Afleveringen

  • Chute, accident, maladie osseuse : les fractures surviennent à tout âge et en diverses circonstances. Intéressons-nous en détail au processus de guérison mis en place par notre organisme lorsque nous nous cassons un os.

    Quelques notions de physiologie de l’os

    L’os est un tissu vivant, qui conserve un certain dynamisme malgré son apparence très stable. Il comprend une couche externe dense et solide, qui lui confère sa rigidité et sa résistance. À l’intérieur, l’os se montre plus léger et poreux, ce qui lui permet de conserver de la souplesse. Dans les cavités des tissus poreux, l’on trouve la moelle osseuse qui produit les cellules sanguines.

    Voici les trois cellules principales qui agissent lors de la réparation d’un os.

    Les ostéoblastes forment la matrice, le plan de base de la structure de l’os. Ils favorisent la minéralisation du tissu osseux.

    Les ostéoclastes ont l’effet inverse. Ils décomposent la matrice et libèrent les minéraux dans le sang.

    Les ostéocytes, dérivés des ostéoblastes, maintiennent la matrice tout en communiquant avec d’autres cellules. Ils aident à réguler la formation ou la résorption de l’os.

    Processus réparateur

    Dès qu’une fracture survient, les vaisseaux sanguins endommagés par l’accident forment un hématome autour des fragments d’os cassés. Cet amas de sang contribue au recrutement des cellules immunitaires et réparatrices qui initient la guérison.

    Après quelques jours, des cellules spécialisés commencent à former une structure temporaire, le cal fibrocartilagineux. Celui-ci se compose de cartilage et de fibres de collagène. Il stabilise les différents fragments osseux et prépare le terrain pour la formation d’un cal osseux plus durable.

    Il faut quelques semaines à l’organisme pour remplacer le cal fibrocartilagineux par le cal osseux. Les ostéoblastes jouent un rôle majeur dans ce processus. Ils produisent la nouvelle matrice de l’os, sur laquelle les minéraux viennent se fixer pour former un cal définitif solide et dur.

    La dernière phase de réparation de la fracture est le remodelage osseux. Elle peut durer plusieurs mois. Toutes les cellules présentes dans l’os agissent pour transformer le nouveau morceau d’os, d’abord spongieux, en matériau compact. Ce remodelage restaure la forme originale de l’os entier, tout en améliorant sa résistance et sa fonctionnalité.

    Paradoxalement, un os fracturé qui guérit correctement est donc souvent plus robuste qu’à l’origine.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Le pus se reconnait à sa texture assez épaisse, parfois constituée de grumeaux, qui prend des couleurs variées en fonction du microbe responsable de l’infection. C’est un symptôme caractéristique de la réponse immunitaire de l’organisme, qui exerce un rôle majeur dans la défense contre les agents pathogènes.

    Fonctionnement du système immunitaire

    Notre système immunitaire consiste en un système de défense très élaboré contre les envahisseurs tels que les bactéries, les virus et les champignons. Il comprend plusieurs cellules et molécules qui agissent ensemble pour identifier, attaquer puis éliminer ces microbes. Lorsque le corps détecte une infection, c’est-à-dire l’intrusion et la prolifération d’un agent pathogène dans l’organisme, il met en place des stratégies pour le détruire.

    La première réponse du système immunitaire résulte dans le processus inflammatoire. La zone concernée par l’infection rougit, devient chaude, gonflée et douloureuse. Cet ensemble de réactions permet d’isoler les microbes pour éviter qu’ils ne se propagent. Les cellules immunitaires sont également attirées vers le site infectieux afin d’agir contre les pathogènes.

    La formation du pus

    Les globules blancs s’activent rapidement dès les premiers signes d’infection. Ils rejoignent la zone envahie par les microbes, attirés par des signaux chimiques libérés à la fois par les cellules endommagées et par les agents pathogènes. Les neutrophiles, variété spécifique de globules blancs, interviennent pour détruire et ingérer les bactéries présentes, plus rarement les virus ou les champignons. On appelle cela la phagocytose.

    Durant la phagocytose, les neutrophiles enveloppent les bactéries dans une membrane qui contient des enzymes digestives. Celles-ci tuent, neutralisent et décomposent les microbes. Une fois cette tâche réalisée, les neutrophiles meurent à leur tour. En se décomposant, ils ajoutent leur propre matériel cellulaire au mélange de débris de la zone infectée. Toutes ces cellules mortes, ces débris et ces restes de bactéries s’accumulent jusqu’à former le pus. Le liquide épais et souvent coloré constitue donc le résultat visible de la lutte du corps contre l’infection.

    Le rôle du pus pour guérir

    Grâce à sa texture, le pus contribue à drainer la zone envahie des microbes encore vivants. Il empêche les bactéries de se propager aux autres parties du corps. Il aide également l’organisme à éliminer ces pathogènes avec les cellules mortes.

    L’accumulation de pus forme parfois un abcès, une sorte de petit sac de tissu qui se draine naturellement ou par le biais d’une intervention manuelle. L’élimination du pus de l’abcès permet de soulager l’organisme d’une partie des bactéries et de l’aider à guérir plus rapidement.

    En outre, le pus contient des cellules immunitaires qui produisent des substances chimiques. Ces substances attirent d’autres cellules immunitaires jusqu’au lieu d’infection, favorisant une réponse immunitaire efficace et coordonnée.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

    Klik hier om de feed te vernieuwen.

  • Sans aller jusqu’à la photophobie, certaines personnes se montrent plus sensibles que d’autres dans un contexte de forte luminosité. Avoir les yeux clairs favorise généralement la gêne, voire la douleur en présence d’une luminosité élevée. Cette prédisposition à l’éblouissement s’explique par une différence de pigmentation entre les yeux marron et les yeux bleus ou verts.

    La structure de l’œil

    Rappelons d’abord en quoi consiste l’œil humain. Cet organe dédié à la vision se compose de plusieurs structures. La cornée, couche transparente à l’avant de l’œil, focalise la lumière environnante. L’iris, la partie colorée, régule cette lumière avant son entrée dans l’œil, en favorisant par exemple un maximum de lumière si l’environnement est sombre, ou en réduisant au possible la lumière perçue dans un environnement très éclairé. L’iris contient une partie centrale noire, la pupille, qui s’ouvre ou se referme en fonction des conditions d’éclairage.

    À l’arrière de l’œil, la rétine absorbe la lumière et la transforme en signaux électriques. Ces derniers rejoignent le cerveau pour que les informations puissent être transformées en images.

    Adaptation à la lumière

    Quand une personne se trouve dans un contexte lumineux, l’iris se contracte. Il réduit alors la taille de la pupille, et empêche la lumière de traverser pour éviter l’éblouissement. Au contraire, en conditions de faible luminosité, l’iris se dilate. Il augmente la taille de la pupille pour favoriser l’entrée de la lumière. Ce mécanisme adaptatif aide à protéger la rétine des potentiels dommages causés par le soleil, tout en optimisant la vision en fonction du degré de luminosité ambiant.

