Afleveringen
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Il y a quelques jours, Anne-Sophie a vécu un fou rire mémorable. Elle participe à l’AG d’une association professionnelle dont elle vient d’être élue membre du CA. Au coin du buffet, un simple détail culinaire déclenche cet éclat de rire partagé.
Deux jours avant, elle a failli annuler sa présence en raison d’un contexte familial un peu compliqué.
Pourtant, elle réussit in extremis à maintenir sa venue. Aussitôt un regain d’énergie s’empare d’elle qui ira crescendo jusqu’à la soirée.
Au dernier moment, elle revisite, en rimes, le pitch qu’elle a prévu pour soutenir sa candidature au CA. Car elle a décidé d’inviter le rire à cette soirée, en réponse à son contexte personnel difficile.
C’est peut-être cette convocation qui produit l’arrivée de ce fou rire plus tard, lors du cocktail !
Il est là comme le fruit du mouvement qu’elle a imprimé autour de cette soirée, malgré l’épreuve.
Cette mise en mouvement l’accompagne en permanence dans sa vie, toujours pleine d’activités et de rencontres. C’est ainsi qu’elle se sent vraiment épanouie.
Au milieu de ce mouvement perpétuel, elle s’autorise des engagements associatifs précieux pour elle. Ils sont autant d’occasions de mieux se comprendre et de gonfler sa confiance.
Elle sait que le mouvement est ambivalent. Fidèle et enthousiasmant compagnon de son existence, il porte aussi en lui les risques d’une fuite en avant.
Pourtant ce soir-là, dans ce fou rire suspendu, s’entrecroisaient à la fois l’empreinte du mouvement et de l’instant présent.
Mon invitée : Anne-Sophie GERMAIN
https://www.linkedin.com/in/anne-sophie-germain
@annesophie_germain
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Le mois dernier, Nathalie a renoué contact avec celle qui fût un temps son médecin traitant, mais qui aujourd’hui se reconstruit après un AVC.
Ce médecin, Véronique, l’a suivie de près il y a quelques années, à un moment où elle a développé une pathologie invisible mais très handicapante.
Plus de vie professionnelle, plus de vie sociale, tel était alors le lot de Nathalie. Par son approche personnalisée et innovante, ce médecin lui a permis de renouer avec une vie normale à temps partiel.
D’abord freinée par l’ancien lien médecin-patient qui les unissait, Nathalie a tergiversé sur ces retrouvailles. Elle a finalement osé dépasser ce prisme. Et la retrouver depuis un espace d’humain à humain, reliés par l’empathie, le respect et la solidarité.
C’était à son tour de l’écouter et l’épauler dans son chemin de résilience.
Nathalie a ainsi mis en musique cette idée forte héritée de sa grand-mère : « N’oublie jamais les personnes qui ont su te tendre la main ».
Ce précepte a déjà sous-tendu les relations avec sa grand-mère. Dans un phénomène d’inversion naturelle, celle qui a incarné la figure maternelle dans son enfance, elle en a pris soin dans ses vieux jours.
Forte de cette conviction nourrie par les épreuves de la vie, ce sont la solidarité et la profondeur des liens régissent le rapport aux autres pour Nathalie.
Mon invitée : Nathalie Laparra
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Il y a quelques mois, au début de l’été, Laurène a vécu la magie d’une rencontre amoureuse. Un moment aussi merveilleux que banal, direz-vous ?
Celle-ci a pourtant une saveur particulière.
Totalement inattendue d’abord. Elle a lieu alors que Laurène est de passage dans sa famille, dans une ville où elle ne vit pas. Elle n’avait aucunement l’intention de trouver un compagnon, la relation la liant à son entreprise la remplissant complètement.
Avec une tournure insoupçonnée. Son nouveau compagnon est paraplégique. Là où son esprit aurait pu prendre peur, son cœur l’a poussée à y aller.
Un amour qui passe par tous les capteurs sensoriels. Elle le voit, le touche, le sent… à chaque étape, le lien et l’attirance sont de plus en plus forts jusqu’à ressentir une connexion d’âmes.
Et puis ce sentiment d’Amour inconditionnel qui éclot et se déploie en elle telle une fleur. En grandissant, elle nettoie toutes les vieilles blessures d’amour. Longtemps elle a préparé le terreau pour l’accueillir. Ce compagnon lui a permis de la faire germer.
