Afleveringen

  • À l’affiche de ce nouvel épisode, une aventure théâtrale exceptionnelle pour le théâtre comme pour le public. Un drame d’amour où, si l’on pleure, si l’on a le cœur serré, on y rit aussi beaucoup, cueillis par l’audace d’un orgueil poétique magnifique.

    « Le Soulier de satin » de Paul Claudel, œuvre-monde avec l’Univers comme unité de lieu, 30 ans comme unité de temps, une quarantaine de rôles, de la musique partout… bref, une pièce foisonnante créée en 1943 par Jean-Louis Barrault à la Comédie-Française.

    Au micro de Judith Chaine, Éric Ruf, administrateur général de la Comédie-Française, aborde son rôle, ici, de metteur en scène, et Baptiste Chabauty, pensionnaire de la Troupe, celui, vertigineux, d’incarner Don Rodrigue.

    Ils reviennent ensemble sur leur rencontre respective avec l’auteur et le texte, sur la mise en scène et le jeu. Un personnage qui a le temps de vieillir, c’est pas si fréquent au théâtre! Enfin, chausser ce soulier pour quitter cette maison, ou pour faire ses premiers pas sur le plateau de la Salle Richelieu ? Chacun partage avec nous ce que remue cette aventure qui, si elle demande des moyens exceptionnels, pousse paradoxalement à revenir à l’essentiel.

    « Le Soulier de satin »
    de Paul Claudel
    version scénique et mise en scène Éric Ruf
    à partir du 21 décembre, Salle Richelieu

    Un podcast produit par Judith Chaine et réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne.

  • Dans cet épisode, il est question du point de contact entre la littérature contemporaine et le théâtre avec l’adaptation du roman « L’Évènement » d’Annie Ernaux par Françoise Gillard.

    En 2017 au moment de la création du spectacle, Annie Ernaux, prix Nobel de littérature, écrivait ces mots : « En choisissant de donner sa voix ici maintenant au texte de L’Évènement, Françoise Gillard contribue à briser l’oubli qui favorise les retours en arrière. Elle offre à des mots, les plus intimes qu’ils soient, la résonnance collective et la puissance des fractions, des consciences que possèdent au plus haut degré le théâtre et qui font de la scène le lieu même du politique. ».

    A l’occasion de la dernière reprise de ce seule en scène qu’elle a joué pendant 8 ans, à la Comédie-Française et en tournée, Françoise Gillard revient ici sur sa rencontre avec ce texte, son auteure, et son écho dans son parcours de femme et d’artiste engagée.

     

    « L’Évènement », conception et adaptation Françoise Gillard
    du 7 au 25 janvier 2025 au Théâtre 14

    Un podcast Comédie-Française produit par Béline Dolat et réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne.

     

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  • À l’affiche de cet épisode, deux textes lus face caméra : « La Peau de chagrin » de Balzac par Clotilde de Bayser, « Les Caractères » de La Bruyère par Didier Sandre. Deux textes au programme du baccalauréat français dont la Comédie-Française propose une lecture à voix haute disponible en ligne gratuitement.

    Incarner ces ouvrages à voix haute, donner vie à des personnages et proposer des clefs de lecture aux lycéennes et lycéens : Clotilde de Bayser et Didier Sandre, sociétaires de la Troupe, nous parlent de leur travail de lecteur et de leur amour pour les textes. D’où vient ce goût des livres, ce plaisir particulier de mâcher les mots? Lorsqu’ils sont seuls, portent-ils aussi la voix en lisant ? La transmission est bel et bien au cœur de cet exercice intime que ces deux sociétaires pratiquent avec passion.

    « La Peau de chagrin » (extraits) d’Honoré de Balzac lu par Clotilde de Bayser

    « Les Caractères » de Jean de La Bruyère lu par Didier Sandre

    Disponibles en podcast et sur notre chaîne YouTube

    Un podcast Comédie-Française produit par Judith Chaine et réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne

  • Pour le deuxième épisode de la collection « L’entretien », le podcast mensuel de la Comédie-Française, Béline Dolat reçoit Christian Lacroix.

