Afleveringen

  • Dans le supplément de ce samedi, en première partie, nous partons en Chine avec son milliard trois cent millions d'habitants, tente en effet de prendre un virage majeur depuis plusieurs années, celui de la relance de la natalité. Face aux 9 millions et demi de bébés seulement en 2024, un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire de Chine, l'État multiplie les incitations mais les jeunes ont plutôt d'autres projets... En deuxième partie, une page nature et culture dans le parc de la Lopé, un des plus beaux parcs naturels du pays qui recèle une part d'histoire, ou plutôt de la préhistoire du Gabon. Avec peu de moyens, les gardes du parc tentent de préserver et développer ce patrimoine.

    Naissances en Chine : quand l'intime défie la politique

    Le vent tourne en Chine en termes de natalité. L’enfant unique fut longtemps une obligation. Aujourd’hui, l’inverse est presque de mise : l’État s’inquiète de voir les naissances chuter. En 2024, le pays n’a enregistré que 9 millions et demi de bébés, très peu à l'échelle du pays. Un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire. Les autorités multiplient les incitations. Mais les jeunes, eux, y regardent à deux fois. Grandir, aimer et transmettre. Ils s’interrogent.

    Un Grand reportage de Clea Broadhurst et Chi Xiangyuan. Entretien avec Jacques Allix.

    Le parc de la Lopé, sauvegarder le patrimoine naturel et humain du Gabon

    Il est le plus ancien et le plus connu des parcs nationaux du Gabon. Le parc national de Lopé-Okanda en plein cœur du pays, abrite sur 5.000 km² une faune et une flore d’une grande richesse. Mais aussi un patrimoine archéologique qui lui vaut d’être classé à l’UNESCO depuis 2007.

    Malgré des moyens limités, les équipes des parcs nationaux font de leur mieux pour défendre l’intégrité de ce havre de savanes et de forêts baigné par les eaux du fleuve Ogooué.

    Un Grand reportage de François Mazet qui s'entretient avec Jacques Allix.

  • Au Cameroun, les autorités viennent de célébrer (le 20 mai) la Fête de l'Unité nationale. Mais dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début de la lutte armée. Face à face : groupes séparatistes réclamant l’indépendance du Cameroun anglophone et forces gouvernementales. En 8 ans, la nature de la crise a changé. Les mouvements armés se sont fragmentés. Le front s’est dilué en diverses zones d’insécurité.

    Les civils restant les premières victimes.

    L’impact est réel, même dans les zones calmes des régions anglophones.

    En cette année électorale au Cameroun, Amélie Tulet s’est rendue fin février 2025 à Buea, capitale du Sud-Ouest, relativement sûre et terre d’accueil de nombreux déplacés. La population y souffre de la crise en termes de santé, de sécurité, ou d’économie.

    «Buea, les échos d'une crise oubliée au Cameroun anglophone», un Grand reportage d'Amélie Tulet, avec Alphonse Tebeck.

  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

    Klik hier om de feed te vernieuwen.

  • C’est une ex-République de l’URSS située au nord de l’Europe : l’Estonie, l’un des trois pays baltes vit avec la crainte de subir à son tour une attaque de son grand voisin russe. Le pays qui dépense déjà beaucoup pour sa défense - plus de 3% de son PIB - a décidé d’aller encore plus loin. Dès l’année prochaine, le pays va consacrer plus de 5% de son PIB à la défense. C’est d’après le gouvernement, le prix à payer pour assurer sa sécurité, tout en gardant le soutien de l’allié américain.

    « Estonie : la Défense à tout prix », un Grand Reportage de Nicolas Feldmann. Réalisation : Pauline Leduc.

  • Il est le plus ancien et le plus connu des parcs nationaux du Gabon. Le parc national de Lopé-Okanda en plein cœur du pays, abrite sur 5.000 km² une faune et une flore d’une grande richesse. Mais aussi un patrimoine archéologique qui lui vaut d’être classé à l’UNESCO depuis 2007.

    Malgré des moyens limités, les équipes des parcs nationaux font de leur mieux pour défendre l’intégrité de ce havre de savanes et de forêts baigné par les eaux du fleuve Ogooué.

