Afleveringen

  • Il s'agit certainement de l'une des plus graves menaces qui pèsent aujourd'hui sur l'humanité... Et même sur l'ensemble du vivant sur Terre ! Alors que les progrès scientifiques nous rapprochent chaque jour un peu plus de la création de la vie miroir, un récent rapport de 299 pages tire la sonnette d'alarme : le danger est réel, imminent, il faut donc arrêter les recherches. Un colloque est organisé à l'Institut Pasteur pour en débattre les 12 et 13 juin prochain.


    Merci pour votre écoute. Ce sujet a demandé plusieurs semaines de travail à une partie l'équipe du Studio Biloba, en particulier à Emma Hollen, Melissa Lepoureau et Gabriel Macé. Pour nous soutenir et faire connaître ce sujet crucial, n'hésitez pas à partager cet épisode largement ! 🙏


    Un épisode présenté par Gabriel Macé 🙋‍♂️ Suivez-moi sur Instagram : @gabriel.mace

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  • Mes chers camarades, bien le bonjour !

    C’est le plus grand complot de l’Histoire. Car ils sont des millions, qui depuis des milliers d’années, sont là, à nous observer, à nous manipuler, à squatter nos canapés ! Eux, ce sont les chats, ces monstres à qui on laisse tout faire, et qu’en plus on gave de nourriture succulente, aux frais de la princesse ! Et pourtant, entre les humains et les chats, tout n’a pas toujours été tout rose ! Alors, comment tout ça a commencé ?

    Bonne écoute !


    🖋 Écriture : Benjamin Brillaud, Jean de Boisséson et William Blanc


    🎧 Mixage : Studio Pluriel : https://www.studiopluriel.fr/


    ➤➤➤ Pour en savoir plus :

    - Les Chats des pharaons : 4000 ans de divinité féline, Bruxelles, Éditions de l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique, 1989.

    - Baratay Éric, Cultures félines (XVIIIe-XXIe siècle) : les chats créent leur histoire, Paris, Editions du Seuil, 2021.

    - Bobis Laurence, Les Neuf vies du chat, Paris, Gallimard, 1991.

    - Bobis Laurence, Une histoire du chat : de l’Antiquité à nos jours, Paris, Seuil, 2006 [2000].

    - Charrière Georges, « Feux, bûchers et autodafés bien de chez nous », dans Revue de l’histoire des religions, tome 194, n° 1, 1978. p. 23-64.

    - Foucart-Walter Élisabeth, Rosenberg Pierre, Le Chat et la palette : le chat dans la peinture occidentale du XVe au XXe siècle, Paris, A. Biro, 1987.

    - Gazonneau Aurore, L’animal et l’islam à travers le temps, Thèse de Doctorat, 2019.

    - Gerardin François, « Les animaux dans les villes de l’Égypte lagide », Histoire urbaine, n° 47-3, 2016, p. 13-27.

    - Legras Bernard, « La répression des violences envers les animaux sacrés dans l’Égypte ptolémaïque », Droit et cultures, n° 71, 2016, p. 43-50.

    - Málek Jaromír, Le chat dans l’Égypte ancienne, Paris, Les Belles Lettres, 2016 [1993].

    - Rogers Katharine M., The cat and the human imagination : feline images from Bast to Garfield, Ann Arbor, University of Michigan Press, 1998.

    - Vigne Jean-Denis, Guilaine Jean, « Les premiers animaux de compagnie, 8500 ans avant notre ère ? Ou comment j’ai mangé mon chat, mon chien et mon renard », Anthropozoologica, n° 39 (1), 2004, p. 249-273.

    - Walker-Meikle Kathleen, Chats du Moyen Âge, Paris Les Belles Lettres, 2013 [2011].

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  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

    Klik hier om de feed te vernieuwen.

  • Les Frères musulmans et les salafistes sont deux courants importants de l’islam sunnite contemporain, souvent confondus dans le discours public. Pourtant, ils ont des objectifs, des méthodes et des visions du monde bien distincts, même s’ils partagent parfois certains points doctrinaux.


    Origine et histoire

    Les Frères musulmans sont un mouvement islamiste né en Égypte en 1928, fondé par Hassan al-Banna. Leur objectif est de réislamiser la société par le bas, en utilisant l’éducation, la prédication et l’action politique. Ils considèrent l’islam comme un système global englobant la foi, la politique, l’économie et la société. Très tôt, le mouvement a cherché à influencer les institutions et à participer à la vie politique dans plusieurs pays arabes (Égypte, Jordanie, Tunisie, etc.).


