Afleveringen
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L'industrie du tabac, championne de record macabre, 8 millionsde mo rts par an, 1,3 millions d'enfants exploités et 4 500 milliards de mégots polluant notre planète. Mais Martin Drago, avocat et responsable du plaidoyer de l'Alliance contre le tabac, l'ACT, est en première ligne pour changer la donne.
🚭 Kit pour arrêter de fumer
Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et de Contre-addictions.
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🎙Cette semaine, pour le Mois sans tabac, on arrête de fumer avec Franck Dubosc, acteur, réalisateur
💬 "Alors, il faut savoir qu'on passe par les étapes : je viens d'arrêter de fumer, puis après, c'est quand on nous propose une cigarette : "non merci, je viens d'arrêter, je ne fume plus". Mais avant de dire : "je ne fume pas" il faut des années. Et le moment où on passe devant un tabac, où on se dit : "je n'ai pas besoin de m'arrêter". C'est comme quand je me suis marié, les pharmacies, les préservatifs, c'est le même truc. Non, je ne suis pas fumeur. Si on me propose une cigarette, je vais dire : "ah non merci, je fume pas". Mais c'est pas si vieux que ça."
À l’occasion du Mois sans tabac, j’avais envie d’inviter un ex-fumeur, mais pas n’importe lequel. Mon invité est également un ex-mythomane, un hypocondriaque que la paternité a guéri, passionné de petites annonces, de disco, ou encore de camping. C’est un homme de talent et d’humour, à l’âme philosophe, qui n’hésite pas à s’exprimer sur ses réseaux sociaux pour encourager les fumeurs à abandonner leurs mauvaises habitudes. Il propose des sketchs très explicites sur l’inutilité et la nuisance de la cigarette et accompagne même les parents d’adolescents en leur faisant découvrir le texte de Gretchen Schmelzer, “La lettre que notre ado ne peut pas nous écrire”. Oui, notre invité fait partie de ces personnes que l’on aimerait pouvoir appeler lorsqu’on a un petit coup de mou, pour lui demander d’être témoin à notre mariage, ou, encore mieux, pour être l’invité de Contre-Addictions. J’ai tenté ma chance en lui écrivant, et il a répondu avec une grande générosité. Je suis heureuse de recevoir Franck Dubosc : acteur, auteur, réalisateur, salué par le public et la critique, qui a su se faire une place dans nos cœurs, mais surtout, il a accompli l’exploit de dire adieu à la cigarette. Il a compté les heures, les jours, puis les années, sans nicotine. Aujourd’hui, il va nous aider à en faire autant !
🖇 Références :
🚭 Kit pour arrêter de fumer
📽️ "Retrouvez Franck Dubosc ce mois-ci dans Loups-Garous sur Netflix.
Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives
📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être
💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
💌 Rose : @rosekeren
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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À l'occasion du Mois sans tabac, je vous réserve un invité très spécial, acteur incontournable, humoriste brillant et réalisateur à succès. Mais c'est surtout un ex fumeur qui a relevé l'un des plus grands défis de sa vie : dire adieu à la cigarette. Dans le prochain épisode, Frank Dubosc, nous confiera comment il a fait ce choix radical et tout ce qu'il a aidé à ne jamais regarder derrière.
🖇 Références :
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📽️ "Retrouvez Franck Dubosc ce mois-ci dans Loups-Garous sur Netflix.
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🎙Cette semaine, nous tentons de décrypter l'addiction aux jeux avec Bruno Rocher, psychiatre au CHU de Nantes.
💬 "On considère que le jeu vidéo devient aussi une addiction, souvent parce que c'est un pis-aller d'une capacité de sortir de chez soi et d'avoir une socialisation, des rencontres qui soient suffisamment sereines. Finalement, on est quand même chez un public de jeunes garçons souvent, qui sont très en difficulté avec cette question de l'altérité de l'intégration dans un groupe ou de sortir de chez soi. Et finalement, le jeu vidéo permet de se cantonner à un usage qui est plus confortable parce qu'il est évitant par rapport à cette dynamique de socialisation."
