Afleveringen

  • Caroline Jean-Pierre a contribuĂ© Ă  la rĂ©daction du livre blanc de Data for good « Les grands dĂ©fis de l’intelligence artificielle (IA) gĂ©nĂ©rative » avec l’objectif d’analyser les biais algorithmiques Ăągistes.

    Pour ce faire, elle a demandé à Dall-E de générer des images associées à des adjectifs supposés caractériser des personnes ùgées.

    L’analyse des images produites pour son enquĂȘte aboutit aux mĂȘmes conclusions que pour les biais sexistes et racistes qui sont dĂ©jĂ  dĂ©noncĂ©s par ailleurs.

    Caroline nous explique les raisons.

    Les algorithmes des IA génératives sont bùtis à partir de jeux de données qui ne sont pas représentatifs de la diversité humaine et culturelle.

    Ils reconduisent les stéréotypes qui circulent dans nos sociétés.

    Les développeurs sont en trÚs grand majorité des hommes jeunes.

    Les IA reproduisent les données du passé existantes, sans les questionner.
    Caroline donne des exemples oĂč ChatGPT produit des rĂ©sultats, soit complĂštement inverses de la rĂ©alitĂ©, soit qui en amplifient les biais.

    Toutes les initiatives qui sont faites pour lutter contre les inĂ©galitĂ©s et discriminations risquent de passer Ă  l’as.

    Caroline conclut en insistant sur l’importance de comprendre les limites des rĂ©sultats produits par les IA gĂ©nĂ©ratives qu’il faut Ă©valuer et faire valider par des ĂȘtres humains.

    REFERENCES

    Les grands dĂ©fis de l’IA gĂ©nĂ©rative

    Harvard Business Review France Lutter contre la discrimination des seniors Ă  l'Ăšre de l'IA, un enjeu Ă©conomique

    Jeu Bataille de l’intelligence artificielle

    Heetch tacle les clichés sur la banlieue en incitant Midjourney à corriger son IA... avec des cartes postales.


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  • Depuis 2005, l’État garantit l’accĂšs Ă  une scolaritĂ© adaptĂ©e Ă  tous les Ă©lĂšves, y compris ceux en situation de handicap et, dans ce but, l’Éducation nationale a recrutĂ© en grand nombre des AESH qui travaillent dans les classes auprĂšs des enseignants.

    Je donne la parole Ă  Odile, qui est entrĂ©e dans ce mĂ©tier aprĂšs une longue pĂ©riode d’interruption dans sa vie professionnelle.

    Elle nous décrit son cadre de travail : la formation initiale limitée à 60 heures, son statut, ses horaires, sa rémunération, ses relations avec les directeurs et professeurs des écoles.

    Au travers de notre conversation, apparaĂźt un « systĂšme qui craque » : le nombre d’enfants Ă  accompagner croĂźt plus vite que les moyens financiers et humains dĂ©diĂ©s Ă  l’école inclusive.

    Les AESH sont précaires, mal payées, fatiguées.

    Compte tenu des conditions de travail qui leur sont proposĂ©es, l’EN peine Ă  recruter des AESH dont le nombre est insuffisant pour couvrir les besoins.

    Les parents se désespÚrent ne pas pouvoir scolariser leurs enfants.

    Les enseignants souffrent de devoir aussi accueillir des enfants dont les pathologies trĂšs lourdes relĂšveraient de structures spĂ©cialisĂ©es elles-mĂȘmes dĂ©bordĂ©es.

    Cet Ă©pisode se veut un hommage Ă  toutes ces femmes qui travaillent dans le « care », sans lesquelles notre sociĂ©tĂ© ne pourrait survivre et qui, pourtant, ne bĂ©nĂ©ficient ni de la visibilitĂ©, ni de la reconnaissance, ni d’une valorisation suffisante de leur travail.

    Merci Ă  Odile, et aux milliers d’Odile qui, grĂące Ă  leur conscience professionnelle et Ă  l’amour qu’elles ont pour leur mĂ©tier, permettent que le systĂšme ne craque pas.


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  • Comment lutter contre l’ñgisme, ce raccourci intellectuel qui attribue Ă  toutes les personnes d’une tranche d’ñge des caractĂ©ristiques identiques ? En faisant l’effort de mieux se connaĂźtre, pour dĂ©couvrir les singularitĂ©s et les expĂ©riences de chacun.