Mais ce sentiment d’Amour dépasse leur relation. Il se s’agit plus d’amour conditionné à l’autre. C’est une histoire avec elle-même qui lui apporte paix et sécurité en toutes circonstances. Le champ des possibles est complètement ouvert et la vie le cultive avec elle.
Plongée dans ce bain d’Amour, le lien à son entreprise et sa posture dans la vie prennent une dimension nouvelle. Elle aiguise son discernement entre les actions faites par amour et celles animées par la peur. Pour plonger encore plus profondément dans ce sentiment d’Amour, surprenant cadeau de la vie.
Mon invitée : Laurène Pennetier - @maisonunique_consulting
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Virginie tient une feuille d’automne rouge orangé dans la main. Cette feuille, elle l’a ramassée au début de l’automne au cours d’une promenade dans un parc.
Régulièrement accaparée pour conduire ses enfants, elle se retrouve, ce jour-là, avec un battement d’1h30 entre deux trajets. Pour ne pas gaspiller son temps, elle a l’idée de faire une pause dans un parc qu’elle apprécie bien.
La journée est magnifique et invite à la flânerie dans la bambouseraie cachée au fond du parc.
Il y a encore peu, elle n’aurait pas pu s’octroyer ce moment suspendu, prise dans un quotidien effréné de responsable RH dans l’industrie.
A cet instant précis, Virginie prend conscience de la plénitude de ce moment, plein de liberté et de simplicité.
Deux valeurs phare pour elles, mais qui ont été chahutées ces dernières années.
Elle a souvent mis l’engagement à distance – que ce soit un CDI ou un mariage. Une façon de garder un lien direct à sa liberté, et s’éviter la peur de quitter une situation confortable.
Sa simplicité, sans artifice, se traduisait dans sa spontanéité, parfois clivante dans son ancien milieu.
Aujourd’hui, cette feuille, c’est le symbole d’un moment de pleines retrouvailles avec sa liberté et sa simplicité.
C’est aussi la promesse intime qu’elle s’est faite de les cultiver désormais dans sa vie.
Mon invitée : Virginie Blateyron
https://www.linkedin.com/in/virginieblateyron
@passion_management_rh
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L’été dernier, Donovan a passé trois semaines de vacances en famille à l’Ile Maurice.
Une première pour lui qui s’est toujours beaucoup impliqué dans son agence de de communication digitale.
Deux années d’activité intense et trois enfants avides de découvertes l’ont conduit à envisager ce séjour pour nourrir à la fois ses besoins de décompression et ceux d’exploration en famille.
S’est alors ouvert une parenthèse de temps long : s’adonner à des activités variées, se reconnecter à la nature sous toutes ses formes, redécouvrir la gentillesse - trait de caractère de la population locale.
Un moment pendant lequel son inspiration se nourrit, de nouvelles idées fusent et ses batteries se rechargent enfin à plein.
Donovan le vit comme un réalignement à la simplicité qui caractérise depuis toujours son rapport au monde. Faire les choses comme elles viennent, sans complexifier et sans céder à la peur du jugement ou de l’échec. Laisser ainsi une place de choix à la rencontre et aux liens avec les autres.
Au-delà de l’agréable séjour en famille, c’est pour lui la perspective de régler ses propres curseurs dans son quotidien souvent chronométré. Et veiller à cultiver à l’avenir ces espaces de recalibration.
Mon invité : Donovan GOULT (https://www.linkedin.com/in/donovan-goult)
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Stéphanie a accompagné un groupe en réinsertion à travers un atelier d’improvisation théâtrale.
Sur le papier, un groupe aux antipodes de ce qu’elle représente : que des hommes, recrutés pour l’activité assez physique de « pistards » en aéroport, migrants économiques ou politiques pour beaucoup d’entre eux.
Un tel atelier pourrait paraître à mille lieux de leurs considérations du moment.
Pourtant, ils ont tous pleinement joué le jeu. En a jailli une expression de leur parcours, d’eux-mêmes extrêmement riche – plus qu’ils ne le mesurent. Ils découvrent qu’ils sont capables de susciter respect, étonnement et admiration.
Il ne s’agit pas d’une formatrice et ses élèves, mais de la rencontre mutuelle de leur humanité.
Dans l’espace-temps qu’elle a créé ce jour-là, Stéphanie a permis de s’opérer la réparation de leur propre estime et confiance en eux.
