demain.
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Nous retrouvons aujourd’hui Sandy Kaufman, love coach, qui nous aide à apaiser nos insécurités relationnelles à travers une série d’exercices très pratiques.
Son site web : https://sandykaufmann.ch/Son compte Instagram : @sandykaufmann_lovecoachRETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC SANDY KAUFMANN, LOVE COACH
00:00:59
Bonjour Sandy et bienvenue à nouveau dans La Petite Voix. Bonjour Héroline, bonjour tout le monde. Alors je suis ravie de te retrouver, on a parlé la semaine dernière de ton parcours et de ton métier de Love Coach et de thérapeute psycho-corporelle. Moi j'aime bien dans cet épisode BIS donner des conseils concrets et quand je t'ai demandé s'il y avait un sujet qui te parlait plus qu'un autre, toi tu m'as dit j'aimerais donner des clés pour travailler sur notre insécurité en relation. Comment on fait quand on a cette sensation-là, quand on se sent très ou tout simplement un peu insécure en relation, comment on fait pour travailler là-dessus ? Et je crois que tu as pour ça un plan en trois grandes étapes, c'est ça ?
00:01:39
Oui, avec trois étapes et puis surtout pour comprendre ce qui se passe en fait. On va essayer de décortiquer tout ça et puis je vais poser une certaine série de questions où vous proposez un peu des exercices. On peut mieux cerner ce qui se passe. Ok, chouette. Juste avant qu'on se lance, moi j'aimerais comprendre pourquoi c'est ce thème-là que tu as voulu évoquer aujourd'hui. Est-ce que c'est quelque chose que tu retrouves très régulièrement dans tes accompagnements ? Oui, l'insécurité émotionnelle, ce que l'on ressent, c'est un signe de dérégulation de son système nerveux et donc c'est là où ça vaut la peine d'aller creuser, de se dire ok, pourquoi je ressens cette insécurité ? D'où est-ce que ça vient ? Je me suis dit que ça pouvait servir au plus.
00:02:26
Un grand nombre de personnes, qu'elles soient en relation ou que ça soit aussi dans le processus de rencontre. Et bien allons-y alors. Première étape, dis-nous tout Sandy. Alors c'est de repérer vraiment le moment où ça arrive. Quand vous vous sentez en insécurité, première chose, c'est de repérer le moment. Est-ce que c'est quand quelqu'un me dit quelque chose ? Qu'est-ce que la personne me dit ? Qu'est-ce que je me dis dans ma tête ? Quelles sont les pensées qui sont en train de venir ? Est-ce que c'est peut-être des fois une non-action ? Qu'est-ce que la personne ne fait pas ou ne dit pas ? Et vraiment, notez ce mécanisme le plus précisément possible et puis notez votre réaction à vous. Est-ce que j'arrive à dire quelque chose ou pas ?
00:03:12
Et qu'est-ce que je ressens à l'intérieur de mon corps ? Et c'est là où ça va déjà vous donner une indication des mécanismes qui vont déclencher ça. Vous pouvez aussi être attentif à certains déclencheurs. Est-ce que c'est lorsque la personne hausse la voix ? Est-ce que c'est la personne lorsqu'elle est dans un moment de silence qui vous génère de l'insécurité ? Donc, donnez-vous vraiment le droit d'aller identifier les déclencheurs le plus précisément possible. En fait, ce que je comprends, c'est qu'il faut vraiment tenir un journal de ces moments-là, en fait. Garder une trace écrite, visuelle, concrète, quoi. Ce n'est pas juste « Ah tiens, je suis en train de ressentir ça », non. Non, vraiment, faire un journal. Et ça va vous en apprendre énormément, en fait, sur votre manière de fonctionner dans le lien.
00:04:03
Et vous pouvez le faire dans votre relation amoureuse, avec votre date, mais aussi famille, amis, travail. Il n'y a pas de limite, mais ça va vous aider à vous comprendre, en fait, qu'est-ce qui déclenche cette insécurité. Une fois que vous l'avez repéré, repérez au niveau de votre corps les sensations. Qu'est-ce que je ressens quand j'ai de l'insécurité ? Est-ce que j'ai une douleur, une boule dans le ventre ? Est-ce que j'ai la sensation que le sol y part sous mes pieds ? Est-ce que je ressens une accélération de mon rythme cardiaque, de ma respiration ? Est-ce que c'est une espèce de douleur localisée à un endroit ? Est-ce que ça bouge ? Est-ce que c'est chaud ? Est-ce que c'est froid ? Prenez conscience des sensations.
00:04:48
Rien que le fait de faire ça, ça apporte de la sécurité à votre système nerveux parce qu'il se rend compte que c'est un système nerveux. C'est plus une perception à l'intérieur que forcément une guerre ou un ours qui nous fonce dessus à l'extérieur. Donc, se focaliser là-dessus. Alors, pour simplifier pour l'épisode, je dirais qu'il y a deux gros types de réactions. Il y a ce fameux état sympathique où on peut sentir une forme d'accélération à l'intérieur de soi. En fait, le cœur s'emballe, la respiration s'emballe, on peut avoir un peu les joues qui rougissent. On sent un peu plus de chaleur, donc une espèce d'emballement. Ou bien l'état dorsal qui est l'état où on se sent plutôt bloqué, on se sent impuissant. C'est souvent aussi cette sensation d'être déconnecté.
00:05:43
On voudrait faire quelque chose, mais on n'y arrive pas. On ressent moins les choses. Donc, on peut être anesthésié aussi. C'est souvent une sensation qui arrive. Et puis, vraiment des pensées dans la tête, type désespoir. Il n'y a pas de solution, c'est la fin et on rentre vite dans cette spirale de pensées pas très sympas. Première invitation, est-ce que je suis plutôt dans cette accélération ou plutôt dans cet effondrement ou figement où je me sens totalement bloqué ? Est-ce qu'on peut être les deux en même temps ? Oui. Alors, on passe, avant d'aller dans l'état dorsal, tu passes souvent par une phase d'activation de ton état sympathique. Et en fait, c'est quand ton corps, il a le sentiment qu'il n'y arrive plus, qu'il s'effondre. Et c'est super important.
00:06:33
Et merci d'avoir posé la question parce que justement, en fait, quand tu es dans l'état sympathique pour accueillir ton insécurité, tu vas essayer d'aider, de soutenir ton système nerveux pour revenir à ton état de sécurité. Tu peux aller presque directement, ça prend plus ou moins de temps, alors que quand tu es dans l'état dorsal, en fait, quand tu commences à te réguler, tu peux avoir justement, tu retournes par cet état de sympathique avant de retourner à ton état de sécurité. Ça, c'est la hiérarchie polyvagale, l'échelle polyvagale. Tu ne peux pas passer directement à ton état de sécurité. Et donc, c'est justement important de savoir ça. Déjà, pour ne pas paniquer, tu peux te dire, oh là là, mais ce que je fais, c'est en fait dans le bon sens. Et aussi.