    J’ai proposĂ© Ă  ma petite-fille Mila de rĂ©pondre aux questions qu’elle pouvait se poser concernant la vie d’une femme nĂ©e en 1951 qu’elle ne voit que sous l’angle d’une grand-mĂšre.

    Elle s’est prĂȘtĂ©e avec enthousiasme Ă  l’exercice et j’ai essayĂ© d’y rĂ©pondre sans fard.

    - Quelles ont été mes raison personnelles de me lancer dans un podcast il y a 3 ans ?
    - Est-ce que c’est encore possible d’évoluer Ă  70 ans ?
    - Est-ce que j’ai souffert du regard qui se dĂ©tourne des femmes aux alentours de la mĂ©nopause ?
    - Quelle importance j’accorde à mon apparence physique ?
    - Quelles sont les valeurs que je voudrais transmettre Ă  mes filles ?
    - Comment j’étais quand j’avais 19 ans ?

    Bonne Ă©coute !


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  • Les propositions du gouvernement, pour diminuer les droits Ă  l'assurance chĂŽmage, se multiplient en ce mois de fĂ©v. 24 et s'ajouteront Ă  la rĂ©forme des retraites du printemps dernier.
    J'ai voulu faire entendre comment ces politiques se traduisent dans la vraie vie.

    Le témoignage de Claire B. est une illustration :

    des difficultés insurmontables auxquelles sont confrontées les personnes qui recherchent du travail quand elles ont plus de 50 ans en France, et spécialement si elles résident hors de grandes métropoles ;

    de la prorogation à 64 ans de la date d'ouverture des droits : Claire devra attendre 63 ans pour liquider sa retraite, malgré ses 3 filles ;

    à 60 ans, bien qu'ayant travaillé toute sa vie jusqu'à 54 ans, elle se retrouve sans aucune ressource pendant les 3 ans à venir, autre que partager la petite retraite de son conjoint.

    Et pourtant, pourtant ...

    Claire n'a pas baissé les bras et continue de rechercher activement,

    a des compétences certaines et accepterait une rémunération modeste

    fait tout pour garder le moral.

    A l'issue de l'Ă©coute de cet Ă©pisode, je forme un vƓu : que nos nĂ©gociateurs et nos dirigeants Ă©coutent cette voix et parviennent Ă  se convaincre que, oui, une chercheuse d'emploi est tout, sauf une "vieille flemmarde".

    Bonne Ă©coute !

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  • Cet Ă©pisode est la 2Ăšme partie de l'interview que j'ai rĂ©alisĂ©e avec Bruno Palier, directeur de recherche CNRS Ă  Sciences Po Ă  l'occasion de la publication de l'ouvrage collectif "Que sait-on du travail ? " qu'il a supervisĂ© en collaboration avec une soixantaine d'Ă©conomistes et sociologues.


    La 1Ăšre partie a Ă©tĂ© mise en ligne prĂ©cĂ©demment sur Plaff : dans l'Ă©pisode 66, Bruno Palier expliquait que la "stratĂ©gie du low cost" française ou l’obsession de rĂ©duire les charges de personnel s'Ă©tait traduite par des dĂ©localisations, le recours Ă  la sous-traitance, la mise Ă  l'Ă©cart des plus vieux collaborateurs et la mise en place du "lean management".

    Dans cet épisode, j'interroge Bruno Palier sur les conséquences de cette stratégie, tant au niveau de secteurs d'activité fragilisés que de catégories de travailleurs précarisés.

    Vous pourrez Ă©couter les conclusions auxquelles il est parvenu sur :

    ceux et, surtout celles, qui occupent les métiers d'essentiels exercés avec des horaires atypiques et dont les rémunérations demeurent notoirement insuffisantes ;

    les travailleurs d'origine étrangÚre auxquels est réservé "le sale boulot" ;

    les préconisations qu'il conviendrait d'adopter à l'égard des plus ùgés ;

    et, enfin, l'urgence pour les entreprises de dĂ©finir un cadre de travail sĂ©curisĂ© et valorisant pour tous les salariĂ©s qui aujourd'hui, pour 37 % d'entre eux, se dĂ©clarent incapables d'aller jusqu’à leur retraite .

    Bonne Ă©coute !

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    Références

    Que sait-on du travail ? Les presses de Sciences Po - 2023
    Projet de mĂ©diation scientifique lancĂ© par le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (Liepp) de Sciences Po auprĂšs d’un collectif de chercheuses et chercheurs

    Extrait Ă©mission de Dominique MĂ©da "Le pourquoi du comment ?"

