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Julien Cernobori poursuit son investigation aux origines du mal, sur la petite plage de l'Anse-à-l'Ane en Martinique. Réussira-t-il à approcher l'oncle du criminel ?
CERNO est un podcast créé par Julien Cernobori
Reportage, montage, réalisation et mixage : Julien Cernobori
Musique originale : Théo Boulenger
Pour soutenir CERNO, rendez vous sur www.patreon.com/cerno
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Dora Maar a souvent été rabaissée au rôle de muse de Picasso. Elle était pourtant une photographe et une peintre de génie.
Pour elle, aimer, c'est faire de sa vie une oeuvre. En photographiant, en étant modèle du peintre. En devenant peintre, elle même.
Une histoire de couteau, de portraits et de solitude. Une histoire d'amour.
1935, Paris. Le soleil brille sur la façade des Deux Magots, à Saint-Germain-des-Près. Pablo Picasso, 53 ans, pousse la porte battante avec empressement. Il pourrait dire qu'il est venu faire connaissance d'une jeune femme, s'il n'avait pas déjà fait sa rencontre par image quelques jours plus tôt.
C'est chez Man Ray que Pablo voit Dora pour la première fois. Dans l'atelier du photographe surréaliste, un cliché retient l'attention du peintre. Une femme, brune. Son regard transperce le papier. Sa main posée sur son front, à moitié repliée, ressemble à une tarentule. Qui est-elle, demande immédiatement Picasso ? C'est Dora Maar lui répond Man Ray, une excellente photographe. Picasso insiste pour repartir avec la photo.
Quelques jours plus tard, un rendez-vous est fixé par l'intermédiaire de Paul Eluard, ami de Dora et de Pablo.
Dora est déjà installée à une table quand Pablo fait son entrée. Elle s'amuse à planter un couteau entre ses doigts, qui sont déjà ensanglantés. D'entrée de jeu, Pablo comprend qu'il a affaire à un personnage. Il n'a pas tort.
Dora est née Henriette Theodora Markovitch, 28 ans plus tôt. Elle publie ses premières photographies en 1930, en même temps qu'elle étudie aux Art décoratifs. Elle commence par des reportages de modes pour des magazines. Elle fait déjà preuve d'une grande inventivité. Dora joue sur les décors et le photomontage. Dans une publicité pour le shampoing Petrole Hahn, elle fait naviguer un voilier sur une chevelure ou jaillir cette même chevelure d'un flacon.
Ecoutez la suite...
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Il était un compositeur de génie et elle donnait un relief hors du commun à ses chansons. Michel Berger et France Gall ont laissé derrière eux une foule de mélodies intemporelles.
Pour eux, aimer, c'est chanter. Chanter ensemble, pour l'autre, et pour le reste du monde.
Une histoire de disques, de piano et de deuil. Une histoire d'amour.
1973, Paris. Deux musiciens sont présents dans les locaux de la radio Europe 1. Michel Berger et France Gall, tous deux 26 ans. Ils ne se sont jamais rencontrés.
Michel est un producteur et un compositeur reconnu. Il a collaboré avec Véronique Sanson, son ancienne compagne, et plus récemment avec Françoise Hardy, dont il a relancé la carrière. France Gall, elle, est dans le creux de la vague. Il y'a eu "Poupée de cire poupée de son", qui lui valu une victoire à l'Eurovision. Il y'a eu "Les Sucettes", une autre composition de Gainsbourg dont elle n'avait pas saisi le double sens. Mais depuis plus grand chose... plus de tubes. Alors, quand elle voit Michel, France saute sur l'occasion. Elle lui demande de bien vouloir écouter les chansons que sa maison de disque veut lui faire sortir. La suite, elle la racontait bien des années plus tard.
Pour Michel c'est une première. France n'écrit pas, ne compose pas, contrairement aux artistes avec qui il a collaboré jusque là. Mais ça fonctionne. La jeune femme l'inspire. Quand elle chante, ses paroles résonnent plus fortes, ses mélodies semblent plus justes.
