Afleveringen
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🎙Cette semaine, immersion dans le XXeme siècle de la chanson qui rimait parfois avec addiction, avec Claude Lemesle, parolier et auteur de succès populaires.
💬 "Pour moi, c'était un palliatif à mon manque total de confiance en moi. Aucune confiance en moi sur aucun plan je veux dire : à la fois sur le plan de l'écriture, mais aussi, par exemple, j'étais le mec le plus timide du monde avant que j'entreprenne de confier mes sentiments à une jeune femme. Soit, si je m'étais écouté, si je n'avais pas bu, il se serait passé en gros 15 ou 20 ans."
Son moteur : l’émotion. Sa quête : "La sobriété du mot juste, qui s’acquiert avec beaucoup de temps, de travail, et un passage nécessaire par des tas de méandres", souligne-t-il dans une interview accordée récemment sur Europe1 à la journaliste Emilie Mazoyer. Et les méandres, il les a dûment côtoyés auprès d’artistes aussi torturés que talentueux. Et cela va souvent de pair, soyons honnêtes. Il s’agissait souvent de personnalités enclines aux addictions, d’ailleurs. Dassin, Hallyday, Sardou, Bécaud, Carlos, Reggiani, Mouskouri, Lenorman, Fugain… La liste est bien trop longue, et il est plus aisé de nommer ceux pour qui il n’a pas travaillé que l'inverse : avec 1350 chansons enregistrées sur près de 2500 écrites, aussi bien des chansons phares du répertoire des plus grands, que des pépites méconnues, mais surtout des chansons cultes dont on peut dire « et si elles n’existaient pas » ?… La vie a mis notre invité sur ma route il y a moins d’un an, et depuis, la musique et les mots reprennent leur juste place dans mon coeur. Comme s’il avait réparé quelque chose, simplement par sa présence. Parce qu’il est comme ça, indéfectiblement humain. Humble et conscient de sa valeur. Audacieux et traqueux. Ferme et indulgent. Courageux et fragile. Simple et élégant. Hypermnésique, il se souvient de toutes les paroles des chansons qu’il a écrites mais aussi de toutes celles qu’il n’a pas écrites, et dont il aurait peut-être secrètement aimé être l’auteur. Hypersensible, il a cette manière pudique d’être ému par les choses de ce monde et d’en faire si simplement des hymnes à la vie. Hyperactivité, hyperréalisme, hyperacousie, hyperfectionnisme…. Les "hyper" s’empilent façon Kapla, et on se demande souvent comment ce petit grand homme de presque 80 ans peut transmettre autant de ses envies, de son histoire, de sa passion sans jamais s’épuiser. Encore une preuve que le don est un cadeau que l’on se fait à soi-même. Mais tout ce « trop » ne cache-t-il pas un petit quelque chose de pas assez ? Cette obsession de faire, de laisser une trace à tout prix n’est-elle pas le révélateur d’une peur tenace de disparaître ? Car au-delà de la mort, il y a chez Claude Lemesle, la crainte épouvantable de ne pas avoir existé. « Football, amour, alcool, gloire, frissons, tendresse, je prends tout pêle-mêle et je suis bien partout. » écrit-il pour Serge Reggiani dans le prodigieux « Il faut vivre». Remplir le vide est le propre de l’addiction et cet amoureux de Brassens et de Brel, en sait quelque chose. Il en a croisé des gens avides d’amour, de succès, d’intensité, à commencer par lui-même, sans doute. Dans les vapeurs d’alcool et la fumée des soirées folles parisiennes, qu’on imagine très Alleniennes (de Woody, hein pas de l’haleine, quoique ça marche aussi…), Claude a vécu tant de vies, 2500 exactement. Et il continue, dans la sobriété la plus totale depuis près de 4 ans, de persévérer à vouloir écrire à la fin de la fête « quelque chose a changé pendant que nous passions ».
🖇 Références :
📚 L'art d'écrire une chanson (Éditions Eyrolles, 2024)
Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives
📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être
💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
💌 Rose : @rosekeren
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Dassin, Hallyday, Sardou, Becaud, Carlos, Reggiani, Mouskouri, Lenorman, Fugain... la liste est bien trop longue et il est bien plus aisé de nommer les artistes pour lesquels notre invité n'a pas pas travaillé, que l'inverse. Avec 1350 chansons enregistrées, des chansons phares, des pépites inconnues, mais surtout des chansons cultes dont on peut dire: "et si elles n'existaient pas". Remplir le vide est le propre de l'addiction et Claude Lemesle en sait quelque chose. À près de 80 ans, il en a croisé des gens avides d'amour, de succès, d'intensité, tout comme lui sans doute, dans les vapeurs d'alcool et de tabac des soirées folles parisiennes, Claude a vécu tant de vies et il continue de le faire sobrement. Bon temps que c'était l'alcool, ma foi, c'était pas le dernier.
