Afleveringen

  • Le naufrage de la Minerve, un sous-marin français de classe Daphné, reste un mystère depuis sa disparition en 1968. Le 27 janvier 1968, la Minerve effectuait un exercice au large de Toulon lorsqu'elle a soudainement disparu avec ses 52 membres d'équipage. Les recherches initiales pour retrouver le sous-marin ont été infructueuses, malgré des efforts intensifs et l'utilisation de diverses technologies de détection sous-marine.


    Tentatives de Localisation

    Pendant des décennies, de nombreuses expéditions ont tenté de localiser la Minerve sans succès. Le mystère a persisté, alimenté par l'absence d'épave et la multitude de théories sur les causes possibles de la disparition, allant des défaillances techniques à des erreurs humaines.


    Découverte de l'Épave

    En juillet 2019, grâce aux avancées technologiques et aux efforts combinés de la marine française et d'entreprises privées, l'épave de la Minerve a finalement été retrouvée à 45 kilomètres de Toulon, par 2 370 mètres de fond. Cette découverte a permis d'apporter des réponses sur la localisation de l'épave, mais beaucoup de questions sur les causes exactes du naufrage demeurent.


    Enquête et Questions Ouvertes

    L'enquête sur la Minerve a révélé que le sous-marin avait probablement sombré rapidement, mais sans éléments clairs sur les raisons précises de cette catastrophe. Les analyses de l'épave continuent dans le but de comprendre les circonstances exactes de la tragédie. Le mystère persiste donc, nourri par l'absence de preuves concluantes sur la cause exacte du naufrage, faisant de la Minerve un symbole des défis et des dangers associés aux opérations sous-marines.



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  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

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  • Dans les films japonais des années 1950 et 1960, il n'était pas rare de voir des amis ou des collègues de travail entrer dans des bars. Assis en tailleur, autour d'une table basse, ils versaient généreusement, dans de petits bols, le saké contenu dans des bouteilles de céramique. Il s'agissait là d'un véritable rituel.


    Mais les temps ont changé. En effet, les jeunes ne voient plus les choses de la même manière. Si près du tiers des Japonais de 40 à 60 ans boivent régulièrement, cette proportion descend à 8 % chez les jeunes générations.


    D'où l'inquiétude du gouvernement. En effet, les taxes sur les boissons alcoolisées n'ont cessé de baisser, représentant 1,7 % des recettes fiscales en 2020, contre 5 % en 1980. Une désaffection pour l'alcool que les habitudes prises durant l'épidémie de Covid ont encore accentuée. Or, la baisse de la consommation d'alcool a entraîné, en 2022, une perte de 48 milliards de yens, soit environ 350 millions d'euros.


    Face à cette situation, les autorités nipponnes agissent à rebours des autres gouvernements. Au lieu d'inciter sa population à boire moins d'alcool, elles l'encouragent, au contraire, à renouer avec le saké, la bière ou le whisky.


    Pour relancer la consommation d'alcool, le gouvernement et le fisc n'ont pas hésité à lancer des concours, dont l'un porte le titre évocateur de "saké viva". Surtout destinés à la tranche d'âge des 20-39 ans, ils consistent à susciter des idées sur la manière de rendre les boissons alcoolisées plus attractives.


    Ainsi, les participants doivent imaginer de nouvelles présentations pour les bouteilles d'alcool, ainsi que de nouvelles stratégies de vente. On leur demande même de réfléchir à la façon dont on pourrait vendre de l'alcool dans les "métavers", ces mondes numériques très appréciés des jeunes Japonais.


    Les gagnants se verront remettre des prix et ont déjà reçu l'assurance que leurs idées seront mises en pratique.


    Une politique qui ne choque pas grand monde, dans un pays où la promotion de l'alcool a droit de cité.


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  • La clé de contact des Porsche s'insère à gauche pour des raisons historiques et pratiques. Cette caractéristique remonte aux premières courses d'endurance comme les 24 Heures du Mans. Les pilotes devaient courir vers leurs voitures, démarrer le moteur et partir le plus rapidement possible. En plaçant la clé à gauche, les pilotes pouvaient démarrer le moteur de la main gauche tout en engageant la première vitesse de la main droite, gagnant ainsi de précieuses secondes au départ. Cette tradition a perduré dans les modèles de route pour maintenir cet héritage unique.