En 1974, ils sortent « La déclaration d'amour ». Le succès est immédiat. Le tube tourne en boucle sur toutes les radios pendant tout l'été. Comme elle l'avait fait pour Gainsbourg, France fait de Michel un artiste reconnu et apprécié, et plus seulement dans un cercle confidentiel de musiciens.
L'un comme l'autre, ils réalisent qu'ils viennent de faire une rencontre déterminante. Leur vie ne sera plus jamais la même. Ils sont liés l'un à l'autre, musicalement et amoureusement. France dira qu'elle est née en rencontrant Michel.
Ils se marient en 1976. Cette même année où France sort son premier album studio. Un disque qui porte son nom, et à l'arrière de la pochette, celui de Michel, comme producteur. Cette même année, aussi, où Michel et France apparaissent ensemble à la télévision. Ils portent la même veste bleue, ils sont assis côte à côte au piano. Ils chantent ensemble le titre « Ça balance pas mal à Paris », pour la comédie musicale « Emilie ou la petite sirène 76 ».
Tout dans leur gestuelle traduit leur complicité : les regards échangés, les sourires, la main qu'elle pose sur son épaule...
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Ensemble, ils sont un univers entier de poésie et de sensualité. Serge Gainsbourg et Jane Birkin... Melody Nelson et l'homme à la tête de chou.
Pour eux, aimer c'est sublimer. Sublimer l'autre, sublimer leur amour en chanson. Une histoire de croissants, de cigarettes et de scandale. Une histoire d'amour.
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La semaine dernière, on découvrait les coulisses de la rencontre entre Pierre Bergé, le pragmatique et Yves Saint Laurent, le rêveur. On assistait à la naissance de l'immense maison Saint Laurent, et à celle des angoisses du créateur de mode.
Aujourd'hui, nous partons à Marrakech, ou rue de Babylone, à la rencontre de la passion commune d'Yves et Pierre pour les Arts. A la rencontre des démons aussi, qui ont empoisonné leur deux destins liés.
Nous sommes en 1966.
Yves Saint Laurent et Pierre Bergé se rendent pour la première fois en vacances à Marrakech. Là bas, après plusieurs jours de pluie, alors que le soleil revient, ils ont comme un choc. Un choc esthétique à la vue des jardins luxuriants et des maisons ocres, surplombés par les monts enneigés de l'Atlas. Ils se sentent incroyablement bien, en écoutant le chant des oiseaux et en sentant l'odeur du jasmin. Ils décident immédiatement d'y acheter une maison et d'y revenir plusieurs fois par an.
C'est là bas qu'Yves puise l'inspiration pour ses collections. Qu'il découvre les couleurs, qui deviendront sa principale signature.
Il dit : « C’est alors que je suis devenu plus sensible à la lumière et aux couleurs, que j’ai remarqué surtout la lumière sur les couleurs […], à chaque coin de rue à Marrakech, on croise des groupes impressionnants d’intensité, de relief, des hommes et des femmes où se mêlent les caftans roses, bleus, verts, violets. »
Marrakech devient le lieu de l'inspiration, mais aussi un lieu de rencontres, et de bonheurs simples...
Une immense complicité lie Pierre Bergé à Yves Saint Laurent. Une complicité que tous leurs proches constatent, malgré les éclats et les disputes, toujours théâtrales. Une complicité qui se nourrit entre autres de leur amour commun pour l'art. Ensemble, ils commencent une immense collection qui grandit à mesure que la maison Saint Laurent prend de l'ampleur. Cette collection c'est comme la trace historique, palpable de leur attachement mutuel.
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Yves Saint Laurent et Pierre Bergé
Ils formèrent le couple le plus iconique de l'histoire de la mode. Yves Saint Laurent et Pierre Bergé écrivirent ensemble, pendant 50 ans, une page de l'histoire de la haute couture et du prêt à porter.
Ensemble ils traversèrent les infidélités, les excès, les jalousies. Leur secret résidait peut être dans leur amour commun pour les Arts.
Une histoire de génie, d'angoisses et de couleurs. Une histoire d'amour.
1958, Paris.
