Afgespeeld

  • Peut-on réinventer l’hétérosexualité ? Qu’est ce que cela implique ? Changer le regard que l’on porte sur la séduction, les relations amoureuses et sur soi-même. Virginie Despentes l’explique dans ce quatrième et dernier épisode, elle qui selon ses termes est « devenue lesbienne » à 35 ans, lorsqu’elle est tombée amoureuse d’une femme.

     

    Elle raconte aussi pourquoi elle n’a pas eu d’enfants, pourquoi elle aime tant la radicalité des adolescent·es de 15 ans, et ce en quoi elle a encore de l’espoir.


    Enfin, elle pose un regard critique sur le féminisme français contemporain, le militantisme et la prise en charge des violences masculines par l’État. Puisque ni le recours à la police, ni à la justice ne règlent le problème de la violence masculine, que faire des hommes violents ?


    RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION 

    Retrouvez toutes les références citées sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/virginie-despentes-queen-spirit


    CRÉDITS

    Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Entretien enregistré jeudi 29 août 2019 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée de production : Juliette Livartowski ; Naomi Titti lors de la rediffusion. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.


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  • Elle est une grande écrivaine, mais aussi une immense lectrice : Virginie Despentes est d’ailleurs, depuis trois ans, membre de la prestigieuse académie Goncourt qui décerne chaque année le prix du même nom. Pour la troisième partie de cet entretien, il est question de féminisme et d’art. 


    Comment ses convictions politiques, notamment son féminisme, ont-elles changé le regard qu’elle porte sur les oeuvres littéraires ? Plus largement, comment peut-on concilier ses convictions féministes avec sa consommation d’oeuvres artistiques - majoritairement masculines, souvent misogynes ? En quoi le cinéma a t-il permis de structurer notre vision binaire et stéréotypée du genre et des corps féminins ? En tant que créatrice, quelles sont les questions politiques qu’elle se pose lorsqu’elle est en train d’écrire, ou de relire, ses textes ? 


    RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

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    Les couilles sur la table est un podcast de Binge Audio animé par Victoire Tuaillon. Entretien enregistré jeudi 29 août 2019 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Borthier (Upian). Chargée de production : Juliette Livartowski ; Naomi Titti lors de la rediffusion. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.


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  • Dans la deuxième partie de ce grand entretien avec Virginie Despentes, il est question de colère et de violence, à travers l’analyse des personnages masculins dans son œuvre. De la violence incontrôlable des auteurs de violences conjugales, de celle bien plus acceptée et normalisée des hommes placés à de très hauts postes à responsabilité. De celle de la romancière aussi : comment la violence peut parfois la dépasser, mais aussi l’aider dans sa vie personnelle.


    Dans quels espaces, et de quelle manière déconstruire ses propres mécanismes de violence ? Que faire de tous les hommes violents, qu’ils soient pédophiles, violeurs, auteurs de violences conjugales ? En tant que féministes, hommes, femmes et autres, comment s’opposer à cette violence autrement que par la force ? 


    Virginie Despentes analyse aussi certains de ses personnages plus positifs, ces pères souvent tendres et touchants, et rappelle pourquoi les hommes et la société auraient tout à gagner à réinvestir une parentalité différente. 


    RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

    Retrouvez toutes les références citées dans cet épisode sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/virginie-despentes-apocalypse-maintenant


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    Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Entretien enregistré jeudi 29 août 2019 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. dentité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée de production : Juliette Livartowski ; Naomi Titti lors de la rediffusion. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.


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  • Elle a été l’une des premières à proposer une vision radicale de la masculinité : l’écrivaine Virginie Despentes, l’autrice de Baise-moi, Apocalypse Bébé ou Vernon Subutex, est au micro de Victoire Tuaillon pour quatre épisodes.


    Treize ans après la publication de « King Kong Théorie », elle revient sur les thèmes de ce grand essai féministe : ses positions sur la prostitution et la pornographie ont-elles changé ? Comment faire pour éviter le viol : éduquer les garçons, ou apprendre aux filles à se défendre ? Est-ce qu’il y a vraiment des hommes qui ont violé « sans s’en rendre compte » ? Pourquoi le schéma du sexe sous contrainte est-il si présent dans la pornographie, et comment ouvrir les imaginaires érotiques ? 


    Dans les trois prochains épisodes, il sera question de paternité, de lesbianisme politique, du choix d’avoir des enfants (ou non), de ce que le féminisme a fait au cinéma et à la littérature, et de bien d’autres choses encore.


    RÉFÉRENCES DES OEUVRES CITÉES PENDANT CET ÉPISODE

    Retrouvez toutes les références sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/virginie-despentes-meuf-king-kong 


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    Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 29 août 2019 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris 19e). Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée de production : Juliette Livartowski ; Naomi Titti lors de la rediffusion. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.