    Dès ses débuts dans la mode à la fin des années 80, le couturier est déjà un costumier. Du Arles underground aux salons d’apparat de ses clientes haute couture jusqu’aux ateliers de la Comédie-Française, Christian Lacroix revient ici sur 50 ans de passion pour l’histoire du vêtement, le costume de scène, le passé qu’il ne cesse de convoquer, le réel qu’il aime théatraliser.

    Il évoque l’importance des images dans son processus créatif, celles qu’il collecte depuis l’enfance et qui constituent aujourd’hui une banque d’archives colossale qui ne cesse de croire. S’il ignore d’où sort sa curiosité insatiable pour l’histoire du costume, les détails, les façons, il la compare à une douce addiction qui l’a mené de la haute couture, « un détour de 30 ans » à la scène.

    Son compagnonnage avec la Comédie-Française débute en 1994 pour « Phèdre » mis en scène par Anne Delbée. Son premier Molière… Une histoire qui se poursuit avec les mises en scène de Denis Podalydès et Éric Ruf. Plus que créer sous la lumière, il aime être au service d’un projet, de la vision d’un autre. Aux côtés d’Éric Ruf, il participe aujourd’hui à la grande aventure du « Soulier de Satin » que la Comédie-Française monte cette saison dans sa version quasi-intégrale.

    Un podcast produit par Béline Dolat et réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne. 

  • Avec Gilles David et Dominique Parent. 

    « On ne sera jamais Alceste » disait Louis Jouvet lors d’un de ses cours au conservatoire en 1940. Plus de 80 ans plus tard, cette parole poursuit, obsède, plus d’un apprenti comédien. 
    Dans cet épisode, on découvre le spectacle qui se cache derrière cette phrase définitive : un trio d'acteurs chevronnés mis en scène par Lisa Guez, se retrouve à changer de costume au rythme d'une valse infernale, étant parfois un étudiant qui passe la première scène du « Misanthrope » de Molière (dans le rôle de Philinte ou d'Alceste), parfois le Maître. Il en faut du métier pour déconstruire son jeu lorsqu'on interprète l'apprenti, et tout autant quand il s'agit de guider l'étudiant ! 

    Gilles David, 527e sociétaire, et Dominique Parent, jeune pensionnaire, ont en partage d'avoir étudié avec Michel Bouquet, Pierre Vial et Jean-Pierre Vincent. Ils racontent de quelle façon ces professeurs les ont marqués et comment, dans le spectacle, cette alternance de rôles réjouit autant qu'elle bouscule. Ils disent aussi, avec passion, leur respect infini pour Louis Jouvet, un Maître dont ils respectent deux principes fondamentaux : seul l'exercice de l'échec permet d'élargir le champ des possibles, et la nécessité d'entretenir un rapport quasi mystique aux textes des grands auteurs. 

    « On ne sera jamais Alceste » d’après Molière et la comédie classique de Louis Jouvet, mise en scène Lisa Guez
    Du 21 novembre 2024 au 5 janvier 2025 au Studio-Théâtre

  • Avec Véronique Vella et Jean Chevalier.

    Comment s’adresser à un public de 7 à 77 ans ? Comment s’approprier un classique de la littérature jeunesse, un texte initiatique où il est question de courage, d’humanité, de fraternité autant que de mort et de cruauté ? À l’occasion de la reprise du spectacle « Sans famille » d’après Hector Malot, mise en scène Léna Bréban, Véronique Vella, 479e sociétaire et Jean Chevalier, pensionnaire de la Troupe, évoquent dans cet épisode, leur expérience des spectacles jeunes publics, leur goût de l’enfance et du jeu pur. Car raconter le voyage initiatique du petit Rémi, en musique et en chansons, est aussi une manière de réaffirmer l’essence même du théâtre et de leur métier.

