Afgespeeld
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Cinq balles tirées à bout portant d'un calibre 22 équipé d'un silencieux, dont quatre au visage et une dernière dans la nuque. Qui a intérêt donc à assassiner une femme de 52ans qui tentait de sensibiliser l’opinion publique aux crimes du régime d’apartheid sud-africain ? Qui donc ?
Mon cliché africain du jour c’est l’impuissance. Celle des familles et des compagnons de Dulcie September, pour qui il doit être si difficile de croire que personne sur cette planète n’aura réussi à faire condamner ne serait-ce qu’un seul être malfaisant dans cette affaire ! J’avoue que j’hésite à croire que tout a été mis en œuvre, afin de rendre justice à Dulcie la courageuse, dont la vie même soufflée, aura réussi à contrarier les intérêts de ceux qui l’ont lâchement abattue.
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« Leur problème est notre problème », demandez à Mme Kadiatou Diallo, la mère du jeune guinéen Amadou Diallo, un jeune de 23 ans sans histoire, qui venait d’annoncer à sa mère restée en Guinée, qu’il avait désormais travailler suffisamment pour enfin payer ses chères études américaines. Mais la police de New York en décida autrement, en le criblant de 41 balles, le 4 Février 1999, dans le hall de son immeuble du Bronx. Il n’était pas armé. Sa mort provoqua des violentes protestations aux États-Unis. Un an plus tard, les 4 policiers furent acquittés.
20ans plus tard, bis repetita, un noir non armé est assassiné par la police, une foule proteste, mais les oppresseurs se soutiennent, ils ont déjà payé la caution des meurtriers de George Floyd. Il est temps de se demander :
Quand ? Quand les États africains, soumettront-ils dans l’unité absolue une motion spéciale à l’Assemblée générale des Nations unies contre les brutalités policières régulièrement infligés aux Africains-Américains ! Quand ? Quand l’humanité tout entière va-t-elle se lever pour mettre fin au massacre à huis clos des Noirs en Amérique ? au Brésil ? en Afrique?»Quand ? Pas tant que les verts dollars américains pourront rendre rouges de plaisir, nos chers leaders africains. Ils étaient sourds hier devant Malcom X, et muets aujourd’hui devant le monde entier.
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L’éloquence, est-ce une technique, un art, un ressenti ? En quoi le mot « prolégomènes » peut vous sauver la mise lors de votre prochain dîner en ville ?
Pourquoi prise de parole éducative et vitalité du dialogue citoyen sont intimement liées ?
À toutes ces questions, notre invité Stéphane de Freitas, réalisateur du documentaire « À voix haute, la force de la parole » (nominé aux Césars du meilleur documentaire 2018) et créateur des Concours Éloquentia, répond avec humour et générosité.
Mais nos chroniqueurs ne gardent pas non plus leur langue dans leur poche :
Aurore Ponsonnet fait chanter l’adverbe sur tous les tons ; Sandrine Campese dévoile les dessous - pas toujours chics - de l’éloquence politicienne et Jean-Philippe Molé emprunte la machine à remonter le temps pour nous conter, avec verve, la naissance la langue française...Montage et mixage : Bruno Chantepie
Graphisme logo : Myriam Blanchard
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Si un médecin est renvoyé d’un hôpital, l’établissement doit le signaler immédiatement. C’est ce qui permet aux médecins problématiques de ne pas être embauchés dans d’autres établissements. Mais les lieux où le Dr Duntsch effectua des opérations ne le signalèrent pas auprès des autorités compétentes. S’ils l’avaient fait, peut-être que la trajectoire destructrice de Duntsch aurait été interrompue bien plus tôt.
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Il est fréquent de s’entendre dire que l’Afrique, a émergé des ténèbres, grâce à la colonisation. Qu’y avait-il donc en Afrique avant la conférence de Berlin en 1884 ?
Pour répondre à cette question, Le Sankofa, annonce aujourd’hui un voyage long donc de plusieurs siècles fera des escales régulières, du Soudan ancien au Zimbabwe médiéval, pour visiter des grands empires et des grandes cités. Pour ce faire, Nous irons en mission diplomatique auprès de ces femmes et hommes d’État fiers et puissants, tels Sayyida Al Hurra, Labotsibeni Mdluli, Fatima Soudi bint Abderremane, Taitu Betul, La Kahena, Chaka roi des Zulus, Mansa Musa, Sonni Ali dit Ali le Grand, et Béhanzin et tous les autres!
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L’histoire extraordinaire d’un enfant africain passé de l’esclavage aux plus hauts rangs de l’armée impériale russe et qui a donné à la Russie l’un de ses plus grands poètes. Cette histoire met également l'accent sur le travail des historiens africains qui tentent de réécrire les histoires établies qui ramènent l'Afrique là où elle est, dans l'histoire de l'humanité.
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LES STANDARDS DE BEAUTE
Quelle est votre définition de la beauté ? « Est-ce une combinaison de critères tels que la forme, la couleur de peau, la taille, qui flattent l’esthétique, en particulier à la vue », comme le définit le dictionnaire Oxford ?
