Afleveringen
-
Cette semaine, je rencontre Suzanne SYZ, crĂ©atrice de bijoux uniques. Suzanne est fascinĂ©e par lâintensitĂ© et la fragilitĂ© de lâunique. Sans doute parce quâil a le goĂ»t de lâinstant prĂ©sent.
Tout a commencĂ© comme ça : elle ne trouvait pas sur le marchĂ©, les bijoux qui lui plaisaient, qui soient prĂ©cieux sans ĂȘtre guindĂ©es, Ă©lĂ©gants sans ĂȘtre conventionnels, pĂ©tillants sans ĂȘtre inconfortables. Alors, avec la collaboration dâun atelier genevois, elle sâest mise Ă concevoir les siens.
Sa vie dans le New York des annĂ©es 80, Ă cĂŽtoyer Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat, Jeff Koons ou Julian Schnabel nâest sans doute pas Ă©trangĂšre Ă cette audace de crĂ©atrice.
Mais au-delĂ du plaisir de crĂ©er des bijoux uniques, comment expliquer leur influence sur les personnes qui les portent ? Suzanne rĂ©pond que le bijou est justement fait pour cela, pour faire vibrer ce quâil y a dâunique, de joyeux et de beau chez celles et ceux qui les portent.
Un beau bijou brille, mais il fait avant tout briller la personne qui le porte. On pourrait ajouter quâinversement, c'est Ă la personne qui le porte dâapporter de l'Ă©clat a un bijou qui n'en a pas.
Comment crĂ©er de lâunique sans se rĂ©pĂ©ter ?
Câest la question de la semaine.
-
Cette semaine, je rencontre François Saint-James, guide et chargé d'action culturelle à l'abbaye du Mont Saint-Michel. Avec plus de 3 millions de visiteurs par an, ce petit ßlot normand est un des sites les plus visités de France.
François Saint James me reçoit dans la crypte Notre Dame des Trente Cierges, situĂ©e sous le transept, tout Ă cĂŽtĂ© du scriptorium, et derriĂšre le lieu-dit « le cachot du diable ». Nous sommes au cĆur du Mont Saint-Michel. Dans cette ambiance, le silence souligne la moindre prĂ©sence.
Depuis 35 ans, François Saint-James est guide-confĂ©rencier dans ce labyrinthe dâarchitecture dont il connaĂźt les coins et les recoins, mais pour en transmettre lâhistoire, les mots ne suffisent pas. Encore faut-il ĂȘtre habitĂ© par ce que lâon a Ă transmettre. Câest alors seulement que le savoir devient vivant et quâil peut rĂ©sonner au coeur des visiteurs.
Comment transmettre une histoire ?
Câest la question de la semaine. -
Zijn er afleveringen die ontbreken?
-
J'ai animé avec beaucoup de plaisir cette conversation avec des pionniers du vin respectueux du vivant le samedi 20 avril 2024 à Montheron dans le cadre de la 4e édition du Salon DESALPES.
Marie-ThĂ©rĂšse Chappaz, Raoul Cruchon et Raymond Paccot ont Ă©voquĂ© le chemin quâils ont parcouru dans leur mĂ©tier et le chemin quâil ont contribuĂ© Ă nous faire parcourir dans notre façon de boire du vin.
Car aujourdâhui, lâattrait pour les vins respectueux du vivant est considĂ©rable. De Paris Ă Tokyo en passant par New York, le nombre de commerces et de bars spĂ©cialisĂ©s a explosĂ© ces derniĂšres annĂ©es, tout comme le nombre de festivals ou de salons.
Comment en est-on arrivĂ© lĂ ? Pourquoi ces trois pionniers (et tant d'autres), ont-ils choisi de se libĂ©rer de lâusage de la chimie de synthĂšse pour sâengager dans l'aventure dâune production viticole respectueuse du vivant ?
C'est la question de la semaine. -
Cette semaine, je rencontre Eric Bonvin, le directeur gĂ©nĂ©ral de lâHĂŽpital du Valais, une des grandes institutions de santĂ© publique en Suisse, avec 440 mĂ©decins, 5800 collaborateurs, et qui prend en charge prĂšs de 41000 patients chaque annĂ©e.