    Pourquoi le travail est-il devenu insoutenable pour une large partie de la population ? Pourquoi le travail est-il devenu insoutenable pour une large partie de la population ?


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  • Force Femmes est une association qui accompagne gratuitement chaque annĂ©e 2000 femmes de plus de 45 ans sans emploi dans leurs dĂ©marches de retour Ă  l’emploi ou de crĂ©ation d’entreprise.

    Nous Ă©coutons

    Corinne Guermont qui y travaille depuis deux ans dans le cadre d’un mĂ©cĂ©nat de compĂ©tences,

    ValĂ©rie et Hortense, en recherche d’emploi, qui se renseignent sur le programme collectif « MotivĂ©es vers l’emploi ».

    Corinne expose les propositions mises à disposition par Force femmes à l’intention des chercheuses d’emploi :

    un accompagnement individuel par une référente

    la participation Ă  un groupe de travail de 9 personnes pendant 5 semaines,

    la possibilité de suivre des webinaires et des ateliers « à la carte ».

    Au travers des parcours des 3 invitées, nous percevons la puissance de la solidarité qui se noue entre les bénévoles qui encouragent et les femmes accompagnées qui peuvent reprendre confiance.

    J’espĂšre qu’à l’écoute de cet Ă©pisode, de nombreuses femmes franchiront le pas pour rejoindre cette belle association.

    Qui suis-je et comment me soutenir ?

    Claire Flury, retraitĂ©e, passionnĂ©e par les mutations du travail et mobilisĂ©e pour dĂ©noncer la double peine « sexisme + Ăągisme » qui s’abat sur les femmes Ă  l'approche de la cinquantaine.

    Si cet Ă©pisode vous a plu, abonnez-vous au podcast Plaff sur Apple podcasts ou sur toute autre plateforme d’écoute de podcasts et laissez-y votre avis : c’est le meilleur moyen de m'encourager.

    Vous pouvez aussi vous inscrire sur le site de Plaff (encart en bas de page) : vous serez informĂ©.e dans votre boĂźte mail du sujet et du nom de l’invitĂ©.e du dernier Ă©pisode publiĂ©. 👇 https://bit.ly/3S9AUjy


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  • Pour cerner cette question, Bruno Palier, Directeur de recherche du CNRS Ă  Sciences Po, a dirigĂ© un projet de mĂ©diation scientifique auquel ont participĂ© une soixantaine d’économistes et de sociologues.

    Je l’interroge sur ce qui lui semble ĂȘtre Ă  l’origine des performances françaises moins bonnes que celles de nombreux pays europĂ©ens : la stratĂ©gie du low cost, Ă  savoir le choix de considĂ©rer le personnel comme une charge et la volontĂ© de rechercher en permanence Ă  produire Ă  moindre coĂ»t.

    Cette vision a été adoptée depuis plus de 30 ans, tant par les gouvernements successifs que par les entreprises.

    Elle s’est traduit par des exonĂ©rations de cotisations sociales patronales toujours plus importantes, dont l’efficacitĂ© en termes de crĂ©ation d’emplois et de meilleurs salaires mĂ©rite d’ĂȘtre questionnĂ©e.

    Les entreprises, de leur cÎté, se sont attachées à réduire leurs coûts :

    1. Elles sont délocalisé dans des pays à moindre coût
    2. Elles ont recouru Ă  l’intĂ©rim et Ă  la sous-traitance
    3. Elles se sont débarrassées de leurs collaborateurs les mieux payés, ceux qui étaient les plus ùgés
    4. Elles ont intensifiĂ© leur pression sur les salariĂ©s restant Ă  l’effectif par des modes de management stressants.

    La suite de l’entretien avec Bruno Palier qui traitera des consĂ©quences de cette stratĂ©gie pour des catĂ©gories de travailleurs particuliĂšrement fragilisĂ©es – les femmes, les immigrĂ©s, les plus de 55 ans, ceux et celles de la 1Ăšre ou 2nde ligne – sera mis en ligne sur Plaff le 8 fĂ©vrier prochain

    REFERENCES

    Que sait-on du travail ? Ouvrage édité aux Presses de Sciences Po - 2023
    Projet de mĂ©diation scientifique lancĂ© par le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (Liepp) de Sciences Po auprĂšs d’un collectif de chercheuses et chercheurs

    Rapport d'information d'une Mission d'Ă©valuation (
) de l’efficacitĂ© des exonĂ©rations de cotisations sociales prĂ©sentĂ© par MM. Marc Ferracci et JĂ©rĂŽme Guedj

    Rapport de l’UnĂ©dic - Articulation entre assurance-chĂŽmage et retraite – mars 23


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  • Caroline Sarrot-Lecarpentier rĂ©unit ce qui fait le moteur de sa vie dans son univers familial et dans son activitĂ© professionnelle : rester Ă  l'Ă©coute de la richesse des personnes expĂ©rimentĂ©es, tirer profit des connaissances et motivations respectives de toutes les classes d'Ăąge.

