Afleveringen

  • L’évaluation du niveau de douleur d’un patient est une caractéristique fondamentale pour les professionnels de santé. Elle leur permet d’adapter un traitement médicamenteux et de suivre son évolution, afin de proposer des alternatives si le résultat n’est pas celui espéré. La Haute Autorité de Santé reconnait plusieurs types d’échelles de la douleur, adaptées au public rencontré.

    Évaluer la douleur chez un patient adulte et capable

    Le patient adulte qui peut communiquer avec le corps médical est capable d’évaluer lui-même l’intensité perçue de la douleur. Il utilise généralement pour cela l’échelle visuelle analogique dite EVA, graduée de 0 à 10 ou 100. Lorsque le résultat donné par le patient est supérieur à 4 ou 40, le professionnel de santé doit prévoir une prise en charge de la douleur.

    L’échelle verbale simple est un autre outil utilisé pour les adultes. Elle se divise en cinq seuils. Le seuil 0 correspond à l’absence de douleur, le seuil 1 à une douleur faible, le seuil 2 à une douleur modérée, le seuil 3 à une douleur intense et le seuil 4 à une douleur extrême. La prise en charge de la douleur est assurée dès que l’évaluation égale ou dépasse le seuil 2.

    Évaluer la douleur chez un jeune enfant

    Les enfants ne peuvent pas toujours exprimer avec des mots ce qu’ils ressentent, c’est pourquoi une échelle des visages a été mise en place afin d’identifier leur niveau de douleur. Nommée FPS-R, pour faces pain scale -revised, elle représente 6 visages allant d’un faciès décontracté et souriant à un visage déformé et plissé par la douleur. L’enfant montre celui qui correspond à son ressenti, et le soignant convertit l’image en chiffre, allant de 0 à 10. La douleur est prise en considération au-delà d’un score de 3 sur 10.

    L’échelle d’inconfort et de douleur du nouveau-né, EDIN, s’attache à évaluer la douleur continue des nouveau-nés et bébés prématurés jusqu’à environ 3 mois. Elle liste une série de caractéristiques comme la qualité du sommeil, la crispation du visage ou la détente musculaire. Le score final permet d’estimer si une prise en charge est nécessaire pour soulager la douleur du nourrisson.

    En cas de soin ponctuel pouvant occasionner de la douleur, les soignants utilisent plutôt l’échelle DAN, douleur aigüe du nouveau-né, chez les bébés. Celle-ci se base sur des critères visuels et sonores comme l’intensité des cris ou les grimaces faciales. Elle aide les professionnels à évaluer l’efficacité d’une solution analgésique lors d’un soin douloureux.

    D’autres échelles pour les personnes en situation de handicap ou les cas particuliers

    Chaque échelle est valable dans un environnement bien précis, et certaines d’entre elles sont donc plus efficaces dans certains cas. Par exemple, l’échelle FLACC est internationalement reconnue pour l’évaluation des patients en post-opératoire. L’échelle DESS se base sur les spécificités des personnes handicapées afin de proposer un référentiel permettant d’identifier et traiter une douleur probable ou assurée. Chez la personne âgée, le soignant utilisera l’échelle ECPA, Doloplus ou Algoplus.

    La pluralité de tous ces systèmes garantit une meilleure évaluation personnalisée de la douleur, pour des soins plus efficaces et plus confortables.


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  • En juillet dernier, le décès d’un petit garçon de deux ans a secoué l’État du Nevada, plongeant dans l’angoisse tous les parents de jeunes enfants des États-Unis. À la suite d’une baignade dans des sources d’eau chaude, le garçonnet a contracté une infection dont les conséquences sont presque toujours fatales. L’amibe Naegleria fowleri est en effet responsable de la mort de 153 personnes sur les 157 infectées depuis 1962.

    L’amibe mangeuse de cerveau, microscopique mais redoutable

    Présente uniquement dans les eaux douces telles que les lacs et les rivières, Naegliria fowleri est un micro-organisme qui apprécie la chaleur. Il se développe principalement dans les milieux humides et chauds, et peut résister aux températures jusqu’à 65°C. En revanche, le froid l’incommode, bien qu’il se montre capable de résister aux eaux glacées hivernales sous une forme kystique.

    Amphizoïque, l’amibe mangeuse de cerveau peut aussi bien vivre à l’état libre qu’en parasitant un individu ou un animal. Dans ce cas, ce micro-organisme profite de la pression de l’eau exercée sur la cavité nasale lors de la nage, d’un plongeon ou d’une activité nautique pour pénétrer par le nez dans le cerveau de son hôte. Il s’introduit plus volontiers chez les enfants en bonne santé, dont les parois nasales s’avèrent plus poreuses et facilitent le passage de l’amibe.

    En suivant le nerf olfactif, Naegleria fowleri atteint le cerveau et entraine rapidement une destruction massive des tissus physiologiques en phagocytant les cellules nerveuses. S’en suivent différents phénomènes comme des hémorragies, des œdèmes ou des nécroses. L’amibe libère aussi des molécules pathogènes qui détruisent les cellules cérébrales, dont l’hydrolase acide, les phospholipases ou l’enzyme neuraminidase.

    C’est ce que l’on nomme la méningoencéphalite amibienne primitive (MEAP), responsable de 90% des décès des sujets atteints.

    En tant qu’agent biologique dangereux, Naegleria fowleri est classé pathogène de groupe 3, ce qui signifie qu’il ne peut être manipulé que dans des laboratoires de niveau de sûreté biologique 3 ou plus.

    Quels sont les signes cliniques de la MEAP ?

    Avec une période d’incubation allant de 1 jour à deux semaines, la méningoencéphalite se déclare par des troubles divers tels qu’une fièvre élevée, des nausées, des douleurs à la tête et au niveau des yeux. La maladie progresse rapidement, et les symptômes suivants sont caractéristiques d’une méningite avec une raideur dans la nuque, un inconfort à la lumière, des convulsions et l’atteinte des nerfs du crâne. Après une période similaire au coma, le patient décède dans les 3 à 10 jours qui suivent.


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  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

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  • Les pays du nord de l’Europe sont réputés pour leur avance sur de nombreux aspects sociétaux, notamment en égalité des genres, en développement durable ou en éducation. D’après le World Happiness Report, la Finlande et le Danemark seraient même les pays offrant la meilleure qualité de vie dans le monde, avec plus de 8 employés sur 10 qui se montrent satisfaits de leur travail, contre 5 seulement en France.

    La réussite des pays scandinaves en termes de bien-être repose en grande partie sur la valorisation de l’empathie dès le plus jeune âge, à travers des cours spécifiques intégrés au cursus scolaire dont souhait s’inspirer le ministre français de l’Éducation Nationale Gabriel Attal.

    Une heure par semaine pour apprivoiser les émotions

    Depuis près de trente ans, le Danemark inclut au moins une heure hebdomadaire de cours d’empathie dans le programme scolaire. Intitulé Fri for Mobberi, c’est-à-dire « libéré du harcèlement », ce dispositif vise à réduire les situations de harcèlements en permettant aux enfants de mieux comprendre et apprivoiser les émotions qui les traversent. L’étude qui s’est penchée sur les résultats de ce programme montre que 70% des professionnels constatent des progrès dans l’attitude des jeunes après qu’ils aient suivi des cours d’empathie.

