Afleveringen
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Pourquoi n’entend-on pas les voix des femmes ? Aline Jalliet, coach de voix, répond à cette question complexe et très rarement abordée dans son essai de 350 pages « Une voix à soi », édité 2024 aux Ed. Guy Tredaniel.
Ses analyses sont percutantes et documentées. Elle ouvre des perspectives de réflexion et d’action porteuses d’espoir. Après cet épisode, vous écouterez autrement !Je l’ai interrogée sur les raisons culturelles et sociales qui façonnent nos oreilles et les empêchent d’écouter les voix féminines. Elle nous en donne plusieurs, parmi lesquelles :
la norme de voix crédible et légitime est une voix masculine ;
les femmes sont éduquées à ne pas lever la voix ; entrevent leur prise de parole.
Quelles sont les conséquences du vieillissement sur la voix des femmes ? Aline ne pense pas que les femmes seraient mieux entendues dès lors qu’elles seraient moins regardées. Au contraire, l’âge semble plutôt les maintenir dans l’obligation de « rester dans le cadre », sous peine d’être cataloguée sorcières ou folles.
La conclusion renverse la table. Pour Aline, les femmes doivent sortir de la culpabilité d’avoir une voix qu’on entend mal et, au contraire, apprendre à aimer leur voix. D’ailleurs, la voix des femmes, plus respectueuse et plus sensible, ne devrait-elle devenir pas une norme à adopter pour tous ?
Je vous laisse découvrir ses arguments. Bonne écoute !REFERENCES
Le site d’Aline Jalliet
Le sketch d’Antonia de Rendinger
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Caroline Jean-Pierre a contribué à la rédaction du livre blanc de Data for good « Les grands défis de l’intelligence artificielle (IA) générative » avec l’objectif d’analyser les biais algorithmiques âgistes.
Pour ce faire, elle a demandé à Dall-E de générer des images associées à des adjectifs supposés caractériser des personnes âgées.
L’analyse des images produites pour son enquête aboutit aux mêmes conclusions que pour les biais sexistes et racistes qui sont déjà dénoncés par ailleurs.
Caroline nous explique les raisons.
Les algorithmes des IA génératives sont bâtis à partir de jeux de données qui ne sont pas représentatifs de la diversité humaine et culturelle.
Ils reconduisent les stéréotypes qui circulent dans nos sociétés.
Les développeurs sont en très grand majorité des hommes jeunes.
Les IA reproduisent les données du passé existantes, sans les questionner.
Caroline donne des exemples où ChatGPT produit des résultats, soit complètement inverses de la réalité, soit qui en amplifient les biais.Toutes les initiatives qui sont faites pour lutter contre les inégalités et discriminations risquent de passer à l’as.
Caroline conclut en insistant sur l’importance de comprendre les limites des résultats produits par les IA génératives qu’il faut évaluer et faire valider par des êtres humains.
REFERENCES
Les grands défis de l’IA générative
Harvard Business Review France Lutter contre la discrimination des seniors à l'ère de l'IA, un enjeu économique
Jeu Bataille de l’intelligence artificielle
Heetch tacle les clichés sur la banlieue en incitant Midjourney à corriger son IA... avec des cartes postales.
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Zijn er afleveringen die ontbreken?
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Depuis 2005, l’État garantit l’accès à une scolarité adaptée à tous les élèves, y compris ceux en situation de handicap et, dans ce but, l’Éducation nationale a recruté en grand nombre des AESH qui travaillent dans les classes auprès des enseignants.
Je donne la parole à Odile, qui est entrée dans ce métier après une longue période d’interruption dans sa vie professionnelle.
Elle nous décrit son cadre de travail : la formation initiale limitée à 60 heures, son statut, ses horaires, sa rémunération, ses relations avec les directeurs et professeurs des écoles.
Au travers de notre conversation, apparaît un « système qui craque » : le nombre d’enfants à accompagner croît plus vite que les moyens financiers et humains dédiés à l’école inclusive.
Les AESH sont précaires, mal payées, fatiguées.
Compte tenu des conditions de travail qui leur sont proposées, l’EN peine à recruter des AESH dont le nombre est insuffisant pour couvrir les besoins.
Les parents se désespèrent ne pas pouvoir scolariser leurs enfants.
Les enseignants souffrent de devoir aussi accueillir des enfants dont les pathologies très lourdes relèveraient de structures spécialisées elles-mêmes débordées.