00:07:24
Comprendre qu'il y a ces deux phases, en fait, qui se passent. Donc, vraiment, cette étape de prise de conscience. Quel est mon mécanisme ? Et dans mon corps, je suis plutôt dans le sympathique, je suis plutôt dans le dorsal. Et en fonction de ce que vous avez identifié, d'abord, passez par le corps. Apportez de la sécurité à votre système. Donc, si vous êtes dans cet état sympathique, agitation, anxiété, ou j'ai envie de faire la cocotte minute et d'exploser. Accueillez cet état. Par exemple, un outil qui est vraiment tout simple que vous pouvez faire, c'est aller pousser un mur. Les bras tendus, vous appuyez avec les jambes pour vraiment faire comme si vous voulez le pousser ce mur. En fait, le but, c'est de libérer cette agitation à l'intérieur, de la faire sortir à l'extérieur.
00:08:18
Donc, c'est ce qui est le plus important, c'est d'avoir ce sentiment de fatigue physique. Vraiment de pousser jusqu'à ce qu'on ressente une forme de fatigue physique pour que cette activation du sympathique puisse se libérer. Et pour vérifier ça, à nouveau, ce n'est pas je fais mon exercice et je me dis, ouais, c'est bon, c'est fait, ça doit être passé. Revenir dans le corps et puis de se dire, OK, est-ce que là, comment elle est ma respiration ? Est-ce qu'elle est un peu plus calme ? Est-ce que ça va au niveau de mes fréquences cardiaques ? Est-ce que c'est un petit peu mieux ? Et de continuer. Jusqu'à ce qu'on ait ce sentiment de revenir à son état de sécurité, où la respiration, elle est plus fluide, il y a un espèce de ralentissement dans le corps, d'apaisement.
00:09:08
On sent aussi des fois, c'est un peu un relâchement au niveau des mâchoires, puis on est un peu plus dans l'ouverture comme ça, un petit peu dans la chaleur, peut-être plus au niveau du haut de la poitrine. Ça, c'est pour l'état sympathique. Pour l'autre état, ça se fait souvent en deux. Il y a une technique que j'aime beaucoup qui est issue du Brain Gym qui s'appelle la méthode ECAP. Donc, c'est quatre mouvements qu'on peut faire. Le premier, ça aide à se reconnecter à son corps. C'est quelque chose de tout bête. C'est boire un verre d'eau en conscience. En prenant l'eau dans la bouche, en fait, on prend conscience de notre corps, de nos sensations et ensuite, on avale l'eau. Pour moi, en fait, c'est un petit peu lentement.
00:09:54
L'environnement me fait du bien parce que l'eau, c'est plutôt bénéfique. Et après, on va essayer de reconnecter à nouveau avec son corps et avec son cerveau rationnel en massant les points du cerveau. Donc, c'est des points qui se trouvent au niveau de vos clavicules. Donc, massez ces points-là jusqu'à ce que l'on ressent à nouveau son corps, en fait. Et donc, la troisième étape de cette méthode. C'est de se mettre en mouvement en faisant les mouvements croisés, donc coudes, genoux opposés, devant ou derrière. Et là, vraiment de se donner le droit d'être dans le mouvement et de aussi laisser sortir cette agitation qui peut se présenter. Et une fois que cette étape est finie, en fait, passer par une étape de retour à la sécurité d'ancreage en croisant les bras, croisant les pieds et en revenant à soi en respirant.
00:10:54
Et ça, c'est souvent, en fait, nécessaire de passer un certain temps parce que, justement, l'état dorsal, tu passes par ces deux états avant de pouvoir revenir à ta sécurité. Là, c'est vraiment de passer par le corps et à nouveau de regarder ces sensations. OK, est-ce que là, je sens que ma respiration, elle est plus profonde ? Est-ce que je sens les contours de mon corps ? Est-ce que mes pensées se sont peut-être apaisées ? Quand ça, c'est un petit peu plus apaisé. C'est là où commence finalement la troisième étape de réflexion. Et ce que je propose, c'est de faire cette réflexion en deux temps. La première chose, de se dire OK, cette situation-là, qu'est-ce que ça me rappelle de similaire à mon passé ?
00:11:41
Est-ce que c'est des situations que j'ai déjà vécues avec mes parents, avec mes frères ou à l'école ? Et ensuite, de vous dire OK, là, j'ai bien compris qu'il y avait un petit peu de mon passé. Comment j'ai envie là ? Maintenant, de réagir. Et pour définir comment j'ai envie de réagir dans cette situation, mon conseil, c'est vraiment de regarder les faits. OK, qu'est-ce qui s'est passé en termes de faits ? Qu'est-ce qui me manque pour que je me sente en sécurité dans la relation ? Donc, est-ce que j'ai besoin de communiquer mon ressenti ? Est-ce que j'ai besoin que certaines choses changent dans la relation, dans l'équilibre ? Vraiment, je voulais dire comment je voudrais réagir. Dans cette situation et de se dire OK, comment est-ce que je peux me soutenir pour y arriver ?
00:12:30
Donc, se soutenir, ça peut être quelque chose du type OK, là, je ne me sens pas de dire le 100% de ce que j'ai envie de dire. Je vais commencer par le 5%. Je ne sais pas trop comment le dire, que ça sorte de ma bouche. Je vais aller m'entraîner devant mon miroir. J'ai extrêmement peur de la réaction de l'autre. Je vais commencer par un exercice de respiration et après, je vais aller vers l'autre. Et d'y aller étape par étape. La compétence, elle s'apprend quand on l'a vécu. C'est comme ça que notre système nerveux, il enregistre en fait. Toutes nos relations sont des occasions de pratiquer. Et je dirais même, pour les personnes pour qui c'est très difficile de mettre ça en place dans les relations, commencer.
00:13:22
Commencez là où c'est plus facile. Commencez avec vos amis. Commencez au travail. Commencez dans d'autres choses. Votre système nerveux, lui, il apprend. Quand il apprend, une étape de plus, ça sera plus facile après, là où c'est plus difficile. Chouette. Merci beaucoup, Sandy, pour ces conseils très utiles. Merci.
Développement personnel • spiritualité • thérapie alternative • santé mentale • relations amoureuses • insécurité émotionnelle • confiance en soi • relations amoureuses • régulation émotionnelle
Vous aimerez cet épisode si vous aimez : Métamorphose • In Power • Génération Do It Yourself • Change ma vie • Les Couilles sur la table • Histoires de Darons • Les Adultes de Demain • Les Déviations • Podcast Graine de Métamorphose • Fais-toi confianceSi vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Merci🙏
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Ah l’amour… Un mot universel, mais qui cache des défis profondément personnels. Et si nos histoires d’amour, qu’elles soient passionnées ou compliquées, étaient aussi celles de notre histoire personnelle ?
