Afleveringen

  • Tout le monde connaĂźt le discours stĂ©rĂ©otypĂ© des idĂ©ologues Ă©cologistes : pour eux, il faudrait prĂ©server une nature, fondamentalement bonne et harmonieuse, de toute influence humaine, fondamentalement mauvaise et destructrice. L’absurditĂ© de cette position ne rĂ©pond en rien Ă  la crise Ă©cologique et relĂšve plutĂŽt de la rĂȘverie judĂ©o-chrĂ©tienne d’un mythique Jardin d’Eden.

    Mais peu de gens soupçonnent qu’il existe depuis une soixantaine d’annĂ©es un courant religieux dont c’est la propagande explicite et qui ont pĂ©nĂ©trĂ© toutes les institutions internationales environnementales.

    Ces croyants et thĂ©ologiens anglo-saxons font de l’Homme l’intendant de Dieu sur Terre qui doit se soumettre Ă  la CrĂ©ation Divine. La nature est alors sacralisĂ©e et la biodiversitĂ© est investie d’une valeur intrinsĂšque qui doit transcender tous les intĂ©rĂȘts humains.

    Arnaud Blaret, humaniste, libre-penseur athĂ©e et autodidacte, a enquĂȘtĂ© pendant des annĂ©es sur cette nĂ©buleuse thĂ©ologique inconnue et Ă  l’influence considĂ©rable et appelle, via son site, Ă  une renaissance de la raison, une libre-pensĂ©e environnementale et une reprise en main dĂ©mocratique des enjeux Ă©cologique.

    heretiques.fr


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  • Tout le monde connaĂźt le discours stĂ©rĂ©otypĂ© des idĂ©ologues Ă©cologistes : pour eux, il faudrait prĂ©server une nature, fondamentalement bonne et harmonieuse, de toute influence humaine, fondamentalement mauvaise et destructrice. L’absurditĂ© de cette position ne rĂ©pond en rien Ă  la crise Ă©cologique et relĂšve plutĂŽt de la rĂȘverie judĂ©o-chrĂ©tienne d’un mythique Jardin d’Eden.

    Mais peu de gens soupçonnent qu’il existe depuis une soixantaine d’annĂ©es un courant religieux dont c’est la propagande explicite et qui ont pĂ©nĂ©trĂ© toutes les institutions internationales environnementales.

    Ces croyants et thĂ©ologiens anglo-saxons font de l’Homme l’intendant de Dieu sur Terre qui doit se soumettre Ă  la CrĂ©ation Divine. La nature est alors sacralisĂ©e et la biodiversitĂ© est investie d’une valeur intrinsĂšque qui doit transcender tous les intĂ©rĂȘts humains.

    Arnaud Blaret, humaniste, libre-penseur athĂ©e et autodidacte, a enquĂȘtĂ© pendant des annĂ©es sur cette nĂ©buleuse thĂ©ologique inconnue et Ă  l’influence considĂ©rable et appelle, via son site, Ă  une renaissance de la raison, une libre-pensĂ©e environnementale et une reprise en main dĂ©mocratique des enjeux Ă©cologique.


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  • La Belgique, centre institutionnel de l'Union europĂ©enne, est devenue, sous nos yeux et en quelques annĂ©es, l'avant-garde de l'entrisme islamique. TirĂ© par une immigration massive, l'islam a progressivement conquis un grand nombre quartiers, montĂ© des commerces, infiltrĂ© puis fondĂ© des associations, pĂ©nĂ©trĂ© les partis politiques. La terreur de la Charia s'est installĂ© dans la vie civile avec son lot d'intimidation, de chantage et de menace.

    Fadila Maaroufi, belge d'origine marocaine et travailleuse sociale, co-fondatrice du Café Laïque, ßlot d'expression encore libre au milieu de la marée montante de l'islamisation, analyse pour nous la situation de son pays et nous exhorte à réagir à l'ombre qui s'installe sans retour dans tous les pays européens.