🖇 Références :
📚 L'art d'écrire une chanson (Éditions Eyrolles, 2024)
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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🎙Cette semaine, on explore une thérapie puissante : la Gestalt thérapie avec Katia Denard, Gestalt thérapeute.
💬 "La Gestalt, c'est une thérapie que je trouve révolutionnaire pour plusieurs raisons : l'engagement du thérapeute, la relation, le fait qu'on puisse travailler corporellement. Que ce soit une méthode holistique qui prend en compte le corps et l'esprit. Et on en entend assez rarement parler."
La Gestalt-thérapie, fondée par Fritz Perls, propose une approche inédite et puissante pour comprendre nos comportements en se concentrant sur l’expérience du moment présent. Basée sur la théorie du contact, cette méthode offre des outils essentiels pour explorer les blocages émotionnels et les schémas répétitifs, souvent à l’origine des comportements addictifs. La Gestalt permet d'identifier les zones de rupture, ces moments où le contact avec la réalité ou soi-même se brise, favorisant ainsi l'émergence de comportements compulsifs ou destructeurs. Notre invitée nous éclaire sur cette approche dans le cadre des addictions. D’abord formée en psychanalyse, Katia Denard a découvert la Gestalt-thérapie lors d’une formation et a été immédiatement convaincue par son pouvoir transformateur. Elle a d’ailleurs décidé de créer le podcast Profane, afin de permettre aux non-initiés d’en apprendre plus sur eux-mêmes, et j’ai pu le vérifier lors de mon passage derrière son micro ! Elle m’a confié avoir un faible pour les addicts, mais aussi que l’investissement que leur prise en charge nécessite ne lui permet pas d’avoir plus de 1 ou 2 patients dépendants à la fois. Oui, parce que la Gestalt c’est ça, enfin celle de Katia en tous cas : remplacer l’addiction au produit par un lien puissant avec le thérapeute. En gros, c’est du full time Job. Nous parlerons de santé mentale, de contraintes existentielles, de conscience plutôt que de jugement, de perfectionnisme, de ressources telles que la respiration, la conscience du moment présent, l’acceptation de soi pour n’en citer que quelques-unes, et nous verrons comment il est possible de transformer l'anxiété sous-jacente aux comportements addictifs en énergie créatrice, mais surtout de rétablir un contact plus authentique avec soi-même et son environnement.
🖇 Références :
🎧 Profane
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Addiction, anxiété, trauma, rupture avec soi-même, la Gestalt thérapie explore ses failles profondes. Katia Denard, thérapeute fascinée par cette méthode puissante, nous partage sa manière pour guider ses patients vers un lien essentiel avec eux-mêmes là où l'addiction cède sa place à la conscience.
🖇 Références :
🎧 Profane
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🎙Attention, cette semaine le récit de notre invité François Creton, acteur, peut heurter la sensibilité de certain.es. Nous avons décidé d’enregistrer et de publier cet épisode dans le seul but de faire passer un message d’espoir, d’amour et de rétablissement.
💬 "Je me sers de l'addiction. Je vais me servir de : "ah ouais, j'ai une vie tellement difficile, tellement malheureuse, c'est normal que je consomme et je me vautre dans la merde, que je me vautre dans mon malheur". En fait, je labourre mon propre malheur pour pouvoir continuer. C'est le truc complètement pervers et complètement démolissant."
