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    Entre 1618 et 1648, l'Europe se déchire dans le conflit le plus meurtrier de son histoire. Dans cette nouvelle série de nos Cours d'Histoire, l'historienne franco-allemande Claire Gantet aborde les origines de la fameuse guerre de Trente Ans. Tout commence le 23 mai 1618 avec la défenestration des représentants de l'empereur du Saint Empire romain germanique. Que se passe-t-il au cours de cette curieuse affaire, dont les conséquences seront dramatiques ? Pourquoi faut-il replacer cet événement sur le temps long ? Comment le protestantisme s'est-il développé dans la seconde moitié du XVIe siècle, et quelle est sa force à la veille du conflit ? Faut-il voir la guerre de Trente Ans comme un conflit avant tout politique, ou bien religieux, remettant en cause l’équilibre fragile du Saint Empire ?

    L'invitée: Claire Gantet est professeur d'histoire moderne à l'université de Fribourg, en Suisse, et présidente de la Société suisse pour l'étude du XVIIIe siècle. Autrice de nombreux ouvrages, elle a notamment publié avec Christine Lebeau, Le Saint Empire, 1500-1800 (Armand Colin, 272 p., 23,99€) et Une histoire du rêve. Les faces nocturnes de l’âme (Allemagne, 1500-1800), (PUR, 326 p., 25 €). Son livre La Guerre de Trente Ans 1618-1648 a été coédité par les éditions Tallandier et le Ministère des Armées (634 p., 26,90 €).

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  • Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le mythe des Illuminati est largement prĂ©sent dans la culture populaire et nourrit les fantasmes des thĂ©oriciens du complot. Pourtant, les racines de cette sociĂ©tĂ© secrĂšte sont issues d’un temps perçu comme celui du triomphe de la raison : le siĂšcle des LumiĂšres. Projetant de lutter contre l'obscurantisme, ceux qu’on appelle aujourd’hui les Illuminati sont d’abord un groupe d’anciens jĂ©suites. La secte, prenant exemple sur les mĂ©thodes franc-maçonnes, parvient peu Ă  peu Ă  recruter des membres dans les Ă©lites europĂ©ennes. Rapidement interdite et accusĂ©e d’avoir prĂ©cipitĂ© la RĂ©volution Française, l’assemblĂ©e des “illuminĂ©s” se pare d’une aura sulfureuse. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, le mythe se teinte d’antisĂ©mite, composante aujourd’hui prĂ©sente dans la plupart des thĂ©ories du complot.Cet Ă©pisode est adaptĂ© d’un article de Pierre-Yves Beaurepaire, professeur d’histoire moderne, « Les Illuminati : des LumiĂšres aux thĂ©ories du complot », paru dans Histoire & Civilisations en fĂ©vrier 2023.Le jingle est extrait de l’Ɠuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.Un texte racontĂ© par Christophe Mory.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce

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    [Rediffusion] Napoléon rêvait de fonder une dynastie, mais rien ne s'est passé comme il l'avait voulu. Titré roi de Rome, le fils de l'empereur et de Marie Louise d'Autriche ne fut Napoléon II que quelques jours. Il n'avait pas quatre ans que les armées étrangères foulaient le sol français. Quasiment kidnappé sur ordre de son grand-père maternel, il ne devait jamais revoir son père. Élevé comme un Autrichien sous la très lointaine tutelle de Marie-Louise, privé peu à peu de son entourage français, celui qui allait devenir duc de Reichstadt allait passer à Vienne plus d'une quinzaine d'années avant de mourir en 1832 de la « poitrine », otage impuissant et souvent inconscient de manœuvres voire de complots sur fond de relations internationales. Notre invitée : Laetitia de Witt.