Cet épisode se veut un hommage à toutes ces femmes qui travaillent dans le « care », sans lesquelles notre société ne pourrait survivre et qui, pourtant, ne bénéficient ni de la visibilité, ni de la reconnaissance, ni d’une valorisation suffisante de leur travail.
Merci à Odile, et aux milliers d’Odile qui, grâce à leur conscience professionnelle et à l’amour qu’elles ont pour leur métier, permettent que le système ne craque pas.
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Comment lutter contre l’âgisme, ce raccourci intellectuel qui attribue à toutes les personnes d’une tranche d’âge des caractéristiques identiques ? En faisant l’effort de mieux se connaître, pour découvrir les singularités et les expériences de chacun.
J’ai proposé à ma petite-fille Mila de répondre aux questions qu’elle pouvait se poser concernant la vie d’une femme née en 1951 qu’elle ne voit que sous l’angle d’une grand-mère.Elle s’est prêtée avec enthousiasme à l’exercice et j’ai essayé d’y répondre sans fard.
- Quelles ont été mes raison personnelles de me lancer dans un podcast il y a 3 ans ?
- Est-ce que c’est encore possible d’évoluer à 70 ans ?
- Est-ce que j’ai souffert du regard qui se détourne des femmes aux alentours de la ménopause ?
- Quelle importance j’accorde à mon apparence physique ?
- Quelles sont les valeurs que je voudrais transmettre à mes filles ?
- Comment j’étais quand j’avais 19 ans ?Bonne écoute !
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Les propositions du gouvernement, pour diminuer les droits à l'assurance chômage, se multiplient en ce mois de fév. 24 et s'ajouteront à la réforme des retraites du printemps dernier.
J'ai voulu faire entendre comment ces politiques se traduisent dans la vraie vie.Le témoignage de Claire B. est une illustration :
des difficultés insurmontables auxquelles sont confrontées les personnes qui recherchent du travail quand elles ont plus de 50 ans en France, et spécialement si elles résident hors de grandes métropoles ;
de la prorogation à 64 ans de la date d'ouverture des droits : Claire devra attendre 63 ans pour liquider sa retraite, malgré ses 3 filles ;
à 60 ans, bien qu'ayant travaillé toute sa vie jusqu'à 54 ans, elle se retrouve sans aucune ressource pendant les 3 ans à venir, autre que partager la petite retraite de son conjoint.
Et pourtant, pourtant ...
Claire n'a pas baissé les bras et continue de rechercher activement,
a des compétences certaines et accepterait une rémunération modeste
fait tout pour garder le moral.
A l'issue de l'écoute de cet épisode, je forme un vœu : que nos négociateurs et nos dirigeants écoutent cette voix et parviennent à se convaincre que, oui, une chercheuse d'emploi est tout, sauf une "vieille flemmarde".
Bonne écoute !
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Cet épisode est la 2ème partie de l'interview que j'ai réalisée avec Bruno Palier, directeur de recherche CNRS à Sciences Po à l'occasion de la publication de l'ouvrage collectif "Que sait-on du travail ? " qu'il a supervisé en collaboration avec une soixantaine d'économistes et sociologues.
La 1ère partie a été mise en ligne précédemment sur Plaff : dans l'épisode 66, Bruno Palier expliquait que la "stratégie du low cost" française ou l’obsession de réduire les charges de personnel s'était traduite par des délocalisations, le recours à la sous-traitance, la mise à l'écart des plus vieux collaborateurs et la mise en place du "lean management".Dans cet épisode, j'interroge Bruno Palier sur les conséquences de cette stratégie, tant au niveau de secteurs d'activité fragilisés que de catégories de travailleurs précarisés.
Vous pourrez écouter les conclusions auxquelles il est parvenu sur :
ceux et, surtout celles, qui occupent les métiers d'essentiels exercés avec des horaires atypiques et dont les rémunérations demeurent notoirement insuffisantes ;
les travailleurs d'origine étrangère auxquels est réservé "le sale boulot" ;
les préconisations qu'il conviendrait d'adopter à l'égard des plus âgés ;
et, enfin, l'urgence pour les entreprises de définir un cadre de travail sécurisé et valorisant pour tous les salariés qui aujourd'hui, pour 37 % d'entre eux, se déclarent incapables d'aller jusqu’à leur retraite .