Un défilé particulièrement attendu s'apprête à être présenté au sein de la maison Dior. Il s'agit de la première collection du successeur de Christian Dior après la mort de ce dernier, un an auparavant. La collection s'appelle Trapèze et le jeune créateur, Yves Saint Laurent. Il a à peine 21 ans. Dans l'assistance, des gens de la mode du monde entier : des américains, des australiens, des japonais....
Et Pierre Bergé.
Pour lui c'est une première. Il ne connaît pas grand chose à la mode. Mais avec son compagnon, le peintre Bernard Buffet, ils étaient des amis proches de Christian Dior.
Pierre et Bernard forment un couple solide, depuis 8 ans. Pierre gère la carrière artistique de Bernard. Ils sont mondains, ils connaissent le tout Paris, bien qu'ils soient installés depuis quelques temps dans une grande maison en Provence.
Le défilé commence. Les créations du jeune Yves Saint Laurent sont présentés les unes après les autres, dans un silence tendu. Quand arrive la fin du spectacle, Pierre Bergé sent, comme beaucoup de personnes présentes ce jour là, qu'il vient d'assister à quelque chose d'important. Tout le monde se bouscule pour saluer le jeune prodige. Bergé se mêle à la foule. Il serre la main d'Yves Saint Laurent et le félicite :
« Bravo, c'était formidable ».
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Edith Piaf fut une éternelle amoureuse. Mais il n'y a pas de doute sur qui fut l'amour de sa vie. Marcel Cerdan, le plus grand boxeur français est celui qui inspira une de ses plus belles chansons : "L'Hymne à l'Amour". Leur passion fût courte mais intense... avec une fin des plus tragiques. Une histoire de rings, de scènes et de voyages. Une histoire d'amour.
Une rencontre à New York
1947, New York. La Grosse Pomme est le centre du monde. La terre de tous les possibles, quand beaucoup de pays se remettent péniblement de la seconde guerre mondiale. En plein cœur de cette cité bouillonnante, aux pieds des grattes-ciels qui donnent le vertige : deux français, présents en même temps sans le savoir. Deux vedettes comme on dit, venues chercher le succès Outre-Atlantique. Deux étrangers.
Un amour passionné
Marcel est un homme marié. Sa femme, Marinette et leur trois fils vivent à Casablanca. Avec Edith ils doivent être discrets. Ils s'installent à l'Hotel Claridge, dans deux chambres côte à côte. Ils peuvent compter sur la discrétion de la presse, complice, qui garde le silence sur leur adultère. Ils passent toujours plus de temps ensemble. Ils se découvrent de nombreux points communs : ils ont tous deux grandi dans la misère et n'ont pu compter que sur leur talent pour s'en sortir. Ils ont des natures similaires, simples et sympathiques, leurs succès ne les éloignant pas du commun des mortels. Ils s'admirent l'un l'autre, viennent se voir sur leurs terrains de jeux mutuels : la scène et le ring. Le manager de Cerdan s'oppose fermement à cette relation : il estime que la chanteuse distrait son sportif. Mais rien n'y fait, Marcel est fou d'amour et Edith le lui rend bien.
Le récit de leur histoire d'amour est à écouter dans ce podcast.
Pour écouter d'autres histoires d'amour, cliquez ci-dessous :
Johnny Cash et June Carter Cash
Françoise Hardy et Jacques Dutronc
Courtney Love et Kurt Cobain
Suivez toutes les actualités de "Love Story" sur : https://www.instagram.com/lovestory.podcast/
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Julien Cernobori se rend à un "rendez-vous mystère", donné par une personne anonyme dans un café parisien... Cette personne prétend avoir connu les deux tueurs lorsqu'ils travaillaient au Paradis Latin.
