Afleveringen

  • Milena Bochet, c’est une enfance à Lisbonne, des parents politisés qui s’offrent encore aujourd’hui un œillet rouge les 25 avril pour se remémorer le bonheur vécu le jour de la Révolution des Œillets. Arrivée à 9 ans à Bruxelles, elle y grandit avec ses 3 sœurs et ses parents. Son père, professeur de français, saute sur tous les prétextes pour faire travailler l’imagination de ses filles, leur demandant une histoire à inventer, par exemple à propos du chat boiteux qu’ils viennent de croiser. Elle part à Lille poursuivre des études de Lettres et y rencontre Louisette Faréniaux, cinéaste militante, pédagogue hors pair et passeuse de connaissance encore active aujourd’hui avec le festival L’Acharnière. Une fois ses études terminées, elle revient à Bruxelles et entre à l’INSAS, en réalisation. Elle y découvre le documentaire et en est subjuguée. Marquée par son histoire familiale, son tout premier documentaire nommé de Lola à Laïla évoque la guerre civile et l'après-guerre civile espagnole vécus par sa mère. Elle part en Slovaquie avec des professeurs de langue romanès. Milena y rencontre Geysa, un petit garçon malentendant. Le début d’une longue histoire cinématographique et d’amitié qui n’est pas prête de se terminer.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.


    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Dimitra Bouras
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras
    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la COCOF,


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
  • La glaneuse que je rencontre aujourd'hui est Sanaz Azari. Elle est née à Isfahan en Iran. Elle arrive à l'âge de 4 ans à Bruxelles. Elle entame des études de scénographie à la Cambre. Son goût de la photographie l'amène peu à peu à l'image. Dans I comme Iran, Sanaz y apprend à lire et à écrire le persan et nous, à comprendre l’idéologie enseignée.

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  • Zijn er afleveringen die ontbreken?

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  • Notre glaneuse du jour est Marie Mandy. Lauréate du prix de la critique au festival de Namur pour son dernier documentaire Les Femmes préfèrent en rire, nous retraçons avec elle son entrée et son parcours de cinéaste.
    Son enfance débute dans la ville de Leuven, avec des parents professeurs à l’université. Elle avait 8 ans quand la famille part pour le Congo où ils restent pendant 6 ans. C’est un moment fondateur pour Marie, elle découvre la liberté, la nature. Sa vocation de cinéaste est très précoce. À 12-13 ans, elle sait déjà qu'elle veut faire ce métier. Elle effectue d'abord des études de philologie romane avant de partir à Londres dans une école de cinéma.

    Elle réalise directement après ses études un court métrage de fiction: Pardon Cupidon. Elle travaille aussi en tant qu'assistante à la réalisation quelque temps, mais, d’après ses aveux, elle se rend compte qu'elle n'a pas d'imagination et ne sait pas inventer des histoires. Elle arrive au documentaire un peu par défaut et pendant énormément de temps, elle cherche à trouver sa propre voie. Son tout premier documentaire est Madeleine à la recherche du moi perdu. Il questionne la mort à travers le regard de Madeleine, la grand-mère de Marie. Elle réalise Voir sans les yeux où des aveugles et malvoyants expriment le fait que les images ne sont pas uniquement visuelles. Enfin, un documentaire majeur de sa carrière et le plus personnel est Mes deux seins, journal d'une guérison, dans lequel elle raconte le cancer qu’elle a vécu. Son apparition, son acceptation, le traitement et la transformation de son corps.

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  • Notre glaneuse du jour a baigné dès sa plus tendre enfance dans les flux contestataires et
    libre-penseurs des années 60. Maman férue d'art, papa philosophe, les muses se sont penchées sur son repère d'enfant grandi librement. C'est grâce à l'écriture et au dessin qu'elle construisit la structure qui la soutenue pendant son adolescence avant de plonger, presque par hasard, dans le cinéma. Découragée par le milieu de l'époque, elle s'appuya sur la philosophie pour étancher sa soif de connaissance. Têtue, volontaire, à l'image des crabes chinois qu'elle filme dans son dernier documentaire, Dominique Loreau outrepasse les obstacles que l'enseignement de l'INSAS lui imposaient. Étudiante en montage, ne pouvant prétendre à la réalisation d'un film de fin d'études, elle déposa directement son projet à la Commission de sélection du Centre du Cinéma, qui fut accepté!