L’addiction au jeu, qu’il s’agisse des jeux de hasard ou des jeux vidéo, touche à une dimension profondément ancrée dans la psyché humaine : celle du désir de maîtrise de l’incertitude, de la quête d'une forme d’euphorie face à l’inconnu, ou, parfois, d'une évasion face à la réalité. Dans le cas des jeux de hasard, l’addiction est liée à l'activation du circuit de la récompense. Lorsque l’on mise de l’argent dans un jeu, l’anticipation de la récompense – même si elle est improbable – est souvent plus forte que la récompense elle-même. Le système de récompense aléatoire renforce l’idée que la prochaine tentative pourrait être la bonne, ce qui incite à rejouer, parfois jusqu’à l’épuisement psychologique et financier. Les jeux vidéo, en revanche, utilisent des leviers différents, mais tout aussi puissants. Ici, l’addiction repose sur une gratification progressive, une montée en puissance où chaque petite victoire, chaque niveau passé, chaque objectif atteint, entraîne une libération de dopamine. Les jeux vidéo exploitent notre besoin de progression et de maîtrise, et mettent en place des systèmes complexes de récompenses qui nous incitent à investir toujours plus de temps et d’effort. Contrairement aux jeux de hasard, où le résultat est souvent hors de contrôle, les jeux vidéo donnent l’illusion d’un contrôle total. Dans les deux cas, l’individu est pris dans un cercle où l'instant présent – celui de la mise ou de l’action – prend toute la place, au détriment d’une projection vers l’avenir. Le joueur est aspiré dans une temporalité où l’urgence de la récompense immédiate l’emporte sur toute considération rationnelle. Et pour comprendre cette forme d'emprise moderne, qui peut se dissimuler derrière l’innocence d’un écran ou l’euphorie d’un pari, qui ne connaît ni âge ni frontières, nous avons la chance de recevoir aujourd'hui un expert reconnu, un homme dont le travail au cœur des problématiques de santé mentale en fait une voix incontournable sur le sujet : le docteur Bruno Rocher, psychiatre au CHU de Nantes. Spécialiste des addictions comportementales, il est de ceux qui savent décrypter les mécanismes subtils et parfois destructeurs qui peuvent transformer un simple loisir en une véritable prison. Dans un monde où le jeu est partout – des casinos en ligne à portée de clic, des jeux vidéo en accès illimité – il devient urgent de comprendre les ressorts de cette dépendances, d’apprendre à la reconnaître, et à la traiter.
🖇 Références :
📚 Mon enfant est-il accro aux jeux vidéo ? : Conseils de vie au quotidien (Éditions John Libbey, 2020)
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L'addiction aux jeux, qu'il s'agisse des jeux de hasard ou des jeux vidéo, touche à une dimension profondément ancrée dans la psyché humaine, celle du désir de maîtrise de l'incertitude. De la quête d'une forme d'euphorie face à l'inconnu ou parfois d'une évasion face à la réalité, comment aider ceux qui perdent leur temps, leur argent, leurs liens sociaux et une grande partie de leur vie dans une dépendance au jeu ? C'est ce que nous verrons avec Bruno Rocher, psychiatre au CHU de Nantes.
🖇 Références :
Mon enfant est-il accro aux jeux vidéo ? : Conseils de vie au quotidien (Éditions John Libbey, 2020)
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🎙Cette semaine, nous cherchons à comprendre comment l’alcoolisme s'installe dans les milieux professionnels avec Charlotte Peyronnet, ingénieure agricole, journaliste, restauratrice… couteau suisse.
💬 "C'est trop précieux ce que j'ai gagné en étant sobre. Cette lucidité sur des situations justement... Mais on parlait de peur tout à l'heure. Finalement, c'est pas si mal d'avoir un peu peur... Parfois".
Notre invitée n’a que 34 ans, mais a passé exactement la moitié de sa vie à boire. 17 ans donc, à augmenter insidieusement les doses et les mensonges. 17 ans à boire, parce que c’était normal, dans sa famille, de boire. Parce qu’elle aimait danser et que "bordel", à jeun, c’est chiant. Comme tout le reste d’ailleurs. Parce qu'elle voulait picoler comme un bonhomme. Parce qu’elle avait cours d'œnologie à 9h30 du mat, et qu’il était interdit de re-cracher. Parce qu’elle a longtemps été dans le déni de son homosexualité. Parce que ça la faisait exister aux yeux des autres. Parce qu’il fallait affronter le rythme effréné et la précarité du métier de journaliste en CDD. Parce qu’à 10h, c’est déjà l’heure de l’apéro, quand on sort de matinale. Parce qu’en quittant tout pour ouvrir son restaurant, la pression financière et la charge mentale étaient trop grandes. Parce que c’est cool une patronne qui picole avec ses clients. Parce que son associé s’est tiré, mais pas la tireuse à bière. Parce que les symptômes de manque étaient moins supportables que les gueules de bois. Elle a bu parce qu’elle ne pouvait pas ne pas le faire. Elle a bu, aussi et surtout parce qu’elle avait honte de boire. Charlotte Peyronnet, fille de bonne famille, diplômée d’école d’ingénieure agricole et de science po, ex-journaliste, ex-restauratrice, et gérante d’une boulangerie solidaire, a bu, pour tout, tout le temps, tout simplement pour affronter la vie, pour assurer en toutes circonstances, parce que Charlotte, elle va toujours bien... Toutes les raisons sont bonnes pour boire quand on est malade alcoolique. Charlotte a-t-elle fait des choix qui l’ont amenée à boire, ou a-t-elle choisi des vies qui lui permettaient de boire librement ? « Et toi, pourquoi tu bois ?», est le titre de son ouvrage percutant comme cette dernière cuite, cette dernière chute. Comme ses adieux en grande pompe qu’elle a fait à la bouteille le 24 mars 2021... Mais la question qui se pose dans une société où boire est un acte social serait peut-être plus : « et toi, pourquoi tu ne bois pas ? ». Dans cet épisode Charlotte va nous aider à répondre à ces 2 questions, viscéralement indissociables !