    Faits Surprenants sur Porsche


    Origines Nazi : Ferdinand Porsche, le fondateur, a travaillé directement avec le régime nazi, notamment en concevant la Volkswagen Beetle à la demande d'Adolf Hitler. Cette voiture devait être un véhicule abordable pour le peuple allemand. De plus, pendant la Seconde Guerre mondiale, Porsche a produit des équipements militaires, dont des chars, pour l'armée allemande.


    Contexte historique

    Volkswagen Beetle : Conçue par Ferdinand Porsche, cette voiture a été lancée sous le régime nazi comme un projet pour motoriser l'Allemagne.


    Production de guerre : Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise Porsche a fabriqué des véhicules militaires comme le char Tiger et d'autres équipements de guerre.


    Logo : Le logo de Porsche, créé en 1952, tire son origine des armoiries de la ville de Stuttgart et de l'ancien royaume de Wurtemberg. Stuttgart, où le siège de Porsche est situé, est symbolisée par un cheval cabré au centre du logo, reflétant son histoire en tant que haras. Les couleurs rouge et noire et les bois de cerf proviennent des armoiries du Wurtemberg. L'ensemble du logo, avec le nom "Porsche" en haut et "Stuttgart" au centre, symbolise à la fois l'héritage régional et l'identité de la marque.


    Innovation électrique : Ferdinand Porsche a conçu l'une des premières voitures hybrides en 1900, la Lohner-Porsche Mixte, un véhicule hybride essence-électricité.


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  • La distance à laquelle se situe l’horizon dépend de la hauteur de l’observateur par rapport au niveau de la mer. Cette distance peut être calculée en utilisant une formule géométrique simple basée sur la courbure de la Terre.

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  • Les moulins à discipline, ou "treadwheels," étaient des dispositifs utilisés dans les prisons anglaises du XIXe siècle comme méthode de punition et de réhabilitation des détenus. 


    Appelés "treadwheels," en an glais elles servaient de punition et au travail forcé des détenus. Ces appareils consistaient en une grande roue que les prisonniers devaient faire tourner en marchant ou en grimpant sur des barreaux, un effort physique intense et épuisant. 


    1. Discipline et Punition

    - Contrôle de la population carcérale : Les moulins à discipline étaient utilisés pour imposer une routine stricte et une discipline rigoureuse. Le travail monotone et épuisant servait de moyen de punir les détenus tout en les empêchant de comploter ou de causer des troubles.

    - Dissuasion : L'épuisement physique associé à l'utilisation des moulins décourageait les comportements indisciplinés parmi les prisonniers.


    2. Réhabilitation par le Travail

    - Habitude du travail : On croyait que le travail forcé pouvait inculquer une éthique de travail aux détenus, aidant à leur réhabilitation et à leur réintégration dans la société après leur libération.

    - Réforme morale : Le travail pénible était vu comme un moyen de réformer moralement les détenus, en les éloignant des habitudes oisives et criminelles.


    3. Utilisation de l'énergie mécanique

    - Production d'énergie : En plus de ses fonctions disciplinaires, le treadwheel était parfois utilisé pour générer de l'énergie mécanique pour des tâches telles que le pompage de l'eau ou le broyage de grain. Cependant, cet usage pratique était souvent secondaire par rapport à l'objectif disciplinaire.


    4. Développement des Pratiques Pénitentiaires

    - Influence des Réformateurs : Les réformateurs pénitentiaires du XIXe siècle, comme Jeremy Bentham, prônaient l'utilisation du travail forcé comme moyen de réhabilitation. Le treadwheel s'inscrivait dans cette philosophie, combinant punition et utilité économique.


    En résumé, les moulins à discipline étaient installés dans les prisons du XIXe siècle pour imposer la discipline, réformer les détenus par le travail et parfois pour des usages utilitaires. Bien que leur utilisation ait souvent été critiquée pour ses conditions inhumaines, ils représentent une période de l'histoire pénitentiaire où la punition et la réhabilitation étaient étroitement liées.


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  • La controverse autour de la phrase "That's one small step for man, one giant leap for mankind" prononcée par Neil Armstrong lors de sa première marche sur la Lune en 1969 découle de l'absence apparente de l'article "a" avant "man". Voici les principaux éléments de cette controverse :


    Intention de Neil Armstrong

    - Ce qu'il voulait dire : Neil Armstrong a toujours affirmé qu'il avait voulu dire "That's one small step for a man, one giant leap for mankind". Cette formulation distingue clairement "un homme" (lui-même) de "l'humanité" (mankind).