    Pigmentation de l’iris et conséquences

    La couleur de l’œil, plus spécifiquement de l’iris, dépend de sa concentration en mélanine. Il s’agit d’un piment foncé qui absorbe la lumière. Les personnes avec des yeux marron présentent une concentration élevée de mélanine, et absorbent plus facilement la lumière, ce qui protège leurs yeux de l’éblouissement. Les yeux plus clairs, caractérisés par une concentration plus faible de mélanine, laissent davantage passer la lumière. Ils sont donc plus sujets à l’éblouissement.

    La photophobie chez les personnes aux yeux clairs

    Le phénomène de photophobie résulte en une hypersensibilité à la lumière, qui s’éloigne de l’éblouissement normal des personnes aux yeux clairs. Par exemple, les personnes albinos qui présentent un taux quasiment nul de mélanine dans l’œil s’avèrent souvent photophobiques. La simple lumière du jour leur cause de l’inconfort, des douleurs et une gêne persistante. C’est un phénomène que l’on peut connaitre avant une visite ophtalmologique, si le médecin prescrit des gouttes pour maintenir la pupille dilatée.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Largement consommé dans le monde entier, l’alcool produit des effets relativement variables d’une personne à l’autre. Vous connaissez sûrement quelqu’un dans votre entourage capable de boire plusieurs verres sans en être affecté, et, à l’inverse, une personne qui se sent ivre dès qu’elle a consommé une seule dose d’alcool. Comment expliquer ces différences d’un point de vue physiologique ?

    Le seuil de tolérance et son importance

    Les conséquences d’une tolérance plus ou moins élevée à l’alcool s’avèrent essentiels en matière de prévention de santé. Une tolérance faible augmente le risque d’intoxication et de comportements à risque avec des quantités modérées d’alcool. Une tolérance élevée peut mener à la consommation excessive d’alcool, et vers des problèmes de dépendance.

    Les facteurs génétiques

    Lorsque nous consommons de l’alcool, celui-ci est dégradé dans le système digestif grâce à l’action d’enzymes. D’abord, l’enzyme nommée alcool déshydrogénase ou ADH convertit la molécule d’alcool en un composé toxique, l’acétaldéhyde. Ensuite, l’enzyme ALDH, dite aldéhyde déshydrogénase, transforme ce composé en acide acétique, qui s’avère moins nocif et plus facile à éliminer par le corps. Des variations individuelles dans l’activité des enzymes influencent la rapidité de métabolisation de l’alcool, donc la tolérance personnelle à sa consommation.

    Certaines personnes possèdent par exemple des variantes de l’enzyme ADH qui métabolisent rapidement l’alcool et permettent son élimination facilement. D’autres présentent des variantes d’ALDH moins efficaces, entrainant une accumulation d’acétaldéhyde dans le corps lors de la consommation, ce qui résulte en une sensibilité marquée à l’alcool.

    Les origines ethniques aussi jouent un rôle dans la tolérance à l’alcool. Il est ainsi démontré que de nombreux individus d’origine d’Asie de l’Est possèdent une variante de l’enzyme ALDH moins efficace. L’acétaldéhyde s’accumule rapidement dans leur corps, occasionnant des désagréments toxiques dont le rougissement cutané du visage, de la nuque et des épaules, connu sous le nom de « flush asiatique ».

    Autres facteurs qui influencent la sensibilité à l’alcool

    La masse corporelle et sa teneur en eau influencent considérablement l’absorption de la molécule d’alcool. Plus le poids de la personne est élevé et plus il comprend d’eau, plus l’alcool se dilue efficacement, réduisant sa concentration dans le sang et ses effets. Au contraire, les personnes légères ou avec une masse corporelle sèche ressentent plus intensément les effets de l’alcool, qui se concentre rapidement dans leur sang.

    Les femmes ont la réputation de moins tenir l’alcool que les hommes. C’est un fait justifié lorsqu’elles présentent davantage de graisse en pourcentage corporel que les hommes, car la graisse limite l’efficacité du métabolisme alcoolique. Les femmes présentent aussi, pour la plupart, des niveaux plus faibles d’enzyme ADH dans l’estomac. L’alcool atteint alors le sang sans avoir été entièrement métabolisé.

    L’âge, l’état de santé du foie, la santé générale et la tolérance acquise par une consommation régulière sont autant d’autres facteurs qui expliquent que nous n’ayons pas tous la même tolérance à la prise d’alcool.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Le phénomène peut être inquiétant, voire dangereux s’il occasionne une chute. En vous levant trop rapidement, vous est-il déjà arrivé de ressentir un vertige, d’être désorienté, et même de perdre la vue ? Plus fréquente chez certaines populations, dont les séniors, cette situation provient de perturbations au niveau du système vestibulaire, un organe sensoriel situé dans l’oreille interne et régulateur de l’équilibre.

    Définition d’un vertige

    Le vertige se manifeste par une sensation soudaine de déséquilibre ou de rotation, qui survient par exemple lorsque l’on effectue un mouvement brusque ou que l’on change de position. Cette sensation, causée par le système sensoriel responsable de notre équilibre et de notre coordination, va de la simple étourderie à la perte provisoire de conscience.

    Le rôle de l’oreille interne dans l’équilibre

    Dans l’oreille interne se trouve le système vestibulaire. Cet organe crucial dans le maintien de l’orientation spatiale se compose de canaux semi-circulaires et de petits cristaux nommés otolithes. Ces otolithes détectent les mouvements de la tête et y associent les changements de position. Toute la structure du système vestibulaire envoie des signaux au cerveau pour l’aider à maintenir son équilibre et à coordonner ses mouvements. Lorsque le système est perturbé, le cerveau reçoit des signaux inappropriés qui aboutissent à une réponse inadaptée, produisant un vertige.

    Les mécanismes de la sensation de vertige

    Quand une personne se lève trop vite, sa pression sanguine chute brusquement. On appelle ce phénomène l’hypotension orthostatique. Le flux sanguin irriguant le cerveau est alors amoindri. Cette baisse de pression provoque fréquemment des sensations de vertige, de faiblesse et de vision trouble chez les individus sensibles. Ainsi, les femmes enceintes et les personnes âgées sont souvent plus sujettes à ces vertiges. Un état de déshydratation ou la prise de médicaments favorisent aussi l’apparition de cette sensation.

    En passant de la position assise à la position debout, nous subissons les effets de la gravité qui empêche le sang de suivre le mouvement et d’irriguer continuellement le cerveau. Pour compenser la gravité, les barorécepteurs qui enregistrent le changement de position envoient des indications au cerveau. Le cœur augmente sa fréquence cardiaque et les vaisseaux sanguins se contractent. Si les ajustements sont trop lents, notamment en cas de régulation cardiovasculaire altérée, la personne qui se lève trop vite peut connaitre un bref moment de vertige. Celui-ci disparait généralement si la personne reprend une position assise ou allongée.

