Afleveringen
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La mort en croix de Jésus pose bien des questions aux croyants : Jésus a-t-il été dépassé par les événements ? Dieu a-t-il voulu la mort de son fils, et pourquoi ? Sa mort a-t-elle (encore) un sens dans notre foi, et pour quoi faire ?
Nous tenterons d’apporter des réponses à l’aide d’extraits des quatre évangiles, sur les annonces de la mort et les récits de la Passion.
Les quatre Evangiles offrent des tonalités bien différentes : écrasement absolu chez Marc et Matthieu, mais exaltation et gloire chez Luc et Jean.
Les évangélistes interprètent différemment cette « nécessité » du passage par la mort, quoique le but à atteindre soit sans doute le même.
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Dans un temps de risque d’étiolement ou de schisme des Eglises fondées par Paul, la lettre aux Ephésiens propose un programme d’édification solide, fondé sur la foi en une unité de l’Eglise, corps dont Christ est la tête.
L’amour et la bienveillance fraternelle sont le ciment de cet édifice.
La lettre déploie aussi une vision nouvelle d’un Christ cosmique régnant sur l’univers, et qui trouve une incarnation dans la vocation de la communauté des croyants.
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Après son apparent triomphe sur les prophètes de Baal (1 Rois 18), le prophète Elie traverse une profonde crise d’identité et de vocation, qui l’amène jusqu’à souhaiter mourir.
L’intervention d’un ange céleste le remettra en route, et l’amènera à voir Dieu sur le Mont Horeb. Mais sa compréhension de qui est Dieu en sera modifiée en profondeur (1 Rois 19).
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« Royaume ou Règne de Dieu » ou « des cieux » est une expression qui apparait fréquemment dans les évangiles, et aussi dans les lettres de Paul ou l’Apocalypse
De quoi s’agit-il exactement ? L’homme est-il concerné ou cela n’appartient-il qu’à Dieu ?
Est-ce une attente pour le chrétien ? Est-ce pour plus tard, dans un autre monde, ou dès maintenant ?
Comment définir ce règne ? Ce que Dieu attend de l'homme conduit-il à ce Royaume ?
Nous tenterons de donner des éléments de réflexion à partir des « paraboles du royaume » et d’autres textes du Nouveau Testament.
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Lors de la première mission chrétienne racontée dans les Actes des apôtres, Paul traverse de nombreux territoires empreints de culture grecque, à différents niveaux. Certains ont superposé la culture grecque aux traditions locales ; d’autres sont de vrais berceaux de la culture grecque, notamment de la philosophie.
Dans les deux cas, Paul est face à un paganisme bien ancré, et la question se pose : comment annoncer l’évangile à des populations pour qui le Dieu d’Israël, l’attente du Messie, le salut, la Résurrection, ne signifient absolument rien ? Pour des populations totalement païennes, il faut inventer un autre langage dans leur propre religion. Les malentendus sont alors tout proches !
C’est ce défi d’inculturation que nous exposent Actes 14,6-18 et 17,16-34. Ces questions sont plus actuelles que jamais, dans notre société qui ne sait presque plus rien du christianisme.
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Le psaume 22 est traditionnellement mis dans la bouche de Jésus au moment de sa mort sur la Croix. Une analyse rigoureuse des textes hébraïque et grec du verset 22 qui corrigent les traductions facilitantes courantes montre à quel point il éclaire le mystère de la Croix. Cette interprétation, probablement connue à la fin du Moyen-Âge, est peut-être la clé de compréhension du sixième tableau de la célèbre suite de tapisseries de la Dame à la Licorne conservée au musée de Cluny à Paris.
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Le ch. 22 du 1er livre des Rois nous livre un curieux récit : deux rois (Achab et Josaphat) s’apprêtent à partir en guerre et consultent les prophètes pour savoir s’ils seront victorieux. Les réponses sont partagées : que faire ?
Comment savoir qui parle vraiment de la part de Dieu et qui ment ? Et si c’était Dieu lui-même qui organisait le chassé-croisé du vrai et du faux ?
