Afleveringen

  • OpenAI : pourquoi Sam Altman a-t-il été licencié (puis réembauché) ?


    OpenAI est aujourd’hui l’une des entreprises avec le plus de dramas dans le domaine de la tech. Que ce soit pour l'entraînement de ses modèles d’IA avec des données que l’on pourrait considérer comme volées étant donné que l’entreprise n’a pas d’accord avec les ayant droit par exemple, ou bien le licenciement de son patron Sam Altman en novembre dernier… qui n’aura duré qu’une seule semaine. Si à l’époque on ne savait pas vraiment pourquoi l’entreprise avait agi de la sorte, on connaît enfin le motif derrière ce licenciement.


    C’est grâce aux confidences d’une ancienne membre du conseil d'administration, Helen Tonern que l’on a eu le fin de mot de cette histoire. À en croire cette ancienne responsable, les motivations du conseil, à l’époque, tenaient au fait que le patron Sam Altman avait multiplié les mensonges, ce qui rendait impossible le maintien de la confiance. Helen Toner explique par ailleurs que Sam Altman n'avait pas révélé être le propriétaire du fonds OpenAI, et qu'il avait établi une ambiance de travail toxique, rapportées au conseil par deux dirigeants.


    Elle explique également que les membres du conseil d'administration avaient des preuves que Sam Altman avait « menti et avait été manipulateur dans différentes situations », qu'il prenait des décisions très importantes seul. Je cite, « lorsque ChatGPT est sorti en novembre 2022, le conseil d'administration n'a pas été informé à l'avance. Nous avons appris l'existence de ChatGPT sur Twitter » fin de citation. Elle a enfin rappelé que les expériences professionnelles précédentes de Sam Altman avait été assez chaotiques, avec un licenciement quand il travaillait chez Y Combinator, sans compter les plaintes d’un certain nombre d’employés encore avant, quand il travaillait au sein de la startup Loopts, qui avaient également demandé son renvoi.  


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Microsoft a de grandes ambitions, notamment avec l’IA comme en témoignent ses investissements massifs dans OpenAI. Et visiblement, ses choix sont payants étant donné que Microsoft trône désormais en première place des entreprises les plus valorisées au monde, dépassant même Apple. Ainsi, dans sa quête perpétuelle d’innovation, l’entreprise vient de présenter Azure AI Speech, montrant toute l'étendue des possibilités offertes par l'IA.


    Initialement présenté en 2023, l'outil permet aux utilisateurs de créer et d'utiliser leur propre voix d'IA dans les applications Microsoft. Concrètement, si un logiciel que vous utilisez collabore avec la société pour exploiter Azure AI Speech, vous serez alors en mesure de synthétiser votre voix dans celui-ci. Microsoft a d'ailleurs élaboré ses premiers partenariats permettant de démontrer les capacités de son modèle, notamment avec Truecaller, une application américaine qui identifie et bloque les appels indésirables. Concrètement, l'IA répond aux appels qui sont potentiellement des spams. Avec la voix de l'utilisateur, elle interroge l'interlocuteur afin de déterminer s'il s'agit bel et bien d'une conversation indésirable. À noter que l'outil a également été déployé dans Skype, cette fois à des fins de traduction instantanée et en temps réel. Si l'on discute avec une personne qui ne parle pas notre langue, l'IA traduira automatiquement les propos dans la langue de l'interlocuteur, en reproduisant la voix à l'identique.


    Pour les curieux, Microsoft propose de tester l'outil, mais seulement si vous disposez d'un compte Azure avec une ressource Speech ou Cognitive Services. Je cite, « tous les clients doivent accepter nos politiques d'utilisation, qui exigent notamment le consentement explicite du locuteur d'origine, la divulgation de la nature synthétique du contenu créé et l'interdiction d'usurper l'identité d'une personne ou de tromper les personnes utilisant le service de voix personnelle », détaille la société, consciente du danger que représente un tel système. Au mois d'avril, Microsoft avait présenté une autre IA similaire, permettant de transformer la photo de quelqu'un en vidéo. Si ce type de dispositifs peut s'avérer utile dans de nombreux domaines, ils sont aussi très inquiétants, alors que les experts alertent sur une recrudescence de deepfakes de plus en plus réalistes.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

    Klik hier om de feed te vernieuwen.

  • Aux Etats-Unis, CSC ServiceWorks se décrit comme le principal fournisseur de services de blanchisserie commerciale aux États-Unis, au Canada et en Europe. Ses machines à laver équipent des résidences, des hôtels et universités dans le monde entier… mais visiblement, la sécurité de ses appareils laisse à désirer. Car au mois de janvier, deux étudiants de l'université de Californie, Alexander Sherbrooke et Iakov Taranenko, sont parvenus à activer une machine en exécutant un script de code, sans dépenser un dollar ! Mieux, ils se sont même ajouté un solde virtuel de plusieurs millions de dollars sur l'un de leurs comptes de blanchisserie, accessible via l'application CSC Go.