    Du 20 novembre 2024 au 5 janvier 2025 au Théâtre du Vieux-Colombier

    Un podcast Comédie-Française produit par Béline Dolat et réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne.

     

  • Avec Yoann Gasiorowski et Nicolas Chupin. 

    Dans cet épisode : Nicolas Chupin et Yoann Gasiorowski échangent autour de « Cyrano de Bergerac » d’Edmond Rostand dans la mise en scène d’Emmanuel Daumas.

    Pour le retour de Cyrano à Richelieu après sa création la saison passée, Nicolas Chupin reprend le rôle-titre mythique succédant à Laurent Laffite tandis que Yoann Gasiorowski retrouve les habits de Christian. Double-jeu, théâtre de masque, cette reprise est l’occasion d’aller plus en profondeur dans la complexité de l’œuvre et celle de ses personnages. Ici Cyrano et Christian se complètent pour créer le héros de théâtre idéal. Deux très beaux rôles d’acteurs pour une même partition, et toujours chez Edmond Rostand, le plaisir de la langue, un mélange de registres où convergent le grand romantisme, la tragédie, l’épopée, et derrière la parole, la recherche de la vérité.

    Un podcast Comédie-Française produit par Judith Chaine et réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne.

  • Dominique Blanc, 538e sociétaire de la Troupe, inaugure « L’Entretien », la nouvelle collection de podcasts mensuels de la Comédie-Française. 

    Première comédienne inscrite au programme du baccalauréat de Français, Dominique Blanc affiche un parcours marqué par une forme d’excellence en tout, un engagement radical avec la vie d’artiste, les textes qu’elle choisit de dire, la vision des metteurs en scène qui croisent sa route.

    Elle évoque ici et sans fard, son expérience totale avec « Phèdre » de Racine, aux côtés de Patrice Chéreau avec lequel elle collaborera six fois ; sa traversée de l’âme humaine avec Lars Norén ; sa rencontre au Français avec Arnaud Desplechin, directeur d’acteur infiniment sensible qui lui confira six rôles dans « Angels in America ». 

    Autant de compagnonnages artistiques et parfois amicaux qui ont marqué sa vie de comédienne, sa vie tout court. Eclairé d’extrais sonores captés lors de représentations et rencontres à la Comédie-Française, cette traversée donne aussi à entendre, la générosité et le souci de l’autre d’une artiste qui a à cœur de transmettre ce qu’elle a appris. 

     

    Dominique Blanc est l’auteure d’un livre autobiographique et d’entretien, « Chantiers, je », paru en 2023 aux éditions Actes Sud. 

    Un podcast produit par Béline Dolat et réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne. 

  • Thierry Godard, c’est une gueule, une voix bien connue, une présence charismatique, une authenticité brute, une fêlure aussi, qui vous serre le cœur. Un grand acteur qui se fait connaître et aimer du grand public à travers le petit écran puis le cinéma avec des dizaines et des dizaines de rôles, de profils, de silhouettes, de tons, de tempos.

    Et les planches dans tout ça ? S’il les a foulées longtemps lors de ses jeunes années, Engrenage, Le village français et tant d’autres projets filmés l’ont depuis quelques décennies tenu loin des tréteaux. Il les retrouvent aujourd’hui avec gourmandise … et un peu d’appréhension. Le Français, c’est pas rien ! Ce jeune pensionnaire de 57 ans a bien conscience du défi que représente le fait d’intégrer cette troupe d’acteurs phénoménaux !  Mais le plaisir le galvanise et le travail ne l’effraie pas, au contraire. Les grands textes lui ont tant manqué.  

    À l’affiche du spectacle « Le Malade imaginaire » dans une mise en scène de Claude Stratz et à celle de « L'Intruse et Les Aveugles », mise en scène Tommy Millot, à partir du 29 janvier 2025 au Théâtre du Vieux-Colombier , il raconte ici comment, chaque soir, il apprivoise un peu plus la scène de la Salle Richelieu.