Bonne écoute !
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Références
Que sait-on du travail ? Les presses de Sciences Po - 2023
Projet de médiation scientifique lancé par le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (Liepp) de Sciences Po auprès d’un collectif de chercheuses et chercheursExtrait émission de Dominique Méda "Le pourquoi du comment ?"
Pourquoi le travail est-il devenu insoutenable pour une large partie de la population ? Pourquoi le travail est-il devenu insoutenable pour une large partie de la population ?
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Force Femmes est une association qui accompagne gratuitement chaque année 2000 femmes de plus de 45 ans sans emploi dans leurs démarches de retour à l’emploi ou de création d’entreprise.
Nous écoutons
Corinne Guermont qui y travaille depuis deux ans dans le cadre d’un mécénat de compétences,
Valérie et Hortense, en recherche d’emploi, qui se renseignent sur le programme collectif « Motivées vers l’emploi ».
Corinne expose les propositions mises à disposition par Force femmes à l’intention des chercheuses d’emploi :
un accompagnement individuel par une référente
la participation à un groupe de travail de 9 personnes pendant 5 semaines,
la possibilité de suivre des webinaires et des ateliers « à la carte ».
Au travers des parcours des 3 invitées, nous percevons la puissance de la solidarité qui se noue entre les bénévoles qui encouragent et les femmes accompagnées qui peuvent reprendre confiance.
J’espère qu’à l’écoute de cet épisode, de nombreuses femmes franchiront le pas pour rejoindre cette belle association.
Qui suis-je et comment me soutenir ?
Claire Flury, retraitée, passionnée par les mutations du travail et mobilisée pour dénoncer la double peine « sexisme + âgisme » qui s’abat sur les femmes à l'approche de la cinquantaine.
Si cet épisode vous a plu, abonnez-vous au podcast Plaff sur Apple podcasts ou sur toute autre plateforme d’écoute de podcasts et laissez-y votre avis : c’est le meilleur moyen de m'encourager.
Vous pouvez aussi vous inscrire sur le site de Plaff (encart en bas de page) : vous serez informé.e dans votre boîte mail du sujet et du nom de l’invité.e du dernier épisode publié. 👇 https://bit.ly/3S9AUjy
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Pour cerner cette question, Bruno Palier, Directeur de recherche du CNRS à Sciences Po, a dirigé un projet de médiation scientifique auquel ont participé une soixantaine d’économistes et de sociologues.
Je l’interroge sur ce qui lui semble être à l’origine des performances françaises moins bonnes que celles de nombreux pays européens : la stratégie du low cost, à savoir le choix de considérer le personnel comme une charge et la volonté de rechercher en permanence à produire à moindre coût.
Cette vision a été adoptée depuis plus de 30 ans, tant par les gouvernements successifs que par les entreprises.
Elle s’est traduit par des exonérations de cotisations sociales patronales toujours plus importantes, dont l’efficacité en termes de création d’emplois et de meilleurs salaires mérite d’être questionnée.
Les entreprises, de leur côté, se sont attachées à réduire leurs coûts :
1. Elles sont délocalisé dans des pays à moindre coût
2. Elles ont recouru à l’intérim et à la sous-traitance
3. Elles se sont débarrassées de leurs collaborateurs les mieux payés, ceux qui étaient les plus âgés
4. Elles ont intensifié leur pression sur les salariés restant à l’effectif par des modes de management stressants.La suite de l’entretien avec Bruno Palier qui traitera des conséquences de cette stratégie pour des catégories de travailleurs particulièrement fragilisées – les femmes, les immigrés, les plus de 55 ans, ceux et celles de la 1ère ou 2nde ligne – sera mis en ligne sur Plaff le 8 février prochain
REFERENCES
Que sait-on du travail ? Ouvrage édité aux Presses de Sciences Po - 2023
Projet de médiation scientifique lancé par le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (Liepp) de Sciences Po auprès d’un collectif de chercheuses et chercheursRapport d'information d'une Mission d'évaluation (…) de l’efficacité des exonérations de cotisations sociales présenté par MM. Marc Ferracci et Jérôme Guedj
Rapport de l’Unédic - Articulation entre assurance-chômage et retraite – mars 23
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Caroline Sarrot-Lecarpentier réunit ce qui fait le moteur de sa vie dans son univers familial et dans son activité professionnelle : rester à l'écoute de la richesse des personnes expérimentées, tirer profit des connaissances et motivations respectives de toutes les classes d'âge.