Mais avant de devenir mĂ©decin, puis de diriger cette institution, Eric Bonvin a choisi un parcours de libertĂ© et de curiositĂ©. A 15 ans, aprĂšs le cursus scolaire obligatoire, il a quittĂ© le chemin de lâĂ©cole pour prendre celui du voyage et des petits boulots, (il a mĂȘme Ă©tĂ© un moment vendeur au Grand Bazar dâIstanbul) mais surtout, il sâest intĂ©ressĂ© au sens de la rencontre humaine.
De retour aux Ă©tudes, il sâest engagĂ© dans la psychiatrie, tout en cherchant Ă mieux comprendre les pathologies de la relation entre soignant et malade. Comment, en effet, Ă©viter ce sentiment si dĂ©gradant et si rĂ©pandu chez le malade, de nâĂȘtre quâun diagnostic ou une maladie aux yeux des soignants ?
Mais dans notre systĂšme hospitalier oĂč chaque prestation des soignants, est enregistrĂ©e, validĂ©e pour ĂȘtre contrĂŽlĂ©e, oĂč le temps manque, comment faire pour crĂ©er cet espace de rencontre dans lâesprit dâHippocrate ?
Comment soigner lâart de soigner ?
Câest la question de la semaine.
-
Pour commencer cette nouvelle annĂ©e, je rencontre Felix Ehrat, avocat dâaffaires et juriste qui a travaillĂ© au plus haut niveau dans la pharma, chez Novartis et Idorsia, dans la banque, chez Julius Baer, Globalance Bank et Swiss Fintech, mais aussi chez Accenture et Geberit, sans parler dâautres sociĂ©tĂ©s pour lesquelles il est, ou a Ă©tĂ©, conseiller ou membre du conseil dâadministration.
Tout au long de son impressionnant parcours, Felix a toujours Ă©tĂ© un observateur attentif des enjeux de la vie dans lâentreprise. Aujourdâhui, avec lâarrivĂ©e de nouvelles gĂ©nĂ©rations en quĂȘte profonde de motivation, il souligne que la question du sens du travail est devenue centrale.
Sur le long terme, il affirme mĂȘme quâaucune entreprise ne pourra survivre sans rĂ©pondre clairement Ă la question de sa raison dâĂȘtre dans le monde, indĂ©pendamment du fait de crĂ©er de la valeur.
Une maniĂšre de signifier la nĂ©cessitĂ© pour le management de rĂ©flĂ©chir au-delĂ du court terme, pour lier sens du travail, motivation et efficacitĂ© Ă©conomique dans lâentreprise.
Comment donner du sens au travail ? Câest la question de la semaine.
-
Cette semaine, je rencontre Olivier Huguet et Yannick Letort, deux maßtres-coiffeurs installés sur les hauteurs de Gstaad.
Olivier et son partenaire Yannick ont reçu deux formations dâexception avec deux maĂźtres de la coiffure moderne. Lâun avec Vidal Sassoon, dans le cadre de la coiffure anglaise, lâautre avec Jean-Marc Maniatis, dans celui de la coiffure française.
AprĂšs le temps de lâapprentissage, est nĂ©e pour tous les deux, la nĂ©cessitĂ© dâexprimer leur propre crĂ©ativitĂ© en se mettant au service de leur propre clientĂšle. Toute aussi importante que lâĂ©quilibre dĂ©licat entre technicitĂ© et crĂ©ativitĂ©, est la crĂ©ation dâun dialogue de confiance avec chacune des personnes qui, en poussant la porte dâun salon de haute coiffure, cherche Ă se sentir unique.
Pour les maßtres-coiffeurs, la matiÚre du travail ne se résume pas au cheveu à couper, à façonner ou bien à colorer, elle est tout autant dans la nature du rapport humain avec la personne qui remet son visage et son humeur entre leurs mains.
Lâactrice amĂ©ricaine Joan Crawford disait un jour : « je pense que la chose la plus importante pour une femme, en dehors de son talent, est un bon coiffeur. »
Comment coiffer le cheveu en recoiffant aussi lâĂąme ?
Câest la question de la semaine.
-
Cette semaine, je rencontre Marco Solari, qui aprĂšs avoir prĂ©sidĂ© pendant 23 ans le Festival international du Film de Locarno, en est devenu le tout nouveau prĂ©sident dâhonneur.
Depuis sa naissance, Marco est porteur de deux cultures, celle du nord qui lui vient de sa mÚre bernoise, et celle du sud qui lui vient de son pÚre tessinois. Et longtemps, il est resté un étranger aux yeux de ceux qui, au nord comme au sud, refusaient de le compter comme un des leurs.
