Afleveringen
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Peut-on vraiment comprendre sa mĂšre avant de devenir grand ?
Et si on Ă©crivait une lettre Ă celle qui nous a appris la vie⊠en lâapprenant elle aussi ?
Un murmure pour toutes les mÚres imparfaites, inoubliables, et infiniment aimées.
Celles quâon a longtemps regardĂ©es comme des hĂ©roĂŻnes,
avant de les voir, un jour, comme des femmes.
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Et si ce nâĂ©tait pas ce qui se brise qui faisait mal,
mais ce que ça abßme autour ?
Certains silences pĂšsent plus lourd que des cris.
Mais il arrive quâune fissure laisse passer un peu de lumiĂšre.
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Si lâenfant que tâĂ©tais te croisait aujourdâhui⊠quâest-ce quâil dirait ?
Ce texte, câest pour toi qui doutes parfois,
qui avances sans bruit mais qui gardes le feu quelque part.
Un rappel que tâas pas tout perdu,
et que ce que tâas de plus prĂ©cieux⊠câest encore lĂ .
Tâas le droit de recommencer. MĂȘme aujourdâhui.
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Tu te souviens de ta cinquiĂšme ?
Cette annĂ©e oĂč tâĂ©tais plus vraiment une enfant⊠mais pas encore Ă ta place.LĂ oĂč les premiers complexes se glissent entre deux cours de techno, et oĂč on commence Ă mentir juste pour quâon nous foute la paix
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Et si les premiĂšres fois nâĂ©taient pas si douces ?
2002, câĂ©tait lâannĂ©e des cartables trop lourds, des regards de travers et des silences quâon nâavait pas appris Ă dĂ©coder.
Un épisode sur ces débuts qui laissent des marques invisibles.
Parce que 2002, câĂ©tait pas juste lâannĂ©e des agendas Quo Vadis et des Buffalo.
CâĂ©tait lâannĂ©e oĂč, pour beaucoup dâentre nous:
Les premiers complexes ont fait leur entrée
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Et si tout avait commencé à la derniÚre récré ?
Il y a des annĂ©es qui paraissent anodines⊠jusquâĂ ce quâon les regarde autrement.
2001, câest une Ă©poque. Une sensation.
Des souvenirs que tu croyais loin, mais qui reviennent dĂšs les premiĂšres secondes.
đ§ Appuie sur lecture, laisse faire la mĂ©moire.
partage Le GoĂ»t dâavant Ă quelquâun qui se souvient encore.
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đïž Et toi, tu te souviens de lâĂ©poque oĂč on vivait pour nous, pas pour les autres ?
Quand la vie sentait le pain chaud, les cĂąlins au beurre , et les souvenirs en VHS.
Ce podcast, câest une ode aux annĂ©es 2000,
mais surtout un miroir tendu Ă aujourdâhui.
Un épisode. Une année. Un souvenir qui revient.
De 2001 Ă aujourdâhui, je rembobine.
Chaque Ă©pisode, câest une annĂ©e revisitĂ©e. Pas avec des dates, mais avec des Ă©motions.
Les derniĂšres rĂ©crĂ©s. Les anniversaires au McDo. Les lettres pliĂ©es. Les rĂȘves trop grands. Les premiĂšres blessures.
Et tout ce quâon nâa pas vu venir.
đ§ Une sĂ©rie Ă Ă©couter trois fois par semaine.
Pour se souvenir. Pour sourire.
Et pour se dire quâon Ă©tait lĂ , ensemble, quand le monde a changĂ© sans prĂ©venir.
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Et si jâĂ©tais un homme, est-ce que je saurais mieux tâaimer, ou juste autrement ?
Je tâaimerais comme on retient un souffle, comme on danse sans musique. Je te regarderais comme si tâĂ©tais un miracle banal du quotidien.
Et chaque jour, je te choisirais, mĂȘme les jours oĂč tây croirais plus.
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Quâest-ce qui fait que lâamour reste ?
On parle souvent du dĂ©but, des papillons, de lâĂ©vidence.
Mais quâen est-il de lâaprĂšs ?
Quand lâamour ne se mesure plus aux battements de cĆur affolĂ©s, mais Ă la prĂ©sence qui rassure.
Quand il ne se crie plus, mais se prouve dans les dĂ©tails, les silences, les gestes anodins qui veulent dire âje suis lĂ â.
Est-ce que lâamour qui dure est moins intense, ou simplement plus vrai ?
Et si, au fond, le secret nâĂ©tait pas dans la passion qui embrase, mais dans la constance de ceux qui restent ?
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Comment Ă©lĂšve-t-on des hommes, quand on sait Ă quel point le monde peut ĂȘtre dur ?
On les porte, on les aime dâun amour immense, et puis un jour, il faut les laisser grandir.
Les regarder se construire, espĂ©rer quâils sauront ĂȘtre justes, dignes, bons.
Leur apprendre Ă aimer sans abĂźmer, Ă respecter sans hĂ©siter, Ă ĂȘtre forts sans Ă©craser.
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Et si on arrĂȘtait de courir ?
Ce podcast parle de ce quâon perd en grandissant : lâinstant, lâĂ©merveillement, la simplicitĂ©. Il interroge notre maniĂšre de voir le monde, ce quâon transmet sans le vouloir et ce quâon oublie en chemin.
Ă travers des rĂ©flexions, des rĂ©cits et des questions quâon ne se pose plus, il invite Ă ralentir, Ă regarder autrement et peut-ĂȘtre, Ă rĂ©apprendre Ă vivre un peu mieux grĂące a nos enfants .
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On fait tout. On donne tout.
On rattrape les minutes, on anticipe les besoins, on remplit les cases.
Et puis, quand enfin tout semble en ordre⊠elle est là .