    La meilleure solution pour prévenir la sensation de vertige en se levant est de procéder par étapes. Prendre plusieurs respirations profondes avant de se lever aide également à stabiliser la pression sanguine, limitant le risque de vertige.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Vous voulez estimer l’âge d’une personne ? Plus que son visage, ses mains reflètent souvent les années qui ont marqué son existence. Lorsque nous vieillissons, des taches apparaissent ainsi sur les zones les plus exposées au soleil, dont les mains. Bien que bénignes, ces manifestations peuvent renseigner sur une exposition excessive au soleil, elle-même facteur de risque de cancer cutané. Découvrons en détail comment se forment ces taches brunes aussi appelées taches solaires ou lentigos.

    La peau, un organe en plusieurs couches

    Trois couches principales forment la peau. L’épiderme constitue la protection externe contre les agressions physiques et bactériologiques. Le derme, couche intermédiaire, contient les vaisseaux sanguins, les glandes sudoripares responsables de l’évacuation de la sueur et les follicules pileux, bases des poils. L’hypoderme, enfin, est la couche la plus profonde de la peau, isolante et amortissante grâce à sa teneur en graisse.

    Dans l’épiderme se situent des cellules, les mélanocytes. Celles-ci produisent de la mélanine, un pigment qui colore la peau. La mélanine protège le corps des rayons ultraviolets. Lors d’une exposition au soleil, la peau fabrique davantage de mélanine pour absorber et dissiper l’énergie des rayons afin de protéger les cellules.

    Les taches de vieillesse

    Plus l’on s’expose au soleil et aux rayons UV, plus ces rayons endommagent l’ADN des cellules cutanées. Ces dernières produisent alors de la mélanine de façon inadaptée, et une accumulation de pigments se crée dans certaines zones, formant des taches de couleur foncée.

    Il faut considérer qu’avec l’âge, la peau n’a plus la même capacité de régénération. Elle peine à réparer les dommages causés à ses cellules. Plus fine, moins élastique, plus fragile, elle laisse davantage passer les rayons UV qui abiment les cellules et favorisent l’apparition de lentigos.

    La génétique influence la prédisposition aux taches de vieillesse. Des antécédents de ces symptômes dans la famille indiquent souvent une susceptibilité accrue. D’autre part, des radicaux libres en excès contribuent à endommager les mélanocytes et à augmenter la production de mélanine. Ces molécules instables sont plus difficilement éliminées avec l’âge. Elles proviennent en grande partie de l’exposition prolongée au soleil.

    Des taches différentes

    Les personnes âgées peuvent arborer des taches d’aspect différent. Les lentigos solaires prennent l’apparence de taches brunes et plates sur les zones exposées au soleil. Les kératoses séborrhéiques ressemblent davantage à des verrues et peuvent prendre des couleurs plus variées, allant du jaune au noir. Enfin, les taches de rousseur séniles sont comparables aux taches de rousseur des plus jeunes, mais apparaissent assez tard dans la vie. Petites et plates, elles sont révélées par une exposition fréquente au soleil.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Source de nombreux questionnements, le corps humain a parfois des réactions qui semblent étranges, voire inutiles. Prenons le cas du clignement des yeux provoqué par un bruit fort : présente-t-il un intérêt pour l’organisme ou s’agit-il d’un réflexe gênant, notamment lors d’une activité nécessitant de la concentration ? C’est ce que nous allons tenter de comprendre.

    D’où viennent les réflexes ?

    Le corps humain expérimente deux types de réflexes, qui sont des réponses automatiques et rapides à des stimuli bien précis. Les réflexes innés, présents dès la naissance, ont souvent une vertu évolutive, comme la succion du nourrisson qui lui permet de se nourrir. Les réflexes acquis, eux, résultent des expériences et de l’apprentissage. C’est le cas du clignement des yeux en réponse à un souffle d’air.

    Le réflexe implique une interaction complexe entre le système nerveux central et les nerfs périphériques présents dans tout le corps. Lorsqu’un stimulus particulier est détecté, les récepteurs sensoriels utilisent les nerfs pour transmettre un signal électrique à la moelle épinière, qui peut le rediriger vers le cerveau ou le traiter directement. La réponse est ensuite fournie via les nerfs moteurs qui actionnent les muscles produisant l’action réflexe.

    Des réflexes de protection

    Certains réflexes présentent une fonction protectrice bien avérée. Ils participent à maintenir l’intégrité du corps.

    Cligner des yeux constitue un réflexe essentiel pour empêcher des particules étrangères d’abimer la cornée, mais aussi pour éviter l’éblouissement ou l’irritation par un gaz présent dans l’air. Ce réflexe rapide et automatique maintient la surface de l’œil propre et hydratée afin de réduire le risque de blessure ou d’infection.

    Le réflexe de sursaut, que l’on connait par exemple en réaction à bruit fort ou à un mouvement rapide, prépare le corps à réagir rapidement à une menace. Il augmente la vigilance et mobilise les ressources corporelles pour une réaction efficace au danger.

    Des réflexes plus inhabituels

    Certains réflexes paraissent moins utiles, même s’ils se basent sur la même notion de protection contre un danger potentiel. Cligner des yeux en cas de bruit fort est généralement inutile, puisque le son n’endommage pas l’œil. Cependant, les bruits de la sorte sont parfois accompagnés de dangers réels comme des éclats ou des objets volants lors d’un accident de voiture ou d’un coup de tonnerre. Le corps enclenche donc ce réflexe nommé réflexe acoustico-palpébral en cas de stimulus auditif intense, de façon à protéger les yeux de tout danger accompagnant la situation qui provoque le bruit.

    Facteurs qui influencent ces réflexes

    Le niveau de vigilance, le stress et le conditionnement amplifient souvent les réflexes. Quand le système nerveux est en alerte, il peut commander des réactions réflexes inutiles en réagissant trop rapidement. Les personnes qui ont subi des traumatismes tendent à connaitre des réflexes inadaptés, qui peuvent être corrigés progressivement avec des thérapies comportementales. À l’inverse, plus le réflexe est entretenu, plus il perdure et s’amplifie.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Vous trouvez très étrange de vous réveiller régulièrement quelques minutes juste avant que la sonnerie de votre réveil ne retentisse ? En réalité, ce phénomène fréquent résulte de mécanismes psychologiques et physiologiques bien précis.

    Cycle du sommeil et horloge biologique interne

    Chaque nuit, nous passons par les mêmes phases de sommeil. Nous expérimentons d’abord le sommeil léger, un état de détente durant lequel nous pouvons facilement être réveillés. Nous passons ensuite en sommeil profond, durant lequel le corps se régénère. Il est beaucoup plus difficile de se réveiller en sommeil profond. Enfin, le sommeil paradoxal se caractérise par un cerveau très actif et des rêves fréquents.

    Notre sommeil et ses phases sont régulés par l’horloge biologique interne, qui se déroule sur une période d’environ 24 heures. Elle influence différents paramètres corporels comme la température et la fréquence cardiaque, qui vont induire soit une envie de dormir, soit un état marqué d’éveil à un moment approprié de la journée.

    Comment l’organisme se réveille-t-il ?