Une réparation qui passe par nourrir son imaginaire, alimenter sa curiosité et s’appuyer sur le jeu. Il faut souvent faire l’effort de créer et soutenir ce genre d’espaces. Mais la récompense derrière offre un univers de possible et de kiff pour exprimer qui on est et ses propositions au monde.
Mon invitée : Stéphanie Jarroux - @stephaniejarroux
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Estelle a couru au mois de Mai son 1er semi-marathon à Luxembourg.
Sa participation est le fruit d’un challenge vis-à-vis d’elle-même quand, quelques mois plus tôt, elle a connu une baisse de motivation dans sa pratique sportive.
Le jour J, elle se lance accompagnée par l’énergie des 14 000 coureurs qui l’entourent. Puis elle découvre comment les encouragements de ses connaissances, de ses amis et de son conjoint lui procurent des doses d’énergie supplémentaires tout au long du parcours comme les pulsations des battements du cœur.
Tout du long, elle a observé le dialogue plein de connivence entre son esprit et son corps pour réguler l’effort et gérer la course. Elle expérimente alors à haut niveau ce tandem esprit-corps qui était pour elle de l’ordre de la conviction.
Lorsqu’elle franchit la ligne d’arrivée explosent en elle la satisfaction et la plénitude du « je l’ai fait ». Dans sa tête, elle voit se rembobiner le film de toutes ses courses jusqu’à aujourd’hui.
Il fait écho au flashback de tout son parcours pour apprendre à écouter son corps jusqu’à créer ce tandem esprit-corps si efficace qu’il lui permet sans cesse de repousser les frontières de ce qu’elle croit possible dans sa vie. C’est là que s’exprime ce leadership puissant et écologique dont elle livre une vision très précise, à contre-courant des idées convenues à son sujet.
Mon invitée : Estelle BAYIHA @auraebyestelle
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Réaliser une tarte aux pommes se résume à une banale gourmandise pour beaucoup d’entre nous.
Mais quand hier, Perrine s’est lancée dans la confection de sa tarte, c’est à un immense symbole qu’elle s’attaquait.
C’est exactement l’activité à laquelle elle s’adonnait il y a 18 ans au moment où sa mère a choisi de quitter la vie. Depuis, fabriquer la moindre pâtisserie n’était plus à sa portée.
Hier, chez les amis qui la recevaient, devant un stock de pommes conséquent, elle ressent l’impulsion de s’y atteler. Une boule au ventre la saisit.
Mais elle choisit de convoquer la joie : allumer une bougie, chorégraphier cette préparation, cuisiner en musique, en chantant et en dansant. Elle ne s’appuie ni plus, ni moins que sur les rituels des cérémonies cacao qu’elle officie depuis quelques années.
Elle pose avec intensité l’intension de réussir sa tarte, régaler ses amis, partager un bon moment.
Le résultat, elle le lit dans leurs visages qui se régalent et la joie qui se dégage de la tablée.
Cette lourdeur qui l’enserrait depuis tant d’années s’est dissoute. La peur est devenue amour. Le plomb s’est transformé en or, dans un processus alchimique qui guide souvent ses pas dans sa pratique de médecine du cacao, elle qui se surnomme d’ailleurs « alchimiste artiste ».
Un vide s’installe en elle, mais plein de promesses fertiles.
Il laisse la place à une « liberté holistique » qui s’aligne entre l’esprit, le corps et l’âme. Celle qui permet d’exprimer son essence originelle faite d’amour.
Mon invitée : Perrine DEVULDER @pepa.libre
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Juste après le lycée, Marguerite a vécu sa 1ère animation d’émission de radio. Briguant des études de journalisme, elle a rejoint l’équipe estudiantine d’un webmedia. Initialement pour la rédaction, mais en lorgnant avec envie sur le studio de radio.
Un jour, une des animatrices lui propose de tenir à son tour une chronique.
Une longue émission socio-culturelle aux sujets pointus et fouillés. Les quelques minutes de sa chronique lui demandent une semaine pleine de préparation !
Ce jour-là, lorsque Marguerite pénètre dans le studio, en elle, stress et excitation sont à leur comble. Pourtant, une fois le casque posé sur les oreilles, l’écoute du retour voix lui procure un apaisement et un bien-être dignes d’un cocon de flottaison.
Cette sensation pure et intense la traverse comme un coup de foudre.
A une époque où l’avenir de la radio était bien sombre, et les podcasts encore inexistants, ce choix relève de l’irrationnel.