Un récit qui nous questionne, au sein d’un monde où des voix discordantes nous annoncent le pire, ou nous envoient dans toutes les directions !
Comment discerner ce qu’il faut croire, ce qu’il faut faire ?
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Dans la multitude de religions et spiritualités auxquelles l’homme moderne a accès, le christianisme n’est-il qu’une religion parmi les autres ? Cette question de l’unicité du Dieu d’Israël et de l’exclusivisme de son culte se pose déjà dans l’Ancien Testament, alors que Yahvé subit « la concurrence » des autres divinités antiques (Dt 5,1-10).
Lorsque le peuple d’Israël affirme le monothéisme et l’élection d’un seul peuple, plusieurs questions se posent : s’il n’y a qu’un seul Dieu qui a tout créé, pourquoi s’occupe-t-il d’Israël plus que des autres peuples (Rm 9,4-13) ? Les autres nations n’ont-elles donc aucune connaissance possible de Dieu (Rm 1,18-24) ?
Une « révolution spirituelle » se produit néanmoins avec le christianisme : la fin de l’exclusivisme du salut (Actes 10).
Le Christ est donné comme l’unique voie de salut (Jn 14,1-7 ; Ac 4,8-12), mais offerte à tous les hommes sans discrimination.
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« Violence de Dieu, violence des hommes », ce thème est d’une douloureuse actualité. La Bible aussi est pleine de scènes de violence, individuelle ou collective.
Nous en lirons ensemble 4 exemples : le premier meurtre de l’humanité, de Caïn sur Abel son frère (Genèse 4) ; les « guerres de l’Éternel » (Josué 6) et une de leurs conséquences tragiques (Josué 7) due à la transgression d’une règle de guerre.
Cette violence est-elle sans issue ? Jésus dans le « sermon sur la montagne » propose une solution pour la désamorcer (Matthieu 5,38-48) : l’amour de l’ennemi et l’accompagnement de l’adversaire, qui seuls font du croyant la vraie image du Père céleste.
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Les faits surnaturels et surprenants qui surviennent lors de la Pentecôte (Actes 2) sont suivis par un discours de l’apôtre Pierre, qui en donne l’explication théologique aux témoins stupéfiés.
A l’aide de 3 citations de l’Ancien Testament, Pierre explique qu’une nouvelle économie du salut a débuté avec la Résurrection de Jésus.
Tous sont appelés à une lecture renouvelée des Écritures qui fera passer leur compréhension des événements récents, de « Jésus de Nazareth » à « Jésus Christ et Seigneur, élevé au ciel ». C’est lui désormais qui donne l’Esprit Saint aux croyants et accomplit les prophéties des « derniers temps ».
Ce premier appel à la conversion, adressé aux Juifs à Jérusalem, est le premier pas d’une mission chrétienne universelle.
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Comment sont considérées les richesses et l’accumulation des biens dans la Bible ? Est-il légitime de focaliser son énergie sur la recherche des biens de consommation ? La théologie chrétienne apporte-t-elle une alternative de vie à ce que la société occidentale nous propose comme la meilleure façon de vivre ?
Quelques textes bibliques nous éclaireront : 1 Rois 10, 2 Chroniques 32, Amos, Habacuc 2, Luc 12,15-21, 1 Jean 2,15-18, 1 Corinthiens 7,29-31, 1 Timothée 6.
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Cette parabole assez curieuse emmène le lecteur dans l’Hadès où dialoguent un riche, mort dans ses biens et sa dureté de cœur, et un pauvre nommé Lazare, qui trouve une consolation à ses misères terrestres, dans un lieu de repos. Se glisse encore le personnage d’Abraham qui assure la communication verbale entre l’enfer et le paradis.
Le récit a pour but de détromper les riches sur les fausses sécurités de leurs richesses, et d’exiger d’eux un peu de compassion et de charité vis-à-vis de leurs semblables !
Il renvoie chacun à l’enseignement des Écritures, sans attendre la vue d’un quelconque miracle pour se décider à obéir à Dieu.