    Selon les deux étudiants, la vulnérabilité des machines trouve dans l'API utilisée par l'application mobile, qui offre la possibilité de recharger son compte, payer et commencer une lessive sur une machine à proximité. Dans le détail, les serveurs de la société peuvent en effet être trompés et accepter des commandes qui modifient le solde du compte, car les contrôles de sécurité sont effectués par l'application via l'appareil de l'utilisateur, puis sont automatiquement approuvés par les serveurs. Techniquement, n'importe qui peut activer une machine de l'entreprise sans payer ou créer un faux compte chez CSC Go, car les serveurs ne vérifient pas non plus si les nouveaux utilisateurs sont propriétaires de leur adresse électronique. Les étudiants ont donc souhaité alerter l'entreprise par messages et appels téléphoniques. Si leurs requêtes sont jusqu'à aujourd'hui restées sans réponse, la firme a pris soin de retirer le solde de plusieurs millions de dollars de leur compte.


    La possibilité d'activer une machine gratuitement semble inoffensive, mais la vulnérabilité de tels appareils présente tout de même des dangers. Par exemple, l'envoi de commandes par l'intermédiaire de l'API est susceptible de contourner les restrictions de sécurité dont sont équipées les machines à laver pour éviter les surchauffes et les incendies. De façon plus générale, cette affaire souligne la nécessité d'apporter des contrôles de sécurité suffisants aux objets connectés. Il est déjà arrivé que des hackers parviennent à activer des caméras depuis l'étranger ou même à accéder à des prises intelligentes.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Depuis la semaine dernière, la loi destinée à sécuriser internet est entrée en vigueur. Mais avant cela, il y a quelques semaines, son passage devant le conseil d’Etat avait entraîné la mise sur la touche de plusieurs dispositions qui avaient été beaucoup discutées, tout en gardant l'essentiel du texte dont on vous raconte le détail dans cet épisode.


    Aussi connu sous le nom loi SREN, cette loi a été l'objet d'intenses débats au Parlement au début, et ce, notamment à cause d'une mesure qui avait été considérée par beaucoup comme étant une atteinte à liberté d'expression : le délit d'outrage en ligne. L'article 19 du projet de loi voulait je cite sanctionner « tout contenu qui, soit porte atteinte à la dignité d'une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant, soit créé à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante » fin de citation. L’article a depuis été retoqué. Il a été considéré par le conseil d’Etat comme étant dépendant « d'éléments subjectifs tenant à la perception de la victime. » En parallèle, l'instance a aussi censuré quatre autres dispositions comme l'article 10, dans lequel était indiqué l'objectif que « 100 % des Français puissent avoir accès à une identité numérique gratuite » d'ici 2027.


    Du côté des dispositions qui sont désormais appliquées, on retrouve notamment le contrôle de l'âge sur les plateformes pornographiques. L'Arcom aura dorénavant le pouvoir de bloquer et d'ordonner le déréférencement sous 48 heures des sites pour adultes ne mettant pas en place les mesures nécessaires, sans avoir besoin de l'intervention d’un juge. Seule ombre au tableau, le Digital Services Act, à cause duquel le texte de loi ne s'appliquera qu'aux sites basés en France ou hors d'Europe. Ceci dit, les plateformes les plus importantes comme Pornhub sont situées au Luxembourg et Xvideos en République Tchèque. Pour elles, ce sera à la Commission européenne de se charger de leur régulation.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Le Japon est un pays réputé pour sa difficulté d’accès en termes de communication… En effet, l’anglais est certes, un peu parlé, mais au final par très peu de personnes, ce qui peut parfois compliquer un séjour pour les touristes n’étant pas préparé. Mais avec un nombre de touristes en constante augmentation ces dernières années, et même multiplié par 2,5 ces dix dernières années, les besoins en traduction sont de plus en plus importants. C'est donc pour combler ces lacunes que la société Toppan a mis au point un outil assez ingénieux : une vitre transparente, permettant à un Japonais d'un côté, et un étranger de l'autre, de converser, grâce à une traduction instantanée opérée par l'appareil. Les propos apparaissent alors dans des bulles blanches, comme si vous étiez à l'intérieur d'une bande dessinée.


    Dans le détail, la société nippone explique que la particularité de ce produit, mesurant 40 centimètres de haut pour 60 centimètres de large, réside d'abord dans le fait qu'il a été entraîné directement en japonais, afin de traduire une douzaine de langues (allant de anglais au coréen en passant par le français et le chinois entre autres), ce qui constitue une sacré différence avec les autres outils de traduction, qui pour la plupart passent par l'intermédiaire de l'anglais pour effectuer une traduction d'une langue à une autre. Ainsi, en entraînant le système directement en japonais, la possibilité d'une erreur est donc réduite. À noter que ces petites vitres existent déjà dans plusieurs gares de Tokyo, devant les guichets. De par leur capacité à rendre les discussions beaucoup plus fluides que lorsque l'on doit écrire sur son smartphone et le montrer pour essayer de se faire comprendre, ces vitres sont de plus en plus demandées dans l'archipel, et vous serez sans doute amené à en utiliser une si vous voyager au Japon, à moins que vous ne parliez japonais.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Connaissez-vous le concept des applications dites Nudify ? Si vous parlez un peu anglais, alors vous avez sans doute déjà compris l’esprit de ces outils qui visent tout simplement à déshabiller des personnes grâce à l’IA. Concrètement, il suffit d'uploader la photo d'une personne pour que l'algorithme génère une version où celle-ci apparaît dénudée, et ce, sans son accord. Selon la société d'analyse Graphika, pas moins de 24 millions de personnes ont visité des sites proposant ce type de service rien qu'en septembre 2023.