    Le programme KiVa contre tous les types de harcèlement

    C’est également dans l’optique de réduire drastiquement les situations de harcèlement scolaire que la Suède a instauré le programme KiVa. Chaque épisode de harcèlement est traité par l’équipe encadrante et par des élèves spécifiquement repérés pour leurs compétences sociales, afin de résoudre la situation et de soutenir la victime.

    KiVa est le grand vainqueur du Prix européen de Prévention de la Criminalité, qui lui a été attribué en 2009. Grâce à l’action des équipes dans les 117 écoles contrôlées par une étude randomisée, 98% des victimes concernées par le harcèlement ont pu se sortir d’une situation difficile. Mieux, les élèves qui fréquentent des écoles concernées par le dispositif bénéficient d’une ambiance plus favorable au bien-être et connaissent moins de risques de dépression ou d’anxiété.

    Des effets sur le long terme

    Les conséquences des cours d’empathie durant le cursus scolaire ne sont pas limitées à la prévention du harcèlement. Les enfants qui apprennent très tôt à développer leurs compétences sociales deviennent des adultes plus aptes à évoluer avec aisance dans des milieux tels que celui de l’entreprise. Ils ont davantage confiance en eux, en leurs capacités et en celles des autres. Un meilleur équilibre psychologique aboutit ainsi à de moindres risques de délinquance ou de développement de troubles mentaux.


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  • Ils imitent parfois très bien le sucre, mais présentent une charge calorique bien moindre pour le même poids. Les édulcorants ont longtemps été présentés comme la solution idéale pour ceux qui veulent maigrir sans se priver de produits sucrés. Aujourd’hui, les études mettent de plus en plus sur la sellette ces alternatives aux effets potentiellement néfastes, en tous les cas pas aussi prometteurs qu’ils ne l’ont fait croire.

    Les arguments en faveur des édulcorants pour la perte de poids

    L’aspartame, la stévia, la saccharine, l’acésulfame K, le sucralose ou encore le sorbitol et le xylitol : tous ces édulcorants ont l’avantage de contenir moins de calories que le sucre, tout en offrant un pouvoir sucrant similaire ou supérieur à ce dernier. En d’autres termes, une personne qui consomme 10 grammes d’édulcorant ingère moins de calories que si elle consomme 10 grammes de sucre de table, tout en profitant du même goût sucré.

    D’autre part, l’impact sur la glycémie de certains édulcorants est très modéré par rapport à celui du sucre. Cet argument est intéressant pour les personnes diabétiques qui doivent veiller à conserver une glycémie dans la norme. La consommation de stévia, dont l’index glycémique et de 0, peut par exemple les aider à maintenir une glycémie stable et à ne pas prendre de poids tout en évitant la frustration d’un régime strict sans sucre.

    Les dernières recherches montrent que les édulcorants n’aident pas à maigrir sur le long terme

    Malgré les arguments prometteurs avancés par les pro-édulcorants, la science a démontré que leur intérêt pour la santé était très limité. Pire, les édulcorants induiraient des risques s’ils sont consommés sur le long terme.

    D’abord, certaines études montrent qu’en cas de consommation d’édulcorants, le corps constate la tromperie orchestrée et cherche à consommer les calories manquantes à partir d’autres sources, ce qui contrebalance l’intérêt du faible nombre de calories des édulcorants.

    D’autre part, la consommation régulière de ces substances sucrées pourrait affecter le métabolisme. Sur le long terme, les personnes risquent non seulement de ne pas maigrir, mais pire, de prendre du poids en conservant le même niveau d’apport calorique quotidien, car leur métabolisme sera ralenti.

    L’impact des édulcorants sur la flore intestinale est également pointé du doigt. L’on sait que les personnes ayant un microbiote équilibré sont globalement en meilleure santé et plus minces que les personnes disposant d’une flore déséquilibrée.

    Mais ce n’est pas tout : les édulcorants ont beau ressembler au sucre, ils n’activent pas le circuit de récompense de la même façon et ne contribuent pas à libérer de dopamine, l’hormone qui vous permet de vous sentir satisfait après un bon dessert. Les personnes qui consomment des édulcorants subissent un phénomène de frustration permanente qui se finit souvent par de la compensation, en ingérant une quantité plus importante de sucre que cela n’aurait été nécessaire en premier lieu.

    Pour maigrir sur le long terme, donc, il est préférable d’éviter les édulcorants et de s’autoriser à consommer des vrais sucres comme le sucre blanc ou le miel, en mettant l’accent sur le plaisir du moment.


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  • Après l’accouchement, la plupart des mères connaissent une petite période de dépression appelée le baby blues. Mais si cette situation dure plusieurs semaines ou plusieurs mois avec une intensité qui ne faiblit pas, l’on parle alors de dépression du post-partum, une maladie aux conséquences graves, tant pour la mère que pour le bébé. Récemment, il a été mis en lumière que les pères aussi peuvent souffrir de dépression du post-partum après la naissance de leur enfant.

    Quels sont les symptômes d’une dépression du post-partum ?

    Voici les principaux signes évocateurs d’une dépression durant le post-partum :

    Sentiment profond et inexpliqué de tristesse ou de vide ;

    Irritabilité rapide et colère subite dans des situations qui habituellement n’entrainent pas ces sentiments ;

    Grande fatigue, voire épuisement physique et mental total ;

    Anxiété avec des pensées négatives concernant le rôle parental, l’enfant ou le futur ;

    Difficultés de concentration qui peuvent induire des erreurs, par exemple en préparant un biberon ou en attachant bébé dans la voiture ;

    Impression de ne pas réussir dans le rôle parental, culpabilité de ne pas aimer l’enfant ou de ne pas être un bon parent pour lui ;

    Isolement d’avec les proches et perte d’intérêt pour des activités qui procuraient du plaisir ;

    Perte d’appétit ou comportements alimentaires compulsifs ;

    Symptômes physiques comme des migraines, des maux de ventre sans raison apparente.

    Les causes de la dépression du post-partum chez le père

    La baisse brusque des taux d’œstrogènes et de progestérone après l’accouchement est désignée comme l’une des causes possibles de la dépression du post-partum chez la mère, car cette fluctuation hormonale affecte profondément l’humeur. Chez le père, il existe aussi des bouleversements hormonaux qui pourraient au moins en partie induire une dépression. 

    Ainsi, les nouveaux pères produisent moins de testostérone qu’avant la grossesse, ce qui favorise des comportements plus affectueux envers le bébé et limite les pulsions agressives. De telles modifications ne sont pas vécues de la même façon par tous les hommes, et peuvent induire une majoration des symptômes dépressifs.

