Afleveringen

  • 🎙Cette semaine, nous explorons le lien entre dépendance affective et dépendance aux drogues avec Gabriel Raskinet, entrepreneur et créateur du podcast "Sortir de l'addiction".


    💬 "Quand tu nais avec une personne dysfonctionnelle et que dans son propre mécanisme interne, son objectif, c'est de survivre, et donc pour survivre, il faut qu'elle détruise les autres, y compris son bébé, son enfant. En fait, c'est comme si j'étais né addict à l'héroïne. Tu vois l'affection de l'autre, je suis né avec cette dépendance à la naissance".


    Notre invité a grandi dans une famille dysfonctionnelle. Une mère et un beau père défaillants, parfois violents, un père alcoolique et absent. Et c’est pour ne pas lui ressembler que Gabriel se tient à distance de l’alcool, mais aussi des drogues pour lesquelles il n’a aucun attrait, pour le moment. Mais la vie d’étudiant est rythmée par des festivités le week-end, dans lesquelles il boit peu, mais de plus en plus. Il organise des événements de grande ampleur pour un étudiant de 18 ans, et devient très vite populaire. Sa cellule familiale bancale ne lui apportant aucun réconfort il essaie tant bien que mal d’appartenir à un milieu bourgeois dont il ignore les codes, mais son désir d’être aimé et accepté aura l’effet pervers de faire de lui la cible de harcèlement et de trahisons. Il n’a alors plus rien à quoi se raccrocher, il décide de prendre son premier trait de cocaïne, pour « déconnecter » d’avec sa souffrance. Et ça fonctionne. Alors, il recommence, encore et encore. 7 ans plus tard, il en est à 3 grammes de cocaïne et 2 bouteilles de rhum en 48h. Parfois seul, et sans sortir de sa chambre. À cela s’ajoutera la prise d’ecstasy, de MDMA, de cannabis et de tabac… La panoplie de ceux qui fuient leur souffrance. Mais en mars 2019, il décide de tout arrêter. Quel est l’évènement qui a déclenché cette prise de conscience ? Comment le sport, les témoignages, et l’écriture peuvent réanimer une âme qui s’était presque éteinte ?

    Gabriel Raskinet nous donne espoir en la psychanalyse, en l’altruisme, en la sobriété. Il rend cela accessible, nous tendant la main, des clés au bout des doigts. Il crée un podcast, au titre aussi simple que bonjour, ou plutôt au revoir : « Sortir de l’addiction ». La dépendance affective, l’emprise, la cocaïne, le cannabis, la MDMA, les Ecsta, Gabriel parle librement de tout, dans l’unique but de rendre son passé utile.


    🖇 Références :

    🎙Podcast : Sortir de l'addiction

    https://linktr.ee/gabrielraskinet


    Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives


    📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être


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  • Jeudi prochain. dans Contre-addictions, on approfondit la thématique de la dépendance affective et de la perversion narcissique. Gabriel Raskinet, jeune entrepreneur créateur du podcast "Sortir de l'addiction", a subi, comme notre invitée de la semaine dernière, Sophie Costes, l'emprise d'une personne toxique, ou plutôt de deux, sa mère et son beau-père. Mais la dépendance ne s'arrête pas là. La souffrance devient si insupportable que lorsqu'il découvre des substances qui la soulagent, il ne pourra bientôt plus s'en passer. Il met alors en place des mécanismes de défonce pour répondre à la violence des liens toxiques familiaux. Comme toutes les addictions, ça fonctionne un temps. Mais très vite, la cocaïne, l'alcool, les pétards prennent l'ascendant sur sa vie et ne répondent plus à la demande initiale. Les toxiques anesthésie tout, sauf la douleur.

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  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

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  • 🎙Cette semaine, nous allons plonger dans les méandres de l'emprise affective avec Sophie Coste, journaliste


    💬 "Le pervers narcissique, souvent, c'est quelqu'un qui est très charismatique, qui présente bien, qui va en fait revêtir un masque. Donc ce masque là, il va être idéal. En fait, quand tu dis c'est une drogue sur mesure, c'est exactement ça."