De toute évidence, les définitions de la beauté varient selon les pays, les cultures, les religions et les langues. Certaines sont plus introspectives, d'autres basées sur l'esthétique physique et d'autres sur le statut social. Lorsque nous transposons cette définition d’Oxford de la beauté dans un contexte africain, elle prend un sens encore plus complexe, en particulier à cause de l'histoire, et plus spécifiquement du colonialisme et de la traite des esclaves qui interagissent avec le patriarcat pour perpétuer les standards occidentaux de la beauté, en récompensant socialement et économiquement ceux qui se rapprochent plus de ces normes.
Cette sorte de gueule de bois coloniale de l'Afrique, certains l’appellent le collorisme, le biais du teint, la pigmentocratie ou encore le complexe des couleurs, décrivant le système de discrimination contre les personnes au teint foncé, dans un même groupe ethnique.
Bonjour mes amis, ce vol est une promesse, celle de commencer à décortiquer cette absurdité bien établie dans nos sociétés. Bienvenue à bord.
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Notre capitaine du jour, notre héroïne de cette semaine, s’appelle Sandy, Abenafrica pour le public, vous emmène dans un périple plein d’énergie. !
Mon cliche africain du jour est un devoir, « le devoir de curiosité », une sorte de service minimum que chaque africain et afro-descendant se doit d’accomplir, pour s’aider lui-même, et aider à faire connaitre une contre histoire de l’Afrique. Être curieux au sujet de l’Afrique, c’est par exemple aller visiter une jolie plage au Mozambique, plutôt que l’Irlande ; c’est comprendre les spiritualités africaines précoloniales avant de les traiter de fétiches, un vocable lui justement colonial…. C’est pour cela que je me régale des afro-curiosités distillées par Abenafrica tous les jours. Et je vous invite a vous aussi être afro-curieux. Retrouvons-nous demain dans la seconde partie de cet entretien passionnant avec Abenafrica.
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Mon cliche africain du jour est un nombre, le nombre de proverbes africains qui parlent de la persévérance, du courage et de la nécessite de combattre. Parfois je me demande pourquoi il y a si peu de proverbes africains qui parlent de fleurs, de la beauté de l’eau qui dort etc… dans le lot, ma préférée c’est ce proverbe sud-africain qui dit je cite, « La persévérance est un talisman pour la vie ».
Et je n’ai pas pu m’empêcher de sourire quand notre capitaine du jour, a évoqué son héroïne noire préférée.
Si certains doutaient de l’africanité d’Harriet Tubman, et bien maintenant le mystère est levé. 😊… et donc je vous dis sans aucune originalité, continuez aussi avec votre podcast sur les applis d’écoute et le partager autour de vous. Perseverez!
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L'appropriation culturelle fait référence à une situation ou une culture dominante s'approprie les codes d'une culture dominée, par exemple des peuples colonisés ou des minorités opprimées.
Mon cliché africain du jour est question : est-ce de l'appropriation culturelle quand une femme blanche américaine blanche choisit de porter un foulard africain comme on le voit de plus en plus ? Est-ce un hommage ? Est-ce une marque de respect ? Est-ce de la vulgarisation ?
Est-ce du respect quand c'est fait pour le plaisir et l'argent, tout en effaçant le côté culturel ? Comme le fait de porter des motifs de keffieh palestiniens sans jamais mentionner la douleur de ce peuple ? Est-ce un hommage quand on peut presque entrer et sortir d’une culture et en utiliser les codes, sans jamais en porter le fardeau, sans jamais souffrir et tout en conservant ses privilèges ? N'est-ce pas un vol lorsque les grandes marques utilisent ces matériaux et symboles culturels pour produire des articles pour s'enrichir elles et leurs icônes publicitaires ? -
« Le gouvernement des États-Unis a fait quelque chose de mal, profondément mal, moralement mal, c'était un outrage à notre engagement envers l'intégrité et l'égalité pour tous nos citoyens. Aux survivants, aux épouses et aux membres de leurs familles, aux enfants et aux petits-enfants, je dis ce que vous savez déjà : aucun pouvoir sur Terre ne peut vous rendre les vies perdues, la douleur subie, les années de tourments intérieur et d'angoisse. Ce qui a été fait ne peut pas être annulé. Mais nous pouvons mettre fin au silence. Nous pouvons arrêter de tourner la tête. Nous pouvons vous regarder dans les yeux et dire enfin, au nom du peuple américain, que ce que le gouvernement américain a fait était honteux, et j’en suis désolé. »
Ce sont là des mots du président Bill Clinton, présentant des excuses, le 16 mai 1997, aux huit survivants de l'un des plus grands dénis d'humanité, l'une des plus flagrantes manifestations de racisme et de barbarie, un crime inoubliable dans l'histoire des Noirs, qui a détruit la confiance que de nombreux Afro-Américains accordent aujourd’hui encore dans leurs institutions médicales.
Bonjour et bienvenue à bord pour revoir ensemble la tristement célèbre Étude de Tuskegee sur la syphilis non traitée chez le mâle noir.”