    Les études sur la dépression du post-partum montrent que le père a plus de risque d’être touché si la mère connait elle-même un épisode dépressif. La moitié des conjoints de mères dépressives présenteraient également des symptômes de dépression du post-partum. L’historique médical peut jouer, puisque les pères ayant déjà connu des épisodes dépressifs ont davantage de risques de se retrouver dans une situation similaire à la naissance de bébé.

    Les facteurs psychologiques et physiques ne sont pas à négliger. La fatigue, la dette de sommeil, les besoins élevés d’un bébé prématurés s’additionnent et rendent le père plus vulnérable. D’autre part, les pères qui n’arrivent pas à trouver leur place dans la dyade mère-enfant peuvent aussi souffrir de la situation et voir leur santé mentale dépérir.


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  • Si les tout-petits doivent apprendre à retenir leurs selles et leurs urines pour devenir continents, il est en revanche fortement déconseillé de se forcer à ne pas aller aux toilettes passé ce stade d’apprentissage. Les conséquences sur la santé peuvent être simplement inconfortables, mais elles peuvent aussi induire des effets plus néfastes sur le long terme.

    Les infections urinaires

    Lorsque l’urine reste présente plus longtemps que nécessaire dans la vessie, il existe un risque majoré de développer des infections urinaires, à cause des bactéries contenues dans l’urine qui s’accumulent.

    Des risques sérieux pour les reins

    L’urine n’est pas stérile, et contient un certain nombre de déchets éliminés par l’organisme. On peut y trouver des sels minéraux, des vitamines, de l’urée, ainsi que des traces d’autres éléments comme l’ammoniac ou des acides. Si l’urine stagne trop longtemps dans la vessie, celle-ci se dilate. Les vaisseaux se retrouvent obstrués par les sels minéraux, ce qui peut provoquer des calculs rénaux très douloureux, connus sous le nom de colique néphrétique. Le reflux vésico-urétéral se déclenche lorsque l’urine n’est plus expulsée à l’extérieur de l’organisme et qu’elle reflue vers les reins. Cette maladie grave peut entrainer une infection des voies rénales.

    La constipation

    Les selles non évacuées s’accumulent dans le côlon et le rectum. En séchant, elles durcissent et deviennent plus difficiles à éliminer, ce qui produit de la constipation, fréquente lorsque nous partons en voyage et que notre accès aux toilettes est limité. Des ballonnements et des gaz peuvent accompagner cette situation digestive ralentie.

    Si la constipation perdure, les conséquences peuvent être des douleurs abdominales, des nausées, des difficultés à manger, voire une obstruction du rectum par un fécalome. Cette accumulation de selles très dures ne peut plus être évacuée naturellement et nécessite une intervention manuelle ou médicale.

    L’incontinence

    À force de retenir des selles et des urines, le plancher pelvien subit de lourdes contraintes et s’affaiblit. Une personne qui ne va pas assez souvent aux toilettes risque de connaitre des situations d’incontinence, d’abord lorsqu’elle éternue ou qu’elle sollicite ses abdominaux, puis, dans les cas les plus graves, au quotidien sans effort particulier. Une rééducation du périnée peut parfois permettre de résoudre la situation. Dans les cas graves, il faut une intervention chirurgicale pour remonter les organes qui ne sont plus soutenus par le périnée.

    L’impact psychologique

    Se retenir sans cesse d’aller aux toilettes est également mauvais pour la concentration et pour la santé psychologique. D’ailleurs, les personnes ayant des troubles digestifs tels que la constipation ou les ballonnements sont généralement moins confiantes et moins efficaces dans leur travail que les personnes disposant d’un transit confortable.


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  • Si la fidélité dans le couple n’est pas une caractéristique propre à l’humain, puisque certains animaux vivent et se reproduisent avec le même partenaire toute leur vie, elle lui est cependant facilitée par différents éléments sociétaux. Plus étonnant, le corps humain se met lui aussi au service de la fidélité en sécrétant un certain nombre de substances qui vont œuvrer en ce sens.

    L’ocytocine, l’hormone de l’attachement, favorise les liens forts entre deux personnes

    L’ocytocine est une hormone indispensable au lien d’attachement. Elle est sécrétée lors de contacts physiques, mais aussi en réaction à différents phénomènes. Par exemple, une mère qui pense à son bébé subit une décharge d’ocytocine, laquelle renforce son lien d’attachement envers l’enfant. De la même façon, les personnes qui sont amoureuses bénéficient de taux élevés d’ocytocine, qui participent à maintenir l’exclusivité du sentiment et de son intensité envers l’être aimé. En diminuant l’hormone du stress, le cortisol, l’ocytocine instaure une sensation de bien-être qui est liée aux moments passés avec l’être cher, et renforce l’amour qui unit le couple.

    Chez les personnes amoureuses, l’ocytocine intervient dans le cerveau au niveau d’une zone située dans l’hippocampe, tandis que chez les mères, elle active une zone au niveau de la substance grise. C’est la seule différence physiologique entre l’amour maternel et l’amour qui unit deux adultes.

    La vasopressine, l’autre neurohormone de l’attachement

    Dépendante de la production de testostérone, donc essentiellement présente chez les hommes, la vasopressine agit de façon assez similaire à l’ocytocine sur le cerveau. Une étude a montré qu’en présence de davantage de récepteurs de la vasopressine, les hommes étaient globalement plus fidèles à leur partenaire.

    Le circuit de la récompense entretient le lien unique avec une personne

    Lorsque deux personnes éprouvent du plaisir ensemble, par exemple en faisant l’amour et en ayant un orgasme, mais aussi par le biais de câlins, de bisous ou de caresses, le circuit de la récompense libère de la dopamine. Ce neurotransmetteur ne se contente pas de nous faire ressentir le bien-être du moment, il grave aussi le souvenir des circonstances qui l’entourent dans la mémoire personnelle.

    Ainsi, si les deux personnes se retrouvent à nouveau ensemble, le cerveau va se rappeler du plaisir connu et enclencher le circuit de récompense, libérant de la dopamine et accentuant l’effet de bien-être. Le couple va alors avoir tendance à favoriser les moments ensemble plutôt que de chercher à connaitre d’autres expériences qui n’ont pas encore été liées au système de récompense.


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  • La population mondiale compte environ 80% de personnes avec des yeux marron, tandis qu’une personne sur dix seulement présente de yeux bleus, et que le pourcentage de titulaires d’yeux verts est encore inférieur. Mais s’il existe une couleur d’iris particulièrement rare, c’est bien le violet. Elizabeth Taylor est sans doute l’actrice la plus célèbre à avoir arboré des yeux de cette teinte très particulière. Comment expliquer qu’elle soit l’une des seules personnes connues avec des yeux violets ?

    Ce qui donne leur couleur aux yeux

    On appelle iris la partie de l’œil qui est colorée, située entre le blanc de l’œil et la pupille noire. Cette structure affinée et ronde contient de la mélanine, un pigment brun foncé qui influence directement la couleur des yeux. La mélanine absorbe en effet la lumière et fait varier la teinte finale des yeux, qui est aussi influencée par les gênes transmis par les parents.