    Les salafistes, quant à eux, ne forment pas une organisation unique, mais plutôt un courant de pensée qui cherche à revenir à l’islam des origines, tel qu’il aurait été pratiqué par les "salaf" (les pieux ancêtres des trois premières générations de musulmans). Ce courant prend son essor au XIXe siècle, mais se développe fortement au XXe siècle, notamment sous l’influence de l’Arabie saoudite et du wahhabisme.


    Objectifs et méthodes

    Les Frères musulmans veulent transformer la société en profondeur pour instaurer, à terme, un État islamique. Ils privilégient souvent une approche graduelle, en s’insérant dans les institutions démocratiques. Ils ont par exemple participé à des élections en Égypte, en Tunisie ou au Maroc.


    Les salafistes, eux, rejettent généralement la démocratie, qu’ils considèrent comme une innovation étrangère à l’islam. Leur objectif est la pureté doctrinale et rituelle, pas nécessairement la conquête du pouvoir (sauf pour certains groupes armés). Ils se divisent en plusieurs sous-courants :

    les salafistes quiétistes, centrés sur la prédication apolitique ;

    les salafistes politiques, qui participent parfois à la vie publique ;

    et les salafistes djihadistes, comme Al-Qaïda ou Daech, qui prônent la violence pour instaurer un califat.


    Vision du monde

    Les Frères musulmans ont une vision idéologique plus moderne, même si elle est conservatrice : ils acceptent l’usage des médias, du droit constitutionnel, et parfois du pluralisme politique, dans une optique islamique. Ils sont souvent structurés comme des mouvements de masse avec des branches sociales, caritatives, étudiantes.

    Les salafistes, en revanche, privilégient une lecture littéraliste du Coran et de la Sunna, avec une stricte séparation entre "vrai islam" et "innovations" à rejeter. Ils se méfient des partis, des compromis, et de tout ce qui s’éloigne de l’islam originel.


    En résumé

    Les Frères musulmans sont des islamistes politiques réformistes, tandis que les salafistes sont des puristes doctrinaux, méfiants envers la modernité. Les premiers veulent transformer la société par la politique, les seconds veulent préserver la foi par le retour aux sources.

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  • On sait depuis longtemps que consommer trop de sel augmente le risque d’hypertension et de maladies cardiovasculaires. Mais une étude récente, publiée en 2024 par une équipe de l’Université de Géorgie, vient bouleverser notre compréhension de ses effets : l’excès de sel agirait directement sur le cerveau, et plus précisément sur l’hypothalamus, une zone-clé impliquée dans la régulation de la soif, de l’appétit, de la température corporelle et… de la pression sanguine...

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  • Driiiing, il est 8h. Vous pouvez retournez la feuille posée sur votre bureau, l'épreuve écrite commence ! Heureusement, vous aviez pris 10 minutes pour écouter cet épisode, et cela va faire toute la différence. Allez, foncez, il ne reste déjà plus que 3h59... Bon courage ! 💪


    Un podcast du Studio Biloba, écrit par Blandine Cossa et présenté par Loïc Landrau.


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  • L’expression "voir la vie en gris", souvent utilisée pour décrire un état dépressif, n’est pas qu’une simple métaphore. Elle correspond à un phénomène bien réel, documenté par les neurosciences : les personnes souffrant de dépression perçoivent les couleurs de façon altérée, notamment avec une réduction de la capacité à distinguer les contrastes visuels, ce qui donne littéralement une vision plus terne, plus grisée du monde.


    Une perception visuelle modifiée par la dépression

    Ce phénomène a été mis en évidence par plusieurs équipes de recherche, notamment dans une étude menée en 2010 par l’université de Fribourg en Allemagne, publiée dans la revue Biological Psychiatry. Les chercheurs ont montré que les patients dépressifs perçoivent moins bien les contrastes visuels, en particulier les contrastes liés à la luminance (la quantité de lumière reflétée par un objet). Cela rend les couleurs moins vives, les formes moins nettes, et la scène visuelle globalement plus plate.

    Les participants ont été soumis à des tests visuels, notamment à des images de rayures contrastées. Résultat : les personnes atteintes de dépression voyaient ces contrastes de manière significativement atténuée par rapport au groupe témoin non dépressif. Cette diminution de la sensibilité au contraste explique en partie pourquoi le monde semble "gris", sans relief ni éclat aux yeux des personnes concernées.


    Une origine neurologique : le rôle de la dopamine

    Sur le plan biologique, cette altération serait liée à une baisse de la dopamine, un neurotransmetteur impliqué non seulement dans le plaisir et la motivation, mais aussi dans la régulation du traitement visuel dans la rétine. En effet, la dopamine joue un rôle crucial dans la transmission des signaux lumineux depuis la rétine vers le cerveau. Quand elle est déficiente — ce qui est fréquent chez les personnes dépressives — la réponse visuelle est affaiblie, en particulier dans la détection des contrastes.