    Ce fut le début d'une belle carrière de cinéaste, mais également d'autrice et de photographe.

    Se situant à la limite du réel, Dominique Loreau adore le façonner, l'adapter à sa propre vision et à ses réflexions. Devenue professeur en écriture de scénario à l'Université Libre de Bruxelles, où elle enseigna l'histoire et la théorie du montage, elle anima également un atelier d'écriture de cinéma du réel dans lequel elle proposait aux étudiants de partir d'une photo, une phrase, un objet personnel pour écrire une histoire.

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    Enregistrement et réalisation : Dimitra Bouras
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • Aujourd'hui, je vais à la rencontre de Sung-A Yoon, une autre glaneuse très inspirante. Elle passe son enfance à Séoul, et arrive en France à l'âge de 9 ans. Son tout premier documentaire Full of Missing Links est né de l’urgence pour la réalisatrice de rechercher son père. Son deuxième long métrage, Overseas, met en avant ces milliers de femmes Philippines qui suivent une formation afin de devenir aide-ménagère ou nounou avant d'être déployées à l'étranger.

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    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage et mixage : Constance Pasquier
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  • La glaneuse que je rencontre aujourd'hui est d’origine italienne. Loredana Bianconi est née en Belgique dans une famille d’immigrés dont le père est venu travailler dans les mines de charbonnage. À huit ans, elle retourne vivre chez ses grands-parents dans un village du nord-est de l’Italie. Elle entame des études professionnelles et d’art appliqué à Bologne, avant d’entrer à l’université en Philosophie et Lettres et Arts du spectacle. C’est là qu’elle découvre le féminisme et la gauche des années 70. Férue de cinéma engagé, elle organise des festivals de vidéo en Italie et renoue avec la Belgique et son cinéma documentaire. Sa
    carrière de cinéaste démarre avec La Mina, basée sur les lettres d’exil que son père envoyait à ses parents. Puis vient Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut, où elle donne la parole aux immigrés italiens. Ensuite vient un autre documentaire important de sa carrière Do You Remember Revolution qui expose le récit de trois femmes qui avaient pris la décision
    de se lancer dans la lutte armée dans l'Italie des années 70. Avec La Vie autrement, elle participe à l’hommage des 40 ans d’immigration marocaine en Belgique.

    Les thèmes qui traversent ses films tournent autour de la mémoire, le déracinement, l’immigration, un vécu qui laissa des cicatrises douloureuses dans son être.

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    Enregistrement et réalisation : Dimitra Bouras
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • Cette jeune bruxelloise débute avec des études en journalisme. Ce qui lui fait découvrir le reportage et la caméra. Elle décide de poursuivre dans cette voie et part à Londres étudier le journalisme vidéo documentaire. Sa carrière professionnelle débute au sein d'un groupe
    parlementaire européen où elle est engagée en tant que journaliste vidéo.
    Ensuite, elle décide de se lancer comme free-lance, elle travaille pour des ONG telles que Médecins du monde ainsi que dans le secteur culturel pour des festivals, des expositions ou des concerts. Et puis, pas de chance, le covid débarque, tout s'arrête et c'est là qu'elle se met à la réalisation de son tout premier vrai documentaire intitulé les Nouvelles Guérillères. Ce documentaire met en lumière les luttes des différents collectifs féministes bruxellois pour qu'il y ait moins de racisme, de sexisme, mais surtout plus d'égalité.

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  • Sarah Moon Howe s’est fait connaître dès son premier documentaire. Et pour cause ! Elle nous plongeait dans le monde sulfureux du strip-tease.