🖇 Références :
📚Et toi, pourquoi tu bois ? (Éditions Denoël, 2024)
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Notre invitée n'a que 34 ans, mais a passé exactement la moitié de sa vie à boire, 17 ans, donc, à augmenter insidieusement les doses et les mensonges. 17 ans à boire, parce que c'était normal dans sa famille de boire. Parce qu'elle aimait danser. Que, bordel, à jeun, c'est chiant. Comme tout le reste d'ailleurs. Parce qu'il fallait affronter le rythme effréné et l'insécurité d'un métier de journaliste en CDD ou celui ensuite de restauratrice. Parce que les symptômes de manque étaient plus douloureux que les gueules de bois. Elle a bu parce qu'elle ne pouvait pas ne pas le faire. Elle a bu aussi et surtout parce qu'elle avait honte de boire. Mais nous, ce qui nous intéresse, c'est pourquoi l'entrepreneuse et auteure, Charlotte Peyronnet ne boit plus.
🖇 Références :
📚Et toi, pourquoi tu bois ? (Éditions Denoël, 2024)
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🎙Cette semaine, nous nous asseyons dans "le fauteuil" du Dr Marc Galy, médecin anesthésiste-réanimateur et hypnothérapeute.
💬 "Il y a le réel contexte, et y a nous. Souvent on ne peut pas changer le contexte. Donc il faut que nous on s'adapte au contexte. Donc le fait de se plonger dans le fauteuil et de retrouver un mode perceptif dans lequel on ne fait rien, et on laisse le contact faire".
Lorsque j’ai appris en avril 2021 que j’étais atteinte d’un cancer du sein, je n’avais pas mesuré à quel point cela impacterait ma santé mentale plus que ma santé physique. L’annonce de la nouvelle, les opérations et les traitements ont eu raison de celle-ci. Après une mastectomie, une radiothérapie, c’est l’hormonothérapie évoquée dans l’ouvrage « Les montagnes Roses » qui me mena d’abord à la rechute, mais surtout lentement mais sûrement à une dépression très lourde dont aucun traitement ne venait à bout. Mais comme je remercie toujours le ciel pour les épreuves qu’il m’envoie, c’est grâce à celle-ci que j’ai pu connaître l’Institut Rafaël, maison de l’après cancer à Levallois, fondé par le Dr Alain Toledano. J’y ai rencontré des psychiatres, des acupuncteurs, j’y ai pratiqué le yoga et de la sophrologie, et j’ai pu, peu à peu retrouver un peu de paix, au fil des rencontres et des séances. Et mon invité, médecin anesthésiste, se présenta lui aussi naturellement sur ma route. Et c'est avec le Dr Marc Galy formé par François Roustang, lui-même philosophe et psychanalyste devenu hypnothérapeute, que je travaille depuis des mois à prendre ma place dans son fauteuil. Et ma vie trouve elle aussi son chemin, à son rythme. Les problèmes ou les souffrances s’intègrent, sans se nier, et s’évaporent même souvent. Les doutes se félicitent de n’être certains de rien. La vie s’infuse en moi, et le moi s’infuse dans la vie, et je constate que l’envie de me faire du mal s’éloigne un peu plus loin chaque jour. À la question « quelle est donc [...] la visée, le but de l'hypnothérapie ? », François Roustang répondait: c’est « répondre à la demande de la personne que nous recevons pour lui permettre de modifier le rapport à son monde». Le commun des vivants ne comprend malheureusement pas grand-chose à la pratique de l’hypnose et c’est sûrement ce qui la rend efficace. Mais nous allons tout de même tenter de comprendre ce que signifie guérir « par le siège », comment on se libère du stress, de phobies, de la dépression et surtout des addictions, mais plus globalement, comment la vie peut devenir, grâce à l’hypnose, beaucoup douce.