Cette question de lâidentitĂ© multiculturelle, cette question de lâharmonisation des diffĂ©rences est au cĆur du parcours de Marco.
Que ce soit Ă la prĂ©sidence de lâOffice du Tourisme du Tessin, comme organisateur du 700eanniversaire de la ConfĂ©dĂ©ration, ou bien encore Ă la prĂ©sidence du Festival de Locarno, Marco a toujours cherchĂ© Ă rassembler ce qui Ă©tait sĂ©parĂ©, câest-Ă -dire au fond, Ă rĂ©aliser des utopies. Câest ainsi quâil sâest retrouvĂ© dans la lumiĂšre des projecteurs.
Le 12 aoĂ»t dernier sur la Plaza Grande, Marco est montĂ© sur la scĂšne pour clore sa 23e annĂ©e de prĂ©sidence du Festival du film de Locarno et annoncer quâil allait passer de la lumiĂšre Ă lâombre.
Mais ce nâest pas si simple de suivre la devise des patriciens bernois « Servir et disparaĂźtre », Ă moins dâavoir comme Marco, plus de goĂ»t pour la vĂ©ritĂ© que pour la sĂ©duction.
Comment passer de la lumiĂšre Ă lâombre ? Câest la question de la semaine.
-
Cette semaine, je rencontre Olivier Christinat dans son atelier Ă Lausanne.
Avec ou sans appareil photo, Olivier Christinat est un homme curieux, trĂšs curieux mĂȘme, de trouver sa juste place sur notre petite planĂšte.
Cette recherche intĂ©rieure, cela fait quarante ans quâil la partage dans ses photographies en explorant ce quâest la distance juste, câest-Ă -dire cette distance qui ne sĂ©pare plus, mais qui au contraire, le relie avec les objets vers lesquels il oriente le viseur de son appareil.
Lorsquâil est Ă sa place, apparaĂźt dans la photo dâOlivier Christinat, une grĂące qui nous invite, comme une Ă©vidence, Ă ĂȘtre aussi Ă notre place. Parce quâĂ ce moment-lĂ , les objets de sa photo, paysage, personnage ou encore composition, cessent dâĂȘtre des objets pour devenir des prĂ©sences.
Comment trouver la distance juste pour photographier ?
(Et pas seulement pour photographier, bien sûr).
Câest la question de la semaine.
Retrouvez-le sur olivierchiristinat.com
-
Cette semaine, dans le lobby dâun hĂŽtel prĂšs de Paris, je rencontre le journaliste de France TĂ©lĂ©visions, Nelson Monfort, un des journalistes les plus connus, et le journaliste sportif le plus apprĂ©ciĂ© des français.
Dans le sport, lâĂ©motion est au centre, Ă la fois au cĆur des performances et du spectacle.
A la tĂ©lĂ©vision, le travail dâun journaliste sportif est, dâabord, de nous permettre, Ă nous tĂ©lĂ©spectateurs, de mieux comprendre lâhistoire qui se joue sur le terrain, en Ă©clairant le contexte et les enjeux.
Puis, il sâagit ensuite dâaller Ă la rencontre des athlĂštes pour nous permettre de les approcher par son intermĂ©diaire et de ressentir lâĂ©motion de leur prĂ©sence. Nelson a ainsi interviewĂ© Carl Lewis, Usain Bolt ou Roger Federer, des champions qui incarnent dans notre culture un archĂ©type de rĂ©ussite, dâexemplaritĂ© et de dĂ©passement de soi. Tous les sportifs ne sont pas des champions, mais tous les sportifs sâidentifient Ă des champions.
En Ă©coutant Nelson, jâai dĂ©couvert que lâĂ©motion Ă©tait aussi une information. Elle dĂ©voile derriĂšre lâathlĂšte, la gĂ©nĂ©rositĂ© (ou la grossiĂšretĂ©) de la personne : des Ă©lĂ©ments-clĂ©s pour que nous puissions nous identifier (ou pas) Ă un champion.
DerriĂšre la lĂ©gĂšretĂ© des interviews du journaliste sportif, se joue donc aussi la transmission sur le plan de lâĂ©motion des grandes valeurs qui cimentent notre culture.
Mais au fait, comment faire pour interviewer les athlĂštes sur le terrain ?
Câest la question de la semaine.