    Petite-fille de producteur, fille d'une réalisatrice et d’un chef électro, Sarah s’ennuyait profondément, livrée à elle-même pendant que ses parents couraient les plateaux. Alors, pour rompre sa solitude, la jeune adolescente s’enferme dans les salles de cinéma. Vivant à
    deux pas de l’ancien cinéma bruxellois Arenberg (l’actuel Nova), elle dévore les films de la Nouvelle Vague. Mauvais sang de Leos Carax lui explose à la figure ! Pourtant, elle étudie la
    psycho. À la fin de ses études, elle finit par s’inscrire à l’INSAS.
    Chassez le naturel par la porte, il revient par la fenêtre ! Mais très vite, elle sent qu’elle n’y est pas à sa place. Elle a soif de vie, de la vraie vie, et pas celle des bancs d’école. Et elle devient strip-teaseuse! Et très naturellement elle apporte sa petite caméra dans les loges et filme ses amies. Ne dites pas à ma mère est ce premier film qui défraie les chroniques !

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    Enregistrement et réalisation : Dimitra Bouras
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
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  • Journaliste de formation, curieuse de nature et carolo de cœur, Pauline part en Égypte pour
    parfaire ses connaissances linguistiques en arabe. Débarquée pendant le 'printemps arabe', elle en revient avec des images et des rencontres d'amis et de militants. Forte de ces bagages, elle fait un premier film : Rester vivant. Le virus l'ayant touchée, elle continue sa carrière de documentariste avec Shift, un film sur un autre militant, Jean-Bernard Robillard, coursier, poursuivi en justice par Deliveroo, la plateforme de distribution de restaurants.

    Ensuite, Pauline réalise Petites, où elle récolte les témoignages de jeunes filles et garçons qui étaient enfant lors de l'éclatement de l'affaire du pédocriminel Dutroux. Avec ces documentaires, elle réalise également un court métrage de fiction, Shams, soleil en arabe, une histoire de coup de foudre entre une jeune Européenne et une jeune Égyptienne.

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    Enregistrement et réalisation : Dimitra Bouras
    Montage et mixage : Constance Pasquier
    Création sonore : Alexia Baltsavias
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • Alexe Poukine est réalisatrice et scénariste. Après avoir suivi des cours d'art dramatique et de photographie, elle étudie l'anthropologie, la réalisation documentaire puis l'écriture scénaristique. Petites Morts, son film de fin d’études, est sélectionné dans plusieurs festivals internationaux. Après deux longs-métrages documentaires, Dormir, dormir dans les pierres (2013) et Sans frapper (2019), elle réalise en 2020 une première fiction, Palma. Elle se consacre maintenant à l'écriture de deux films : l'un de fiction et l'autre documentaire.

    Il y a des images qui frappent, et avec elles, soudain, un sentiment que l'on désire irréversible nous envahit. On retrouve, dans certains films considérés comme des chefs-d'œuvre, des scènes dites érotiques qui, en réalité, sont des agressions, et dans lesquelles la question du consentement est écartée. Alors, il faut partir à la recherche d'un autre langage pour redonner aux femmes la liberté d’agir.

    Dans cet épisode des Glaneuses, nous avons rencontré Alexe Poukine, la réalisatrice de Sans Frapper, un film qui aborde, de manière frontale, la question du viol, un film qui ne participe pas à l’invisibilisation des traumatismes liés aux violences sexuelles.

    Une vingtaine d’années après les événements, une femme confie son viol à la cinéaste qui décide de construire son film en faisant porter ce récit par quatorze personnes, femmes et hommes, représentant chacun et chacune un morceau de cette mémoire traumatique. Sans frapper se concentre sur la difficile prise en charge d’une parole par une société qui la refuse.

    Avec Alexe, nous avons parlé d´héritage féministe, de consentement, et de nouvelles images.

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    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.


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  • Tülin Özdemir est une réalisatrice belgo-turque. Diplômée de la Haute Ecole d’Art de Saint-Luc à Bruxelles, elle a travaillé plusieurs années en architecture d’intérieur avant d’entrer à l’INSAS en réalisation puis de suivre un master au S.I.C.

    Analyser le regard féminin demande de réinvestir les images qui ont bercé notre cinéphilie, de chercher celles qui ont disparu de nos écrans et d’interroger celles qui émergent.