    Enregistrements Audio

    - Absence de l'article "a" : Les enregistrements audio transmis depuis la Lune ne capturent pas clairement l'article "a". Ainsi, la phrase entendue par le public et enregistrée pour la postérité semble être "That's one small step for man, one giant leap for mankind".

    - Analyses techniques : Des analyses plus récentes, utilisant des technologies de filtrage audio et de traitement du signal, ont tenté de détecter l'article manquant, avec des résultats mitigés. Certains experts pensent qu'il a bien été dit mais était inaudible en raison de la qualité de la transmission, tandis que d'autres pensent que l'article n'a pas été prononcé.


    Contexte historique et technique

    - Transmission depuis la Lune : La transmission audio depuis la Lune était sujette à des interférences et à des limitations technologiques de l'époque. Ces facteurs peuvent avoir contribué à la perte ou à la distorsion de certains mots.

    - Stress et pression : Le stress et la pression extrêmes de ce moment historique peuvent également avoir influencé l'énonciation d'Armstrong.


    Perception publique et médiatique

    - Impact de la citation : Malgré la controverse, la phrase est devenue l'une des plus célèbres de l'histoire de l'exploration spatiale. La discussion sur l'article manquant n'a en rien diminué l'impact symbolique et historique de cette déclaration.

    - Déclarations d'Armstrong : Neil Armstrong lui-même a fait plusieurs déclarations publiques expliquant qu'il avait l'intention de dire "a man", ce qui a ajouté une dimension humaine et personnelle à la controverse.


    La controverse sur la phrase "That's one small step for man, one giant leap for mankind" est un mélange de facteurs techniques, historiques et humains. Elle illustre les défis de la communication dans des conditions extrêmes et la manière dont les mots peuvent être interprétés et réinterprétés au fil du temps.


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  • Rediffusion


    Les tests chargés d'évaluer l'intelligence d'un individu ont été élaborés en 1905 par le pédagogue français Alfred Binet et ses collaborateurs. Ces tests de QI (Quotient intellectuel), qui étaient censés déterminer l'"âge mental" de l'enfant, ont été élaborés à la duite d'une demande du Ministère de l'Instruction publique, comme on l'appelait alors.


    À la suite des lois de 1881-1882, qui rendent l'école primaire obligatoire et gratuite, les autorités éducatives se sont aperçues que tous les enfants n'étaient pas en mesure de suivre l'enseignement prévu pour eux.


    Le Ministère souhaitait donc disposer d'une mesure objective des capacités intellectuelles de chacun d'entre eux, de manière à pouvoir créer des classes spécifiques, destinées à accueillir les enfants les plus en difficulté.


    Le but était donc de repérer ces élèves, grâce à ces tests de QI, de manière à leur dispenser des cours adapté et un soutien approprié.


    Ces tests ont fait l'objet de certaines critiques. C'est ainsi que leur concepteur, qui prétendait ne mesurer que le processus intellectuel, et non les connaissances, s'appuyait tout de même sur certains acquis pour construire ses tests.


    Une tout autre utilisation


    Les tests de QI, cependant, ont parfois été utilisés à d'autres fins, bien moins avouables. En effet, aux États-Unis, ou dans certaines provinces de Canada, à la fin des années 1920, des personnes ayant eu de faibles résultats aux tests de QI étaient obligées de se soumettre à des programmes de stérilisation forcée.


    On connaît au moins le cas d'une personne qui, ayant poursuivi les autorités canadiennes à cette occasion, a obtenu gain de cause.


    Cette instrumentalisation, à des fins eugénistes, des tests de QI, n'est pas la seule dérive constatée. En effet, certains auteurs ont constaté que les représentants de certaines minorités, comme les Noirs, avaient parfois des résultats plus médiocres aux tests de QI.


    Ils ont alors expliqué ces différences de scores, entre les uns et les autres, par des raisons, souvent fondées sur la génétique, qui ont paru racistes à certains observateurs. Pout ces derniers, ces écarts s'expliquaient surtout par la nature de l'environnement social.


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  • L'agence Reuters est, aujourd'hui encore, l'une des plus importantes agences de presse. Présente dans plus de 90 pays, elle emploie près de 50.000 personnes, dont 2.500 journalistes.


