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Qu’est-ce qu’on dit quand on dit “j’ai mal” ? Exprimer sa douleur, que ce soit en s’adressant à un proche ou à un médecin, c'est faire confiance à l’autre pour vous écouter. Cela demande du courage : on peut avoir peur de demander de l'attention, de déranger. En français, l’expression "souffrir en silence" indique que le fait de taire sa douleur serait vertueux, dénoterait une force de caractère. Dire "j'ai mal", c'est accepter de s'exposer à l'autre dans un moment de vulnérabilité. C'est lui conférer le pouvoir de nous écouter et de nous venir en aide.
Alors que se passe-t-il quand la personne à qui on accorde cette confiance refuse de nous croire ? Si elle balaie d'un revers de main la douleur que nous tentons de lui communiquer ? Dans cet épisode d'Émotions, nous explorons ce qu'il se passe lorsque la douleur est niée.
Voir sa douleur niée peut arriver à tout le monde bien sûr, mais certaines personnes risquent plus d'en être victimes. Karima nous raconte comment à plusieurs reprises au cours de sa vie, on n'a pas voulu la croire lorsqu'elle exprimait sa douleur et comment des stéréotypes racistes ont empêché certains médecins de prendre ses symptômes au sérieux. Nous parlons ensuite avec Martin Winckler, médecin généraliste et écrivain, qui lorsqu'il était jeune médecin s'est retrouvé de l'autre côté du diagnostic.
Enfin, nous nous posons la question de ce que cette négation provoque en nous. C'est Smadar Bustan, philosophe et chercheuse à l'Inserm, qui nous explique la distinction entre souffrance et douleur. Grâce à elle, nous avons compris pourquoi voir sa douleur niée, entendre des phrases comme "roh, ça va, arrête de faire ta chochotte", était si insupportable et ne faisait qu'ajouter de la souffrance à la douleur- car souffrance et douleur sont deux choses distinctes.
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Psychologue clinicienne de formation, elle est également auteur du livre « La puissance du féminin sacré ». Et pepep messieurs restez là car cet épisode vous concerne aussi.
Elle inscrit sa pratique dans une démarche féministe pour comme elle le dit, « penser la liberté des femmes et leur empowerment ». Elle porte en elle un éclairage non clivant, axé sur l’équilibre entre ce que chaque personne, homme ou femme, porte en elle, de féminin et de masculin.
Avec elle nous avons abordé des sujets qui me tiennent à coeur. La puissance féminine comme vecteur d’émerveillement, l’enfant divin, la femme sauvage, la maternité, l’image de guerrière fabriquée par le patriarcat et surtout un sujet qui me concerne personnellement, les femmes qui ne veulent pas d’enfants. Je sais, je changerai peut être d’avis. Et en tout cas cet épisode m’a éclairé.
J’espère qu’il vous plaira et surtout vous aidera à voir plus clair en vous ou en l’autre.
Allez maintenant, j’arrête de parler et je laisse la parole à l’éclairante Camille SfezHébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Si tu es une hyper-empathique comme moi, tu aimerais surement trouver une façon de ne pas être submergée par les difficultés des autres, mais surtout celles de tes proches. C'est encore un challenge parfois pour moi, mais j'ai trouvé un certain recul aujourd'hui et je t'en parle dans cet épisode. Notamment j'y partage :
l'importance de se créer un cadre, une limite pourquoi tu as besoin de te faire passer en premier (et pourquoi, ce n'est pas égoïste) pourquoi éviter de t'identifier au sauveur une façon d'aider l'autre en étant toi le rôle de ton intention lorsque tu aides l'autre 2 fleurs de Bach pour te "protéger" des douleurs autour de toiAlors, tentée ? Écoute vite ce podcast !
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Pour ce 7e épisode du podcast, j'ai eu le plaisir de recevoir Léa Castor, une jeune illustratrice qui a notamment dessiné pour le magazine Mademoizelles. Elle a accepté de se livrer à mon micro pour nous partager sa peur d'être abandonnée. Elle nous illustre très justement l'idée qu'on peut avoir conscience de ses mécanismes et pourtant avoir des difficultés à gérer nos émotions.
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Pour ce 5e épisode du podcast, j'ai reçu une femme à travers qui de nombreuses femmes pourront se reconnaitre. Avec elle nous avons parlé principalement d'amour. Quel est l'impact des injonctions sociales quant à l'épanouissement de la femme en tant que mère, en tant que célibataire, ou en tant que quarantenaire..?
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Pour ce nouvel épisode du podcast, j'ai donné la parole à une femme inspirante, qui à travers son histoire, parle à toutes les femmes, en regard de tous les hommes. Elle nous apprend qu'il est possible de se relever seule d'un drame, même loin de son pays, et comment l'écoute, la patience et le courage peuvent faire évoluer nos réflexions sur des thèmes comme #METOO et le féminisme.
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