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    Symbole de la capitulation des démocraties françaises et anglaises face au totalitarisme allemand, les accords de Munich du mois de septembre 1938, qui interviennent quelques semaines après l'Anschluss, précipitent l'Europe dans l'abîme. Dans un livre magistral, Maurizio Serra revient d'abord sur les conséquences politiques de la Grande Guerre. Il s'attarde ensuite sur les différents acteurs de ce drame, dont la Tchécoslovaquie est la victime expiatoire. Qui était Chamberlain ? Est-il le seul père de la politique dite d'apaisement avec l'Allemagne ? Quel rôle joue la France de Daladier, et comment Mussolini va savoir tirer profit de l'événement, au point d'en faire son dernier succès diplomatique ? Comment Hitler va abandonner le plan extrémiste de Ribbentrop, afin de mieux poursuivre ses desseins machiavéliques ?



    L’invité : Maurizio Serra de l’Académie française, diplomate de profession, est aussi historien. Avec Le Mystère Mussolini (Perrin, 500 pages, 25 €), il a complété sa fresque magistrale publiée chez Grasset de grands auteurs italiens du XXe siècle, commencée avec Malaparte, vie et légendes (couronné en 2011 par le Goncourt de la biographie et le prix Casanova), poursuivie avec Italo Svevo ou l’antivie et D’Annunzio le Magnifique (Prix Chateaubriand 2018 et Prix du Livre incorrect 2018), ouvrages qui ont remporté l’adhésion de la critique et du public, déjà traduits en plusieurs langues. Son dernier livre s'intitule Munich 1938. La paix impossible (Perrin, 389 p., 24€).



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    Le 14 juin 1940, les troupes de l'armée allemande entrent dans Paris. Pendant quatre ans, la France vit sous le régime de l'Occupation. Vue du côté allemand, l'Occupation commence par une forme de rêve fait de profits, d'abondance et d'évasions culturelles. Cependant, avec le temps, les Allemands tombent dans l'obsession du contrôle et finissent par sombrer dans un jusqu'au-boutisme meurtrier sur fond de défaites militaires. Du coté français, la peur domine pendant toutes ces années. Après la terrible période de l'exode, la population est très vite soumise à une série de restrictions, alors que des pans entiers de son économie sont pillés par l'occupant. Même si la collaboration politique est un échec, la collaboration économique, elle, tourne à plein au seul profit de l'Allemagne nazie. 

    L’invitée : Agrégé d’histoire, docteur de l’Institut d’études politiques de Paris, Eric Alary est professeur de chaire supérieure en khâgne et hypokhâgne. Spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, de la gendarmerie et de l’histoire sociale des Français au XXe siècle, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont une Histoire des enfants. Des années 1890 à nos jours (Passés composés, 2022). Après sa Nouvelle Histoire de l'Occupation parue chez Perrin en 2019, il vient de publier chez le même éditeur Joseph Darnand. De la gloire à l'opprobre (384 p., 24 €).

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    Depuis la Renaissance, nous avons une image biaisée des druides : alors que les humanistes redécouvraient l'Antiquité gréco-romaine, le XVIe siècle a comme définitivement attaché le monde gaulois à la Préhistoire. Il avait tort. En effet, dès le IVe siècle av. J.-C., les druides étaient considérés comme des savants. Le mot possède ainsi une racine indo-européenne : drui et vid, ce qui signifie "celui qui voit très loin, celui qui possède la connaissance dans ce qu'elle a de plus puissant". Mieux, ces hommes de savoir étaient les "amis des Grecs" et cultivaient une vision du monde comparable à celle des pythagoriciens. Les druides sont surtout à l'origine de la civilisation gauloise, que l'on doit considérer dans son unité. Il s'agissait de leur dessein depuis toujours : "faire de la Gaule une seule cité" (J.-L. Brunaux). Une réalité politique et religieuse dont va bénéficier un certain César...