CERNO est un podcast créé par Julien Cernobori
Reportage, montage, réalisation et mixage : Julien Cernobori
Musique originale : Théo Boulenger
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Stéphane Bourgoin, 67 ans, a signé une quarantaine de livres sur les serial killers, il a tenu une librairie spécialisée, et ne se faisait pas prier pour parler aux journalistes de son sujet de prédilection. L’homme prétendait qu’Eileen, sa femme, compagne, ou petite amie (selon ses versions), avait été sauvagement assassinée en 1976, quand il vivait à Los Angeles. Démasqué par des youtubers anonymes, en mars, il a reconnu en mai ses mensonges dans Paris Match puis dans le Parisien Week-end. Qui est vraiment Stéphane Bourgoin ? Cet épisode de Code source est raconté par Sandrine Briclot, rédactrice en chef adjointe au Parisien Week-end. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Clawdia Prolongeau - Conception et préparation : Stéphane Geneste - Production : Matthias Hardoy et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Identité graphique : Upian - Archives : RTL, Le Parisien.
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Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dans cet épisode d'avril, on revient sur un film d'horreur Thaïlandais sorti en 2004. Shutter est réalisé par le duo Banjong Pisanthanakun et Parkpoom Wongpoom et met en scène un jeune couple poursuivit par ce qu'il pense être un fantôme. Le film lorgne sur la j-horror et s'est vu remaké en 2008 par des américains voulant surfer sur cette vague. Les deux réalisateurs mettent en scène Alone en 2007, leur deuxième et dernière collaboration pour le cinéma d'horreur. Dans la première partie, on évoque les origines de la photographie spirite, dont le film s'inspire pour créer ses effets horrifiques.
L’identité graphique du podcast est réalisée par Sax_illu et Rakun.kun.
Mixage et montage sonore réalisé par Charles.
Pour nous retrouver :
Twitter : https://twitter.com/IFRpodcast
Facebook : https://www.facebook.com/ifrpodcast/
Discord : https://discordapp.com/invite/vuWrjFX
"Come Play with Me", "Phantasm" et "Ghost Processional" by Kevin MacLeod (incompetech.com). Licensed under Creative Commons: By Attribution 3.0 License.
Tous les bruitages sont réalisés grâce à https://lasonotheque.org/
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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John et Jackie Kennedy forment un couple légendaire, jamais égalé en politique. Une véritable mythologie est née de leur union, renforcée par sa fin tragique. Pourtant, à l'ombre des regards, il y avait la maladie et l'infidélité.
Mais pour eux, aimer c'est faire bonne figure. Ne rien laisser transparaître et ériger leur couple en modèle
Une histoire de littérature, d'opération et de décapotable. Une histoire d'amour.
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La semaine dernière, on découvrait Bonnie Parker et Clyde Barrow. Deux jeunes gens écorchés par la vie, prêt à tout pour échapper à la grisaille de leur existence. Deux jeunes gens amoureux, qui ont fasciné l’amérique dès les premiers instants.
Aujourd’hui, nous reprenons la route, à bord d’une voiture volée, conduite par Clyde avec à ses côtés, inséparable, Bonnie
Bonnie, Clyde et leur fine équipe poursuivent leur cavale effrénée à travers le pays.
Ils traversent une demi douzaine d'états. Sur la route, ils braquent des banques, des épiceries, souvent pour des butins dérisoires. Dans les journaux et l'opinion publique, on idéalise leur quotidien. En réalité, les amants mangent peu, et se lavent quand ils peuvent, dans l'eau clair des rivières.
Mais ils sont ensemble, et c'est la seule certitude dont ils ont besoin. Si Clyde est l'ennemi public n°1, Bonnie elle n'a pas de sang sur les mains. Elle pourrait se rendre à la police, ce que sa mère lui supplie de faire. Clyde n'est d'ailleurs pas contre. Il veut son bonheur et lui dit d'être raisonnable. Impensable pour Bonnie.
Entre eux c'est désormais à la vie à la mort.
Et la mort semble toujours plus proche. En juin 1933, alors que Clyde roule à toute allure, il manque un panneau de déviation. La voiture fait un tonneau et s'enflamme. Clyde sort rapidement du véhicule, mais Bonnie reste prisonnière des flammes. Elle réussit à s'extirper mais sa jambe droite est calcinée. Elle devient boiteuse, comme son amant.
Un jour, la bande fait une halte sur la route, acheter des médicaments pour la jambe de Bonnie. L'épicier les reconnaît et prévient discrètement les autorités.