🖇 Références :
📚 Dans le fauteuil de l'hypnose. Marc Galy (Éditions Erès, 2023)
📚 L'hypnose ou les portes de la guérison. François Roustang, Jean-Marc Benhaiem (Éditions Odile Jacob, 2012)
🏛 Institut Rafaël
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À la question, quelle est donc la visée et le but de l'hypnothérapie, le grand François Roustang répondait : "C'est répondre à la demande de la personne que nous recevons pour lui permettre de modifier le rapport à son monde". Le commun des vivants ne comprend malheureusement pas grand chose à la pratique de l'hypnose et c'est sûrement ce qui la rend efficace.
Mais nous allons tout de même tenter de comprendre ce que signifie guérir par le siège avec le Docteur Marc Galy hypno-thérapeute à l'hôpital Suisse d'Issy-les-Moulineaux ainsi qu'à l'Institut Raphaël, comment on se libère du stress, des phobies, de la dépression et surtout des addictions. Mais plus globalement, comment la vie peut-elle devenir, grâce à l'hypnose beaucoup plus douce ?
Parfois, il suffit de pas grand chose, mais c'est ce pas grand chose justement qui est le plus difficile à atteindre, en tout cas, sans l'aide d'un thérapeute. Et c'est là que l'hypnose intervient.
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🎙Cette semaine, nous explorons l'addiction aux séries avec Bertrand Cochard, philosophe.
💬 "Comme tout le monde, j'ai connu des moments où j'étais dépressif, c'est à dire des moments où j'arrivais pas à me motiver. Je n'arrivais pas à travailler. Et je dois dire que je me suis vraiment abandonné à ces tunnels fictionnels. Et c'était finalement la seule manière d'éviter d'avoir à penser à moi-même".
Qui parmi nous n'a pas déjà sacrifié des heures, des jours, voire des mois dans ces labyrinthes fictionnels, à suivre les péripéties de héros fictifs, au point de perdre toute notion du temps ? Depuis le confinement, les plateformes de visionnage visionnaires se sont mises à déverser un déluge d’arches narratives et les abonnements se sont mis à grimper selon un scénario bien connu : celui de l’offre et de la demande. Sauf que la marchandise ici, à en croire notre brillant invité, c’est le vide. Aujourd’hui nous sommes des millions à consacrer notre temps, que l’on croit libre, à des récits savamment concoctés par des experts en captologie dont l'unique mission est de nous rendre accros dès les premières secondes. Et notre invité n'échappe pas à la règle. Agrégé et docteur en philosophie, il est aussi un sériephile repenti. « Les séries, et surtout les plateformes qui les accueillent sont conçues pour générer des comportements addictifs qu'elles ont en commun avec le smartphone, les réseaux sociaux et les jeux vidéo » écrit notre invité dans sa spectaculaire critique des séries "Vide à la demande" à laquelle j’adhère en partie depuis quelques temps déjà. Les séries sont devenues une drogue sur mesure qui épousent parfaitement les courbes statistiques de notre époque ; époque marquée par un manque de temps mais surtout de sens. Notre activité favorite, au XXIe siècle, est passive. Elle consiste à tuer le temps face à des écrans plats, comme le contenu qu'ils diffusent. Mais le sujet est bien plus vaste que la série elle-même, et le philosophe niçois en fait assez exhaustivement le tour. Il se questionne notamment sur la fonction qu’ont les séries dans nos vies. Que cherchons nous à faire ou plutôt, que cherchons nous à fuir ? Pourquoi « aller, juste un petit dernier après j’arrête ? ». Si, comme le disait Gilles Deleuze, la philosophie sert à lutter contre la bêtise, nous allons tenter de nous affranchir un peu de la nôtre, et peut-être aussi de celle des autres. Car nous sommes tous pris dans cet engrenage narratif, et s’il est presque trop tard pour en sortir nous pouvons tout de même nous demander si nous préférons contribuer au problème ou à la solution. Alors Merci, Bertrand Cochard, pour ce diagnostic rigoureux et sans concession qui va nous permettre, je l’espère, de réveiller quelques consciences !.
🖇 Références :
📚 Vide à la demande (Éditions L'Échappée, 2024)
📱Association « Lève les yeux »
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Les séries sont devenues une drogue sur mesure qui épouse parfaitement les courbes statistiques de notre époque. Une époque marquée par un manque de temps, mais aussi et surtout de sens. Notre activité favorite au XXIe siècle est passive. Elle consiste à tuer le temps face à des écrans plats. Comme le contenu qu'il diffuse. Mais si les écrans et ce qu'on y projette sont un des mots de ce siècle, le fait de binger en est son symptôme le plus flagrant. Parce que derrière ce mot, il y a tout ce qu'on connaît de l'addiction : craving, perte de sens, dépression, déni, hallucinations, paranoïa, honte, plaisirs coupables. Les lendemains de visionnage effréné de série ressemblent souvent à des lendemains de cuite. Mais le sujet est bien plus vaste que la série elle-même, et le philosophe niçois que nous recevons, Bertrand Cochard, dans son ouvrage : "Vide à la demande" en fait exhaustivement le tour. Quelles fonctions ont les séries dans nos vies? Que cherchons-nous à faire, ou plutôt que cherchons-nous à fuir? Pourquoi faut-il absolument regarder cette création que tout le monde encense ? Pourquoi faut-il absolument finir une saison médiocre, juste parce qu'on l'a commencé ? Pourquoi "allez, juste un petit dernier, après j'arrête..." ?