    Un podcast Comédie-Française produit par Judith Chaine et réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne.

  • Avec Elsa Lepoivre.

    Actrice solaire qui aime explorer les zones d’ombres, elle entre à la Comédie-Française en 2003 et est nommée sociétaire 4 ans plus tard, Elsa Lepoivre est l’une des grandes figures de la Troupe. 

    Elle a joué Lucrèce Borgia, Sophie von Essenbeck dans « Les Damnés », la Duchesse de Guermantes, Emilie Ekdahl dans « Fanny et Alexandre », Macha chez Tchekhov, Hedda Gabler d’Ibsen, Electre, Antigone, Phèdre… et est aujourd’hui Nadia, dans la pièce « Hécube, pas Hécube » de Tiago Rodrigues, en tournée en Europe.

    Dans cet épisode, Elsa Lepoivre nous parle des rôles de femmes puissantes qu’elle a joués et continue d’incarner ; des femmes qui bataillent, qui bouleversent et qui l’habitent encore hors des planches.

    Un podcast Comédie-Française produit par Béline Dolat et réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne.

  • Avec Stéphane Varupenne et Jérémy Lopez

    Dans ce quatrième épisode, il sera question d’une pièce comique au titre trompeur qui entre au Répertoire et signe la première mise en scène seul, de Stéphane Varupenne.  

    « Le Suicidé » d'après Nicolaï Erdman est une fable métaphysique qui raconte la vie de Sémione Sémionovitvch Podsékalnikov, un chômeur déclassé et dépressif  – joué par Jérémy Lopez –, coincé dans un minuscule appartement avec sa femme et sa belle-mère au sein d’une kommunalka. À la suite d’un malentendu génial, il se dit dans l’immeuble qu’il a décidé de se suicider. Commence une course effrénée vers l’abîme, emmenée par une prose diablement efficace, une drôlerie inespérée, et enfin une puissance dramatique, philosophique. Une pièce irrésistible, aussi inquiétante que réjouissante et un spectacle de troupe qui célèbre la vie et le théâtre.

     

    « Il y a plein de rires différents dans cette pièce, il y a cet humour du vaudeville mais aussi un humour du désespoir, un humour existentiel. Ça côtoie aussi le grotesque, l’absurde. Et il faut arriver à les faire coexister. » (Stéphane Varupenne) 

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    Un podcast Comédie-Française produit par Judith Chaine et réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne.

  • Avec Constance Meyer et Sébastien Pouderoux.

    « Contre », c'est l'histoire d'un couple créateur : John Cassavetes et Gena Rowlands. Elle est actrice, il est acteur, scénariste et réalisateur ; ensemble ils ont marqué l’histoire du cinéma indépendant américain et l’iconographie contemporaine.

    Constance Meyer, réalisatrice et metteuse en scène, Sébastien Pouderoux, sociétaire de la Troupe cosignent avec Agathe Peyrard, ce spectacle qui ouvre la saison au Théâtre du Vieux-Colombier. Quelques jours avant la première, ils évoquaient à notre micro les grands thèmes qui traversent la pièce et leurs travails respectifs  : qu’est-ce qu’être un artiste ? Jusqu’où peut-on aller au nom de la création ?...

    Loin d’un biopic, leur pièce raconte la fabrication d’une œuvre en rupture avec l’industrie hollywoodienne, tout en s’intéressant aux problématiques humaines et du jeu soulevées par ce cinéma. Ils expliquent avoir choisi de s’arrêter sur l’époque du film « Une femme sous influence » pour mettre en scène, autour du couple-créateur, les fidèles, dont l’acteur Peter Falk, le monde de la critique, avec notamment la légendaire Pauline Kael, ou celui des producteurs et des techniciens : des personnalités souvent paradoxales, mais toutes passionnées, qui vouent leur vie à l’art. 