    Dans cet Ă©pisode, nous l'Ă©coutons nous raconter, Ă  la fois,

    - les joyeuses animations qu'elle invente à l'occasion de Noël, de dßners amicaux ou de rencontres familiales pour que les enfants interrogent leurs grands-parents, ou pour que les invités approfondissent leurs relations de maniÚre plus authentique ;

    - un des événements décisifs qui l'ont conduite à ne plus laisser passer les occasions de mieux connaßtre son entourage proche ;

    - l'importance d'assurer la transmission des savoirs entre générations, fondement de l'offre qu'elle propose aux entreprises.

    Pour ce faire, elle a créé le cabinet conseil en innovation RH ICI Intelligence Collective Intergénérationnelle et s'est formée à l'approche cognitive et comportemantale. Elle illustre, au travers de la procédure de recrutement, comment il est possible de sortir de pensées automatiques et clichés et, ainsi, embaucher des candidats ùgés de + 45 ans.

    J'ai été trÚs touchée par l'approche, la curiosité et la sensibilité de Caroline qui l'amÚnent à s'engager pour convaincre de l'indispensable complémentarité des talents et des profils qui profitera à chacun, à titre personnel mais aussi aux entreprises et à la société toute entiÚre.


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  • C’est au Plie de Lens-LiĂ©vin que j’ai trouvĂ© la perle rare : une action de formation destinĂ©e Ă  des personnes Ă©loignĂ©es de l’emploi, ĂągĂ©es de + 45 ans.

    C’est Amandine Derviaux qui en est la rĂ©fĂ©rente. Elle a dĂ©jĂ  animĂ© 11 sessions et suit encore une centaine de personnes.

    Je me suis rendue sur place pour l’interviewer et Ă©couter les 10 bĂ©nĂ©ficiaires de cette session d’oct-nov 2023.

    L’action fait alterner des ateliers collectifs (animĂ©s soit par Amandine, soit par des partenaires), avec des entretiens individuels et des stages dĂ©couverte de l’entreprise.

    Je vous invite Ă  les Ă©couter dresser le bilan de leurs 6 semaines, un moment trĂšs riche d’émotions tellement le groupe s’est soudĂ© et a progressĂ©, soutenu par le dynamisme de leur animatrice.

    - pourquoi ? pourquoi le Plie a lancĂ© cette action et pourquoi les stagiaires s’y sont inscrits ;

    - quoi ? reprendre confiance, dynamiser sa recherche ; on pourra y entendre le pitch élaboré par 2 participantes ;

    - quels ont été les ateliers préférés ? surprise : la marche nordique !

    - quels résultats ? Les personnes des sessions précédentes ont été 60% à retrouver un emploi ou à entrer en formation

    - quelles leçons tirer de cette expérience ? un hackathon a été organisé afin de recueillir la parole de ceux auxquels cette action se destine.


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  • Aude Hayot a crĂ©Ă© son podcast "La fin des rĂšgles " en janvier 2023 avec l'objectif de mieux faire connaĂźtre ce tournant dans la vie des femmes. Elle a dĂ©jĂ  interrogĂ© plus d'une vingtaine de femmes qui se sont confiĂ©es Ă  elle en toute intimitĂ©. Elles abordent les divers aspects de cette pĂ©riode qui peut s'avĂ©rer tout autant tumultueuse que profitable.

    Dans cet épisode de Plaff, nous avons circonscrit nos échanges aux conséquences de la ménopause sur la vie professionnelle et il y a déjà beaucoup à dire !

    AprĂšs avoir rappelĂ© les raisons qui l'ont menĂ©e Ă  ce sujet, Aude explique quels sont les symptĂŽmes qui gĂȘnent particuliĂšrement les femmes au travail : les insomnies qui les Ă©puisent et le "brouillard cĂ©rĂ©bral" qui perturbe la confiance en soi. Les risques d'ostĂ©oporose sont aggravĂ©s pour les femmes qui travaillent debout ou portent des charges lourdes.