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La question de la préservation de la nature, et celle de la responsabilité de l’homme dans sa destruction, suscitent de nombreux débats. Trois textes nous permettront de porter un regard biblique sur ces questions : Gn 1,24-31 raconte la création par Dieu de la faune et de la flore, et la responsabilité de préservation confiée à l’homme ; Jr 5,21-25 expose déjà le dialogue entre l’homme qui se plaint que la nature soit détraquée, et Dieu qui accuse l’homme d’en être responsable ! ; enfin en Rm 8,18-25, l’apôtre Paul envisage que toute la Création a besoin de rédemption et pas seulement l’humain, et que la nature attend vivement son propre renouvellement.
Des textes qui surprennent et peuvent alimenter les réflexions actuelles.
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A travers deux textes du Nouveau Testament (Mt 15,21-28 et 1 Pi 3,1-7), nous réfléchirons à des images à première vue dérangeantes imputées à des femmes, car elles s’y retrouvent placées en position de soumission ou d’infériorité, voire méprisées.
Mais nous dégagerons comment ces textes sont bien plus « révolutionnaires » qu’il y parait, et comment les femmes présentées se retrouvent finalement en situation de pouvoir !
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Ce texte est l’une des cinq « complaintes » que contient le livre. Jérémie y prend Dieu à parti très violemment, lui reprochant son malheur et l’inanité de la vocation prophétique. Dieu ne répond tout d’abord pas au prophète, mais ensuite il trouve les mots pour susciter en lui un nouvel élan de vocation et lui faire reprendre sa place de porte-parole d’oracles contre Israël. L’hostilité du peuple dont se plaint Jérémie semble inévitable.
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Esaie 55,1-13 est un oracle sur l’avenir d’Israël, à l’époque en exil à Babylone.
Mais ce n’est pas seulement une promesse de restauration qui lui est offerte, c’est une nouvelle vie centrée sur la Parole de Dieu.
Car la Parole est nourriture et boisson, que Dieu offre gratuitement à tous.
Face à un Dieu difficilement compréhensible, le poème offre l’image d’une Création toujours renouvelée, comme une promesse de paix pour toutes les nations qui le cherchent.
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La vision des ossements desséchés qui reprennent vie est une des plus célèbres de l’Ancien Testament. A son peuple épuisé par la guerre et l’exil, Dieu promet la paix et le retour à la vie.
Mais pas seulement : des projets nouveaux d’avenir lui sont offerts, en union avec toutes les nations appelées à connaitre Dieu.
C’est le chemin d’une nouvelle humanité, conduite par un nouveau Berger.
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Ces 3 sentences prononcées par Jésus déclinent les thèmes de Dieu caché et révélé comme Père ; du Fils ayant reçu les dons de Dieu et les distribuant à son égal ; de la communauté croyante qui trouve la paix et le repos autour du Christ humble et doux.
Face à l’incrédulité ou à l’incompréhension qui l’entourent, Jésus se pose comme source de connaissance et de paix. Ce qui comble les désirs, à la fois des philosophies et des religions de l’Antiquité (et de notre temps).
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Ce récit de Marc raconte la guérison d’un aveugle, sur la route de Jéricho. Mais derrière le simple récit de miracle déployant la puissance de Jésus, c’est la question de l’aveuglement à Dieu de l’homme, et sa misère, qui sont mis en scène ; ainsi que la possibilité d’accéder à une existence éclairée et à une vie renouvelée, par la confiance en Celui qui marche sur nos routes et nous rencontre sur le bord de la route.
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L’évangile de Marc raconte la curieuse histoire d’un homme possédé par « une légion de démons » et que Jésus délivra de son mal.
Au-delà du récit surnaturel, nous rencontrons là un homme détruit dans toutes les dimensions de son être et de son existence, à qui Jésus va offrir un nouveau départ.
C’est aussi l’histoire d’un croyant appelé, non pas à suivre Jésus, mais à porter sa Parole vers de nouveaux horizons.
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