    En l’absence de mélanine dans les yeux, la lumière est entièrement reflétée, ce qui produit des yeux bleus, de la même façon que le ciel nous parait bleu en l’absence de nuages. Si l’œil présente beaucoup de mélanine, il paraitra marron. Entre ces deux extrêmes existe toute une variété de nuances allant du noisette au bleu clair. Les yeux verts, eux, résultent de la présence, en plus de la mélanine, d’un colorant jaune appelé lipochrome.

    Le violet, une nuance rare qui dépend de plusieurs facteurs

    Le violet ne fait pas partie du spectre de couleurs initialement comprises entre le marron et le bleu, ce qui explique sa rareté. Il est en fait provoqué par la combinaison d’une faible présence de mélanine et d’une profusion de vaisseaux sanguins dans l’œil. Le mélange de bleu et de rouge donne une nuance violette qui se remarque surtout avec un éclairage particulier, ou lorsque la personne choisit un maquillage et des vêtements qui mettent en avant la couleur violette comme des habits blancs ou du maquillage bleu.

    En effet, Elizabeth Taylor elle-même n’avait pas les yeux véritablement violets, mais plutôt bleu méditerranéen. La luminosité appliquée aux photos et le maquillage très sélectif qu’elle portait contribuaient à donner à son regard cette couleur rare et intense. L’ensemble des conditions requises pour obtenir des yeux violets explique donc pourquoi il est si rare de rencontrer des personnes avec ce type de regard magnétique.


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  • Encensée dans les années 70 pour son pouvoir libérateur quant à la sexualité féminine, la pilule contraceptive est sujette à de nombreuses controverses depuis quelques années. Si les risques liés à sa prise sont étudiés avec attention et que les jeunes femmes se montrent de plus en plus méfiantes à son égard, elle reste un moyen de contraception très efficace, utilisé dans le monde entier pour contrôler les naissances. Pourtant, il arrive que des femmes sous pilule tombent enceintes. Différentes raisons expliquent ce phénomène.

    L’efficacité théorique vs l’efficacité réelle

    Si l’efficacité en laboratoire de la pilule contraceptive est de 99%, elle est plus proche de 92% en conditions réelles. Les femmes qui l’utilisent devraient donc savoir qu’il reste presque une chance sur 10 de tomber enceinte avec la seule pilule orale comme moyen de contraception, en fonction des autres facteurs.

    Les erreurs de prise

    L’une des causes majeures de l’échec contraceptif réside dans l’oubli de prendre la pilule. Cela se produit par exemple en cas de déplacement loin du domicile, ou lorsque les habitudes sont bouleversées. Une fenêtre de seulement 24 heures réduit considérablement l’efficacité de la contraception orale. Des prises irrégulières et des interruptions compromettent aussi le bon fonctionnement de la pilule hormonale.

    Les interactions médicamenteuses

    En cas de prise d’antibiotiques ou d’antiépileptiques, une interaction peut se produire avec la pilule et entrainer une baisse de l’efficacité. Il est essentiel de s’informer auprès d’un médecin dans de telles conditions pour envisager une autre contraception.

    Le millepertuis est également déconseillé lors de la prise d’un contraceptif oral.

    Les troubles gastro-intestinaux

    Les hormones délivrées par la pilule sont absorbées au niveau du système digestif. Mais des troubles tels que de la diarrhée ou des vomissements peuvent perturber cette absorption. D’autre part, les femmes qui souffrent de troubles alimentaires et se font vomir ou utilisent des laxatifs doivent savoir que ces comportements affectent l’efficacité de la pilule contraceptive.

    Les modifications hormonales

    Naturelles ou induites par un traitement, les modifications de nature hormonale interagissent avec la pilule et modifient son efficacité. Il faut notamment faire attention aux crèmes contre l’acné, ou aux traitements pour la thyroïde.

    Le stockage inadapté de la pilule

    Une chaleur excessive, une humidité trop importante, un emballage déchiré sont autant de caractéristiques qui peuvent modifier l’efficacité réelle de la pilule contraceptive. En cas de doute, il est préférable d’en discuter avec un médecin et d’utiliser un autre moyen de contraception pour la fin du cycle.


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  • Le premier réflexe, pour qui a besoin d’un traitement médicamenteux, est bien souvent de se rendre chez le médecin - généraliste ou spécialiste. Le manque de médecins en France et les délais d’attente au cabinet constituent cependant deux freins majeurs, et certains patients renoncent à se faire soigner à cause des difficultés logistiques. Mais il ne faut pas oublier qu’un autre professionnel de santé est capable d’endosser une partie des responsabilités du médecin. Le pharmacien peut en effet, sous conditions, prescrire un traitement médicamenteux à son client.

    La prescription des médicaments en vente libre

    Du fait de leur accessibilité par n’importe qui sans ordonnance, les médicaments en vente libre ne sont pas toujours reconnus à leur juste valeur, et parfois consommés dans un cadre inadapté. Or, le pharmacien peut délivrer une prescription à n’importe quel patient après avoir réalisé une évaluation de son état physique. Il assure ainsi l’absence de contre-indications et l’adéquation du médicament par rapport à la condition identifiée.

    Le pharmacien peut ainsi prescrire un traitement pour soigner un rhume ou une congestion nasale, pour se débarrasser de parasites comme les poux et les puces, pour soulager un érythème fessier chez le bébé, ou encore pour apaiser les nausées d’une femme enceinte. Il peut en outre fournir aux parents de jeunes enfants une étiquette décrivant les conditions dans lesquelles le traitement doit être administré, un document important pour assurer la prise du médicament en l’absence des responsables légaux (chez la nourrice ou à la crèche).

    La prescription de médicaments sur ordonnance

    Pour les médicaments qui ont été prescrits par un médecin et qui concernent des affections mineures, le pharmacien peut parfois prescrire un médicament au patient sans que ce dernier n’ait besoin de retourner voir son généraliste.

    Pour un enfant, par exemple, le pharmacien a le droit des prescrire une crème en cas d’érythème fessier sévère résistant aux médicaments habituels. Il peut délivrer un traitement contre la candidose cutanée, la rhinite allergique ou l’eczéma atopique si ces pathologies ont été diagnostiquées par le médecin.

    Chez l’adulte, le pharmacien peut renouveler la prescription d’un médicament contre les infections urinaires, les hémorroïdes, les douleurs de règles ou encore l’herpès. Il peut, sous conditions, renouveler une contraception orale. En revanche, le pharmacien ne fera jamais lui-même de diagnostic : seul le médecin est habilité à valider des pathologies.

    Ajustement des prescriptions et vaccins

    Parmi ses autres responsabilités, le pharmacien compte le droit de vacciner les personnes âgées de plus de 6 ans. Il est aussi capable d’ajuster une prescription en fonction du poids et de l’âge de la personne, en modifiant la dose ou la fréquence de prise, mais aussi le mode d’administration du traitement.

    Enfin, le pharmacien est le professionnel de santé le plus apte à proposer des traitements alternatifs en cas d’échec ou d’effets secondaires importants. Si le patient ne tolère pas le médicament, le pharmacien doit alors lui proposer une variante du produit, ou lui indiquer de cesser complètement le traitement.