    D’après notre horloge interne, le cerveau possède une capacité à anticiper le moment du réveil. C’est surtout le cas lorsque nous avons l’habitude de nous réveiller à la même heure. Le cerveau anticipe alors le son de l’alarme et ajuste le cycle de sommeil pour favoriser un réveil naturel, plus agréable et bénéfique.

    Afin de préparer le corps à l’état d’alerte matinal, le cerveau va stimuler la production d’hormones comme le cortisol, plus présentes en fin de nuit. Le fait d’avoir un sommeil régulier, avec des horaires fixes, favorise la mise en place d’une libération hormonale adaptée juste avant l’heure du réveil.

    Les facteurs psychologiques

    Il est aussi possible que le réveil avant la sonnerie ne soit pas aussi positif que prévu. C’est le cas pour les personnes qui sont stressées, préoccupées ou anxieuses, et qui se trouvent en état d’hypervigilance. Elles peuvent avoir peur de rater l’heure du lever, ou bien s’angoisser à l’idée de la journée à venir, ou encore connaitre des insomnies qui perturbent le sommeil. Dans ces situations, le taux de cortisol dû au stress s’avère plus élevé et favorise un réveil précoce avant l’heure prévue.

    Le conditionnement joue aussi un rôle dans le timing du réveil. Le corps anticipe le moment du réveil lorsque celui-ci est identique jour après jour. Il favorise le réveil spontané et renforce son horloge biologique interne, ce qui aide à stabiliser les cycles de sommeil et à connaitre un réveil agréable quelques minutes avant la sonnerie.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Les animaux de compagnie, en particulier les chiens et les chats, disposent de capacités sensorielles extraordinaires qui leur permettent de percevoir de subtils changements chez leurs propriétaires humains. Des anecdotes sur des chiens détectant le cancer ou alertant leur propriétaire d’une crise d’épilepsie imminente ont suscité l’intérêt des chercheurs. Les animaux domestiques sont de plus en plus sollicités pour réaliser des diagnostics non invasifs avec une précision parfois surprenante.

    Des sens beaucoup plus affûtés

    De façon générale, les animaux présentent des sens bien plus développés que ceux des humains. L’odorat, par exemple, s’avère extrêmement affûté chez les chiens grâce à leur nombre élevé de récepteurs olfactifs. Leur sensibilité accrue aux odeurs peut leur permettre de repérer des changements chimiques dans l’organisme humain, signes précurseurs de maladies.

    L’audition des chats et des chiens s’avère également très sensible. Ils perçoivent des subtiles modifications de vibrations inaudibles pour l’humain, qui peuvent traduire des problèmes de santé. Par exemple, une respiration sifflante ou des frottements lors des mouvements peuvent alerter un animal habitué à écouter son maître.

    Les animaux de compagnie se montrent aussi attentifs aux changements visuels subtils de position, de démarche ou même d’expression faciale. Tous ces symptômes qui paraissent anecdotiques révèlent parfois l’inconfort marquant le début d’une maladie.

    Les mécanismes de détection

    Le corps humain libère dans l’air des COV, les composés organiques volatils, qui sont des substances chimiques spécifiques. Certains de ces COV sont associés à des maladies particulières telles que le diabète ou des types de cancers. Les chiens se montrent capables de déceler ces composés organiques émanant d’une personne, surtout quand ils y ont été formés.

    Les animaux domestiques perçoivent d’autre part de nombreuses modifications physiologiques, qu’il s’agisse de la température corporelle, de la transpiration ou de la respiration. Ils peuvent repérer une accélération du rythme cardiaque et de la respiration annonciatrice d’une crise à venir, ou identifier une température élevée typique d’une infection.

    Quelles maladies sont détectées par les animaux ?

    Plusieurs études relatent de cas de détection de cancers du sein, du poumon ou de la prostate par des chiens à qui l’on a fait renifler des échantillons d’urine, de souffle ou de transpiration des malades. Il faut toutefois garder à l’esprit que, à l’heure actuelle, les composés volatils ne sont pas identifiés et les résultats obtenus avec des chiens sont seulement prometteurs, et non concluants.

    En revanche, en ce qui concerne le dépistage des crises d’hypoglycémie chez les diabétiques de type 1, l’efficacité des chiens d’assistance est avérée. En reniflant l’odeur corporelle de leurs maîtres, ces animaux peuvent les prévenir dès qu’une fluctuation du taux de sucre dans le sang intervient, évitant ainsi les conséquences d’une hypo ou hyperglycémie potentiellement grave.

    En ce qui concerne l’épilepsie, les chiens ont prouvé une capacité d’anticipation de la crise jusqu’à 7 minutes avant qu’elle n’intervienne. En prévenant leurs maîtres, ils aident ces derniers à se mettre en sécurité à temps avant que la crise ne débute.

    Les animaux de compagnie ont aussi été utilisés pour détecter des infections bactériennes ou virales, notamment en hôpital, ainsi que pour dépister des maladies neurologiques telles que Parkinson ou la sclérose en plaques. Ils constituent une alternative abordable et moins invasive à certains tests plus traditionnels.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Les chewing-gums ont été inventés à la fin du 19ème siècle, mais nous savons, grâce aux découvertes archéologiques, que les hommes de la Préhistoire mâchaient déjà de la sève d’arbre à de probables fins antiseptiques. Outre l’intérêt du chewing-gum pour la santé bucco-dentaire, lorsqu’il est exempt de sucre, ce produit fétiche des enfants a parfois des vertus insoupçonnées. Il est notamment admis que mâcher du chewing-gum peut, dans certains cas, améliorer la mémoire et l’humeur.

    D’un point de vue physiologique

    Lorsqu’une personne mâche du chewing-gum, elle stimule sa circulation sanguine. Le simple fait de mâcher active le flux sanguin, ce qui assure un meilleur apport d’oxygène et de nutriments aux cellules, en particulier à celles du cerveau. L’on peut comparer cela à une activité physique de légère intensité, qui contribue à maintenir une bonne circulation du sang dans tout le corps.

    La mastication active aussi des régions précises du cerveau, dont celles impliquées dans l’éveil et la vigilance. En stimulant le système nerveux central, cette activité aide à améliorer l’attention et la réactivité. La mastication envoie des signaux sensoriels au cerveau pour augmenter l’activité neuronale, contribuant à un état de vigilance accru bien connu des conducteurs qui doivent rester attentifs sur de longues distances.

    D’un point de vue cognitif

    Plusieurs études se sont intéressées aux effets de la mastication du chewing-gum sur le cerveau. Il apparait qu’elle améliore potentiellement la mémoire à court terme, c’est-à-dire la capacité à retenir et restituer des informations immédiates. C’est sans doute en partie grâce à l’apport sanguin favorable aux cellules neuronales que les personnes qui mâchent du chewing-gum démontrent des performances plus élevées dans les tâches impliquant la mémoire.

    Lorsque l’on mâche du chewing-gum, l’esprit subit un mécanisme d’ancrage sur cette action rythmique et répétitive. Il parvient plus aisément à se focaliser sur des éléments concrets et à limiter les pensées étrangères à l’activité pratiquée.