Pourtant c’est la voie dans laquelle elle s’engage. Ce moment d’évidence s’avère le début d’un long chemin, parfois semé d’embûches et d’échecs cuisants.
Avec le temps, Marguerite a choisi de regarder ces revers en face. Fini de les cacher sous le tapis pour préserver sa grande sensibilité. A travers eux, elle apprend à mieux se connaître jusqu’à obtenir les déclics qui la font progresser.
Comme si les coups de foudre étaient le point de départ de grands et beaux édifices à bâtir.
D’ailleurs, aujourd’hui, la voix, elle en a fait son métier !
Mon invitée : Marguerite de Rodellec @margueritederodellec @medshakestudio
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Il y a 6 mois, Audrey a couru son premier marathon. Cette expérience et, en particulier, sa préparation ont été sources d’un nouveau niveau de compréhension d’elle-même.
La course est entrée dans sa vie depuis 6 ans à peine pour mieux traverser alors ses aléas du moment. Elle s’y est engagée par paliers, soutenue et encouragée par toute une bande d’amis. Jusqu’à l’étape phare du marathon !
Audrey s’est alors fait surprendre par les capacités insoupçonnées de son corps. Se frotter à ses limites l’a conduite à de nouveaux espaces de découverte de soi, elle qui pensait déjà bien se connaître.
Dans une préparation exigeante et éprouvante, elle a expérimenté une façon de prendre la main sur son mental. Maintes fois, il l’aurait gardé au chaud sur le canapé. Dans ces moments, le simple fait d’enfiler sa tenue était une façon de hacker sa flemme.
S’ouvraient alors ces longs moments de méditation en mouvement, ceux où elle se plonge dans le flow et met à distance les pensées qui tournent en boucle.
Maîtriser ses pensées a été sa grande révélation des dernières années.
Mesurer que l’état de nos pensées génère notre réalité, et non l’inverse, offre une grande prise de pouvoir sur son existence. Qui donne pour elle enfin sens à cette phrase enregistrée il y a bien longtemps : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde ».
Mon invitée : Audrey ETNER - @audritatouee
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C’est l’histoire d’une baignade improvisée à la plage de Cassis. Yazied et son compagnon y vont régulièrement. Généralement le week-end, mais là, c’est un lundi en fin de journée qu’ils se décident au pied levé.
Le rituel des préparatifs se met en branle : serviettes, maillots, nattes, panier tressé pour embarquer tout ça dans lequel il glisse aussi un livre.
Avant d’entrer dans l’eau, Yazied prend quelques instants pour jauger l’expérience : comment se sent-il avant la baignade ? l’eau est-elle prête à l’accueillir ?
Alors, son entrée dans l’eau se fait avec facilité et plaisir, même quand elle est fraîche, comme cette fois-ci, après le passage du mistral.
Ce moment d’introspection lui a permis de transmuter sa peur de l’eau, développée petit lors d’une expérience traumatisante à la piscine. Il a transformé sa relation à l’eau, passant de la peur à l’amitié.
L’eau est devenue un espace d’invitation et d’accueil. Des thèmes au cœur de ce qui l’anime. Nouer des liens, créer des ponts. Dans son activité de naturopathe et thérapeute de médecine intégrative, la relation s’établit avec l’autre, avec le vivant ou encore entre les différentes pratiques.
Une relation est pour lui un espace de transformation. Il en ressort toujours plus riche – de nouvelles facettes, de nouveaux éclairages. C’est une évolution personnelle à multi-dimensions qui, bizarrement, lui apporte plus de simplicité dans la vie.
Tous ces liens dressent une carte de possibles qu’il peut embrasser d’un regard pour choisir à sa guise l’itinéraire du moment.
Mon invité : Yazied KEI LANUR - @yaziedkl
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Crystel s’est récemment octroyé une session de surf improvisée. Elle est partie quelques jours dans la maison familiale des Landes pour exercer son activité freelance depuis là-bas. Un matin, les conditions semblent réunies pour aller surfer.
Malgré sa charge de travail, elle s’accorde 1H… qui vont se transformer en 2H30 totalement assumées. Cette adepte du surf loisir a le bonheur de voir s’aligner sous ses yeux l’équilibre fragile qui constitue les conditions idéales du surf : plan d’eau propre, courants, météo…
Le kif de l’instant présent l’emporte sur ses impératifs. Elle sait qu’elle est en train de remplir sa jauge d’une énergie vitale qui la porte dans ses projets.