    Nous discutons des rĂ©ticences Ă©manant des femmes elles-mĂȘmes Ă  briser le taboudans la sphĂšre professionnelle. On peut comprendre qu'elles craignent d'ĂȘtre stigmatisĂ©es et mises sur la touche, si elles partagent leurs difficultĂ©s.

    Il n'en reste pas moins qu'il semble souhaitable, à l'instar des entreprises britanniques, de mieux informer les managers. Ils seront mieux armés pour prendre en compte les symptÎmes éventuels et, si besoin, adapter les conditions d'exercice des métiers.

    REFERENCES

    « La Fin des rĂšgles », un podcast d’entretiens autour de la mĂ©nopause menĂ©s par Aude Hayot

    La fabrique de la ménopause de Cécile Charlap
    CNRS Editions 2019

    ViveS media dĂ©diĂ©e au sujet : « 𝘏𝘰𝘳𝘼𝘰𝘯𝘩𝘮 đ˜ąđ˜¶ đ˜±đ˜­đ˜¶đ˜Ž 𝘣𝘱𝘮, đ˜€đ˜°đ˜źđ˜±đ˜ŠÌđ˜”đ˜Šđ˜Żđ˜€đ˜Šđ˜Ž đ˜ąđ˜¶ đ˜±đ˜­đ˜¶đ˜Ž đ˜©đ˜ąđ˜¶đ˜” » !


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  • Le projet "Territoire zĂ©ro chĂŽmeur de longue durĂ©e", initiĂ© en 2016 et reconduit en 2020, s'Ă©tend Ă  58 territoires en 2023. Dans la ville du Teil en ArdĂšche, le projet a dĂ©marrĂ© en avril 22 et a permis le recrutement en CDI de 58 habitants qui Ă©taient au chĂŽmage depuis bien longtemps.


    J'ai pu interviewer Marianne Guyon, sa co-directrice, ainsi que 3 de ses salariées, Claire, Hayat et Fatiha.

    Ensemble, nous présentons les caractéristiques et les effets du dispositif.

    - sa logique : transformer des dépenses passives en dépenses actives
    - son cadre législatif, contrÎlé par l'Association nationale et de nombreuses évaluations
    - qui sont les bénéficiaires au Teil ? quelles transformations dans leur vie ?
    - quelles sont les activités qui ont été développées, des activités correspondant aux besoins de la ville et non assurées par les entreprises locales (recyclage, transport, couture, menuiserie)

    - quelles conséquences pour l'ensemble du territoire ?

    Le bilan trÚs positif - qui ne doit pas se limiter aux aspects comptables - reste controversé par ses détracteurs qui en contestent le coût. Le gouvernement a réduit le montant de sa subvention en octobre 2023, mettant en péril certaines des structures existantes.

    REFERENCES

    DĂ©couvrir le projet
    L’association nationale Territoire zĂ©ro chĂŽmeur de longue durĂ©e TZCLD


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  • Marina Al Rubaee, aidante de ses deux parents sourds depuis l'enfance, a mis trĂšs longtemps Ă  se dĂ©finir comme telle. Depuis la crĂ©ation de l'entreprise sociale et solidaire Les Aidantes&Co en 2020 avec Sigrid Jaud, elle a fait de la reconnaissance des aidants, Ă  leurs propres yeux et aux yeux des entreprises, son activitĂ© principale.

    Nous faisons le point sur la situation des 8 Ă  11 millions d'aidant.e.s en France.
    62 % sont encore en activité et doivent concilier l'accompagnement de leur proche avec la poursuite de leur travail.

    Les deux associées ont développé leurs interventions dans deux directions :

    auprĂšs des entrerprises

    Les Aidantes apportent leur expertise afin de mieux faire connaßtre aux dirigeants et professionnels RH le capital humain que représentent ces salariés, champions de l'organisation et de la relation humaine.

    auprĂšs des aidant.e.s

    Elles animent une association d'entr'aide et des ateliers de rencontres, ainsi qu'un podcast.

    Le credo de Marina est "parler, parler, parler" pour ne pas rester isolé.e, prendre confiance, et prendre conscience de sa formidable richesse.