    Documents et références sur notre site : https://heretiques.fr


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  • La Belgique, centre institutionnel de l'Union europĂ©enne, est devenue, sous nos yeux et en quelques annĂ©es, l'avant-garde de l'entrisme islamique. TirĂ© par une immigration massive, l'islam a progressivement conquis un grand nombre quartiers, montĂ© des commerces, infiltrĂ© puis fondĂ© des associations, pĂ©nĂ©trĂ© les partis politiques. La terreur de la Charia s'est installĂ© dans la vie civile avec son lot d'intimidation, de chantage et de menace.

    Fadila Maaroufi, belge d'origine marocaine et travailleuse sociale, co-fondatrice du Café Laïque, ßlot d'expression encore libre au milieu de la marée montante de l'islamisation, analyse pour nous la situation de son pays et nous exhorte à réagir à l'ombre qui s'installe sans retour dans tous les pays européens.

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  • En quelques dĂ©cennies, les terres europĂ©ennes sont devenues multi-culturelles, sous les encouragements officiels Ă  la diversitĂ©, au « vivre-ensemble » et Ă  l’antiracisme. Ces bons sentiments cachent, de moins en moins, de dramatiques divisions communautaristes et confessionnelles menant Ă  vĂ©ritable Ă©clatement du corps social et accĂ©lĂ©rant l’effritement de ce que l’on entendait jusque-lĂ  par « sociĂ©tĂ© ».

    Mais ce basculement historique est légitimé, défendu et activement promu par une nébuleuse militante mue par l'entreprenariat social dans la perspective néo-libérale du soft power américain.

    C’est prĂ©cisĂ©ment l’objet de l’enquĂȘte rigoureuse menĂ©e par Aline Girard, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale d’UnitĂ© LaĂŻque Ă  partir du cas mĂ©connu de Samuel Grzybowski, dont elle dĂ©crit minutieusement le rĂŽle de missionnaire minant les principes rĂ©publicains et laĂŻques.

    ** Document et références sur notre site:

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  • En quelques dĂ©cennies, les terres europĂ©ennes sont devenues multi-culturelles, sous les encouragements officiels Ă  la diversitĂ©, au « vivre-ensemble » et Ă  l’antiracisme. Ces bons sentiments cachent, de moins en moins, de dramatiques divisions communautaristes et confessionnelles menant Ă  vĂ©ritable Ă©clatement du corps social et accĂ©lĂ©rant l’effritement de ce que l’on entendait jusque-lĂ  par « sociĂ©tĂ© ».

    Mais ce basculement historique est légitimé, défendu et activement promu par une nébuleuse militante mue par l'entreprenariat social dans la perspective néo-libérale du soft power américain.

    C’est prĂ©cisĂ©ment l’objet de l’enquĂȘte rigoureuse menĂ©e par Aline Girard, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale d’UnitĂ© LaĂŻque Ă  partir du cas mĂ©connu de Samuel Grzybowski, dont elle dĂ©crit minutieusement le rĂŽle de missionnaire minant les principes rĂ©publicains et laĂŻques.

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  • Ce que l’on appelle le « wokisme » peut se dĂ©finir, en premiĂšre approche, de maniĂšre assez simple : il s’agirait de la reprise de luttes issues, et fondatrice, de la modernitĂ© – luttes sociales, luttes des femmes, luttes des Ă©cologistes, luttes des immigrĂ©s, etc. – mais dont la perspective n’est plus de changer la sociĂ©tĂ©, mais de changer de sociĂ©tĂ©. La question n’est donc plus tellement le changement social, mais la destruction des sociĂ©tĂ©s modernes elle-mĂȘmes, dans toutes leurs dimensions, mais sans que l’on sache, jamais, ce qui viendrait les remplacer, sinon les idĂ©ologies islamistes, communautaristes et racialistes qu’ils promeuvent.