    De nouvelles images surgissent et permettent de reprendre le pouvoir sur les représentations des femmes dans le monde, de s’approprier autrement leurs corps.

    Nous avons rencontré Tülin Özdemir, une réalisatrice belge d’origine turque. Partagée entre deux cultures, elle ne cesse d’interroger son propre héritage et ce qui la relie et la sépare de ses origines et traditions. Depuis son court-métrage Notre mariage dans lequel elle s’adresse à sa fille pour remonter le fil de son histoire jusqu’à Au-delà l’Ararat où elle suit la quête identitaire de femmes d’Anatolie, Tülin Özdemir concentre une approche féministe et politique en proposant un regard libérateur, en rupture avec les représentations traditionnelles. Ce sont des images qui prennent position. Des images qui représentent des femmes autrement que ce que la société attend d’elles.

    Nous la rencontrons chez elle autour d’un thé. Elle nous raconte son adolescence bercée entre les quartiers turcs de Bruxelles et le village de sa grand-mère. Elle raconte comment elle a quitté sa famille et refusé le mariage arrangé qu’on lui imposait, comment elle a réussi à faire face au monde pour devenir la femme qu’elle voulait être.

    Ensemble, nous avons parlé de l’heure où les lunes deviennent rousses, de regards féminins, et des images à construire.

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    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • Diplômée en Arts, Alexandra Kandy Longuet participe à plusieurs expositions avant de se former au cinéma en Belgique. Elle réalise As she left, Grand Prix du Festival Message to Man, Nouvelle-Orléans, laboratoire de l’Amérique et Vacancy qui reçoit le prix du meilleur documentaire international au Festival de Jihlava et une Etoile de la Scam 2019. Son dernier film en date est Chasser les dragons.
    Elle réalise également des documentaires radio pour la RTBF et France Culture.

    Certains mots restent gravés plus longtemps que d’autres, comme ceux de l’historienne Arlette Farge, des mots qui rendent compte des histoires invisibles, des mots qui transportent au milieu de la ville, dans un quotidien qui tourne en rond, flottant et désincarné.

    Ces mots, ce voyage parmi celles et ceux qui se reconstruisent, qui ont tout perdu et qui rêvent encore, on les retrouve dans les images d’Alexandra Kandy Longuet, une réalisatrice-glaneuse qui s’est confrontée à la violence subie par des personnes qui vivent en marge.

    Son film Vacancy est un portrait de l’Amérique contemporaine qui présente les habitants et les habitantes de ces innombrables motels qui jalonnent les routes du pays. Face à ses images, quelque chose se produit : le temps du particulier s’imprime en nous.

    Quelque chose de non tracé et d’incertain, comme une histoire intranquille qui nous aide à repenser la place de notre regard. Ici, le motel n’est plus un lieu de fantasmes et d’imaginaires cinématographiques, mais un lieu où se fracassent des trajectoires individuelles, où se réfugient les personnes oubliées de l’American Dream.

    Avec Alexandra, nous avons parlé des jours qui recommencent sans appui, des avant-dernières choses, des infimes et infinies ruptures, tout ce qui parfois n’a pas de nom et a cependant une histoire.

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    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
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  • Rosine Mbakam est née au Cameroun en 1980. Elle fait ses premiers dans le cinéma en 2001 et suit une formation en audiovisuel au Cameroun auprès d'une ONG. Elle rejoint ensuite l'équipe de la chaîne de télévision privée camerounaise STV. En 2007 elle quitte le Cameroun pour la Belgique et s'inscrit à l'INSAS à Bruxelles où elle poursuit ses études en cinéma et production audio-visuelle.

    C’était durant le mois d’août. Un mois d’août comme les autres à Bruxelles. Un mois où l’on redécouvre les soirées d’été, la lumière vive, et les pluies qui ouvrent des brèches de souvenirs.
    Les paroles des réalisatrices rencontrées résonnaient : des mots qui démêlaient tant d’histoires personnelles, des images émancipatrices et désireuses de changer l’ordre des représentations et nos imaginaires.