Lorsque j’ai imaginé le podcast Contre-Addictions, c’était précisément pour recevoir des invités tels que celui que nous avons la chance d’avoir parmi nous aujourd’hui. Rien ne le prédestinait à être en face de moi, heureux, nourri de rêves et de projets, clean, depuis maintenant 6 ans. Il tombe dans la dope comme on tombe sur un ami, qui nous veut du mal. Il commence alors à passer sa vie à courir après le soulagement dans un corps perpétuellement en souffrance. « J’ai tout testé avec excès et violence » dit-il. Tox des années 80, avec tous les risques que cela comporte, le chaos devient son quotidien. Son histoire, il va nous la raconter, mais il s’en est aussi inspiré pour écrire son premier long métrage : « Les héroïques » du jeune réalisateur Maxime Roy. Notre invité, acteur et scénariste français y incarne Michel Kowalski, un quinquagénaire à bout de souffle, perdu entre addiction, précarité et responsabilités familiales. Le film dépeint avec justesse la lutte quotidienne d’un homme égaré, entre un fils aîné, un bébé, et un père mourant. Avec sa veste de cuir marquée "LOSER" ( un clin d’oeil à son premier court métrage, Beautiful Loser), il erre dans un Paris méconnaissable, sa fragilité et sa rage éclatant dès la première scène, un monologue de plus de 3 minutes lors d’une réunion d’Alcooliques anonymes, face à une caméra au poing aussi discrète qu’intense. Mais de cet enfer, Michel, ou devrais-je dire François Creton, va revenir à la vie. Au-delà d’une rédemption personnelle, son témoignage est un hommage aux luttes silencieuses de ceux qui, jour après jour, cherchent à se libérer de l’emprise des addictions. Un cri d’espoir aussi et surtout que François délivre à tous ceux qui ne croient pas aux miracles.
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François Creton, acteur, doubleur et scénariste est un addict exemplaire. Il a commencé à 11 ans, essaye tout et n'importe quoi, avec violence et excès, et sera marié à la conso jusqu'à ce que la mort le répare. Parce que oui, il s'agit bien d'une petite mort scénarisée dans le film "Les héroïques" de Maxime Roy co-écrit avec notre invité. Cet épisode est l'histoire, pas banale, d'un polytoxicomane.
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🎙Cette semaine, pour le Mois sans tabac, on fait le point sur le lobby de l'Industrie du Tabac avec Martin Drago, avocat et responsable du plaidoyer de l'Alliance Contre le Tabac (ACT)
💬 "On est tous addict. Énormément de gens dans le monde sont addicts et vont acheter tous les jours les produits de cette entreprise. C'est une entreprise qui est très riche et avec ses moyens, en fait, elle peut influer les décisions publiques de telle manière, qu'en fait, elle peut continuer à vendre son produit qui vend de la mort sans qu'on l'embête tellement. C'est une industrie qui ment surtout."
L’industrie du tabac, ce véritable champion des records désastreux, se surpasse chaque année. En effet, elle est responsable de 8 millions de morts dans le monde, exploite 1,3 million d’enfants dans ses plantations, et disperse 4 500 milliards de mégots dans la nature, tout en coûtant la bagatelle de 156 milliards d’euros à la France ! On pourrait presque applaudir cette industrie pour ses exploits... si seulement ses prouesses ne nuisaient pas autant à la santé publique, à l'environnement, et à l'économie.
Mais rassurez-vous, certains se battent en première ligne contre ce fléau, comme Martin Drago, avocat et responsable du plaidoyer de l'Alliance Contre le Tabac (ACT). Avec son équipe, Martin milite pour des mesures radicales et ambitieuses, comme la décommercialisation progressive des produits du tabac et de la nicotine à partir de 2032. Une initiative audacieuse, qui pourrait enfin protéger nos enfants et notre planète de cette machine infernale à produire des cigarettes… et des morts.
Se battre chaque jour pour réveiller les conscience, sensibiliser les décideurs politiques et le grand public aux méfaits de l’industrie du tabac, réveiller les consciences, sensibiliser les décideurs politiques et exposer la vraie nature de cette industrie. Non, fumer n'est pas un acte de rébellion ou de liberté – c’est plutôt une soumission silencieuse à une industrie qui prospère en faisant des ravages à tous les niveaux. À l’ACT, ils s’attaquent à des sujets souvent ignorés, comme l’impact environnemental et social de cette industrie. Et le tout, avec des campagnes bien senties, souvent pleines d’ironie, histoire de bien piquer là où ça fait mal.
🚭 Kit pour arrêter de fumer
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📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être
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💌 Rose : @rosekeren
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L'industrie du tabac, championne de record macabre, 8 millionsde mo rts par an, 1,3 millions d'enfants exploités et 4 500 milliards de mégots polluant notre planète. Mais Martin Drago, avocat et responsable du plaidoyer de l'Alliance contre le tabac, l'ACT, est en première ligne pour changer la donne.
🚭 Kit pour arrêter de fumer
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🎙Cette semaine, pour le Mois sans tabac, on arrête de fumer avec Franck Dubosc, acteur, réalisateur
💬 "Alors, il faut savoir qu'on passe par les étapes : je viens d'arrêter de fumer, puis après, c'est quand on nous propose une cigarette : "non merci, je viens d'arrêter, je ne fume plus". Mais avant de dire : "je ne fume pas" il faut des années. Et le moment où on passe devant un tabac, où on se dit : "je n'ai pas besoin de m'arrêter". C'est comme quand je me suis marié, les pharmacies, les préservatifs, c'est le même truc. Non, je ne suis pas fumeur. Si on me propose une cigarette, je vais dire : "ah non merci, je fume pas". Mais c'est pas si vieux que ça."