Dans cet épisode, nous l'écoutons nous raconter, à la fois,
- les joyeuses animations qu'elle invente à l'occasion de Noël, de dîners amicaux ou de rencontres familiales pour que les enfants interrogent leurs grands-parents, ou pour que les invités approfondissent leurs relations de manière plus authentique ;
- un des événements décisifs qui l'ont conduite à ne plus laisser passer les occasions de mieux connaître son entourage proche ;
- l'importance d'assurer la transmission des savoirs entre générations, fondement de l'offre qu'elle propose aux entreprises.
Pour ce faire, elle a créé le cabinet conseil en innovation RH ICI Intelligence Collective Intergénérationnelle et s'est formée à l'approche cognitive et comportemantale. Elle illustre, au travers de la procédure de recrutement, comment il est possible de sortir de pensées automatiques et clichés et, ainsi, embaucher des candidats âgés de + 45 ans.
J'ai été très touchée par l'approche, la curiosité et la sensibilité de Caroline qui l'amènent à s'engager pour convaincre de l'indispensable complémentarité des talents et des profils qui profitera à chacun, à titre personnel mais aussi aux entreprises et à la société toute entière.
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C’est au Plie de Lens-Liévin que j’ai trouvé la perle rare : une action de formation destinée à des personnes éloignées de l’emploi, âgées de + 45 ans.
C’est Amandine Derviaux qui en est la référente. Elle a déjà animé 11 sessions et suit encore une centaine de personnes.
Je me suis rendue sur place pour l’interviewer et écouter les 10 bénéficiaires de cette session d’oct-nov 2023.
L’action fait alterner des ateliers collectifs (animés soit par Amandine, soit par des partenaires), avec des entretiens individuels et des stages découverte de l’entreprise.
Je vous invite à les écouter dresser le bilan de leurs 6 semaines, un moment très riche d’émotions tellement le groupe s’est soudé et a progressé, soutenu par le dynamisme de leur animatrice.
- pourquoi ? pourquoi le Plie a lancé cette action et pourquoi les stagiaires s’y sont inscrits ;
- quoi ? reprendre confiance, dynamiser sa recherche ; on pourra y entendre le pitch élaboré par 2 participantes ;
- quels ont été les ateliers préférés ? surprise : la marche nordique !
- quels résultats ? Les personnes des sessions précédentes ont été 60% à retrouver un emploi ou à entrer en formation
- quelles leçons tirer de cette expérience ? un hackathon a été organisé afin de recueillir la parole de ceux auxquels cette action se destine.
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Aude Hayot a créé son podcast "La fin des règles " en janvier 2023 avec l'objectif de mieux faire connaître ce tournant dans la vie des femmes. Elle a déjà interrogé plus d'une vingtaine de femmes qui se sont confiées à elle en toute intimité. Elles abordent les divers aspects de cette période qui peut s'avérer tout autant tumultueuse que profitable.
Dans cet épisode de Plaff, nous avons circonscrit nos échanges aux conséquences de la ménopause sur la vie professionnelle et il y a déjà beaucoup à dire !
Après avoir rappelé les raisons qui l'ont menée à ce sujet, Aude explique quels sont les symptômes qui gênent particulièrement les femmes au travail : les insomnies qui les épuisent et le "brouillard cérébral" qui perturbe la confiance en soi. Les risques d'ostéoporose sont aggravés pour les femmes qui travaillent debout ou portent des charges lourdes.
Nous discutons des réticences émanant des femmes elles-mêmes à briser le taboudans la sphère professionnelle. On peut comprendre qu'elles craignent d'être stigmatisées et mises sur la touche, si elles partagent leurs difficultés.
Il n'en reste pas moins qu'il semble souhaitable, à l'instar des entreprises britanniques, de mieux informer les managers. Ils seront mieux armés pour prendre en compte les symptômes éventuels et, si besoin, adapter les conditions d'exercice des métiers.
REFERENCES
« La Fin des règles », un podcast d’entretiens autour de la ménopause menés par Aude Hayot
La fabrique de la ménopause de Cécile Charlap
CNRS Editions 2019ViveS media dédiée au sujet : « 𝘏𝘰𝘳𝘮𝘰𝘯𝘦𝘴 𝘢𝘶 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘣𝘢𝘴, 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘦́𝘵𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘢𝘶 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘩𝘢𝘶𝘵 » !