    Mon invitée est passionnée de littérature, de musique et de cinéma, a fait des études de stylisme, mais elle se fait repérer par M6 à l’âge de 20 ans. Elle fait ses débuts dans l'émission “Des clips et des bulles”, puis elle oscille entre radio RFM, RTL2, Chérie FM, et télévision, France 2, ou TF1, jusqu’à son rôle actuel de chroniqueuse émérite dans l'émission " Touche pas à mon poste ”. Pourtant, derrière ce parcours brillant, voire verni, se cache une histoire personnelle riche en défis. Élevée dans une famille adoptive aimante, Sophie a connu des épreuves dès son enfance qui ont forgé sa vision des relations humaines, et amoureuses, particulièrement. « Comme les substances, l’amour comble, l’amour complète, et l’emprise crée un état de manque permanent » m’a-t-elle confié pour préparer cet épisode. Sophie veut désormais partager son histoire, celle de l'emprise toxique, d'une relation « amoureuse » avec un pervers narcissique. « Amoureuse » encadré de guillemets, comme une garde rapprochée, parce qu’il est bien plus question ici de violence que d’amour. Elle en témoigne aujourd’hui dans ce podcast, pour la première fois, mais je l’espère aussi bientôt dans des écrits, tant les mots qu’elle utilise pour décrire l’enfer de la manipulation émotionnelle sont justes, nécessaires et d’une profondeur saisissante.


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  • Dans le prochain épisode de Contre-addictions, ce jeudi, nous allons plonger dans les méandres de l'emprise affective. Pour que la relation toxique ait lieu, il faut une victime et un bourreau. Quel est le rôle et la part de responsabilité de chacun? Comment ne pas tomber dans ce piège qui se transforme en véritable prison? En sortir, mais surtout ne plus y retourner. Dans le prochain épisode de Contradictions, la journaliste Sophie Coste, d'une lucidité redoutable, nous livre un témoignage saisissant de sa relation avec un pervers narcissique. L'Enfer d'un décor en apparence si merveilleux. On parlera entre autres de manipulation, de gaslighting, de love bombing, de dépendance affective, des signaux d'alerte auxquels être attentif, des mécanismes d'emprise mais surtout des moyens de s'en libérer. Comme les substances, l'amour comble, l'amour complète et l'emprise créé un état de manque permanent.

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  • 🎙Cette semaine, nous explorons le cerveau de nos ados pour éventuellement comprendre le cerveau des addicts avec Grégoire Borst, Professeur de Psychologie du Développement et de Neurosciences Cognitives de l’Éducation, Directeur du Laboratoire de Psychologie du Développement et de l'Éducation de l’enfant.


    💬 " L'idée d'une maturation finalement un peu décalée entre différents systèmes dans le cerveau humain, et notamment ce système dont on parle beaucoup chez l'adolescent parce qu'il est très tôt très fonctionnel, c'est le système limbique. Et ce système limbique, c'est le système de recherche de la récompense, de la recherche du plaisir, mais aussi de la réactivité émotionnelle. Et c'est un système qui est très impliqué dans les addictions."


    Dans le développement humain, la maturité du cerveau est un processus lent. Il faut généralement attendre environ 25 ans pour que nos lobes préfrontaux atteignent leur pleine maturité. Les adolescents se retrouvent alors dans une phase plutôt délicate dans laquelle certaines de leurs capacités sont déjà pleinement développées, alors que d’autres sont encore en construction. Cette période peut entraîner des difficultés de communication mais aussi et c’est ce qui nous intéresse davantage aujourd’hui, des comportements à risque. Adolescent, mon invité, lui, était un très mauvais élève, et rien ne l’intéressait à l’école. Quelques décennies plus tard, il étudie les fonctions cognitives de haut niveau dans le développement cognitif et socio-émotionnel et dans les apprentissages scolaires chez l’enfant, l’adolescent et le jeune adulte. Et là, je me dis que mon fils de 12 ans cache vachement bien son jeu pour le moment. Auteur de plus de 70 articles scientifiques, mais également de différents livres de pédagogie, Grégoire Borst explore dans son dernier ouvrage « C’est pas moi, c’est mon cerveau » les intrications entre le cerveau en développement des enfants et adolescents et l'environnement numérique. Mais pas seulement. En parcourant ce livre essentiel, je n’ai pu m’empêcher de penser qu’il y avait beaucoup de similitudes entre les addicts et les ados. Impulsivité, sensibilité à la récompense, prise de risque, intolérance à la frustration, tendance à choisir les gratifications immédiates plutôt que les gains différés, difficulté de gestion des émotions, faible résistance aux automatismes. Les addicts auraient-ils un cerveau d’ado, ou les ados seraient-ils des addicts en puissance ? 


    🖇 Références :

    📚 « C’est pas moi, c’est mon cerveau » co-auteur avec Mathieu Cassotti, et Clémentine Latron pour les Illustrations (Éditions Nathan , 2023)


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  • Dans le prochain épisode de Contre-addictions, ce jeudi, nous allons voir comment les addicts ont un cerveau d'ado. Ou alors ne serait ce pas les ados qui auraient un cerveau d'addict. En scrutant les dynamiques de l'addiction, Grégoire Borst, Professeur de Psychologie du Développement et de Neurosciences Cognitives de l’Éducation, Directeur du Laboratoire de Psychologie du Développement et de l'Éducation de l’enfant, révèle comment les adolescents sont particulièrement vulnérables aux stimuli numériques. Son approche intégrative souligne l'importance de comprendre les motivations profondes qui sous-tendent l'engagement excessif avec les écrans, allant au-delà de la simple consommation de contenus. À travers ses recherches, Grégoire Borst éclaire les conséquences néfastes de l'addiction aux écrans, mais aussi le cerveau de nos adolescents.