    «Le parc de la Lopé, sauvegarder le patrimoine naturel et humain du Gabon», un Grand reportage de François Mazet,

  • Le vent tourne en Chine en termes de natalité. L’enfant unique fut longtemps une obligation. Aujourd’hui, l’inverse est presque de mise : l’État s’inquiète de voir les naissances chuter. En 2024, le pays n’a enregistré que 9 millions et demi de bébés, très peu à l'échelle du pays. Un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire. Les autorités multiplient les incitations. Mais les jeunes, eux, y regardent à deux fois. Grandir, aimer et transmettre. Ils s’interrogent.

    « Naissances en Chine : quand l'intime défie la politique », un Grand reportage de Clea Broadhurst et Chi Xiangyuan.

  • Dans le supplément de ce samedi, deux reportages consacrés à un mouvement de guérilla islamiste qui sévit en Afrique centrale, l'ADF, un des groupes les plus violents du continent, fondé en Ouganda dans les années 1990 pour évincer le président Museveni, il sévit dans l'est de la RDC. «ADF» est l'acronyme anglais pour Forces démocratiques alliées. Le groupe se présente aujourd'hui comme la branche de l'État islamique en Afrique centrale depuis que son chef a prêté allégeance à l'État islamique en 2017.

    Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centrale

    C'est l'un des groupes armés les plus meurtriers et les plus mystérieux de l'est de la RDC. Leur nom : les ADF, acronyme anglais désignant les Forces démocratiques alliées. Fondé il y a 30 ans par des Ougandais, le groupe se présente aujourd’hui comme la branche de l’État islamique en Afrique centrale, depuis que son chef a prêté allégeance au groupe terroriste en 2017. Nous nous sommes rendus à Kampala dans un centre de déradicalisation pour anciens combattants. Un centre qui a ouvert sa porte à un.e journaliste pour la première fois.

    Un Grand reportage de Florence Morice qui s'entretient avec Jacques Allix.

    Organisation État islamique en RDC: la mécanique de la radicalité

    Depuis 2021, l’armée ougandaise a noué un partenariat avec la fondation Bridgeway. En plus des opérations militaires menées contre le groupe islamiste ADF, la fondation a mis en place un programme de réinsertion et de déradicalisation à destination de leurs anciens membres. Pour la première fois, en mars, les équipes ont ouvert leurs portes à RFI. Florence Morice a passé une semaine à l’intérieur du centre. Grand Reportage.

    Un Grand reportage de Florence Morice qui s'entretient avec Jacques Allix.

  • Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, le début de la libération de la parole dans le domaine du sport ivoirien, le déclencheur : le procès de Tadjou Attada, un ex-entraîneur national de taekwondo pour harcèlement moral. En deuxième partie, Guillaume Thibault nous accompagne au coeur du FEMUA (festival des musiques urbaines). Un événement pas seulement musical, mais qui symbolise le partage et l'équité.

    Côte d'Ivoire: le procès Tadjou Attada, une brèche dans le mur du silence sur le harcèlement sexuel

    En Côte d’Ivoire, cela a été une première. Une athlète a eu gain de cause contre son entraîneur qui la harcelait. 6 mois de prison ferme et 500 000 francs CFA d’amende : c’est la peine prononcée fin février 2025 contre Tadjou Attada, l’ex-entraîneur national de Taekwondo, qui a fait appel. L’affaire n’est pas finie... il a été condamné pour harcèlement moral et non sexuel, malgré le réquisitoire en ce sens. Mais c'est une victoire pour Mariama Cissé, la plaignante, pour d’autres Taekwondoïstes également et, au-delà encore, pour ces athlètes qui ont du mal à sortir des griffes de leur entraîneur... C’est même une porte qui s’ouvre sur la libération de la parole pour les femmes ivoiriennes.

    Un Grand Reportage de Youenn Gourlay qui s'entretient avec Jacques Allix.

    FEMUA, quand un festival voit plus loin que la musique

    Angélique Kidjo, Kaaris, Josey, Himra : tous ces artistes ont partagé récemment la scène du FEMUA. La 17è édition du festival des musiques urbaines d’Anoumabo s’est déroulée du 15 au 20 avril 2025 en Côte d’Ivoire, à Abidjan puis à Daloa. Avec le temps, cet évènement, créé par les membres du groupe Magic System, est devenu mythique : plus que de la musique et des concerts gratuits, le FEMUA porte et défend des valeurs de partage et d’équité, cherche à faire bouger les lignes politiques locales et sous-régionales. Nous vous proposons donc une plongée au cœur de cet évènement.