    Ce lien entre humeur et perception visuelle suggère que la dépression n’affecte pas uniquement la pensée ou les émotions, mais modifie aussi la façon même dont le cerveau perçoit le monde physique.


    Une piste pour le diagnostic ?

    Ce phénomène pourrait même devenir un outil de diagnostic. Certaines recherches expérimentent l’usage de tests de perception des contrastes visuels comme indicateurs de l’état dépressif, ou pour mesurer l’efficacité des traitements. Si la sensibilité au contraste s’améliore, cela pourrait signifier que la dépression recule.


    En résumé, "voir la vie en gris" n’est pas une simple image poétique : c’est une réalité neurophysiologique. La dépression affecte la chimie du cerveau, et cela modifie notre vision au sens le plus littéral du terme. Le monde devient réellement plus terne, moins coloré… comme si l’émotion même s’était retirée de la perception.

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  • Pour découvrir le podcast Le Précepteur:

    https://open.spotify.com/show/4Lc8Fp7QAVsILrKZ41Mtbu?si=w28n3PRPSIuguRE4SQVMlQ


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    C’est une question que beaucoup se posent… et à laquelle les publicités répondent souvent avec un peu trop d’enthousiasme. Alors, que dit la science ? Est-il possible d’accélérer la pousse des cheveux ? Et si oui, comment ?


    La vitesse naturelle de pousse


    Commençons par un fait de base : les cheveux poussent en moyenne de 1 à 1,5 cm par mois, soit environ 15 cm par an. Cette vitesse varie selon plusieurs facteurs : l’âge, la génétique, le sexe, les hormones, et même la saison — ils poussent un peu plus vite en été qu’en hiver.


    Il n’existe aucun produit miracle qui fasse doubler cette vitesse de manière durable. En revanche, certaines habitudes et solutions peuvent optimiser la pousse… ou plutôt éviter de la freiner.


    Ce qui fonctionne vraiment


    1. Une bonne santé générale

    La croissance des cheveux dépend en grande partie de votre état de santé. Si vous êtes fatigué, stressé ou carencé, vos cheveux le ressentent. Une alimentation riche en protéines, en fer, zinc, vitamines B, et oméga-3 favorise une pousse optimale. En cas de carence avérée, une supplémentation peut être bénéfique, mais seulement sous contrôle médical.


    2. La caféine topique

    Certaines études ont montré que des lotions ou shampooings à base de caféine stimuleraient la pousse en agissant sur la racine du cheveu. Cela reste modeste, mais les résultats sont prometteurs, notamment en prévention de la chute.


    3. Le massage du cuir chevelu

    C’est simple, gratuit… et scientifiquement soutenu. Des massages réguliers stimulent la circulation sanguine autour des follicules pileux. Une étude japonaise de 2016 a montré qu’un massage de 4 minutes par jour pouvait améliorer l’épaisseur des cheveux en 6 mois.


    4. Le minoxidil

    C’est le seul traitement topique officiellement reconnu pour stimuler la pousse des cheveux, surtout en cas de chute. Il est en vente libre dans de nombreux pays, mais peut provoquer des effets secondaires. Il ne rend pas les cheveux plus longs en soi, mais aide à prolonger la phase de croissance.


    Ce qui ne sert à rien (ou presque)


    Couper ses cheveux ne les fait pas pousser plus vite. Appliquer de l’huile de ricin n’a jamais été prouvé efficace scientifiquement. Et les gélules miracles vendues en ligne n’ont souvent d’effet… que sur votre porte-monnaie.


    Conclusion


    Vous ne pouvez pas changer votre nature capillaire, mais vous pouvez favoriser des conditions idéales. Prenez soin de votre corps, massez votre cuir chevelu, et soyez patient : les cheveux, comme les plantes, poussent mieux dans un terrain sain.

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  • La question de savoir s’il faut dire « un après-midi » ou « une après-midi » revient souvent, et à juste titre, car l’usage oscille entre les deux genres depuis des siècles. 


    Une construction hybride

    Le mot après-midi est un composé formé de la préposition après et du mot midi. Historiquement, le mot midi est masculin : on dit le midi pour désigner le milieu de la journée ou la région du sud de la France. Ainsi, par simple accord grammatical, après-midi devrait logiquement hériter du genre masculin.


    Mais dans la langue parlée, de nombreuses personnes disent instinctivement « une après-midi », sans doute influencées par d’autres expressions liées à la journée : « une matinée », « une soirée », « une journée », toutes féminines. L’esprit associe naturellement après-midi à ces moments du jour souvent évoqués au féminin.


    Que disent les dictionnaires ?