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  • 🎙Cette semaine, nous parlons des TCA, troubles du comportement alimentaire avec Joséphine Draï, actrice, humoriste et chanteuse.


    💬 "Quand j'étais anorexique, j'étais addict au fait de pouvoir avoir un super pouvoir, quelque part de vie ou de mort, sur mon propre corps, parce que ça frôle l'idée de mort."


    Notre invitée est une contradiction comme on les aime ici : elle dit que la bouffe c’est sa vie, mais se prive à mort quand il le faut. C’est une grande timide de nature, mais n’est heureuse que sur le devant de la scène. Elle peine à s’estimer, mais désire être aimée par tout le monde. Et ça marche plutôt pas mal, sa carrière en atteste ! Joséphine ne se contente pas de chanter, ou de jouer la comédie. Elle écrit, que ce soit des chansons, des spectacles, des chroniques, des scénarios, pour elle et pour les autres. Elle aime la dramaturgie mais joue souvent des rôles désopilants de "girl next door", comme celui d’Émilie dans la série à succès "Plan coeur". Mais elle n’est pas ici pour son humour, quoique… Mais pour parler de son rapport compliqué à la nourriture. Comme souvent, c’est après un régime banal que tout commence. Peut-être justement parce qu’un régime, ça n’a rien d’anodin, et qu’on devient vite accro à cette sensation de contrôle que nous confère la perte de poids. Et Joséphine aime le contrôle justement. Aux alentours de 17 ans, elle pèse 43 kg pour 1m69. Lorsqu’elle se remet à manger, c’est encore le « trop » qui prend le dessus sur ce fameux « normalement » que nous, les addicts, on ne connaît pas. Elle passe d’un 32 à un 44 en quelques mois, et devient championne olympique de yoyo. Pendant plus de 15 ans, Joséphine ose, s’impose, change de visage, de coupes et de couleurs de cheveux, de ligne de conduite, de ligne tout court, selon les époques, les photos, la stabilité et les kilos qu’elle gagne ou qu’elle perd. Désormais actrice et maman aguerrie, elle apprend jour après jour à gérer cette difficulté qui fera toujours partie de sa vie. Elle l’a intégrée et a fait le choix d’en parler librement, afin de démystifier ce trouble qui toucherait 1 femme sur 5 en France, officiellement. Officieusement, la honte, l’ignorance ou le déni mènent à l’absence de diagnostic, et à la solitude et donc souvent à l'amplification de la maladie.


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  • Dans le prochain épisode de Contre-addictions, ce jeudi, l'artiste, chroniqueuse, humoriste, actrice, Joséphine Draï sera avec nous pour nous raconter comment on passe d'un régime anodin, à une pomme par jour... Et comment, de cette pomme par jour, on devient soudainement boulimique. Aujourd'hui, elle va mieux et peut enfin s'exprimer librement sur cette maladie qui prend toute la place et qui détruit tant de vies en secret souvent.

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  • 🎙Cette semaine, spécial Podcasthon pour soutenir une association qui nous tient à cœur : Espoir du Val d'Oise, EDVO.


    💬 "Je n'aime pas parler, maintenant, de victimisation. J'ai traversé ça dès l'âge de cinq ans. Et aujourd'hui, je sais que Stan me disait : "tu peux t'exprimer". Quand je suis arrivée à l'EDVO j'étais sur l'injustice, parce que j'ai consommé dix ans, dix ans sur la colère. Dans la rue, je n'étais pas en colère. C'est quand on m'a ramené dans la famille."