Ce matin-là, dans l’eau, Crystel a commencé par se faire confiance. Oser aller à l’eau, repérer les bons spots par elle-même.
Etant seule, elle a pu se concentrer sur elle, sa pratique, ses envies, sans pression inconsciente venue d’un groupe.
De là est venue sa récompense : le plaisir personnel de réussir à surfer qu’elle a vu se refléter dans les yeux d’un groupe débutant qui l’observait depuis la plage.
Il est un domaine où elle constate ce même cheminement par étape. Dans son projet de cœur : des séjours découverte de la culture de Madagascar, son pays d’origine.
Avant de prendre vie, ce projet a pivoté jusqu’à faire résonner ce même alignement en elle. Après les impasses et les fausses routes, elle s’est fait confiance sur l’affirmation de son identité malgache, elle a affiné la direction que devaient prendre ses séjours. Elle trace sa route dans ce sens et nourrit régulièrement sa jauge d’énergie au service du projet. Pour laisser éclore ce qui la fait vraiment vibrer.
Mon invitée : Crystel RAKOTOSON - www.sejours-aiko.com - @crystelrako
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Que vit-on dans un concert de Taylor Swift ? Anne y a assisté récemment et elle a vécu en live le « système » Taylor Swift.
Le show grandiose qui, à ses yeux, relève à la fois de la grande retraite thérapeutique et du carnaval géant. Une ambiance positive qui canalise les bonnes énergies des 60 000 spectateurs. Une virtuose du storytelling qui diffuse ses mots avec art et à propos. Une experte dans l’art du donner et du recevoir, comme une boucle infinie et vertueuse. Une artiste engagée qui ouvre la voie vers une revisite de la propriété intellectuelle aux Etats-Unis.
En point d’orgue, Anne salue sa façon de transmuter ses expériences de vie en message artistique. Prendre la responsabilité d’effectuer le travail sur soi, infuser les événements de sa vie, filtrer l’étalage des causes pour mettre l’accent sur le moment de point de bascule. Puis en extraire les pépites comme message artistique. Et en profiter pour réconcilier les différentes versions de soi.
Anne repère que chacun dispose de son propre « outil » de transmutation depuis son enfance. Mais y rester connecté est une autre paire de manche. Raconter des histoires en s’appuyant sur la conscience des mots est certainement le sien.
Aujourd’hui, sa vie connaît un virage important. Géographiquement, elle s’est redéployée vers la Bretagne comme une base arrière pour sa créativité. Paris n’est plus qu’une tête de pont pour concrétiser et porter au monde ses messages.
Longtemps journaliste, accro au bruit ambiant de l’actualité, elle se tourne désormais vers le temps long pour diffuser son message. Souvent sollicitée pour des projets d’écriture lucratifs, mais qui ne l’appelaient pas, elle s’offre la possibilité d’explorer son approche personnelle. Pour répondre enfin à cette question : « Qu’est-ce que je choisis de dire au monde ? ».
Mon invitée : Anne Cazaubon - @annecazaubon, @merciauninconnu
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Il y a quelques jours, Marie a reçu chez elle trois copines entrepreneures de longue date. Se réunir tous les deux-trois mois est un rituel de longue date entre elles.
Ce jour-là, coup de chance, le soleil est de la partie pour accompagner le déjeuner qui se passe alors dans le jardin.
Ces moments ensemble sont une occasion de discussions à cœur ouvert pour évoquer aussi bien leur business que leur vie personnelle. Depuis 10 ans qu’elles se connaissent, Marie a vu leurs évolutions, leurs questionnements, les impasses et les envolées. Bref, un terrain d’observation des cycles de nos vies.
Partageant le même genre de quotidien professionnel, elle peut aussi, à leurs côtés, se recalibrer à l’énergie de l’entrepreneuriat.
Ce moment suspendu avec ses amies lui rappelle à quel point les connexions humaines sont précieuses à ses yeux.
Pourtant, tout son début dans la vie active a été laborieux en la matière. Neuroatypique, on la qualifiait souvent de « trop » ou « pas assez ». Marie avait du mal à trouver les bons curseurs, à assimiler les codes sociétaux. De là naissaient la honte et la culpabilité d’être en décalage.
Jusqu’au moment où elle a su utiliser le cadeau de son hypersensibilité : un flair incroyable pour capter les gens sur la même fréquence qu’elle !