    Ainsi beaucoup de mouvements contemporains qui se prĂ©tendent fĂ©ministes ne visent plus du tout l’égalitĂ© entre les hommes et les femmes, la remise en cause des places imposĂ©es Ă  chacun ou encore la libertĂ© sexuelle – choses largement acquises en Occident – : ce qui est voulu ressemble bien plus Ă  une sĂ©grĂ©gation sans prĂ©cĂ©dent entre les sexes Ă  travers une confusion sans nom conduisant Ă  l’anĂ©antissement des repĂšres anthropologiques qui fondent et permettent la vie sexuĂ©e et sexuelle Ă©panouie. Nous assistons donc, en rĂ©alitĂ©, Ă  la destruction des acquis du fĂ©minisme historique, en son nom, pour le plus grand bĂ©nĂ©fice des obscurantismes religieux ou coutumiers. C’est ce retournement que dĂ©crit trĂšs prĂ©cisĂ©ment la psychanalyste Sabine Prokhoris, auteur du « Mirage #MeToo » dans « Le mirage du nĂ©o-fĂ©minisme », notre Ă©mission de novembre 2023.

    On retrouve la mĂȘme contradiction fondamentale dans le domaine de l’écologie. Ainsi, dans l’émission de l’écologue Quentin BĂ©rard de janvier 2023 « Impasses de l’écologie politique », l’auteur de « ÉlĂ©ments d’écologie politique – pour une refondation » dĂ©crit la mise en place d’une idĂ©ologie, l’écologisme. Pour ce prĂȘt-Ă -penser omniprĂ©sent, la question n’est plus de travailler nos rapports Ă  la nature, de remettre la science et la technique au service d’un projet humaniste ou encore de prĂ©venir les dĂ©gradations que l’humanitĂ© inflige Ă  la biosphĂšre : il s’agit plutĂŽt d’accuser l’Occident dans sa totalitĂ© au nom d’un retour fantasmatique dans un jardin d’Eden, une harmonie parfaite telle que l’auraient connue, fantasmatiquement, les sociĂ©tĂ©s non-occidentales.

    On pourrait multiplier les exemples puisque ce sont progressivement tous les domaines qui sont atteints par cette fiĂšvre, saisissant les milieux universitaires en s’attaquant prioritairement Ă  la langue elle-mĂȘme. Les mots sont dĂ©tournĂ©s pour signifier leur contraire exact, les anglicismes et nĂ©ologismes se multiplient pour paralyser l’interlocuteur, des mots sont bannis et la pensĂ©e se fait slogan afin de dĂ©truire toute nuance, tout recul, toute critique des dogmes qui se solidifient sous nos yeux. C’est le constat que dresse le linguiste Xavier-Laurent Salvador, linguiste et auteur de « Petit manuel Ă  l’usage des parents d’un enfant woke », dans l’émission de novembre 2022 portant sur « L’Observatoire du dĂ©colonialisme », dont il est rĂ©dacteur en chef.

    Pourtant, ces mouvances woke, militantes et bruyantes n’inventent strictement rien : elles ne font que rĂ©pandre et reprendre, en les radicalisant Ă  peine, les discours qui ont Ă©mergĂ©s en France aprĂšs Mai 68, c’est-Ă -dire ce que l’on appelle « les annĂ©es 60 » dans tous les pays occidentaux. Le sociologue Jean-Pierre Le Goff appelle ce bouleversement la « RĂ©volution culturelle », titre de notre entretien avec lui en juin dernier, les annĂ©es 60 ont vu une transformation profonde de nos sociĂ©tĂ©s millĂ©naires jusqu’aux annĂ©es 90. Cet « HĂ©ritage impossible », puisque tel est le titre de son ouvrage, est imposĂ© aux gĂ©nĂ©rations suivantes, condamnĂ©es Ă  vivre un « gauchisme culturel » de plus en plus irrĂ©el et qui craque sous nos yeux. (...)

    heretiques.fr

  • Pour l’été, « Hérétiques » s’offre un répit et propose, sans prétendre à l’originalité, des « séries d’été ». C’est l’occasion de nous retourner sur la vingtaine d’émissions enregistrées en deux ans. Leurs enchaĂźnements, mois après mois, peuvent paraître hĂ©tĂ©roclites, foisonnant, insaisissable, désordonné.