    Vous le savez peut-être, nous sommes en pleine semaine du Podcasthon ! Pendant 7 jours, plus de 450 animateurs et animatrices de Podcasts se mobilisent pour mettre en valeur le monde associatif et ses valeurs ! C’est une belle mobilisation et il était naturel que Contre-addictions y participe ! On en reparle en fin d’épisode mais dans ce contexte j'ai le plaisir d’inviter l’association Espoir du Val d’Oise, plus connue sous le nom EDVO. Fondée en 1987 par son président Jean-Paul Bruneau, l’EDVO, est un pilier dans la lutte contre l'addiction dans le département du Val d’Oise. Son engagement envers le bien-être des personnes en difficulté se traduit par un accompagnement complet, allant de l'accueil à la réinsertion sociale et professionnelle. Avec une approche centrée sur le développement de l'autonomie et l'abstinence des produits psychotropes, l'EDVO offre un espace de soutien où chaque individu volontaire pour un changement de comportement, peut retrouver son chemin vers une vie sans dépendance. Son action va bien au-delà de l'hébergement et du suivi ambulatoire pour soutenir les individus et leurs familles. En refusant les traitements de substitution, l'association privilégie l'écoute, la parole et l'entraide comme leviers de libération des addictions. Pour en parler, nous recevons aujourd’hui Stanislas de Sailly et Anne-Christine. Lui, est thérapeute à l’EDVO, sobre depuis ses 26 ans jour où il a choisi la vie en entrant dans un groupe de parole… Elle, vient à peine de sortir de la structure EDVO après un an d’abstinence, et d’intégrer la maison des femmes, fraîchement inaugurée. Leurs histoires sont toutes deux spectaculaires, comme la vie, parfois, quand elle le décide. 


    Faites une promesse de dons pour l’association EDVO sur Podcasthon.org, on compte sur vous.


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  • La semaine prochaine, vous le savez peut-être, nous serons en plein Podcasthon. Pendant 7 jours, plus de 450 podcasts vont se mobiliser pour mettre en valeur le monde associatif et ses valeurs. Rose a décidé de vous présenter une association incroyable qui s'appelle EDVO, Espoir du Val d'Oise. Pour parler d'EDVO, elle reçoit Stanislas de Sailly, thérapeute à l'EDVO avec une patiente, Anne-Christine, dont l'histoire est spectaculaire. RDV jeudi 28 mars sur Contre-addictions pour un spécial Podcasthon

    www.podcasthon.org pour faire une promesse de dons pour EDVO et pour des centaines d'autres associations mises en avant par les autres podcasts.

    On compte sur vous.


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  • 🎙Cette semaine, chronique d’un écrivain abstinent : Johann Zarca.


    💬 " Il y a un truc aussi de toute puissance, c'est-à-dire de pas vouloir ressentir des trucs qui appartiennent à la condition humaine : l'ennui, la peur de la mort, l'isolement ontologique, c'est-à-dire le fait que je ne puisse pas fusionner avec d'autres. Toutes mes limites, je ne veux pas les ressentir. Vraiment le pire truc, c'est de se prendre pour Dieu. Et je pense que chez les addicts il y a un truc comme ça, de toute puissance face à l'angoisse existentielle, un truc vraiment de peur."


    Il s’auto-qualifie de « mec de l’underground » dans un blog qu’il commence dès 2015, s’auto-proclame précurseur de la littérature vandale, s’auto-édite aussi. Beaucoup d’autonomie pour cet électron libre, et donc pas si surprenant que sa prison, il se la soit construite lui-même. Johann est un de ceux qui ne font pas les choses à moitié. Amphet, coke, drogues de synthèse, cannabis, alcool, tabac. Les produits lui faisaient croire qu’il ne pouvait plus faire sans. Il a écrit ses premiers romans "dans la conso" comme on dit, et a même obtenu le Prix de Flore, avec l’un d’entre eux, "Paname Underground" aux éditions Goutte d’or en 2017. Des récits bruts et incandescents sur le Paris by night qui ne baille jamais. Des récits qui paraissent indissociables de son auteur. Et pourtant, depuis presque 4 ans, Johann Zarca a quitté le monde de la nuit, de la défonce, pour se consacrer à son rétablissement, à sa fille, à l’amour, à la philosophie, et continue de nous faire frissonner dans un argot parfait avec des livres comme « Chems » sur le sujet brûlant du chemsex, ou encore son dernier opus, "Drag", dans lequel il nous plonge encore une fois dans des univers sombres et méconnus. Ses sujets de prédilections sont toujours la violence, l’anesthésie, la peur, les masques que l’on porte pour survivre. Johann Zarca écrit avec autant de frénésie qu’il avait à se défoncer. Mais comment devient-on écrivain abstinent quand on a pris l’habitude de tremper ses mots dans l’acide ? Où trouve-t-on son inspiration, sa motivation, sa folie ? Toujours en prise avec des questions existentielles, Johann Zarca s’en remet désormais à la philosophie et à l’amitié d’autres dépendants pour y répondre.