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🎙Cette semaine, c'est la rentrée ! On en profite pour parler santé mentale de nos enfants avec Anna, enseignante instagrameuse.
💬 " Il y a une première étape qui est indispensable, qui est : avoir déjà juste du recul sur son propre usage à soi. Quand on est enseignant, quand on est parent, qu'est-ce qui fait que je n'arrive pas à arrêter de regarder des vidéos ? Je n'arrive pas à arrêter de regarder Twitter ou j'ai toujours besoin de mon téléphone, ça me rassure. Parce que ce téléphone, il a un rôle dans notre vie, il vient combler quelque chose. En avoir conscience ça peut nous permettre aussi de comprendre les comportements des enfants. Il y a un vrai sujet autour des écrans. Ça c'est évidemment une grosse inquiétude des parents, de nous enseignants. Les parents ne savent pas en fait ce que font les enfants devant les écrans. Ils ne s'en rendent pas compte, et ils ne veulent pas s'en rendre compte parce que eux ont cette addiction".
Depuis quatre ans, elle illumine les salles de classe avec son enthousiasme contagieux et sa passion débordante pour l'enseignement. Après avoir étudié le droit et l'économie, travaillé en tant qu'attachée de presse, passé neuf mois avec son sac à dos à travers le monde, notre invitée a choisi de donner un nouveau sens à sa carrière, et à sa vie tout court, en se tournant vers l'éducation. Voix influente sur les réseaux sociaux, avec plus de 150 000 abonnés sur son compte Instagram « La vie d’enseignante », elle partage son quotidien de professeure des écoles avec une authenticité désarmante. C'est frais, simple, et tellement utile ! Sa mission ? Changer notre perception des enseignants et révéler la beauté de ce métier si souvent méconnu. Pari réussi ! Mais Anna n'est pas seulement une éducatrice passionnée. Elle est également une penseuse positive et une ingénieuse, toujours à la recherche de nouvelles méthodes pour répondre aux besoins de ses élèves. Elle crée un environnement d'apprentissage dynamique et ludique : de l'accueil matinal en anglais aux rituels comme le “Club des poètes” , en passant par des ateliers sur les émotions, des activités artistiques, théâtrales et des débats. Elle valorise et encourage la lecture, favorise l'intelligence collective et compose elle-même des chansons pour rendre le travail de mémorisation plus captivant. Personne ne s’ennuie ni n’est laissé pour compte avec Anna. Chaque enfant trouve sa place et son espace, et la joie qui règne dans sa classe pourrait presque nous redonner foi en l'avenir, malgré les défis auxquels nos enfants font face dans une société individualiste et numérique. Empathique et attentive à la santé mentale de ses élèves, elle ne sait que trop bien à quel point les addictions peuvent être des réponses inconscientes de l’enfant incompris, délaissé, ou pire, violenté. Elle a connu elle-même les affres des troubles du comportement alimentaire. Ce qui l’a sauvée ? Trouver du sens et être dans la joie grâce à l’apprentissage, une véritable drogue pour elle. Travailler ensemble, apprendre à s'écouter, à se faire confiance : voilà, selon elle, un des rôles principaux de l'école. Et si tout se jouait en école primaire ? Merci Anna d’être avec nous pour répondre à nos questions mais aussi à l'inquiétude ambiante au sujet de nos enfants !
🖇 Références :
https://www.instagram.com/laviedenseignante/?hl=fr
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Cette semaine, nous recevons une enseignante qui illumine les salles de classe et Instagram de son enthousiasme contagieux et de sa passion débordante pour l'apprentissage. Si tout se joue dans l'enfance, Anna fait partie de celles et ceux qui changent les choses. Le regard des adultes sur les enfants, mais surtout des enfants sur le monde. Pouvons-nous, parents, enseignants, éducateurs, nous les adultes, donner à notre jeune génération les clés pour qu'elle n'ait pas envie de fuir une vie trop douloureuse. Et si l'apprentissage était une drogue dure ?