    Elle est fondée en 1851 par Paul Julius Reuter. Né en Allemagne en 1816, ce fils de rabbin travaille d'abord dans une banque fondée par l'un de ses oncles, ouvre une librairie puis fonde un journal, sans plus de succès.


    Après toutes ces tentatives infructueuses, il débarque à Paris en 1848. Il y rencontre Charles Havas, qui a fondé, dès 1835, l'agence de presse du même nom. La collaboration entre les deux hommes ne dure qu'un an.


    Un départ vers l'Allemagne


    Si Reuter ne reste pas longtemps chez Havas, c'est qu'il ambitionne de fonder sa propre agence de presse. C'est chose faite dès 1849. Mais l'agence ouverte à Paris, qui transmet des nouvelles internationales aux journaux français, doit fermer au bout de quelques mois. Étant étranger, en effet, Reuter ne peut exercer une telle activité.


    Il quitte alors la France pour se rendre à Aix-la-Chapelle, en Allemagne, où il fonde une nouvelle agence. Un choix qui ne doit rien au hasard. En effet, c'est dans cette ville que se trouve le terminal du réseau télégraphique en provenance d'Allemagne.


    Reuter sera donc bien placé pour recevoir un flot d'informations, qu'il pourra ensuite diffuser en Belgique et en France.


    Des pigeons voyageurs à la rescousse


    Il se trouve cependant confronté à un sérieux problème. Il n'existe pas de télégraphe entre Aix-la-Chapelle et Bruxelles. Dès lors, comment acheminer les nouvelles vers la capitale belge et, de là, en direction de Berlin et Paris ?


    Reuter trouve alors une solution ingénieuse : il utilise des pigeons voyageurs. À vrai dire, le recours à ces oiseaux n'était pas nouveau, puisque Charles Havas y avait déjà pensé.


    Reuter réunit donc 200 pigeons qui, se déplaçant plus vite que les trains postaux, lui transmettent les nouvelles plus rapidement. Il prend donc connaissance de ces informations avant ses collègues, ce qui assure un avantage décisif à son agence.


    Mais la chance l'abandonne dès 1851, date à laquelle le télégraphe est posé sur cette ligne.


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  • Rediffusion


    Dans le jardin ou sur la plage, le "transat" est une chaise longue très appréciée des amoureux du farniente. Mais d'où tient-elle son nom ?


    Transat est le diminutif de "transatlantique". On désignait ainsi les grands paquebots qui, voilà quelques décennies, sillonnaient les mers du globe. On prit l'habitude d'appeler "transatlantiques" les "chaises de pont" sur lesquelles pouvaient se délasser les passagers.


    Elles étaient faites de bois et de rotin et pourvues d'accoudoirs et de repose-pieds. Au moment de l'instauration des congés payés, en 1936, les Français découvrent ces chaises longues et les adoptent.


    Le nom comme la chaise elle-même sont un peu simplifiés. L'appellation d'origine étant un peu longue, on l'abrège bientôt en "transat". Quant au rotin, il est remplacé par de la toile, accoudoirs et repose-pieds disparaissant de la plupart des modèles.


    L'un des premiers à utiliser cette abréviation, plus facile à retenir, serait André Gide, qui l'écrit dans son journal dès 1943.


    Un jeu de dupes


    Si quelqu'un essaie de vous tromper, vous direz volontiers qu'il vous "mène en bateau". Contrairement à ce qu'on pourrait croire, cette expression n'a rien à voir avec les marins et la navigation.


    Elle est fort ancienne puisqu'elle remonte au Moyen-Âge. On rencontrait alors, sur les places et les parvis des églises, des bateleurs, qui essayaient d'attirer les passants.


    Grâces à des tours de leur façon, ces gens adroits parvenaient à duper les badauds. Un peu comme les joueurs de bonneteau qui, aujourd'hui encore, trompent les gens en manipulant des cartes sous leurs yeux.


    Or, on a fini par confondre "bateleur" avec "batelier", qui désigne le propriétaire d'un bateau fluvial. Du batelier au bateau, il n'y avait plus qu'un pas. Dès lors, quand quelqu'un se faisait duper, on disait qu'il était "mené en bateau". L'expression n'a pas tardé à s'imposer dans l'usage.


    Il existe une variante, "monter un bateau", mais qui n'a pas tout à fait le même sens. Elle désigne en effet la préparation d'une entreprise frauduleuse ou d'une "arnaque". Elle comporte donc toujours une idée de tromperie.