    🖇 Références :

    📚 Paname Underground (Éditions Goutte d'or, 2017)

    Chems (Éditions grasset, 2021)

    Drag (Éditions Grasset, 2023)


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  • Dans le prochain épisode de Contre-addictions, chronique d'un écrivain abstinent : Johann Zarca. Il a écrit les livres "Chems" "Drag" ou encore "Paname Underground", pour lequel il a obtenu en 2017 le prix de Flore. Johann Zarka était polyaddict, comme on dit. Il avait une drogue pour bosser, pour dormir, pour s'amuser, pour mater un film, pour se donner faim. Il écrivait sous amphétamines et aujourd'hui, il carbure à la méditation et au groupe de soutien. Comment tout cela est il devenu possible? Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose, Contre-addictions et Double Monde.

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  • 🎙Cette semaine tentons de comprendre le lien qui existe entre le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité et les addictions avec Nader Perroud.


    💬 " Parce que si moi je ne sais pas que j'ai un TDAH, je comprends pas comment c'est possible que j'ai mis autant de peine à travailler jusqu'à maintenant. Puis je prends tout à coup de la coke et puis c'est hyper simple."


    Dans le paysage complexe des troubles neurologiques, le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) suscite un intérêt croissant, notamment pour ses connexions avec l'addiction. J’ai eu envie d’en savoir davantage, d’éclaircir ces liens entre la propension à la récompense immédiate que connaissent bien les dépendants, et le TDAH, trouble associé à des difficultés de concentration, d'organisation et d'impulsivité.

    Comment ces deux sphères se rencontrent-elles ? Afin d’explorer cette connexion, 2 voies apparaissent :

    - Le TDAH en tant que trouble autonome.

    - Ou sa comorbidité avec d'autres conditions, telles que le trouble anxieux, la dépression ou le haut potentiel.

    Mon invité est psychiatre et psychothérapeute, diplômé de l’Université de Genève, et s’intéresse particulièrement aux pathologies émotionnelles. Les recherches de Nader Perroud portent sur la personnalité borderline, le TDA-avec ou sans Hyperactivité et les stratégies de régulation émotionnelle. Il est co-auteur du "Manuel de l’hyperactivité et du déficit de l’attention destiné à l’adulte" aux Éditions Eyrolles. Il insiste sur l'importance de ne pas se limiter à ce trouble pour définir son identité et met en avant des solutions concrètes pour améliorer le quotidien des personnes diagnostiquées.


    🖇 Références :

    📚 Manuel de l’hyperactivité et du déficit de l’attention destiné à l’adulte" (Éditions Eyrolles, 2020)

    Manuel du borderline (Éditions Eyrolles, 2017)


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  • Dans le prochain épisode de Contre-addictions, nous allons nous intéresser de près aux Troubles du Déficit de l'Attention, avec ou sans Hyperactivité que l'on nomme aujourd'hui plus communément TDAH. Il s'agit d'un trouble neurodéveloppemental qu'on va retrouver chez de nombreux addicts. Plus d'un tiers pour être plus précis. Alors pourquoi les personnes souffrant de ce trouble vont elles se tourner plus facilement vers des substances ou des comportements à risque ? Comment allons-nous nous adapter aux difficultés liées à cette pathologie ? En optant pour des routines addictogènes ! Dépression, troubles anxieux et addictions sont-ils des conséquences directes du Trouble du Déficit de l'Attention ? Rendez-vous jeudi avec le psychiatre et psychothérapeute diplômée de l'Université de Genève, le docteur Nader Perroud.

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  • 🎙Cette semaine nous explorons le bonheur avec Jonathan Lehmann, auteur


    💬 "Même le terme de rechute en fait, je crois que c'est un processus. Tu sais il y a des pas en avant, des pas en arrière. Si t'as plus de pas en avant que de pas en arrière, c'est déjà bien."


    Mon invité s’est longtemps décrit comme un cancre du bonheur avant d’en devenir un explorateur à temps plein. Brillant avocat d'affaires à New York, il dit lui-même qu’il « passait son temps à faire semblant qu’il était un mec important ». Les soirées, la séduction, les dépendances à toutes sortes de produits licites ou illicites, les masques qu’il porte, consciemment ou pas, l’aident un temps à supporter une vie qui ne lui ressemble pas. L’addiction a ce rôle premier de combler le manque d’amour. Celui qu’il n’arrive pas à s’apporter lui-même. Une solution qui a le mérite d’exister, mais qui devient rapidement contre-productive. Dans cet entretien, on parle de retraite Vipassana qui l’emmène au cœur de son vide, on reviendra sur les premiers souvenirs d’un addict en impuissance, les premiers pétards, les premiers traits, les premiers bad trip, les premiers voyages, les premières méditations, une oasis de paix au milieu de tant de contradictions qu’on lui reprochera parfois. Jonathan Lehmann ne se fait pas de cadeau, il va chercher ses ombres, et leur balance de la lumière jusqu’à ce qu’elles s’évaporent, à coup de méditation, de thérapies psychédéliques et de lectures d’une sagesse infinie. Il retourne aux racines, quitte à déterrer tout le reste, racines familiales d’abord. Puis de celles que l’on mélange en un breuvage sacré nommé Ayahuasca. Mais aussi et surtout les racines de la souffrance d’un enfant intérieur qui n’a de cesse de chercher l’amour et de vouloir se remplir, comme un "fantôme affamé", pour reprendre le titre du livre d’un de ses mentors, l’auteur et conférencier Gabor Maté. Aujourd'hui Jonathan nous livre ses journaux de moins en moins intimes !