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🎙Cette semaine, on plonge dans la quête de fuite avec Chaton, chanteur, musicien, auteur, compositeur et interprète français
💬 "Tu crois que ça me fait marrer ce matin à 5h du mat, d'aller faire du vélo, d'aller courir ? Tu crois que ça me fait marrer franchement de pas fumer ? Tu crois que ça me fait marrer de pas boire, de bouffer du soja à longueur de journée ? Ça me fait pas marrer du tout. En revanche aujourd'hui, si je veux maintenir une forme physique, une forme de lucidité aussi, il y a des efforts que t'es pas pas obligé de faire à 20 ans et que t'es obligé de faire à 40. ".
Notre invité ne veut pas de souvenirs, mise tout sur l’avenir et passe son temps à fuir l’instant présent à coup de subterfuges compulsifs dopaminergiques. Sa drogue dure : l’amour. Sa drogue pure : ses 2 enfants. Sa drogue douce : la poésie réaliste sur fond de reggae numérique. Il a « plus ou moins » arrêté de fumer, mais pas d’en parler, il ne boit presque plus, mais semble toujours en gueule de bois d’une longue vie d’ivresse. Il s’est fait interdire de casino mais continue de sévir aux tables de jeux hors de nos frontières. Et c’est cette dépendance qui révèle peut-être le plus sa lutte entre quête de transcendance et emprisonnement, entre hasard et contrôle, plaisir immédiat et souffrance à long terme. Cette addiction complexe illustre parfaitement une tentative humaine de naviguer dans l'absurdité de l'existence, tout en renforçant paradoxalement le vide qu'elle cherche à combler, comme toutes les drogues, nous le savons pourtant que trop bien. Mais qu’est-ce-qu’un joueur sinon un addict optimiste ? Un dégommeur de temps, un amoureux du flow, un dépendant à l’adrénaline ? « J’veux rester en haut, jamais désouler » confie-t-il dans ses textes. Et pour ne jamais toucher le sol des gens « normaux », il délivre 3 albums par an, parfois 4,220 titres exactement depuis 2018. Ajoutez 2 zéros pour le nombre de clopes fumées en les créant. Hyperactif donc, il expérimente au quotidien la terreur de la finitude, et jalouse l’univers de ne pas y être contraint. Il remplit un Trianon sans coller une affiche. Quand Lola ne l’aime pas, il n’aime rien de tout le reste. Il fait des albums et des livres sans aucun producteur ni éditeur, comme on fait des newsletters. En sachant que nombre d’entre nous galèrent déjà avec la newsletter. C’est comme ça qu’on prend de ses nouvelles, on l’écoute. Il assure que si on a aimé son livre, on l’aimera lui. Et comment vous dire, son livre, je l’ai tellement aimé que j’ai réussi à le faire lire à mon mec qui ne déroge pas de ses 6 Picsou par an. Non je déconne, parfois il a aussi lu tous mes livres. C’est ce qu’il dit en tous cas. Notre invité donc, vous l’avez compris, est un OVNI : "Objet Vomissant le Néant et l’Incertitude". Né Simon Rochon Cohen, connu sous le nom de Siméo avant sa vie de Chaton, son nouveau blase comme on dit dans l’urbain. Selon l’expression "un chat a neuf vies". Chaton en aura sans nul doute bien plus que ça.
🖇 Références :📚 Une vie ancienne (LeContenu.shop, 2024)
♫♪ Albums & EPs : https://lnk.to/CHATON
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"Lorsqu'on est au sol, il s'agit d'écrire. c'est ça, ou fumer, ça ou se goinfrer. C'est ça ou se buter à quelque béquilles que ce soit". Voici l'un des nombreux aveux issus du livre "Une vie ancienne" de Chaton alias Simon Cohen, notre nouvelle invité. Simon ne veut pas de souvenirs, mise tout sur l'avenir et passe son temps à fuir l'instant présent à coups de subterfuges compulsifs dopaminénergiques. Sa drogue dure : l'amour. Sa drogue douce : la poésie. Sa drogue pure : ses deux enfants. Mais autour de ce noyau doux, gravitent des addictions plus ou moins douloureuses, mais qui viennent toutes combler la même béance : le manque d'amour. Que ce soit le sucre, le jeu, la musique, la cigarette, le sexe, le travail, Simon est un addict réaliste qui ne connaît pas le déni.
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🎙Cette semaine, Rose reçoit une artiste workaholic : Magali Ripoll.