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  • Rediffusion


    Vous avez certainement entendu dire que les éléphants ont peur des souris. S'agit-il seulement d'une légende ou cette affirmation comporte-t-elle une part de vérité ?


    Si ce petit rongeur est dangereux pour le pachyderme, c'est qu'il serait en mesure de s'introduire dans sa trompe, jusqu'à le rendre fou. Si une souris pouvait entrer dans la trompe d'un éléphant, ce qui reste à prouver, celui-ci n'aurait aucun mal, a priori, à s'en débarrasser.


    Et le pachyderme qui, grâce à sa trompe, possède un excellent odorat, n'aurait aucun mal à détecter une souris et à s'en éloigner aussitôt, s'il en éprouvait le besoin. Et On ne voit pas pourquoi un animal aussi massif aurait peur d'un rongeur qui, vu à son échelle, paraît vraiment minuscule.


    Une légende à l'origine inconnue


    Certains ont cependant pensé que la mauvaise vue de l'éléphant pouvait lui faire prendre une souris pour ce qu'elle n'est pas. Une récente vidéo montre en effet que des éléphants, croisant une souris, changent légèrement de chemin.


    Mais ils ne semblent pas effrayés pour autant. Si c'était le cas, ils reculeraient ou déploieraient leurs immenses oreilles. Ce qu'ils ne font pas. Ils sont simplement un peu gênés dans leur progression.


    D'ailleurs d'autres expériences ont montré que des éléphants, mis en présence de souris, ne s'en souciaient pas autrement.


    Mais, s'il s'agit d'une légende, d'où peut-elle provenir ? On sait en tous cas que cette croyance populaire remonte très loin dans le temps, puisque les Grecs anciens parlaient déjà de l'antinomie entre l'éléphant et la souris.


    Cette légende aurait-elle un rapport avec l'histoire du dieu indien à tête d'éléphant Ganesh, qui chevauche une souris gigantesque nommée Mushika ? On ne saurait le dire.


    En tous cas, s'il ne semble pas que l'éléphant soit effarouché par les souris, il paraît craindre certains animaux encore plus petits qu'elles. En effet, les éléphants sont très perturbés par le bourdonnement des abeilles.


    Ainsi, ils ne s'approchent pas des acacias, qui sont très appréciés de ces insectes. Ils fuient aussi les fourmis, qui peuvent s'infiltrer dans leur trompe.


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  • Rediffusion


    Les dimanches d'automne, la cueillette des champignons est un loisir pratiqué par de nombreux promeneurs. Et il permet d'alimenter la table familiale en produits délectables.


    En effet, la cueillette est autorisée, du moins dans les forêts domaniales, mais jusqu'à une certaine limite. Elle est évaluée à l'équivalent d'un seau de champignons par famille.


    Il faut donc se limiter à une cueillette clairement destinée à la consommation familiale. Elle ne doit donc pas excéder une contenance d'environ 5 litres. Si vous en ramassez davantage, vous vous exposez, en cas de contrôle, à des amendes.


    Mais pouvez-vous vendre ces champignons à des particuliers ou à des restaurants par exemple ? On le sait, les champignons sont des produits savoureux et recherchés, qui se négocient à des prix assez élevés.


    Aussi ne peut-on vendre de champignons ramassés dans la forêt sans respecter certaines conditions.


    Une vente soumise au respect de certaines conditions


    D'une manière générale, vous n'avez pas le droit de vendre des champignons dans une forêt appartenant à l''État ou à une collectivité territoriale. Dans une forêt domaniale, la mise en vente des champignons ramassés ne peut être envisagée, dans tous les cas, qu'avec l'accord explicite de l'Office national des forêts (ONF).


    Par contre, rien ne vous empêche de vendre le produit de votre cueillette si la forêt dans laquelle vous avez trouvé les champignons vous appartient. Il sera cependant nécessaire de déclarer les revenus tirés de cette vente à l'administration fiscale.


    Il sera alors préférable d'encadrer cette activité par la création d'une auto-entreprise, ou de toute autre structure comparable.


    Vous pourrez aussi écouler votre récolte si le propriétaire de la forêt vous autorise à

    ramasser des champignons sur ses terres et même à les vendre. Pour vous mettre à

    l'abri de toute contestation, il vaut mieux solliciter une autorisation écrite.


