Afleveringen

  • Véra Nikolski est docteur en science politique, normalienne et l'autrice d'un premier essai très remarqué Féminicène.

    Elle y défend l'idée que la baisse de la mortalité infantile et la fin de l'importance de la force physique, suite à la révolution industrielle, ont permis l'émancipation des femmes et qu'oublier l'importance de ces facteurs matériels serait préjudiciable à la défense de cette émancipation malheureusement bien loin d'être acquise.

    Nous avons essayé de brosser un panorama complet de son approche du sujet.

    N'hésitez pas à commenter pour nous dire ce que vous en avez pensé.

    Et pour aller encore plus loin, lisez le papier de Véra Nikolski et débattez-en cordialement avec notre communauté !

    00:00 Intro

    01:25 Pourquoi les femmes ont été dominées partout en tout lieu et en tout temps ?

    11:02 Pourquoi les hommes ont théorisé l'infériorité des femmes ?

    16:30 Qu'est ce qui a permis l'émancipation soudaine des femmes ?

    35:15 Comment les féministes ont réagi à ton livre ? Un malentendu à dépasser

    53:40 Le vrais danger qui pèse sur l'émancipation des femmes : la fin de l'abondance

    01:04:00 Exemple de régression de l'émancipation des femmes, le Turkménistan

    01:07:50 Quelles propositions pour protéger l'émancipation des femmes

    01:20:24 Questionnement du lien entre la baisse de la natalité et l'émancipation des femmes

    01:37:42 Conclusion

  • POUR INTERPELLER MAX-ERWANN GASTINEAU RENDEZ VOUS SUR NOTRE SITE : https://www.pensercestchouette.com/debat/comment-sadapter-a-la-desoccidentalisation-du-mondeMax-Erwann Gastineau, politologue et essayiste a accepté notre invitation à venir nous présenter les idées qu'ils développe dans son dernier essai "l'ère de la pénurie". Selon lui, l'Occident doit réaliser que "depuis la fin de la guerre froide, un processus de « désoccidentalisation » des références et des idéaux a recomposé en profondeur l'ordre international."Il avance que la mondialisation a permis au reste du monde de contester à l'Occident son "vieux monopole sur le terrain de l'innovation" et d'ainsi éroder ses bases industrielles. Seulement, ces succès économiques n'ont pas inspiré les pays du reste du monde à davantage imiter l'Occident mais plutôt à se servir de ces nouveaux leviers de puissance pour affirmer leurs spécificités culturelles.Or, l'auteur affirme que l'Occident, en raison d'une vision ethnocentrique du reste du monde, continue de penser son modèle de développement comme la panacée et tous les pays non démocratiques comme en retard. Une persistance qui "alimente une arrogance contreproductive, aveuglante, en plus d'atteindre à la crédibilité des Etats occidentaux".Selon l'auteur il est temps pour l'Occident de faire preuve d'humilité pour mieux appréhender son environnement stratégique et ses marges de manœuvres afin d'entamer une reconstruction adaptée à ce nouveau paradigme. Cette nouvelle humilité doit nous conduire à imiter à notre tour ce qui, selon Max-Erwann Gastineau, a fait la force les pays émergents : leur aptitude à s'appuyer sur leur histoire pour construire un modèle de société conforme à leurs aspirations profondes.

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  • Nouvel entretien avec Vincent Ortiz ! Docteur en économie, chercheur et rédacteur en chef du Vent Se Lève, Vincent Ortiz nous a fait le plaisir d’accepter notre invitation à discuter de son premier essai, “L'ère de la pénurie”. Il y propose une critique constructive d’une partie des discours écologistes mainstream. En remontant le fil de l’histoire du club de Rome, il s’est aperçu que leur présentation des risques de pénuries de ressources avait été repris favorablement par les milieux économiques et par certains dirigeants politiques comme le président américain Carter. Son essai propose une explication simple mais efficace : Les discours sur la finitude des ressources permettent de naturaliser des hausses des prix et de dépolitiser notre rapport aux producteurs. En spécialiste de l’histoire des idées, il invoque un économiste américain à cheval entre le 19 et le 20ème siècle, dont nous n’entendons pas souvent parler, Thorstein Veblenn, selon lequel le capitalisme n’est pas destiné à maximiser la production mais plutôt à la saboter pour ainsi organiser la rareté des biens et services disponibles. Bien conscient de la finitude des ressources, il appelle néanmoins les militants écologistes à se départir des discours “néomalthusiens” qui n'envisagent le salut écologique qu’à travers une baisse de la consommation sans remise en cause politique de l’organisation de la production. A titre d’exemple, il considère que les écologistes qui proposeraient aux citoyens français de baisser leur consommation d’électricité sans exiger de l’Etat la nationalisation du secteur de l’énergie tombent dans le piège tendu par le capital qui verrait dans l’électricité abondante et peu chère produite par EDF un terrible manque à gagner. J’ai personnellement trouvé cette analyse d’inspiration marxiste de la récupération des discours écologistes néomalthusiens par les milieux économiques en vue de dépolitiser la question de la production et de naturaliser les hausses des prix stimulante, j’espère que l’entretien vous plaira !0:00 - Intro1:45 - Qu'est ce qui t'a donné envi d'écrire ce livre8:32 - Comment t'es venu l'idée que les écologistes pouvaient servir le capital ? 13:50 - Les écologistes se revendiquent-ils du néomalthusianisme ? 25:10 - L'analyse du capitalisme de Thorstein Veblen 29:36 - En quoi les pénuries peuvent-elles servir les acteurs économiques ? 37:40 - Par quelle réforme commencerais-tu ? 44:00 - Quelle serait la réforme que tu prendrais pour éviter les pénuries fictives ? 50:50 - Est- ce que tu dirais que la financiarisation est un sabotage de la production ? 56:50 - Est-ce que Macron est le grand saboteur en chef ?