-
Pour commencer cette nouvelle annĂ©e, je rencontre la plasticienne Catherine Bolle dans son grand atelier lausannois qui, tous les jours, lâincite Ă se mettre au travail. Mais une fois quâelle est Ă lâĆuvre, comment savoir si une Ćuvre dâart est terminĂ©e ou pas ?
Pour Catherine Bolle, une Ćuvre ne sâachĂšve pas comme une annĂ©e, avec la nettetĂ© dâun 31 dĂ©cembre. Avec le temps, elle peut ĂȘtre reprise, complĂ©tĂ©e, dĂ©veloppĂ©e, rĂ©utilisĂ©e mĂȘme. Pour elle, une Ćuvre nâest jamais vraiment achevĂ©e. Elle reste vivante et donc sujette Ă dâautres transformations possibles.
PrĂ©tendre savoir quand une Ćuvre est ou non achevĂ©e, câest pour Catherine le « mensonge intime » des artistes qui affirment leur toute-puissance sur leurs Ćuvres.
Mais alors, comment faire pour diffuser et vendre des Ćuvres si elles sont toujours inachevĂ©es ?
Câest la question de la semaine.
-
Avec les Ă©quipes de CCHE (Lausanne), Marc conçoit des espaces intĂ©rieurs agrĂ©ables, accueillants, rĂ©gĂ©nĂ©rants et mĂȘme inspirants. Pour lui, un espace habitable doit pouvoir nous accompagner dans tous nos besoins, Ă la fois de paix et de stimulation, de silence et de bruit, dâobscuritĂ© et de lumiĂšre, de repli et dâĂ©change.
Mais dans nos villes et au-delĂ , il est trĂšs difficile de trouver des endroits qui aient toutes ces qualitĂ©s opposĂ©es. Pour Marc, câest justement Ă lâarchitecture de complĂ©ter ce qui manque Ă un espace intĂ©rieur pour quâil devienne pleinement habitable.
Ce qui manque, câest justement ce sur quoi portent confusĂ©ment tous nos rĂȘves dâarchitecture les plus intimes, nos rĂȘves dâarchitecture qui non seulement nous ressemblent, mais aussi nous rĂ©vĂšlent.
Ce sont ces rĂȘves que Marc cherche dâabord Ă dĂ©couvrir chez ses clients, avant de les matĂ©rialiser.
Alors comment concevoir un espace habitable ? Câest la question de la semaine.
-
Christophe Gallaz est Ă©crivain et journaliste. DĂšs les annĂ©es 80, il a tenu des chroniques dans de nombreux journaux dont le quotidien lausannois Le Matin, LibĂ©ration ou encore Le Monde ou les Inrocks, avant dâĂ©crire des nouvelles, des essais et des livres pour enfants, tout en collaborant aux scĂ©narios de plusieurs cinĂ©astes suisses et français.
Christophe est un homme de conversation. Pas un homme bavard, non, un homme de conversation. Alors que le bavard fait des phrases, lâhomme de conversation est Ă lâĂ©coute. Il veille Ă la façon dont les mots qui sont Ă©changĂ©s entrent en rĂ©sonance avec sa propre conversation intĂ©rieure.
Christophe sait bien que les rĂ©ponses valables demandent toujours Ă ĂȘtre Ă©coutĂ©es.
Et justement, lâĂ©criture a le pouvoir mystĂ©rieux dâapprofondir cette Ă©coute intĂ©rieure pour permettre Ă lâĂ©crivain de parfois dĂ©couvrir ce quâil ne savait pas quâil savait.
Alors, quâest-ce quâune bonne conversation ?
Câest la question de la semaine. -
AĂŻda started to work in the Beauty industry about 20 years ago, It was very different back then, because it was all about TV, print advertising and negotiating with retailers. Today, itâs a very different story with e-commerce, social-commerce, influencers, as well as social responsibility and inclusiveness.
Coming from Benin in Africa, AĂŻda has experienced a lot of changes in her personal and her professional life.
When she started working for MAC Cosmetics, that was a big change for her. Her boss said to her: âFor a couple of months, your only job is to seat back and listen. Donât feel compelled to do anythingâ.
That helped her to deeply understand her new environment at Macâs. And that was priceless for her creativity.
How to deal with change? Thatâs the question of the week.
-
Cette semaine, jâaccueille le juriste et essayiste Antoine Garapon Ă lâoccasion de la sortie dâun ouvrage quâil publie avec Jean LassĂšgue aux PUF « Le numĂ©rique contre le politique ».