    Il faut enfin rappeler que le propriétaire de la forêt n'est pas obligé de la clôturer

    pour faire valoir son droit sur la propriété du sol et donc des champignons. Il n'est pas tenu non plus d'en interdire la cueillette par des panneaux.


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  • Rediffusion


    De nombreuses religions, comme l'islam ou le judaïsme, imposent des interdits alimentaires à leurs fidèles. Ce type de prescriptions semble moins répandu dans le christianisme.


    Elles existent cependant, du moins jusqu'à la fin de la période médiévale. Ainsi, des textes normatifs et des conciles proscrivent la viande non saignée. Un tel interdit n'est pas seulement destiné à ménager les juifs convertis, il s'impose par lui-même aux chrétiens.


    Dans les débuts du christianisme, et jusqu'au Moyen-Age, le chrétien doit respecter d'autres interdits alimentaires. Ainsi doit-il s'abstenir de consommer la viande d'un animal non tué par l'homme ou sacrifié sur un autel païen.


    De même, il est interdit, du moins en principe, de manger des aliments souillés par des animaux. Certains d'entre eux sont d'ailleurs considérés, pour des raisons variées, comme impurs.


    Il s'agit par exemple de la corneille, du castor ou encore de la cigogne, dont un chrétien ne saurait consommer la chair sans désobéir aux autorités religieuses.


    Le rôle de l'abstinence alimentaire


    Ce qui frappe cependant, dans le rapport du christianisme à la nourriture, ce n'est pas tant l'édiction de stricts interdits alimentaires que la surveillance de la quantité de nourriture absorbée.


    En effet, l'Église assimile la gourmandise, et plus encore la goinfrerie, à des péchés

    majeurs. Ce plaisir des sens est associé à la volupté et à la luxure. Aussi le chrétien doit-il lutter contre ces déviations et faire triompher l'esprit sur la chair.


    Pour y parvenir, il doit s'imposer des périodes d'abstinence et de jeûne. L'Église leur

    réserve ainsi certains moments dans l'année, comme le Carême ou l'Avent, ou dans la

    semaine, le vendredi étant considéré comme un jour d'abstinence alimentaire.


    Dans la période contemporaine, et notamment depuis le concile Vatican II (1962-1965),

    ces règles se sont beaucoup assouplies. Ainsi, l'obligation de l'abstinence du vendredi a-t-elle été levée, en 1966, par une décision du Pape.


    De même, les chrétiens sont invités aujourd'hui à respecter un jeûne plus rigoureux, durant le Carême, seulement à deux occasions, le mercredi des Cendres, qui en marque le début, et le Vendredi saint.


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  • Rediffusion


    En France, les citoyens jouent un rôle important dans la justice de leur pays. Ainsi, certains d'entre eux, qu'on appelle des jurés, font partie intégrante de la Cour d'assises, une juridiction répressive chargée de juger les crimes.


    Les jurés sont tirés au sort sur les listes électorales. La défense ou le ministère public peuvent les récuser. S'ils sont acceptés, ils assistent aux audiences du procès, au cours duquel ils peuvent poser des questions.


    Les audiences terminées, les jurés se retirent avec les juges pour délibérer. Ils se prononcent, à la majorité des voix, sur l'innocence ou la culpabilité du prévenu et, en cas de culpabilité, sur la peine à lui infliger.


    Un refus possible dans certains cas


    En principe, la fonction de juré ne peut pas se refuser. Il s'agit en effet d'un devoir civique. Si, sans raisons valables, un juré ne se présente pas au procès pour lequel il a été désigné, il risque une amende de 3.750 euros.


    Mais vous pouvez cependant invoquer des motifs légitimes pour ne pas assister au procès en tant que juré. Il peut s'agir de l'âge, une personne de plus de 70 ans n'étant pas obligée de devenir juré.


    L'absence de résidence principale dans le département où siège la Cour d'assises peut aussi vous dispenser de cette fonction. 


    Vous pouvez également montrer que vous êtes dans l'incapacité de vous rendre au tribunal.


    Les raisons invoquées peuvent être une invalidité, une maladie, qui vous touche, ou atteint l'un de vos enfants, ou encore une surdité, qui ne vous permet pas de suivre les débats.


    Par contre, vous ne pouvez pas invoquer le manque à gagner, une indemnité, qui couvre la perte de revenus et les frais de séjour, étant versée au juré.