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Sandy Kaufman, love coach. Sandy a traversé des épreuves personnelles, depuis ses jeunes années marquées par des troubles alimentaires jusqu’à la répétition d’un schéma amoureux peu épanouissant.
Ce voyage intérieur l’a finalement guidée vers une transformation incroyable, autant personnelle que professionnelle.
Bienvenue dans un épisode puissant, intime et inspirant.
Avec Sandy, nous allons parler de ce que notre passé imprime dans nos relations, de l’importance d’écouter notre corps pour dénouer les blocages, et du rôle essentiel de notre système nerveux dans nos relations.
Quelques notes à propos de Sandy :
Son site web : https://sandykaufmann.ch/Son compte Instagram : @sandykaufmann_lovecoachSon conseil lecture : “Le corps n'oublie rien” de Bessel van der KolkSon rituel bien-être : aller courir dans la nature ou faire du yogaRETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC SANDY KAUFMANN, LOVE COACH
00:02:10
Eh bien, bonjour Sandy, bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour Hervéline, bonjour à tout le monde. Sandy, j'ai l'impression qu'on se connaît un peu, puisqu'on se suit sur Instagram depuis le début de La Petite Voix, ou quasi. Et puis, c'est ce que je te disais dans Off. L'autre jour, je suis tombée sur une de tes vidéos, et je me suis dit : 'Bien sûr, j'ai envie de parler d'amour', et bien sûr, du coup, que je vais interviewer Sandy. Parce que voilà, ce dont on parle avec toi, quand on te consulte, on parle d'amour, mais pas l'amour universel qu'on évoque dans La Petite Voix ; mais là, on parle vraiment de l'amour amoureux, puisque tu es Love Coach, coach et thérapeute psychocorporelle, c'est bien ça ? Oui, c'est exactement ça.
00:02:50
On parle de toutes les peurs finalement, qui nous séparent de l'amour. Parce que je pense que l'amour est là pour tout le monde, à portée de tout le monde, quel que soit l'âge, quelle que soit la situation où on est. Et voilà, c'est ce que j'aime essayer de, cette petite graine d'espoir, l'insérer dans toutes les personnes que j'ai l'honneur d'accompagner. Ah, j'adore, parce que tu sais, moi aussi j'adore mettre beaucoup d'optimisme à la Petite Voix. Je suis obligée de te poser la question, comment on va parler d'amour ? J'espère que ce n'est pas trop intime, mais j'ai envie de te demander : quel est le dernier échange que tu as eu avec ton mari ? Si c'était ce matin, si c'était hier ?
00:03:28
C'était ce matin, et puis il m'a dit, bonne journée ma chérie, puis essayez de vous imaginer avec un petit accent au Roger Federer. Est-ce que vous vous parlez français entre vous ? On parle, je dirais un peu l'espéranto, c'est-à-dire que quand on s'est connus, je ne parlais pas assez bien l'allemand, et lui ne parlait pas assez bien le français, on a commencé avec l'anglais, et puis maintenant, en fait, on met le mot qui nous est le plus facile à sortir, donc ça peut être en une phrase, on a les trois langues. La particularité, je dirais, des couples expats, c'est que tu pars, et je trouve que c'est une grande force, c'est que tu pars du principe que l'autre ne te comprend pas forcément, et donc t'accordes vraiment une importance à est-ce que ce que j'ai dit, il l'a bien compris en fait ?
00:04:16
Finalement, c'est un gros travail, cette communication dans le couple. Bon, on va en reparler, mais j'aimerais qu'on commence par évoquer ton parcours. Est-ce que tu me disais en off, quand on a préparé l'entretien ensemble, c'est que finalement, c'est ton corps, toi, qui t'a amené à là où tu es aujourd'hui, et malheureusement, tu n'as pas toujours eu un rapport doux avec ce corps ? Non, en fait, mon corps, dès toute petite, il m'a beaucoup crié, beaucoup fait des appels à l'aide. Ça a commencé assez tôt, en fait. J'avais énormément d'allergies, ce qui causait, en fait, énormément d'asthme. On va dire que pendant deux ou trois mois chaque année, je me réveillais toutes les nuits avec des crises d'asthme à ne pas pouvoir dormir, donc c'était assez fort.
00:05:03
Le cri le plus fort, ça a été quand j'ai commencé avec mes crises de boulimie. Si tu veux, mes parents se sont séparés quand j'avais trois ans et demi ; conflictuellement, une grosse dispute. Ils sont venus aux mains. J'ai une image qui m'a énormément, énormément marquée. J'ai très, très, très peu de souvenirs de mon enfance, mais ça, c'est normal. C'est un moyen de protection du système nerveux. Et une des rares images que je me souviens, c'est une crise de boulimie chez ma grand-mère, vraiment en étant petite, en fait. On va dire que ça s'est empiré vers l'âge de 11 ans, où là, en fait, si tu veux, à l'extérieur, j'étais vraiment la petite fille modèle qui réussit bien à l'école. Oui, alors OK, elle est un peu timide, mais elle ne dérange pas.
00:05:50
Elle est facile, etc. Et tous les soirs, c'était ma crise de boulimie. Je faisais en sorte de manger des choses qui ne se remarquaient pas trop. Après, j'allais bien sûr rejeter tout ça dans les toilettes. Et ça augmentait, ça augmentait. Ça a augmenté à un point où, à 19 ans, quand j'ai commencé mes études, j'étais en colocation, tu vois, dans une maison d'étudiantes avec 4-5 personnes. Et en fait, je pensais que le fait de prendre mon envol, prendre ma liberté, ça allait régler tous mes problèmes. Et en fait, cette dose d'inconnus en plus, cette dose de non-contrôle en plus, ça les a plutôt exacerbés. Je me souviens de cette soirée où j'ai vidé, et au sens littéral du terme, le placard de nourriture. Alors, cette partie-là, c'est l'hyperphagie.
00:06:45
La boulimie, c'est après, tu te fais vomir quand tu as trop mangé. Mais si tu veux, quand tu fais d'abord l'hyperphagie, tu perds toute notion de tes limites. Ça aussi, c'est vraiment un symptôme de dérégulation de ton système nerveux. Tu n'as plus la satiété. Si tu veux, ça ne communique plus du tout avec ton cerveau. Donc, tu peux manger beaucoup plus que ce que tu peux physiquement. Tu t'en rends compte, bien sûr, après coup. Donc, tu as les douleurs. Tu as vraiment des conséquences physiques. Et là, en fait, quand j'ai vidé ça, et franchement, j'ai mangé des choses que je n'aimais pas manger, c'était vraiment un moment difficile. Et je me suis mise à pleurer parce que déjà, la honte du lendemain, avec tous les colocataires qui se rendent compte de ça, j'avais encore jamais vécu ça.