    Pour faire simple, le Nudify utilise deux technologies principales pour générer des images d’une personne nue à partir de photos d'elle habillée. La première est bien entendue l'IA générative, avec des algorithmes qui analysent des millions d'images de corps nus pour apprendre à identifier les formes et les textures réalistes… La seconde, c’est le deepfake, quand l'IA superpose des corps nus anonymes sur la photo habillée de la cible, en tenant compte de la carnation, de la posture et d'autres détails pour un résultat crédible. Le tout peut-être généré en seulement quelques minutes, permettant à ce genre de contenu de se répandre à vitesse grand V sur internet avec tous les dangers que cela peut comporter.


    Si certaines plateformes comme TikTok, Facebook, ou Instagram commencent à bloquer les mots-clés associés à ces applications, leurs efforts restent largement insuffisants face à l'ampleur du phénomène. Le nombre de liens renvoyant vers des services ou des publications liées au Nudify a bondi de plus de 2 400 % en 2024 selon Graphika. Pire, certaines applis parviennent même à se faire de la publicité sur YouTube en contournant les règles des diffuseurs. Si Google affirme « examiner » et « supprimer » les publicités concernant les deepfakes en tout genre, la firme ne fait bien souvent que les déclasser. Beaucoup d'autres plateformes n'ont pas encore pris de mesures concrètes. Mais au-delà des interrogations sur la responsabilité des plateformes, c'est surtout la notion même de consentement qui est bafouée par ces applis, représentant des personnes dénudées à leur insu et sans leur accord. Aux États-Unis, aucune loi fédérale n'interdit formellement la création de ces deepfakes pornographiques. En France, la CNIL joue son rôle en punissant d'une amende de 12 000 euros la diffusion publique d'images « déshabillées ». Au niveau européen, le RGPD est quant à lui intraitable sur le consentement, mais malgré tout, les victimes restent bien démunies face à ces dérives.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Quand il s’agit de savoir qui vend le plus de smartphones dans le monde, Samsung et Apple se livrent une bataille sans merci… qu’a tendance à remporter Samsung ces derniers temps, même si la place de numéro un passe d’une entreprise à l’autre en fonction des saisons. Ceci dit, si l’on regarde sur le plus long terme, disons dix ans, alors là, il n’y a pas débat : Samsung domine largement le marché, loin devant Apple.


    D’après une étude de AltIndex, qui a compilé les chiffres de vente mondiale des téléphones sur la dernière décennie, Samsung explose tout le monde, et de très loin. A tel point qu’on devrait l’inclure dans le puissant groupe des GAFAM… Avec un S, ça donnera GASFAM… honnêtement, vu les chiffres de l’entreprise sud-coréenne, ce serait mérité ! Car le groupe basé à Séoul a vendu, entre le premier trimestre 2014 au premier trimestre 2024, 2 milliards 937 millions de smartphones à travers le monde. Un chiffre impressionnant qui s'explique notamment par le fait que Samsung vend des téléphones de toutes les gammes, à la fois des premiers prix, mais aussi des appareils premium comme les Galaxy Z Fold 5.


    Difficile de se moquer d’Apple pour autant, car l’entreprise américaine a quand même réussi à vendre plus de 2 milliards 200 millions de smartphones dans le monde sur la même période 2014-2024. Mais contrairement à Samsung, le géant américain n'a vendu ces dernières années en moyenne que quatre modèles différents par an, ce qui assoit le statut très particulier de la marque, qui a tendance à vendre aux plus aisés. On peut également noter que les trois constructeurs suivant ce duo de tête représentent à eux trois le même volume de vente que Samsung à lui tout seul : Xiaomi (1,147 milliards), Huawei (1,057 milliards) et Oppo (911,9 millions), qui plus est, sont trois entreprises chinoises !


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • TikTok est un réseau social très addictif précisément parce l’algorithme pousse les utilisateurs à scroller indéfiniment pour consommer des courtes vidéos virales. Or, TikTok pourrait-il retenir autant l’attention de ses internautes avec des vidéos plus longues, jusqu’à une heure par exemple ? C’est le pari que tente le réseau social chinois, malgré ses soucis rencontrés un peu partout dans le monde.


    Via le média TechCrunch, on apprend qu’une poignée d’utilisateurs de TikTok viennent d'obtenir le droit de mettre en ligne des vidéos pouvant aller jusqu’à 60 minutes, soit 20 fois plus que ce qu'il se fait en moyenne sur la plateforme actuellement. D’après la source contactée par TechCrunch que je cite, « cette fonctionnalité est accessible à un groupe limité d'utilisateurs sur certains marchés, et TikTok n’aurait pas l'intention de la généraliser dans l'immédiat » fin de citation.