    Durant ce même mois pluvieux, nous découvrions les images de Rosine Mbakam, comme une pluie qui gronde et rafraîchit. Une réalisatrice engagée dont la conscience politique se reflète dans ses images.
    Une réalisatrice qui relie l’intime et l’histoire coloniale en libérant la parole. Une femme qui amorce une décolonisation des regards.

    Nous aurions pu la rencontrer dans un salon de coiffure où les vitres sont des frontières, des cicatrices intérieures autant qu’une distance douloureuse, ou au détour d’une rue dont le nom ou la statue nous rappelle trop bien la domination vécue.

    À ce jour, elle a réalisé des portraits de femmes qui se mélangent à sa propre histoire, entre le Cameroun et la Belgique. Comme Les Prières de Delphine qui raconte l’histoire d’une jeune Camerounaise broyée par les sociétés patriarcales et livrée à cette colonisation sexuelle occidentale comme seul moyen de survie. Une parole qui met à nu les schémas de domination qui continuent à enfermer la femme africaine.

    Comment se positionner par rapport à cet héritage des images lorsque l’on est issue de l’immigration, lorsqu’on est une réalisatrice, femme et noire ? Comment utiliser le cinéma, inventer un autre langage pour parler des formes d’exclusions et de racismes?

    Avec Rosine, nous avons parlé de décolonisation des images, de coiffures, et de regards qui brisent les stéréotypes.

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    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • Messaline Raverdy expérimente l'image et ses possibles, entre matière et pensée, écriture et cinéma artisanal. Philosophe de formation et cinéaste autodidacte, elle travaille entre la France, la Belgique et l'Islande.

    Lorsqu’on pense aux sorties d’usine, les vues des frères Lumière envahissent notre imaginaire, ne laissant guère de place à d’autres représentations.

    Durant un festival de films documentaires, on a pu découvrir une autre sortie d’usine, celle racontée par Messaline Raverdy. Un bouleversement. Une poésie incomparable. Un film qui parvenait à aborder profondément le changement du corps féminin et les questions de transmissions impossibles.

    Dans Derrière les Volets, son premier film documentaire, Messaline Raverdy retrace son histoire et interroge son nom depuis l’usine vide de sa famille. Un film qu’elle construit comme un musée imaginaire composé de lettres et de photographies. Une conversation politique et intime à partir d’archives.

    Ses souvenirs qui transgressent continuellement les frontières, son goût prononcé pour les mots et ses rêveries sur l’oubli nous transportent. Inoubliable aussi cette générosité à partager ses photographies de famille devenant un observatoire révélateur d’un ontour politique et social, des images provocantes dans leur entêtement à refuser les codes cinématographiques traditionnels. Car derrière le récit personnel, se profile la volonté de montrer l’invisible, des portraits croisés de femmes, d’une grand-mère, d’ouvrières, de carmélites, qui ont façonné et habité cette usine et dont l’histoire a été occultée par le patriarcat.

    Avec Messaline, nous avons parlé de grands-mères, de souvenirs d’ouvrières et de maternité.

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    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • Marie-Hélène Massin a fait des études de réalisation à l'INSAS. Elle a mené en parallèle son travail de réalisatrice tout en étant un pilier du Centre du Cinéma de la FWB pendant quelques décennies.

    Un souvenir fort reste de cette première rencontre avec Marie-Hélène Massin lors d’une projection du documentaire Mon nom est Clitoris. Le ton était donné : celui de l’engagement et du politique. De Marie-Hélène Massin, on percevait immédiatement la générosité et une sorte d’audace joyeuse.
    Marie-Hélène Massin sait débusquer les drôleries du quotidien. Elle parle si bien de celles et ceux qui rêvent trop, qui ont l'air de fuir le monde et des personnes qui, au contraire, s’impliquent. Comme dans son film Petites Filles qui tisse et relie les moments de la vie de jeunes femmes qui grandissent, affrontent le monde, questionnent leur devenir et leurs choix. Des images puissantes et poétiques qu'elle nous offre sans détours.

    Voilà. Des riens. S'attarder sur des mots et des images, mais avec engagement. Condamner les inégalités, les violences. Comme dans son film Rue de l’abondance qui entremêle intime et politique et questionne la mixité et la cohésion sociale au fil des rencontres dans son quartier bruxellois.