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  • Le sourire constitue l’un des rares atouts gratuits pour illuminer un visage. Mais, dans une société obnubilée par les apparences, le sourire se doit souvent d’être éclatant plutôt que sincère. Pour garder des dents blanches et brillantes, certains n’hésitent pas à se tourner vers des produits blanchissants qui font parfois plus de tort que de bien. Connaitre les sources du jaunissement dentaire peut aider à adopter des habitudes plus saines pour améliorer la blancheur et la santé des dents.

    Comment l’anatomie de la dent influence-t-elle sa couleur ?

    L’apparence plus ou moins blanche des dents tient en grande partie à leur composition. L’émail, couche externe robuste et translucide, protège les dents des agressions. Sa porosité et l’usure naturelle qui survient avec l’âge peuvent affecter sa couleur, le rendant plus terne.

    La dentine, qui est située sous l’émail, est naturellement jaunâtre. Lorsque l’émail s’amincit, elle transparait davantage, donnant une teinte jaune à la dent. Enfin, la minéralisation de la dent et la qualité des apports sanguins par la pulpe jouent aussi un rôle dans l’apparition de taches ou dans les changements de couleur qui surviennent.

    L’effet des habitudes alimentaires sur le jaunissement dentaire

    L’un des premiers facteurs de jaunissement dentaire est l’alimentation. Les boissons qui colorent l’émail, comme le café, le thé ou le vin rouge, participent au jaunissement de l’émail. Les aliments acides, eux, provoquent une érosion de l’émail superficiel qui s’amincit et laisse voir la dentine jaunâtre sous-jacente.

    Le sucre, bien connu pour ses méfaits sur la santé dentaire, favorise la croissance bactérienne et induit la formation d’une plaque dentaire. Celle-ci, lorsqu’elle se calcifie, contribue à décolorer les dents. Enfin, les aliments dont le pH est très acide sont susceptibles d’accélérer l’érosion de l’émail, ce qui rend les dents plus vulnérables au jaunissement et aux taches.

    Les comportements qui favorisent les dents jaunes

    L’hygiène de vie est un second facteur important du jaunissement des dents. Le tabagisme, en produisant un dépôt de goudron et de nicotine sur les dents, les fait jaunir d’une façon significative. Le grincement des dents, nommé bruxisme, érode quant à lui l’émail, fragilisant la dent et rendant la dentine plus visible. Un brossage inadapté ou une mauvaise hygiène dentaire peuvent entrainer l’accumulation de plaque dentaire et de tartre, ce qui contribue à la décoloration de l’émail. Enfin, certains médicaments entrainent un jaunissement irréversible des dents : c’est surtout le cas lorsqu’ils sont pris durant l’enfance.

    Des facteurs génétiques et médicaux qui pèsent dans la balance

    Parfois, les dents jaunes tiennent seulement à une histoire de génétique. Certaines populations présentent des gênes qui favorisent des dents plus foncées. Les maladies comme l’hypoplasie de l’émail ou les troubles du métabolisme du calcium peuvent aussi accroitre le jaunissement dentaire. En cas de traitement lourd dans le cadre d’une chimiothérapie ou si une infection dentaire est mal soignée, des conséquences pourront également être visibles au niveau de la couleur des dents.


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  • Entre 2016 et 2018, 4 décès ont été relevé en France, faisant suite à l’ingestion de piles de type bouton. Les parents de jeunes enfants n’ignorent pas qu’il est absolument vital de ne pas laisser jouer leur progéniture avec des piles. Quel est le véritable risque dans le cas d’une ingestion de pile, et comment réagir si cela arrive à quelqu’un de votre entourage ?

    Ce que contient une pile

    Les piles utilisées dans le domaine domestique peuvent être de nature alcaline, au lithium ou encore au zinc-carbone. Ces éléments chimiques permettent de fournir de l’énergie électrique pour le fonctionnement d’appareils ménagers, de jouets et de matériel électronique. Parmi les composants d’une pile, l’on trouve également de l’acide sulfurique et du mercure. Ces substances sont habituellement contenues dans des compartiments étanches afin d’éviter le moindre contact avec l’organisme humain, car elles lui sont néfastes.

    Le problème, en cas d’ingestion, c’est qu’il existe un phénomène appelé corrosion, dû au contact de la pile avec les muqueuses de l’œsophage ou de l’estomac. La pile libère alors des ions hydroxyde, lesquels sont responsables d’une brûlure des tissus à cause de leur caractère alcalin. D’autre part, si la pile n’est plus étanche, les composants chimiques toxiques sont libérés dans l’organisme, ce qui peut conduire à une intoxication sévère.

    Différents facteurs de gravité dans le cas d’une ingestion de pile

    La Sécurité sociale recense plusieurs facteurs aggravant la situation lors d’une ingestion de pile. Si le dispositif est d’un diamètre égal ou supérieur à 15 mm, il risque de se bloquer dans l’œsophage. La brûlure de la muqueuse peut alors entrainer une perforation de l’œsophage, une détresse respiratoire par atteinte des structures proches, voire une hémorragie si de gros vaisseaux sont touchés.

    Les enfants de moins de 5 ans sont particulièrement à risque, car leur œsophage présente un diamètre de petite taille qui favorise le blocage de la pile. De plus, les enfants en bas âge portent volontiers les petits objets trouvés à la bouche. Ils peuvent alors s’étouffer si une pile bouton est déviée vers la trachée et bloque les voies respiratoires.

    Enfin, le temps qui s’écoule entre l’ingestion et l’intervention est crucial : le risque de brûlure augmente sévèrement après la deuxième heure de contact entre la pile et la muqueuse.

    Comment réagir face à une personne ayant avalé une pile ?

    Que vous suspectiez seulement l’ingestion d’une pile ou que vous en ayez été témoin, la procédure conseillée par la Sécurité sociale est la même. Laissez impérativement la personne à jeun, sans boisson ni aliment, et n’induisez pas de vomissement. Conservez l’emballage de la pile si cela est possible, et appelez au plus vite le 15 ou le centre antipoison pour connaitre les dispositions à prendre.


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  • L’alcool est connu pour ses propriétés vasodilatatrices. En provoquant l’élargissement des vaisseaux sanguins, la molécule d’éthanol accentue le flux de sang et se montre responsable d’un rougissement de la surface de la peau. Mais pourquoi la coloration s’accentue-t-elle plus particulièrement au niveau du nez ? Pour comprendre ce phénomène, il faut s’intéresser aux particularités anatomiques de notre organe sensoriel.

    Inflammation et vasodilatation : le double effet de l’alcool

    Commençons par examiner les causes du rougissement de la peau lors d’une prise d’alcool. La molécule d’éthanol agit sur le système nerveux central en favorisant la libération de certains neurotransmetteurs. Ces derniers agissent au niveau des muscles lisses qui entourent les vaisseaux sanguins. En présence d’alcool, ils se relâchent et favorisent la dilatation des parois des veines, artères et capillaires. Le sang circule alors plus librement, et sa présence plus importante se constate par le rougissement de la peau dans les zones très irriguées du corps.