    REFERENCES

    - Site Les aidantes & Co
    Marina Al Rubaee, Sigrid Jaud

    - Espace d'échange et de partage d'expérience entre aidants
    Les aidantes et bien plus
    Marina Al Rubaee, Sigrid Jaud, Julia Peyre

    - Podcast
    Plan A Plan aidants
    Sigrid Jaud

    Autres sites Ă  consulter

    - Vives Academy 9 vidéos instructives qui font le tour de
    toutes les questions autour de l’aidance.
    Laure Marchal et Katerina Zekopoulos

    - Association française des aidants

    - Avec nos proches


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  • La carriĂšre de Dominique Crochu s'est dĂ©roulĂ©e en 2 temps mais ses convictions sont restĂ©es les mĂȘmes. Elle n'a cessĂ© de porter des solutions concrĂštes pour faire de l’entreprise le lieu de l’épanouissement de chaque personne.

    En tant que salariée pendant 38 ans à la Fédération française de football, elle a participé à la promotion du sport et de la place des femmes dans le sport afin qu'elles puissent occuper toutes les responsabilités. Elle a été la premiÚre femme à occuper une fonction de Directrice, en charge de la communication et du digital, domaine dans lequel elle s'est investie dÚs son émergence.

    Elle poursuit son engagement envers la mixitĂ© en se lançant en 2016 dans l'aventure entrepreneuriale. En 2019, elle devient cofondatrice de Mixity, une entreprise au service de l’innovation sociale qui accompagne les organisations pour crĂ©er des environnements plus diversifiĂ©s et inclusifs.
    Son enthousiasme, sa curiosité, sa détermination expliquent son parcours exceptionnel.


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  • J'ai fait appel Ă  Françoise Bourgouin, coach de carriĂšre certifiĂ©e, pour m'aider Ă  dĂ©marrer la 3Ăšme saison de Plaff.
    Elle apporte Ă  cet Ă©pisode sa bienveillance et son savoir-faire.

    Ses recommandations m'ont Ă©tĂ© trĂšs utiles pour dĂ©finir le nouveau cadre dans lequel je voudrais dĂ©velopper mon podcast en 23-24 et peuvent ĂȘtre utiles pour quiconque s'interroge sur l'opportunitĂ© de faire des changements.

    - Elle m'a interrogée sur le "pourquoi", les raisons pour lesquelles je me suis lancée et je persévÚre dans ce projet. Les motivations que j'évoque sont intactes.
    - Elle indique qu'on doit aussi envisager le "comment", en Ă©tant attentif Ă  l'Ă©volution de son niveau d'Ă©nergie. De nouveaux Ă©quilibres peuvent ĂȘtre recherchĂ©s. Dans mon cas, j'ai pris la dĂ©cision de publier 2 Ă©pisodes de podcast par mois, les 8 et 22 (au lieu de 3 prĂ©cĂ©demment).

    Dans un second temps, nous échangeons sur la programmation à venir concernant "les femmes de ± 50 ans et l'emploi" qui est notre préoccupation commune. Il reste beaucoup à faire, tant pour défendre leur cause que pour mettre à l'honneur les initiatives des femmes merveilleuses qui les soutiennent. Je ferai mon possible pour y contribuer.

    REFERENCES

    Site de Françoise

    Les cadres, qualité de vie et conditions de travail
    EnquĂȘte menĂ©e par la CFDT auprĂšs d’un Ă©chantillon de 800 cadres

    Episode 25 de Plaff
    La confiance en soi, un jardin à cultiver avec Françoise Bourgouin

    Episode 16 de Plaff

    Pourquoi la Suùde est championne du taux d’emploi des femmes
    et du taux d’emploi des 60-64 ans ?





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  • Murielle Revol accompagne les personnes en quĂȘte d'Ă©panouissement personnel et, particuliĂšrement, celles qui souhaitent sortir de la solitude. Elle met Ă  disposition de ses client.e.s sa formation de coach en gestion des Ă©motions et sa connaissance des applis de rencontres.

    Dans cet épisode, je l'ai interviewée sur les difficultés particuliÚres des femmes qui entrent dans la seconde moitié de leur vie. Elle répond aux nombreuses objections que celles-ci se font :

    - le secteur des sites de rencontres a mis en place des systÚmes de contrÎle qui sécurisent les rendez-vous ;
    - elle-mĂȘme se rend disponible pour que ses clientes franchissent, pas Ă  pas, les diffĂ©rentes Ă©tapes qui leur permettront de trouver leur partenaire : choisir le bon site, Ă©crire son profil, connaĂźtre les codes, s'affranchir des apprĂ©hensions et des obligations, ....