Lâoccasion de mieux comprendre, non seulement les nouveaux enjeux posĂ©s au droit par le numĂ©rique, mais aussi de rĂ©flĂ©chir Ă nos rapports Ă lâespace, câest-Ă -dire Ă notre façon dâhabiter ensemble notre planĂšte.
Traditionnellement, le droit Ă©tait liĂ© Ă un dĂ©coupage de lâespace : il y avait par exemples, le droit interne, le droit international, lâespace public ou lâespace privĂ©.
Avec le numĂ©rique, toute rĂ©fĂ©rence Ă lâespace est dĂ©sormais perdue au profit dâun point de vue purement algorithmique qui traduit tout en calculs. Câest le cas par exemple de la justice prĂ©dictive ou du calcul des polices dâassurance. En perdant la rĂ©fĂ©rence Ă lâespace traditionnel, quelle place revient Ă lâautre dans cette nouvelle façon dâenvisager le droit ?
Si la numĂ©risation renvoie Ă une dimension sans espace et sans mĂ©diations symboliques, il nâen reste pas moins que notre corps nous rattache toujours au prĂ©sent et Ă lâespace sensible. Câest de cette appartenance hybride et tout Ă fait inĂ©dite Ă deux mondes en mĂȘme temps, dont il est question dans cet Ă©pisode.
Le numérique menace-t-il la démocratie ?
Câest la question de la semaine.
-
Comme la plupart dâentre nous, depuis quâelle est enfant, HĂ©lĂšne cherche Ă rĂ©unir dans sa vie, la beautĂ©, la joie et le partage. Mais pour elle, il sâagit de faire coexister tout cela avec son handicap de naissance. Câest ainsi quâelle a trouvĂ© dans la peinture une façon dâexprimer lâimmense envie de vivre qui est au plus profond dâelle et de la faire rĂ©sonner avec celles et ceux qui prennent le temps de regarder ses Ćuvres. Mais HĂ©lĂšne expose rarement. Alors, si un jour vous voyez son nom sur la devanture dâune galerie dâart, nâhĂ©sitez pas. Entrez.
Comment puiser sa force de vivre dans lâart ?
C'est la question de la semaine. -
This week, I met visual artist Howard Gross.
Throughout his career which started in Chicago in the 70s, Howard was very keen on experimenting with different techniques and mediums. At first, after graduating from Art Institute of Chicago, his choice was oil on canvas.
Then, he turned to box sculptures, from which he proceeded to relief sculptures, but he didnât stop there.
When he moved to New York, he started to photograph cracks in the city.
Later on, he started to photograph people in the art world with their eyes closed: Leo Castelli, Betty Parsons, Louise Bourgeois, Agnes Gund among many others, accepted to be photographed without posing in front of him.
How does he condition himself to look at the world as an adventure?
Thatâs the question of the week.
-
Cette semaine, je rencontre le peintre Christian Bonnefoi. Quand il peint, câest sur les deux cĂŽtĂ©s dâune toile transparente, donnant Ă voir une forme complĂštement traversĂ©e par la lumiĂšre dâun lieu.
Comme un surfeur sur une vague, il reste toujours Ă la surface de la toile qu'il retourne sur elle-mĂȘme Ă mesure quâil la travaille.
Pourquoi cet attachement Ă la surface ? Parce que rien de ce qui est visible nây est absent.
Mais quel genre dâaccomplissement personnel accompagne cette recherche de transparence ?
C'est la question de la semaine. -
Danielle MĂ©rian est avocate, militante des droits humains et franchement heureuse de vivre. Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 Ă Paris, alors quâelle est en train de dĂ©poser une fleur devant le Bataclan, un micro lui est tendu et son tĂ©moignage spontanĂ© qui parle de fraternitĂ© tout en refusant lâamalgame entre musulmans et terroristes prend alors une rĂ©sonance mĂ©diatique immense.
Dans sa jeunesse, elle a connu le mĂ©pris dans sa famille parce quâelle Ă©tait de sexe fĂ©minin, elle a traversĂ© deux guerres et perdu il y a 25 ans Adrien, lâhomme de sa vie, mais elle a trĂšs tĂŽt dĂ©cidĂ© de ne pas se replier dans la peur et la victimisation.
Elle a choisi dâagir en tant qu'avocate en droit pĂ©nal et droit de la famille. Une carriĂšre indissociable de ses multiples engagements contre la torture, la peine de mort, le sexisme ou encore contre lâexcision des femmes africaines.