    Avec cette nouveauté, le réseau social estime qu’il répond à une demande des créateurs, qui souhaitent pouvoir développer des vidéos qui demandent plus de temps, comme des tutoriels ou bien des démonstrations, comme des recettes de cuisine par exemple. Avec cette fonction, les créateurs n’auront plus besoin de découper leurs vidéos, ce qui permettra aussi à une partie du public de trouver des vidéos entières, au lieu d’une succession de clips. Mais comme précisé par TechCrunch, il semble que pour le moment, il ne s’agisse que d’un essai, afin de tester la réception du public… ou non. Si les retours sont positifs, alors il est possible que la fonctionnalité se généralise, avec l'idée de devenir un concurrent direct et crédible à YouTube.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Saviez-vous que Reddit et OpenAI avaient un point commun… très important, pour ne pas dire de premier plan aujourd’hui dans le monde de la tech ? Il s’agit en effet de Sam Altman, actuel patron d’OpenAI, mais aussi co-actionnaire à hauteur de 9% du capital du réseau social Reddit. Il faut bien l’avouer, on ne l’avait pas vraiment vu venir ce coup-là. Mais à bien y réfléchir, ce n’est peut-être pas pour rien, et surtout, c’est sans doute ça qui explique la mise en place d’un partenariat entre les deux entreprises. En clair, OpenAI aura accès, via l'API des données de Reddit, à tout le contenu publié en temps réel sur la plateforme.


    Je cite OpenAI, « notre entreprise apportera le contenu de Reddit à ChatGPT et à de nouveaux produits, aidant les utilisateurs à découvrir et à s'engager avec les communautés Reddit » fin de citation. Si l’IA pourra se nourrir de toutes les données fournies par le réseau social pour se développer, Reddit aura en contrepartie droit à de nouvelles fonctionnalités basées sur cette même IA d’OpenAI, afin d’enrichir l'expérience des utilisateurs, sans donner plus de détails sur ces nouvelles fonctionnalités.


    À noter qu’OpenAI n'est pas le premier géant de l'intelligence artificielle à obtenir un accord avec Reddit. Au mois de février dernier, c’est Google qui avait signé un accord similaire. À l'époque, on avait appris que le contrat passé entre les deux entités, d'une valeur de 60 millions d'euros, allait permettre à Google d'entraîner ses systèmes d'IA avec les données du forum. Or, dans le cas d’OpenAI, on ne connaît pas à ce jour les détails financiers du contrat.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Avez-vous déjà rêvé de naviguer sur vos écrans simplement grâce à votre regard ? Plus besoin de scroller ou de faire le moindre effort avec vos mains ! Si cette technologie existe déjà pour les personnes en situation de handicap, Apple serait tenté de la rendre disponible au grand public. Mi-mai, le GAFAM a détaillé toute une liste de nouvelles fonctionnalités d’accessibilité pour permettre à tout le monde de naviguer sur son téléphone sans contraintes, dont les personnes handicapées justement.


    Et comme vous vous en doutez, la fonctionnalité la plus impressionnante, c’est la navigation par le regard. Grâce à des algorithmes de suivi de l’œil et à la caméra frontale des appareils Apple, il sera possible de naviguer dans l’interface, sélectionner des éléments à l’écran, faire défiler du texte et bien plus… À noter que la fonctionnalité je cite, « ne nécessite pas de matériel ou d’accessoires supplémentaires » fin de citation. Si l’idée d’un contrôle de l’interface avec le regard peut paraître assez cool, l’entreprise précise tout de même que cette fonctionnalité est je cite « pensée pour les utilisateurs et utilisatrices atteint d’un handicap physique » fin de citation, comme en atteste la vidéo de présentation, mettant en scène une femme dans un fauteuil roulant contrôlant son iPad avec le regard.


    Autre point intéressant, la musique dite « haptique » devrait permettre de ressentir les vibrations d’une chanson grâce au moteur taptic engine pour que les personnes malentendantes puissent aussi je cite « vivre la musique » sur leur iPhone, d’après Apple. Enfin, d’autres modifications sont prévues concernent des handicaps plus légers comme l’ajustement de la couleur de l’interface pour les daltoniens sur CarPlay ou la surimpression de petits points mobile sur l’écran pour réduire le mal de transports. Je cite, « des recherches ont montré que le mal des transports est généralement causé par un conflit sensoriel entre ce qu’une personne observe et ce qu’elle ressent […] la fonctionnalité d’indices de déplacement du véhicule fait apparaître des points animés sur les bords de l’écran correspondant aux différents mouvements du véhicule pour aider à réduire ces conflits sensoriels » fin de citation. Ces différentes améliorations devraient arriver dans les prochains mois sur les différents appareils Apple concernés.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • C’est l’un des services de streaming les plus attendus en France : Max (anciennement HBO Max) arrive le 11 juin prochain, comme l'annonce le groupe Warner Bros. Discovery. La plateforme regroupera toutes les productions du groupe audiovisuel, ce qui comprend des licences très populaires comme Harry Potter, Batman, Superman, Matrix, mais aussi toutes les séries produites par HBO, comme Succession, The Last of Us, Euphoria et Game of Thrones. Les premiers abonnés pourront notamment retrouver la seconde saison, très attendue par les fans, du spin-off du Trône de Fer, House of the Dragon à partir du 16 juin.