00:07:32
Et puis, je me suis dit, Sandy, il faut que tu fasses les choses, en fait. Il n'y a personne à part toi qui va te sauver. Il n'y a personne à part toi. Il n'y a personne à part toi qui va te sauver. Il n'y a personne à part toi qui peut remédier à ça. Et tu vois bien que ça ne s'améliore pas, en fait. Qu'il faut faire quelque chose. Parce que là, ça a duré une très longue période. Tu dis, ça a recommencé vraiment autour d'une petite dizaine d'années, enfin 11 ans. Tu nous parles d'une scène à 19 ans. Donc là, il y a une énorme plage de vie. Tu vivais avec ta maman, avec ton papa à l'époque ? Donc, mes parents ont divorcé. Je vivais avec ma mère.
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Je pense qu'elle se doutait que j'avais un rapport à la nourriture, mais je ne pense pas qu'elle a compris que j'avais des crises. Ça veut dire qu'il y a beaucoup de stratégies à mettre en place pour se cacher. C'est ce que j'entends dans ce que tu dis, parce qu'en fait, on a honte quand on fait ça. Moi, j'avais le masque de la petite fille parfaite. Et c'était mon moyen de gérer, si tu veux, toutes mes peurs, toutes mes insécurités, toute la partie vulnérable ou faible de moi. En fait, je me suis rendue compte après coup que, si tu veux, je ne voulais pas apporter de problèmes ou de charges supplémentaires à ma mère. Et puis, pour mon père, c'était plus « j'ai envie de lui plaire, j'ai envie de lui montrer que je suis capable de ».
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Et en fait, ces deux mécanismes, ces deux masques-là, ont fait qu'à l'extérieur, c'était « tout va bien », et puis à l'intérieur, c'était les montagnes russes. Mon corps, ça se voyait. J'avais beaucoup de tensions, j'avais beaucoup de rigidité dans le corps. Je m'étais fait la peau dure, si tu veux. Pour moi, en fait, c'était tellement clair que c'était dans le corps, c'était tellement clair que c'était par ici, en fait, que mes insécurités se réveillaient. Je suis allée naturellement vers des approches plutôt par le corps. Donc, ce qui m'a sauvée de la boulimie, j'ai fait une thérapie cognitive comportementale. C'est très basé sur la conscience de tes sensations, c'est-à-dire que le gros travail qui est en trois mois, moi, j'ai réussi à arrêter les crises et je me suis dit : « Mais punaise, Sandy, mais t'as été bête, quoi.
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Pourquoi tu ne l'as pas fait avant ? » Moi, ça a été le moment où je me suis dit : « Ben, c'est fini, quoi. Je ne vais pas reperdre cette année de ma vie, quoi. Je vais vraiment m'occuper de moi et faire en sorte que ce que je vis à l'intérieur, en fait, j'en prends soin. » » Cette thérapie, ça m'a vraiment dit « ok, c'est changeable, en fait. » Tu as atterri le fond, mais maintenant, tu peux. Tu peux remonter, en fait. J'ai toujours eu ce côté volonté, mais là, je voyais vraiment que la volonté, ça ne suffisait pas, en fait. J'ai compris, et je l'ai compris a posteriori, que, en fait, tous tes mécanismes de ton système nerveux, ce n'est pas lié à ta volonté, c'est vraiment des automatismes de survie.
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Et, en fait, c'est ça qui m'a redonné espoir, parce que je me suis dit « mais tu n'es pas folle. Il y a vraiment une logique à ça et tu ne fais pas exprès. » Et puis, c'est parce que je me suis dit « mais tu n'es pas folle. C'est parce que tu as vécu des choses. Parce que, si tu veux, pour moi, quand j'ai commencé tout ce travail et puis que j'ai commencé aussi à faire les thérapies que je pratique maintenant, à un moment donné, mon thérapeute, j'étais en séance, il me dit « tu as quand même eu une enfance chargée. » Avant qu'il me le dise, je ne l'avais jamais réalisé. J'avais les symptômes, mais je n'avais pas le « pourquoi j'avais tout ça ?
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Comment je peux changer tout ça ? » Et d'où ça venait, en fait, tout ça ? Je n'avais pas cette conscience, en fait. J'étais coupée de tout ça. Donc, tu le dis, tu commences par des thérapies brèves. Je crois que tu m'as aussi parlé de plein d'autres thérapies. Tu m'as parlé de Rebirth, de massage, d'éthiopsychologie. Est-ce que tu peux expliquer comment tu as cheminé avec tout ça ? Oui. Après ces trois mois de thérapie cognitive, je me suis dit « ok, moi, je vais aller par le corps. Ça, ça me parle. Et puis, la première chose qui m'est venue en tête, c'était ma naissance. Parce que ma mère m'avait vraiment raconté que la naissance, ça avait été difficile. Et je suis allée dans une séance de Rebirthing.
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Donc, le Rebirthing, c'est fait avec un thérapeute, où tu fais de la respiration consciente connectée. Et elle m'a mis vraiment dans une circonstance où j'ai pu revivre ma naissance. Et pour dire concrètement, pendant quatre heures, j'ai eu l'impression de mourir. Et c'était impressionnant, les sensations. Donc, elle a veillé au bon dosage, elle était là, elle était dans l'accompagnement pour que je me sente en sécurité. Finalement, de libérer ce que j'avais stocké dans mon corps. Et ça a été difficile sur le moment, mais un tel soulagement après, en fait. Parce que tous ces ressentis, cette intensité d'émotion que je ressentais à l'intérieur, je comprenais enfin. Et puis, à l'époque, ma mère avait une de ses meilleures amies. C'était une personne. C'était une personne d'origine thaïlandaise.
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Et puis, sa maman, c'était un petit peu la sage du village et elle massait les ventres des gens. Je faisais un massage avec elle. Si tu veux, elle allait vraiment travailler sur les mémoires au niveau du ventre, au niveau du cœur, au niveau de la gorge, au niveau du dos. Avec le recul, en fait, j'ai compris que ça travaillait beaucoup sur le nerf vague, sur les ganglions sympathiques, etc., etc. Et là, encore une fois, impressionnant. Parce que le rebirthing, c'est par le biais de la respiration, mais par le biais du massage, en fait. Comme on travaille sur les fascias, les nerfs, les organes, par la manipulation, la thérapie manuelle, il y a encore plus de choses qui sont sorties. Et là, je me suis dit, mais c'est incroyable tout ce que j'avais gardé renfermé.