    Son maĂźtre mot est "c'est OK" , mots destinĂ©s Ă  permettre aux femmes de se libĂ©rer des barriĂšres qu'elles se construisent elles-mĂȘmes. Elles apprennent avec Muriel Ă  devenir bienveillantes avec elles-mĂȘmes, relĂącher la pression, retrouver le goĂ»t de l'envie et du plaisir.

    J'ai Ă©tĂ© trĂšs heureuse de clĂŽturer la saison 2 de Plaff avec Murielle : la confiance dans la vie qu'elle distille va bien au-delĂ  de la dĂ©couverte des sites de rencontre et vous sera utile, quel que soit l'objectif que vous vous serez fixĂ© pour ĂȘtre plus heureux cet Ă©tĂ© et plus tard.

    Bonne écoute et bel été.

    REFERENCES

    Le site de Murielle Revol
    Symbiose coaching

    Vivre célibataire : des idées reçues aux expériences vécues
    Marie Bergström et Géraldine Vivier
    INED Population et sociétés Numéro 584


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  • Journaliste confirmĂ©e, ValĂ©rie Domain s'est construit une nouvelle vie Ă  48 ans en dĂ©couvrant les bĂ©nĂ©fices inimaginables que pouvait lui apporter la pratique du crossfit. Elle a souhaitĂ© partager cette expĂ©rience en crĂ©ant le mĂ©dia digital Àblock, un outil consacrĂ© au sport fĂ©minin, qui donne la parole tout autant aux championnes qu'aux pratiquantes anonymes.

    - Valérie revient sur les circonstances du "déclic" qui lui a permis de s'engager dans cette voie.

    - Elle explique comment elle parvient Ă  se motiver.
    - Elle analyse les apports de la pratique du sport :

    au travers d'une bonne image de soi, se reconnecter Ă  soi et aux autres ; se dĂ©couvrir capable de faire des exercices dont on pensait ĂȘtre incapable.

    - Elle prĂ©sente les objectifs poursuivis par son mĂ©dia Àblock.

    - Elle encourage vivement les femmes de 50 ans à oser se lancer dans l'activité physique de leur choix.

    Je suis trÚs heureuse d'avoir pu enregistrer cet épisode décapant et inspirant. Elle conclut par ces mots "Y a pas de raison, on peut le faire". J'espÚre que vous serez nombreus-ses à suivre son exemple !




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  • Il a fallu que VĂ©ronique Zombardi atteigne 52 ans pour qu'elle parvienne Ă  Ă©crire son premier roman. Auparavant, elle tenait son journal, contribuait Ă  des journaux locaux, animait des groupes de paroles de femmes de plus de 50 ans et +.

    La crise liée à une rupture a changé la donne : le personnage de Zély s'est alors imposé à elle, une quinquagénaire qui quitte son job et ses habitudes parisiennes pour répondre à un appel d'offre en Laponie. Zély rejoint une petite ville de Laponie dont le maire cherche un(e) responsable pour transformer un établissement délabré en lieu d'accueil.

    Je vous invite à écouter Véronique dont l'objectif, au travers de son livre, est de rendre visibles les femmes de + de 50 ans, telles qu'elles sont, entreprenantes, actives, désirantes.

    Son interview est captivante Ă  double titre. Elle nous explique

    ce qu'elle a voulu montrer, à travers Zély : des relations amicales qui se nouent, y compris avec des hommes, une vie sexuelle active, un projet innovant réussi grùce à la persévérance et la coopération ; son propre cheminement personnel qui l'a menée à ce livre et à un travail d'introspection pour se réconcilier avec son corps, ne pas craindre les critiques et s'accepter comme elle est.

    Le livre "L'amazone du cercle polaire : ou les quinqua-tribulations d'une voyageuse en soi »est disponible sur Amazon. Véronique l'a autoédité, vous pouvez lui demander à l'acheter directement sur son site .


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  • Marie-HĂ©lĂšne Gondre a tirĂ© les leçons d'annĂ©es passĂ©es dans les agences de publicitĂ© : il existe un modĂšle de banque d'images Ă  dĂ©velopper, rĂ©munĂ©rant mieux les photographes, et proposant des photos rĂ©pondant au plus prĂšs aux besoins des entreprises et agences de communication soucieuses d'illustrer leurs engagements sociĂ©taux et environnementaux.