    Côté prix, on sait que Warner Bros. Discovery proposera plusieurs offres aux abonnés français, à commencer par un premier prix à 5,99 euros par mois, ce qui inclura de la publicité avant et pendant les programmes. Il y aura aussi la formule Standard à 9,99 euros par mois pour une qualité Full HD et un accès aux chaînes de télévision du groupe (comme Cartoon Network, CNN International, Discovery Channel, Warner TV... et enfin la formule Premium à 13,99 euros par mois, qui proposera en plus de tout ce que l’on vient d’évoquer, une qualité 4K et le son Dolby Atmos, ainsi que la possibilité d’utiliser le service sur quatre appareils en simultané. À noter que cet abonnement sera inclus d’office pour les abonnés aux offres Canal+ Ciné Séries et Canal+ Friends and Family, et cela sans surcoût, au même titre que les abonnés du Pass Warner d'Amazon Prime Video.


    Pour les fans de sport, Max proposera également une option au tarif de 5 euros par mois en complément de ces autres offres pour accéder aux chaînes Eurosport 1 et Eurosport 2, dont les antennes diffusent notamment l'Open d'Australie et l'US Open en tennis, les trois Grands Tours de cyclisme, ainsi que l’ensemble des épreuves des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Reste à savoir si les licences fortes de la plateforme seront suffisantes pour attirer suffisamment de spectateurs.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Le monde de la tech s’intéresse de plus en plus à notre cerveau… Il n’y a qu’à regarder Neuralink d’Elon Musk pour voir de quoi on parle. Mais aujourd’hui, c’est Google qui revient sur le devant de la scène à ce sujet. Dans une étude publiée dans Science il y a peu (et dont le lien est dans la description de cet épisode), des chercheurs en neuroscience du GAFAM ont dévoilé une carte tridimensionnelle détaillant un volume d'environ un mm3 d'un cerveau humain. Une prouesse scientifique inédite, qui nous livre de précieuses informations sur notre cerveau.


    Le fragment de cerveau, prélevé sur une femme de 45 ans lors d'une opération visant à traiter ses crises d’épilepsie, a été conservé et traité avec des métaux lourds pour en faciliter l'observation au microscope. Ce prélèvement a ensuite été découpé par une équipe de chercheurs de l'Université Harvard 5 000 tranches environ, d'une épaisseur incroyablement fine de 34 nanomètres, permettant ainsi d’obtenir une imagerie détaillée grâce à des microscopes électroniques. Étape suivante : la reconstruction intégrale en 3D du réseau neuronal, grâce à des modèles d'intelligence artificielle. Ainsi, les chercheurs et Google ont pu révélé un réseau dense de 57 000 cellules et 150 millions de synapses, offrant un aperçu sans précédent de la structure et de la connectivité du cerveau humain. Au total, la carte constituée par l'équipe contient 1,4 petabytes de données !


    Parmi les découvertes, on peut citer l'observation de certaines cellules nerveuses établissant jusqu'à 50 connexions synaptiques entre elles. Ce nombre de connexions, significativement plus élevé que ce qui était observé jusqu'à présent, prouve que nous sommes encore loin de tout comprendre du fonctionnement du cerveau. Cette cartographie sera donc un précieux outil scientifique pour les années à venir, et servira sans doute à décrypter le fonctionnement interne de notre organe de manière plus précise, sans compter les avancées dans le traitement des maladies du cerveau.


    Etude : https://www.science.org/doi/abs/10.1126/science.adk4858


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • L'IA générative révolutionne tout sur son passage depuis quelques années. Malheureusement, comme n’importe quel outil aussi puissant, son utilisation est bien souvent détournée pour créer des contenus malveillants, comme les deepfake pornographiques… un fléau que les géants de la tech cherchent à combattre. Ceci dit, si la production de contenu pornographique est autorisée dans le monde « réel », alors, pourquoi serait-il interdit via l’IA ? C'est justement à cette question qu'OpenAI a décidé de répondre avec un avis déjà bien tranché.


    D’après le média spécialisé Wired, qui a eu accès à un document produit par OpenAI, intitulé « Mode Spec » (dont le lien est dans la description de cet épisode), on en apprend davantage sur la manière dont l’entreprise souhaiterait que ses modèles de langages se comportent dans de nombreux domaines... dont celui de la pornographie. Je cite « nous étudions actuellement la possibilité de fournir de manière responsable la possibilité de générer du contenu NSFW dans des contextes adaptés à l'âge par l'intermédiaire de l'API et de ChatGPT » NSFW, est l’accronyme anglais signifiant « not safe for work » et qui renvoie à tout contenu explicite. Dans le même document, OpenAI rappelle que ce terme je cite « peut inclure de l'érotisme, du gore extrême, des insultes et des obscénités » fin de citation.


    Si le document ne donne aucune indication précise sur comment une telle possibilité pourrait être mise en place, il montre que l'interdiction de créer du contenu explicite pour les IA n'est pas intangible. Une position qui peut être compréhensible dans le sens où certaines IA, créées par des acteurs de moindre importance que les GAFAM, sont déjà capables de produire ce genre de contenu. Ne vaut-il pas mieux que des acteurs responsables, et dont la taille même les obligera à rendre potentiellement des comptes, puissent offrir cette fonction, et avec cela, la possibilité pour les pays de la réguler ?