    D’un point de vue de l’humeur

    Saviez-vous que le chewing-gum aidait à réduire le niveau de cortisol, l’hormone du stress ? En mâchant du chewing-gum durant des situations stressantes, vous pouvez pousser votre organisme à limiter l’effet du stress. Vous parvenez alors à mieux contrôler vos émotions et à être plus concentré sur votre tâche.

    Dans certains cas, mâcher du chewing-gum contribue à améliorer l’humeur en stimulant la libération d’endorphines. Ces hormones du bien-être induisent un état de plaisir, de détente et de relâchement général propice à la concentration. Mâcher offre aussi une distraction agréable des pensées négatives, ce qui aboutit à un état mental positif plus apte à réaliser des tâches exigeant de l’attention soutenue.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • De nombreuses personnes remarquent que leurs cheveux frisent en milieu humide, même s’ils sont naturellement raides. Si les frisottis ont leur charme, il convient de comprendre pourquoi ils apparaissent lorsque l’on souhaite s’en prémunir.

    Absorption de l’humidité de l’air

    Tous les types de cheveux peuvent friser en milieu humide, mais les cheveux bouclés ou ondulés auront tendance à donner des frisottis plus prononcés. Il faut d’abord savoir que les cheveux disposent d’une capacité naturelle à absorber l’eau présente dans l’air. Plus l’humidité de l’air augmente, comme c’est le cas lorsqu’il pleut ou à la piscine, plus les cheveux absorbent d’eau. Cette hydratation supplémentaire provoque l’expansion de la fibre capillaire. Le phénomène est plus marqué sur les cheveux ayant une couche externe abimée ou décollée, car elle favorise la pénétration de l’eau dans le cortex du cheveu.

    Le rôle des liaisons hydrogènes

    Par temps sec, la kératine qui forme les cheveux se lie à l’eau présente dans la fibre capillaire par des liaisons hydrogènes. Il s’agit de ponts formés entre deux atomes qui contribuent à donner leur forme aux cheveux. Quand les cheveux absorbent de l’humidité, ces liaisons relativement fragiles se brisent. D’autres liaisons se forment, occasionnant un changement de l’apparence du cheveu. Mais le processus est réversible : dès que l’eau en excès s’élimine, les liaisons initiales se reforment.

    La dilatation des cheveux sous le coup de l’humidité perturbe donc provisoirement la structure naturelle des cheveux. Les types ondulés et bouclés vont devenir frisés, tandis que les cheveux lisses arboreront des ondulations et vagues légères. Le volume des cheveux augmente aussi, du fait de l’expansion de la fibre capillaire gorgée d’eau. Les cheveux déjà épais tendent à moins gonfler que les cheveux fins, qui se remplissent d’eau et frisent davantage.

    Les facteurs qui influencent le phénomène

    La porosité des cheveux fait référence à leur capacité à retenir l’humidité. Plus les cheveux sont endommagés par des traitements chimiques, plus les écailles sont ouvertes, plus l’humidité pénètre aisément dans la fibre et crée des frisottis. Au contraire, les cheveux à faible porosité présentent des écailles serrées et absorbent moins l’humidité. Ils ont moins tendance à friser.

    Il faut aussi noter que certains produits capillaires forment une barrière protectrice contre l’humidité. C’est le cas de ceux qui contiennent des silicones, des huiles ou des agents hydratants. Ils contribuent à réduire les frisottis.

    La température élevée peut quant à elle amplifier la tendance à friser en augmentant la production de sébum, ce qui rend les cheveux plus susceptibles d’absorber l’humidité ambiante.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Qu’il est mignon, cet enfant qui s’endort avec son doudou serré tout contre lui ! Cette habitude s’observe chez les bébés de toutes les cultures, qu’elle que soit la taille ou l’apparence du doudou en question. Elle perdure même chez certains adultes, qui s’endorment lovés contre leur partenaire ou leur oreiller. Pourquoi ce phénomène s’avère-t-il aussi efficace pour favoriser l’endormissement des bébés ?

    La sécurité émotionnelle

    Les nourrissons se montrent très vite sensibles à la séparation, notamment à celle qui accompagne le coucher. Dès l’âge de 6/8 mois, bébé comprend que ses parents existent même lorsqu’ils ne sont pas avec lui. Il intègre alors la notion de permanence des objets et des individus, et peut développer une appréhension à l’idée d’être séparé de son père ou de sa mère. Le simple fait de tenir une peluche familière contribue à apaiser l’enfant, car elle représente un élément constant dans son environnement. Lors du coucher, la peluche devient le substitut temporaire aux parents, apportant confort et protection dans un moment de potentielle insécurité.

    L’attachement aux objets transitionnels

    C’est le pédiatre Donald Winnicott qui introduit la notion d’objet transitionnel. Qu’il s’agisse d’un doudou, d’un vêtement ou d’un jouet, cet objet a pour but d’aider l’enfant à surmonter son angoisse de séparation. Le bébé investit sa peluche émotionnellement, de sorte qu’elle lui procure une continuité de présence rassurante lorsque ses parents sont absents. Le fait d’avoir un objet transitionnel est un comportement parfaitement sain pour l’enfant, qui lui permet de développer sa confiance en soi et sa faculté à s’auto-apaiser.

    L’effet des peluches sur le stress

    Le contact d’une peluche contre soi permet d’expérimenter une baisse du stress et de l’anxiété. Cela s’explique par un phénomène tout à fait réel, qui est la baisse du cortisol. Le toucher doux et la présence de la peluche agissent sur le système nerveux, qui traduit ce stimulus par un message apaisant, réduisant les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. Détendu, l’enfant peut alors s’endormir plus facilement.

    Autres facteurs biologiques

    Au-delà de l’aspect émotionnel, serrer une peluche contre soi entraine des effets biologiques bénéfiques au sommeil. Le contact physique favorise la régulation du rythme cardiaque et de la respiration. Il stimule aussi la libération d’ocytocine, l’hormone du bien-être, qui induit une sensation de confort et de bonheur très efficace pour un endormissement serein.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Le tourisme spatial n’est plus un fantasme, et les missions au-delà de notre planète se succèdent sans relâche. Bien que la NASA ait clairement annoncé qu’elle n’avait absolument aucune donnée à partager sur d’éventuels rapports sexuels dans l’espace, la question va se faire de plus en plus pressante. La sexualité, en tant que part importante du bien-être humain, devrait en effet faire partie intégrante des préoccupations des personnes qui voyagent dans l’espace sur des durées prolongées. Mais nous allons voir que la possibilité d’avoir des relations intimes dans l’espace est entravée par plusieurs éléments.