    Dans cet Ă©pisode, nous Ă©coutons :

    - les différentes étapes de création et de développement de Pic&Pick, 1Úre banque d'images française solidaire, créée par Marie-HélÚne et son associée Julie Langlade ;

    - des exemples de représentations stéréotypées : le fauteuil roulant des personnes atteintes de handicap, l'absence de photos de femmes de + 50 ans dans des situations de travail variées, des situations déséquilibrées de collaboration intergénérationnelle.

    - les convictions qui ont portĂ© ces deux femmes : leur volontĂ© de participer Ă  la dĂ©construction des stĂ©rĂ©otypes, de mettre Ă  disposition des images plus inclusives, authentiques, reflĂ©tant mieux la diversitĂ© des ĂȘtres humains et des situations.

    A l'heure de l'explosion de photos trÚs conventionnelles sur les réseaux, et de l'intelligence artificielle qui se nourrit des photos existantes, la démarche et les propositions de Marie-HélÚne et Julie sont essentielles afin que les cerveaux humains (et les algorithmes), en s'appropriant des images plus diversifiées, acceptent et intÚgrent mieux les différences.

    REFERENCES

    Pic&Pick

    Un article sur le blog J'ai piscine avec Simone
    Femmes et IA génératives : des représentations qui amplifient les stéréoty pes


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  • Isabelle Thomas, styliste personnelle et thĂ©rapeute, travaille avec ses clientes la relation complexe que les ĂȘtres humains, et particuliĂšrement les femmes Ă  compter de la cinquantaine, entretiennent avec leurs vĂȘtements : image de soi dans le miroir, prise de conscience des diktats de la mode et du relooking, alignement de la garde-robe avec sa personnalitĂ©.

    Dans cet Ă©pisode, nous Ă©coutons :

    - comment elle en est venue à choisir ce métier et quelles sont les valeurs qu'elle respecte pour l'exercer,

    - quelles sont les différentes prestations qu'elle propose : rencontres en visio, "detox penderie", accompagnement shopping,

    - quelles sont les motivations des personnes qui s'adressent Ă  elles,

    - et comment elle entend y répondre : avec bienveillance, sans imposer ses propres goûts, et l'objectif de passer un bon moment, et de leur faire retrouver le plaisir de s'habiller.

    Isabelle rame à contre-courant des injonctions dans lesquelles sont enfermés les corps des femmes au travers de la mode, des obligations de minceur et de jeunesse. Au contraire, elle incite les femmes à s'écouter, s'affirmer, se sentir au mieux dans la "seconde peau" qu'elles se choisissent. Quel beau programme, à adopter à tout ùge !

    REFERENCES

    Le site d'Isabelle Thomas , styliste personnelle et thérapeute

    Le site de la diététiciennet Ariane Grumbach
    sur lequel vous pourrez accĂ©der au podcast BCBT Bien dans son corps, bien dans sa tĂȘte et Ă©couter :
    - 2 épisodes enregistrés avec Isabelle Thomas (épisodes 27 et 28)
    - 1 épisode consacré à la prise de poids à l'approche de la ménopause (épisode 32)


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  • Ema Martins, jeune photographe indĂ©pendante s'est spĂ©cialisĂ©e dans la photographie de femmes ĂągĂ©es de + de 40 ans. AprĂšs avoir publiĂ© fin 2022 un trĂšs beau livre photos intitulĂ© "Ainsi soient-elles, Ode aux dĂ©esses Silver", elle photographie des mannequins et actrices, mais Ă©galement des femmes qui, arrivant dans la seconde moitiĂ© de leur vie, ont envie de se faire plaisir en rĂ©cupĂ©rant d'elles de trĂšs beaux portraits.

    Dans cet Ă©pisode, nous Ă©coutons :

    - dans quelles ciconstances Ema est devenue photographe,

    - comment elle en est venue à préférer mettre en valeur des femmes qui portent sur leurs visages et corps la trace des années,

    - qui sont les femmes qui l'ont encouragée dans cette voie,

    - quelles sont les prestations qu'elle propose dans son studio,
    - et, enfin, les observations qu'elle a pu faire concernant le sujet de la disparition des femmes de + 50 ans dans les représentations proposées par le monde de la mode, des médias, et du spectacle.

    Je suis trÚs heureuse d'avoir fait la rencontre d'Ema qui contribue, grùce à son travail et à son talent, à imposer une vision autre du vieillissement des femmes. Loin des effets de mode, et en en mettant en lumiÚre la diversité et la singularité.


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