     


    Document OpenAI : https://cdn.openai.com/spec/model-spec-2024-05-08.html#dont-respond-with-nsfw-content


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • La France continue d’attirer l’attention des géants de la tech, notamment dans le domaine de l’IA. Dans un entretien accordé au Figaro, dont le lien est dans la description de cet épisode si vous voulez le lire, le directeur général de Microsoft a annoncé vouloir je cite de « former un million de Français » à l'utilisation de l’IA d’ici à 2027, notamment pour « manier l’IA générative dans la vie quotidienne » ou pour « renforcer les compétences des développeurs informatiques » fin de citation.


    Concrètement, cela passera par des formations dispensées par France Travail, avec la startup Simplon (spécialisé dans les métiers du numérique) ainsi que par des partenariats noués avec plusieurs écoles de commerce. Parmi elles, on retrouve notamment l’EDHEC de Roubaix ou encore Rennes Business School. Rien de véritablement nouveau pour ceux qui se rappellent qu’en mars dernier, Microsoft annonçait le lancement d’une grande campagne surnommée « À vous l’IA » qui ambitionnait de former 100 000 Français à l’utilisation de l’intelligence artificielle rien qu’en 2024. Mais avec cette annonce, Microsoft veut clairement accélérer la cadence sur son projet. Reste à connaître le contenu et évaluer la qualité des formations et leurs utilités en dehors de l’écosystème IA de Microsoft.


    Et si le GAFAM a choisi la France, ce n’est pas pour rien. Depuis quelque temps, notre pays est devenu l’un des leaders de l’intelligence artificielle avec des investissements massifs (notamment 1,5 milliard euros d’aide publique en 2022) et des centaines de startup qui, au total, ont levé 3,5 milliards d’euros en 2022. Un statut qui a récemment poussé Google à ouvrir un laboratoire de recherche dédié à l’IA en plein cœur de Paris et à faire des annonces similaires concernant la formation de futurs spécialistes de l’IA. Microsoft est donc en terrain quasiment conquis, puisque l’IA est donc assez enracinée en France, au moins après des spécialistes. La pépite française qui commence désormais à se faire un nom, Mistral AI, développe d’ailleurs un chatbot nommé Le Chat, et a d’ailleurs été financée à hauteur de 15 millions d’euros par Microsoft.


    Article : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/brad-smith-microsoft-va-investir-4-milliards-d-euros-en-france-au-service-l-intelligence-artificielle-et-de-la-croissance-economique-du-pays-20240512


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • À 63 ans, Tim Cook fait partie des plus vieux PDG de la Silicon Valley. Ce n’est donc pas surprenant que la question de sa succession se pose de plus en plus ces derniers mois, voir ces dernières années… Et si aucun successeur n’avait émergé jusqu’à présent, il semblerait que la donne ait changé puisqu’un nom revient de plus en plus souvent dans les conversations, celui de John Ternus.


    John Ternus, c’est avant tout un ancien ingénieur dans la réalité virtuelle. Mais si le grand public en entend beaucoup parler ces derniers temps, c’est aussi pour sa fidélité à Apple depuis plus de 20 ans… C’est en effet en 2001 que Ternus entre chez Apple, avec seulement un diplôme d’ingénierie mécanique et quasiment aucune expérience professionnelle. Il gravi alors les échelons petit à petit jusqu’à diriger le développements hardware du GAFAM. On lui doit notamment le développement de « toutes les générations et de tous les modèles d’iPad » d’après sa biographie mise en ligne par Apple. A noter que son équipe a aussi planché sur le lancement des AirPods et des iPhone 12. Côté communication, c’est notamment lui qui s’est chargé de faire la tournée des médias européens depuis plus d’un an pour détailler la stratégie environnementale d’Apple.


    Moins reconnu que d’autres têtes pensantes d’Apple comme Eddy Cue ou Craig Federighi, Ternus aurait comme gros avantage d’être quadragénaire, permettant aux investisseurs de se projeter sur au moins 10 ans avec la même tête pensante à la barre d’Apple. D’après des sources interrogées par Bloomberg, il est également apprécié au sein de l’entreprise pour sa capacité à mettre les mains dans le cambouis quand il s’agit de travailler sur des problématiques d’ingénierie pure. Seule petite ombre au tableau, Ternus n’est pas vraiment connu du grand public. Autre détail important, Tim Cook n’a pas encore officiellement donné sa démission. Donc même si sa succession est régulièrement évoquée, le PDG a assuré que cela n’arrivera pas avant « un moment ». Ce n’est sans doute qu’une question de temps… mais reste à savoir combien.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Vous le savez, il n’y a pas que ChatGPT, ou Bard quand on parle d’intelligence artificielle (dans ce cas précis de chatbot). Il existe une autre IA dont vous avez déjà entendu parler et qui devrait sans doute passer un nouveau cap grâce au soutien financier d’Amazon, j’ai nommé Claude. Car cette année, tout comme ChatGPT ou Copilot, Claude devrait avoir droit à sa propre application pour smartphone. Avec cela, il y a fort à parier que Claude ne devienne l’égal des autres chatbot que je viens de mentionner.


    Concrètement, cette application sera d'abord un chatbot, avec lequel l'utilisateur pourra communiquer pour obtenir des informations, et produire des textes. Il sera également possible de transmettre des images à Claude, pour que l’IA les analyse. Pour l’heure, il se dit que l’application sera gratuite, mais uniquement sur iOS dans un premier temps. L’entreprise derrière Claude, nommée Anthropic promet le lancement prochain d’une autre application sur Android.