    Les principaux dictionnaires comme Le Petit Robert, Le Larousse ou encore le Trésor de la langue française reconnaissent tous après-midi comme un nom masculin, mais tolèrent aussi l’usage féminin. Cela signifie qu’aucune des deux formes n’est grammaticalement fautive. Toutefois, ils précisent que le genre masculin est de loin le plus courant et préféré dans la langue écrite soutenue.


    L’usage officiel

    L’Académie française, qui fait autorité en matière de langue, considère après-midi comme un nom masculin. Dans ses recommandations, elle invite à employer « un après-midi » de manière systématique, en cohérence avec la règle grammaticale et l’histoire du mot.


    Variations selon les régions

    L’usage féminin est davantage répandu dans certaines régions francophones, notamment en Belgique ou en Suisse romande, où l’on entend plus souvent « une après-midi ». En France, en revanche, le masculin domine nettement, surtout dans les écrits formels, la presse, l’administration ou l’enseignement.


    Conclusion

    Même si les deux genres sont tolérés à l’oral, c’est bien « un après-midi » qui reste la forme correcte et recommandée. Elle respecte l’étymologie du mot, l’usage majoritaire et les recommandations officielles. Pour éviter toute ambiguïté, surtout dans un cadre professionnel ou scolaire, il vaut donc mieux dire « un après-midi agréable » plutôt que « une après-midi ensoleillée », même si cette dernière ne serait pas considérée comme une faute grave.

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  • Il ne s’agit pas d’une métaphore poétique. C’est un phénomène neurologique et perceptif bien réel, mis en évidence par plusieurs études.

    On sait depuis longtemps que la dépression affecte l’humeur, l’énergie ou le sommeil. Mais des chercheurs ont découvert qu’elle altère aussi littéralement notre manière de voir le monde, notamment les couleurs.


    Une perception « grisâtre » du monde

    Des études en neurosciences visuelles, notamment celle menée en 2010 par l’université de Fribourg en Allemagne, ont montré que les personnes souffrant de dépression perçoivent les couleurs avec moins d’intensité. Leur vision semble comme désaturée, plus terne, légèrement "grisée". On parle d’un phénomène appelé réduction du contraste visuel.

    Mais comment cela fonctionne-t-il ?


    Tout commence dans la rétine…

    La clé réside dans le fonctionnement de la rétine, l’organe sensoriel au fond de l’œil qui capte la lumière et les couleurs. La rétine contient des cellules appelées cônes, responsables de la perception des couleurs, et des cellules ganglionnaires, qui transmettent les signaux lumineux au cerveau.


    Chez les personnes dépressives, l’activité de certaines cellules ganglionnaires, notamment celles sensibles aux contrastes de luminosité, est diminuée. Cela signifie que les variations entre les zones claires et sombres d’une image sont moins bien perçues, ce qui donne une impression générale de fadeur.


    Un effet mesurable, même chez les non-dépressifs

    Et ce n’est pas tout. Une étude complémentaire menée en 2014 a montré qu’il suffisait de montrer un film triste à des volontaires pour que leur perception des contrastes baisse immédiatement après. À l’inverse, regarder un film joyeux n'améliore pas la perception des couleurs. La tristesse affecte donc directement notre système visuel, alors que la joie ne le stimule pas au même niveau.


    Ce déséquilibre pourrait s’expliquer par l’évolution : notre cerveau est câblé pour réagir fortement aux émotions négatives – vigilance, menace, fatigue – en modifiant notre perception sensorielle, comme un filtre de repli ou de repliement sur soi.


    Voir le monde en gris… au sens propre

    Ce phénomène donne un fondement scientifique à l’expression “voir la vie en gris”. Pour les personnes dépressives, le monde ne semble pas seulement plus sombre dans la tête… il l’est aussi dans les yeux. Ce lien entre perception visuelle et état émotionnel est un domaine passionnant, et il nous rappelle à quel point le corps et l’esprit sont intimement liés.

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  • A l'époque médiévale, il était fréquent que les rois, tout comme d'ailleurs les reines et les grands nobles soient inhumés selon un rituel bien particulier : leur corps, leur cœur et parfois même leurs entrailles étaient enterrés séparément, dans des lieux différents. Cette pratique, connue sous le nom de "sépulture multiple", peut sembler étrange à nos yeux modernes, mais elle obéissait à des logiques religieuses, politiques et symboliques très fortes.


    D’abord, il faut comprendre que le cœur était considéré comme le siège de l’âme, des sentiments et de la foi. Alors que le corps physique retournait à la terre, le cœur représentait une essence plus pure, plus spirituelle. L’Église médiévale, marquée par le christianisme, valorisait cette dissociation pour permettre une dimension mystique à la mort : offrir son cœur à Dieu, à une abbaye, à une cathédrale ou à une ville significative était vu comme un acte de piété.