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Courtney Love et Kurt Cobain, le couple grunge par excellence. Le seul couple grunge, à vrai dire, tant le mouvement fût éphémère.
Pendant trois ans, ils ont vécu une passion intense, mais usée par la drogue.
Pour eux, aimer c'est s'abîmer. Se perdre ensemble.
Une histoire de concert, de studio, et d'héroïne. Une histoire d'amour.
1991, Los Angeles. Les Butthole Surfers donnent un concert au Hollywood Palladium. Dans la fosse, les spectateurs sont survoltés, leurs corps remuent et s'entrechoquent les uns aux autres. Le sol est collant. Une odeur de sueur et de bières emplit l'espace.
A l'écart des spectateurs, un groupe de musiciens discute. Plusieurs figures du punk et du rock alternatif californien sont présents. Une femme attire tous les regards. C'est Courtney Love, du groupe Hole. Une blonde platine aux lèvres rouges et aux yeux verts. Elle rit beaucoup et elle parle fort. Elle est très charismatique.
Face à elle, un garçon plus discret. Kurt Cobain. Il est beau garçon, avec ses cheveux blonds et sa barbe négligée. Parfois entre deux phrases, il replace une mèche derrière son oreille. Kurt a créé son groupe deux ans plus tôt, Nirvana. Ils ont sorti un premier album Bleach, enregistré en trois jours. Un vrai flop, car la maison de disque n'a fait aucun effort pour promouvoir la sortie.
C'est la première fois que Courtney et Kurt se rencontrent. Face à elle, il est impressionné. Elle a trois ans de plus que lui et elle a déjà bien roulé sa bosse.
Courtney a été éduqué dans la mouvance hippie. Elle est l'aîné d'une fratrie de 5 enfants. Sa mère divorce violemment de son père quand Courtney est encore très jeune. Elle est rapidement livrée à elle même, envoyée en pension ou en maisons de redressement. A 15 ans, elle est émancipée et elle voyage autour du monde, notamment au Japon, où elle fait des strip-teases. Courtney expérimente les drogues alors qu'elle est encore adolescente.
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Marlene Dietrich et Jean Gabin.
L'iconique actrice allemande et la gueule incontournable du cinéma français. Deux personnalités opposées que la guerre a transformé en exilés et réunis de l'autre côté de l'océan.
Pour eux, aimer c'est partir au front. Leur passion fût éphémère, rythmé par l'histoire de ce conflit qui les a transformés.
Une histoire d'intégrité, d'exil et de courage. Une histoire d'amour.
1941, New York.
Jean Gabin pousse la porte du cabaret nommé « La vie Parisienne ». La référence le fait sourire, lui qui a quitté quelques mois plus tôt la capitale française. Sa ville natale.
Ce fut un départ à contre cœur. Dans le Paris occupée, les allemands ont la main mise sur le cinéma. Gabin reçoit des propositions alléchantes, que certains acteurs ne pourraient refuser. Pas lui. Il exècre la dictature hitlérienne. Il n'est pas non plus un grand admirateur des Etats Unis, mais c'est toujours mieux que les nazis.
Gabin franchit la frontière espagnole, d'où il embarque pour le nouveau monde.
Ce soir là, à New York Jean repère une belle blonde qui lui fait de grands signes de la main.
Il s'agit de Marlene Dietrich, attablée aux côtés d'Ernest Hemingway. Marlene et Jean se sont déjà croisés, à Paris, une rencontre peu marquante.
Mais ce soir là, tout est différent. Marlene est elle aussi en exil. L'actrice allemande a reçu la nationalité américaine en juin 1939. Comme Gabin, elle a choisi son camp. Elle aurait pu devenir une icône de la propagande nazie, mais elle décide de fuir et de lutter, à distance.
En voyant ce français exilé, Marlène l'invite tout naturellement à s'asseoir à sa table.
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Y a t-il plus mythique que ce couple là ? Bonnie Parker et Clyde Barrow.
Bonnie and Clyde.
Leurs noms sont presque une expression à part entière pour désigner la complicité et l’irrévérence chez un couple. Bonnie et Clyde semblait conscients de leur vivant du caractère légendaire de leur épopée sur les routes des Etats Unis.