    La microgravité et ses effets sur le corps humain

    Nous savons, grâce aux études et observations menées sur les astronautes partis plusieurs mois en mission, que la microgravité vécue à distance de la Terre entraîne des répercussions sur le corps humain. La circulation sanguine, par exemple, est altérée, ce qui peut compliquer l’excitation sexuelle, basée sur un afflux sanguin vers les organes génitaux. La gravité sur Terre aide le sang à atteindre les extrémités du corps, ce qui n’est plus le cas lorsque l’on s’éloigne de notre planète. L’apesanteur s’avère aussi néfaste pour le système cardiovasculaire et le développement des muscles et des os, autant de points qui peuvent entraver la poursuite d’un rapport sexuel classique.

    Les défis de l’environnement spatial

    Sans gravité, deux partenaires pourraient rencontrer des difficultés à stabiliser leurs corps et à trouver des positions confortables. Les mouvements qui unissent deux personnes ayant un rapport sexuel sur Terre reposent beaucoup sur la pesanteur. Dans l’espace, les partenaires devraient faire preuve d’un effort accru et d’une coordination efficace. Ils devraient ainsi se sangler aux parois pour pouvoir rester en contact permanent, ou trouver des alternatives similaires.

    Dans les vaisseaux spatiaux, qui sont des environnements confinés et pressurisés, il est rare de trouver de l’intimité. La restriction spatiale peut rendre les rapports sexuels inconfortables au niveau psychologique, mais aussi physique avec des pièces exiguës laissant peu de place au mouvement.

    L’impact de l’enfermement

    Les missions spatiales de longue durée ont un réel impact sur la libido et les relations interpersonnelles. Qu’il s’agisse de l’isolement, du stress de la mission ou des tensions avec d’autres membres de l’équipage, tout l’environnement concourt à la réduction du désir sexuel, amplifiée par un sommeil souvent moins réparateur.

    Concevoir un enfant dans l’espace, mission impossible ?

    Au-delà de la sexualité, la reproduction humaine elle-même semble difficile à mettre en œuvre dans l’espace. L’absence de gravité terrestre pourrait altérer la capacité des spermatozoïdes à migrer vers l’ovule. Même en cas de fertilisation, l’embryon devrait se développer dans un environnement contraignant qui pourrait entrainer des risques pour sa santé. Cependant, des études menées sur des embryons de souris ont montré que la microgravité n’empêchait pas un développement normal des fœtus. Dans tous les cas, il reste encore beaucoup à apprendre sur la sexualité dans l’espace afin de concevoir des solutions aux défis qu’elle pose.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Organes reproducteurs masculins, les testicules sont contenus dans une poche tissulaire appelée scrotum. Celle-ci pend au niveau de l’entrejambe. L’un des premiers gestes médicaux chez un nouveau-né garçon consiste d’ailleurs à vérifier la présence des deux glandes dans le scrotum. Cette localisation inhabituelle par rapport aux autres organes internes s’explique d’un point de vue reproductif. Étudions en détail les mécanismes de la fertilité et l’influence de la position des testicules sur la reproduction humaine.

    Anatomie et fonction des testicules

    Les testicules sont suspendus dans le scrotum, une structure située à l’extérieur du corps. Ils comportent différents compartiments.

    Les tubules séminifères sont les canaux où se déroule la production des spermatozoïdes.

    Les cellules de Leydig se situent entre ces canaux et produisent l’hormone mâle sexuelle, la testostérone.

    L’épididyme forme un conduit enroulé dans lequel les spermatozoïdes mûrissent et sont stockés avant l’éjaculation.

    Les testicules servent donc à la fois à produire des millions de spermatozoïdes quotidiennement, et à produire la testostérone qui régule la libido, le développement des caractères sexuels masculins ainsi que la masse musculaire.

    Pourquoi une localisation externe ?

    La production de spermatozoïdes de qualité nécessite une température légèrement plus basse que celle de la température corporelle normale, autour de 35°C au lieu des 37°C mesurés dans les organes internes. Si la température est trop élevée, la spermatogénèse est inhibée et les spermatozoïdes produits ne sont plus efficaces. C’est d’ailleurs ce principe qui est utilisé dans la contraception avec des slips chauffants : ces dispositifs augmentent localement la température des testicules pour contrer la fertilité masculine.

    Les testicules étant situés à l’extérieur du corps, il est plus facile pour l’organisme d’y maintenir une température un peu plus basse. Le scrotum possède en outre ses propres mécanismes de régulation pour contrer une éventuelle chaleur néfaste à la spermatogénèse.

    Les muscles du scrotum et leur influence sur la température

    Le scrotum contient deux muscles essentiels pour réguler sa température. Le muscle crémaster soulève ou abaisse les testicules dans le scrotum en fonction des besoins. S’il fait chaud, il se relâche pour les éloigner du corps et les refroidir. S’il fait froid, il se contracte afin de rapprocher les testicules du corps pour les réchauffer.

    Le muscle dartos, lui, peut aussi se contracter ou se détendre en réaction à la température. Il va alors réduire ou augmenter la surface exposée des testicules, permettant un refroidissement ou un réchauffement plus efficace.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • La fatigue occasionne souvent des réactions corporelles spécifiques comme les bâillements ou les clignements plus lents des paupières. Un autre de ces gestes d’apparence anodine est celui de se frotter les yeux. C’est un phénomène remarquable chez les nourrissons qui, très tôt, frottent leurs poings contre leurs paupières fermées lorsqu’ils sont fatigués. Pourquoi agissons-nous instinctivement de la sorte, et quelles sont les conséquences de ce geste ?

    La fatigue oculaire et ce qu’elle entraine

    Face à la fatigue, notre corps réagit de différentes façons, notamment en réduisant notre concentration et en diminuant nos performances générales. Les yeux, en particulier, réagissent rapidement à un épisode de fatigue. Sollicités en permanence lors de nos activités, ils font partie des organes les plus facilement touchés par le manque de sommeil.

    L’asthénopie, terme scientifique pour désigner la fatigue oculaire, se manifeste par une sensation de lourdeur, voire de douleur autour des yeux. Elle s’accompagne souvent de maux de tête. Elle rend beaucoup plus difficile la synchronisation des deux yeux pour assurer une bonne vision.

    Nos globes oculaires sont effets contrôlés par des petits muscles, les ciliaires et les orbiculaires. Ces muscles régissent les mouvements de paupière et ajustent le focus de la vision. Lorsqu’ils sont trop utilisés, ils se fatiguent et occasionnent une sensation générale de tension oculaire avec une baisse de l’acuité ou des capacités visuelles.

    Les frottements et leurs conséquences

    La tension ressentie dans les yeux en cas de fatigue nous pousse à frotter naturellement nos paupières. Mais ce geste pourrait en fait avoir certaines vertus bénéfiques. Par exemple, le mouvement de frottement stimule les glandes lacrymales, qui produisent alors davantage de larmes pour lubrifier et nettoyer la surface de l’œil. C’est le même processus que lorsque nous avons les yeux irrités par un corps étranger ou par un air sec.

    Le frottement des yeux favorise aussi la libération d’histamine. Il s’agit d’une substance chimique qui entraine une légère inflammation locale, et se manifeste par des yeux rougis. Elle soulage la sensation de démangeaison et la fatigue oculaire en stimulant les nerfs autour des yeux.