    D’autre part, l’alcool provoque aussi une inflammation car l’organisme réagit face à cette molécule qu’il considère comme nocive. L’inflammation est une réaction immunitaire marquée par un gonflement, par une chaleur et par un rougissement de la zone concernée.

    Pourquoi les rougeurs apparaissent surtout sur le nez ?

    Le nez comporte de nombreux petits capillaires, des vaisseaux sanguins qui irriguent les tissus. Lorsque l’alcool provoque la vasodilatation, ces capillaires se dilatent plus facilement, ce qui entraine l’apparition de rougeurs marquées sur le nez.

    Le nez est également une zone du visage peu couverte par d’autres tissus tels que la graisse ou les muscles, qui pourraient camoufler la dilatation sanguine. Les vaisseaux se trouvent en surface, très proches de la peau. Leur augmentation de volume se remarque donc plus facilement que sur d’autres parties du corps.

    Facteurs et conditions qui aggravent les rougeurs au nez

    Parfois, la condition médicale de la personne ou des facteurs additionnels aggravent les rougeurs qui apparaissent après une consommation d’alcool. Les personnes qui ont la peau claire ou très claire rougissent ainsi plus facilement, car leur épiderme laisse davantage passer la lumière donc la couleur des vaisseaux. Certaines prédispositions génétiques entrainent aussi un rougissement plus rapide.

    La chaleur, la consommation d’épices ou la prise de médicaments contribuent à dilater les vaisseaux, et peuvent amplifier le phénomène de rougeur du nez. Des affections cutanées spécifiques comme la rosacée induisent aussi une sensibilité accrue à la vasodilatation et à l’inflammation induites par l’alcool, avec des symptômes plus sévères en cas de consommation alcoolisée.

    Comment éviter les rougeurs au visage après avoir consommé de l’alcool ?

    La solution la plus efficace pour rétablir la coloration habituelle de la peau est de s’hydrater en buvant beaucoup d’eau, soit après avoir consommé de l’alcool, soit en même temps, en alternant entre un verre alcoolisé et un verre d’eau pure. L’hydratation de la peau avec une crème et le sommeil permettent également de récupérer un visage plus clair après une soirée festive.


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  • Si l’impact de l’alimentation ultra-transformée sur notre santé n’était pas encore suffisamment clair, deux chercheuses en nutrition et santé mentale ont récemment publié un état des lieux quant au lien entre la malbouffe et les symptômes dépressifs. Le constat est sans appel : une alimentation pauvre en micro-nutriments déclenche un phénomène appelé « faim cérébrale », qui peut entrainer des difficultés à réguler ses émotions, mais aussi davantage de violence verbale et de manifestations de dépression.

    Un rapport clairement établi depuis plusieurs années

    En 2021, deux autrices scientifiques, Bonnie Kaplan et Julia Rucklidge, publient un article dans le magazine Science Alert au sujet des conséquences qu’induit la consommation de malbouffe régulière sur la santé mentale. Elles ne sont pas les premières à souligner le rapport de cause à effet. Des dizaines d’études s’y sont intéressées et montrent que les personnes qui suivent un régime de type méditerranéen, avec une grande proportion de végétaux, sont en meilleure santé mentale que les personnes qui ont une alimentation moins équilibrée.

    Mieux, certaines expériences révèlent que des personnes atteintes de dépression guérissent plus souvent lorsqu’elles associent leur traitement avec un régime alimentaire sain que lorsqu’elles se contentent de prendre des médicaments. Le taux de rémission passe alors de moins de 1 sur 10 pour celles qui conservent de mauvaises habitudes nutritionnelles à 1 sur 3 chez celles qui adoptent une bonne alimentation.

    Pourquoi la malbouffe favorise la dépression et l’anxiété ?

    Plusieurs pistes sont évoquées afin d’expliquer le lien entre malbouffe et dépression. D’abord, la nourriture industrielle ultra-transformée est très pauvre en micro-nutriments. Or le cerveau a besoin d’une variété d’une trentaine de ces éléments pour fonctionner correctement. En état de « faim cérébrale », l’organisme présente des dysfonctionnements et va par exemple éprouver des difficultés à résoudre les problèmes quotidiens, occasionnant stress et idées noires.

    Ensuite, la consommation à outrance de nourriture riche en sucre, en sel et en gras produit une inflammation systémique de l’organisme. Dans un tel état, le cerveau reçoit des molécules pro-inflammatoires qui interfèrent avec le fonctionnement normal des neurotransmetteurs. Parmi ceux-là, certaines molécules participent à la régulation de l’humeur. L’inflammation systémique aboutit donc à une moins bonne gestion des variations émotionnelles, qui peut induire l’apparition d’anxiété et de troubles dépressifs.

    Enfin, alors que les acides gras consommés dans le cadre d’un régime méditerranéen sont bénéfiques au cerveau, les acides gras trans et saturés omniprésents dans la malbouffe s’avèrent très mauvais pour la santé. Leur consommation est associée à une baisse générale de la fonction cognitive, et plus précisément de la mémoire. Quand on sait que le déclin cognitif œuvre en faveur de la dépression, le lien entre malbouffe et troubles dépressifs n’en est que conforté.


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  • Ce n’est pas une nouveauté, les organes humains sains aptes à être greffés sont rares. Les personnes atteintes de graves pathologies doivent parfois attendre des mois, voire des années avant de pouvoir bénéficier d’une greffe.

    La recherche s’intéresse depuis longtemps à la possibilité d’utiliser des organes ou des tissus animaux afin de les greffer sur l’homme. Certaines procédures ne sont plus de l’ordre de la science-fiction, mais relèvent plutôt du débat éthique. Voici un état des lieux des principales expériences qui ont permis de réaliser des xénotransplantations.

    Le porc, un animal de choix pour la greffe d’organes sur des humains

    Parmi les animaux les plus semblables à l’homme, en termes de morphologie et de physiologie, le porc figure en bonne place. Cependant, il existe une limite qui a longtemps freiné les scientifiques pour greffer un organe porcin sur un modèle humain. Les cellules du porc présentent des xénoantigènes1 sur leur surface, lesquels sont ciblés par les anticorps humains. Très rapidement, le corps humain rejette donc le greffon porcin comme un élément étranger et pathogène, dans les minutes suivant la greffe.

    Grâce aux nouvelles technologies, les gènes porcins correspondants à la formation des xénoantigènes ont pu être supprimés pour éviter le risque de rejet immédiat du greffon. En 2021 ont eu lieu les premières transplantations de reins porcins modifiés par manipulation génétique, à destination de receveurs humains en état de mort cérébrale. Les greffons de porc ont cette fois réagi de la même façon que des greffons humains, offrant la possibilité aux médecins d’anticiper le rejet avec les procédures et traitements immunosuppresseurs habituels.