    « Les grands acteurs arrivent à la fois à incarner des personnages d’une façon absolument nouvelle, mais c’est aussi un commentaire sur le jeu d’acteur qu’ils nous offrent. Et c’est ce que fait Gena Rowlands, elle amène une nouvelle vision du jeu en même temps qu’elle est en train de jouer. » - Constance Meyer

    « Cassavetes est tout le temps en train de dire : un bon acteur ça n’existe pas, c’est un prolongement de la vie. » - Sébastien Pouderoux

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    Un podcast produit par la Comédie-Française, animé par Judith Chaine et Béline Dolat et réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne.

  • Avec Anne Kessler et Claire de La Rüe du Can.

    À l’heure où le Liban est à nouveau au cœur de l'actualité, le Studio-Théâtre propose une adaptation du texte d’Andrée Chedid, L’enfant multiple. 

    Intitulé Omar-Jo, son manège à lui, cette pièce écrite par Guy Zilberstein et mise en scène par Anne Kessler raconte le destin d’un enfant mutilé lors d’un attentat à Beyrouth lors de la guerre du Liban à la fin des années 80. Ses parents eux, malheureusement, n’y survivront pas. Omar-Jo, fils d’un père musulman d'Égypte et d’une mère chrétienne libanaise, enfant miraculé et miraculeux, fera alors le voyage vers Paris. Il a 12 ans. 

    Ce destin fictionnel qui est au cœur du roman d’initiation d’Andrée Chedid, est ici adapté par Guy Zilberstein qui, via un procédé ingénieux, permet à Omar-Jo d’intégrer le réel. En effet, à travers l’écriture théâtrale, le livre se métamorphose et devient l’enregistrement d’un podcast sur les enfants de la guerre créé sous nos yeux par une réalisatrice (Claire de La Rüe du Can), un comédien-narrateur (Baptiste Chabauty) et un ingénieur du son (Dominique Parent). Ainsi, le Studio-Théâtre se transforme en « Studio 37 », le public assiste à ces séances d’enregistrement, découvre des archives visuelles du Liban des années 1980 et du Paris de la même époque, photos auxquelles se superposent les représentations mentales, subjectives, perçues par les trois protagonistes… Comment mêler dans un même projet réalité et fiction ? L’observateur de ce revit palimpseste est-il voyeur, spectateur ou témoin ? 

    « Une réflexion sur la force de la fiction, la force de la réalité et la force de la poésie » (Anne Kessler) 

    Costumes : Bernadette Villard
    Lumières et vidéo : Yves Angelo
    Images photographiques : Pierre Achach

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    Un podcast Comédie-Française réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne.

  • Avec Laurent Stocker et Guillaume Gallienne.

    Ils sont sociétaires du Français depuis – respectivement – 2004 et 2005. Deux grandes figures de la Troupe qui savent tout jouer. Feydeau, Tchekhov, Shakespeare, Goldoni, Hugo, Visconti, Beaumarchais, Handke, Sempé et…bien sûr le Patron, Molière.  

     

    Guillaume Gallienne ressortira la robe et le bonnet de nuit d’Argan pour « Le Malade imaginaire », dans la mise en scène désormais classique de Claude Stratz (2001) et Laurent Stocker chaussera les souliers de golf d’Harpagon, dans la version graphique et contemporaine de « L’Avare » de Lilo Baur (2022). Ce premier épisode est ainsi l’occasion de redécouvrir deux grands rôles du répertoire et leurs interprètes en leur demandant : comment « jouer Molière » ?

    « La musique de Molière ne marche que si elle est incarnée. Il écrivait pour lui et pour sa troupe. (…) C'est pour ça qu'elle est si difficile à apprendre et impossible à désapprendre » (Guillaume Gallienne)

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    Un podcast Comédie-Française produit par Béline Dolat et réalisé par Andréa Villechange et Zélie Dallemagne