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Et puis, je vois vraiment le lien avec aussi d'autres événements, des peurs que j'ai pu avoir. D'autres choses, il y a des images comme ça qui me reviennent lors du massage. Et puis, elle me dit, va apprendre le massage Thaï et puis je t'apprends la suite. En fait, j'y suis allée, je me suis dit, chouette, je suis jeune, je veux en travailler. Par curiosité, ouais, c'est ça. Par curiosité, j'ai appris le massage Thaï, elle m'a appris la suite. Mais tu vois, j'ai toujours fait ça, soit à côté de mes études, soit à côté de mon travail, sans me poser la question. Le gros virage, en fait, pour moi, c'est quand j'ai découvert l'éthiopsychologie. C'est une thérapie qui a perdu son nom. Le fondateur, en fait, Éric Loison, c'est un ostéopathe dont le père était psychothérapeute.
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Par l'observation dans sa pratique, il a remarqué vraiment des liens entre comment les organes réagissent, donc surtout les organes au niveau du ventre, mais aussi les poumons, par exemple, et ce que la personne vivait émotionnellement. Et en fait, ça consiste à vraiment déprogrammer certains automatismes de réaction qu'on a pour les reproduire. Déprogrammer et être capable de faire face à des situations qui sont stressantes avec un comportement qui nous est plus favorable. Donc, si je te donne moi mon exemple, une grosse difficulté que j'avais, c'était de m'exprimer, de communiquer mes besoins et mes limites. Si tu veux, même devant mon père, je n'arrivais pas à dire un mot. Ça ne sortait pas. J'étais vraiment bloquée. Et donc, j'ai voulu aller voir ce thérapeute. On a travaillé là-dessus.
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Si tu veux, par le biais de questions, on remonte à plein de séries d'événements. Et un des événements, c'était notamment la scène où mes parents se disputent. Et puis, moi, je suis bloquée, terrorisée, impuissante, vraiment dans le froidement, en fait. Ils déprogramment cette empreinte au niveau du corps. Et je peux te dire que moi, qui ne sentais pas forcément mes organes en action, au moment où on a déprogrammé, je voyais réellement la boule au ventre qui revenait. C'était une boule au ventre que je ressentais assez souvent dans les situations où je devais m'exprimer, où je devais dire des choses. Et ils reprogramment le fait que, OK, j'arrive à rentrer dans le conflit, j'arrive à parler, etc., etc. Je fais ça. Et puis, quelques temps après, je vois mon père et j'arrive à lui dire des trucs.
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Pas diplomatiquement, mais c'est sorti. Et là, je me dis, « Waouh ! Qu'est-ce qui s'est passé ? » Et donc, bien sûr, après, j'ai continué. Et puis, au bout d'un moment, il m'a dit, « Écoute, je suis en train d'ouvrir une école. Est-ce que ça te dirait d'apprendre ? » Et je me suis dit, « Oui, c'est clair, j'ai envie d'en apprendre plus sur moi, d'approfondir un peu tout ça. » Est-ce qu'on parle d'un temps assez court entre ton tout premier rendez-vous, tu vois, en thérapie comportementale brève, là ? Je dirais deux ou trois ans en tout. J'étais quelqu'un de très, très déconnecté de mon corps. Donc, ça, ça m'a demandé vraiment plusieurs années, en fait, de réconciliation avec moi-même.
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Et ça, en fait, ça m'a pris un peu de temps aussi parce qu'en fait, il y a plein de choses que je mettais en place, un peu en mode test, pour dire : 'OK, comment je peux me réconcilier avec moi ?' C'est quoi l'amour de soi ? Quand est-ce que je m'écoute moi ? Et puis, quand est-ce que je fais ce que mes parents, ce que la société, ce que mes parents, ce que la société, ce que les gens attendent de moi ? Il y a un sujet intéressant, je trouve, qui est le sujet de la limite. Parce que là, tu parles de tes limites émotionnelles. Qu'est-ce que tu acceptes ou pas ? Tout à l'heure, tu évoquais tes limites physiques. Qu'est-ce qui est OK ? À quel moment c'est trop ou pas ?
00:17:23
On sent bien que ça, c'était ton job, là. Il fallait redéfinir tes contours. Exactement, en fait. En termes de système nerveux, tes limites somatiques, c'est-à-dire quand tu sais, ça, c'est moi, ça, c'est l'environnement. Si tu ressens tes propres limites, même en termes de corps, tu sais quand tu manges trop, tu sais quand les gens font trop, tu sais quand toi, tu es trop, parce que j'avais aussi des fois des comportements extrêmes trop-trop. Si tu parles à quelques ex de ma part, ils pourront te le confirmer. Et typiquement, cet outil, moi, que j'appelle le journal à mensonges, c'est toutes les fois, en fait, où je m'apercevais que je dépassais ces limites et souvent, c'était en décalage. C'est-à-dire que si je mangeais, je ne m'en rendrais pas tout de suite compte, mais je m'en suis rendue compte une fois après.
00:18:14
Donc, je le notais dans mon journal. Si quelqu'un me demandait quelque chose, je disais oui, mais en fait, je n'avais pas envie de dire oui, je ne m'en rendrais pas compte tout de suite. Je m'en rendais compte après, avec toutes les petites émotions de frustration ou d'un seul coup, j'étais en train de manger le paquet de biscuits, je ne m'en rendais pas compte. Je le notais dans mon journal. Ça m'aidait vraiment à connecter mes sensations. Petit à petit, si tu veux, le décalage est devenu de plus en plus petit. Bien sûr, tout ce que je faisais en parallèle pour me reconnecter à mon corps, je me suis énormément autoperformée pour prendre conscience des contours de mon corps. Ça m'a énormément aidée pour les limites.
00:18:58
En t'écoutant, je me dis, c'est drôle, là, les personnes qui nous écoutent voient le truc venir gros comme pas possible. Plein de thérapeutes, donc évidemment, tu es devenue thérapeute, mais en fait, pas du tout, puisqu'en fait, en parallèle de ces expériences-là, c'est là où, d'ailleurs, tu vas te déménager en Suisse pour faire HEC Lausanne. Tu vas suivre des études de commerce et tu vas devenir chef de projet marketing, c'est ça ? Ça n'a jamais été dans ma tête de devenir thérapeute. En fait, j'ai vraiment fait ça, on va dire, de manière égoïste pour moi. À 19 ans, j'avais commencé, depuis un an, mes études. J'ai terminé mes études à HEC Lausanne. J'ai enchaîné chef de produit, ma carrière. En fait, l'aspect professionnel, ça n'a jamais été difficile.
00:19:45
J'étais bonne élève, tout allait bien, tout allait dans les cadres. Et j'ai fait ça en parallèle. On a l'impression que, quand même, là, tu es sortie d'une enfance que j'ai envie de qualifier, si c'est OK pour toi, mais un peu chaotique, quoi, tu vois. Tu as trouvé un espèce d'équilibre entre cette passion-là, ce truc qui t'anime sur la connaissance de toi, tu es comme une chercheuse. À côté de ça, tu as fait des belles études, tu as un job qui te convient, donc, à priori, l'équilibre est OK, sauf qu'il y a un truc qui va pas, c'est l'amour, à priori, là. Tu répètes des schémas pas super cool. J'ai répété pendant 7 ans un petit schéma assez sympathique, c'est-à-dire que les hommes me quittaient pour une autre femme.