    Se frotter les yeux pourrait aussi constituer un réflexe protecteur. Par la stimulation des nerfs entourant les yeux, le frottement contribue à envoyer des signaux apaisants au cerveau. Il permet de limiter la sensation de stress qui va souvent de pair avec la fatigue. D’autre part, en éliminant les débris et particules accumulés à la surface de l’œil, le frottement offre aussi un soulagement physique immédiat.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Vous faites des squats, vous vous relevez d’une chaise, ou vous pliez une jambe pour faire vos lacets et vous entendez un claquement sec qui peut sembler inquiétant. Vos genoux craquent régulièrement ? Généralement inoffensif, ce bruit se manifeste à tout âge et sans condition particulière.

    Fonctionnement du genou

    Articulation complexe, le genou fait la liaison entre le fémur de la cuisse, le tibia de la jambe et la rotule. Il comprend des cartilages pour faciliter le mouvement, des ligaments pour stabiliser l’ensemble, ainsi que des tendons qui relient les muscles aux os. Les ménisques, petits coussins cartilagineux, amortissent quant à eux les chocs.

    Lors d’une flexion ou extension de la jambe, le cartilage et le liquide synovial qui lubrifie l’articulation fluidifient le mouvement. Malgré ces précautions, des craquements peuvent se faire entendre pour plusieurs raisons.

    Craquements et origines des bruits

    Distinguons d’abord les différents bruits articulaires. Les craquements sourds proviennent souvent des mouvements de tendons et des ligaments. Les cliquetis plus nets tendent à provenir des tendons ou des ligaments qui se déplacent contre les os. Les grincements, plus inquiétants, indiquent une possible usure du cartilage occasionnant des frottements inhabituels.

    En général, les craquements inoffensifs produits lors de mouvements des jambes sont dus à des petites bulles de gaz présentes dans le liquide synovial. Le changement de pression induit par la flexion ou l’extension fait éclater ces bulles, ce qui provoque un petit bruit sec. L’on appelle ce phénomène la cavitation.

    Lorsque les ligaments ou les tendons glissent un peu trop rapidement sur un os, ils peuvent aussi produire des bruits semblables à des craquements ou des cliquetis, sans gravité.

    En revanche, si le bruit s’accompagne de douleurs, il peut provenir d’un cartilage usé qui ne protège plus les os. Ces derniers frottent alors entre eux lors des mouvements, provoquant des grincements et une sensation désagréable.

    Des causes pathologiques

    En-dehors des causes normales, il est possible que les genoux craquent à cause de conditions médicales sérieuses. L’arthrose, par exemple, entraine la dégénérescence du cartilage qui conduit à des frottements entre les os. Les tendinites et bursites, inflammations localisées des tendons et des bourses, provoquent aussi des bruits articulaires à cause des mouvements anormaux de l’articulation. Enfin, des blessures antérieures comme des fractures ou des déchirures des ligaments modifient parfois la mécanique du genou en profondeur, entrainant des frictions anormales qui se manifestent par des bruits au mouvement.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Malgré la grande diversité qu’il peut y avoir entre nos valeurs, nos aspirations et nos parcours de vie, nous faisons souvent des rêves récurrents partagés par la plupart des humains. Vous est-il déjà arrivé de rêver que vous tombiez dans le vide, que vous vous noyiez, que vous étiez poursuivi ou que vous perdiez vos dents ? L’universalité intrigante de ces thèmes repose sur différents concepts psychologiques et neurobiologiques.

    Définition du rêve

    Le rêve se manifeste par une succession d’images, d’idées, d’émotions et de sensations. Il se produit généralement durant la phase de sommeil paradoxal. C’est une activité mentale inconsciente qui reflète aussi bien nos préoccupations que nos désirs ou nos expériences.

    L’on peut distinguer trois types de rêves. Les rêves normaux se produisent aléatoirement, sans répétition particulière. Les rêves lucides permettent à la personne de contrôler le déroulement du rêve, ou, a minima, d’être consciente de son état endormi. Les rêves récurrents, eux, se répètent régulièrement avec des thèmes ou des scénarios similaires. Ils s’accompagnent souvent de sentiments intenses de peur, d’anxiété ou de frustration.

    La cause des rêves récurrents

    Le stress et l’anxiété déclenchent volontiers des rêves récurrents. Notre cerveau a besoin de traiter les émotions vécues durant des situations anxiogènes, ce qu’il fait pendant le sommeil au moyen de rêves qui se répètent.

    Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse qui étudie attentivement les manifestations inconscientes du psychisme, pense que les rêves reflètent nos conflits et désirs refoulés. Carl Jung, dans son sillage, voit les rêves récurrents comme des messages de l’inconscient pour nous aider à résoudre des problèmes ou à mieux comprendre notre psyché.

    Si l’on souscrit aux théories psychanalytiques, l’on peut associer chaque rêve à un symbole. Par exemple, tomber dans le vide signifie perdre le contrôle. Perdre ses dents symbolise l’inquiétude dans l’apparence et la communication, ou la crainte de vieillir.

    Les rêves récurrents proviennent aussi probablement d’expériences quotidiennes et de préoccupations que nous ne parvenons pas à traiter consciemment. D’un point de vue neurobiologique, les rêves récurrents résultent du processus du cerveau durant le sommeil paradoxal pour consolider les souvenirs et traiter les émotions intenses de la journée.

    La fonction des rêves récurrents

    La fonction cathartique des rêves récurrents est assez claire : en revivant des scénarios similaires, le cerveau travaille à la résolution des conflits émotionnels. La prévalence de certaines situations dans la vie d’un humain comme le décès d’un proche, la maladie, la perte d’un emploi, les déceptions amoureuses ou les traumatismes divers explique pourquoi nous partageons souvent des rêves récurrents très semblables.

    Les rêves récurrents pourraient aussi constituer des mécanismes évolutifs de survie. En simulant des situations menaçantes, ils aideraient l’individu à se préparer pour y faire face plus efficacement.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Aussi déstabilisants soient-ils, les pleurs constituent une réponse naturelle de notre corps face au stress. Découvrons comment le fait de pleurer nous aide à nous sentir mieux après une émotion intense ou une situation stressante.

    Pleurer, une réaction normale et saine

    Les pleurs émotionnels se déclenchent la plupart du temps lors de ressentis très fort comme de la tristesse, de la joie ou de la frustration. Ils s’accompagnent de larmes émotionnelles, un type de larme qui n’est libéré que dans ce contexte précis. La constitution des larmes émotionnelles diffère de celle des larmes basales, qui lubrifient l’œil en permanence, et de celle des larmes réflexes, que l’on verse en réaction à un irritant de type fumée ou oignon.

    Les pleurs servent aussi bien à protéger les yeux qu’à signaler notre détresse à l’autre en suscitant l’empathie. En particulier, les pleurs dus aux émotions contribuent à expulser les toxines et les hormones du stress hors du corps, tels une soupape de sécurité pour notre équilibre émotionnel.