    Voici donc quelques tentatives de nouer ces fils épars autour de quelques thématiques, de tirer de cette profusion quelques lignes directrices. Il ne s’agit pas d’imposer une cohérence factice ni de révéler un ordre caché, mais de proposer une interprétation, la nôtre, à des auditeurs et des invités qui ont également les leurs, et peut-être meilleures, de notre propre travail.

    Nos modestes moyens ne nous permettent pas de faire plus qu’une présentation de quelques minutes, renvoyant à chaque fois aux différentes émissions en question, qui y prennent alors un sens particulier sans, évidemment, s’y réduire. On retrouvera bien entendu tous les podcasts mentionnés sur les plateformes d’écoute, mais aussi sur notre site (heretiques.fr) où une page est consacrée au thème développé ici thème, renvoyant à celles des émissions en question. Pour ce mois de juillet, nous proposons le thème d’actualité de l’extrême droite, bien moins simple qu’il n’y paraît.


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  • Si les sociĂ©tĂ©s occidentales n’ont cessĂ© d’évoluer au fil de leur histoire millĂ©naire, la vitesse et l’ampleur des transformations qu’elles ont vĂ©cues au sortir de la Seconde Guerre mondiale sont sans prĂ©cĂ©dent. DĂ©ferlements techniques, basculements sociaux, bouleversements idĂ©ologiques, mĂ©tamorphoses des mƓurs : comment penser ces mutations anthropologiques dont le « wokisme » semble ĂȘtre l’ultime radicalisation ? Cette vĂ©ritable rĂ©volution culturelle menĂ©e tambour battant et ses multiples implications n’ont toujours pas Ă©tĂ© pensĂ©es Ă  leur juste mesure, civilisationnelle.

    C’est ce Ă  quoi se consacre depuis trente ans Jean-Pierre Le Goff, sociologue et philosophe dont les multiples, mais discrĂštes publications sur le monde du travail, la vie de village, l’hĂ©ritage des annĂ©es 60 ou la disparition de la Gauche, tentent de dresser le double portrait de cette France qui disparaĂźt et de celle France qui advient.

    heretiques.fr


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  • Si les sociĂ©tĂ©s occidentales n’ont cessĂ© d’évoluer au fil de leur histoire millĂ©naire, la vitesse et l’ampleur des transformations qu’elles ont vĂ©cues au sortir de la Seconde Guerre mondiale sont sans prĂ©cĂ©dent. DĂ©ferlements techniques, basculements sociaux, bouleversements idĂ©ologiques, mĂ©tamorphoses des mƓurs : comment penser ces mutations anthropologiques dont le « wokisme » semble ĂȘtre l’ultime radicalisation ? Cette vĂ©ritable rĂ©volution culturelle menĂ©e tambour battant et ses multiples implications n’ont toujours pas Ă©tĂ© pensĂ©es Ă  leur juste mesure, civilisationnelle.

    C’est ce Ă  quoi se consacre depuis trente ans Jean-Pierre Le Goff, sociologue et philosophe dont les multiples, mais discrĂštes publications sur le monde du travail, la vie de village, l’hĂ©ritage des annĂ©es 60 ou la disparition de la Gauche, tentent de dresser le double portrait de cette France qui disparaĂźt et de celle France qui advient.

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  • Jusqu'ici cantonnĂ©s Ă  des milieux jugĂ©s dĂ©pressifs ou nostalgiques, les discours alarmants sur le dĂ©labrement de nos sociĂ©tĂ©s se sont rĂ©pandus. Ils sont maintenant cautionnĂ©s par le sommet de l'État, qui Ă©voque ouvertement « l’effondrement" et la "dĂ©civilisation". C'est que les effets concrets en sont de moins en moins escamotables : chacun peut vivre, Ă  sa petite Ă©chelle, la dĂ©gradation continue de ses conditions de vie et l'irruption, Ă  prĂ©sent quotidienne, d’une violence feutrĂ©e ou meurtriĂšre.