    Un Grand reportage de Guillaume Thibault qui s'entretient avec Jacques Allix.

  • En Côte d’Ivoire, cela a été une première. Une athlète a eu gain de cause contre son entraîneur qui la harcelait. 6 mois de prison ferme et 500 000 francs CFA d’amende : c’est la peine prononcée fin février 2025 contre Tadjou Attada, l’ex-entraîneur national de Taekwondo, qui a fait appel. L’affaire n’est pas finie... il a été condamné pour harcèlement moral et non sexuel, malgré le réquisitoire en ce sens. Mais c'est une victoire pour Mariama Cissé, la plaignante, pour d’autres Taekwondoïstes également et, au-delà encore, pour ces athlètes qui ont du mal à sortir des griffes de leur entraîneur... C’est même une porte qui s’ouvre sur la libération de la parole pour les femmes ivoiriennes.

    «Le procès Tadjou Attada, une brèche dans le mur du silence sur le harcèlement et les violences sexuelles en Côte d'Ivoire», un Grand reportage de Youenn Gourlay.

  • Angélique Kidjo, Kaaris, Josey, Himra : tous ces artistes ont partagé récemment la scène du FEMUA. La 17è édition du festival des musiques urbaines d’Anoumabo s’est déroulée du 15 au 20 avril 2025 en Côte d’Ivoire, à Abidjan puis à Daloa. Avec le temps, cet évènement, créé par les membres du groupe Magic System, est devenu mythique : plus que de la musique et des concerts gratuits, le FEMUA porte et défend des valeurs de partage et d’équité, cherche à faire bouger les lignes politiques locales et sous-régionales. Nous vous proposons donc une plongée au cœur de cet évènement.

    «FEMUA, quand un festival voit plus loin que la musique», un Grand reportage de Guillaume Thibault.

  • Depuis 2021, l’armée ougandaise a noué un partenariat avec la fondation Bridgeway. En plus des opérations militaires menées contre le groupe islamiste ADF, la fondation a mis en place un programme de réinsertion et de déradicalisation à destination de leurs anciens membres. Pour la première fois, en mars, les équipes ont ouvert leurs portes à RFI. Florence Morice a passé une semaine à l’intérieur du centre. Grand Reportage.

    En 2017, le groupe islamiste d’origine ougandaise ADF (Forces démocratiques alliées) a prêté allégeance à l’organisation État islamique. En mars 2025, Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI, a pu passer une semaine dans un centre de déradicalisation et de réinsertion d’anciens membres de ce groupe armé, l’un des plus mystérieux et meurtriers de l’est de la RDC. C’est la première fois que ce centre, géré par la fondation américaine Bridgeway et l’armée ougandaise, ouvre ses portes à une journaliste.

    Les témoignages exclusifs recueillis éclairent de l’intérieur le processus qui a conduit les ADF à s'allier à l’EI et ses conséquences. Un ancien commandant ADF, aujourd’hui repenti, témoigne. Il était aux premières loges de ce processus d’allégeance : « Quand le groupe a rejoint l’État islamique, les règles ont changé. Musa Seka Baluku [leader des ADF, NLDR] a commencé à faire référence à un homme qui lui donnait des instructions. Chaque commandant devait mener un certain nombre de raids, tuer des civils... Et ramener des photos, pour les envoyer comme preuve du travail accompli. »

    Contrer l’idéologie radicale propagée par les ADF n’est pas chose aisée. Notre deuxième Grand Reportage y est consacré. Pour justifier le recours à cette violence extrême, les ADF s’appuient sur une interprétation réductrice, déformée du Coran. Très peu en sortent indemnes, même lorsqu’ils ont été recrutés par la ruse… ou forcés. Issa, un jeune homme endoctriné dans son village aujourd’hui repenti, déplore : « Je me sens mal d’avoir été trompé et je me sens très mal quand je pense à ce qu’on a fait : avoir versé le sang de personnes innocentes. Pendant 6 ans, on m’a berné avec une vision fausse de ce qu’est le jihad. »

  • C'est l'un des groupes armés les plus meurtriers et les plus mystérieux de l'est de la RDC. Leur nom : les ADF, acronyme anglais désignant les Forces démocratiques alliées. Fondé il y a 30 ans par des Ougandais, le groupe se présente aujourd’hui comme la branche de l’État islamique en Afrique centrale, depuis que son chef a prêté allégeance au groupe terroriste en 2017. Nous nous sommes rendus à Kampala dans un centre de déradicalisation pour anciens combattants. Un centre qui a ouvert sa porte à un.e journaliste pour la première fois.

    « Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centrale », un Grand reportage de Florence Morice.

  • Dans le supplément de ce dimanche, Sarah Cozzolino signe une enquête en deux volets au cœur des prisons d'un type nouveau au Brésil. Il s'agit d'un projet expérimental de centre de détention, loin, bien loin du cimetière des vivants, comme cela est dit dans le reportage, pour qualifier le système carcéral classique brésilien. C'est une association religieuse qui met en œuvre ce cadre plus humain de détention. Maître mot pour l’APAC : traiter les détenus avec dignité. Les conditions de détention sont bonnes et l'accent est mis sur la réinsertion. Il y a peu d'élus pour ce genre d'établissement alternatif. C'est une expérience, une vitrine aussi, peut-être, une lueur d'espoir dans la nuit très noire des prisons classiques. Sarah Cozzolino nous propose deux documents exceptionnels. En deuxième partie, nous serons dans un centre pour femmes et, pour commencer, cette prison pour mineurs.

    Au Brésil, une prison pour mineurs fait figure d’exception [1/2]

    C’est une prison alternative qui traite ses détenus avec dignité. Au Brésil, l’Association religieuse pour la protection et l’assistance des condamnés, l’APAC, promeut un système carcéral qui met l’accent sur la dignité et la réinsertion du détenu. Ce genre d’établissement existe depuis plus de cinquante ans au Brésil, et coûte moins cher que les prisons communes, aux conditions insalubres. Ici, pas de gardes armés, et les prisonniers, appelés de « récupérant », ont aussi la charge de la sécurité. Dans ce pays, troisième plus grande population carcérale au monde, avec 832 000 détenus, le système des prisons APAC fait figure d’exception. Plongée dans les prisons APAC de la ville de Frutal, dans le Minas Gérais.

    Au Brésil, une prison qui traite les femmes avec dignité [2/2]

    Dans le premier volet de cette immersion dans les prisons de l'APAC, nous étions avec les mineurs. Cette fois, direction le Centre pénitencier pour femmes, contrairement au système carcéral commun, les 90 femmes qui purgent leur peine ne portent pas d'uniforme de prisonnier et elles sont appelées par leur nom et par leur matricule. Et les mères peuvent même partager leur cellule avec leur bébé.

    Deux grands reportages de Sarah Cozzolino qui s'entretient avec Jacques Allix.

  • Dans le supplément de ce samedi, deux reportages consacrés à la guerre qui sévit depuis trois ans au Soudan. En deuxième partie, nous sommes dans l'est du Tchad, des centaines de milliers de Soudanais s'y sont réfugiés depuis le début du conflit. Mais pour commencer, c'est bien au Soudan en guerre que l'on retrouve notre envoyée spéciale.

    À Khartoum : la guerre et le chaos

    Au Soudan, la guerre est entrée dans sa troisième année. Trois ans que s’affrontent l’armée du général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide, des paramilitaires dirigés par le général Mohammed Hamdan Daglo, alias Hemedti. Aujourd'hui, le Soudan est divisé en deux : l’armée domine le nord et l’est, tandis que le sud-ouest, avec notamment l’immense région du Darfour, est aux mains des FSR. La guerre au Soudan est considérée par l’ONU comme la plus grave crise humanitaire du moment. 13 millions de Soudanais ont fui les conflits. Aujourd'hui, certains tentent de rentrer chez eux, mais ne trouvent que désolation.

    Un Grand reportage de Gaëlle Laleix qui s'entretient avec François Ballarin.