    🖇 Références :

    🌴 Journal intime d'un voyageur chamanique


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  • 🎙Cette semaine nous nous intéressons à la politique gouvernementale en matière d'addictions avec le Dr Nicolas Prisse, président de la MILDECA @drogues_gouv


     💬 "Moi ce que je demande, c'est juste qu'on soit quand même un peu résolu dans un objectif qui est de protéger d'abord les plus jeunes parce que c'est leur cerveau qui en pâtit quand on commence tôt. Et puis c'est les risques que l'on prend et qui créent les générations futures d addicts, quand on commence trop jeune. Et puis par ailleurs, faire en sorte que les addictions ou la lutte contre les comportements excessifs, addictifs soient au cœur d'une, peut-être, d'une façon de vivre ensemble et d'être ensemble qui donne aussi de la place à chacun. Voilà donc à la fois il y a une action, j'allais dire vous participez d'une action de santé publique et ça, faut pas être médecin de santé publique comme moi pour être un acteur de santé publique. Tout le monde peut l'être. Et puis vous êtes aussi, je pense, des bons relais plus en direction des personnes."


    Derrière l’acronyme aux notes chocolatées MILDECA se cachent la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, mais aussi une trentaine d’agents, tous engagés à prévenir les addictions, à favoriser l'accompagnement, réduire les risques et les dommages, lutter contre le trafic, mieux faire appliquer la loi, et diffuser les connaissances scientifiques. Et c’est mon invité qui, depuis presque 7 ans, a pris les rênes de cette institution placée auprès du Premier ministre. En lien avec les différents ministères, il orchestre la politique gouvernementale afin de réduire les consommations addictives et leurs impacts, qu’il s’agisse de substances licites, de drogues ou d’addictions sans produits. (Rien à voir avec le chocolat donc… Quoique). Médecin qualifié en Santé publique, sa carrière s’est principalement déroulée au sein du ministère de la Santé, avec un intérêt marqué pour la Santé publique. 

    Mais sa passion reste avant tout la mer, qu’il contemple autant qu’il la traverse. Et c’est sûrement aussi ce qui lui permet d’observer les faits, et de naviguer entre les écueils complexes de la lutte contre les addictions. Merci Nicolas Prisse de nous avoir accordé cet entretien, mais aussi votre confiance en soutenant le podcast Contre-Addictions. Je me sens désormais investie d’une mission de santé publique et je vous avoue que j’ai presque un peu l’impression de faire partie du gouvernement (en tous cas c’est ce que j’ai dit à mes parents). Bref, ça me rend fière autant que ça me fout la pression !


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  • 🎙 Cette semaine nous sommes en LIVE à la Villa Yora avec Joyce Jonathan, auteure, compositrice et interprète et qui fait sont coming food.


    💬 "La première étape, c'est de s'interdire de vomir. Parce que c'est la prise de conscience de ce qu'est un aliment. Il faut se redonner le goût à la vie, le vrai goût, avoir notion de ce qu'on mange, avoir notion de ce que fait, de ce qu'est, un aliment pour le corps."