Aujourd’hui, c’est devenu son cheval de bataille : accompagner les femmes neuroatypiques pour passer de l’espace de la honte à celui de la sensibilité du cœur qui s’ouvre.
Mon invitée : Marie Meya - @marie.meya
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Lucie se remémore son récent voyage en Allemagne où, pendant 4 jours, elle a rejoint son amie Annika.
Décidé sur un coup de tête, elle part avec la spontanéité qui la caractérisait plus jeune, mais qui avait déserté sa vie depuis 4 ans. A sa place, les troubles anxieux et les addictions ont colonisé l’espace. Pourtant, le dernier soir de son séjour, face au coucher du soleil, elle mesure à quel point elle a réussi à prendre la main sur eux depuis quelques mois.
Là-bas, elle renoue aussi avec le sentiment de liberté incarné à merveille par Annika, avec la gratitude de l’instant présent et avec les amitiés féminines longtemps mises à distance.
Cette escapade en Allemagne a succédé à un séjour au Maroc un peu plus tôt dans l’année. Ces deux souvenirs marquent le retour des voyages dans la vie de Lucie après 4 ans de jachère. Des voyages emplis de connexions et de lâcher-prise. Ils lui offrent des bulles d’oxygène dans sa vie où elle s’attelle aujourd’hui à reconstruire toutes les fondations – santé, profession, logement.
Elle puise dans ces moments d’évasion l’énergie de légèreté qui contrebalance avec la lourdeur administrative et les responsabilités qui sont les siennes dans son quotidien.
Mon invitée : Lucie Passard - @a_voixlibres
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Dernièrement, Emilie a participé à une soirée dans un réseau d’entrepreneures.
D’habitude, elle appréhende ce genre d’événements qui peuvent se révéler difficiles à vivre pour sa nature timide.
Pourtant ce soir-là, elle va le vivre de manière tout à fait différente. Il se trouve que la veille, dans son groupe habituel d’entrepreneurs, elles ont travaillé sur le thème : « comment faire mouche à la 1ère rencontre ? ». Dans son élan, Emilie décide de mettre aussitôt en pratique. Elle arrive avec une intention nouvelle, celle de connecter par l’humour si précieux à ses yeux.
Elle vit alors une soirée pleine de fun, de super rencontres et une grande fierté vis-à-vis d’elle-même.
En effet, par cette nouvelle posture, elle s’est ouvert la porte à un nouvel espace de connexion à l’autre. Aider les autres et contribuer à les faire avancer est un ingrédient indispensable à sa vie. En osant une nouvelle approche, Emilie a finalement étiré la zone des possibles pour être utile à l’autre.
Mon invitée : Emilie de Rengervé - @noct_urne.fr
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Week-end prolongé, barbecue entre amis, journée qui s’étire au soleil… Des ingrédients que beaucoup connaissent et qui ont pris une saveur particulière pour Kamel.
Au cours d’un long week-end de mai, c’est une quinzaine de personnes qui se sont retrouvées assez spontanément dans son jardin. Une belle occasion d’étrenner le salon de jardin qu’il venait de fabriquer !
Les discussions se déploient en sous-groupes mouvants, les enfants courent, certains profitent du beau temps. Dans cette ambiance joyeuse et fluide, Kamel se surprend à suspendre le temps quelques secondes pour savourer et imprimer la scène. Un instant furtif qui lui paraît bien plus long tellement le moment est dense de sensations agréables.
Sentir son esprit sortir de son corps pour photographier la scène d’en haut, c’est quelque chose qu’il connaît bien. Cela se produit dans les moments intenses de sa vie, bons ou mauvais. Il a ainsi accumulé dans ses souvenirs toute une galerie de clichés.
Ayant la caractéristique d’être HPE, c’est une manière pour lui de prendre de la hauteur sur ce qui se joue émotionnellement.
Les rencontres et les interactions avec les autres sont autant d’occasions de déclencher ces situations émotionnelles et de revivre ce processus de photos panoramiques.
En les multipliant, il maîtrise mieux le phénomène émotionnel qui se joue en lui. In fine, il accède à une meilleure compréhension de lui-même. A la clé, il y gagne un étirement constant et addictif de sa zone de confort.
Mon invité : Kamel Rizki - @kamel_rizki
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En plein préparatif de ces prochaines vacances avec sa fille, Audrey se remémore leur dernier road trip et tout ce qu’elle a aimé de ce moment.