    Si vous êtes dans l'une des situations décrites, il faut adresser, dans certains délais, une demande de dispense au greffe du tribunal, qui peut vous l'accorder. Si la dispense est refusée, où si elle parvient trop tard au greffe, vous n'avez d'autre solution que d'accepter votre fonction de juré.


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  • Rediffusion


    Le choix du prénom à donner à un enfant est une décision importante pour ses parents. Il jouera un rôle dans son identité et dans l'image qu'il se fera de lui-même. La liste des prénoms possibles n'a cessé de s'élargir avec le temps.


    Depuis une loi de 1993, le choix du prénom est entièrement libre. Les parents peuvent choisir un prénom existant ou en inventer un de toutes pièces. Ils peuvent notamment opter pour des diminutifs ou des prénoms étrangers. Il n'existe donc pas de

    liste limitative de prénoms.


    Les cas de refus du prénom


    Il existe cependant des cas où le prénom peut ne pas être accepté par l'officier d'état-civil. Cela peut être le cas si le prénom reprend le nom de famille d'une personne connue.


    L'usage d'un tel prénom peut être interdit au nom du droit qu'a toute personne de vouloir protéger son nom. De même, un prénom peut être refusé dans le cas où, l'enfant portant le nom d'un seul de ses deux parents, ce prénom reprendrait le nom de famille du second parent.


    Enfin, un prénom peut être rejeté s'il est considéré comme préjudiciable à l'intérêt de l'enfant. C'est le cas d'interdiction le plus fréquent. Un prénom ridicule, grossier ou présentant, pour diverses raisons, une connotation négative, ou pouvant susciter la moquerie, peut être jugé non conforme à l'intérêt de l'enfant.


    Ainsi, dans des décisions récentes, des juges ont estimé que les prénoms de « Fraise » et de « Nutella », donnés à des enfants, ne pourraient que susciter des sarcasmes et que, de ce fait, ils étaient contraires à l'intérêt de ces enfants.


    Dans tous les cas, ce n'est pas l'administration qui décide de refuser un prénom. S'il le juge opportun, en effet, l'officier d'état-civil soumet le cas au Procureur de la République.


    S'il estime le prénom litigieux, celui-ci transmet le dossier au juge aux affaires familiales, qui peut demander la suppression ou le changement du prénom. Bien entendu, les parents peuvent faire appel de ce jugement et, s'il est confirmé, introduire un pourvoi en cassation.


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  • Rediffusion


    Le pastis demeure la boisson emblématique du Midi. Son goût particulier, parfumé à l'anis, est bien connu des amateurs. Mais il est parfois difficile de faire une première différence entre le pastis et le Ricard.


    Une fois en bouche, en effet, il est difficile de distinguer ces deux boissons. En fait, le pastis est le nom générique donné à cet apéritif anisé, alors que le Ricard est une marque de pastis, créée en 1932, par l'industriel Paul Ricard, qui lui a donné son nom.


    Confectionné avec de l'aneth, qui donne sa saveur anisée à la boisson, mais aussi du fenouil, de la sarriette, du thym ou de la réglisse, le pastis est en fait connu depuis l'Antiquité.


    Ceci étant, un amateur averti pourra faire la différence entre un pastis et un Ricard. En effet, la seconde boisson est élaborée à partir d'une recette en partie secrète, qui comprend notamment de l'aneth et de la réglisse d'origine asiatique.


    Le goût particulier du Ricard s'explique donc par l'utilisation d'herbes spécifiques, dont le dosage répond à des règles précises. Par ailleurs, la nature du processus de macération des plantes confère à la boisson une saveur plus intense.


    Et le Pernod?


    Le Pernod est une autre marque d'alcool anisé, la plus ancienne puisque sa création remonte à 1805. C'est en effet un industriel du nom de Perrenod (dont le nom deviendra Pernod) qui, s'inspirant d'une recette de la fin du XVIIIe siècle, créé une première distillerie à Pontarlier et fonde la maison Pernod Fils l'année suivante.


    La boisson actuelle, mise au point en 1938, se compose du mélange de nombreuses plantes

    aromatiques, comme l'anis, bien entendu, mais aussi le fenouil, la coriandre ou la menthe.


    Mais le goût d'un Pernod n'est pas tout à fait comparable à celui d'un pastis ou d'un Ricard. En effet, il ne contient pas de réglisse, ou alors dans des proportions très faibles. C'est l'absence de cette plante qui, pour un amateur averti, fait toute la différence entre un Permod et les autres alcools anisés.


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