    Je l’ai aimée dès le début. Et quand je dis le début, c’est le jour où l’on s’est croisées, méfiantes et admiratives l’une de l’autre, en 2008. Deux petites jeunes de la chanson française. Sauf qu’elle avait 19 ans et moi 30. Ses parents lui ont offert un prénom qui voyage. Mais Joyce est un faux ami et n’a aucun lien avec Joy, la joie, mais plutôt avec Jousse, en celte, signifiant champion. Et c’est ainsi que toute la contradiction de mon invitée tient en quelques lettres : elle n’est pas ce que l’on croit. Avant la joie, la douceur, la légèreté, qui la caractérisent, il y a le challenge. C’est une battante qui gagne ! Toute petite, elle rêve déjà de chanter et elle compose ses premières chansons à 7 ans… À 17, elle contacte Michaël Goldman pour lui suggérer d’écouter ses titres. Son audace est récompensée, puisque le fils de notre Jean-Jacques préféré des français lancera sa carrière sur son label communautaire My Major Company. Tout lui réussit, y compris son premier régime. Comme beaucoup d'entre nous dans les années 2000, elle opte pour le celui du Dr Dukan que la British Dietetic Association désignera comme « le pire régime des célébrités ». Elle perd 8 kilos en un mois et demi. Presque trop facile. Alors elle continue et se laisse griser par les chiffres en chute libre sur sa balance. C’est le début de la FAIM. Elle pèse alors 35 kilos. Elle pèse alors 35 kilos. Nous nous croisons d’ailleurs à cette période, et ses os saillants me donnent la chair de poule. Mais moi, comme toute personne qui peine à s’accepter et surtout à s’affamer, je l’envie aussi un peu, secrètement. Je sais, c’est malsain tout ça. Et c’est justement pour cette raison qu’il faut en parler. Comme notre invitée vient de le faire dans l’ouvrage "Corps à Coeur" de Laurie Darmon, mais aussi dans sa chanson « Si je mange, je vais en enfer ». Et l’enfer, elle le côtoiera durant près de 10 ans : les nuits à transpirer tout ce qu’elle regrette d’avoir avalé, l’obsession pathologique de la maigreur, la danse machiavélique des calories dans sa tête, le manque ou l’overdose, le secret, le mensonge, le dégoût de soi… Une histoire d’addict en somme… Il n’y avait que le poids de l’amour pour éclipser cet amour du poids. Et c’est la naissance de Ghjulia, sa fille, en 2020 qui changera tout. C’est un honneur pour moi de l’avoir en os et en chair, à l’occasion de la sortie du livre Contre-addictions, pour cet épisode spécial que nous enregistré en public pour la première fois.


    🖇 Références :

    🎵 baco.lnk.to/SiJemangeJeVaisEnEnfer

    📚 Corps à Coeur, Laurie Darmon (2024, Robert Laffont)


    🥰 Cet épisode est sponsorisé par les Bains du marais,14 rue Saint Fiacre, Paris 2 et à Soledad Franco


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  • 🎙 Dry January continue et nous vous accompagnons dans ce défi sans alcool (et sans drogues en option dans cet épisode) avec Doully, artiste et humoriste.


    💬 "Ah ! La redescente ! C'est une horreur. C'est une des pires sensations du monde. 5h de kiff pour cinq jours minimum de bad. Tu fais ça avec n'importe quel autre truc, on te dit : jamais de la vie."


    J’avais dans l’idée d’appeler ce podcast, « l’addiction, c’est pour moi » avant de me rendre compte que c’était déjà pris. Je m’étais alors penchée sur le parcours de celle que je pensais mon double décérébré. Mais elle s’est révélée être bien plus que ça. Fausse blonde, mais vraie punk, avec un CV long et folklo comme une soirée sous acide. Il est impossible de trouver sa date de naissance sur les internets, comme si son petit corps d’enfant et sa grosse voix de « clochard » comme elle s’en amuse elle-même, l’avaient propulsée dans une dimension où les années ne comptent pas. Autonome à 14 ans, héroïnomane à 19, elle travaille dans le milieu de la nuit, de gogo danseuse à Dame pipi, en passant par doubleuse de films porno. Pendant près de 4 ans, elle traîne du côté de Stalingrad. Elle dit qu’à La Chapelle, elle a tout pris, sauf le métro. Et puis c’est le chemin de la rédemption, qui prend des allures d’ERASMUS entre un sevrage express en Israël et une décennie à Madrid. Elle devient ensuite ce que l’on connaît d’elle aujourd’hui : cette actrice, humoriste, chroniqueuse au ton cash et libérateur sur Europe 1 ou France Inter. Elle est un modèle d’optimisme, d’auto dérision, de rien à foutre, de trash et de paillettes, clamant sa sobriété avec la gestuelle d’une alcoolique, et acceptant joyeusement la maladie de Charcot-Marie-Tooth qui l’amoindrit physiquement. Pourtant, elle tient malgré tout toujours debout, tant que cela n’excède pas les 59 minutes bien sûr. Une sorte de Cendrillon du stand up. Qui d’autre qu’elle pouvait remplacer Jules Edouard Moustic à la présentation de l’émission Groland ou interpréter le personnage de Jacky, professeure aux allures déjantées de la série “Comme des gosses” ? Qui mieux que Doully pour nous parler des rêves auxquels on s’accroche et qui à eux seuls peuvent nous faire décrocher ? Je suis heureuse de recevoir celle qui m’a piqué le titre « l’addiction c’est pour moi », pour qu’elle nous raconte comment elle ne la paye plus, désormais.


    🖇 Références :

    🎵 Spectacle : Hier, j'arrête !