    Mais la motivation n’était pas seulement religieuse. La politique jouait un rôle majeur. Les monarques étaient souvent souverains de plusieurs territoires à la fois, et choisir d’inhumer le cœur dans une ville différente de celle où reposait le corps permettait d'affirmer un lien symbolique fort avec cette région. Par exemple, Philippe le Hardi, roi de France, fit enterrer son cœur dans l’abbaye de La Ferté, en Bourgogne, renforçant ainsi son attachement aux monastères cisterciens. Aliénor d’Aquitaine, quant à elle, fit séparer sa dépouille entre Fontevraud et d’autres lieux symboliques.


    Cette pratique avait aussi des avantages pratiques. À une époque où les déplacements étaient lents et pénibles, il était difficile de transporter un corps entier sur de longues distances. Extraire le cœur ou les viscères permettait de préserver plus facilement une partie du défunt pour une inhumation honorifique dans un autre lieu, tout en évitant les problèmes de décomposition.


    Par ailleurs, ce morcellement funéraire donnait lieu à des funérailles multiples, ce qui permettait de multiplier les cérémonies, les messes et les hommages dans plusieurs villes, consolidant la mémoire du souverain dans tout le royaume. Ces pratiques participaient à la construction d’un culte monarchique, où la dépouille devenait une relique politique.


    Cette tradition s'est poursuivie jusqu’à l’époque moderne. Le cœur de Louis XVII, mort en captivité à la Révolution, fut conservé à part, et celui de Louis XIII reposa longtemps dans un reliquaire distinct. Même Napoléon, au XIXe siècle, souhaitait que son cœur soit inhumé à part, bien que cela ne fut finalement pas fait.


    En somme, l’inhumation séparée du cœur était un geste hautement symbolique, mêlant foi, pouvoir et mémoire. Elle révèle à quel point la mort des rois était un événement public, pensé pour marquer durablement les corps et les esprits.

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  • Bonjour à tous et bienvenue dans Callisto, le Podcast qui vous fait voyager à travers les récits mythiques et les légendes !

    Au centre de l’univers se trouve le mont Mandara. Ici, à une époque lointaine, vivent les dieux et les démons qui semblent préoccupés par une rumeur. Il est dit que des trésors sont engloutis dans la mer de lait qui les entoure et ce depuis le grand déluge. Parmi ces trésors, la liqueur d’immortalité, l’Amrita, qui leur permettrait d’asseoir leur pouvoir et leur domination sur le monde… 

    Bonne écoute !


    🖋 Écriture : Calie Brillaud


    🎧 Mixage : Studio Pluriel : https://www.studiopluriel.fr/

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  • Dans cet épisode nous partons en classe de mer avec les élèves d'une classe de cm2, et leur super maîtresse Anna, direction l'île de Ratonneau en face de Marseille dans le magnifique parc national des calanques !


    Nous partons avec la super équipe de plongeurs de l'association du Bateau Jaune à la découverte des étranges trésors de la mer ... comme le concombre de mer ! Une étrange espèce pleine de mystères...


    Enfile ton masque ton tuba et tes palmes et plonge avec nous !


    Un podcast d'Ambre Gaudet avec Tristan de la Fléchère.

    Mis en son et mixé par Morgane Peyrot

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  • Le mot « français » vient du nom d’un peuple germanique : les Francs.


    Au Ve siècle, après la chute de l’Empire romain, les Francs — un peuple germanique — s’installent en Gaule et y fondent un royaume sous la dynastie mérovingienne, puis carolingienne.


    Le nom Francie désigne au départ le territoire contrôlé par les Francs, centré autour de l’actuelle Île-de-France.


    Progressivement, ce nom va s’étendre à l’ensemble du royaume, puis donner son nom au pays : France.


    2. Langue d’oïl, langue romane… et français

    Au Moyen Âge, plusieurs langues ou dialectes étaient parlés dans le territoire de la future France :


    Langue d’oïl au nord (issue du latin vulgaire, comme l’espagnol ou l’italien)

    Langue d’oc au sud


    Et des langues celtiques ou germaniques dans certaines régions


    Parmi ces idiomes, le dialecte de la région parisienne (Île-de-France), influencé par les Francs, va peu à peu s’imposer, notamment parce que c’est celui de la cour royale et de l’administration.


    3. Un nom politique et culturel : le "français"

    À partir du XIIIe siècle, ce dialecte dominant est appelé « français », car c’est celui de la France politique, du royaume de France, et des rois de France. Il devient la langue prestigieuse, celle des lettrés, des lois, et des échanges officiels.