    L’invité : Jean-Louis Brunaux est chercheur au CNRS (Laboratoire d’archéologie de l’ENS). Il a dirigé de nombreuses fouilles sur les sites gaulois de Picardie, à Gournay-sur-Aronde, Saint-Maur, La Chaussée-Tirancourt et Montmartin. Jean-Louis Brunaux a rédigé plusieurs monographies sur les résultats de ses recherches archéologiques et des ouvrages de synthèse. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Alésia (Gallimard, 2012), Vercingétorix dans la collection "Biographies" de chez Gallimard, Les Gaulois. Vérités et Légendes (Perrin, 2019) et dernièrement La Cité des druides. Bâtisseurs de l'ancienne Gaulle (Gallimard, 247 p., 20,50 €).

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    Le Français vivait-il mieux à la Renaissance qu’au Moyen Âge, comme l’image d’Épinal le suggère ? Une lecture économique de l'Histoire permet de mettre à mal certaines idées reçues. Mais comment juger de la bonne santé économique d'un pays et de la richesse de sa population ? Coïncident-elles ? Le rayonnement d'un pays est-il conditionné par sa prospérité ? La situation géographique - et démographique - de la France, « une contrée sise au rapprochement des deux mers », soulignée par le géographe Paul Vidal de La Blache, a indéniablement influencé son évolution économique. Peut-on alors parler de spécificité française ? La synthèse de Charles Serfaty permet de considérer autrement les temps forts et les périodicités de l'histoire de France.

    L'auteur : Charles Serfaty est docteur en économie et économiste à la Banque de France. À seulement 31 ans, il publie son premier livre Histoire économique de la France. De la Gaule à nos jours, Passés Composés, 2024, 528 p., 27 €.

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    Petit-fils de Philippe Auguste, roi Très Chrétien, Louis IX occupe une grande place dans l’historiographie. Mais que sait-on réellement de son rôle dans le renforcement de la dynastie capétienne par l’exercice de la justice ?

    Saint Louis a été porté à la postérité par les écrits de Joinville le décrivant en train de rendre la justice sous un chêne, tout près du château de Vincennes, mais également par les images d’Epinal présentes dans les manuels scolaires sous la IIIe République. Perpétuant l’héritage de son grand-père Philippe Auguste en matière d’administration et d’expansion du royaume, créant par lui-même de nouvelles institutions, Saint Louis a véritablement incarné la figure du roi sacré, garant de la justice.

    La politique de Saint Louis fut guidée par un principe hérité du droit romain : « Il est de l’intérêt de la chose publique que les méfaits ne restent pas impunis ».

    C’est en 1239 que se tient la première réunion de la curia regis en Parlement, fondant ainsi l’un des principaux organes du pouvoir royal. On assiste ainsi au renforcement de l’autorité capétienne, dont les fondements idéologiques reposent sur l’exercice de la justice, guidé par la notion de bon gouvernement et la pensée chrétienne du XIIIe siècle.

    L’invitée : Ancienne élève de l’École Normale supérieure de Paris et actuellement Maître de conférence en Histoire médiévale à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Marie Dejoux a réalisé une thèse intitulée Gouverner par l’enquête au XIIIe siècle, les restitutions de Louis IX (1247-1270). Elle vient de publier un ouvrage collectif, La Justice de Saint Louis. Dans l’ombre du chêne (PUF, 2024, 304 p. 28 €).

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    Près de deux siècles après la publication des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas, la devise “Tous pour un, un pour tous" résonne encore dans les esprits. Athos, Porthos, Aramis et d’Artagnan occupent une place de choix dans le panthéon littéraire et cinématographique français. En témoigne la récente adaptation de l’épopée de cape et d'épée réalisée par Martin Bourboulon, dont le deuxième opus est sorti en salles en décembre 2023. Honneur, bravoure, combats et intrigues rocambolesques sur fond historique, voilà la recette du succès de la figure du mousquetaire. Mais au-delà de la fiction, que savons-nous vraiment de la réalité de ces soldats œuvrant pour la Couronne ? Au micro de Storiavoce, Julien Wilmart prouve que la véritable histoire des mousquetaires n’a rien à envier à la fiction…

    L’invité : Professeur agrégé et docteur en histoire moderne et contemporaine, Julien Wilmart est un spécialiste de l’histoire politique et militaire de l’Ancien Régime. Auteur d’une thèse remarquée sur les mousquetaires du roi en 2022, il a été conseiller scientifique pour le cinéma, notamment pour Les Trois Mousquetaires de Martin Bourboulon (2023). Il vient de publier Les Mousquetaires du roi. Une troupe d'élite au cœur du pouvoir (Tallandier, 2023, 607 pages, 27 €), en lice pour le Prix château de Versailles du livre d'Histoire 2024.