    Déclenchement des pleurs après un stress

    Dans une situation désagréable ou de forte émotion, les pleurs se déclenchent pour activer le système nerveux parasympathique. Celui-ci ramène le corps à une situation de repos, en l’aidant à se calmer et à récupérer après une période stressante. Le système nerveux parasympathique va alors ralentir le rythme cardiaque, abaisser la pression artérielle et induire un état général de relaxation physique. Il est donc tout à fait normal de se sentir détendu après avoir pleuré.

    Lorsque l’on pleure, le corps libère aussi des endorphines et de l’ocytocine. Il s’agit d’un cocktail d’hormones du bien-être qui agissent comme des analgésiques naturels. Ces hormones procurent une sensation agréable de détente. Elles amoindrissent la perception de la douleur et améliorent la capacité de lien social. Tout ceci a pour effet de réduire significativement le stress et l’action du cortisol, son hormone correspondante.

    Reconnaissance des émotions

    L’expression de ses émotions à travers les pleurs n’est pas seulement bénéfique d’un point de vue physiologique, elle l’est aussi d’un point de vue de la santé mentale. En se permettant de libérer ses tensions émotionnelles, l’individu soulage son psychisme. Il parvient de la sorte à mieux identifier ce qu’il ressent, donc à mieux gérer et surmonter ses émotions.

    Au niveau social, les pleurs favorisent le soutien des pairs. Ce signal de détresse aide à créer du lien avec les autres en sollicitant leur empathie. En nous montrant vulnérables, nous autorisons nos proches à nous soutenir et à intégrer notre cercle personnel.

    Par exemple, une employée qui pleure à cause de la pression au travail pourra obtenir l’aide du syndicat ou la compréhension de son chef. Ces conséquences participeront à la réduction plus générale des facteurs de stress de la personne.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Les personnes âgées présentent parfois des particularités surprenantes, comme ces taches brunes sur les mains ou ces rides qui creusent le visage. Les bouleversements hormonaux dus à l’avancée en âge sont aussi responsables d’un autre phénomène curieux : l’apparition de poils à des endroits inattendus. Comment le corps décide-t-il soudain de faire pousser des poils à des endroits où ils n’ont jamais poussé ?

    Le poil : fonction et cycle de vie

    Un poil est un filament constitué de kératine, qui pousse depuis un follicule pileux situé sous la peau. Il comprend une racine, une tige et une pointe. Ses rôles sont multiples : protéger la peau des infections et des blessures, réguler la température corporelle, augmenter la sensibilité tactile.

    Son cycle de vie commence par l’anagène, qui est la période où le poil pousse activement pendant plusieurs années. Durant la catagène, le poil s’arrête de pousser quelques semaines. La télogène correspond à la chute du poil, qui laisse sa place à un nouveau poil.

    Les changements dus au vieillissement

    D’abord, la croissance des poils est fortement influencée par la testostérone et la DHT, deux hormones dites androgènes car plus présentes chez l’homme. Après la ménopause, les femmes produisent moins d’œstrogènes. Leur taux de testostérone devient proportionnellement plus élevé et plus influant qu’auparavant, ce qui explique qu’elles puissent avoir davantage de poils que durant leur jeunesse. Ces hormones stimulent aussi la pousse des poils sur le visage, amenant l’apparition de poils à des endroits auparavant non touchés par la pilosité.

    Chez les hommes, l’andropause, qui est une sorte d’équivalent masculin de la ménopause, conduit aussi à des changements hormonaux. Mais la baisse de testostérone chez l’homme s’accompagne d’une croissance accrue des poils à des endroits inhabituels comme les oreilles ou le nez, au détriment du reste du corps et du visage.

    Sensibilité des follicules pileux

    Petites cavités où poussent les poils sous la peau, les follicules pileux subissent des modifications en vieillissant. Ils se montrent plus sensibles aux hormones. Cela est dû à l’amincissement de la peau, qui devient plus fine au fur et à mesure que la personne prend de l’âge. Ces follicules peuvent donc réagir en produisant des poils dans des endroits auparavant inactifs.

    Poids des médicaments

    Plus l’on vieillit, plus l’on a de risque de prendre un traitement médicamenteux. Or, certains d’entre eux sont connus pour augmenter la croissance des poils, comme les médicaments hypotenseurs, les stéroïdes et les traitements hormonaux.

    Le diabète, les troubles de la thyroïde ou les carences nutritionnelles dues à la dénutrition sont également susceptibles d’affecter la densité des poils dans des zones inhabituelles chez les personnes âgées.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Publiée en 2009, une étude sur le stress et la thermorégulation met en lumière comment une émotion forte est capable de faire augmenter significativement notre température. Le système nerveux autonome, qui se met en action lors d’un ressenti émotionnel intense, est le principal responsable de cette réaction.

    Rappels sur les émotions et la température corporelle

    L’on considère comme émotion une réponse complexe de l’organisme qui induit des sentiments subjectifs, des réactions physiologiques et des comportements expressifs. Les émotions peuvent être classées en plusieurs catégories selon leurs effets :

    la joie, associée à de la chaleur et du bien-être ;

    la peur, qui engendre frissons et sensation de froid ;

    la colère qui s’accompagne de bouffées de chaleur ;

    la tristesse, souvent liée à une impression de froid et de léthargie.

    Alors que la température corporelle habituelle est d’environ 37°C, les émotions sont capables de faire évoluer cette température de façon provisoire, dans un sens ou dans l’autre.

    Mécanismes physiologiques

    L’organisme est régi par deux systèmes nerveux. Le système nerveux sympathique induit une réaction de combat ou de fuite. Il prépare le corps à réagir à un stress. Le système nerveux parasympathique a l’effet inverse. Il calme le corps et favorise la digestion.

    Quand nous ressentons une forte émotion telle que la peur, le système nerveux sympathique s’active en libérant de l’adrénaline. Celle-ci provoque des frissons, augmente le rythme cardiaque et la pression sanguine. Elle contribue à l’élévation de la température corporelle.

    D’autres hormones interviennent aussi, comme la noradrénaline et le cortisol. Leurs taux varient selon la situation et influencent directement la thermorégulation, aboutissant à une hausse ou une baisse de la température corporelle.

    Différences entre les effets de la joie et de la tristesse

    En général, les émotions associées à la joie stimulent la production d’adrénaline. Elles entrainent la hausse de la température corporelle, que l’on ressent traditionnellement comme une sensation de chaleur dans le corps, par exemple lorsque nous recevons une bonne nouvelle ou que nous passons un bon moment.

    Les émotions liées à la tristesse tendent plutôt à réduire l’activité du système nerveux sympathique. En abaissant le métabolisme, elles provoquent une baisse de la température corporelle. Les personnes déprimées se montrent souvent plus frileuses, même en présence d’un environnement chaud.

    Focus sur la colère

    La colère est sans doute l’émotion la plus efficace pour faire augmenter la température du corps. Elle active profondément le système nerveux sympathique, dans une optique de se battre ou de s’enfuir. Le flux sanguin augmente vers la zone du visage, provoquant rougeur cutanée et sensation accrue de chaleur.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.