Afleveringen
-
Et si jâĂ©tais un homme, est-ce que je saurais mieux tâaimer, ou juste autrement ?
Je tâaimerais comme on retient un souffle, comme on danse sans musique. Je te regarderais comme si tâĂ©tais un miracle banal du quotidien.
Et chaque jour, je te choisirais, mĂȘme les jours oĂč tây croirais plus.
-
Quâest-ce qui fait que lâamour reste ?
On parle souvent du dĂ©but, des papillons, de lâĂ©vidence.
Mais quâen est-il de lâaprĂšs ?
Quand lâamour ne se mesure plus aux battements de cĆur affolĂ©s, mais Ă la prĂ©sence qui rassure.
Quand il ne se crie plus, mais se prouve dans les dĂ©tails, les silences, les gestes anodins qui veulent dire âje suis lĂ â.
Est-ce que lâamour qui dure est moins intense, ou simplement plus vrai ?
Et si, au fond, le secret nâĂ©tait pas dans la passion qui embrase, mais dans la constance de ceux qui restent ?
-
Zijn er afleveringen die ontbreken?
-
Comment Ă©lĂšve-t-on des hommes, quand on sait Ă quel point le monde peut ĂȘtre dur ?
On les porte, on les aime dâun amour immense, et puis un jour, il faut les laisser grandir.
Les regarder se construire, espĂ©rer quâils sauront ĂȘtre justes, dignes, bons.
Leur apprendre Ă aimer sans abĂźmer, Ă respecter sans hĂ©siter, Ă ĂȘtre forts sans Ă©craser.
-
Et si on arrĂȘtait de courir ?
Ce podcast parle de ce quâon perd en grandissant : lâinstant, lâĂ©merveillement, la simplicitĂ©. Il interroge notre maniĂšre de voir le monde, ce quâon transmet sans le vouloir et ce quâon oublie en chemin.
Ă travers des rĂ©flexions, des rĂ©cits et des questions quâon ne se pose plus, il invite Ă ralentir, Ă regarder autrement et peut-ĂȘtre, Ă rĂ©apprendre Ă vivre un peu mieux grĂące a nos enfants .
-
On fait tout. On donne tout.
On rattrape les minutes, on anticipe les besoins, on remplit les cases.
Et puis, quand enfin tout semble en ordre⊠elle est là .
Cette petite voix quâon ne sait faire taire.
Celle qui murmure quâon aurait pu mieux faire, quâil restait encore un effort Ă fournir, un dĂ©tail Ă ne pas oublier.
Comme si exister en faisant simplement de son mieux ne suffisait pas.
Mais Ă force de vouloir tout combler, ne se vide-t-on pas un peu trop ?
Et si aujourdâhui, on dĂ©cidait que câĂ©tait assez ?
đ§ Ăcoutez âPourquoi on culpabilise toujours, mĂȘme quand on fait tout bien ?â sur Spotify, Deezer, Apple Podcasts.
-
Il y a des recettes quâon note, et dâautres quâon porte en nous.
Ce podcast, câest lâhistoire de ceux qui ont cuisinĂ© avant nous, sans balances, sans livres, mais avec des mains pleines dâamour et des plats qui racontaient bien plus quâun simple repas. Câest un hommage Ă ces femmes qui nourrissaient autant les ventres que les Ăąmes, Ă ces traditions qui se transmettent sans mots, juste par des gestes, des odeurs, des saveurs ancrĂ©es dans la mĂ©moire.
Ă travers des rĂ©cits intimes et des plats qui portent lâhistoire de ceux qui les ont prĂ©parĂ©s, je partage ces morceaux de vie pour quâils continuent dâexister, quelque part, entre une poignĂ©e dâĂ©pices et un Ă©clat de rire.
-
Pourquoi passe-t-on notre enfance Ă vouloir grandir et notre vie dâadulte Ă vouloir ralentir ?
Enfants, on se promet de faire mieux. De ne pas devenir ces adultes pressĂ©s qui rĂ©pĂštent quâils nâont jamais le temps.