Une histoire de poèmes, de cavale et d'embuscade. Une histoire d'amour.
1930, Texas.
La prison d'Eastham Unit compte un nouveau détenu. Clyde Barrow, 21 ans, a été inculpé pour vol de voiture. Malgré son jeune âge et son air juvénile, il n'en est pas à son coup d'essai. Clyde est connu de la police locale depuis ses 17 ans. Vol de dindes, de voitures, braquages... Le garçon répète les délits, sans craindre les forces de l'ordre. Il faut dire qu'il en a vu d'autre.
Clyde est venu au monde dans une extrême pauvreté. Il est le cinquième du fratrie de 6. Ses parents, tous deux paysans, ont déménagé à Dallas au début des années 20, en plein exode rural. La famille Barrow s'installe dans un bidonville à l'Ouest de la ville, qu'on appelle... « l'antichambre du diable ». Ils survivent dans la boue ou entassés dans une roulotte. Pour le jeune qu'est Clyde, de quoi perdre foi en l'avenir.
Pourtant, quand il entre en prison, Clyde porte en lui un espoir. C'est comme s'il ressentait une chaleur au creux de sa poitrine. Son esprit est ailleurs. Ce sentiment nouveau lui échappe, mais il a une intuition sur son origine. C'est elle. Cette fille qu'il a rencontré il y a peu, chez une amie commune. Des filles comme ça il n'en avait jamais vu. Elle a le même âge que lui. Mais, comme lui, on dirait qu'elle a déjà vécu plusieurs vies . Elle s'appelle Bonnie. Elle est belle et elle a du caractère. Depuis leur rencontre, elle revient, inlassablement dans les pensées de Clyde. Il ne le sait pas encore, mais Bonnie, elle aussi, pense à lui.
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Barack et Michelle Obama
Ensemble ils ont marqué l'histoire des Etats Unis. Ils furent le premier couple noir installé à la maison Blanche. Un couple brillant, cultivé, puissant.
Plutôt qu’à l’exercice du pouvoir, on s’intéresse dans cette épisode aux racines du couple : leur rencontre, leur vie avant la présidence.
Une histoire de stage, de convictions et de famille. Une histoire d'amour.
1989, Chicago.
A 29 ans, Michelle Robinson vient d'être promue associée au cabinet d'avocats Sidney and Austin. Michelle vient du quartier du South Side. Elle est très proche de sa famille, qu'elle décrit comme « afro-américaine traditionnelle et populaire ». Chez les Robinson, il y a le père, employé municipal, la mère, au foyer, et les deux frères aînés. Michelle est la cadette. Elle a fait des études brillantes... D'abord Princeton, où elle a obtenu un bachelor en sociologie. Puis Harvard, où elle a étudié le droit.
Et la voilà donc promue associée. Mais la consécration la rend presque indifférente.
Michelle s'ennuie dans ce nouveau travail.
Les clients et les affaires qu'elle traite ne la motivent pas assez. Jours après jours, elle se sent plus éloignée de sa communauté, et des valeurs que ses parents lui ont inculqué. Faire quelque chose d'utile à la société. Ce n'est pas son sentiment chez Sidney and Austin.
Cet été là, un avocat stagiaire est recruté pour quelques mois. On demande à Michelle de lui servir de mentor.
Le jeune homme s'appelle Barack Obama.
Avant même son arrivé, tout le monde chante ses louanges : l'étudiant serait brillant, beau, intelligent ! Michelle, elle, est sceptique. Elle a l'habitude d'entendre les juristes s'extasier sur n'importe qui. Elle attend de voir.
Pour son premier jour, Barack arrive en retard. Dehors, il pleut à verse. Il s'excuse, c'est à cause de la pluie. Michelle fronce les sourcils. Mais rapidement, le stagiaire et son mentor s'entendent à merveille.
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Colette et Mathilde de Morny
Au début du siècle dernier, la célèbre écrivaine Colette vécu une de ses amours les plus marquantes. Mathilde de Morny était une figure de la Belle Epoque. Une femme qui refusait de se définir comme telle. Qui revendiquait ses désirs et sa singularité.