    En 2002, David Bennett, insuffisant cardiaque en phase terminale, a bénéficié d’une greffe de cœur porcin, une première dans le monde de la médecine. Il a survécu deux mois avant de succomber d’une atteinte cardiaque. D’après l’Inserm, le cœur de porc était peut-être contaminé par un cytomégalovirus porcin, ce qui met en lumière l’un des risques majeurs de la xénotransplantation : la transmission de maladies infectieuses de l’animal à l’homme.

    Les autres animaux qui sont utilisés pour des xénogreffes

    Dans les années 1920, le docteur Voronoff greffe des testicules de chimpanzé et des ovaires de guenon à des individus humains pour favoriser leur fertilité, sans résultat. En 1984, un bébé condamné par une hypoplasie du cœur est opéré. Les médecins lui greffent un cœur de babouin, qui lui permettra de rester en vie trois semaines de plus que les autres sujets ayant bénéficié d’une xénogreffe. 

    Même si leur ressemblance avec l’homme les a un temps désignés comme donneurs préférentiels pour la xénotransplantation, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les primates sont, d’une part, plus difficiles à élever dans des conditions sanitaires strictes, d’autre part, plus susceptibles de développer des maladies infectieuses transmissibles à l’homme. Leur fertilité est également moins importante que celle du porc.

    Quelques autres expériences ont été réalisées avec des tissus cellulaires provenant d’animaux marins. La peau du tilapia est par exemple utilisée pour soigner : elle est greffée sur les plaies des grands brûlés à la place des pansements classiques, avec des résultats prometteurs.


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  • D’après une étude menée en 2011 par deux chercheurs français spécialisés en pneumologie, 10% des enfants de plus de 10 ans ont déjà connu un épisode d’asthme, en particulier les jeunes garçons. Le ministère de la Santé a quant à lui publié un document relatant la progression de l’asthme allergique chez les enfants et les adolescents, qui estime que la prévalence de l’asthme a doublé en 15 ans.

    Bien que souvent maitrisée, cette pathologie entraîne des répercussions importantes sur la qualité de vie des personnes atteintes. Elle occasionne tout de même autour de 2000 décès chaque année. Comment expliquer que de plus en plus d’enfants développent un asthme allergique dans un monde où l’hygiène et les préoccupations environnementales sont au plus fort ?

    Définition : qu’est-ce que l’asthme allergique ?

    L’asthme allergique est une forme d’asthme spécifique, qui est déclenchée par la présence d’allergènes dans l’environnement de la personne. De la même façon que pour la maladie classique, l’inflammation chronique des voies respiratoires se manifeste sous la forme d’épisodes de toux, d’essoufflement, de sifflements et d’oppression thoracique.

    Les allergènes susceptibles d’entrainer un asthme allergique sont par exemple le pollen, les poils d’animaux, les moisissures, certains aliments comme les oléagineux, ou encore les acariens. Lorsque l’allergène se retrouve dans les voies respiratoires, le système immunitaire libère des substances telles que l’histamine et les leucotriènes, qui font gonfler et rétrécir les bronches, provoquant la gêne respiratoire.

    Quels sont les facteurs qui favorisent l’asthme allergique chez l’enfant ?

    Pour comprendre la hausse de prévalence de l’asthme allergique pédiatrique, il convient d’en mesurer les facteurs de risque. La pollution de l’air ou la présence de moisissures dans l’environnement constitue un premier facteur d’apparition de l’asthme allergique, qui touche particulièrement les enfants vivant dans les grandes villes ou dans les zones industrielles. Le réchauffement climatique aggrave ce phénomène, car les particules allergisantes présentes dans l’air sont concentrées vers le sol par la chaleur.

    L’alimentation moderne est également jugée comme facilitante pour le développement de pathologies allergisantes. En effet, les aliments transformés, trop gras ou trop sucrés bouleversent l’équilibre du microbiote, impliqué dans les réactions immunitaires.

    L’excès d’hygiène tel qu’il a pu y en avoir durant la pandémie du Covid-19 affecte aussi le développement du système immunitaire infantile. Contrairement à ce que laisserait supposer la croyance populaire, les enfants ont besoin d’être exposés à une large variété de micro-organismes pour acquérir une bonne immunité. Si l’environnement de vie est trop propre, l’organisme est plus à risque d’identifier comme pathogènes des éléments inoffensifs lorsqu’il les rencontre plus tard.


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  • Généralement bien acceptée dans l’Égypte antique, la contraception permettait aux individus de prévenir des grossesses non désirées. Les textes de l’époque attestent des grandes connaissances médicinales dont disposaient les Égyptiens pour gérer la reproduction de leur peuple et contrôler les naissances. La pharmacothérapie incluait des méthodes variées allant de l’application locale de plantes à l’utilisation de dispositifs pour empêcher la fécondation.

    Une recette de spermicide à base d’acide lactique

    Le très ancien Papyrus Ebers, recueil médical égyptien datant du 16ème siècle avant J-C, fait état de nombreux ingrédients utilisés comme contraceptifs. L’un des plus notables est le mélange de dattes, d’épines d’acacia et de miel prescrit en tant que spermicide aux hommes et aux femmes qui voulaient éviter une grossesse indésirée. Lors de la fermentation, les épines d’acacia libèrent de l’acide lactique. Celui-ci est encore utilisé dans de nombreux spermicides contemporains, car il crée un environnement acide non pathogène pour la flore vaginale, mais très efficace pour empêcher la survie des spermatozoïdes.

    Des tampons intravaginaux constitués de lin

    Pour ceux qui voulaient cumuler l’action physique et l’action physiologique, il existait un système de tampons à placer dans le vagin avant les rapports sexuels. Ces rouleaux de lin imprégnés d’ingrédients spermicides permettaient à la fois de freiner la migration des spermatozoïdes vers l’utérus, et de créer un environnement néfaste à leur survie. Plus tard, le lin est utilisé pour façonner des préservatifs imprégnés d’huile. L’on retrouve également des préservatifs conçus à partir de membranes intestinales de mouton.

    L’efficacité des contraceptifs égyptiens, prouvée par les recherches

    Pour établir si les contraceptifs égyptiens étaient bien efficaces, il faut se pencher sur certaines recherches menées par des scientifiques de Floride, qui ont examiné plusieurs centaines de sépultures égyptiennes antiques. 

    D’après les résultats, la plupart des bébés naissaient à la même période de l’année, car les Égyptiens considéraient que la crue du Nil était la période la plus propice à la fécondation. En-dehors de cette période, les rapports étaient donc protégés, ou dissuadés par les femmes qui allaient jusqu’à se couvrir de bouse de crocodile pour repousser les hommes. Une technique contraceptive originale, mais apparemment efficace !


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  • L’organisme réagit parfois d’une façon particulière aux menaces extrêmes. Dans le cadre d’un viol, pourquoi certaines victimes se retrouvent-elles incapables de bouger ou de parler ? L’état de sidération résulte d’une incapacité du corps et du mental à trouver une solution satisfaisante à la situation qui se présente.