00:20:23
Plus ou moins déjà en relation ou juste après, ça dépend des circonstances. Au départ, c'est peut-être aussi logique. J'ai plus voulu m'occuper de mon rapport à moi-même et puis de la relation avec mes parents, enfin, toutes ces choses-là qui étaient déjà des bonnes montagnes. Et puis, au départ, je me suis dit : l'amour, c'est naturel, en fait, ça va se passer tout seul. Donc, la première fois, je me suis pas trop posée de questions, mais quand j'ai commencé à voir que ça commençait à se répéter, je me suis dit : 'Mais qu'est-ce qui se passe ?' Alors, j'ai fait, comme tout le monde, j'ai acheté le livre des 5 blessures de Lise Bourbeau. C'était évident pour moi qu'il y avait un lien situé entre l'image de couple de mes parents et ce que je répétais.
00:21:07
Il y avait quand même de la trahison à cet endroit. Je répétais le schéma de la trahison. Donc, il y avait une grosse logique. Mais si tu veux connaître ma logique, être conscient de ça, ça ne changeait pas mes résultats. Alors, après, je suis plus allée dans OK, je vais être plutôt exigeante ou je vais être rather cool. Je vais essayer de changer ma communication. Donc, vraiment de changer tous mes comportements au mieux. D'être aussi, des fois, un peu lâcheuse. Ça n'a pas marché à priori. Ça marche, mais pas dans la durée. Mais ça améliorait. Alors, il y avait des choses qui s'amélioraient, si tu veux, mais le résultat final était toujours le même. Si tu veux, moi, j'ai enchaîné après beaucoup de petites relations, 3-4 mois assez courtes.
00:21:53
Et au fur et à mesure que je répétais, si tu veux, cette insécurité que je ressentais dans les relations, en fait, ça s'amplifiait. C'est-à-dire qu'au départ, tu vois, j'étais un peu surpris par la trahison. Je ne m'y attendais pas. Après, je commençais à me dire : « Ouh, il faut se méfier un petit peu ». Et puis, dans mes dernières relations, c'était la personne mettait un petit peu plus de temps à me répondre à mon SMS, que j'étais déjà en train de faire mes valises et de me dire : « Bon, il est avec qui ? ». C'est logique parce que si tu veux, ton système nerveux, c'est ton système de survie, de protection. Donc, pour éviter que tu ressouffres, il tire des leçons. Il va envoyer un automatisme de plus en plus fort pour te protéger finalement et t'éviter de ressouffrir.
00:22:40
Donc, si tu veux, pour faire machine arrière, le temps, ça ne suffit pas. Il faut vraiment en fait redonner de la sécurité à ton système nerveux, lui faire comprendre que là, si la personne ne t'écrit pas pendant quelques heures, il n'y a pas un danger, il n'y a pas une mort d'homme. Et pour ça, ça demande vraiment que tu comprennes, en fait, qu'est-ce que ça réactive, de ton passé, d'un côté, et puis, qu'est-ce que tu peux faire maintenant, à l'instant T, pour arriver à être capable de te raisonner. Parce que quand ces systèmes sont en place, tu peux te dire tout ce que tu veux dans la tête, ça ne marche pas. Ton cerveau rationnel n'est pas dans l'état de comprendre, et c'est même pire parce que, si tu es, par exemple, dans l'état sympathique, tu perçois les autres comme un danger potentiel.
00:23:31
C'est des logiques qui nous ont servis et sauvés dans le passé, mais qui nous surprotègent ou nous sur-enferment et qui peuvent nous desservir quand on a envie de s'ouvrir à l'amour. Quand on veut être en relation avec quelqu'un, ça demande d'oser se risquer à ouvrir son cœur, à rentrer en connexion, à montrer la partie un peu plus qu'on aurait aimé bien cacher dans le placard. Et ça, en fait, on ne peut pas le faire si on se sent en danger, en fait. Ça, c'est vraiment la première étape, en fait, quand les personnes viennent chez moi, c'est de comprendre leur passé relationnel et de regarder ce qui se répète. parce que j'ai aussi beaucoup de personnes qui me disent, mais Sandy, j'ai pas eu une enfance difficile, pourquoi j'ai des schémas amoureux ?
00:24:22
Ça dépend pas forcément de la gravité d'un événement, mais ça dépend plus de si c'était trop, donc l'intensité de ce qu'on a vu et surtout de comment on l'a perçu. Pas forcément des choses graves, des choses lourdes, c'est la répétition des fois de petites choses qui peuvent faire que tu as perçu que tu ne pouvais pas être toi comme tu voulais ou qu'il fallait être une certaine version pour être aimé ou que le réconfort et la sécurité, ils n'étaient pas toujours là, en fait. Et du coup, est-ce que c'est en travaillant sur toi, en te créant tes propres outils, tout ce que tu apprenais dans tes différentes formations, est-ce que c'est comme ça que tu as réussi à apaiser ton système nerveux et à renouer avec un amour, j'allais dire sain, en tout cas qui ne soit plus teinté de tes blessures ?
00:25:12
Ça s'est fait en deux étapes. Si tu veux, j'ai testé plein de choses et puis là, je travaillais sur mes schémas avec la dernière méthode que j'ai apprise, c'était l'éthiopsychologie, et puis j'ai fait ces trois ans d'études, donc j'ai travaillé sur énormément de schémas. Puis là, c'était juste avant mon mari, je rencontre mon compagnon avec qui, enfin, j'emménageais avec quelqu'un et là, je me dis, ça y est, j'ai tout dépassé, etc. Malheureusement, après trois ans de relation, je découvre qu'il me cache des factures de téléphone et là, je me dis, c'est reparti. Et là, c'était clair. Pour moi, c'est que'il y avait un schéma que je n'avais pas encore identifié et c'est là où j'ai eu le eureka. Je me suis aperçue que j'avais travaillé sur la blessure de la trahison, mais je n'avais pas travaillé sur le modèle du père.
00:26:03
Je suis allée chez mon thérapeute de l'époque et je lui ai dit Éric, tu me travailles là-dessus. Trois mois plus tard, je rencontrerai mon mari. Avec qui tu es maintenant depuis combien de temps ? Depuis 13 ans. Ok, et vous avez un fils, je crois, si je ne dis pas de bêtises. Oui, un garçon de 9 ans. Ce travail sur toi t'a permis d'accéder à cette belle rencontre-là et puis en parallèle du coup, va s'ouvrir un autre sujet, c'est ta vie pro. Je crois qu'il y a un moment où tu te dis bon, le marketing, ok, mais j'aimerais y mettre du sens, est-ce que tu peux expliquer un peu comment tout ça va se faire ? Oui, alors du coup, je rencontre mon mari.