    L'univers mĂ©dico-social est peut-ĂȘtre la pointe avancĂ©e de cette dĂ©liquescence, Ă  la croisĂ©e de la "crise" de l'Ă©ducation, de l'avachissement de la psychiatrie, de la surenchĂšre technologique, de la politique gestionnaire et du changement de nature de l'immigration. Les institutions de soin et d'Ă©ducation, censĂ©es former et accompagner des individus libres et responsables, deviennent progressivement des fabriques de barbares.

    Sofia, animatrice, institutrice puis psychopĂ©dagogue expĂ©rimentĂ©e, dĂ©crit cette catastrophe permanente avec la justesse des praticiens de base pour en appeler Ă  la renaissance de l’intĂ©rĂȘt collectif et la fin de la bĂȘtise savante.

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    L'univers mĂ©dico-social est peut-ĂȘtre la pointe avancĂ©e de cette dĂ©liquescence, Ă  la croisĂ©e de la "crise" de l'Ă©ducation, de l'avachissement de la psychiatrie, de la surenchĂšre technologique, de la politique gestionnaire et du changement de nature de l'immigration. Les institutions de soin et d'Ă©ducation, censĂ©es former et accompagner des individus libres et responsables, deviennent progressivement des fabriques de barbares.

    Sofia, animatrice, institutrice puis psychopĂ©dagogue expĂ©rimentĂ©e, dĂ©crit cette catastrophe permanente avec la justesse des praticiens de base pour en appeler Ă  la renaissance de l’intĂ©rĂȘt collectif et la fin de la bĂȘtise savante.

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  • AprĂšs la trĂšs forte polarisation de la planĂšte lors de la guerre froide a Ă©mergĂ© un monde multipolaire de puissances rivales. Un type particulier de rĂ©gime s'est affirmĂ© depuis une vingtaine d'annĂ©es, qu'incarne singuliĂšrement l'Iran des Mollahs, la Russie poutinienne et la Turquie d’Erdogan. PersonnifiĂ©es par un leader qui enrĂ©gimente les institutions, ces nations qui se rĂȘvent empires sont hantĂ©es par leur mission millĂ©nariste de domination universelle nourrie par une passion de revanche historique. Leur actualitĂ© gĂ©opolitique brĂ»lante et croissante les place au cƓur des grands dĂ©sĂ©quilibres du carrefour du monde.

    Hamit Bozarslan, historien et sociologue du fait politique, les nomme les "anti-dĂ©mocraties" et prĂ©sente leurs dynamiques mĂȘlant volontĂ© totalitaire et nostalgie d'une grandeur impĂ©riale, sociĂ©tĂ©s assommĂ©es et milices paramilitaires, vide culturel et haine inĂ©puisable de l'altĂ©ritĂ© occidentale.

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    Hamit Bozarslan, historien et sociologue du fait politique, les nomme les "anti-dĂ©mocraties" et prĂ©sente leurs dynamiques mĂȘlant volontĂ© totalitaire et nostalgie d'une grandeur impĂ©riale, sociĂ©tĂ©s assommĂ©es et milices para-militaires, vide culturel et haine inĂ©puisable de l'altĂ©ritĂ© occidentale.

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  • Depuis le putsch bolchevique d'octobre 1917 en Russie, un nouveau type de militant mine les sociĂ©tĂ©s : les stalino-gauchistes. HabitĂ©s par le dĂ©ni passionnĂ© des dĂ©vastations communistes et renouvelant sans cesse leur chantage aux bons sentiments, ils instillent partout leurs rĂ©flexes totalitaires. On les retrouve aujourd'hui dans ce que l'on entend par "wokes" ou "progressistes", militants du genre ou pro-immigration, islamo-gauchistes ou Ă©cologistes radicaux, nĂ©o-fĂ©ministes ou anti-flics. Pour comprendre leur dynamisme et leur audience, il faut se plonger dans leur gĂ©nĂ©alogie historique, examiner leurs ressorts idĂ©ologiques et leurs procĂ©dĂ©s politiques, mettre Ă  jour leurs motivations authentiquement religieuses et mĂȘme millĂ©naristes.

    Les aspects les plus saillants de ces mouvances lugubres sont décortiqués et dénoncés par Guy Fargette depuis quarante ans, érudit autodidacte, militant inlassable de l'émancipation et voix méconnue dans le débat public qu'il serait urgent de sortir de la confidentialité.