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Le projet "Territoire zéro chômeur de longue durée", initié en 2016 et reconduit en 2020, s'étend à 58 territoires en 2023. Dans la ville du Teil en Ardèche, le projet a démarré en avril 22 et a permis le recrutement en CDI de 58 habitants qui étaient au chômage depuis bien longtemps.
J'ai pu interviewer Marianne Guyon, sa co-directrice, ainsi que 3 de ses salariées, Claire, Hayat et Fatiha.Ensemble, nous présentons les caractéristiques et les effets du dispositif.
- sa logique : transformer des dépenses passives en dépenses actives
- son cadre législatif, contrôlé par l'Association nationale et de nombreuses évaluations
- qui sont les bénéficiaires au Teil ? quelles transformations dans leur vie ?
- quelles sont les activités qui ont été développées, des activités correspondant aux besoins de la ville et non assurées par les entreprises locales (recyclage, transport, couture, menuiserie)- quelles conséquences pour l'ensemble du territoire ?
Le bilan très positif - qui ne doit pas se limiter aux aspects comptables - reste controversé par ses détracteurs qui en contestent le coût. Le gouvernement a réduit le montant de sa subvention en octobre 2023, mettant en péril certaines des structures existantes.
REFERENCES
Découvrir le projet
L’association nationale Territoire zéro chômeur de longue durée TZCLD
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Marina Al Rubaee, aidante de ses deux parents sourds depuis l'enfance, a mis très longtemps à se définir comme telle. Depuis la création de l'entreprise sociale et solidaire Les Aidantes&Co en 2020 avec Sigrid Jaud, elle a fait de la reconnaissance des aidants, à leurs propres yeux et aux yeux des entreprises, son activité principale.
Nous faisons le point sur la situation des 8 à 11 millions d'aidant.e.s en France.
62 % sont encore en activité et doivent concilier l'accompagnement de leur proche avec la poursuite de leur travail.Les deux associées ont développé leurs interventions dans deux directions :
auprès des entrerprisesLes Aidantes apportent leur expertise afin de mieux faire connaître aux dirigeants et professionnels RH le capital humain que représentent ces salariés, champions de l'organisation et de la relation humaine.
auprès des aidant.e.sElles animent une association d'entr'aide et des ateliers de rencontres, ainsi qu'un podcast.
Le credo de Marina est "parler, parler, parler" pour ne pas rester isolé.e, prendre confiance, et prendre conscience de sa formidable richesse.
REFERENCES
- Site Les aidantes & Co
Marina Al Rubaee, Sigrid Jaud- Espace d'échange et de partage d'expérience entre aidants
Les aidantes et bien plus
Marina Al Rubaee, Sigrid Jaud, Julia Peyre- Podcast
Plan A Plan aidants
Sigrid JaudAutres sites à consulter
- Vives Academy 9 vidéos instructives qui font le tour de
toutes les questions autour de l’aidance.
Laure Marchal et Katerina Zekopoulos- Association française des aidants
- Avec nos proches
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La carrière de Dominique Crochu s'est déroulée en 2 temps mais ses convictions sont restées les mêmes. Elle n'a cessé de porter des solutions concrètes pour faire de l’entreprise le lieu de l’épanouissement de chaque personne.
En tant que salariée pendant 38 ans à la Fédération française de football, elle a participé à la promotion du sport et de la place des femmes dans le sport afin qu'elles puissent occuper toutes les responsabilités. Elle a été la première femme à occuper une fonction de Directrice, en charge de la communication et du digital, domaine dans lequel elle s'est investie dès son émergence.
Elle poursuit son engagement envers la mixité en se lançant en 2016 dans l'aventure entrepreneuriale. En 2019, elle devient cofondatrice de Mixity, une entreprise au service de l’innovation sociale qui accompagne les organisations pour créer des environnements plus diversifiés et inclusifs.
Son enthousiasme, sa curiosité, sa détermination expliquent son parcours exceptionnel.
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J'ai fait appel à Françoise Bourgouin, coach de carrière certifiée, pour m'aider à démarrer la 3ème saison de Plaff.
Elle apporte à cet épisode sa bienveillance et son savoir-faire.Ses recommandations m'ont été très utiles pour définir le nouveau cadre dans lequel je voudrais développer mon podcast en 23-24 et peuvent être utiles pour quiconque s'interroge sur l'opportunité de faire des changements.