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  • Hello Hello,

    Je pars en congé maternité lundi 10 janvier et je voulais vous raconter ce qu'il va se passer et ce qu'il s'est passé ces dernières semaines.

    Une façon pour moi de vous dire au revoir avant de revenir avec une 3e petite fille !

    Je vous parle aussi de mon rapport aux réseaux sociaux de ces dernières semaines et de la résolution qui fait sens pour ma famille !

    A très vite et prenez soin de vous

  • Julien Cernobori commence son enquête en se rendant sur le lieu de la première agression commise par le couple de tueurs. C'est ici, rue Lepic, que Thierry Paulin et Jean-Thierry Mathurin ont tenté de tuer Germaine Petitot le 5 octobre 1984. Julien réussira-t-il à entrer dans l'immeuble ? Que reste-t-il de Germaine Petitot ?

    CERNO est un podcast créé par Julien Cernobori

    Reportage, montage et réalisation : Julien Cernobori

    Musique originale et mixage : Théo Boulenger

    Direction artistique : Juliette Nioré

    Graphisme : Victor Nioré

    Pour soutenir ce podcast indépendant et gratuit, rendez vous sur patreon.com/CERNO

  • Le journaliste Julien Cernobori apprend par ses voisins qu'un tueur en série a vécu dans son immeuble autrefois. Il décide de mener l'enquête, d'abord dans son immeuble, puis sur chacun des lieux de crime de cette épouvantable histoire. Qui sont les tueurs ? Qui sont les victimes ? Quelles traces subsistent aujourd'hui de cette longue série de meurtres ? C'est le début d'une aventure passionnante.

    CERNO est un podcast créé par Julien Cernobori

    Reportage, montage et réalisation : Julien Cernobori

    Musique originale et mixage : Théo Boulenger

    Direction artistique : Juliette Nioré

    Graphisme : Victor Nioré

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  • La "positive attitude" nous encourage à toujours voir la vie du bon côté, en négligeant les moments plus sombres. Si cette manière d'envisager les choses peut se révéler très bénéfique, elle peut aussi devenir néfaste. C'est ce qu'on appelle alors la "positivité toxique".


    Refuser d'entendre les signaux d'alerte


    Avoir des pensées positives permettrait de vivre en meilleure santé, surtout à certaines périodes de la vie, comme la jeunesse, où les épreuves seraient plus durement ressenties.


    Mais cette façon de ne prêter attention qu'aux aspects positifs de la vie, en délaissant les émotions négatives, pourrait avoir, à la longue, des effets délétères.


    En premier lieu, cette positivité à tout prix bous pousserait à n'accorder aucune attention aux signaux d'alerte que nous envoient le corps et le cerveau quand nous allons mal.


    En refusant d'écouter son corps et en maintenant coûte que coûte un optimisme de façade, on ne ferait que retarder la résolution de ses problèmes. Elle passe en effet par leur acceptation et la volonté d'en parler. Loin de les éliminer, le fait de garder le silence sur ces difficultés ne ferait que les exacerber.


    La recherche du bonheur permanent


    En plaçant la barre trop haut, la "positive attitude" finirait par devenir "toxique", pour reprendre le mot utilisé par les spécialistes. En effet, cette façon de concevoir l'existence par ses seuls aspects positifs, au détriment de toute perception considérée comme négative, est censée nous rendre heureux en permanence, voire très heureux.


    Il suffit donc d'un petit grain de sable, qui enraye cette belle mécanique, pour nous plonger dans le désarroi. En effet, l'écart est trop grand entre cette perspective de bonheur éternel et la déception qui nous saisit à la moindre anicroche.


    Si cette conception systématiquement positive de la vie peut être néfaste, c'est aussi parce qu'elle nous convainc qu'une émotion négative ou une difficulté ne peuvent être assimilées qu'à un échec personnel.


    Au lieu de considérer ces événements pénibles comme partie intégrante de la vie, l'optimiste à tout crin, après les avoir niés, va se persuader qu'ils sont le signe d'une véritable faillite personnelle.


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  • La Champagne est le nom d'un vin, bien sûr, mais c'est avant tout celui d'une région. Une région fière de son vignoble et de ses hommes qui ont su préserver et valoriser leur territoire dans un produit unique désormais synonyme de raffinement. Ainsi, vous allez le voir, région et vin sont désormais si intimement liés qu’aujourd’hui seule la Champagne peut produire du Champagne.


    Mais avant de traiter de sa protection à proprement parler, soulignons que l’appellation champagne ne s’est pas faite en un jour, son histoire est vieille de plusieurs siècles et riche de multiples péripéties. Je vous en ai parlé dans un épisode précédent. Pour rappel, tout commença par un terroir, tellement particulier qu’il engendra le plus originaux des vins grâce au talent d’hommes et de femmes qui surent en exprimer la délicate typicité et la sublimer par l’effervescence. Ensuite cette originalité devint vite renommée sous l’impulsion de pionniers qui firent connaitre ces vins d’exception aux amateurs éclairés du monde entier.