00:26:40
Moi, à l'époque, j'étais à Genève, lui à Zurich, donc on a fait une année de relations à distance. Ensuite, il me demande d'emménager avec lui. Donc, il était prêt à venir à Genève. Moi, j'en avais un peu marre de Genève. J'avais plus envie de m'expatrier. Alors, je ne pensais pas m'expatrier à Zurich, mais voilà. Et puis, toujours en tant que chef de produit, donc on se marie et puis au moment où je suis enceinte, en fait, et que j'accouche de mon fils, c'est là où j'entends ma petite voix, mais je dirais ma grosse voix du ventre, si je peux me dire ça comme ça. Je ne me reconnais plus en termes de valeur, en fait. J'ai cette envie d'aller plus dans quelque chose qui nourrit mes valeurs, qui nourrit ce que j'ai envie de transmettre, vraiment cette envie de transmission.
00:27:25
Et puis là, je me dis, bon ben, qu'est-ce que je peux faire, en fait ? Qu'est-ce qui m'a, moi, le plus aidée ? Et puis, c'était clairement, bien, le développement personnel, les approches corps-esprit. Et c'est là, en fait, où me vient l'idée. Donc, l'idée, c'était pas de quitter mon travail, je restais dans mon travail. L'idée me vient de lancer, en fait, une espèce de plateforme pour thérapeutes, et puis d'aider les thérapeutes, finalement, à se faire connaître. Parce que je trouve que les thérapeutes sont très bons dans leur thérapie, mais pas forcément les meilleurs dans leur marketing. Ça me plaît, ça me nourrit, mais, par contre, ce n'est pas un modèle qui rapporte de l'argent, en fait. C'est pas un moyen de me reconvertir quelque part.
00:28:11
Et puis, dans le cadre, en fait, de ces interviews, je me rappelle, un jour, la coach spirituelle, elle me discutait, et puis elle me dit, mais Sandy, mais avec toutes les études que tu as faites, pourquoi tu ne deviens pas thérapeute ? Et, honnêtement, cette question de devenir thérapeute, elle ne m'est jamais, pour te dire, jamais venue dans la tête. Je lui dis, ah, oui, c'est vrai. Puis, je me dis, ouais, bon. Pourquoi elle pense ça, tu vois ? C'était vraiment pas dans mon, dans ma conscience, en fait. Je ne sais pas comment expliquer. C'est qu'après, où j'ai eu, en fait, le déclic, c'était quelques mois plus tard. Je sortais de mon job que j'avais à 60%, énervée, mais vraiment énervée, enragée. Je vais dans des magasins, ce qui n'est pas du tout mon habitude.
00:28:59
Mon mari m'appelle, et là, je suis tellement énervée que je lui, il crache mon venin. Alors, ne faites pas ça si vous êtes en relation, mais je l'ai fait. Après, tu es pas énervée après lui, là, si je comprends bien. C'est après ton boulot, non ? Oui, oui, j'étais énervée après mon travail, mais en fait, vraiment énervée. Et puis, je lui dis, mais j'en ai marre de ce travail. Je lui dis, bah, tu sais quoi ? Si ça se trouve, je devrais faire comme cette coach, elle a dit. Je suis thérapeute, puis au moins, j'ai l'impression d'être utile à quelqu'un. Et là, en face de moi, je vois une robe avec des papillons. Et les papillons, c'est mon messager de l'univers. J'avais fait le test de Gabby Bernstein, à l'époque, comment trouver son animal messager.
00:29:44
Et moi, c'était le papillon. Et c'était une robe pleine de papillons, mais vraiment remplie. Et ça m'a tellement choquée que je me suis dit : ah bah, il faut que je fasse ça. Tu vois, j'avais ce blog, j'avais une mailing list, j'avais une mailing list de thérapeutes. Alors là, je me suis dit : bah ok, si univers, si tu veux que ce soit ça que je fasse, j'ai envoyé un message en disant : bah voilà, j'envisage peut-être de ; je sais faire ça, en disant plutôt pour la gestion des émotions, de l'insécurité. Et étonnamment, j'ai beaucoup de gens qui sont venus en disant : ouais, moi, j'ai envie d'essayer avec toi. Beaucoup de thérapeutes, d'ailleurs, ça m'a mis au départ la grosse pression. Et beaucoup sont venus avec des problématiques au sujet de l'amour.
00:30:32
Je me suis rendue compte qu'il y avait quand même pas mal d'outils ou des réflexions, des questionnements qui, moi, m'avaient aidé, qui aidaient aussi les autres pour trouver leur solution à leurs problématiques, si tu veux. Et voilà, c'est comme ça qu'au bout d'un moment, je me suis nommée Love Coach. Oui, en fait, t'avais déjà tous les outils puisque tu les avais expérimentés par toi-même. Il fallait évidemment structurer tout ça, mais en fait, tout était là. Ah bah, une fois que j'ai osé me nommer thérapeute et coach, ben, le reste, en fait, ça a coulé, en fait. La structure que j'ai maintenant, c'est la même que j'avais il y a six ans. Enfin, je l'améliore, bien sûr, mais. Oui, mais le fond était là, en réalité.
00:31:14
Quand je t'entends, par rapport à ton parcours et la manière dont tu l'abordes aujourd'hui, tout est tellement cohérent. Donc, tu es Love Coach. J'aimerais qu'on s'arrête un peu sur ton métier, la manière dont tu le pratiques avant de clôturer l'entretien, mais une Love Coach, c'est quoi ? Ça s'adresse aux personnes célibataires, aux personnes en couple, c'est pour qui ? Ben, à toutes les personnes qui sentent qu'elles ont du mal, en fait, à avoir une relation épanouissante. Donc, pour les célibataires, ça peut déjà bloquer dans le processus de rencontre. J'ai pas l'impression d'attirer des personnes qui veulent s'engager, ou je répète toujours le même type de schéma. Pour les personnes qui sont en relation, ça peut être le sentiment, ben, qui manque d'intimité, de connexion dans la relation, qu'on n'arrive pas à discuter de choses un peu plus pénibles, difficiles.
00:32:03
Et, grosso modo, pour les deux, mon approche, elle est la même, dans le sens où, pour moi, ce qu'on vit dans le lien, dans la relation, ben, c'est souvent la répétition de ce qu'on a appris de notre enfance, de ce qu'on a vécu de notre enfance. Et donc, la première étape, c'est ce fameux bilan relationnel pour comprendre un petit peu qu'est-ce qui s'est passé dans ma vie, qu'est-ce que je répète. Et c'est, en effet, comme tu l'as dit tout à l'heure, c'est souvent une étape qui n'est pas toujours agréable, qui n'est pas toujours facile. Ça aide à prendre conscience, ben, quand est-ce que je ressens de l'insécurité, mais que c'est plutôt une réactivation du passé.