Cette petite voix quâon ne sait faire taire.
Celle qui murmure quâon aurait pu mieux faire, quâil restait encore un effort Ă fournir, un dĂ©tail Ă ne pas oublier.
Comme si exister en faisant simplement de son mieux ne suffisait pas.
Mais Ă force de vouloir tout combler, ne se vide-t-on pas un peu trop ?
Et si aujourdâhui, on dĂ©cidait que câĂ©tait assez ?
đ§ Ăcoutez âPourquoi on culpabilise toujours, mĂȘme quand on fait tout bien ?â sur Spotify, Deezer, Apple Podcasts.
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Il y a des recettes quâon note, et dâautres quâon porte en nous.
Ce podcast, câest lâhistoire de ceux qui ont cuisinĂ© avant nous, sans balances, sans livres, mais avec des mains pleines dâamour et des plats qui racontaient bien plus quâun simple repas. Câest un hommage Ă ces femmes qui nourrissaient autant les ventres que les Ăąmes, Ă ces traditions qui se transmettent sans mots, juste par des gestes, des odeurs, des saveurs ancrĂ©es dans la mĂ©moire.
Ă travers des rĂ©cits intimes et des plats qui portent lâhistoire de ceux qui les ont prĂ©parĂ©s, je partage ces morceaux de vie pour quâils continuent dâexister, quelque part, entre une poignĂ©e dâĂ©pices et un Ă©clat de rire.
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Pourquoi passe-t-on notre enfance Ă vouloir grandir et notre vie dâadulte Ă vouloir ralentir ?
Enfants, on se promet de faire mieux. De ne pas devenir ces adultes pressĂ©s qui rĂ©pĂštent quâils nâont jamais le temps.
Et pourtant, un jour, sans mĂȘme sâen rendre compte, on prononce les mĂȘmes phrases.
On sait que tout se rĂ©pĂšte, que la boucle est tracĂ©e dâavance.
Mais pourquoi continue-t-on Ă foncer tĂȘte baissĂ©e, comme si on pouvait tricher avec lâhorloge ?
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Ă quel moment les dimanches en famille sont-ils devenus si silencieux ?
Il fut un temps oĂč les dimanches ne sâaffichaient pas, ils se vivaient.
Des tables trop grandes, des rires trop forts, des dĂ©bats qui montaient plus vite que la vapeur du couscousier. Des assiettes dĂ©pareillĂ©es, mais pleines dâĂ©vidence. Un moment qui nâavait pas besoin dâĂȘtre immortalisĂ©, parce quâil Ă©tait dĂ©jĂ assez grand pour exister tout seul.
Aujourdâhui, les tables sont plus petites, les silences plus grands. On capture lâinstant au lieu de le savourer. Est-ce vraiment ça, avancer avec son temps ? ou nous perdons le se,s des prioritĂ© ?
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Peut-on ĂȘtre mĂšre sans sâoublier soi-mĂȘme ?
à quel moment devient-on mÚre ? Est-ce quand on les porte ? Quand on les tient pour la premiÚre fois ? Ou quand on réalise que plus rien ne sera jamais pareil ?
On parle du bonheur dâĂȘtre maman, mais rarement de ce qui disparaĂźt dans lâĂ©quation. De cette femme qui existait avant et qui, parfois, cherche encore sa place entre les couches, les nuits hachĂ©es et les bras toujours ouverts.
Peut-on ĂȘtre mĂšre sans sâoublier soi-mĂȘme ?
Ou la maternité est-elle, par nature, un effacement ?
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Y a-t-il une façon dâĂȘtre femme ?
On nous parle de douceur, de force, de courage, de sacrifice.
On nous dit dâĂȘtre indĂ©pendantes, mais prĂ©sentes.
Solides, mais sensibles. Audacieuses, mais discrĂštes.
Comme sâil existait un mode dâemploi, un Ă©quilibre Ă atteindre, une version parfaite Ă incarner.
Mais la vĂ©ritĂ©, câest quâil nây a pas de modĂšle.
Il nây a que des femmes qui avancent, qui tombent, qui se relĂšvent : Des femmes qui existent.
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Est ce que le gout à une mémoire?
Elles ont quitté un pays pour en construire un autre.
Avec leurs valises trop lĂ©gĂšres et leurs cĆurs trop lourds, elles ont recréé chez elles des morceaux dâailleurs : une odeur de pain chaud, un bouillon qui mijote, des gestes appris enfant et jamais oubliĂ©s.
Nos grand-mĂšres, quâelles soient algĂ©riennes, italiennes, portugaises ou marocaines, ont transmis bien plus que des recettes.
Elles ont nourri des gĂ©nĂ©rations entiĂšres, portĂ© lâexil dans leurs casseroles et lâespoir dans leurs mains.
Elles ont fait dâune cuisine un refuge, dâune table un hĂ©ritage.
Ici, je raconte leurs saveurs et leur histoire, parce que certains souvenirs ne se lisent pas, ils se goûtent.
â https://www.instagram.com/p/DEe-HlZIrCA/â -
Peut-on encore se sentir chez soi dans un pays qui pousse ses enfants dehors ?
La France quâon aimait, celle qui dĂ©battait en terrasse, qui chantait ses victoires sous un mĂȘme drapeau, qui faisait de chaque accent une richesse⊠existe-t-elle encore ?
Aujourdâhui, elle se durcit. Elle se ferme. Elle prend des dĂ©cisions qui effacent ce quâelle Ă©tait, jusquâĂ nous faire douter : et si ce âchez nousâ nâexistait plus ?
Dans ce premier épisode de Les Secondes qui Restent, je lui écris.
Parce quâun pays, comme une maison, peut perdre son Ăąme sans quâon sâen rende compte.