À l’occasion du Mois sans tabac, j’avais envie d’inviter un ex-fumeur, mais pas n’importe lequel. Mon invité est également un ex-mythomane, un hypocondriaque que la paternité a guéri, passionné de petites annonces, de disco, ou encore de camping. C’est un homme de talent et d’humour, à l’âme philosophe, qui n’hésite pas à s’exprimer sur ses réseaux sociaux pour encourager les fumeurs à abandonner leurs mauvaises habitudes. Il propose des sketchs très explicites sur l’inutilité et la nuisance de la cigarette et accompagne même les parents d’adolescents en leur faisant découvrir le texte de Gretchen Schmelzer, “La lettre que notre ado ne peut pas nous écrire”. Oui, notre invité fait partie de ces personnes que l’on aimerait pouvoir appeler lorsqu’on a un petit coup de mou, pour lui demander d’être témoin à notre mariage, ou, encore mieux, pour être l’invité de Contre-Addictions. J’ai tenté ma chance en lui écrivant, et il a répondu avec une grande générosité. Je suis heureuse de recevoir Franck Dubosc : acteur, auteur, réalisateur, salué par le public et la critique, qui a su se faire une place dans nos cœurs, mais surtout, il a accompli l’exploit de dire adieu à la cigarette. Il a compté les heures, les jours, puis les années, sans nicotine. Aujourd’hui, il va nous aider à en faire autant !
🖇 Références :
🚭 Kit pour arrêter de fumer
📽️ "Retrouvez Franck Dubosc ce mois-ci dans Loups-Garous sur Netflix.
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À l'occasion du Mois sans tabac, je vous réserve un invité très spécial, acteur incontournable, humoriste brillant et réalisateur à succès. Mais c'est surtout un ex fumeur qui a relevé l'un des plus grands défis de sa vie : dire adieu à la cigarette. Dans le prochain épisode, Frank Dubosc, nous confiera comment il a fait ce choix radical et tout ce qu'il a aidé à ne jamais regarder derrière.
🖇 Références :
🚭 Kit pour arrêter de fumer
📽️ "Retrouvez Franck Dubosc ce mois-ci dans Loups-Garous sur Netflix.
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🎙Cette semaine, nous tentons de décrypter l'addiction aux jeux avec Bruno Rocher, psychiatre au CHU de Nantes.
💬 "On considère que le jeu vidéo devient aussi une addiction, souvent parce que c'est un pis-aller d'une capacité de sortir de chez soi et d'avoir une socialisation, des rencontres qui soient suffisamment sereines. Finalement, on est quand même chez un public de jeunes garçons souvent, qui sont très en difficulté avec cette question de l'altérité de l'intégration dans un groupe ou de sortir de chez soi. Et finalement, le jeu vidéo permet de se cantonner à un usage qui est plus confortable parce qu'il est évitant par rapport à cette dynamique de socialisation."
L’addiction au jeu, qu’il s’agisse des jeux de hasard ou des jeux vidéo, touche à une dimension profondément ancrée dans la psyché humaine : celle du désir de maîtrise de l’incertitude, de la quête d'une forme d’euphorie face à l’inconnu, ou, parfois, d'une évasion face à la réalité. Dans le cas des jeux de hasard, l’addiction est liée à l'activation du circuit de la récompense. Lorsque l’on mise de l’argent dans un jeu, l’anticipation de la récompense – même si elle est improbable – est souvent plus forte que la récompense elle-même. Le système de récompense aléatoire renforce l’idée que la prochaine tentative pourrait être la bonne, ce qui incite à rejouer, parfois jusqu’à l’épuisement psychologique et financier. Les jeux vidéo, en revanche, utilisent des leviers différents, mais tout aussi puissants. Ici, l’addiction repose sur une gratification progressive, une montée en puissance où chaque petite victoire, chaque niveau passé, chaque objectif atteint, entraîne une libération de dopamine. Les jeux vidéo exploitent notre besoin de progression et de maîtrise, et mettent en place des systèmes complexes de récompenses qui nous incitent à investir toujours plus de temps et d’effort. Contrairement aux jeux de hasard, où le résultat est souvent hors de contrôle, les jeux vidéo donnent l’illusion d’un contrôle total. Dans les deux cas, l’individu est pris dans un cercle où l'instant présent – celui de la mise ou de l’action – prend toute la place, au détriment d’une projection vers l’avenir. Le joueur est aspiré dans une temporalité où l’urgence de la récompense immédiate l’emporte sur toute considération rationnelle. Et pour comprendre cette forme d'emprise moderne, qui peut se dissimuler derrière l’innocence d’un écran ou l’euphorie d’un pari, qui ne connaît ni âge ni frontières, nous avons la chance de recevoir aujourd'hui un expert reconnu, un homme dont le travail au cœur des problématiques de santé mentale en fait une voix incontournable sur le sujet : le docteur Bruno Rocher, psychiatre au CHU de Nantes. Spécialiste des addictions comportementales, il est de ceux qui savent décrypter les mécanismes subtils et parfois destructeurs qui peuvent transformer un simple loisir en une véritable prison. Dans un monde où le jeu est partout – des casinos en ligne à portée de clic, des jeux vidéo en accès illimité – il devient urgent de comprendre les ressorts de cette dépendances, d’apprendre à la reconnaître, et à la traiter.