    Dès le 19e siècle, des vins d’autres régions usurpent l’appellation pour profiter de son prestige.


    Il devint alors urgent de le protéger juridiquement. Les premiers procès pour défendre l'appellation ont lieu dès 1844. Pour faire valoir leurs droits, les Champenois demandent la délimitation stricte de l’aire de production. Par ailleurs ils fixent des modes de conduite du vignoble rigoureux et des règles d’élaboration exigeantes qui mènent finalement à la reconnaissance de l’Appellation d’Origine Contrôlée (la fameuse AOC) Champagne en 1936. Une AOC qui couvre 34 000 hectares. Pour rappel l'appellation d'origine contrôlée est un label permettant d'identifier et de protéger un produit dont les étapes de fabrication sont réalisées dans une même zone géographique et selon un savoir-faire reconnu.


    Ainsi aujourd'hui, vous l'avez compris, on ne peut plus appeler “champagne” que les vins produits, récoltés et élaborés dans la région de Champagne, en France.


    L'obtention de cette AOC pour le vin de Champagne fut une étape essentielle dans sa protection, bien sûr, mais ce ne fut pas la seule. En effet les vignerons et maisons de production ont dû et doivent encore sans cesse se battre pour ne pas voir leur appellation utilisée illégalement, notamment à l'étranger. Unis dans le cadre du Comité Champagne, ils ne cessent de renforcer cet héritage et de faire connaître au plus grand nombre les valeurs de leur prestigieuse appellation. Ces efforts ont ainsi permis la reconnaissance de l’appellation champagne par plus de 120 pays, et de lutter efficacement contre les fraudes et les contrefaçons, d’autant plus que ces dernières sont souvent de piètre qualité.


    Les « Coteaux, Maisons et Caves de Champagne » sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2015. Mais attention, cette reconnaissance par l’Unesco de la Valeur Universelle Exceptionnelle du patrimoine de la filière est un atout certes, mais aussi une responsabilité. Elle aide à défendre et valoriser l’appellation mais exige également une grande rigueur de la part de la filière dans la protection de son patrimoine.


    Enfin sachez que l’engagement sans faille de la filière Champagne pour défendre son appellation bénéficie à l’ensemble des autres appellations. Ses multiples combats ont fait avancer le droit des appellations sont à la source de plusieurs jurisprudences favorables permettant à des appellations plus petites de se défendre à leur tour. La filière joue donc un rôle plus global de protection du patrimoine qui va au-delà de l’appellation Champagne.


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  • Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 102 de la saison 4

    Cet épisode, vous me le demandez depuis longtemps ! Un épisode pour aborder la question du genre dans l’éducation.

    C’est un sacré morceau auquel Manuela Spinelli, chercheuse et cofondatrice de l’association Parents et Féministes, s’est attaquée.

    Manuela est professeure à l’Université de Rennes 2 et elle a co-écrit avec Amandine Hancewicz : Eduquer sans préjugés “pour une éducation non sexiste des filles et des garçons” paru aux éditions Latès.

    Le genre est un concept qui se démocratise de plus en plus. En 2021, il devient difficile de nier que cette donnée a un impact sur la façon dont on mène notre vie.

    Mais quand on devient parents, tout un tas de questionnements viennent se bousculer dans nos têtes.

    Déjà est-ce vraiment possible d’élever des enfants, en 2021, sans préjugés de genre ?

    Ensuite, qu’est-ce que les études nous disent sur la façon dont nos enfants perçoivent le féminin et le masculin ? Comment faire pour éduquer des garçons à prendre conscience de leur privilège et à être des alliés dès la petite enfance?

    Voilà entre autres les thèmes que cet épisode aborde. Mais on y évoque aussi, les jouets, les habits et l’impact que nous en tant que parents avons sur nos enfants face au monde extérieur!

    Je vous souhaite une très bonne écoute

    C’était Manuela Spinelli, chercheuse en genre et autrice. Je suis Clémentine Sarlat votre hôte, si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous ou sur les réseaux sociaux @lamatrescence

    Vous pouvez aider financièrement ce podcast à se développer en participant sur Patreon, en échange de contreparties.

    Prenez soin de vous à la semaine prochaine

  • REDIFFUSION DE L'EPISODE SORTIE LE 15/01/2021

    Cécile Doherty Bigara est autrice. Dans cet épisode c'est un témoignage poignant du quotidien d'une nouvelle mère qui découvre la culpabilité, l'immense fatigue et les non-dits.

    Cécile est passionnante, douce et vous met du baume au coeur comme jamais !