- Elle m'a interrogée sur le "pourquoi", les raisons pour lesquelles je me suis lancée et je persévère dans ce projet. Les motivations que j'évoque sont intactes.
- Elle indique qu'on doit aussi envisager le "comment", en étant attentif à l'évolution de son niveau d'énergie. De nouveaux équilibres peuvent être recherchés. Dans mon cas, j'ai pris la décision de publier 2 épisodes de podcast par mois, les 8 et 22 (au lieu de 3 précédemment).Dans un second temps, nous échangeons sur la programmation à venir concernant "les femmes de ± 50 ans et l'emploi" qui est notre préoccupation commune. Il reste beaucoup à faire, tant pour défendre leur cause que pour mettre à l'honneur les initiatives des femmes merveilleuses qui les soutiennent. Je ferai mon possible pour y contribuer.
REFERENCES
Site de Françoise
Les cadres, qualité de vie et conditions de travail
Enquête menée par la CFDT auprès d’un échantillon de 800 cadresEpisode 25 de Plaff
La confiance en soi, un jardin à cultiver avec Françoise BourgouinEpisode 16 de Plaff
Pourquoi la Suède est championne du taux d’emploi des femmes
et du taux d’emploi des 60-64 ans ?
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Murielle Revol accompagne les personnes en quête d'épanouissement personnel et, particulièrement, celles qui souhaitent sortir de la solitude. Elle met à disposition de ses client.e.s sa formation de coach en gestion des émotions et sa connaissance des applis de rencontres.
Dans cet épisode, je l'ai interviewée sur les difficultés particulières des femmes qui entrent dans la seconde moitié de leur vie. Elle répond aux nombreuses objections que celles-ci se font :
- le secteur des sites de rencontres a mis en place des systèmes de contrôle qui sécurisent les rendez-vous ;
- elle-même se rend disponible pour que ses clientes franchissent, pas à pas, les différentes étapes qui leur permettront de trouver leur partenaire : choisir le bon site, écrire son profil, connaître les codes, s'affranchir des appréhensions et des obligations, ....Son maître mot est "c'est OK" , mots destinés à permettre aux femmes de se libérer des barrières qu'elles se construisent elles-mêmes. Elles apprennent avec Muriel à devenir bienveillantes avec elles-mêmes, relâcher la pression, retrouver le goût de l'envie et du plaisir.
J'ai été très heureuse de clôturer la saison 2 de Plaff avec Murielle : la confiance dans la vie qu'elle distille va bien au-delà de la découverte des sites de rencontre et vous sera utile, quel que soit l'objectif que vous vous serez fixé pour être plus heureux cet été et plus tard.
Bonne écoute et bel été.
REFERENCES
Le site de Murielle Revol
Symbiose coachingVivre célibataire : des idées reçues aux expériences vécues
Marie Bergström et Géraldine Vivier
INED Population et sociétés Numéro 584
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Journaliste confirmée, Valérie Domain s'est construit une nouvelle vie à 48 ans en découvrant les bénéfices inimaginables que pouvait lui apporter la pratique du crossfit. Elle a souhaité partager cette expérience en créant le média digital Àblock, un outil consacré au sport féminin, qui donne la parole tout autant aux championnes qu'aux pratiquantes anonymes.
- Valérie revient sur les circonstances du "déclic" qui lui a permis de s'engager dans cette voie.
- Elle explique comment elle parvient à se motiver.
au travers d'une bonne image de soi, se reconnecter à soi et aux autres ; se découvrir capable de faire des exercices dont on pensait être incapable.
- Elle analyse les apports de la pratique du sport :- Elle présente les objectifs poursuivis par son média Àblock.
- Elle encourage vivement les femmes de 50 ans à oser se lancer dans l'activité physique de leur choix.
Je suis très heureuse d'avoir pu enregistrer cet épisode décapant et inspirant. Elle conclut par ces mots "Y a pas de raison, on peut le faire". J'espère que vous serez nombreus-ses à suivre son exemple !
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Il a fallu que Véronique Zombardi atteigne 52 ans pour qu'elle parvienne à écrire son premier roman. Auparavant, elle tenait son journal, contribuait à des journaux locaux, animait des groupes de paroles de femmes de plus de 50 ans et +.