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    L'année 1923 constitue une rupture dans l'histoire des troupes coloniales : elle inaugure un long déclin jusqu'à la période de la décolonisation, au début des années 1960. Or, paradoxalement, l’indigène, grâce à la Grande Guerre, a gagné un statut : celui de soldat. Ce dernier est valorisé et on voit même son visage sur les publicités de l'entre-deux-guerres. Il n'empêche, tout cela se fait dans un contexte de démobilisation. La France est devenue pacifique et cultive une forme d'antimilitarisme. Après l'occupation de la Ruhr précisément en 1923, l'arrivée de la gauche au pouvoir acte ce changement. Dans les années qui suivent, les troupes coloniales vivent dans l'incertitude : doivent-elles fusionner avec l'armée métropolitaine ou préserver leur autonomie ? Le manque de crédits et la crise économique des années 1930 aggravent leur situation. Pourtant, l'occupation allemande va leur permettre d'incarner une autre France : la France libre. 

    L'invitée : Julie d’Andurain est professeure en histoire contemporaine à l’université de Lorraine (Metz). Agrégée et docteure en histoire, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, elle est spécialiste des questions coloniales et des phénomènes guerriers. Autrice de plusieurs ouvrages, elle vient de publier Les Troupes coloniales. Une histoire politique et militaire (Passés/Composés, 400 p., 23,50 €)

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  • Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le soir du 8 novembre 1923, Adolf Hitler participe Ă  un putsch dans une brasserie Ă  Munich. Chef du NSDAP (parti national-socialiste des travailleurs allemands) depuis 1921, il est fortement inspirĂ© par la marche sur Rome de Mussolini, et souhaite imposer une “rĂ©volution nationale” par la violence. Rapidement maĂźtrisĂ©s, Hitler et ses hommes Ă©chouent Ă  s’emparer du pouvoir et sont conduits derriĂšre les barreaux. Ce qui pourrait signer la fin du parcours politique d’Hitler marque plutĂŽt le dĂ©but d’une dĂ©cennie de formation idĂ©ologique et de structuration de son parti.Ce temps de captivitĂ© est notamment mis Ă  profit pour l’écriture de Mein Kampf, son manifeste antisĂ©mite et nationaliste, qui sera la clef de voĂ»te du programme politique mis Ă  exĂ©cution Ă  son accession au titre de chancelier en 1933.Cet Ă©pisode est adaptĂ© d’un article paru dans Histoire & Civilisations de janvier 2023 de Claude QuĂ©tel, historien, ancien directeur de recherche au CNRS, « Portrait : comment Hitler est devenu le FĂŒhrer ». Le jingle est extrait de l’Ɠuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.Un texte racontĂ© par Christophe Mory.

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    Au mois de juillet 1900, les troupes coloniales voient le jour grâce à un décret les rattachant au ministère de la Guerre. Afin de pouvoir rayonner dans le cadre d'un travail de propagande, un plan de communication est établi et une revue est créée. Toute une littérature populaire se développe par ailleurs autour du personnage central de la coloniale : le "marsouin". La période voit l'apogée de ce corps si spécifique de l'armée française. A la suite de divers abus (affaires Gaud et Tauqué, Voulet-Chanoine) , le discours colonialiste des socialistes radicaux évolue avec une part d'utopie. Une partie du monde politique pense ainsi que les coloniaux vont pouvoir répondre aux besoins militaires de la métropole. Il est vrai que la Grande Guerre bouleverse les conceptions militaires françaises. Une guerre à laquelle les troupes coloniales participent pleinement.