    Survivre dans les camps de réfugiés soudanais de l’est tchadien

    Nous partons pour l’est du Tchad, terre d’accueil de centaines de milliers de réfugiés soudanais. Ils ont fui cette guerre interne qui fait rage depuis le 15 avril 2023 au Soudan. À cette date, les Forces de soutien rapide (FSR) menées par le général « Hemedti » se soulèvent contre l’armée régulière soudanaise du général al-Buhran. Les FSR, majoritairement composées de milices arabes janjawid, la garde prétorienne de l’ex-président Omar el-Béchir, déchaînent leur violence au Darfour où elles sont actives depuis plusieurs décennies. 775 000 Soudanais ont fui vers le Tchad voisin : en grande majorité des femmes et des enfants Masalit, une communauté non arabe du Darfour.

    Un Grand reportage de Victor Mauriat qui s'entretient avec François Ballarin.

  • Au Soudan, la guerre est entrée dans sa troisième année. Trois ans que s’affrontent l’armée du général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide, des paramilitaires dirigés par le général Mohammed Hamdan Daglo, alias Hemedti. Aujourd'hui, le Soudan est divisé en deux : l’armée domine le nord et l’est, tandis que le sud-ouest, avec notamment l’immense région du Darfour, est aux mains des FSR. La guerre au Soudan est considérée par l’ONU comme la plus grave crise humanitaire du moment. 13 millions de Soudanais ont fui les conflits. Aujourd'hui, certains tentent de rentrer chez eux, mais ne trouvent que désolation.

    « À Khartoum : la guerre et le chaos », un grand reportage de Gaëlle Laleix.

  • Une prison sans gardes armés, où les détenus assurent la sécurité. Une prison différente, au Brésil, gérée par une association religieuse. Dans le premier volet de cette immersion dans les prisons de l'APAC, nous étions avec les mineurs. Cette fois, direction le Centre pénitencier pour femmes, contrairement au système carcéral commun, les 90 femmes qui purgent leur peine ne portent pas d'uniforme de prisonnier et elles sont appelées par leur nom et par leur matricule. Et les mères peuvent même partager leur cellule avec leur bébé.

    « Au Brésil, une prison qui traite les femmes avec dignité », un Grand reportage de Sarah Cozzolino.

    (Rediffusion)

    À écouter aussiAu Brésil, une prison pour mineurs fait figure d’exception [1/2]

  • C’est une prison alternative qui traite ses détenus avec dignité. Au Brésil, l’Association religieuse pour la protection et l’assistance des condamnés, l’APAC, promeut un système carcéral qui met l’accent sur la dignité et la réinsertion du détenu. Ce genre d’établissement existe depuis plus de cinquante ans au Brésil, et coûte moins cher que les prisons communes, aux conditions insalubres. Ici, pas de gardes armés, et les prisonniers, appelés de « récupérant », ont aussi la charge de la sécurité.

    Dans ce pays, troisième plus grande population carcérale au monde, avec 832 000 détenus, le système des prisons APAC fait figure d’exception. Plongée dans les prisons APAC de la ville de Frutal, dans le Minas Gérais.

    « Au Brésil, une prison pour mineurs fait figure d’exception », un Grand reportage de Sarah Cozzolino.

    (Rediffusion)

    À écouter aussiAu Brésil, une prison qui traite les femmes avec dignité [2/2]

  • Nous partons pour l’est du Tchad, terre d’accueil de centaines de milliers de réfugiés soudanais. Ils ont fui cette guerre interne qui fait rage depuis le 15 avril 2023 au Soudan. À cette date, les Forces de soutien rapide (FSR) menées par le général « Hemedti » se soulèvent contre l’armée régulière soudanaise du général al-Buhran. Les FSR, majoritairement composées de milices arabes janjawid, la garde prétorienne de l’ex-président Omar el-Béchir, déchaînent leur violence au Darfour où elles sont actives depuis plusieurs décennies. 775 000 Soudanais ont fui vers le Tchad voisin : en grande majorité des femmes et des enfants Masalit, une communauté non arabe du Darfour.

    « Survivre dans les camps de réfugiés soudanais de l’est tchadien », un Grand reportage de Victor Mauriat.

    À écouter aussiSoudan: une guerre de généraux à l'origine de la plus grave crise humanitaire au monde

  • Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, road trip à travers l'Amérique où nous découvrirons comment la diversité est mise à mal par les partisans du président Donald Trump. En deuxième partie, direction le Pérou, à la rencontre de la communauté afro-péruvienne qui se bat pour la reconnaissance de leurs droits.