De chacun de ses combats sans fin pour construire un monde un peu plus fraternel, elle dit qu'elle retire du bonheur. Comme si le bonheur Ă©tait donnĂ© par surcroĂźt Ă celles et ceux qui se lĂšvent face Ă l'injustice et au scandale.Comment donc agir sans rĂ©agir ? Comment poser un acte qui ne soit pas conditionnĂ© par la violence quâil rĂ©prouve ?
Câest la question de la semaine.
-
Julien Rosburger est membre de POA, lâacronyme de Petites Observations Automobiles sur YouTube.
Je vous invite Ă dĂ©couvrir ou Ă redĂ©couvrir les Ă©pisodes de SLP: avec Renaud Roubaudi le fondateur de P.O.A qui parle de rĂ©enchanter lâautomobile/ avec Philip Nemeth, le professeur de design de P.O.A. qui apprend Ă lire le design des voitures / avec Gildo Pastor, le CEO de Venturi Automobiles qui Ă©voque sa passion pour les vĂ©hicules Ă©lectriques extrĂȘmes / avec Patrick le QuĂ©ment, lâex-designer de Renault qui parle des enjeux du designer automobile pour faire reconnaĂźtre sa crĂ©ativitĂ©.
POA câest une petite Ă©quipe dont Renaud Roubaudi, CĂ©dric FrĂ©our, et Julien forme le cĆur, une petite Ă©quipe qui parle de voitures (anciennes ou qui viennent juste de sortir), Ă une communautĂ© de prĂšs de 225 000 abonnĂ©s. Ce qui plaĂźt ? Un format, une libertĂ© et un ton uniques sur YouTube.
Loin des fiches techniques rĂ©citĂ©es comme dans la plupart des chaĂźnes consacrĂ©es Ă lâautomobile, dans chaque Ă©pisode de POA la voiture est placĂ©e dans un contexte de voyage, petit ou grand, qui permet de raconter une histoire Ă laquelle le spectateur se sent conviĂ©.
Mais quelle histoire raconter avec une voiture ? Câest la question que se posent Julien et ses complices chaque fois quâils prĂ©parent un nouvel Ă©pisode. Il nous fait dĂ©couvrir ici les 30m2 du siĂšge de POA Ă Paris oĂč lâĂ©quipe travaille Ă partager son enthousiasme pour cet extraordinaire instrument de libertĂ© quâest la voiture.
Comment raconter des histoires de voitures ?
Câest la question de la semaine.
-
NoĂ©mie de Rothschild est Global Public Relation manager chez Eidos-MontrĂ©al, câest un studio de dĂ©veloppement de jeux vidĂ©o qui a notamment travaillĂ© sur de nombreuses sagas iconiques, entre autres Deus Ex, Tomb Raider ou Marvelâs Avengers.
NoĂ©mie appartient Ă la gĂ©nĂ©ration "woke", cette gĂ©nĂ©ration qui est fatiguĂ©e par la communication souvent opportuniste et incohĂ©rente des entreprises. Chez Eidos-MontrĂ©al, elle cherche Ă dĂ©velopper la responsabilitĂ© Ă©thique de lâentreprise vis-Ă -vis de son environnement social et naturel. Cela permet de renforcer lâimage de la marque, dâattirer des talents et de construire une communication qui rĂ©sonne avec les grands mouvements sociaux, que ce soit par exemple, MeToo ou Black Lives Matter.
Mais est-il viable pour une entreprise de se poser des questions dâĂ©thique, surtout en temps de crise ? La rĂ©ponse de NoĂ©mie est trĂšs claire : responsabilitĂ© et prospĂ©ritĂ© ne sont pas incompatibles. Câest mĂȘme tout le contraire. Diriger une entreprise est devenu aujourdâhui une affaire dâĂ©thique et de communication sur des engagements effectifs et de long terme, par exemple Ă propos de la diversitĂ©, de lâĂ©quitĂ© et de lâinclusion des collaborateurs ou encore de lâempreinte carbone des activitĂ©s.
Non pas seulement, parce que les clients y sont sensibles, et les jeunes gĂ©nĂ©rations tout particuliĂšrement, mais aussi parce que lâidĂ©e est de travailler mieux, ensemble et durablement, Ă lâintĂ©rieur et Ă lâextĂ©rieur de lâentreprise.
De quoi une entreprise est-elle responsable ? Câest la question de la semaine.
- Laat meer zien