    4. Une reconnaissance officielle

    1539 : L’ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par François Ier, impose que les actes juridiques soient rédigés en français et non plus en latin. Cela contribue à renforcer l’identité linguistique nationale.


    Ce « français » est donc le nom donné à la langue du royaume de France, devenue langue officielle et identitaire.


    Notre langue s’appelle le français parce qu’elle descend d’un dialecte roman parlé dans la région contrôlée par les Francs, et qu’elle est devenue la langue de la France royale, avant de s’imposer à tout le territoire. Ce nom est donc un héritage historique et politique, plus qu’un simple reflet linguistique.


    Mais alors question subsidaire, pourquoi le peuple germanique des Francs s'appelaient ainsi ? Si les Romains les ont appelé les Francus, c'est parce que ce terme est dérivé de l’ancien germanique frank, qui signifie « libre ». Pourquoi libre ?


    Plusieurs hypothèses coexistent :

    Hypothèse sociale : les Francs auraient été ainsi nommés pour insister sur leur statut de « peuples libres », en opposition aux esclaves ou aux peuples soumis à Rome.

    Hypothèse politique : il pourrait aussi s’agir d’un nom d’alliance désignant une coalition de tribus germaniques libres.

    Hypothèse militaire ou symbolique : certains linguistes ont proposé que le mot soit lié au franca, une sorte de javelot (mais cette hypothèse est minoritaire).

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  • L’histoire de cet adolescent néerlandais de 17 ans qui s’est réveillé d’une anesthésie en parlant uniquement anglais — incapable de comprendre sa langue maternelle — relève d’un phénomène neurologique rare, souvent appelé syndrome de la langue étrangère (Foreign Language Syndrome), à ne pas confondre avec le syndrome de l'accent étranger...

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  • Selon une étude menée par le Bebdible Research Center en septembre 2022 et publiée en 2023 par Insider Monkey, la Thaïlande arrive en tête du classement mondial de l’infidélité, avec 51 % des personnes interrogées reconnaissant avoir trompé leur partenaire. Cette enquête, réalisée à partir de plus de 1,9 million de données et 23 872 répondants issus de divers pays, fournit une photographie saisissante des comportements conjugaux à l’échelle planétaire.


    La prévalence élevée de l’infidélité en Thaïlande s'explique en partie par des facteurs culturels profondément ancrés. L’existence du concept de "Mia Noi" – littéralement "petite épouse" – désigne des relations extraconjugales que certains hommes entretiennent de manière plus ou moins assumée. Cette pratique, bien que controversée, est socialement tolérée dans certains milieux, particulièrement chez les classes aisées.


    Les autres champions de l’infidélité

    Dans le classement établi par l’étude, plusieurs pays européens figurent également parmi les plus "infidèles". Le Danemark (46 %), l’Allemagne (45 %), l’Italie (45 %) et la France (43 %) illustrent des sociétés dans lesquelles les normes sociales plus libérales vis-à-vis de la sexualité pourraient jouer un rôle. Toutefois, il est difficile de savoir si ces chiffres traduisent une réalité objective ou simplement une plus grande honnêteté dans les réponses.


    Voici le classement des 10 premiers pays selon l’étude :

    1. Thaïlande – 51 %

    2. Danemark – 46 %

    3. Allemagne – 45 %

    4. Italie – 45 %

    5. France – 43 %

    6. Norvège – 41 %

    7. Belgique – 40 %

    8. Espagne – 39 %

    9. Finlande – 36 %

    10. Royaume-Uni – 36 %


    L’infidélité : un phénomène universel… aux multiples visages

    Loin d’être un simple "écart de conduite", l’infidélité peut répondre à des logiques très variées : recherche d’aventure, manque de communication, insatisfaction affective ou sexuelle, ou encore besoin de se sentir désiré(e). Elle peut aussi être un symptôme d’une crise plus profonde dans la relation de couple.


    Une lecture anthropologique de l’infidélité

    Sur le plan anthropologique, l’infidélité existe dans presque toutes les sociétés humaines, passées et présentes, ce qui pousse de nombreux chercheurs à y voir un comportement universel. Pour certains biologistes évolutionnistes, il s’agirait d’une stratégie adaptative. Chez les hommes, l’infidélité permettrait théoriquement de maximiser les chances de reproduction en diversifiant les partenaires. Chez les femmes, elle pourrait être un moyen d’accéder à des ressources ou à de meilleurs gènes pour leur progéniture, tout en maintenant une relation stable avec un partenaire "officiel".