Le temps des vacances, la découverte, sortir du quotidien, créer une bulle où elles prennent le temps d’échanger plus en profondeur.
Même en dehors des vacances, au caractère forcément plus exceptionnel, Audrey chérit tous les moments où sa fille et elles tissent et enrichissent leur relation. Dans leur contexte de garde alternée, celle-ci a plus d’une fois été bousculée.
Aujourd’hui, Audrey réalise l’apport mutuel qu’elle leur offre : sa fille inconsciemment la pousse toujours plus dans le lâcher-prise ; Audrey a à cœur de lui offrir une forme d’exemple et d’inspiration en l’immergeant deci delà dans le quotidien d’entrepreneure qui est le sien depuis quelques années.
Son intention est de l’amener à étirer ses perceptions, élargir ses cadres de pensées et lui faire goûter à des environnements variés et différents. Loin de la vision étriquée de la vie qui a été celle d’Audrey avant de travailler à son compte.
En ouvrant le champ des possibles, Audrey a mesuré à quel point cela nourrissait sa curiosité et musclait de ce fait son intelligence relationnelle. C’est une des compétences les plus utiles dans son activité pour accompagner finement et intelligemment des centaines de profils différents. Et une adaptabilité qu’elle aimerait offrir en héritage à sa fille pour faire face aux fluctuations du monde.
Mon invitée : Audrey POUCHOL - @audrey_businessandyou
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Gaëlle aime s’octroyer des moments de danse libre dans son quotidien. Le temps d’une chanson ou d’une demi-heure, elle laisse son corps exprimer et déposer les émotions qu’il contient. Un cadeau solitaire qu’elle s’offre régulièrement dans son emploi du temps chargé.
Récemment, elle a grapillé un tel instant de danse. Seule dans sa cuisine, le reste de sa famille vaquant à ses occupations, elle s’est laissé aller au mouvement dans un épisode qui a duré à peine deux chansons.
L’intensité de ce moment était à la hauteur de celle dont faisait preuve son quotidien depuis quelques semaines. Elle vit alors cette danse comme un second souffle. Elle remplit son corps d’un oxygène nouveau pour poursuivre son chemin.
Ce rapport si étroit à la danse, elle l’a développé dans sa vie, au détour d’événements parfois sombres. Un particulièrement lourd, il y a quelques années, a provoqué en réponse chez Gaëlle une urgence de vivre.
D’abord compagne encombrante, cette urgence était source de grande fatigue pour son corps. Puis, peu à peu, elle a copiné avec elle, l’a amadouée pour la transformer en alliée. Elle est ainsi devenue la matière première qui nourrit sa créativité.
Une créativité qu’elle exprime à travers l’écriture, dans un temps long et posé, ou par le biais de la danse pour transmuter en quelques instants la tournure intense que prennent parfois sa vie ou ses émotions.
Mon invitée : Gaëlle Bertruc - @gaellebertruc
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Audrey a récemment découvert le Japon à l’occasion de son voyage de noces. Son œil a été émerveillé par l’élégance et l’harmonie des lieux qu’elle a visités. Elle a en effet une sensibilité particulière à la beauté sous toutes ses formes.
La culture et l’art de vivre japonais charment Audrey de longue date : arts martiaux, univers des geishas, ikigai, kintsugi (cet art de réparer les objets brisés avec de l’or, tel un symbole de résilience) … L’ikigai est d’ailleurs aujourd’hui une de ses spécialités professionnelles !
Ce voyage, elle l’a préparé pour favoriser son immersion sur place. Baliser juste ce qu’il faut pour profiter. Puis prendre le beau comme boussole, loin des foules touristiques. Se laisser cueillir par l’inattendu, la rencontre qui invite.
Elle a alors plongé dans un bain d’émerveillement, en résonance parfaite avec qui elle est.
Cet émerveillement, elle le cultive depuis toujours. Parfois, il lui demande une démarche proactive et volontaire de sa part pour le faire éclore. Là, il arrivait de partout, sur un plateau, tel un festin savoureux et abondant.
Certes son naturel lui donne cette inclinaison, mais elle le revendique aussi comme un choix. Celui de la vie, celui de la résilience, celui de la gratitude qui donne la main au pardon pour s’ancrer pleinement dans la responsabilité de son existence.
Mon invitée : Audrey Akoun - @audreyakoun
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