🖇 Références :
📚 Mon enfant est-il accro aux jeux vidéo ? : Conseils de vie au quotidien (Éditions John Libbey, 2020)
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💌 Rose : @rosekeren
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L'addiction aux jeux, qu'il s'agisse des jeux de hasard ou des jeux vidéo, touche à une dimension profondément ancrée dans la psyché humaine, celle du désir de maîtrise de l'incertitude. De la quête d'une forme d'euphorie face à l'inconnu ou parfois d'une évasion face à la réalité, comment aider ceux qui perdent leur temps, leur argent, leurs liens sociaux et une grande partie de leur vie dans une dépendance au jeu ? C'est ce que nous verrons avec Bruno Rocher, psychiatre au CHU de Nantes.
🖇 Références :
Mon enfant est-il accro aux jeux vidéo ? : Conseils de vie au quotidien (Éditions John Libbey, 2020)
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🎙Cette semaine, nous cherchons à comprendre comment l’alcoolisme s'installe dans les milieux professionnels avec Charlotte Peyronnet, ingénieure agricole, journaliste, restauratrice… couteau suisse.
💬 "C'est trop précieux ce que j'ai gagné en étant sobre. Cette lucidité sur des situations justement... Mais on parlait de peur tout à l'heure. Finalement, c'est pas si mal d'avoir un peu peur... Parfois".
Notre invitée n’a que 34 ans, mais a passé exactement la moitié de sa vie à boire. 17 ans donc, à augmenter insidieusement les doses et les mensonges. 17 ans à boire, parce que c’était normal, dans sa famille, de boire. Parce qu’elle aimait danser et que "bordel", à jeun, c’est chiant. Comme tout le reste d’ailleurs. Parce qu'elle voulait picoler comme un bonhomme. Parce qu’elle avait cours d'œnologie à 9h30 du mat, et qu’il était interdit de re-cracher. Parce qu’elle a longtemps été dans le déni de son homosexualité. Parce que ça la faisait exister aux yeux des autres. Parce qu’il fallait affronter le rythme effréné et la précarité du métier de journaliste en CDD. Parce qu’à 10h, c’est déjà l’heure de l’apéro, quand on sort de matinale. Parce qu’en quittant tout pour ouvrir son restaurant, la pression financière et la charge mentale étaient trop grandes. Parce que c’est cool une patronne qui picole avec ses clients. Parce que son associé s’est tiré, mais pas la tireuse à bière. Parce que les symptômes de manque étaient moins supportables que les gueules de bois. Elle a bu parce qu’elle ne pouvait pas ne pas le faire. Elle a bu, aussi et surtout parce qu’elle avait honte de boire. Charlotte Peyronnet, fille de bonne famille, diplômée d’école d’ingénieure agricole et de science po, ex-journaliste, ex-restauratrice, et gérante d’une boulangerie solidaire, a bu, pour tout, tout le temps, tout simplement pour affronter la vie, pour assurer en toutes circonstances, parce que Charlotte, elle va toujours bien... Toutes les raisons sont bonnes pour boire quand on est malade alcoolique. Charlotte a-t-elle fait des choix qui l’ont amenée à boire, ou a-t-elle choisi des vies qui lui permettaient de boire librement ? « Et toi, pourquoi tu bois ?», est le titre de son ouvrage percutant comme cette dernière cuite, cette dernière chute. Comme ses adieux en grande pompe qu’elle a fait à la bouteille le 24 mars 2021... Mais la question qui se pose dans une société où boire est un acte social serait peut-être plus : « et toi, pourquoi tu ne bois pas ? ». Dans cet épisode Charlotte va nous aider à répondre à ces 2 questions, viscéralement indissociables !