La crise liée à une rupture a changé la donne : le personnage de Zély s'est alors imposé à elle, une quinquagénaire qui quitte son job et ses habitudes parisiennes pour répondre à un appel d'offre en Laponie. Zély rejoint une petite ville de Laponie dont le maire cherche un(e) responsable pour transformer un établissement délabré en lieu d'accueil.
Je vous invite à écouter Véronique dont l'objectif, au travers de son livre, est de rendre visibles les femmes de + de 50 ans, telles qu'elles sont, entreprenantes, actives, désirantes.
Son interview est captivante à double titre. Elle nous explique
ce qu'elle a voulu montrer, à travers Zély : des relations amicales qui se nouent, y compris avec des hommes, une vie sexuelle active, un projet innovant réussi grâce à la persévérance et la coopération ; son propre cheminement personnel qui l'a menée à ce livre et à un travail d'introspection pour se réconcilier avec son corps, ne pas craindre les critiques et s'accepter comme elle est.Le livre "L'amazone du cercle polaire : ou les quinqua-tribulations d'une voyageuse en soi »est disponible sur Amazon. Véronique l'a autoédité, vous pouvez lui demander à l'acheter directement sur son site .
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Marie-Hélène Gondre a tiré les leçons d'années passées dans les agences de publicité : il existe un modèle de banque d'images à développer, rémunérant mieux les photographes, et proposant des photos répondant au plus près aux besoins des entreprises et agences de communication soucieuses d'illustrer leurs engagements sociétaux et environnementaux.
Dans cet épisode, nous écoutons :
- les différentes étapes de création et de développement de Pic&Pick, 1ère banque d'images française solidaire, créée par Marie-Hélène et son associée Julie Langlade ;
- des exemples de représentations stéréotypées : le fauteuil roulant des personnes atteintes de handicap, l'absence de photos de femmes de + 50 ans dans des situations de travail variées, des situations déséquilibrées de collaboration intergénérationnelle.
- les convictions qui ont porté ces deux femmes : leur volonté de participer à la déconstruction des stéréotypes, de mettre à disposition des images plus inclusives, authentiques, reflétant mieux la diversité des êtres humains et des situations.
A l'heure de l'explosion de photos très conventionnelles sur les réseaux, et de l'intelligence artificielle qui se nourrit des photos existantes, la démarche et les propositions de Marie-Hélène et Julie sont essentielles afin que les cerveaux humains (et les algorithmes), en s'appropriant des images plus diversifiées, acceptent et intègrent mieux les différences.
REFERENCES
Pic&Pick
Un article sur le blog J'ai piscine avec Simone
Femmes et IA génératives : des représentations qui amplifient les stéréoty pes
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Isabelle Thomas, styliste personnelle et thérapeute, travaille avec ses clientes la relation complexe que les êtres humains, et particulièrement les femmes à compter de la cinquantaine, entretiennent avec leurs vêtements : image de soi dans le miroir, prise de conscience des diktats de la mode et du relooking, alignement de la garde-robe avec sa personnalité.
Dans cet épisode, nous écoutons :
- comment elle en est venue à choisir ce métier et quelles sont les valeurs qu'elle respecte pour l'exercer,
- quelles sont les différentes prestations qu'elle propose : rencontres en visio, "detox penderie", accompagnement shopping,
- quelles sont les motivations des personnes qui s'adressent à elles,
- et comment elle entend y répondre : avec bienveillance, sans imposer ses propres goûts, et l'objectif de passer un bon moment, et de leur faire retrouver le plaisir de s'habiller.
Isabelle rame à contre-courant des injonctions dans lesquelles sont enfermés les corps des femmes au travers de la mode, des obligations de minceur et de jeunesse. Au contraire, elle incite les femmes à s'écouter, s'affirmer, se sentir au mieux dans la "seconde peau" qu'elles se choisissent. Quel beau programme, à adopter à tout âge !
REFERENCES
Le site d'Isabelle Thomas , styliste personnelle et thérapeute
Le site de la diététiciennet Ariane Grumbach
sur lequel vous pourrez accéder au podcast BCBT Bien dans son corps, bien dans sa tête et écouter :
- 2 épisodes enregistrés avec Isabelle Thomas (épisodes 27 et 28)
- 1 épisode consacré à la prise de poids à l'approche de la ménopause (épisode 32)
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