    Aujourd’hui, nous rencontrons Marie-Hélène pour la troisième fois, mais c’est comme si c’était la toute première.

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    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
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    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.


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  • Née en Allemagne en 1988 d’un père belge et d’une mère belgo-congolaise, Delphine Wil est une réalisatrice dont la diversité culturelle a façonné le parcours. Elle est diplômée en photographie et en journalisme. En 2011, Delphine réalise un reportage sur la liberté de la presse en République démocratique du Congo dans le cadre de son mémoire de fin d’études. Elle entame son expérience professionnelle en tant que journaliste radio à la Radio Télévision Belge Francophone, avant de se tourner vers l’audiovisuel. Elle s’installe au Burkina Faso, où elle réalise un documentaire sur l’alphabétisation des femmes burkinabè. En même temps, elle collabore avec TV5 Monde.

    Notre première rencontre avec Delphine Wil s’est faite lors de la sortie de son film Mémoire de missionnaires dans lequel d’anciens missionnaires témoignaient de leur expérience vécue. La colonisation du Congo par la Belgique avait produit des mouvements de missions de Pères blancs catholiques.

    Le plus frappant, c’était la manière dont elle était parvenue à concilier le personnel, l’intime et le collectif, la façon dont, par son travail d’images, elle revenait sur les traces d’une histoire traumatique héritée.

    Nous retrouvions dans sa mise en mouvement un engagement qui rappelait celui des femmes qui envisagent le cinéma comme un moyen d’émancipation, une volonté d'interroger les images du passé au présent, de relire les images pour relire l’Histoire.

    Entre le Congo et la Belgique se dessine un thème beaucoup plus profond, celui de la place des enfants non reconnus de missionnaires et le poids de cet héritage.

    Avec Delphine, nous avons discuté de colonialisme, des mécanismes de dominations et d’héritage culturel.

    Le podcast réalisé par Delphine Wil, 'Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas', est disponible sur le compte Soundcloud de l'Atelier de Création Sonore Radiophonique ou sur le compte Apple de l'ACSR.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
  • Après des études de photographie et un diplôme de réalisatrice à l’INSAS (Bruxelles), Kita Bauchet réalise des courts-métrages de fiction et des documentaires. Elle se fait d’abord remarquer pour son film Violette et Framboise, puis pour Le temps d’un soufflé, écrit et produit par Arnaud Demuynck. Suivront Chicco, Violette au travail, et Allez j’y vais ! Après un détour de plusieurs années par la télévision (RTBF, Arte Belgique), elle revient au cinéma en 2010 avec La Fabrique de Panique sur le film d’animation Panique au Village de Stéphane Aubier et Vincent Patar. En 2016, elle réalise Une vie contre l’oubli, autour du cinéaste André Dartevelle. En 2019, c’est la sortie de Bains Publics et sa reconnaissance dans les festivals et en salle. Fin 2021, elle achève le docu-danse Les gestes de Saint-Louis réalisé en collaboration avec la compagnie de danse contemporaine sénégalaise Diagn’art et l’artiste suisse Stéphanie Pfister sur des musiques de Siegfried Canto.

    En regardant d’un œil attentif une certaine histoire du cinéma, on peut faire ce constat édifiant : les récits incluant des femmes sont le plus souvent réalisés par des hommes. C'est un fait, les femmes ont été dépossédées du pouvoir de se raconter en tant que collectivité et sujet.
    D'ailleurs, dans les écoles de cinéma, les films de réalisatrices ne figurent pas au programme. En commençant ce podcast, nous voulions traiter ces questions, comprendre ce que signifie être une femme réalisatrice, parler des images à réinventer pour construire un autre imaginaire, et ancrer des représentations féministes.

    Dans cet épisode, Kita Bauchet, dans les locaux de l’AJC (Atelier des Jeunes Cinéastes), se raconte depuis sa chambre de 8m2 à Paris (fréquentant les douches
    publiques de la métropole), à son désir de devenir plus rockeuse que Debbie Harry, enchaînant les galères pour capter les regards, les visages, pour faire des images qui lui correspondent.