🖇 Références :
📚Et toi, pourquoi tu bois ? (Éditions Denoël, 2024)
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Notre invitée n'a que 34 ans, mais a passé exactement la moitié de sa vie à boire, 17 ans, donc, à augmenter insidieusement les doses et les mensonges. 17 ans à boire, parce que c'était normal dans sa famille de boire. Parce qu'elle aimait danser. Que, bordel, à jeun, c'est chiant. Comme tout le reste d'ailleurs. Parce qu'il fallait affronter le rythme effréné et l'insécurité d'un métier de journaliste en CDD ou celui ensuite de restauratrice. Parce que les symptômes de manque étaient plus douloureux que les gueules de bois. Elle a bu parce qu'elle ne pouvait pas ne pas le faire. Elle a bu aussi et surtout parce qu'elle avait honte de boire. Mais nous, ce qui nous intéresse, c'est pourquoi l'entrepreneuse et auteure, Charlotte Peyronnet ne boit plus.
🖇 Références :
📚Et toi, pourquoi tu bois ? (Éditions Denoël, 2024)
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🎙Cette semaine, nous nous asseyons dans "le fauteuil" du Dr Marc Galy, médecin anesthésiste-réanimateur et hypnothérapeute.
💬 "Il y a le réel contexte, et y a nous. Souvent on ne peut pas changer le contexte. Donc il faut que nous on s'adapte au contexte. Donc le fait de se plonger dans le fauteuil et de retrouver un mode perceptif dans lequel on ne fait rien, et on laisse le contact faire".
Lorsque j’ai appris en avril 2021 que j’étais atteinte d’un cancer du sein, je n’avais pas mesuré à quel point cela impacterait ma santé mentale plus que ma santé physique. L’annonce de la nouvelle, les opérations et les traitements ont eu raison de celle-ci. Après une mastectomie, une radiothérapie, c’est l’hormonothérapie évoquée dans l’ouvrage « Les montagnes Roses » qui me mena d’abord à la rechute, mais surtout lentement mais sûrement à une dépression très lourde dont aucun traitement ne venait à bout. Mais comme je remercie toujours le ciel pour les épreuves qu’il m’envoie, c’est grâce à celle-ci que j’ai pu connaître l’Institut Rafaël, maison de l’après cancer à Levallois, fondé par le Dr Alain Toledano. J’y ai rencontré des psychiatres, des acupuncteurs, j’y ai pratiqué le yoga et de la sophrologie, et j’ai pu, peu à peu retrouver un peu de paix, au fil des rencontres et des séances. Et mon invité, médecin anesthésiste, se présenta lui aussi naturellement sur ma route. Et c'est avec le Dr Marc Galy formé par François Roustang, lui-même philosophe et psychanalyste devenu hypnothérapeute, que je travaille depuis des mois à prendre ma place dans son fauteuil. Et ma vie trouve elle aussi son chemin, à son rythme. Les problèmes ou les souffrances s’intègrent, sans se nier, et s’évaporent même souvent. Les doutes se félicitent de n’être certains de rien. La vie s’infuse en moi, et le moi s’infuse dans la vie, et je constate que l’envie de me faire du mal s’éloigne un peu plus loin chaque jour. À la question « quelle est donc [...] la visée, le but de l'hypnothérapie ? », François Roustang répondait: c’est « répondre à la demande de la personne que nous recevons pour lui permettre de modifier le rapport à son monde». Le commun des vivants ne comprend malheureusement pas grand-chose à la pratique de l’hypnose et c’est sûrement ce qui la rend efficace. Mais nous allons tout de même tenter de comprendre ce que signifie guérir « par le siège », comment on se libère du stress, de phobies, de la dépression et surtout des addictions, mais plus globalement, comment la vie peut devenir, grâce à l’hypnose, beaucoup douce.
🖇 Références :
📚 Dans le fauteuil de l'hypnose. Marc Galy (Éditions Erès, 2023)
📚 L'hypnose ou les portes de la guérison. François Roustang, Jean-Marc Benhaiem (Éditions Odile Jacob, 2012)
🏛 Institut Rafaël
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À la question, quelle est donc la visée et le but de l'hypnothérapie, le grand François Roustang répondait : "C'est répondre à la demande de la personne que nous recevons pour lui permettre de modifier le rapport à son monde". Le commun des vivants ne comprend malheureusement pas grand chose à la pratique de l'hypnose et c'est sûrement ce qui la rend efficace.