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    Les aspects les plus saillants de ces mouvances lugubres sont décortiqués et dénoncés par Guy Fargette depuis quarante ans, érudit autodidacte, militant inlassable de l'émancipation et voix méconnue dans le débat public qu'il serait urgent de sortir de la confidentialité.

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  • L’islam est-il "l’islamisme au repos", comme l’affirmait Ferhat Mehnni ? Ou n’est-il pas plutĂŽt, comme l’énonçait Fouad Zakariya, "rien d’autre que ce qu’en font les musulmans" ? Comment dĂ©crire le monde arabo-musulman bousculĂ© depuis trois siĂšcles par une modernitĂ© alors triomphante, mais aujourd’hui en dĂ©clin ? Quelles relations le « sujet arabo-musulman » entretient-il avec cet Occident, cette Europe, cette France qui semblent Ă  la fois haĂŻs et adulĂ©s ? Faut-il distinguer immigration et migrations ? Qui Ă©migre d’AlgĂ©rie, pourquoi, comment sont vus les « Ă©migrĂ©s » et comment ces dĂ©parts sont-ils vĂ©cus par ceux qui restent ? La pensĂ©e d’Ibn Khaldoun, penseur de la mĂ©canique impĂ©riale, peut-elle nous aider Ă  lire la situation actuelle ?

    Ces questions tissent nos conversations, Ă©chevelĂ©e, avec Boualem Sansal, Ă©crivain algĂ©rien connu et reconnu, pourfendeur du totalitarisme musulman, grand critique du nƓud Ɠdipien franco-algĂ©rien, et esprit libre.

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    Ces questions tissent nos conversations, Ă©chevelĂ©e, avec Boualem Sansal, Ă©crivain algĂ©rien connu et reconnu, pourfendeur du totalitarisme musulman, grand critique du nƓud Ɠdipien franco-algĂ©rien, et esprit libre.

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  • Ibn Khaldoun, savant musulman du Maghreb du XIVe siĂšcle, pourrait-il nous aider Ă  comprendre les bouleversements de nos sociĂ©tĂ©s et le monde qui vient ? Ses analyses de l’empire arabo-musulman de son temps dĂ©crivent une dialectique subtile : le centre impĂ©rial, peuplĂ© de populations productives et dĂ©sarmĂ©es, se trouve rĂ©guliĂšrement envahi par les tribus belliqueuses venant de ses confins, remplaçant ses Ă©lites avant de se pacifier Ă  leur tour.

    Cet univers cyclique oĂč rivalise la peur de la violence et la convoitise du bien d’autrui semble trĂšs Ă©loignĂ© de celui des nations modernes fondĂ©es par des peuples productifs prĂȘts Ă  prendre les armes, oĂč la richesse est produite indĂ©pendamment d’un État se lĂ©gitimant de l’assentiment du peuple.

    Gabriel Martinez-Gros, historien mĂ©diĂ©viste, tisse au fil de son Ɠuvre une rĂ©habilitation de la pensĂ©e politique d’Ibn Khaldoun qu’il applique Ă  tous les empires historiques et voit dans les multiples basculements qui nous paraissent chaotiques le retour de cette logique millĂ©naire particuliĂšrement inquiĂ©tante.

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    Cet univers cyclique oĂč rivalise la peur de la violence et la convoitise du bien d’autrui semble trĂšs Ă©loignĂ© de celui des nations modernes fondĂ©es par des peuples productifs prĂȘts Ă  prendre les armes, oĂč la richesse est produite indĂ©pendamment d’un État se lĂ©gitimant de l’assentiment du peuple.

    Gabriel Martinez-Gros, historien mĂ©diĂ©viste, tisse au fil de son Ɠuvre une rĂ©habilitation de la pensĂ©e politique d’Ibn Khaldoun qu’il applique Ă  tous les empires historiques et voit dans les multiples basculements qui nous paraissent chaotiques le retour de cette logique millĂ©naire particuliĂšrement inquiĂ©tante.

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