    Pour les internautes, cette annonce représente un enrichissement intéressant de l'offre d'IA sous forme d'applications. Ceci dit, cette application pour smartphone arrive quand même un an après la mise à disposition de ChatGPT… ne serait-ce pas déjà trop tard ? Gemini propose aussi de son côté un accès sur smartphone depuis 2023. Visiblement, ce mouvement semble avoir échappé à Anthropic jusqu’à aujourd’hui. Le product manager de l’entreprise Scott White explique en effet que le développement de cette application est venu après que la direction a remarqué que le public faisait de plus en plus usage des outils IA à travers des applications. S’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre, Claude va devoir proposer une puissance suffisamment importante pour pouvoir séduire des utilisateurs et ne pas se laisser distancer par la concurrence.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Connaissez-vous ChatRTX ? Il s’agit d’un projet de chatbot alimenté par intelligence artificielle, qu’NVIDIA avait présenté en février dernier sous le nom de « Chat with RTX». S’il ne s’agit que d’une application de démonstration pour l’instant, elle permet tout de même de créer un serveur de chatbot local accessible depuis votre navigateur. Celui-ci vous permet ainsi d'alimenter l'IA avec vos documents et même des vidéos YouTube, transformant votre machine en un puissant outil de recherche capable de résumer vos contenus et de répondre à vos questions.


    Au niveau de la configuration minimale pour profiter de ChatRTX, il vous faut une carte graphique RTX série 30 ou 40, disposant d'au moins 8 Go de RAM. Initialement capable d'exploiter les modèles Mistral et Llama 2, ChatRTX peut désormais compter sur de nouveaux modèles : ChatGLM3 (modèle de langage bilingue anglais et chinois), CLIP d'OpenAI (capable de générer des descriptions de texte à partir d'images, et inversement) et Gemma de Google. Ce dernier a d'ailleurs été conçu spécialement en collaboration avec NVIDIA et fonctionne parfaitement sur des PC solidement équipés. ChatRTX centralise donc tous ces nouveaux modèles et se charge de simplifier leur exécution locale. L'interface apparaît comme plutôt intuitive et il est possible de jongler entre différents modules en fonction de vos besoins : analyse de vos photos, de vidéos en ligne ou synthèses de documents par exemple. Pour l'utiliser, il suffit de se rendre sur le site officiel de NVIDIA, dont le lien est dans la description de cet épisode.


    NVIDIA ne s'est pas contenté d'améliorer sa prise en charge des modèles, mais également doté son chatbot d'un système de reconnaissance vocale, grâce à Whisper, un modèle d'IA conçu par OpenAI, spécialement taillé pour la reconnaissance et la transcription vocale. Ainsi, l'utilisateur pourra interroger ChatRTX, juste à l'aide de sa voix. Sur le papier, ChatRTX est une sollution facile, clé en main pour tout le monde, même ceux qui ne sont pas très à l’aise avec la programmation. Reste à savoir s’il trouvera son succès auprès du grand public.


    NVIDIA : https://www.nvidia.com/fr-fr/ai-on-rtx/chatrtx/


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Les Français ne téléchargent presque plus de produits piratés sur internet. En effet, il semblerait que les internautes de l’hexagone aient changé leurs pratiques, rendant obsolète certains outils comme Hadopi d’après les derniers chiffres qui viennent de nous être dévoilés par l'Arcom.


    Qu'ont fait les Français entre 2021 et 2023 sur internet ? Selon le régulateur du net, l'Arcom, ils se sont beaucoup moins adonnés aux piratages de contenu. Le nombre de personnes consommant illégalement du contenu sportif ou culturel est en effet passé de 11,7 millions en 2021 à 8,5 millions d'individus en 2023, soit une baisse très nette de 27%. L'Arcom y voit l'effet du travail des autorités, qui multiplient les blocages de sites de streaming illégaux, ainsi que les plateformes de téléchargement, les deux moyens favoris des pirates aujourd’hui. Ainsi, depuis le 1ᵉʳ octobre 2022, ce sont près de 600 noms de domaine qui ont été bloqués par la justice.


    Évidemment, les plus malins savent que le piratage est encore assez facile, notamment si l’on passe par un VPN. C’est d’ailleurs le souci principal de l’ARCOM qui explique que plus de la moitié des personnes qui persistent à regarder du contenu de manière illégale utilisent un VPN, soit 57%. Pour les plus pointilleux, 46% ont même déjà modifié leurs réglages DNS. Des chiffres bien supérieurs à la moyenne nationale, puisque sur l’ensemble des internautes français, moins de 30% utilisent une VPN, et à peine 20% s’est déjà aventuré dans les réglages DNS. Enfin, si le streaming illégal de manière générale est en recul, il existe une exception : le streaming illégal en direct. Une pratique propre aux compétitions sportives, et qui est en légère hausse sur l'année 2023. Une augmentation qui provient à la fois des sites de live streaming, et des services illégaux d'IPTV.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Google n’est pas serein. C’est le moins que l’on puisse dire, notamment parce qu’Open AI compte développer un moteur de recherche capable de rivaliser directement avec celui du GAFAM en s’appuyant sur la puissance de ChatGPT. Les connaisseurs diront que Microsoft est déjà engagé dans cette voie avec Bing, qui a connu une mise à jour assez importante avec l’arrivée de Copilot, une IA basée sur GPT-4, le modèle de langage le plus avancé d’OpenAI. Pour le moment, cette expérience n'a pas apporté de changement majeur, mais Sam Altman semble bien décidé à concurrencer Google.