    L'invitée : Julie d’Andurain est professeure en histoire contemporaine à l’université de Lorraine (Metz). Agrégée et docteure en histoire, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, elle est spécialiste des questions coloniales et des phénomènes guerriers. Autrice de plusieurs ouvrages, elle vient de publier Les Troupes coloniales. Une histoire politique et militaire (Passés/Composés, 400 p., 23,50 €).

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    Immortalisé par Robert Capa, Le débarquement est devenu l’une des opérations les plus emblématiques de la Seconde Guerre mondiale. Les plages de Normandie, devenues lieux de commémoration et de tourisme mémoriel, témoignent de l’engouement des amateurs comme des plus érudits pour le jour le plus long. Cette renommée s’accompagne aussi de légendes et de récits parfois aussi tenaces qu'inexacts. Dans son livre, Nicolas Aubin propose de confronter la mythologie qui entoure la bataille de Normandie avec l'historiographie la plus récente et pointue sur le sujet. La bataille a‐t‐elle été une étape décisive dans la victoire ? Staline a‐t‐il facilité « Overlord » ? Le mur de l’Atlantique était‐il de papier ? Hitler faisait-il la grasse matinée pendant l’arrivée des Alliés ?

    Avec une grande pédagogie, Nicolas Aubin répond méthodiquement à chacune des questions pour faire connaître l’exactitude du déroulement du débarquement hors du cercle des experts, et surtout au-delà de son récit romancé.

    L’invité : Agrégé d'histoire et spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale, Nicolas Aubin est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, comme La Course au Rhin. 25 juillet-15 décembre 1944 : pourquoi la guerre ne s'est pas finie à Noël (Economica, 2018, 512 pages, 29 €). Il participe régulièrement à la revue Guerres et Histoire dirigée par Jean Lopez, avec qui il a écrit Infographie de la Seconde Guerre mondiale (Perrin, 2021, 200 pages, 30 €). Il vient de publier Le Débarquement dans la collection Vérités et légendes (Perrin , 2024, 304 pages, 13 €).

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    Étonnamment, aucune synthèse de l'histoire des troupes coloniales n'était disponible. Avec son livre Les Troupes coloniales. Une histoire politique et militaire, Julie d'Andurain comble ainsi une lacune historiographique. Au cours de ce premier volet, elle s'attache à en décrire les origines de 1857, date de la création des fameux tirailleurs sénégalais, à 1900, qui voit l'officialisation de ce corps d'armée. La période correspond à la conquête des territoires africains (Sénégal, Dahomey, Madagascar), mais aussi à celle de l'Asie (Tonkin). Au fil de ces quatre décennies, l’idée d’une formation militaire spécifique s’accélère, pour finalement s'imposer : chargés de représenter la souveraineté française outre-mer, les "marsouins" et les "bigors" sont l'illustration des liens entre le monde militaire et la politique intérieure et extérieure de la France.

    L'invitée : Julie d’Andurain est professeure en histoire contemporaine à l’université de Lorraine (Metz). Agrégée et docteure en histoire, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, elle est spécialiste des questions coloniales et des phénomènes guerriers. Autrice de plusieurs ouvrages, elle vient de publier Les Troupes coloniales. Une histoire politique et militaire (Passés/Composés, 400 p., 23,50 €)

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    En 1648, les traités de Westphalie et de Munster font entrer l'Europe dans une nouvelle ère, celle de l'équilibre des puissances. Aux rêves hégémoniques de la papauté en crise se substitue la recherche d'équilibres afin de maintenir la paix en Europe. Visionnaire génial, le cardinal de Richelieu est le précurseur de ce nouvel âge selon les termes d'Henry Kissinger, à la fois père de l'Etat moderne et vulgarisateur de la raison d'Etat. Mazarin et Kaunitz, Choiseul et Pitt, Metternich et Bismarck sont ainsi les fils spirituels de "l'homme rouge". Au service du prince, ils ont promu une vision politique réaliste de la politique étrangère. Dans ce Grand entretien, Hubert Védrine nous présente les caractéristiques de ce nouvel âge politique, la grandeur de la diplomatie et ce qui, aujourd'hui, contribue à une remise en cause de son efficacité.