    La sidération, une paralysie consécutive d’une menace sévère

     L’état de sidération se caractérise par une forme de paralysie temporaire qui concerne aussi bien le corps que l’esprit. La personne touchée éprouve alors des difficultés importantes à parler, à réfléchir clairement, à bouger ou à se déplacer.

    Dans le cadre d’un viol, la victime se retrouve face à une menace extrême contre son intégrité physique et psychique. Lorsque le cerveau perçoit la menace, le système nerveux autonome est stimulé. Celui-ci contrôle toutes les fonctions corporelles involontaires, et son activation libère des hormones de stress telles que l’adrénaline, qui favorise le déploiement des muscles pour se battre ou pour fuir. Mais, lorsque ni la fuite ni le combat ne sont envisageables, le corps tout entier est court-circuité : la victime se retrouve en état de sidération, paralysée et quasiment incapable de la moindre action physique ou mentale.

    Un mécanisme de défense adaptatif

    La victime de viol qui se retrouve en état de sidération se sent parfois coupable de ne pas avoir pu se défendre. Pourtant, la sidération est un mécanisme de défense adaptatif qui s’est développé parce qu’il présente certains intérêts face à une menace d’une telle ampleur. L’état sidéré va par exemple minimiser les mouvements qui pourraient provoquer une agression supplémentaire ou attirer davantage l’attention de l’attaquant.

    La sidération, quand elle s’accompagne de dissociation, protège aussi la victime des dommages psychologiques. La personne se sent détachée de son corps et de la réalité, ce qui lui permet d’établir une barrière émotionnelle entre elle et l’évènement vécu.

    Enfin, montrer des signes d’impuissance ou de soumission à l’agresseur par la sidération pourrait aider à désamorcer la situation, ou à amoindrir sa sévérité.

    Des conséquences néfastes pour la victime

    Malgré les mécanismes protecteurs évoqués, l’état de sidération produit aussi des conséquences négatives chez la victime de viol. Outre la honte et la culpabilité de ne pas avoir résisté à son agresseur, cette dernière peut développer des troubles de stress post-traumatique, une dépression, de l’anxiété et nombre d’autres problématiques qu’il convient de prendre sérieusement en compte.


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  • Malgré son nom effrayant, le syndrome de la tête qui explose n’est pas un trouble grave, et n’occasionne aucune douleur. Cependant, il peut affecter la qualité de vie et de sommeil des personnes qui en souffrent. Les mécanismes qui l’expliquent sont encore mal connus, mais certaines perspectives de traitement prometteuses se basent sur la gestion du stress et de l’anxiété.

    À quoi ressemble le syndrome de la tête qui explose ?

    Ce trouble parasomniaque, c’est-à-dire qui a lieu avant ou après la période de sommeil, se manifeste par des hallucinations d’ordre auditif, et parfois par des flashs lumineux. Au moment de s’endormir ou à son réveil, la personne concernée perçoit des bruits forts et déchirants semblables à une déflagration, une explosion, une porte qui claque. L’hallucination s’accompagne éventuellement d’une décharge électrique, de troubles de la respiration ou d’une sensation visuelle de lumière forte.

    Quels sont les conséquences du syndrome de la tête qui explose ?

    L’exploding head syndrome, EHS, est complètement indolore. Toutefois, il expose la personne à une sensation d’anxiété importante, car l’hallucination est particulièrement intense et violente. Des troubles de l’endormissement peuvent survenir, notamment si la personne craint de se retrouver dans son lit, exposée à ces hallucinations auditives. La qualité du sommeil s’en ressent alors, avec un impact réel sur le bien-être quotidien.

    Les causes de l’EHS restent inconnues

    Les études n’ont pas encore pu percer les mystères de l’EHS, mais certaines pistes explicitent un lien probable avec une activité neuronale soudaine et très prononcée au niveau des structures du cerveau dédiées au traitement auditif. Cette agitation imprévue au moment de l’endormissement résulterait d’un problème du cerveau à se désactiver entièrement et correctement. Les facteurs de risque de l’EHS sont le stress, l’anxiété et les interruptions répétées du sommeil.

    Comment traiter le syndrome de la tête qui explose ?

    L’EHS semble répondre assez bien aux techniques de gestion du stress que sont la relaxation et la méditation. Il n’existe pas de traitement médicamenteux particulier, mais le médecin peut conseiller un antidépresseur lorsque la personne présente des symptômes exacerbés qui ont un impact profond sur sa qualité de vie.

    En général, le simple fait de comprendre que ces hallucinations auditives ne sont pas réelles permet aux personnes de mieux vivre le syndrome et d’en atténuer profondément les caractéristiques gênantes.


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  • Lors d’une exposition prolongée aux rayons UV du soleil, certaines personnes réagissent de façon spectaculaire avec des symptômes cutanés et généraux qui évoquent un coup de soleil très sévère. Cette réaction au soleil, aussi appelée empoisonnement au soleil, n’est pas à prendre la légère car elle s’aggrave dans les 24 heures suivant l’exposition en l’absence de soins.

    À quoi est dû l’empoissonnement au soleil ?

    Los d’une exposition prolongée au soleil, l’ADN des cellules cutanées est détruit, ce qui occasionne la mort des cellules de l’épiderme. L’inflammation locale consécutive entraine les premiers symptômes de la réaction, suivis par des symptômes plus généraux qui témoignent de la lutte de l’organisme contre l’inflammation.

    Les principaux symptômes de l’empoisonnement au soleil

    C’est environ 4 heures après l’exposition aux rayons UV que les symptômes commencent à se développer.

    Les symptômes cutanés sont généralement ceux qui apparaissent en premier. La peau rougit et enfle, elle devient douloureuse au toucher. Il n’est pas rare de voir des cloques se former. Le gonflement du visage fait partie des symptômes caractéristiques de la réaction. Au fur et à mesure de la guérison, la peau démange et se desquame.

    Ces manifestations s’accompagnent d’un mal-être général avec des maux de tête, un état grippal, des nausées, des vertiges et des signes de déshydratation. Tous ces symptômes vont en s’aggravant durant les 24 à 48 heures qui suivent l’exposition. En cas de déshydratation sévère, une perte de conscience va nécessiter l’intervention d’un médecin ou d’un service d’urgence.

    Comment prévenir un empoisonnement au soleil ?

    La meilleure façon de se protéger des rayons UV est d’éviter l’exposition au soleil durant les heures chaudes, entre 10 et 16h. Il est également recommandé de porter des vêtements longs et amples, d’appliquer régulièrement une protection solaire avec un indice minimum de 30, et de penser à s’hydrater continuellement.

    Comment réagir en cas d’empoisonnement au soleil ?

    La première mesure vise à rafraichir la peau à l’aide de tissus humides ou de compresses froides. L’application d’une crème topique hydratante ou d’une crème d’hydrocortisone aide à diminuer l’irritation et le gonflement. Il faut aussi penser à boire de l’eau toutes les 10 ou 15 minutes pour réhydrater l’organisme.

    Si les symptômes sont sévères et la douleur insupportable, la personne atteinte doit être confiée à un service médical d’urgence qui traitera les brûlures et l’état de déshydratation avec des soins appropriés.


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