    Des anthropologues comme Helen Fisher ont montré que l’espèce humaine combine souvent attachement à long terme et désir de nouveauté sexuelle, ce qui explique en partie le conflit entre fidélité sociale et infidélité biologique. D’autres, comme David Barash, évoquent le concept de "monogamie imparfaite", selon lequel la fidélité exclusive ne correspond pas toujours à nos instincts les plus profonds, même si elle reste socialement valorisée.


    Il faut également considérer les modèles culturels dans lesquels ces comportements s’inscrivent : certaines sociétés tolèrent ou ritualisent l’infidélité, d’autres la punissent sévèrement. Cette variation extrême entre cultures souligne que si le désir d’infidélité peut être universel, sa gestion est toujours culturelle.

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  • Aujourd’hui, nous allons parler d’un mal discret, difficile à nommer, mais qui touche de plus en plus de personnes : le syndrome de la vie vide.

    Ce n’est pas une maladie officiellement reconnue. Vous ne la trouverez pas dans les manuels de psychiatrie comme le DSM-5. Et pourtant, elle est bien réelle. Le syndrome de la vie vide, c’est ce sentiment diffus de vide intérieur, d’ennui existentiel, de perte de sens. Comme si on vivait en pilote automatique, sans élan, sans envie, sans but.


    Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. En France, 22 % des adultes déclarent ressentir régulièrement un manque de sens dans leur vie, selon un rapport de Santé Publique France. Et ce chiffre grimpe à 36 % chez les 18-35 ans, preuve que cette sensation de vide touche aussi – et peut-être surtout – les jeunes générations.


    Mais attention : ce n’est pas nécessairement de la tristesse, ni une vraie dépression. C’est plus subtil. Vous vous levez le matin, vous faites ce que vous avez à faire… mais vous n’en retirez aucune satisfaction. Vous avez l’impression que tout est creux, mécanique, que rien ne vous touche vraiment. Et surtout, vous ne savez pas toujours pourquoi.


    Ce syndrome peut apparaître dans des vies qui, de l’extérieur, semblent réussies. Une bonne situation, une famille, une stabilité… et pourtant, un désert intérieur. Il peut aussi émerger après une étape marquante : la retraite, une séparation, le départ des enfants… ou même l’atteinte d’un objectif longtemps poursuivi. Et une fois ce but atteint ? Le vide. Parce qu’en fait, on ne savait plus ce qu’on voulait vraiment.


    À l’échelle mondiale, l’Organisation mondiale de la santé estime que 5 % des adultes souffrent de dépression. Même si le syndrome de la vie vide n’est pas une dépression, il peut en être le terrain favorable, quand il persiste sans être reconnu.


    Souvent, ce malaise vient d’un décalage entre nos actions quotidiennes… et ce qui a vraiment du sens pour nous. Une vie remplie de tâches, mais pas de passion. De bruit, mais pas d’écoute de soi.


    Alors, comment faire ?

    Commencer par nommer ce vide. Puis, interroger son quotidien : qu’est-ce qui me touche ? me nourrit ? me fait vibrer ? Redonner du sens, non pas en faisant plus… mais en vivant mieux.


    Ce vide, parfois silencieux, peut être un début. Le début d’un recentrage, d’une reconstruction, d’un vrai choix de vie.

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  • Mes chers camarades, bien le bonjour !

    Je sais pas vous, mais j'aime bien accompagner mon plat d'une bonne sauce ! Et justement, dans ce quatrième épisode de Cuisine Historique, on s'attaque avec Fabian à une sauce du Moyen Âge : la Sauce à Bélier ! Vous m'en direz des nouvelles !

    Bonne écoute et bon appétit !


    ➤ En 2025 vous allez pouvoir découvrir 10 recettes succulentes, et c'est notamment grâce au soutien du CNC Talent, merci à lui ! Si vous aussi vous avez besoin d'un coup de pouce pour un projet audiovisuel, jetez y un œil : https://www.cnc.fr/professionnels/aides-et-financements/creation-numerique/fonds-daide-aux-createurs-video-sur-internet-cnc-talent_190814


    ➤ Pour en savoir encore plus sur l'histoire de l'alimentation, suivez les travaux de Fabian :

    ➜ Sur Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100015340651981

    ➜ Sur Instagram : https://www.instagram.com/fabian.mullers/

    ➜ Via le collectif Cuisine Historique : https://www.facebook.com/CollectifCuisineHistorique

    ➜ Et sur le site de La Muse : https://mondemedieval.fr/


    🎙Présentation : Benjamin Brillaud, Fabian Müllers, Yanis Müllers


    🎧 Mixage : Studio Pluriel : https://www.studiopluriel.fr/


    🍽 La recette :

    - Poivre long. 

    - Sel.

    - Vinaigre.

    - Mélange d'herbes aromatiques. Ici : persil frisé, basilic, ciboulette, menthe, coriandre.