00:32:43
Ça aide à se mettre ce petit warning intérieur de dire, là, je sais que j'ai ce biais, où en sont les faits, qu'est-ce que je peux faire pour mieux évaluer la situation séparément de ce que moi, je vis à l'intérieur. Donc, c'est le point de départ. Et c'est cela qui va me servir de base pour la deuxième étape, qui est le travail au niveau du corps où on va aller regarder, ok, ces schémas, où est-ce qu'ils ont pris racine, quels sont les différents moments de la vie qui ont renforcé en fait ce mécanisme et de déprogrammer l'empreinte au niveau du corps. Et la deuxième étape, c'est de faire ce travail de libération par le massage manuel, du stockage en fait, parce que quand on a eu beaucoup d'événements qui étaient intenses émotionnellement, qu'est-ce que ça fait ?
00:33:34
Ça réduit notre fenêtre de tolérance. Ça, c'est vraiment le gros travail du corps qu'on fait, je dirais, une fois. En fait, j'appelle ça la journée passée mais ça se fait lors d'une journée. La troisième étape, c'est après, c'est, je dirais, que la personne, en fait, elle reprenne finalement son sentiment de sécurité et aussi son sentiment de pouvoir influencer ce qui se passe dans ses relations. Et ça passe par l'apprentissage, de ce qui était difficile pour elle. Donc, pour certaines, ça va être, comme moi, les limites, les besoins. Pour d'autres personnes, ça va être le choix. Quel est le partenaire qui me convient ? Est-ce que j'arrive à évaluer la personne en face de moi ? Pour d'autres, ça va être vraiment cette indépendance émotionnelle, donc pas être une éponge émotionnelle de l'autre.
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Arriver à prendre une distance entre ce que l'autre me dit, ce qui se passe en moi. Pour d'autres, ça va être aussi apprendre à redevenir son centre. C'est-à-dire que c'est pas la relation le centre, c'est moi le centre, et la relation, c'est quelque chose qui vient s'ajouter en plus. Et ça, je le fais plus par des séances de coaching, où les personnes, si tu veux, elles apprennent à se poser les bonnes questions, à trouver leurs solutions et ce qui marche pour elles, parce qu'il n'y a pas une formule qui marche pour tout le monde. Mon but, c'est vraiment que les personnes se sentent vraiment indépendantes dans ce processus-là. C'est-à-dire que c'est pas parce que Sandy, elle dit un truc que c'est vrai, c'est parce que je me suis posé les questions, j'ai trouvé ma réponse, et j'ai effectivement ressenti que c'était juste pour moi.
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Donc ça veut dire que six ans après avoir lancé ton activité, tu comptes quelques mariages, ou même des bébés ? Oui, plusieurs mariages, plusieurs bébés, même des séparations, où les personnes n'étaient pas heureuses dans leurs relations, et puis ça, c'est ce qui est beau, et puis aussi de voir que ces personnes, elles rencontrent, mais elles construisent aussi des relations saines. Et de les voir évoluer, de les voir perdurer avec des relations qui les épanouissent, c'est la plus belle des récompenses. Oui, c'est ça, c'est très gratifiant, en fait. Plus que d'être chef de produit marketing, j'imagine. Il y a des aspects sympas dans le chef de produit, mais aider les gens à transformer leur vie, parce que c'est pas moi qui fais le travail, c'est vraiment, c'est beau en fait.
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J'ai bien fait d'écouter ma petite voix. À qui le dis-tu ? Génial. Bon, j'ai quelques questions rituelles pour terminer, Sandy. J'aimerais justement savoir si toi, tu l'écoutes souvent, cette petite voix ? De plus en plus. Et comment alors ? Bah, moi, c'est mon corps, en fait. Et plus tu l'écoutes, en fait, plus le message est clair. Et des fois, ça fait peur, en fait, parce que tu te dis, non mais, faire ce saut, aller dans, c'est la voie du courage, des fois. Pour moi, elle m'a tellement apporté que ça vaut la peine, en fait. À chaque fois, je dois me rappeler ce qu'elle m'a apporté pour sauter le pas, quand même. Mais oui, bien sûr, on est d'accord. Bon, est-ce qu'il y a un livre qui t'a particulièrement éclairé sur ton chemin de vie ?
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Un livre que j'ai adoré, c'est le livre de Bessel van der Kolk qui s'appelle Le corps n'oublie rien. Pourquoi je l'ai aimé ? Parce que lui, donc, c'est un psychiatre, qui s'occupait vraiment de cas lourds en santé mentale, où il donnait des médicaments, etc. Il en est venu à venir au corps. Et il en est venu à comprendre que finalement, notre système nerveux, notre corps avait une plus grande influence que ce qu'on pense. Et il a révolutionné, je pense, avec son livre, la vision de la santé mentale, dans le sens qu'il a vraiment prouvé, avec des études, tout cet impact du système nerveux. Et puis, pourquoi certaines modalités, comme par exemple le yoga, aident dans ce sujet ? Est-ce que tu as un rituel bien-être quotidien ? Alors, oui et non.
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Dans le sens où, oui, il y a des choses que je fais régulièrement parce que je sais que ça me fait du bien. Typiquement, aller courir dans la nature ou faire du yoga, c'est des non négociables pour moi. Et non dans le sens où j'aime bien aussi demander à mon corps ce qu'il a besoin. Et parfois, je vais plus écouté si je suis fatiguée, si je suis trop stressée. Je vais faire d'autres choses qui, dans l'instant, vont m'apporter plus de bien-être, en fait. Ou je vais adapter ma routine. Typiquement, tu vois, j'avais une routine de douche froide. Et là, j'ai arrêté parce que j'avais plus de stress dans mon quotidien. J'avais aussi un dérèglement hormonal et j'ai senti, en fait, que cette routine qui, à la base, est plutôt bonne pour la régulation du système nerveux, elle me desservait en ce moment, en fait.
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Moët Sandi, pour terminer, es-tu heureuse ? Oui, mais en fait, ce n'est pas si important. Pour moi, en fait, ce qui est plus important, c'est de me sentir en confiance, en fait, de faire face à ce qui peut m'arriver dans ma vie. Ce n'est pas forcément l'objectif d'avoir ce moment de bonheur ultime. Pour moi, ce qui m'apporte du bien-être et de ce sentiment de sécurité. Oui, OK. Il peut m'arriver des choses dans ma vie. La vie est incontrôlable. La vie est faite d'inconnus. Mais je me sens capable de rebondir face à ça. Et ça, pour moi, c'est la plus grande source de liberté, en fait. C'est très joli. Merci beaucoup, Sandi. Merci beaucoup, Hervéline, pour cet échange.
Développement personnel • spiritualité • thérapie alternative • santé mentale • relations amoureuses • insécurité émotionnelle • confiance en soi • relations amoureuses • régulation émotionnelle
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