    Radio/podcast : La chronique de Doully sur France Inter

    Télé : Groland


    Ce podcast est produit par Double Monde Création et Rose


    💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast

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  • 🎙 Nouvelle année, nouveau Dry January, défi sans alcool pendant tout le mois de janvier. Et pour commencer cette série spéciale, on plonge dans le monde artistique aux excès parfois dévastateurs mais souvent salvateurs avec Liset Alea, auteure, compositrice, interprète américano-cubaine.


    💬 "Je ne me reconnaissais plus du tout. Et je me suis réveillée un matin, j'étais par terre. Je dormais par terre comme un chien, et je me suis dit :"Bon, ok ! What are we gonna do ?"


    Mon invitée est née à La Havane, à Cuba. Elle a grandi à Miami, en Floride, et a vécu à New York, au Costa Rica, à Paris, à Londres et à Amsterdam. Elle chante, joue de la guitare, de la basse, des percussions, mais surtout de son charme comme personne. Pourtant, elle est persuadée qu’elle a besoin d’un ou deux verres pour monter sur scène. De 3 ou 4 pour en sortir. Et de quelques autres pour faire semblant d’exister, encore, et encore. On s’est connues la nuit. On s’est reconnues les jours d’après, la même envie de crever au ventre. Ensemble, on a chanté. Ensemble, on a dansé. Surtout elle. Elle danse mieux que personne, Liset. On a poussé l’aube au bord du précipice, jusqu’à ce qu’elle change de couleur et qu’elle prenne celle de l’enfer. On a promis juré que c’était la dernière fois. 

    J’ai changé d’avis, mais pas elle. Après 8 ans de tournée chaotique avec le groupe Nouvelle Vague à travers le monde, elle décide de poser ses bagages en accalmie. L’amour s’invite dans sa sobriété, un enfant qui grandit loin des gueules de bois. Liset Alea brille de Miami au Nevada, performant au festival Burning Man, à jeun. Un exploit. Elle exprime sa gratitude, sa joie, sa paix dans les plus belles langues de la terre, et devient celle qu’elle n’aurait jamais osé devenir. Pourtant, régulièrement, le doute vampirise ses pensées. C’est ce qui fait d’elle un être humain, sincère, intègre, en perpétuel questionnement. Quelqu’un qui nous ressemble. C’est un honneur pour moi de recevoir celle qui m’a transmis le message, comme on dit. Et ce message, nous espérons vous le transmettre aussi aujourd’hui.


    🖇 Références :

    🎵 Musique Liset Alea


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  • 🎙 Cette semaine, on parle d'éveil et de conscience de soi avec Marine Giovannini, Coach spécialisée addiction et TCA


    💬 "Il y a encore quelque chose qui reste à travailler et il y en aura toujours. Toute la vie on sera addict et toute la vie il y aura des choses à travailler. Ce qui m'a sauvée, c'est de rester résiliente, en fait, face à ça et surtout honnête avec moi-même, d'arrêter de me trouver des excuses."


    Marine Giovannini nous secoue, dans tout notre être, que l’on soit fille, garçon, addict, non addict. Marine se bat, contre l’anorexie, la boulimie, la drogue, la société, contre la honte, la culpabilité, la peur de grandir. Son obsession de se remplir s’apparente tantôt à des pulsions de vie, tantôt à des pulsions de mort. Et personne ne peut comprendre parce que Marine est trop solaire pour que l’on imagine sa déchéance solitaire. Elle découvre la cocaïne à Los Angeles, et Les Afters hollywoodiens compensent un temps ses troubles alimentaires. Entre 22 et 26 ans, elle mange une fois par jour, fréquente les Narcotiques Anonymes, réfute leurs principes, se perd à Berlin, se scarifie, se devine bipolaire mais sans grande conviction. L’amour lui donne le courage de se confronter à ses démons, mais ça ne lui suffit pas. Sur un chemin chaotique mais nécessaire, elle expérimente la plante sacrée Ayahuasca au Mexique. Dans la jungle, au milieu de nulle part, elle comprend pour la première fois qu’elle existe. Mais ça aussi, ça ne lui suffira pas. Elle ouvre son cœur aux sons, comprend les énergies, et ses peurs (auxquelles elle appose les acronymes de Projections Erronées Utilisées comme Réelles), se connecte à l’invisible. Elle apporte des soins aux autres désormais par le biais de son Uman Project. L’éveil est un chemin, un travail de l’ombre dit-elle. Elle est honnête, impermanente, humaine. Elle accepte ses contradictions, mais ne se condamne pas à l’addiction. Entre sobriété et quête de compréhension, Marine éclaire nos ténèbres de sa lumière, sans l’ombre d’une certitude.


    Références :

    🌠 Uman Project


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