Et pourtant, un jour, sans mĂȘme sâen rendre compte, on prononce les mĂȘmes phrases.
On sait que tout se rĂ©pĂšte, que la boucle est tracĂ©e dâavance.
Mais pourquoi continue-t-on Ă foncer tĂȘte baissĂ©e, comme si on pouvait tricher avec lâhorloge ?
-
Ă quel moment les dimanches en famille sont-ils devenus si silencieux ?
Il fut un temps oĂč les dimanches ne sâaffichaient pas, ils se vivaient.
Des tables trop grandes, des rires trop forts, des dĂ©bats qui montaient plus vite que la vapeur du couscousier. Des assiettes dĂ©pareillĂ©es, mais pleines dâĂ©vidence. Un moment qui nâavait pas besoin dâĂȘtre immortalisĂ©, parce quâil Ă©tait dĂ©jĂ assez grand pour exister tout seul.
Aujourdâhui, les tables sont plus petites, les silences plus grands. On capture lâinstant au lieu de le savourer. Est-ce vraiment ça, avancer avec son temps ? ou nous perdons le se,s des prioritĂ© ?
-
Peut-on ĂȘtre mĂšre sans sâoublier soi-mĂȘme ?
à quel moment devient-on mÚre ? Est-ce quand on les porte ? Quand on les tient pour la premiÚre fois ? Ou quand on réalise que plus rien ne sera jamais pareil ?
On parle du bonheur dâĂȘtre maman, mais rarement de ce qui disparaĂźt dans lâĂ©quation. De cette femme qui existait avant et qui, parfois, cherche encore sa place entre les couches, les nuits hachĂ©es et les bras toujours ouverts.
Peut-on ĂȘtre mĂšre sans sâoublier soi-mĂȘme ?
Ou la maternité est-elle, par nature, un effacement ?
-
Y a-t-il une façon dâĂȘtre femme ?
On nous parle de douceur, de force, de courage, de sacrifice.
On nous dit dâĂȘtre indĂ©pendantes, mais prĂ©sentes.
Solides, mais sensibles. Audacieuses, mais discrĂštes.
Comme sâil existait un mode dâemploi, un Ă©quilibre Ă atteindre, une version parfaite Ă incarner.
Mais la vĂ©ritĂ©, câest quâil nây a pas de modĂšle.
Il nây a que des femmes qui avancent, qui tombent, qui se relĂšvent : Des femmes qui existent.
-
Est ce que le gout à une mémoire?
Elles ont quitté un pays pour en construire un autre.
Avec leurs valises trop lĂ©gĂšres et leurs cĆurs trop lourds, elles ont recrĂ©Ă© chez elles des morceaux dâailleurs : une odeur de pain chaud, un bouillon qui mijote, des gestes appris enfant et jamais oubliĂ©s.
Nos grand-mĂšres, quâelles soient algĂ©riennes, italiennes, portugaises ou marocaines, ont transmis bien plus que des recettes.
Elles ont nourri des gĂ©nĂ©rations entiĂšres, portĂ© lâexil dans leurs casseroles et lâespoir dans leurs mains.
Elles ont fait dâune cuisine un refuge, dâune table un hĂ©ritage.
Ici, je raconte leurs saveurs et leur histoire, parce que certains souvenirs ne se lisent pas, ils se goûtent.
â https://www.instagram.com/p/DEe-HlZIrCA/â -
Peut-on encore se sentir chez soi dans un pays qui pousse ses enfants dehors ?
La France quâon aimait, celle qui dĂ©battait en terrasse, qui chantait ses victoires sous un mĂȘme drapeau, qui faisait de chaque accent une richesse⊠existe-t-elle encore ?
Aujourdâhui, elle se durcit. Elle se ferme. Elle prend des dĂ©cisions qui effacent ce quâelle Ă©tait, jusquâĂ nous faire douter : et si ce âchez nousâ nâexistait plus ?
Dans ce premier Ă©pisode de Les Secondes qui Restent, je lui Ă©cris.
Parce quâun pays, comme une maison, peut perdre son Ăąme sans quâon sâen rende compte.