    Un parcours de combattante pour se créer un nom parmi tant d’hommes, à travers le sexisme de l’industrie.

    Dans Bains Publics, elle arpente, au cœur du quartier des Marolles, la vie de celles et ceux qui fréquentent les bains de Bruxelles, des personnes d’origine et de classe sociale différentes y trouvent un lieu de ressourcement et d’apaisement. Une forme d’autoportrait, un miroir de son vécu où tout le monde est filmé de la même manière, laissant apparaître les inégalités par la parole.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

    Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.


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  • Yaël André a étudié à Bruxelles la Philosophie et l'écriture de scénario. Elle est arrivée à Berlin peu avant la chute du mur et y a vécu pendant cinq ans; là, elle a notamment travaillé comme chercheuse sur l'histoire du cinéma documentaire Est-allemand et programmatrice de films à Berlin puis à Bruxelles. Avant de réaliser ses propres films, elle a pratiqué un peu tous les métiers du cinéma (cadreuse vidéo, preneuse de son, assistante, interprète, costumière, régisseuse, etc...). Alterne aujourd'hui films “de cinéma“ et installations vidéos plus légères. Le style qu'elle affectionne est une sorte de burlesque féminin qui se fiche un peu du cloisonnement "fiction < versus > documentaire".

    Il vous est peut-être déjà venue l’envie furieuse de faire un film avec des « si », d'imaginer les bousculements du monde, de prendre votre revanche sur le réel, de raconter des existences que l’histoire a du mal à écrire.

    Et si l’œuf était venu avant la poule ? Et si Jésus était une femme noire ? Et si, à l'autre bout de la planète, se trouvaient les vies que vous n’avez pas vécues ? Si j’étais cinéaste, je donnerais l’illusion de la pleine lune dans les rues d’été, j’attraperais le chapeau de Chaplin, je volerais la perruque de Donald Trump pour distribuer des cheveux à celles et ceux qui en veulent. Dans un autre registre, je délesterais le monde de ses fardeaux, je ferais boire du café froid aux gens heureux, je me baladerais avec un éléphant à la main avec l’envie indéfectible de voler avec lui, attachée à des ballons sauvages. Des images comme construction politique et fabriques d’histoires. Et vous, si vous étiez cinéaste ?

    Dans une rue animée de Bruxelles, nous avons rencontré Yaël André, une glaneuse qui expérimente et recherche, une aventurière farouche de l’image en rupture avec la linéarité des choses, une cinéaste qui subvertit l’ordre des représentations. Yaël André, c’est tout ça, mais c’est aussi tout le reste, la recherche d’un être perdu, les projections du deuil, l’injustice, la création d’utopies.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

    Crédits :

    Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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  • Le cinéma engagé des femmes est né d’un désir d’émancipation et d’une volonté de réviser les images qui les représentaient jusqu’alors et auxquelles elles étaient incapables de s’identifier en tant que femmes, mères, travailleuses, réalisatrices. Que signifie être engagée ? Que signifie refuser lorsqu’on fait des films ?

    Dans cet épisode, nous avons rencontré Violaine de Villers, une réalisatrice inspirante,
    indépendante, à la filmographie engagée.

    Violaine de Villers dessine une carte intime et poétique où l’image est un passage entre les temporalités, entre l’exil et le retour, entre le déracinement et l’inachevé.

    Et puis, Violaine, depuis ses premiers films au début des années 80, c’est aussi un parcours fait de luttes. C’est son engagement politique auprès des comités
    contre la guerre du Vietnam, son goût prononcé pour la révolution bien avant Mai 68, sa relation à Marguerite Duras. Elle continue à tourner, encore et encore, comme une glaneuse d’images.

    Elle nous reçoit dans sa maison chaleureuse remplie d’objets, de souvenirs. Ensemble, nous avons parlé d’indépendance, de féminisme et de liberté.

    Les films de Violaine de Villers sont accessibles auprès du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.

    Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

    Crédits :

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    Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
    Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
    Illustration : Rocio Alvarez
    Auteur des textes : Bertrand Gevart
    Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

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