    L'invité : L'engagement d'Hubert Védrine sur la scène internationale a été et reste considérable. Il a été successivement conseiller diplomatique, porte-parole et secrétaire général de l’Élysée durant les deux septennats de François Mitterrand. Conseiller d'Etat en 1986, il devient ministre des Affaires étrangères (1997-2002) sous la présidence de Jacques Chirac. Aujourd'hui, Hubert Védrine mène des activités de conseil en géopolitique. Auteur de nombreux ouvrages sur la question, il vient aussi de publier Camus, notre rempart (Plon, 128 p., 18€) et de diriger Grands diplomates. Les maîtres des relations internationales de Mazarin à nos jours (Perrin, 416 p., 25€). Ce dernier ouvrage rassemble les contributions de vingt historiens et journalistes sur les grands négociateurs et diplomates de l'époque moderne et contemporaine.

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    Successeur d’Hugues Capet, Robert le Pieux est le roi de l’an mil. Associé au pouvoir par son père dans la tradition carolingienne, il est un dirigeant aux choix politiques audacieux, bien loin de l’image d’un homme dirigé par ses passions amoureuses, comme le présenta le XIXe siècle ! Il est vrai que la politique matrimoniale a été l'un des aspects les plus complexes du règne. Cependant, la France de Robert le Pieux est une France sans État : quelle est alors la réalité du pouvoir du Capétien ? Peut-on parler d’une faiblesse de l’institution royale ? Est-ce que l’on assiste à une mutation soudaine et rapide des structures politiques et sociales à la charnière de l’an mil ? Yves Sassier, dans une nouvelle biographie, nous offre pour la première fois un regard chronologique du règne de Robert le Pieux.

    L'invité : Docteur en droit et spécialiste de l’histoire politique et institutionnelle des Xe-XIIe siècles, professeur émérite à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), Yves Sassier a été professeur à la Faculté de droit de Lille, puis à celle de Rouen. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont, chez Fayard, Hugues Capet (1987) ou Louis VII (1991). Il vient de publier dernièrement Robert le Pieux. L'enracinement dynastique (Fayard, 352 p., 25 €).

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  • Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Dans l'Angleterre du XVIe siĂšcle, Henri VIII, hĂ©ritier des Tudor, rĂšgne en maĂźtre sur son royaume comme sur sa vie maritale. Il annule son premier mariage avec Catherine d’Aragon, fautive de n’avoir pas engendrĂ© un hĂ©ritier mĂąle. Cette dĂ©cision, contraire au dogme religieux, le conduira Ă  l'excommunication par l'Église catholique. Qu’importe ! L’inflexible souverain est prĂȘt au schisme pour assouvir ses objectifs de descendance. Le fondateur de l'Église anglicane ne connaĂźtra pas moins de six noces diffĂ©rentes au cours de sa vie. DivorcĂ©es, dĂ©capitĂ©es, dĂ©cĂ©dĂ©es en couches, les Ă©pouses se succĂšdent au bras du vorace monarque. Les destins tragiques de ces reines Ă©phĂ©mĂšres marquent cependant durablement l’histoire de la monarchie anglaise. Cet Ă©pisode est adaptĂ© d’un article paru dans Histoire & Civilisations de septembre 2016 de Glyn Redworth, professeur Ă  l’UniversitĂ© d’Oxford, « Henri VIII, amour et vengeance Ă  la cour des Tudors ».Le jingle est extrait de l’Ɠuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.Un texte racontĂ© par Christophe Mory.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce

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    Aujourd’hui méconnue, l’histoire coloniale de la Nouvelle-France a pourtant fait l’objet de romans. Celui de Chateaubriand, intitulé les Natchez, dépeint un événement spectaculaire au cœur de la Louisiane du XVIIIe siècle. Le 28 novembre 1729, 600 guerriers amérindiens du peuple Natchez tuent plus de 200 colons français. Cette nation est pourtant alliée des Français, qui admirent son organisation hiérarchisée perçue comme un miroir de leur monarchie natale. S'il a longtemps été analysé seulement sous le prisme de la révolte, Gilles Havard mène lui une véritable enquête historique et ethnographique haletante pour comprendre les motivations derrière cet assaut meurtrier.