    Les trumpistes à l’assaut de la diversité historique de l’Amérique

    Il y a 100 jours, Donald Trump redevenait président des États-Unis. Ce grand reportage, consacré à ce bouleversement à l’échelle de la planète, est un road trip. À travers quatre États : Alabama, Indiana, Géorgie, Kentucky, nous allons découvrir la marche arrière radicale en termes de diversité qui a été enclenchée. La nouvelle administration Trump, à coups de décrets expéditifs, de déclarations blessantes, renvoie à leurs difficultés d’intégration, personnes de couleur, femmes, handicapés, LGBT. Les républicains au pouvoir, dont les élus les plus ultras avaient déjà amorcé le mouvement, bannissent la fameuse politique du DEI, le DEI pour diversité, équité, inclusion. Visées : la fonction publique, les universités, les entreprises. Là où, pour Donald Trump, le rêve américain bâti sur le mérite est mis à mal.

    Un Grand reportage d'Edward Maille qui s'entretient avec Jacques Allix.

    La nouvelle génération d’Afro-Péruviens donne de la voix

    Au Pérou, au moins 3,5 % de la population, soit plus de 825 000 Péruviens, déclarent avoir des ascendances africaines. Conséquence d'un passé esclavagiste, imposé par les colons espagnols dès le XVIe siècle. Si les Afro-Péruviens ont laissé une forte empreinte dans la culture du pays, par leurs danses, leurs musiques, leur gastronomie... la communauté reste toujours plus défavorisée que la moyenne. Elle se bat donc pour la reconnaissance de ses droits, un combat qui ne cesse de se renforcer.

    Un Grand reportage de Juliette Chaignon qui s'entretient avec Jacques Allix.

  • Dans le supplément de ce samedi, deux grands reportages consacrés aux 100 premiers jours de la gouvernance de Trump aux États-Unis. En première partie, nous verrons quels en sont les impacts en Afrique australe, puis nous reviendrons, en deuxième partie, sur l'attaque du Capitole du 6 janvier 2021. Avec nos envoyés spéciaux, revivons les espoirs de grâce, des pro-Trump les plus ultras, soulevés par le retour de leur idole à la Maison Blanche et le développement d’une véritable culture du 6 janvier.

    Trump à la Maison Blanche, impact particulier pour l’Afrique australe

    Mercredi 30 avril 2025, cela fera 100 jours que Donald Trump gouverne les États-Unis, et au-delà qu’il fait frissonner la planète. Avec un tourbillon d’ordres et contre-ordres et de coups de balai. Licenciements massifs de fonctionnaires, coupes des aides internationales, augmentation des droits de douanes… des décrets signés presque quotidiennement. Stratégie du chaos pour le monde – Afrique comprise. Avant de se rendre à Maseru, capitale du Lesotho, royaume tourné en dérision par Donald Trump, direction l’Afrique du Sud, en pleine crise diplomatique avec Washington.

    Un Grand reportage de Valentin Hugues qui s'entretient avec Jacques Allix.

    Trump, le retour : attaque du Capitole, le grand pardon

    Plus de trois mois d’interrogation, d’inquiétude, de bouleversement pour les États-Unis et le monde. Dès l’investiture du 20 janvier 2025, le ton était donné. Oui, le redevenu président allait tenir ses folles promesses de campagne. Et oui, ses milliers de partisans qui avaient pris d’assaut le siège du Parlement, sans qu’il réagisse, allaient être graciés. Cette prise de contrôle manu militari du Capitole du 6 janvier 2021 contestait ainsi la victoire du démocrate Joe Biden. Ce reportage est une rediffusion.

    Un Grand reportage de David Thomson et Guillaume Naudin qui s'entretiennent avec Jacques Allix.

  • Au Pérou, au moins 3,5% de la population, soit plus de 825 000 Péruviens, déclarent avoir des ascendances africaines. Conséquence d'un passé esclavagiste, imposé par les colons espagnols dès le XVIe siècle. Si les Afro-Péruviens ont laissé une forte empreinte dans la culture du pays, par leurs danses, leurs musiques, leur gastronomie... la communauté reste toujours plus défavorisée que la moyenne. Elle se bat donc pour la reconnaissance de ses droits, un combat qui ne cesse de se renforcer.

    « La nouvelle génération d’Afro-Péruviens donne de la voix », un Grand reportage de Juliette Chaignon.