Ensemble, elles furent à l'origine d'un scandale, qui les impacta de manières bien différentes.
Une histoire d’aristocratie, de pantalons et de clandestinité. Une histoire d'amour.
1905, Paris.
La capitale vibre de l'énergie de ce qu'on nommera plus tard la Belle Epoque. La période est au progrès et à l'insouciance. C'est en tout cas vrai pour la haute société, qui vit dans des hôtels particuliers, et passe ses étés à Biarritz ou sur la côte normande.
Paris devient à l'époque une capitale homosexuelle, où l'on vit plus librement qu'ailleurs. Oscar Wilde, persécuté et emprisonné en Angleterre y trouve refuge. Les salons saphiques connaissent un succès grandissant. Les femmes aristocrates, déçues de leurs mariages forcés, renouent avec leur désir dans les yeux et les bras d'autres femmes.
Montmartre est surnommé « Le mont Lesbos ».
De ce microcosme mondain et citadin, Mathilde de Morny est certainement le personnage le plus sulfureux. Celle qui se fait appeler « Oncle Max », ou « Missy » pour les intimes est la dernière descendante d'une des lignées les plus prestigieuses de l'époque. Son père, le duc de Morny est le frère de Napoléon III. Il meurt quand Mathilde a seulement 2 ans. Sa mère est la princesse Sophie Troubetzkoï.
Mathilde grandit à Madrid, à la cour d'Espagne. Elle est très proche de son beau père, le duc de Sesto, qui l'élève comme sa propre fille. Son propre fils à vrai dire. Souvent ils vont chasser ensemble. Mathilde est une grande cavalière et elle se passionne pour la tauromachie. Elle finit par se sentir étouffée par les conventions à la cour d'Espagne. Elle se fixe à Paris, sa deuxième ville de cœur.
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Entre la Ligue de Football Professionnelle, la Fédération Française de Football et les grands clubs, comme l’Olympique Lyonnais et de l’Olympique de Marseille, rien ne va plus. Le monde du football professionnel français est plus divisé que jamais, face aux conséquences de la pandémie de coronavirus. La suspension, puis l’arrêt du championnat de France, ont dévoilé au grand jour les divisions voire les haines, qui existent dans ce milieu depuis des décennies. Un monde que connaît bien le journaliste Dominique Sévérac du service des Sports. Il couvre le foot pour le Parisien, depuis près de 20 ans, et décrypte pour Code source, ces rivalités. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Clawdia Prolongeau - Conception et préparation : Stéphane Geneste - Production : Marion Bothorel - Réalisation et mixage : Alexandre Ferreira - Musiques : François Clos, Audio Network - Identité graphique : Upian - Archives : TF1, la chaîne l'Equipe, Canal+, BFMTV, AFP
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A 41 ans l’acteur, scénariste et réalisateur connaît un succès critique et populaire avec « Validé », sa série sur le rap diffusée par Canal +. Mais adolescent, personne n’aurait parié sur lui. Né le 31 octobre 1978 à Melun (Seine-et-Marne), Franck Gastambide y grandit dans un pavillon proche d’une cité. Son père tient une papeterie, sa mère est femme de ménage. L’enfant connaît des difficultés à l’école. Il apprendra bien plus tard qu’il souffre de dyslexie. A 13 ans il se passionne pour les chiens avant de passer un CAP agent de sécurité pour travailler à leurs côtés. Devenu vigile puis dresseur, Franck Gastambide participe au tournage des “Rivières pourpres”, dont le réalisateur Mathieu Kassovitz partage son amour des chiens... Cet épisode de Code source est raconté par Marie Poussel, journaliste au service culture du Parisien, spécialiste rap et séries. Code source est le podcast quotidien d’actualité du Parisien. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Clawdia Prolongeau - Conception et préparation : Raphaël Pueyo - Conception et préparation : Stéphane Geneste - Production : Raphaël Pueyo et Matthias Hardoy - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Identité graphique : Upian - Archives : France 2 - Mafia K’1 Fry - Canal +.
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