    D’après le média Neowin, un utilisateur de Reddit aurait déniché sur internet des certificats SSL indiquant la création d'un nom de domaine. Il s'agirait en effet d'une interface dont l'URL serait « search.chatgpt.com », nom qui affiche un résultat intéressant quand on le recherche sur un navigateur, puisqu’au lieu d'afficher le message d'erreur habituel quand on tape une adresse web incorrecte, la page affiche tout simplement « not found ». Il semble donc qu'il existe une plateforme en cours de construction derrière ce nom de domaine. C'est également ce qu’a confirmé sur X un podcasteur spécialisé dans l'intelligence artificielle, @nonmayorpete, qui reprend l'URL que je viens de vous citer, ajoutant la date du 9 mai. Cela signifie-t-il que le lancement d’un moteur de recherche signé ChatGPT serait imminent ? Si oui, quelle forme particulière pourrait-il prendre afin de réellement rivaliser avec Google ? Réponse dans les jours à venir.


    Pour finir, il existe déjà un site prétendant rivaliser avec Google en utilisant la puissance de ChatGPT, du nom de GPTGO. Gratuit, sans compte, mais avec publicité, l’outil reprend la forme simpliste de Google et permet en effet de d’obtenir des réponses à des questions simples. Ceci dit, le résultat de GPTGo ne vous enverra pas vers des liens de sites internet à moins que vous ne le lui demandiez. Autre point important, le site est en anglais pour l’instant et n’a pas accès à internet en temps réel. Clairement pas le mix attendu entre Google et ChatGPT, mais une alternative au Chatbot d’OpenAI et à Google pour faire des recherches faciles et rapides sur des sujets déjà bien connus du grand public.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Si vous ne le saviez pas déjà, le KGB, ce n’est pas uniquement le nom des services secrets russes. C’est aussi le nom des services secrets biélorusses. Et ce sont précisément ces services secrets qu'un groupe dissident biélorusse, appelé Cyber-Partisans, affirme avoir piratés. La référente du groupe, Yuliana Shametavets, a expliqué à l'agence de presse américaine AP, que leur attaque aurait été une simple réponse. En clair, ce serait le KGB biélorusse qui aurait frappé en premier, accusant les Cyber-Partisans d'avoir prémédité des attaques de plusieurs sites sensibles du pays. Ceci dit, pourquoi les Cyber-Partisans ont-ils pris en grippe leur propre KGB national ?


    Tout débute après la réélection controversée du président Alexandre Loukachenko en 2020. Face à la répression sévère des manifestations post-électorales, les Cybers-Partisans, des professionnels anonymes de l'informatique installés à l'étranger, ont décidé d'agir contre le régime autoritaire. Leurs premières actions ont été symboliques, comme le piratage de sites d'information d'État pour diffuser des images de brutalités policières ainsi que l'inscription de Loukachenko et du ministre de l'Intérieur sur une liste de personnes recherchées. Ils ont également remplacé le drapeau officiel biélorusse par le drapeau blanc-rouge-blanc, emblème des dissidents. Avec le temps, les Cyber-Partisans ont évolué, collaborant avec BYPOL, un groupe d'ex-policiers biélorusses également opposés à Loukachenko. Une alliance qui a permis de mieux planifier les attaques informatiques, visant toujours à exposer la violence du régime et à promouvoir la démocratie. Les membres du groupe, qui préservent leur anonymat même entre eux, se considèrent comme des hackers éthiques, ciblant l'État sans nuire aux citoyens. Leur porte-parole, Yuliana Shemetovets, opère depuis New York, et leur objectif principal est de mettre fin à la répression en Biélorussie, pour restaurer un régime démocratique.


    Après plusieurs années de tentatives infructueuses pour pirater le KGB, les Cyber-Partisans sont finalement arrivés à leurs fins le 28 avril dernier. Ils ont d'ailleurs publié cet accomplissement sur X.com. De plus, les hacktivistes ont également annoncé avoir mis à disposition du public un chatbot Telegram donnant accès aux noms des agents du KGB, avec leurs photos. Je cite, « nous voulons montrer que dans le monde numérique, il est impossible de cacher des informations, que la vérité sur les répressions politiques fera surface et que ceux qui les ont perpétrées seront punis », prévient Yuliana Shemetovets. Si vous ne prenez toujours pas les Cybers-Partisans au sérieux, sachez qu’à leur palmarès figure notamment l'attaque de médias contrôlés par l'État, mais aussi des chemins de fer du pays (à trois reprises) ce qui a entraîné la paralysie du trafic ferroviaire, paralysant l’acheminement de matériel militaire russe vers l'Ukraine. Un ennemi très sérieux du pouvoir biélorusse, et un allié important pour la démocratie et les droits humains malgré des méthodes plus que discutables.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.