💬 "Je suis partie de chez mes parents à l'âge de 17 balais. Donc j'ai traîné partout dans les boites de nuits, les pianos-bar, je veux dire la musique, ça peut être un milieu de la nuit. Et moi je me targuais d'être addict à rien, "oui, mais vous vous droguez, mais machin". Donc ça, c'était la prétention de la bêtise de la jeunesse. Et c'est vrai. Il y a une guérison qui s'opère dans un moment où on est malheureux et qu'on a un petit coup dans le pif et qu'on se met au piano. Il y a quand même un truc en plus que quand on est à jeun le matin avec un café... ".
Elle est de la team « meuf du sud de 78 ». La meilleure, quoi ! La première fois que je l’ai rencontrée, je l’ai aimée. Elle, elle a pas n’a pas eu le choix que de me supporter. J’étais ivre morte. Si, si. Et quelle douceur, quelle compassion et quelle bienveillance ai-je trouvé le lendemain matin à la table du petit déjeuner. J’ai compris que j’avais affaire à un être doué de raison, mais surtout d’un coeur. Elle a accepté immédiatement mon invitation tout en me confiant n’être addict à rien Et vous me direz, alors, qu’est ce qu’elle fout là ? Et je vous répondrais : elle fout … le bordel. Le bordel dans ce que je pense du showbiz. Le bordel dans ce que j’ai toujours cru impossible : faire la conne, sobrement. Le bordel sur les plateaux télés. Mais en réalité, cette musicienne, accordéoniste de la vie, jouant avec le souffle et les harmonies de la joie , a 2/3 trucs à régler, et c’est tant mieux pour nous. Toute petite, elle se souvient avoir succombé à une addiction particulièrement surprenante. Et je laisse là le suspens à son comble, n’est-ce-pas?. Sa carrière musicale est précédée d’une envie puissante d’exister, de briller. Elle veut être une star, et les étoiles le lui rendent bien. Les auditions se transforment en petits cachets, puis en tournées, d’artistes aussi célèbres que variés. De Lorie à Charles Aznavour, elle cultive la positive attitude et la vie de bohème. Workaholic, flippée du néant, comme tout addict qui re se respecte pas, (tu vas voir, ça passe un jour et c’est là que ça commence à devenir cool ), reine de la diversification ou devrais-je dire de la diversion à l’ennui qu’elle redoute plus que tout, chanteuse, comédienne, chroniqueuse, effigie récurrente du magazine Télé Star, elle est celle qui prête sa voix à ceux qui en manquent dans l’une des émissions préférées des français « n’oubliez pas les paroles ». Oui oui OUI, c’est Magali Ripoll que nous recevons aujourd’hui, et vous allez voir on n’a pas forcément besoin de produit pour être high, et encore moins pour remplir le vide !
🖇 Références :
https://magali-music.com/
Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives
📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être
💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
💌 Rose : @rosekeren
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Notre prochaine invitée est une femme et quelle femme : workaholic, flipper du néant comme tout addict qui ne se respecte pas, reine de la diversification ou, devrait-on dire de la diversion à l'ennui qu'elle redoute plus que tout, chanteuse, comédienne, chroniqueuse, effigie récurrente du magazine Télé Star, elle est celle qui prête sa voix à ceux qui en manquent, dans l'une des émissions préférées des français : "N'oubliez pas les paroles !". Oui, c'est Magali Ripoll que nous recevons jeudi dans Contre-addictions. Et vous allez voir, on n'a pas forcément besoin d'un produit, pour être high !
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🎙Attention, cette semaine le récit de notre invité Stéphane X, peut heurter la sensibilité de certain.es. Nous avons décidé d’enregistrer et de publier cet épisode dans le seul but de faire passer un message d’espoir, d’amour et de rétablissement.
💬 "Pendant 36 ans, j'ai consommé. Ça a été tous les jours de l'âge de 15 ans jusqu'à mes 49 ans, j'ai consommé tous les jours. Si c'était pas un produit, c'était un autre. Si c'était pas un produit, c'était de la substitution. J'ai consommé tous les jours de ma vie pendant 36 ans. Le constat, il est là aujourd'hui : je sais que je suis bien dépendant et que je perds la maîtrise de ma vie quand je consomme. ".