    L’invité : Gilles Havard est historien, directeur de recherche au CNRS au sein du laboratoire Mondes américains. Spécialiste de l’histoire des relations entre Amérindiens et Européens en Amérique du Nord, il a écrit plusieurs ouvrages de référence sur le sujet comme Histoire des coureurs de bois (Les Indes savantes, 2016, 904 pages, 35 €), qui a reçu le Grand prix des rendez-vous de l’histoire de Blois, ou l’Amérique Fantôme, les aventuriers francophones du Nouveau Monde (Flammarion, 2019, 656 pages, 26 €). Il vient de publier les Natchez, une histoire coloniale de la violence (Tallandier/Flammarion, 2024, 608 pages, 26,90 €).

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    La date de la reprise de Poitiers en 732 par Charles Martel tient une place particulière dans le roman national en France depuis le XIXe siècle. La présence arabe dans la province romaine de Narbonnaise, quant à elle, est très peu abordée. Pourtant, en 719, «â€ŻSema, roi des sarrasins, assiège et prend Narbonne », nous dit la chronique de Moissac qui rapporte les faits du point de vue des vaincus. Narbonne devient dès lors une tête de pont de l’expansion arabe dans le royaume des Francs. Les raids et les razzias se multiplient, aboutissant à la prise de butins et de captifs. Mais dès 721, les Arabes sont défaits par le duc d’Aquitaine Eudes à Toulouse. Cependant, ils continuent d’être présents en Narbonnaise jusqu’en 793. Les sources archéologiques, les pièces de monnaies, les sceaux et les sépultures sont les éléments les plus parlants pour comprendre la nature de cette présence arabe qui pose question : Pourquoi la bataille de Poitiers tient-elle une place si importante dans l’imaginaire, alors qu’elle n’est pas la première victoire sur les Arabes et ne marque pas non plus leur départ du royaume des Francs ?

    L’auteur : Philippe Sénac est professeur émérite à Sorbonne Université et ancien membre de la Casa Velasquez. Il vient de publier L’autre bataille de Poitiers. Quand la Narbonnaise était Arabe (VIIIe siècle) (Armand Colin, 160 p., 23,90€).

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    Le déclin puis la fin de la route de la soie (738-840) est le résultat d'un processus complexe, marqué principalement par la disparition du pouvoir turc, la révolution abbasside et l'affaiblissement chinois. Dès lors, un processus d'islamisation se met en marche sur l'ensemble de l'Asie centrale. Comment les institutions et les pratiques transforment les sociétés ? Quelles sont les nouvelles normes religieuses et sociales ? Quel est le rôle et la place des élites régionales vis-à-vis de ce nouveau pouvoir en place ? Comment la conjonction entre géopolitique, commerce et appartenance religieuse change l'espace eurasiatique ?

    L'invité : Historien, Étienne de la Vaissière enseigne à l’EHESS sur la chaire « sociétés centre-asiatiques médiévales : migrations et acculturations ». Après avoir travaillé sur les réseaux caravaniers, il s’est intéressé aux relations de pouvoir et d’identité des nomades, notamment lors des grandes migrations, ainsi qu’aux processus d’intégration au monde musulman. Il a participé à de nombreuses fouilles et prospections archéologiques notamment en Ouzbékistan (1996-2008), en Afghanistan (2010-2013), et maintenant en Mongolie. Il vient de publier Asie centrale 300-850. Des routes et des royaumes, aux Belles Lettres (648 p., 33 €).

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