    - Une ou deux gousses d'ail.

    - Viande d'ovin, ici de l'agneau.

    - Alternative à la viande : courgettes, œufs durs.


    - Hacher finement les différentes herbes et l'ail.

    - Broyer le poivre long et le réduire en poudre.

    - Mettre un peu de vinaigre dans une casserole, y ajouter le mélange d'herbes pour les y faire mijoter. Les presser à la cuillère pour faire ressortir tout leur suc. Y ajouter un peu d'eau, le sel et le poivre.

    - Faire fondre du beurre dans une poêle, et y faire griller la viande. Y ajouter une pointe d'huile pour éviter que le beurre ne roussisse. Ne pas hésiter à retourner la viande plusieurs fois pour qu'elle soit bien grillée des deux côtés. 

    - Dès que la sauce sera suffisamment réduite et les herbes bien cuites, venir napper la viande avec. 

    - Il est possible de remplacer la viande par des courgettes. Dans ce cas, les saisir à feu vif, puis à feu doux pour qu'elles soient bien moelleuses, puis y ajouter la sauce. Accompagner un œuf dur avec la sauce est également une bonne idée !


    ➤➤➤ Pour en savoir plus :

    - "Cuisine Historique. Le Moyen Âge", Fabian Müllers, 2018.

    - "Le règne de Taillevent. Livres et pratiques culinaires à la fin du Moyen Âge", Bruno Laurioux, 1997.

    - "Une histoire culinaire du Moyen Âge", Bruno Laurioux, 2005.

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  • Imaginez la scène : vous retirez 50 euros à un distributeur automatique, et la machine vous en donne 100. Un coup de chance ? Pas vraiment. En France, la loi est très claire : vous êtes dans l’obligation de rendre l’argent, même si l’erreur vient de la machine.


    Ce type de dysfonctionnement peut sembler rare, mais il arrive plus souvent qu’on ne le pense. Et il pose une question juridique simple mais essentielle : garder cet argent est-il un délit ? La réponse est oui. En droit français, profiter sciemment d’une erreur pour s’enrichir constitue ce qu’on appelle un “enrichissement sans cause”, et dans certains cas, cela peut même être requalifié en vol ou abus de confiance, passibles de poursuites pénales.


    Prenons un exemple concret : si vous retirez de l’argent à un distributeur défectueux qui vous remet une somme supérieure à celle que vous avez demandée, vous êtes censé signaler l’erreur et restituer l’excédent. À défaut, la banque peut vous réclamer l’intégralité de la somme perçue à tort, assortie de frais bancaires, parfois appelés commissions d’intervention. Et si vous refusez de coopérer, elle peut engager des poursuites devant les tribunaux civils ou même pénaux, notamment si l’intention frauduleuse est démontrée.


    La jurisprudence va dans ce sens : les juges estiment que le client a l’obligation morale et légale de corriger l’erreur, même si le ticket de retrait ou l’application bancaire n’indique pas d’anomalie. L’erreur matérielle de la machine ne dispense pas de restituer ce qui ne vous appartient pas.


    Et attention : les distributeurs sont presque tous équipés de caméras et chaque opération est traçable électroniquement. Ce qui signifie que même si vous quittez discrètement les lieux, la banque saura rapidement qui a retiré quoi et quand. Certaines affaires similaires ont déjà conduit à des peines de prison avec sursis ou à des amendes salées, notamment quand plusieurs retraits successifs ont été effectués avec la conscience du dysfonctionnement.


    Par exemple en 2020, un habitant de Montpellier se rend dans un distributeur pour retirer 20 euros. À sa grande surprise, le distributeur crache plusieurs billets, pour un total de 1000 euros. Au lieu de signaler l’anomalie, l’homme repart discrètement… mais revient plusieurs fois dans la journée pour tenter d’autres retraits.

    Ce qu’il ignore, ou feint d’ignorer, c’est que les distributeurs sont équipés de caméras de vidéosurveillance, et que chaque transaction est enregistrée numériquement. Très vite, la banque remarque l’erreur et remonte jusqu’à lui.


    Résultat : il est interpellé, poursuivi en justice pour vol, et contraint de rembourser l’intégralité des sommes indûment perçues. Le tribunal retient que le client avait conscience du dysfonctionnement et a agi de manière répétée, ce qui caractérise l’intention frauduleuse.


    En résumé, même si l’argent ne sort pas de la poche d’un guichetier mais d’une machine, le principe légal reste le même : ce qui ne vous est pas dû doit être rendu. La morale de l’histoire ? Si le distributeur se transforme soudain en Père Noël… méfiez-vous. En droit, l’erreur ne fait pas le bonheur, et encore moins une excuse.

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