Mon invité est la preuve vivante que l’amour est au centre de tout. L’amour qui manque et qui ressemble à un trou noir intersidéral dans lequel on s’engouffre sans fin. L’amour qu’on nous a repris et qui devient une tristesse généralisée. L’amour qu’on envie aux autres, et qui se transforme en une haine active de son prochain. L’amour que l’on cherche désespérément et qui s’incarnera immanquablement en un produit de choix. Et puis il y a l’amour que l’on reçoit un jour, ce regard que l’on pose sur nous et qui vient réparer peu à peu tout ce qui s’était apparemment brisé. On nous voit, enfin, et on nous aime, tel que l’on est. Et c’est précisément ce regard, cet amour, qui transformera la violence de notre invité en un désir de devenir quelqu’un de bien, de fiable de responsable qui donne de l’amour, qui n’utilise pas les gens, et peut-être même finir par aimer ! Parce que c’était pas gagné non plus, cette affaire. Stéphane est dépendant dans tous les domaines de sa vie, et depuis qu’il est capable de marcher, parler, ou cogner. Le sexe, l’alcool, l’héroïne, l’argent, le pouvoir, l’adrénaline. C’est comme ça que la violence sous toute ses formes est devenue sa première addiction. Élevé aux coups, à l’humiliation et aux idéologies fascisantes, il trouve très tôt une nouvelle famille : des gens qui lui ressemblent, croit-il, et qui lui offrent enfin ce sentiment d’appartenance et de reconnaissance qui lui manque depuis toujours. Il se construit alors en dehors des règles, dans l’ultra violence. Braquage, extorsions, enlèvement, tortures, il côtoie des gangs avec des codes de plus en plus extrêmes. Le costume est beaucoup trop grand, et vivre avec tout cela, dit-il, c’est une autre histoire. Et c’est celle-là, précisément, que nous allons découvrir aujourd’hui avec Stéphane, dépendant actif jusqu’a sa cinquantaine, et en rétablissement depuis presque 4 ans. Il ne se drogue plus, certes, mais c’est le changement de trajectoire globale qui est le plus impressionnant. D’aucuns auraient même cru cela impossible. Comme quoi, encore une fois, l’amour et bel et bien au centre de tout.
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Dans le prochain épisode de Contre-addictions, il est question d'addiction à la violence et tout ce que ce mot peut contenir: milieu carcéral, sexe, alcool, héroïne, soif d'argent, de pouvoir ou d'adrénaline. Élevé aux coups, à l'humiliation et aux idéologies fascisantes, Stéphane trouve très tôt une nouvelle famille, des gens qui lui ressemblent, croit-il, et qui lui offrent enfin ce sentiment d'appartenance et de reconnaissance qui lui manque. Depuis toujours, il côtoie des gangs avec des codes de plus en plus extrêmes. Le costume est beaucoup trop grand "et vivre avec tout cela - dit il - c'est une autre histoire". Et c'est celle-là précisément que nous allons découvrir jeudi avec Stéphane dépendant actif jusqu'à sa cinquantaine et en rétablissement depuis presque quatre ans. Mais c'est le changement de trajectoire globale qui me paraît encore plus spectaculaire que la sobriété qu'il a découvert. Comment un toxicomane grand délinquant multirécidiviste peut désormais s'appliquer à réparer, reconstruire, rester clean et tendre la main à d'autres ? Comment l'amour dans son sens le plus vaste peut il sauver tout le reste ?
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🎙Cette semaine nous laissons le micro à Florent Pagny.
💬 "En fait, il ne faut pas oublier que ce produit est une plante. C'est pas une formule chimique, c'est une plante. C'est la nature qui crée ça. Cette plante a des vertus. Alors là, on parle de l'addiction récréative depuis tout à l'heure, mais je peux te dire que la partie médicale, comment elle m'a aidé, mais c'est un truc de malade.".
Mon invité est un philosophe qui n’a pas été beaucoup à l’école. Une célébrité qui ne connaît pas les réseaux sociaux. Un amoureux de la nature qui ne pratique pas la langue de bois. Un fumeur de cannabis qui ne fume plus. Une grande gueule qui ne cherche pas les conflits. Un Artiste et un businessman français, résidant en Patagonie, qui se considère comme citoyen du monde. "Je suis quelqu’un de normal”, dit-il, “et en même temps, de super particulier. Je peux être en marge tout en respectant la page. Je suis tout et son contraire, et ça me va bien". Un interprète lyrique, baroque, de variété, qui se réinvente dans des styles hétéroclites, et dont l’unité réside dans sa voix unique qui fait le lien entre tout ce qu’il est. Et on sait ici que le rétablissement est un chemin vers l’unité au beau milieu de nos contradictions. Le suspens est à son comble n’est-ce-pas?… Bon je sais que vous l’avez reconnu depuis les mots "Patagonie" et "interprète lyrique" de variété , Monsieur Pagny nous fait l’honneur de venir parler de sa vie, et plus précisément de sa consommation de delta-9-tétrahydrocannabinol, appelé communément le THC, principal composant psychoactif du cannabis. On parlera aussi d’addiction aux crevettes et à la liberté, de passage à vide et de trou dans le bide, de parentalité, d’hyperactivité automédiquée, de destinée, de maladie, d’amour et de maladie d’amour….
🖇 Références :
📚 "Pagny par Florent" Éditions Fayard, 2023
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📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être
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