Mais nous allons tout de même tenter de comprendre ce que signifie guérir par le siège avec le Docteur Marc Galy hypno-thérapeute à l'hôpital Suisse d'Issy-les-Moulineaux ainsi qu'à l'Institut Raphaël, comment on se libère du stress, des phobies, de la dépression et surtout des addictions. Mais plus globalement, comment la vie peut-elle devenir, grâce à l'hypnose beaucoup plus douce ?
Parfois, il suffit de pas grand chose, mais c'est ce pas grand chose justement qui est le plus difficile à atteindre, en tout cas, sans l'aide d'un thérapeute. Et c'est là que l'hypnose intervient.
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🎙Cette semaine, nous explorons l'addiction aux séries avec Bertrand Cochard, philosophe.
💬 "Comme tout le monde, j'ai connu des moments où j'étais dépressif, c'est à dire des moments où j'arrivais pas à me motiver. Je n'arrivais pas à travailler. Et je dois dire que je me suis vraiment abandonné à ces tunnels fictionnels. Et c'était finalement la seule manière d'éviter d'avoir à penser à moi-même".
Qui parmi nous n'a pas déjà sacrifié des heures, des jours, voire des mois dans ces labyrinthes fictionnels, à suivre les péripéties de héros fictifs, au point de perdre toute notion du temps ? Depuis le confinement, les plateformes de visionnage visionnaires se sont mises à déverser un déluge d’arches narratives et les abonnements se sont mis à grimper selon un scénario bien connu : celui de l’offre et de la demande. Sauf que la marchandise ici, à en croire notre brillant invité, c’est le vide. Aujourd’hui nous sommes des millions à consacrer notre temps, que l’on croit libre, à des récits savamment concoctés par des experts en captologie dont l'unique mission est de nous rendre accros dès les premières secondes. Et notre invité n'échappe pas à la règle. Agrégé et docteur en philosophie, il est aussi un sériephile repenti. « Les séries, et surtout les plateformes qui les accueillent sont conçues pour générer des comportements addictifs qu'elles ont en commun avec le smartphone, les réseaux sociaux et les jeux vidéo » écrit notre invité dans sa spectaculaire critique des séries "Vide à la demande" à laquelle j’adhère en partie depuis quelques temps déjà. Les séries sont devenues une drogue sur mesure qui épousent parfaitement les courbes statistiques de notre époque ; époque marquée par un manque de temps mais surtout de sens. Notre activité favorite, au XXIe siècle, est passive. Elle consiste à tuer le temps face à des écrans plats, comme le contenu qu'ils diffusent. Mais le sujet est bien plus vaste que la série elle-même, et le philosophe niçois en fait assez exhaustivement le tour. Il se questionne notamment sur la fonction qu’ont les séries dans nos vies. Que cherchons nous à faire ou plutôt, que cherchons nous à fuir ? Pourquoi « aller, juste un petit dernier après j’arrête ? ». Si, comme le disait Gilles Deleuze, la philosophie sert à lutter contre la bêtise, nous allons tenter de nous affranchir un peu de la nôtre, et peut-être aussi de celle des autres. Car nous sommes tous pris dans cet engrenage narratif, et s’il est presque trop tard pour en sortir nous pouvons tout de même nous demander si nous préférons contribuer au problème ou à la solution. Alors Merci, Bertrand Cochard, pour ce diagnostic rigoureux et sans concession qui va nous permettre, je l’espère, de réveiller quelques consciences !.
🖇 Références :
📚 Vide à la demande (Éditions L'Échappée, 2024)
📱Association « Lève les yeux »
Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives
📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être
💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
💌 Rose : @rosekeren
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Les séries sont devenues une drogue sur mesure qui épouse parfaitement les courbes statistiques de notre époque. Une époque marquée par un manque de temps, mais aussi et surtout de sens. Notre activité favorite au XXIe siècle est passive. Elle consiste à tuer le temps face à des écrans plats. Comme le contenu qu'il diffuse. Mais si les écrans et ce qu'on y projette sont un des mots de ce siècle, le fait de binger en est son symptôme le plus flagrant. Parce que derrière ce mot, il y a tout ce qu'on connaît de l'addiction : craving, perte de sens, dépression, déni, hallucinations, paranoïa, honte, plaisirs coupables. Les lendemains de visionnage effréné de série ressemblent souvent à des lendemains de cuite. Mais le sujet est bien plus vaste que la série elle-même, et le philosophe niçois que nous recevons, Bertrand Cochard, dans son ouvrage : "Vide à la demande" en fait exhaustivement le tour. Quelles fonctions ont les séries dans nos vies? Que cherchons-nous à faire, ou plutôt que cherchons-nous à fuir? Pourquoi faut-il absolument regarder cette création que tout le monde encense ? Pourquoi faut-il absolument finir une saison médiocre, juste parce qu'on l'a commencé ? Pourquoi "allez, juste un petit dernier, après j'arrête..." ?
Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
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🎙Cette semaine, c'est la rentrée ! On en profite pour parler santé mentale de nos enfants avec Anna, enseignante instagrameuse.
💬 " Il y a une première étape qui est indispensable, qui est : avoir déjà juste du recul sur son propre usage à soi. Quand on est enseignant, quand on est parent, qu'est-ce qui fait que je n'arrive pas à arrêter de regarder des vidéos ? Je n'arrive pas à arrêter de regarder Twitter ou j'ai toujours besoin de mon téléphone, ça me rassure. Parce que ce téléphone, il a un rôle dans notre vie, il vient combler quelque chose. En avoir conscience ça peut nous permettre aussi de comprendre les comportements des enfants. Il y a un vrai sujet autour des écrans. Ça c'est évidemment une grosse inquiétude des parents, de nous enseignants. Les parents ne savent pas en fait ce que font les enfants devant les écrans. Ils ne s'en rendent pas compte, et ils ne veulent pas s'en rendre compte parce que eux ont cette addiction".
Depuis quatre ans, elle illumine les salles de classe avec son enthousiasme contagieux et sa passion débordante pour l'enseignement. Après avoir étudié le droit et l'économie, travaillé en tant qu'attachée de presse, passé neuf mois avec son sac à dos à travers le monde, notre invitée a choisi de donner un nouveau sens à sa carrière, et à sa vie tout court, en se tournant vers l'éducation. Voix influente sur les réseaux sociaux, avec plus de 150 000 abonnés sur son compte Instagram « La vie d’enseignante », elle partage son quotidien de professeure des écoles avec une authenticité désarmante. C'est frais, simple, et tellement utile ! Sa mission ? Changer notre perception des enseignants et révéler la beauté de ce métier si souvent méconnu. Pari réussi ! Mais Anna n'est pas seulement une éducatrice passionnée. Elle est également une penseuse positive et une ingénieuse, toujours à la recherche de nouvelles méthodes pour répondre aux besoins de ses élèves. Elle crée un environnement d'apprentissage dynamique et ludique : de l'accueil matinal en anglais aux rituels comme le “Club des poètes” , en passant par des ateliers sur les émotions, des activités artistiques, théâtrales et des débats. Elle valorise et encourage la lecture, favorise l'intelligence collective et compose elle-même des chansons pour rendre le travail de mémorisation plus captivant. Personne ne s’ennuie ni n’est laissé pour compte avec Anna. Chaque enfant trouve sa place et son espace, et la joie qui règne dans sa classe pourrait presque nous redonner foi en l'avenir, malgré les défis auxquels nos enfants font face dans une société individualiste et numérique. Empathique et attentive à la santé mentale de ses élèves, elle ne sait que trop bien à quel point les addictions peuvent être des réponses inconscientes de l’enfant incompris, délaissé, ou pire, violenté. Elle a connu elle-même les affres des troubles du comportement alimentaire. Ce qui l’a sauvée ? Trouver du sens et être dans la joie grâce à l’apprentissage, une véritable drogue pour elle. Travailler ensemble, apprendre à s'écouter, à se faire confiance : voilà, selon elle, un des rôles principaux de l'école. Et si tout se jouait en école primaire ? Merci Anna d’être avec nous pour répondre à nos questions mais aussi à l'inquiétude ambiante au sujet de nos enfants !
🖇 Références :
https://www.instagram.com/laviedenseignante/?hl=fr
Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives
📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être
💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
💌 Rose : @rosekeren
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Cette semaine, nous recevons une enseignante qui illumine les salles de classe et Instagram de son enthousiasme contagieux et de sa passion débordante pour l'apprentissage. Si tout se joue dans l'enfance, Anna fait partie de celles et ceux qui changent les choses. Le regard des adultes sur les enfants, mais surtout des enfants sur le monde. Pouvons-nous, parents, enseignants, éducateurs, nous les adultes, donner à notre jeune génération les clés pour qu'elle n'ait pas envie de fuir une vie trop douloureuse. Et si l'apprentissage était une drogue dure ?
Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
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